Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

jeudi 18 avril 2024
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ossey84

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« Côte d’Ivoire, écris ta nouvelle page, il est l’heure »’. C’est le thème de la grande conférence animée ce 1 1 janvier2023 par Charles Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples, (Copep). Cette première grande sortie du patron du Copep depuis son retour de la Haye, a eu pour cadre la Maison de la presse au Plateau. Entouré de plusieurs membres de son mouvement politique, Blé Goudé, la mine rayonnante, vêtu dans un costume bleu, a croqué l’actualité politique pendant plus de deux heures de temps. Belle tribune pour l’ancien leader de l’ex- galaxie patriotique sous Gbagbo, de dire ses vérités et de fixer le cap. Il n’a rien passé sous silence. De son exil au Ghana voisin lors de la crise, à départ à la Cours pénale internationale, la Haye, il y a tout dit.

Son explication sur le thème de la rencontre

Selon Blé Goudé, passée la période de turbulence matérialisée par la crise, il est maintenant temps de définitivement tourner cette page sombre pour faire battre le cœur de la mère patrie, la Côte d’Ivoire. «(…) Il y a un temps pour toute chose. Si cette guerre n’avait pas directement eu lieu, dans les cieux, elle pourrait se déroulée autrement », dit-il. Avant d’indiquer que passé ce triste moment, place maintenant à la, paix, socle de tout développement. Selon lui, son parti, le Copep prendra une part importante au processus de la paix. Pour le conférencier, de la même manière il a accompagné le processus de paix sous Gbagbo, c’est de cette manière qu’il se prête à le faire sous Ouattara. Occasion pour lui de dire merci au Président de la République, Alassane Ouattara, qui, selon lui, n’a posé aucune condition pour son retour au pays. Selon Blé Goudé, disant que Ouattara est son oncle, cela participe fortement à la décrispation à la cohésion sociale. A ses remerciements, il a associé les chefs religieux, les têtes couronnées, les partis politiques et bien évidemment ses avocats.

Les bruits de couloir d’éventuels deals

A la préoccupation de savoir si son retour au pays n’a pas été conditionné par des deals, le conférencier a nettement répondu par la négative. Soulignant même qu’il a refusé l’offre des 600 Euros de la Haye. «(…) Mon retour n’a fait l’objet d’aucun deal. Il n’y a eu aucun deal, ni avant, ni après mon retour. Comprenez aussi que je n’ai jamais dealé avec Soro Guillaume, ni avec Hamed Bakayoko, qu’il repose en paix », a insisté  Charles Blé Goudé. Qui a très vite expliqué que son parti politique ne sera affilé à aucun autre. Abordant la question de ses rapports avec Gbagbo, il a tout simplement dit ne pas être en conflit avec ce dernier. Précisant toutefois que ceux qui, créent des conflits autour de l’ancien chef d’Etat, ne sont pas pour lui. Bien au contraire, ils militent, à l’en croire en sa défaveur. Charles Blé Goudé a clos sa conférence sur des plaidoyers au sujet de ses vingt ans de condamnation. Il a aussi estimé qu’il espère être le plus jeune candidat à, la Présidentielle de 202 5. «(…) Je veux être le plus jeune candidat face aux trois grands en 202 5 », a-t-il insisté.

Koné de Sayara

« Chers Membres de la CGECI,Chers Partenaires,Chers Amis du Secteur privé. Qu’il est bon de partager avec vous le traditionnel message du Nouvel An ! Je suis particulièrement heureux, en ce début d’année 2023, de vous adresser, au nom de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), et en mon nom personnel, mes vœux de santé, de réussite et de prospérité pour vous, vos familles, ainsi que pour vos entreprises.Ces vœux, les premiers que je forme, en qualité de Président de la CGECI, m’offrent l’occasion de vous remercier pour la confiance placée en ma personne. Ils m’offrent également l’occasion de vous exprimer mon engagement profond à répondre à vos attentesC’est sur les nombreux acquis que nous ont légués nos illustres pionniers, les Présidents Joseph AKA-ANGHUI, Marcel ZADI KESSY, Diack DIAWAR, Jean Kacou DIAGOU, et Jean-Marie ACKAH, que nous voulons forger un patronat encore plus efficace dans ses différentes missions de représentation et de plaidoyer, un patronat au service des entreprises et au cœur de la transformation socio-économique de la Côte d’Ivoire.En jetant un regard rétrospectif sur l’année 2022, je note qu’elle a été marquée par un certain nombre d’avancées majeures pour le Secteur privé. Je citerais le renforcement de la qualité de la relation stratégique avec l’Etat matérialisé par la tenue, pour la deuxième année consécutive, d’une Journée dédiée aux préoccupations du Secteur privé du Séminaire gouvernemental. Alors que nous abordons 2023, une année pleine de promesses, je voudrais saluer l'appui apporté au Secteur privé, notamment, aux PME avec la mise en place du Guichet Unique de Développement des Entreprises (le GUDE-CI) et le lancement du Programme Économique Pour l’Innovation et la Transformation des Entreprises, PEPITE-Côte d’Ivoire 2030. Ces deux réformes ambitieuses contribueront à accroitre la participation des PME et des entreprises de taille intermédiaire à la création de valeur pour l’économie ivoirienne. Mon souhait le plus ardent est de voir émerger aux côtes de nos dynamiques PME, de véritables Champions Nationaux   dans différents secteurs d’activité. Certes, l’année 2023 sera une année fort exigeante à l’échelle mondiale au regard des perspectives macroéconomiques du Fonds Monétaire International, mais avec la combativité et l’engagement qui caractérisent nos chefs d’entreprises, je suis persuadé que nous saurons à nouveau surmonter les défis.Je veux prendre, avec vous, l’engagement d’en faire une année de succès pour le Secteur privé ivoirienLe programme que nous comptons mettre en œuvre dès cette année, est un programme pour la prospérité de nos entreprises. Nous poursuivrons, inlassablement, le dialogue avec l’Etat pour accélérer les réformes de l’environnement des affaires en vue de le rendre plus attractif. Nous continuerons de suivre le chantier de la réforme fiscale afin de converger vers une fiscalité moins pénalisante pour les entreprises et favorisant leur compétitivité.Pour cette nouvelle année, nous serons là où notre Organisation doit être, aux côtés des entreprises et à l’écoute de tous nos Partenaires : l’Etat, les partenaires techniques et financiers, les centrales syndicales les plus représentatives, avec engagement et responsabilité. Ainsi, dès le premier trimestre, la CGECI se réunira en Séminaire Stratégique avec l’ensemble de ces acteurs, pour élaborer son   Plan Stratégique 2023-2026. Ce processus participatif et inclusif, permettra d’en faire une boussole pour orienter l’action du Secteur privé dans une période déterminante pour notre pays qui achèvera son Plan National de Développement 2021-2025. Ce PND a placé le Secteur privé au centre de la transformation économique du pays avec une contribution financière projetée de l’ordre de 74%.Ensemble, soyons tous, des acteurs de la transformation économique de la Côte d’Ivoire, des chefs d’entreprises modèles, audacieux et innovants, des capitaines d’industrie conquérants pour tirer amplement profit des opportunités nouvelles qu’offre la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, la ZLECAf. En effet, le marché continental de 1,2 milliard de personnes représentant un PIB de 2 500 milliards dollars constitué par les 55 Etats de l’Union africaine. Ce marché offrira des opportunités aux entreprises. Pour ce qui est du cas spécifique de la Côte d’Ivoire, la ZLECAf contribuera à augmenter significativement les exportations vers les sous-régions autre que la CEDEAO. Le secteur industriel pourra tirer profit de l’expansion du commerce qui atteindra 8,5%.Pour conquérir cet important marché, je vous exhorte à vous impliquer dans la réussite de la Foire Continentale Intra-africaine, qui se tiendra pour la première fois en Afrique de l’Ouest, en Côte d’Ivoire, du 21 au 27 novembre 2023, au Parc des expositions d’Abidjan. Cette Foire Commerciale organisée sous l’égide de l’Union africaine constituera une puissante vitrine pour exposer nos produits et le savoir-faire ivoirien.En fin d’année et comme il est de coutume, nous tiendrons la 11ème édition de la CGECI Academy, le plus grand rendez-vous économique annuel du Secteur privé ivoirien, avec des innovations qui permettront de hisser l’Evénement à un niveau supérieur.Chers Amis, Vos attentes sont nombreuses au sortir des crises que nous avons vécues; les défis à relever aussi. Mais, les opportunités à saisir le sont davantage.Dans la cohésion et la solidarité, nous saurons faire de 2023, une année riche en évènements positifs pour le Patronat et ses différents partenaires, une année de réussite pour nos différents projets, une année de succès pour nos entreprises.A l’ensemble des membres du Conseil d’Administration, à la Direction Exécutive, et aux différentes équipes, je voudrais exprimer la reconnaissance de l’Organisation pour leur engagement tout au long de l’année 2022 qui lui a permis de jouer pleinement le rôle qui est le sien. A tous, je souhaite que les douze prochains mois vous procurent beaucoup de satisfaction et consolident la place de locomotive du Secteur privé dans la création des richesses et la transformation de la Côte d’Ivoire. Bonne et heureuse année 2023 ! »

L'annexe fiscale à la loi des finances portant budget de l'Etat pour l'année 2023, est entrée en vigueur le lundi 9 janvier 2023. Elle vise à accroître les recettes de l'Etat. Face à la presse, ce 10 Janvier 2023,  a Abidjan- Plateau,  lors d’un déjeuner de presse, le Directeur général des impôts, Ouattara Sié Abou, est revenu sur les différentes mesures contenues dans ledit bréviaire. Qui comporte des mesures d’ordre technique et de rationalisation du dispositif fiscal, et compte 18 mesures quand le précédent en avait 25.

Selon le Dg des Impôts, « l’adoption de cette annexe fiscale, s’inscrivant dans un contexte marqué au plan mondial par une crise sanitaire, énergétique, économique, alimentaire et militaire, dont on ne connait pas encore l’étendue des répercussions, commande que la Côte d’Ivoire compte sur ses propres ressources pour son développement.

« L’annexe fiscale a l’ambition de mobiliser beaucoup plus de ressources, avec des outils qui visent à lutter contre l’économie informelle et faire en sorte que les 30 à 40% du produit interne brut (Pib) qui échappent à l’impôt puissent être fiscalisés afin d’améliorer le taux de pression fiscale (13%) », a- t-il dit.

Pour atteindre ses objectifs la Dgi s’impose une politique fiscale principalement orientée vers la « fiscalisation optimale » des secteurs sous-fiscalisés et des opérateurs économiques non immatriculés ou fichier des contribuables de l’administration fiscale. « Le gouvernement à fait le choix de ne pas créer de nouveaux impôts, de ne pas relever les taux d’imposition, il faut aller chercher les ressources par l’élargissement de la base fiscale », a expliqué Ouattara Sié Abou.

La politique fiscale à mettre en œuvre au titre de l’année 2023 est principalement orientée vers la poursuite du soutien aux entreprises. Ce en vue de la transformation de l’économie et de la favorisation de la création des emplois et de l’auto-emploi des jeunes. L’une des mesures importantes, forte favorable aux entreprises, principalement les Pme, à en croire Ouattara Sié Abou, est l’aménagement du seuil minimum d’investissement requis pour bénéficier de réduction d’impôt prévus par l’article 110 du code général des impôts. Celui-ci passe de 100 à 25 millions de Fcfa pour les petites et moyennes entreprises. L’éligibilité à cette mesure était subordonnée à un investissement minimum de 100 millions de francs hors taxes à réaliser. « Ce montant s’est avéré élevé pour les petites et moyennes entreprises (Pme) qui éprouvent des difficultés à mobiliser », a-t-il affirmé. Et de préciser : « Par Pme au sens de l’article 113 du Code général des Impôts, il convient d’entendre les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires toutes taxes comprises inférieur à un milliard de francs et qui relèvent du régime du réel simplifié ou du réel normal d’imposition ».

Aussi, le document de la loi de finances comportant les mesures fiscales au titre de l’année 2023 prévoit l’aménagement des dispositions relatives au délai de déduction en matière de taxe sur la valeur ajoutée qui commence désormais à courir à compter de la date d’exigibilité de ladite taxe. Selon le conférencier, cette mesure est avantageuse pour les prestataires de services pour lesquels l’exigibilité de la taxe est déclenchée à l’encaissement. Antérieurement à l’entrée en vigueur de l’annexe fiscale 2023, les déductions de la taxe sur la valeur ajoutée qui n’avaient pas été effectuées au cours d’un mois donné, pouvaient l’être dans les douze mois à compter de sa date de facturation.

Aussi, l’article 7 de l’annexe fiscale a réduit le nombre des sanctions applicables en cas de défaut de retenue à la source, en supprimant celle liée à la réintégration au bénéfice imposable, des sommes qui auraient dû subir la retenue et qui ne l’ont pas été. La déduction desdites sommes versées et qui ont été à tort exemptées de la retenue, est désormais admise dans les conditions de droit commun. En pratique, la réintégration de la charge pourtant par ailleurs justifiée mais qui n’a pas subi la retenue, en sus de l’application des sanctions précédentes, s’avérait excessive.

L’annexe fiscale 2023 s’inscrit également dans la dynamique du renforcement de la mobilisation des ressources fiscales. S’agissant de la mobilisation des recettes fiscales, trois mesures de renforcement ont été élaborées. A savoir le relèvement du taux des droits d’accises sur les produits du tabac (Art.4) ; le contrôle des flux de communications électroniques des entreprises de télécommunications et activités de monnaie électronique (Art.16) ; et les droits et amendes en matière de gestion du domaine public (art.9). La première citée concerne le relèvement du taux des droits d’accises applicable aux produits du tabac d’un (1) point, soit de 40% à 41%, afin de rapprocher le dispositif fiscal ivoirien de la norme communautaire. Alors que les réglementations communautaires prévoient l’application d’un droit ad valorem minimum de 50%. Secundo, l’annexe fiscale 2023 prévoit une extension du dispositif de contrôle des flux de communications électroniques des entreprises de télécommunications/Tic aux activités de monnaie électronique. En clair, le contrôle s’applique désormais, en plus des activités des entreprises de titulaires de licence d’exploitation, aux opérations se rapportant à l’activité d’émission et de distribution de monnaie électronique. Ainsi, l’administration fiscale a désormais le droit d’installer sur le réseau des entreprises de monnaie électronique, l’infrastructure technique chargée de capter les flux entrants et sortants desdits réseaux.

Dans l’ensemble, Ouattara Sié Abou a rappelé que les 18 mesures de l’annexe fiscale traduisent les ambitions du gouvernement, ainsi que les préoccupations des populations. « Le nouveau dispositif fiscal vise à renforcer la compétitivité des entreprises ivoiriennes afin d’aboutir à la transformation de l’économie. L’annexe fiscale a l’ambition de mobiliser beaucoup plus de ressources avec les différents outils qui visent à lutter contre l’économie informelle et faire en sorte que les 40% du Pib qui échappent à l’impôt puissent être fiscalisés afin d’améliorer le taux de pression fiscale. Si nous augmentons d’un seul point (1%) le taux de pression fiscale qui est de 13%, c’est entre 400 et 500 milliards Fcfa que nous allons engranger chaque année », a-t-il informé.

Ces trois dernières années, l'on note une augmentation régulière des recettes de l'Etat ivoirien. De 3 946,12 milliards de Fcfa en 2021, les recettes fiscales se sont établies à 4 478,52 milliards de Fcfa en 2022, en hausse de 13,49% et à 5 282,06 milliards Fcfa en 2023, en progression de 17,94%. Le budget de l'Etat pour 2023 fixé à 11 694,36 milliards Fcfa comprend 5 282,06 milliards Fcfa de recettes fiscales à mobiliser, soit un pourcentage d'évolution de 45,17%. L'année précédente, le budget a atteint 9 901,07 milliards Fcfa et les recettes fiscales 4 478,52 milliards Fcfa (+45,23%). En 2021, le budget s'est établi à 8 398,91 milliards Fcfa pour une mobilisation de recettes de 3 946,12 milliards, soit un taux de 46,98%.

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 Bonne nouvelle pour la communauté musulmane. L’Arabie saoudite n’imposera pas de limites sur le nombre de pèlerins au hajj, prévu fin juin 2023, a annoncé, lundi 9 janvier 2023, un ministre saoudien après trois ans de restrictions liées à la pandémie de Covid-19. « Le nombre de pèlerins reviendra à ce qu’il était avant la pandémie, sans aucune limite d’âge », a déclaré le ministre du hajj, Toufic al Rabiha, lors d’une conférence de presse à Ryad. Comme rapporté par l’Afp.   En 2022, près de 900 000 fidèles, dont quelque 780 000 étrangers tirés au sort, ont été accueillis à La Mecque, le premier lieu saint de l’islam dans l’ouest du royaume, à condition d’être âgés de moins de 65 ans, d’être vaccinés et de présenter un test Pcr négatif.
Deux millions et demi de pèlerins en 2019En 2021, pour limiter la propagation du virus, seuls 60 000 résidents d’Arabie saoudite avaient été autorisés à faire le grand pèlerinage annuel et à peine un millier l’année précédente – contre 2,5 millions de musulmans du monde entier en 2019.
L’un des cinq piliers de l’islam, le hajj consiste en une série de rites devant être accomplis sur cinq jours, à La Mecque et dans la région avoisinante, par tout musulman qui en a les moyens, au moins une fois dans sa vie. Rappelons   que   le variant Delta du Covid- 19 avait   pesé pour beaucoup, dans le report du Hadj 2021 dans le format habituel (Tourisme religieux), le plus grand rassemblement annuel musulman en Terre sainte d’Arabie Saoudite. Le deuxième report après celui de 2020 du fait de la pandémie sanitaire mondiale.  En moyenne, le hadj rapporte entre 10 et 15 milliards de dollars par an. Soit plus de 5000 milliards à 7500milliards de Fcfa au Royaume saoudien.     À cette manne, il faut rajouter 4 à 5 milliards de dollars soit plus de 2 mille milliards à 2500 milliards de fcfa   apportés par les huit millions de pèlerins accomplissant la omra, un pèlerinage, non obligatoire, à La Mecque qui peut s’effectuer à n’importe quelle date de l’année (en dehors du hadj) et qui atteint un pic pendant le ramadan. Malheureusement, Covid-19, avait mélangé toutes les prévisions. La   Côte d’Ivoire dont une délégation est en ce moment en mission en Arabie Saoudit dans le cadre du Hajj 2023,  s’active déjà  à réussir  comme par le passé, l’édition  2023.  Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 

D’Abidjan à   Tiebissou après Yamoussoukro ; la   capitale politique et administrative ivoirienne, le nombre de postes à péage autoroutiers   continue de s’étoffer.  Avec la mise en service du poste de Tiebissou.  Cette autoroute, reliant la ville de Tiébissou à celle de Yamoussoukro, la capitale politique, devrait être prolongée dans « dans le premier semestre de 2023 » jusqu'à Bouaké, la métropole du Centre ivoirien.  Le ministre ivoirien de l'Equipement et de l'entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a procédé ce lundi 9 janvier 2023 à la mise en service officielle du poste à péage de l'autoroute de Tiébissou (centre), une « continuité » de l'autoroute de Yamoussoukro. Rapportent la presse locale et plusieurs sources officielles   Les usagers peuvent emprunter l'ancienne route, a fait observer M. Amédé Kouakou, indiquant qu'« avec cette autoroute, c'est une réduction du coût d'exploitation des véhicules, ce qui permettra à nos automobilistes de réaliser des économies sur l'usure de leurs véhicules et les temps passés sur la route ».  « Quand vous passez sur l'ancienne voie dont le bitume est dégradé par endroits, vous passez deux ou trois fois plus de temps, donc vous consommez plus de carburant », a-t-il renchéri. Cette autoroute vient accroître le réseau routier du pays estimé à plus de 7.500 Km de voies bitumées.   Le tarif arrêté pour les véhicules légers (classe 1) est de 1.000 Fcfa, et celui des véhicules intermédiaires (classe 2) également à 1.000 Fcfa, tandis que pour les poids lourds, autocars, véhicules à deux essieux (classe 3) il est fixé à 1.500 Fcfa et les véhicules à trois essieux et plus (classe 4) à 2.000 Fcfa. Dans l'optique d'assurer une mobilité aisée et de maintenir les routes en bon état, l'Etat de Côte d'Ivoire a mis en place les postes à péage sur les autoroutes. Selon M. Amédé Kouakou, « ces prix ont été déterminés par le gouvernement et ce sont des prix qui ont été étudiés ». Par ailleurs, le ministre Amédé Kouakou a souligné que pour l'autoroute de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d'Abidjan, « ceux qui habitent à proximité sont autorisés pour deux véhicules et ils paient 1.000 Fcfa par jour même s'ils passent 1.000 fois ». Le directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d'Ivoire, M. Ibrahim Diaby, s'est félicité de cette infrastructure routière. Pour lui, « la bonne route est un outil de développement du transport routier », voire de l'économie d'un pays. Sur les deux tronçons de l'autoroute de Tiébissou, sont positionnés deux gares de péage respectivement au PK 266 pour celui de Yamoussoukro-Tiébissou et la seconde gare à environ 14.5 Km de Bouaké, la deuxième plus grande ville du pays.  Faut-il craindre une hausse du coût   du ticket de transport voyageurs et marchandises ? Attendons de voir.  Bamba M . 

La Côte d'Ivoire a adopté un certain nombre de lois, en commençant en 2010 par l'interdiction de la traite des enfants et des pires formes de travail des enfants. En 2017, elle a adopté une liste de travaux dangereux interdits aux moins de 18 ans, et une liste de travaux autorisés pour ceux âgés de 13 à 16 ans, qu'ils peuvent effectuer lorsqu'ils ne sont pas en classe.

L'école a été rendue obligatoire et gratuite pour tous les enfants de six à
16 ans et l'âge minimum pour un emploi à temps plein est passé de 14 à 16 ans. Une vaste campagne a été menée pour sensibiliser les gens à ce qui constitue le trafic, l'exploitation et le travail dangereux des enfants. Les fonctionnaires du gouvernement local, les magistrats, les officiers de police, les journalistes et les travailleurs sociaux, entre autres, ont reçu une formation sur la traite des enfants.


Le Centre de Soubré - l'un des trois centres dédiés en Côte d'Ivoire - a ouvert en juin 2018. Les enfants y sont envoyés par des organisations caritatives, des organisations locales ou la police. Jusqu'à présent, le Centre a accueilli 486 enfants âgés de 5 à 18 ans, selon Flora Djebre Leocadie, sa directrice. L'objectif est de réunir les enfants victimes de la traite avec leur famille, et de ramener dans leur pays d'origine ceux qui se trouvent à l'étranger, puis de leur permettre de reprendre leur scolarité. Certains enfants, comme Soura, recevront une formation en coiffure, en couture ou en élevage de lapins (une viande très prisée en Côte d'Ivoire), entre autres, et suivront un apprentissage à leur sortie.
"Le service accueille des enfants de toute la Côte d'Ivoire (...), nous disons [aux enfants] que leur place n'est pas dans les champs."
Certains enfants arrivent sans rien, et peuvent être traumatisés, dit-elle. Une infirmière et un psychologue font partie du personnel. Les enfants reçoivent des vêtements, des articles de toilette et tout ce dont ils peuvent avoir besoin et restent généralement six mois. Il y a des dortoirs, des salles de classe et une pièce où les enfants peuvent aller se détendre, avec une télévision.
En juin 2020, la Côte d'Ivoire a créé six unités de police régionales dédiées à la lutte contre la traite et le travail des enfants.
Aidés par un réseau d'informateurs, ils effectuent des patrouilles dans les plantations de cacao et des fouilles aléatoires de véhicules aux points de contrôle dans les régions productrices de cacao. Plus de 1 000 trafiquants ont été arrêtés et emprisonnés depuis 2012, selon les chiffres du gouvernement.
Cette année, 392 trafiquants ont été arrêtés et 2 116 enfants ont été sauvés de situations abusives. En 2021, la police a sauvé 1 353 enfants et arrêté 25 personnes, tandis que cinq personnes ont été condamnées à 20 ans de prison - la peine maximale pour le trafic d'enfants - et 17 à cinq ans lors d'une opération très médiatisée à Soubré.
Le mois dernier, quatre personnes ont été accusées de trafic d'enfants dans le sud-est du pays.
Selon Luc Zaka, chef de l'unité de police chargée de la lutte contre le trafic d'enfants, les principaux défis auxquels ces unités sont confrontées sont le manque de financement et le nombre croissant d'enfants victimes de trafic en Côte d'Ivoire depuis les pays voisins, où règnent les conflits et l'instabilité. L'exploitation dans les mines d'or illégales devient un problème plus important que les abus dans le secteur du cacao, qui est depuis longtemps un domaine d'intérêt pour les ONG et le gouvernement, ajoute-t-il. "La situation s'est améliorée [dans le secteur du cacao] ... mais nous devons tous continuer à lutter contre le phénomène du travail des enfants. Nous devons moderniser nos frontières et savoir qui entre et sort."
Il est difficile de mesurer pleinement l'impact des efforts de la Côte d'Ivoire pour éliminer le travail des enfants. En 2021, le ministère américain du travail a reconnu que le pays "a fait des progrès significatifs dans ses efforts pour éliminer les pires formes". Un rapport du Norc (National Opinion Research Center) de l'Université de Chicago, un organisme de recherche, a constaté qu'il n'y avait pas eu d'augmentation significative du travail dangereux des enfants, qui est resté à environ 39% de travaux faits par des enfants dans la production de cacao entre 201314 et 2018-2019. La prévalence du travail des enfants dans la production du cacao est restée stable à 41% entre ces dates, même si la production de cacao a augmenté de 14%. La fréquentation scolaire des enfants des ménages agricoles dans les zones cacaoyères est passée de 58% à 80% entre 2008-09 et 2018-19.

Mais l'étude note également que 790 000 enfants travaillent encore dans cette industrie.
Amourlaye Touré, représentant pour l'Afrique de l'Ouest de l’ONG Mighty Earth, affirme que même si "le phénomène du travail des enfants se réduit", le problème n'a pas disparu. Il estime que les entreprises internationales de chocolat devraient être plus proactives, tout comme le gouvernement. "Vous ne pouvez pas nier qu'ils font un effort", dit-il, "mais ils peuvent faire plus".
Karim est arrivé au terme de son séjour au Centre de Soubré. Lorsqu'il rentrera chez lui, il commencera un apprentissage chez un tailleur près de son village. "Si je pouvais remonter le temps, je me dirais qu’il est préférable de ne pas aller aux champs et d'aller à l'école", dit-il. "Maintenant, mon avenir, c'est la couture. Je ne ferai pas travailler mes enfants dans les champs de cacao. Je les encouragerai à aller à l'école pour qu'ils puissent trouver un emploi."
Publié par The Guardian le mardi 27 décembre 2022

NB/ LE TITRE EST DE LA REDACTION

Au nom de l’ensemble du secteur privé, le président de la Cgeci, Ahmed Cissé, a pris la parole, le mercredi 5 janvier 2022, devant le Président de la République, Alassane Ouattara, lors de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux du nouvel an. Il a formé le vœu que cette année 2023, pleine d’espoir, renouvelle encore plus fortement, l’engagement du Chef de l’Etat en faveur du Secteur privé, moteur de croissance et de création d’emplois. « Nous espérons voir se poursuivre le chantier de l’amélioration de l’Environnement des affaires, ainsi que ceux de la Réforme fiscale, de l’Industrialisation et notamment celui de la Promotion des Champions nationaux », a déclaré le président de la Cgeci, qui a indiqué que les entrepreneurs de Côte d’Ivoire se tiennent aux côtés de l’Etat pour le succès du Pnd 2021-2025. « Le Secteur privé restera toujours un partenaire efficace à l’action du Gouvernement et à la réussite d’une nation plus prospère et solidaire, conformément à votre Vision 2030 », a insisté le nouveau Président de la plus importante Organisation patronale ivoirienne. Il note qu’un Secteur privé national fort et dynamique est la garantie de l’accélération de la transformation structurelle de l’économie ivoirienne à laquelle tient le Chef de l’Etat qu’il a félicité pour son leadership qui permet à la Côte d’Ivoire de réaliser, d’année en année, des performances économiques remarquables.
Ahmed Cissé a particulièrement félicité le Chef de l’Etat pour ses « actions en faveur des Pme », avec l’avènement du Guichet Unique de Développement des Pme (Gud Pme) et l’ambitieux programme PEPITE Côte d’Ivoire qui devraient contribuer à leur essor et la vulgarisation de la culture entrepreneuriale d’entreprise dans le pays. Aussi le climat de paix et de stabilité qui prévaut a-t-il renforcé le rayonnement international du pays. Plus généralement, le Président de la Cgeci a salué les mesures prises par le gouvernement et qui ont permis, non seulement de contenir l’inflation à 5% contre 7,5% dans la zone communautaire et surtout de préserver le pouvoir d’achat des ménages.Il lui a également exprimé la gratitude du Secteur privé pour avoir bénéficié de sa sollicitude tout le long de l’année 2022. Pour la deuxième année consécutive, relève-t-il, le dialogue Etat-secteur privé s’est renforcé sous l’impulsion du chef de l’Etat par la participation récente des organisations les plus représentatives du secteur privé au séminaire gouvernemental. « Cette marque d’attention traduit votre volonté d’instaurer une relation forte et durable avec les chefs d’entreprises opérant en Côte d’Ivoire. Ce niveau auquel vous avez placé le partenariat public privé dans notre pays, d’ailleurs cité en exemple dans toute la sous-région, a permis des avancées dans plusieurs domaines. Notamment la modernisation de l’administration et d’un dispositif de soutien aux entreprises qui bénéficient d’un meilleur accès à la commande publique et la réduction du délai de paiement des créances sur l’Etat », s’est félicité Ahmed Cissé. En réaction aux propos du président de la Cgeci qu’il a félicité pour son élection, Alassane Ouattara, a déclaré que le gouvernement, fidèle à sa vision de consolidation d’un secteur privé national robuste et créateur de richesse et d’emplois pour les jeunes, se tiendra aux côtés du Secteur Privé, pour favoriser et accélérer le développement. Il s’est engagé, dans ce sens, à poursuivre la promotion du secteur privé qui est le centre de la croissance en Côte d’Ivoire, en raison de sa forte contribution à la création de l’emploi et aux investissements dans le pays. « 75% des investissements du Pnd 2021-2025 sont attendus du secteur privé », a rappelé le chef de l’Etat. Pour y parvenir,  a précisé  Alassane Ouattara, le Gouvernement entend poursuivre les réformes majeures visant l’amélioration de l’environnement des affaires et un soutien plus accru aux Pme. Dans ce sens, entre autres mesures, le Président de la République a demandé au gouvernement de faire en sorte que les recommandations du séminaire gouvernemental ayant trait aux préoccupations du Secteur privé soient effectivement mises en œuvre par les cadres de dialogue public-privé mis en place. Il compte sur les chefs d’entreprise et les partenaires sociaux, à l’endroit desquels il a formulé des vœux de santé, de bonheur et de prospérité, pour perpétuer la qualité du dialogue public-privé initié par le Premier Ministre et garantir un cadre de travail viable au sein des entreprises. Le président Ahmed Cissé intervenait également au nom de différentes composantes socio-professionnelles notamment des acteurs de la société civile, les chambres consulaires et les représentants des entreprises publiques et parapubliques.  Rappelons que l'annexe fiscale à la loi des finances portant budget de l'Etat pour l'année 2023, qui entre en vigueur ce lundi 9 janvier 2023, vise à accroître les recettes de l'Etat. Ces trois dernières années, l'on note une augmentation régulière des recettes de l'Etat ivoirien. De 3 946,12 milliards de FCfa en 2021, les recettes fiscales se sont établies à 4 478,52 milliards de Fcfa en 2022, en hausse de 13,49% et à 5 282,06 milliards FCFA en 2023, en progression de 17,94%. Le budget de l'Etat pour 2023 fixé à 11 694,36 milliards Fcfa comprend 5 282,06 milliards Fcfa de recettes fiscales à mobiliser, soit un pourcentage d'évolution de 45,17%. L'année précédente, le budget a atteint 9 901,07 milliards Fcfa et les recettes fiscales 4 478,52 milliards Fcfa (+45,23%). En 2021, le budget s'est établi à 8 398,91 milliards Fcfa pour une mobilisation de recettes de 3 946,12 milliards, soit un taux de 46,98%.  Ayoko Mensah

 Le cabinet Mondon Conseil international, a présenté    jeudi 05 janvier à la Maison de l’entreprise d’Abidjan-Plateau, les principales dispositions de l’annexe fiscale à la loi de finances portant budget de l’Etat pour la gestion 2023 au secteur privé.    Cette présentation a enregistré la présence de nombreux acteurs du secteur privé ivoirien. Belle   occasion pour Pacôme Mondon, de faire observer plusieurs griefs contenus dans l’annexe fiscale 2023. Citons en premier la hausse des recettes fiscales par rapport à l’année passée. Celles-ci sont en augmentation de 18%. Ce qui lui fera dire que « L’annexe fiscale s’inscrit dans une démarche d’accroissements des recettes fiscales par une rationalisation des exonérations. » Et déplorer « peu de place au soutien des entreprises. »
Selon Pacôme Mondon, « Ce plan au-delà de la réforme des textes est surtout appuyé par une réforme des méthodes et de la gouvernance administrative. Il intervient dans un contexte où l’Etat de Côte d’Ivoire calcule le taux de pression fiscale à 13%. Là où la norme communautaire Uemoa se situe à 20%. Selon une étude réalisée par la Cgeci, en 2019, le taux de pression fiscale réel, supporté par le secteur privé moderne se situe entre 25 et 27%. Qui devra donc payer la facture des 7 points d’écart déclaré par l’Etat ? » s’est-il interrogé.Dans son analyse, il précise que « La croissance et l’attractivité de l’économie de la Côte d’Ivoire, dépendent aussi très fortement d’une pression fiscale supportable pour le secteur privé moderne. C’est pourquoi, au-delà des discussions annuelles autour de l’annexe fiscale à la loi de finances, les vrais enjeux de la politique fiscale de la Côte d’Ivoire doivent se disputer autour d’une vraie réforme fiscale et d’une rationalisation de l’environnement du contrôle fiscal » a souhaité au nom du secteur privé Pacôme Mondon.
Pour lui, le secteur privé y est attentif et y est disposé à jouer toute sa partition surtout que ses représentants ont pleinement participé aux travaux de la nouvelle réforme fiscale dont les conclusions sont sur la table du Premier ministre. Abordant la question des différents articles et mesures, il a déploré le fait que « L’annexe fiscale, cette année, soit relativement pauvre en termes de contenu. » Parce que soutient-il, « il y a quelques années, la moyenne se trouvait autour de 40 mesures, jusqu’à tout récemment on était à une trentaine, aujourd’hui, nous avons 18 mesures. »Aussi a-t-il révélé que le « Secteur privé a été convié à plusieurs reprises à partager les conclusions d’une reforme fiscale des impôts sur les traitements et salaires. L’avant- projet d’annexe fiscale comportait cette réforme, elle a été finalement retirée du cadre de l’annexe fiscale 2023. Il est possible que les études complémentaires ou des ajustements complémentaires y soient apportés, pour une adoption courant 2023. »
Quant aux Petites et moyennes entreprises, il a dit que le contenu de l’annexe fiscale leur fait un petit clin d’œil alors qu’elles en espéraient beaucoup plus, « Leur attente a été plus ou moins déçus. »Publié dans le journal officiel, le mercredi 28 décembre et parue le mercredi 04 janvier 2023 dans ledit Journal officiel, l’annexe fiscale   entre en vigueur le 9 janvier prochain.  Le budget 2023 s’équilibre en recette et en dépense à 11.994.363.921.834 Fcfa. Les prévisions de recette fiscales sont estimées à 5.282.064.101.460 Fcfa.  Ayoko Mensah

La mise en œuvre de la plateforme de paiement des dépenses et de recouvrement des recettes de l’Etat dénommé TrésorPay-TrésorMoney, créée par la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique a convaincu le gouvernement ivoirien. En effet le Conseil des ministres du mercredi 4 janvier, présidé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a adopté un décret portant procédure de paiement des bourses d’études. Ce décret réorganise le circuit de paiement des bourses scolaires et universitaires afin d’assurer la régularité et la prévisibilité de leur paiement. Au nombre des innovations, il introduit également le principe du paiement des bourses par voie électronique. En effet, depuis 2021, le Trésor Public, à travers sa plateforme TrésorPay-TrésorMoney, a démarré le paiement électronique des bourses. C’est donc cette expérience réussie qui vient d’être actée par le Conseil des ministres. Ce nouveau mode de paiement vise à permettre à chaque élève et étudiant boursier de percevoir sa bourse directement sur son téléphone sans avoir à subir les habituelles tracasseries administratives et autres.Le Trésor public peut pour sa part s’enorgueillir d’avoir su conduire avec succès ce projet d’intérêt national, portant sur la digitalisation des moyens d’encaissement et de paiement de l’Etat. Il appartiendra donc au Directeur général, ASSAHORE Konan Jacques et à ses collaborateurs de maintenir la dynamique pour satisfaire davantage les clients. Et là-dessus, le Trésor Public se veut rassurant et déterminé. La loi est aussi claire sur la question, stipulant que seul le comptable public est habilité à recouvrer les ressources de l’Etat. Ajoutée à la décision du conseil des ministres, fini donc, les recouvrements illégaux des ressources de l’Etat auxquels s’adonnaient certains opérateurs privés. Le Trésor Public peut donc désormais aisément retrouver son rôle régalien et contribuer efficacement au financement de l’Etat.  Toute chose qui lui permettra de raffermir davantage sa contribution à la mobilisation des ressources publiques, pour le financement du budget de l’Etat. Accessible à partir de la syntaxe *760 ♯ ou pay.tresor.gouv.ci ou téléchargeable sur App store et Play store TrésorPay-TrésorMoney a été mis en place par la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, dans le cadre de la modernisation du service public et de l’amélioration de ses prestations offertes aux clients. Cette plateforme permet de dématérialiser et sécuriser les paiements et les encaissements effectués dans les guichets du Trésor Public (frais d’inscription et de scolarité, frais des concours publics, paiement des contraventions et autres amendes, paiement des bourses des étudiants, paiement des pensions des retraités et autres pécules, paiement des frais de mission, etc.). L’Etat, à travers le Trésor Public se donne ainsi davantage d’atouts pour améliorer la mobilisation des ressources internes et leur disponibilité immédiate, réduire considérablement l’utilisation des fonds en numéraire.  

Ayoko Mensah

 Le premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a indiqué le 04 janvier 2023 à Abidjan, lors du premier Conseil des ministres qui s’est tenu au Palais présidentiel d’Abidjan- Plateau, que la Côte d’Ivoire poursuivra avec rigueur et abnégation, sa route de croissance, de progrès et de solidarité, tracée par le Président de la République.
« Au total, malgré le contexte mondial volatile, toujours marqué par les conséquences de la Covid-19, frappé par le retour de la guerre en Europe, la Côte d’Ivoire a su démontrer sa forte résilience. Nous sommes restés maître de notre destin, acteurs de notre avenir, à même de poursuivre avec rigueur et abnégation, la route de croissance, de progrès et de solidarité que vous avez tracée pour la Côte d’Ivoire », a affirmé Patrick Achi.
Et d’ajouter qu’à l’issue du séminaire gouvernemental organisé à Yamoussoukro les 12 et 13 novembre 2022, un document du bilan 2022 et une synthèse de la feuille de route 2023 ont été élaborés, pour traduire l’exigence légitime d’une République de l’action et de l’anticipation, de l’efficacité et de la redevabilité. 
Pour le Premier ministre, le fait que le Président de la République ait déclaré l’année 2023 « Année de la Jeunesse », suscite espoir, enthousiasme et engagement. Il s’agira, a-t-il dit, de renforcer les mécanismes de financement direct des projets et de réunir les conditions pour une plus forte participation des jeunes. En outre, la mise en place du Guichet Unique de Développement des Pme et le déploiement du programme "PEPITE" pour les futurs champions nationaux, contribueront à dynamiser le secteur privé national et amplifier le potentiel de création d’emplois.
Le Chef du gouvernement a rassuré que la feuille de route 2023 de chaque Ministère, en parfaite cohérence avec le Plan National de Développement (PND-2021-2025) et la « Vision 2030 » du Président de la République Alassane Ouattara, servira à la fois de boussole et de repère pour conduire et évaluer l’action gouvernementale. Il en sera de même pour la planification, sur une base trimestrielle, des ordres du jour des Conseils de gouvernement et des Ministres, grâce à l’anticipation dans la programmation des textes. Ce qui contribuera à une meilleure préparation des reformes et une plus grande efficacité de l’action gouvernementale.
Pour Patrick Achi, le cap que s’est fixé le gouvernement est l’amélioration de la vie quotidienne des populations. En 2023, le gouvernement redoublera également d’efforts pour faire avancer les projets sur le terrain. Et ce, en faisant preuve de la plus grande rigueur dans la gestion des finances publiques.Toute chose qui impliquera une plus grande célérité dans le traitement des dossiers, la recherche de solutions innovantes et efficaces, qui vont déboucher sur des actions concrètes et visibles. Et la communication sera renforcée pour mieux expliquer, annoncer, anticiper ou valoriser l’action gouvernementale auprès des populations qui en sont les bénéficiaires.
Le chef du gouvernement a pris l’engagement d’accomplir dignement et résolument la mission confiée par le Président de la République. Le gouvernement et lui ont ainsi le devoir absolu de la réussir et d’atteindre les résultats escomptés. Il a dit sa détermination d’y parvenir par des efforts, la loyauté et le patriotisme. Bamba M

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