Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

vendredi 29 mars 2024
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ossey84

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 La suspension d'Habiba Dembélé Epse Sahouet, directrice des journaux d’information de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) est levée. Comme elle, MM. Dalla Diabagaté, directeur technique, et Cissé Inssa, directeur de la production TV reprennent le service.    C’est le 1er Janvier 2023 que ces trois responsables avaient été suspendus à la suite d’une erreur dans la diffusion dans le Jt de 13heures du message à la Nation (2023) du Chef de l’Etat. Mais que dit la conclusion de la fameuse commission d’enquête ?  Ayoko Mensah  

 Le ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a effectué, le lundi 16 janvier 2023 à Abidjan, une visite au Centre national de prévention et de Traitement de l'insuffisance rénale (Cnptir), au service des grands brûlés du Samu et au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Cocody. Il entendait s'imprégner des capacités de prise en charge des patients *par ces structures hospitalières et s'assurer surtout de l'état d'avancement des différents travaux de construction et de réhabilitation.
« J'ai profité de la journée de ce lundi pour visiter les services essentiels, très stratégiques tels que le CNPTIR, qui prend en charge les malades de rein, le SAMU, et le CHU de Cocody où nous avons plusieurs chantiers, notamment le pôle Mère-Enfant qui est en finition, mais également les paliers qui sont en réhabilitation, pour me faire une idée sur leurs capacités de prise en charge des patients et m'assurer que les travaux tels que programmés se déroulent bien », a déclaré le ministre Pierre Dimba.
Le Pôle mère-enfant du Chu de Cocody dispose d'un bloc opératoire de 5 salles, d'un Pôle Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique, d'une maternité comprenant un bloc d'hospitalisation de Pédiatrie médicale et de chirurgie Pédiatrique. Il comprend également un service de consultation prénatale pédiatrique, un laboratoire et un service de gynécologie.
Ces services permettront au Chu de Cocody de prendre en charge les femmes enceintes et leurs enfants des communes d'Abidjan ainsi que des villes environnantes.
En réponse aux difficultés rencontrées par certains patients du Cnptir et des brûlés admis dans les unités de prise en charge du Samu, le ministre Pierre Dimba est revenu sur l'importance de la Cmu, un moyen qui permettra aux patients de bénéficier d'une bonne prise en charge. Il a donc appelé les populations, à adhérer à cette assurance maladie.  Source : Cicg

L'Institut panafricain pour le développement (Ipd) a transféré son siège permanent de Genève à Dakhla, lequel deviendra la plateforme institutionnelle centrale de la prise de décision dans la conduite des actions de l'Institut dans le continent africain et la mise en œuvre de ses stratégies de développement socio-économique en faveur des populations africaines. Rapporte la Map.
Selon ladite source, « l'accord de siège relatif au transfert de cette organisation internationale à Dakhla a été signé ce lundi à Rabat par l'ambassadeur directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazourh, et le secrétaire général de l’Ipd, Emmanuel Kamdem. »

L'Institut vise à aider au développement économique, social et culturel des pays africains à travers la recherche, l’appui-conseil et la recherche formation des responsables africains capables de prendre en charge, à différents niveaux, l’action à mener avec les populations en vue de leur promotion et de l’amélioration de leurs conditions de vie.

Dans une déclaration à la presse, M. Kamdem a affirmé que cette signature revêt une double importance, puisqu’il s’agit de transférer le siège d’une organisation panafricaine de l’Europe vers l’Afrique et que l’établissement de ce siège permanent se fait à Dakhla, car « le Maroc joue un rôle très important dans la coopération Sud-Sud », soulignant l’intérêt particulier qu’accorde Sm le Roi Mohammed VI à cette coopération Sud-Sud.

« Le Maroc est un exemple de développement en Afrique et se trouve parmi les pays les plus avancés du continent africain », s'est-il réjoui, ajoutant que cette signature et cette coopération permettront à « l’Ipd de remplir sa mission qui est d’aider les populations africaines à se prendre en charge et s’entraider pour développer leurs pays ».

De son côté, M. Yazourh a mis en avant l’importance de cet accord qui correspond à « la vision de Sm le Roi et Ses instructions, qui sont le développement, l’implication des jeunes et la recherche académique ».

« Le Maroc a toujours conçu son développement, sa sécurité et sa stabilité dans son continent d’appartenance et ne le conçoit pas en dehors », a-t-il déclaré à la presse, soulignant que « la ville de Dakhla constitue aujourd’hui un pont naturel vers l’Afrique, choisie par les Africains eux-mêmes et par d’autres pays de par le monde qui voient en cette ville une plateforme non seulement de passage mais aussi de production ».

Les activités de l'Ipd constituent un levier pour le développement et le bien-être de l'Homme africain, notamment en matière de recherche, de formation académique et professionnelle, et le Maroc se réjouit d'y apporter tous les moyens nécessaires dont il dispose pour atteindre ces objectifs nobles, en tant qu'acteur international engagé pour défendre les intérêts et les bonnes causes de ses frères et amis des pays africains.
Bamba M.

 

 

  En Côte d’Ivoire, officiellement   les élections municipales c’est    pour la fin de l’année 2023 en principe.  Mais déjà, les staffs   des différentes têtes de listes sont en pré-campagnes pour ne pas dire campagnes.  Tous les coups mêmes les bas sont permis sur le terrain.  Avec parfois une utilisation parfois maladroite    des têtes couronnées hélas ! Et pourtant !    C’est   à l’un de ces coups que l’on a assisté le samedi 14 janvier 2023 dans l’une des communes de Côte d’Ivoire.   Des protagonistes ont failli en venir aux mains et l’on a frôlé le pire.    Selon les témoignages d’un contributeur témoins des faits, « le roi d’Assinie-Mafia a proclamé publiquement que le candidat choisi par lui-même et tous les chefs de village est le nommé Pierre MAGNE » Plus spécifiquement le porte -parole du Roi   a dit : « J’ai décidé pour l’élection municipale avenir à Assinie d’apporter mon soutien à Magne Pierre. Je vous exhorte à aller dans le même sens que moi »     Contrairement à ce que l’on fait croire, cette rencontre a enregistré des secousses, suite aux déclarations des envoyés du président du Conseil régional, par ailleurs président du Conseil économique et sociale, environnemental et culturel. Selon    nos sources, cette attitude   est illégale. La loi n° 2014-428 portant statut des rois et chefs traditionnels est claire en son article 6 : 《 LES ROIS ET CHEFS TRADITIONNELS SONT SOUMIS AUX OBLIGATIONS DE NEUTRALITÉ, D’IMPARTIALITÉ ET DE RÉSERVE. ILS DOIVENT S’ABSTENIR D’AFFICHER LEUR APPARTENANCE POLITIQUE »C’est vrai qu’il faut relativiser le dicton qui affirme que «Nul n’est sensé ignorer la loi » notamment du fait du faible niveau d’alphabétisation d’une partie de la population. Mais cette relativisation ne saurait s’appliquer ni au Roi ni au chef central d’Assinie-Mafia qui savent tous deux plus que lire et écrire en français »   En claire, selon nos sources et personnes ressources, pour qui « l’investiture  de Pierre Magne, est   une mascarade et une intimidation dans l’illégalité », ajoutent  que  c’est donc en connaissance de cause que « Awoulae Fian MOSSOU V et Nanan Simon ATTOUMANI se sont dressés contre la loi de la République » Par ailleurs, disent-ils, « ce choix ne fait pas l’unanimité des chefs traditionnels. En effet, soulignant l’entorse à la loi, le chef d’ASSINIE-Sagbadou a appelé la Cour Royale à une appréciation objective de la démarche. Il a été violemment interrompu… Mais depuis la fin de cette mascarade d’autres chefs de villages, des notables, des femmes et des jeunes moins téméraires que lui, lui expriment leur soutien et encouragement » La « sagesse » leur aurait imposé le silence devant leur Roi…. Aussi, poursuivent nos sources, « l’envoyé du Président Aka Ahouélé a fini par démontrer que tout cela n’est qu’intimidation en refusant qu’il soit conseillé à la Cour Royal de regarder ce que dit la loi avant de procéder à une telle investiture. Refusant toute forme de dialogue, Monsieur GNAMIEN KADJO avoue que la décision du Roi ne résulte pas d’un consensus mais d’une mascarade et intimidation outrancière » Comment Aka Ahouélé, Président de l’Institution de la République qu’est le Conseil économique social culturel et environnemental peut se faire représenter à une activité qui viole de manière flagrante la loi de la République ? Pour moi, cette mascarade n’est destinée au Peuple Essouman ; l’homme cherche à démontrer sa représentativité à d’autres…  Assoumou  de Assinie  - Mafia ( Une  correspondance particulière)

Nous avons vu ses premières images et eu les premières informations sur Abdoulaye Coulibaly ; durant nos années scolaires dans les années 1980. A travers l’hebdomadaire Ivoire Dimanche, dans les émissions de Radio-Côte d’Ivoire et la Télévision ivoirienne. Il était alors, Commandant du Groupement des Transports et de Liaison, (GATL). Le Commandant du GATL parlait avec plaisir, des avions de chasse ; les fameux Alpha Jet. Qui au passage, comme d’éclair et de foudre, faisaient du bruit. Alors enfant dans un village de notre Gagnoa natal, à chaque fois que ces avions déchiraient l’air, nous sautions et crions de joie en disant : « C’est le GATL! C’est le Commandant Abdoulaye !!! » Vraiment ? Nous ne pouvons en dire plus.
Ce qui est certain, quand bien même il était le pilote personnel du premier Président de la République de Côte d’Ivoire ; feu Félix Houphouët Boigny, être Commandant Abdoulaye Coulibaly rimait à l’époque avec le GATL qu’il a su façonner.

Bref, des années ont passé et dans les années 1992, nous l’avons aperçu à la télévision ivoirienne, être présenté par Feu Joseph Diomandé (l’homme au parfum rare), comme l’un des meilleurs et doués de sa génération. C’était à la faveur d’un arrosage de galon de Général. Il y avait aussi, le mythique et sécurocrate, le Général Lanssana Palenfo.
Mais comment le retrouver, le Général pour lui transmettre toute notre admiration. Impossible !
Après notre entrée à l’Université ; précisément à l’Université de Cocody en 1994, nous étions nombreux, étudiants musulmans de l’époque, à nous retrouver pour prier, lors de la fin du mois de jeûne du Ramadan ou de la Tabaski, sur le mythique parking de la Sotra, non loin de la Faculté de Sciences Economiques et Gestion,(Faseg).
C’est là en 1998, que nous avons eu la chance d’avoir pour voisin de prières durant les deux Rackats, un monsieur de teint clair, très simplement habillé dans un basin bleu ciel comme s’il se camouflait. C’était le Général Abdoulaye Coulibaly.
Quelle joie ! Nous avons fait une photo que nous avons gardé jalousement mais, qui s’est certainement envolé comme un Alpha Jet dans le ciel ivoirien. Depuis, le Général nous a pris en estime. Du Ministère d’Etat, Ministère des Infrastructures Economiques en 2000 et bien après, pour arriver aujourd’hui à Aéria et à Air Côte d’Ivoire, c’est le père aimant et le fils adoptif, qui n’a jamais été privé ni de sa chaleur humaine, ni de sa gentillesse. Sans oublier les informations stratégiques sur les transports aériens.
Pour faire court. « Quand il dit allo on dit quoi ? wèhowêwêha petit Mahouka… ? » Quand nous répondons oui, mon Général, le reste suit…
Joyeux anniversaire papa et mon Général ! 80 ans ça se célèbre ! Vous avez aujourd’hui 80ans et toujours bon pour le service… ! Si c’était pour le service militaire, on dirait « Bon pour service armée… (BSA) »
Longue vie sur la terre des hommes et sous la protection du Tout Puissant Allah.
Merci pour votre expertise très technique et avérée que vous a avez su mettre au service de la Côte d’Ivoire, à travers Air Côte d’Ivoire et la qualité du service au niveau de l’aérogare de l’Aéroport International Félix Houphouët Boigny d’Abidjan- Port-Bouët. Elles font la fierté des ivoiriens.

Bamba Mafoumgbé

 

Son Excellence Monsieur le Ministre du Hadj et de la Oumra, ainsi que son Adjoint, signent des Accords avec 19 Délégations de divers Pays Islamiques.                                                                                                                                                                                        Son Excellence Monsieur le Ministre du Hadj et de la Oumra, Dr. TAWFIQ BIN FAWZAN AL-RABIAH, et son Adjoint, Son Excellence Dr. ABDUL FATTAH BIN SULEIMAN MASHAT, ont signé hier des Accords du Hadj avec 19 Délégations de plusieurs Pays Islamiques, et ceci, dans le cadre des premiers préparatifs du Ministère pour la saison du Hadj pour l’Année en cours 2023 (1444 AH), afin de continuer les efforts déployés pour faciliter l’Arrivée des Pèlerins, d'améliorer la qualité des Services qui leur sont fournis, et d'enrichir leur Voyage Religieux, pour atteindre les objectifs des programmes Saudi Vision 2030.
Les Accords signés pour le Hadj comprenent les Quotas alloués à chaque pays, les Ports, et les Moyens d’Arrivée, et de Départ des Pèlerins en provenance de ces pays; de même que les Procédures les plus importantes régissant les Affaires du Hadj.
Son Excellence Monsieur le Ministre du Hadj et de la Oumra a rencontré environ 12 Délégations, dont Son Excellence Monsieur le Ministre des Dotations et des Affaires Religieuses du Royaume de Jordanie, Monsieur MUHAMMAD KHALAYLEH, Son Excellence le Ministre des Affaires Religieuses de la République d’Indonésie, Monsieur YAQUT KHALIL KUMAS, Son Excellence Monsieur le Ministre des Affaires Religieuses de la République du Bangladesh, MUHAMMAD FARIDUL HAQ KHAN, et le Président de l’Organisation du Hadj et des Visites de la République Islamique d’Iran, Monsieur SALAM SYED SADIQ HOSSEINI.
Son Excellence a également signé ces Accords avec le Chef des Affaires Religieuses de la République de Turquie, Dr ALI ERBAS, le Grand Mufti de l’Administration Religieuse des Musulmans de la République du Kazakhstan, NURIZBAY HAJI TAGANOLI, son Excellence le Ministre des Affaires Religieuses et des Dotations de la République du Soudan, Dr ABDUL ATI AHMED ABBAS, le Ministre des Dotations et de l’Orientation, Chef du Bureau des Pèlerins de la République du Yémen, MUHAMMAD AIDA MAHDI SHABIBA, le Ministre des Affaires Religieuses de la République de Guinée, Son Excellence Monsieur KARAMO JAWARA, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de la République de Côte d’Ivoire, le Général VAGONDO  DIOMANDÉ, le Ministre des Affaires Religieuses de la République d’Ouzbékistan, Son Excellence Monsieur SADIQ TASHBAYOV, le Ministre de la Justice et des Affaires Islamiques et des Dotations du Royaume de Bahreïn, Son Excellence Monsieur NAWAF BIN MOHAMMED AL-MAAWDA, et avec le  Ministre des Affaires Religieuses du Royaume Fédéral de Malaisie, Son Excellence Monsieur MUHAMMAD NAIM BIN MUKHTAR.*Rapporté par* Monsieur ABDULAZIZ FAHAD BIN TAYYACH, Chef du Service de l'Information de l'Ambassade du Royaume de l'Arabie Saoudite près la République de Côte d'Ivoire. 

Bamba Mafoumgbé(  Source : Ambassade  du Royaume  d’Arabie Saoudit à Abidjan)

Mme Fanta Cissé, la Représentante résidente de la Cédéao en Côte d’Ivoire, a reçu des invités de marque le 12 janvier 2023. Il s’agit des membres de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (Cscrao), présidée par Koné Vaffi. C’était à Boulevard de France-Cocody Corniche. Au cœur de la rencontre, la présentation des vœux du nouvel an des transporteurs sous-régionaux à la patronne locale de la Cédéao. Après que le décor soit planté par le président Koné vaffi, c’est le Secrétaire permanent Bamba Drissa qui donne véritablement les nouvelles. Parlant au nom de tous, il a formulé des vœux de bonne et heureuse année, de santé de fer et de plein succès à la Représentante de la Cédéao en Côte d’Ivoire. Ces vœux, il les a renouvelés à toute l’administration de la Cédéao en fonction en Côte d’Ivoire. Passée l’étape de présentation de vœux, des doléances ont été formulées à madame Fanta Cissé. Notamment le plaidoyer auprès des autorités ivoiriennes en vue de l’ouverture des frontières terrestres pour ce qui est du transport voyageur. Selon tous les intervenants, fermées pour cause de Coronavirus, ces frontières ne sont toujours pas ouvertes. Créant ainsi d’énormes désagréments, avec des familles disloquées, plus de 1000 personnes au chômage, 54 compagnies de transport sur cale. Et, à contrario, favorisant le transport illicite, avec tous les risques qui en découlent. Occasion pour eux de rassurer qu’ils prendront toutes les dispositions sécuritaires nécessaires. Pour sa part, Fanta Cissé, tout en leur retournant ses vœux de bonheur, a déploré cette triste situation. Elle les a rassurés de son soutien et a demandé qu’une délégation soit faite dans les jours à venir pour aller à la rencontre des autorités.

Koné Seydou

Douloureuse entame de 2023 avec le triste accident de Yamousoukro. L’année écoulée aussi émaillée par des accidents. Le constat est amer. Visiblement, les sanctions ne portent pas et semblent ne pas être la solution. Dans ce qui suit, Abdoulaye Sylla, le président de la Fédération nationale des syndicats de chauffeurs de Côte d’Ivoire (Fensci) donne les raisons et fait de concrètes propositions.La route, notre route a encore tué. Le 5 janvier 2023, un terrible accident a occasionné 14 morts et de nombreux dégâts matériels. Est-ce une fatalité ?  Avant d’expliquer cette position, permettez d’abord que je consacre à la vieille tradition de présentation de vœux à toure la Côte d’Ivoire. En premier lieu, le Chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara pour ses efforts de reconstruction, de réconciliation nationale et de cohésion sociale. Pour coller cette réalité à la chose, je lui dis merci pour le développement du secteur avec la construction des routes, des ponts, des échangeurs et bien évidemment le renouvellement du parc-auto. A mes vœux, j’associe le ministre des Transports Amadou Koné qui se bat pour traduire en actes réels les projets e développement du transport. Bonne et heureuse année enfin à tous les acteurs du secteur.  Que 2023 soit une année de moins d’accidents. Parlant justement d’accidents et répondant à votre inquiétude, je dirai en premier lieu que c’est une fatalité. Pour la simple raison que tout ce qui arrive est une émanation divine. Tout vient de Dieu. Il est souverain de tout ce qui arrive. Sous ce vocable donc, les accidents sont la résultante d’une fatalité. En revanche, du point de vue scientifique, je dis que les accidents sont aussi le résultat des nombreux risques que prennent les humains eux-mêmes, notamment mécaniques et environnementales. Et c’est dommage. Soyez plus explicite.Quand vous prenez par exemple cet accident de Yamoussoukro qui a encore endeuillé tout le pays, vous comprenez aisément la chose. Personnellement, en tant qu’ancien chauffeur revendiquant plus de vingt  ans de métier, je dis tout simplement qu’il s’agit d’une panne technique où le cerceau   du car en partance pour le nord s’est braqué. Ayant ainsi refusé de commander, alors bonjour les dégâts. C’est le lieu d’affirmer que ces véhicules, à 90% sont sans visite technique. C’est un vrai danger. A ce stade de mon propos je plaide auprès du ministre pour qu’il prenne un arrêté pour que ces véhicules partent à la visite technique. Les ponts essentiels comme : la direction, les pneumatiques, les pare-bises et l’éclairages, doivent être minutieusement passés peigne fin.   Un appel à lancer  aux  acteurs du secteur des transports ? Tout en réitérant mes remerciements à toutes nos autorités qui ont déjà fait assez et qui continuent dans cette lancée, je leur demande développer d’autres modes de transport, notamment le ferroviaire, le maritime à moindres coûts. Par exemple, à Adjamé, c’est un flux de trois millions de personnes transportées par jour. Et tout ça, c’est par voie terrestre. Alors, quelque soient les efforts, il y aura des accidents. Voyez-vous, depuis le premier chemin de fer construit au temps du colon, plus rien. Alors que si ce mode de transport avait été développé entre les villes, les routes seraient moins sollicitées et y aurait moins d’accidents. Il faut aussi accentuer sur le maritime entre les villes côtières. Tout ceci pourrait concourir à réduire les accidents. Bonne et heureuse année à toutes et à tous.Propos recueillis par Koné SeydouLégende :  Le président Abdoulaye Sylla lors de cette rencontre.
   

Sem Jessica Davis Ba, le prochain ambassadeur des États Unis en Côte d’Ivoire a rendu une visite à son homologue ivoirien en poste à Washington DC, ce jeudi 12 janvier 2023. Rapporte le service de communication de la représentation diplomatique ivoirienne. 
« J’ai eu une merveilleuse première visite à l’ambassade de la République de Côte d’Ivoire ici dans ma ville natale de Washington DC. C’était une bonne conversation avec l’Ambassadeur Touré et son équipe. Nous avons parlé de comment continuer à travailler ensemble pour faire avancer nos priorités mutuelles », a-t-elle expliqué en sortant de ce rendez-vous.

Autre sujet abordé au cours de cette rencontre, les questions économiques, notamment le dernier business forum organisé en marge du US Africa Leaders Summit 2022.« Le business forum était une excellente opportunité pour identifier les secteurs d’importance liés aux intérêts communs entre la Côte d’Ivoire et les États Unis. Il a permis de voir les différents domaines dans lesquels les entreprises américaines peuvent investir. Et nous sommes déterminés à continuer de travailler avec le gouvernement, le peuple ivoirien et toutes les organisations pour explorer de nouveaux partenariats », a-t-elle ajouté. Bamba M.

Abidjan, la capitale économique ivoirienne abrite du 30 au 1er Avril 2023, la 4ème édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’Anacarde (Sietta). Ce autour du thème principal :« Contribution de l’industrie du cajou à la résilience des économies africaines face aux défis économiques mondiaux ». Lieu, Heden Golf Hôtel d’Abidjan.  Le lancement de cet événement important   a lieu ce jeudi 12 janvier 2023 à Noom Hôtel Plateau.

 

 

Par le   Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobénan Kouassi Adjoumani. En présence des transformateurs et transporteur multimodal dont Bolloré Africa Logistics.  Belle tribune pour le ministre d’Etat de salut le retour de cet important événement   dont la   troisième s’est tenue du 8 au 10 novembre 2018 au Palais de la Culture de Treichville et dont le thème était : « Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour l’autonomisation de la jeunesse africaine ». Aussi, il a salué les performances de cette filière grâce    aux actions de la Direction générale du Conseil du coton et de l’anacarde, (Cca) et le grand retour   de ce salon, après une pause imposée par la pandémie de la Covid-19.Selon le Docteur Adama Coulibaly, par ailleurs Commissaire le Sietta, « Il s’agit d’un événement d’envergure internationale qui réunit et expose le savoir-faire technologique de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique et du monde dans le secteur des technologies de la transformation du cajou. Le Sietta vise notamment à accroître la valeur ajoutée locale de l’anacarde par la création des conditions d’accessibilité des investisseurs aux équipements et technologies de transformation.  Mais aussi et surtout le Sietta est une   véritablement une plateforme d’exposition, de démonstration, de vente, d’innovations en matière de transformation et d’échanges entre les professionnels du secteur » Durant trois jours, experts, professionnels institutions privées et publiques, grand public producteurs transformateurs, exportateurs, banquiers et autres experts vont partager leurs expériences, exposer   et échanger leurs idées pour redynamiser davantage la filière ivoirienne du cajou. « Nous voulons repositionner ce salon comme l’évènement majeur de l’industrie mondiale du cajou et réaffirmer le leadership mondial de la Côte dans le secteur.  L’édition 2023 est placée sous la Co-présidence du Ministre en charge de l’Agriculture et du Ministre en charge de l’Industrie, le Patronage du Premier Ministre et le Haut patronage du Vice-président de la République. Environ 15 000 visiteurs nationaux et internationaux », a dit le Commissaire général, le Dr Adama Coulibaly. Qui n’a pas manqué de relever   des performances au niveau de la transformation locale. Le   taux qui était de 6,2% en 2016 avec 40 383tonnes de noix brutes transformées est passé à 12,2% en 2020 avec103 101 tonnes.  En 2021, le taux a grimpé    à   14,1% avec 136 854 tonnes transformées localement.  Quant aux exportations d’amandes de cajou, elles se sont fortement accrues sur le dernier quinquennat, passant de 8 197 tonnes en 2016 à 14 485 tonnes en 2020 et 30 022 tonnes en 2021.Ce salon est né suite à la mise en œuvre de la réforme engagée en 2013 dans le secteur agricole, et singulièrement dans la filière anacarde par les hautes autorités ivoiriennes.   Cette réforme a permis à la Côte d’Ivoire de faire un bond qualitatif pour occuper le rang de premier producteur mondial d’anacarde. Avec une production qui a doublé en onze ans, passant ainsi de 400.000 tonnes en 2011 à 1 020 000 tonnes en 2022.Une prouesse qui permet aussi à la Côte d’Ivoire de devenir depuis 2017, le premier exportateur de noix brutes de cajou, avec plus de 800.000 tonnes, soit plus de 40% de l’offre mondiale.    Ayoko Mensah

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