Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

samedi 20 avril 2024
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ossey84

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 « Monsieur le Ministre François Albert AMICHIA, Président d’Honneur du RHDP et Parrain de la cérémonie, Honorable Amy TOUNGARA, Député de la circonscription électorale de Treichville, Co-Parrain de la cérémonie, Madame le Secrétaire Départemental Suppléant, Mesdames et messieurs les Conseillers Spéciaux, Mesdames et messieurs les Conseillers Politiques, Mesdames et messieurs les Délégués de Zones, Mesdames et messieurs les Secrétaires de Sections,Militantes, Militants du RHDP,Chers invités,Chers amis de la Presse,Mesdames et messieurs, en vos titres, grades et qualités, C’est un double sentiment de joie et de gratitude qui m’anime au moment où je prends la parole pour vous souhaiter la bienvenue, à l’occasion de l’atelier de formation initié par le Secrétariat Départemental du RHDP de Treichville.Avant tout propos, permettez que je joigne ma voix à tous ceux qui l’ont déjà fait, pour vous souhaiter une année 2023 pleine de Santé et de Succès dans toutes vos entreprises.Une année d’approfondissement de la Paix, de la Cohésion Sociale et de la Solidarité, qui permette au RHDP avec à sa tête son Président, Son Excellence Monsieur Alassane Dramane OUATTARA, de poursuivre l’œuvre de construction de notre pays.Votre présence massive dénote de votre attachement constant pour notre Parti et cela est un motif de joie.La gratitude parce que vous avez su, toutes activités cessantes, vous rendre disponible pour participer à cet atelier de formation.Je voudrais en votre nom rendre hommage à nos aînés que sont le Ministre AMICHIA François et sa grande sœur Amy TOUNGARA qui n’ont pu être là ce jour, mais qui continuent de nous assister dans toutes les activités initiées par le Secrétariat Départemental.

Militantes et militants du RHDP,La conquête du pouvoir d’Etat qui est la priorité de tout Parti politique, passe nécessairement par des militantes et militants instruits, formés et disciplinés.Il est indéniable que pour prétendre gagner toutes les élections dans notre pays, il faut impérativement connaître nos droits et devoirs en tant que militant.C’est la raison pour laquelle, le Secrétariat Départemental du RHDP Treichville a initié cet atelier de renforcement des capacités des animateurs politiques du RHDP en vue de répondre à l’impératif de restructuration de notre Parti et préparer les futures échéances électorales.Ce séminaire de formation qui réunit toutes les structures de terrain, vise à former toutes les compétences du Parti qui, à leur tour, formeront les autres militants de nos secteurs et bases.L’une des instructions de son Excellence Alassane OUATTARA, Président de notre Parti, est de bâtir un instrument qui rassemble le plus grand nombre de nos concitoyens autour d’une communauté de valeurs, d’idéaux aussi sacrés que le Dialogue, la Paix, la Tolérance et le Travail. C’est cela qui nous a permis de conquérir de si grande victoire. Mais comme disait COLUCHE, « le plus dur, ce n’est pas d’arriver au sommet, mais d’y rester ».Et pour parvenir à conserver nos acquis, face aux ambitions affichées par les Partis de l’opposition, il ne faut pas nous endormir sous nos lauriers.
Militantes et militants du RHDP,Nous devons avancer souder, unis et solidaire. L’un des chantiers de notre Mentor est de faire de notre pays la Côte d’Ivoire, un pays Solidaire, Rassemblé autour des valeurs de l’Houphouëtisme.Ce pari, c’est ensemble que nous le réussirons. Je connais les défis qui nous attendent, mais j’ai foi en nous, en nos aînés pour le succès de notre mission.Je souhaite que cette formation se passe dans une ambiance cordiale et bonne enfant, afin que chacun en tire les avantages nécessaires pour l’intérêt supérieur du Parti.Je ne saurai terminer sans vous souhaiter mes vœux de Santé et de Paix. Enfin, je vous réitère mes remerciements pour votre engagement de tous les jours.Merci à tous ! »ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES ANIMATEURS POLITIQUES DU RHDP TREICHVILLE
DISCOURS DU SECRETAIRE DEPARTEMENTALDr SIDIKI CISSEVendredi 20 janvier 2023 à la salle de Mariage Auguste Denise de la Mairie de Treichville

  Le laboratoire pharmaceutique Biogaran, leader des médicaments génériques en France, a réalisé une campagne de dépistage des maladies cardio-métaboliques telles que l’hypertension artérielle, le diabète et l’obésité pour marquer ses 4 ans de présence en Côte d’Ivoire.
En œuvrant pour le dépistage des maladies cardio-métaboliques, qui touchent une grande partie de la population ivoirienne, Biogaran réaffirme son engagement en faveur de l’accès aux soins de qualité dans l’ensemble du pays, où le laboratoire est présent depuis le 24 janvier 2019.
Cette campagne de dépistage, organisée en partenariat avec le Programme National de Lutte contre les Maladies Métaboliques et de Prévention des Maladies Non Transmissibles du Ministère de la Santé ivoirien, a pour objectif de sensibiliser les patients à l’importance de la prévention des maladies cardio-métaboliques telles que l’hypertension et le diabète et à la gravité des maladies chroniques, en particulier quand ces dernières ne sont pas diagnostiquées.
Le diabète, par exemple, aurait tué plus de 415 000 personnes en Afrique en 2021 . Un chiffre en croissance continue puisque, selon les projections de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de la Fédération Internationale du Diabète (FID), 55 millions de personnes seront diabétiques en 2045 en Afrique – soit une hausse de 129% par rapport à 2021 . Pour ce qui est de l’hypertension artérielle, sa prévalence serait la plus élevée sur le continent africain avec un taux de 27% en 2021 selon l’Organisation Mondiale de la Santé . 
Or, une grande partie des diabétiques ne seraient pas diagnostiqués et vivraient avec cette maladie à leur insu. On estime que 54% des diabétiques vivant en Afrique ne seraient pas diagnostiqués, la proportion la plus élevée du monde1. Une situation dangereuse qui peut conduire à de nombreuses complications et à des décès prématurés. Pour permettre aux patients d’être pris en charge à temps et d’éviter les complications liées à ces pathologies, Biogaran souhaite sensibiliser les populations de Côte d’Ivoire à se faire dépister régulièrement et leur fournit par ailleurs un premier traitement. Cette opération de dépistage n’aurait pu avoir lieu sans le concours des mairies locales, des représentants civils de quartiers, des associations de femmes et des instances religieuses.
Emmanuel Le Doeuff, Directeur des Opérations Internationales, a déclaré : « Pour traiter au plus tôt le diabète et l’hypertension en Côte d’Ivoire, il est crucial d’encourager les patients à se faire dépister. Nous sommes heureux de pouvoir contribuer à développer cette pratique dans le pays, aux côtés des professionnels de santé, des instances communautaires de proximité et des autorités ivoiriennes. Nous remercions d’ailleurs ces dernières pour leur soutien durant ces quatre années, qui nous a permis de déployer une offre de soin large et accessible, au profit des patients de Côte d’Ivoire. »
Mme Konan, Patiente : «Je suis venue aujourd’hui à la campagne de dépistage pour me faire dépister afin de pouvoir avoir des conseils sur ma santé et mon alimentation. Heureusement je suis en bonne santé, j’ai vu d’autres patients faire des ECG et être diagnostiqués. J’encourage la Mairie de Port-Bouët et le laboratoire Biogaran à répéter cette initiative. J’encourage les populations à réaliser ces examens régulièrement pour connaître leur état de santé et pouvoir se soigner si nécessaire. Pour ma part je continuerai à me faire dépister dès que possible, c’est comme ça que je pourrai prendre soin de ma santé. »
Les médicaments Biogaran disponibles en Côte d’Ivoire sont produits dans le strict respect des standards européens et sont fabriqués à 91% en Europe et à 51% en France où ils traitent chaque jour des millions de patients français. La large gamme de médicaments de qualité et accessibles que propose Biogaran aux patients de Côte d’Ivoire permet de traiter les maladies cardio-métaboliques mais également de nombreuses autres pathologies.
Dr Koutou, Médecin-Diabétologue « Au bout de 10 consultations, nous avons déjà détecté 3 cas d’hypertension et 2 cas de diabète. La plupart des patients présentent des symptômes perceptibles qu’ils négligent et qui peuvent conduire à des complications sans traitement. Dans la commune de Port-Bouët, on estime que sur 100 personnes dépistées environ 60% sont hypertendues. Ces résultats sont un signal d’alerte sur l’importance de dépister ces maladies régulièrement afin de pouvoir les traiter le plus tôt possible. En cela, nous sommes ravis de prendre part à cette campagne de dépistage et de sensibilisation et remercions notamment le laboratoire Biogaran pour cette initiative salutaire. Pour terminer, je souhaiterais exhorter les populations à se rendre à l’hôpital pour des examens réguliers qui permettront de détecter ou de prévenir ces maladies. »
Dr Kuete, Médecin-Cardiologue « Je suis présent aujourd’hui pour le dépistage des maladies cardio-métaboliques, notamment l’hypertension et le diabète, qui sont des maladies assez fréquentes au sein de nos populations. Je tiens à préciser que ces maladies ne sont pas une fatalité, elles se traitent à l’aide d’un traitement médicamenteux qui doit être assorti de changements dans les habitudes alimentaires et le mode de vie. L’alcool et le tabac sont des facteurs principaux de maladies cardiovasculaires, je conseille donc fortement à la jeunesse de fuir ces comportements afin d’éviter de développer ce type de problèmes de santé. »
Biogaran souhaite également s’engager dans la formation des professionnels de santé locaux, notamment au moyen de l’Académie Biogaran, un programme de formation continue gratuit prenant la forme de webinaires organisés tous les 2 mois sur des thématiques de santé variées. Ces formations permettent d’informer les professionnels de santé sur l’état de l’art en matière médicale et ainsi de faire bénéficier aux patients d’une prise en charge optimale. 
C’est également dans cette optique que Biogaran a organisé le 18 janvier dernier une conférence sur les médicaments génériques auprès de pharmaciens de Côte d’Ivoire ainsi qu’un webinaire sur la prévention et le traitement du diabète le 11 janvier dernier en présence de 276 professionnels de santé originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. 

À propos de Biogaran 
Fondé en 1996, Biogaran est un laboratoire pharmaceutique leader sur le marché des médicaments génériques en France, filiale du groupe Servier et dont le siège se trouve à Colombes (France). Biogaran met au service des patients et professionnels de santé un savoir-faire acquis à travers 25 ans d’activité. Les médicaments Biogaran sont produits à 91% en Europe et à 51% en France dans le strict respect des standards européens de fabrication.
Plus d’informations : www.africa.biogaran.com

L’Afrique génère 4% de la production mondiale d’électricité pendant que celle de l’Asie est à 65%, l’Europe à 17%, l’Amérique à 13% et l’Océanie à 1%. La répartition de la population mondiale par continent est la suivante : Afrique 17%, Asie 59,7%, Europe 9,6%, Amérique 13,1% et Océanie 0,6%. Ces informations sont contenues dans le rapport d’activité 2021 de l’Autorité nationale de l’électricité en Côte d’Ivoire, (Anare-Ci). Cette   source ajoute   que   sur le plan mondial, avec 41%,la première source d’émission de CO2 est la production d’électricité. Il en est de même en Chine, aux Usa et dans l’Union Européenne. En Côte d’Ivoire, le secteur du transport émet plus de CO2 (47%), tout comme en France (41%).      Toujours en Côte d’Ivoire, poursuit le rapport en question, « La trajectoire carbone du secteur de l’électricité de la Côte d’Ivoire s’est améliorée entre 2016 et 2019 en raison de la mise en service de 2 Turbines à Vapeur (Tav) de 115 Mw et de 144 Mw en 2015 respectivement dans les centrales de Ciprel et d’Azito Energie ainsi que l’exploitation de la centrale hydroélectrique de Soubré à partir de 2017 » En effet, le facteur d’émission carbone est passé de 700 g/kWh en 2013 à 430 g/kwh en 2019 puis a connu une légère hausse pour atteindre 542 g/kwh en 2021. Il a lieu donc de maintenir le cap et  mettre  un accent particulier  sur le renouvellement du parc  automobiles à usage de transports de masse et  veiller au respect  de la  limitation de l’âge des véhicules  d’occasion importé.  Spécifiquement en la matière, les véhicules d'occasion importés en Côte d'Ivoire est fixé par décret comme suit : 5 ans pour les voitures (véhicules de tourisme) 5 ans pour les taxis. 7 ans pour les minibus (de 9 à 34 places). Ce qui est prévu par la Côte d’Ivoire Pour revenir   au secteur de l’électricité, afin de réduire durablement l’impact de la production de l’électricité sur l’environnement, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est engagé à atteindre à l’horizon 2030, un mix énergétique composé de 45% d’énergie renouvelable.  A cet effet, indique le document de 150 pages produits par l’Anare-Ci, « le plan directeur production prévoit le développement de plusieurs unités de production de source renouvelable et l’atténuation de l’émission de gaz à effet de serre par la construction des centrales thermiques à cycles combinés. Ce plan doit s’accompagner d’actions sur les secteurs du transport et de l’industrie ainsi que des initiatives de réduction des émissions de CO2 en matière d’activités ménagères notamment pour ce qui concerne la cuisson. »Par rapport à l’exercice 2020, la production brute au titre de l’exercice 2021 a connu une croissance de 1,9% et s’établit à 11 425 Gwh. La part de l’énergie produite à partir des combustibles fossiles, c’est-à-dire   thermique représente 77% et celle relative à l’hydraulique est estimée à 23%. Les centrales thermiques d’Azito Energie et de Ciprel, cumulant 46% de la puissance installée, ont contribué à 61% à la production nationale brute.  En 2021, la production et la consommation brutes sont réparties comme suit : Le solde de l’exportation de l’énergie électrique au titre de l’année 2021 s’élève à 691 Gwh soit 6% de la production nationale brute.    En outre, « l’on note également une légère amélioration du stock hydraulique à la fin de l’année 2021 qui s’explique par une volonté de le préserver pour les premiers mois de 2022 avec l’utilisation de combustible liquide en fin d’année 2021   Sur la même période, les centrales thermiques ont été alimentées en gaz naturel selon un débit moyen de 201 Mpc/j, fournis par les opérateurs Cnr, Petroci CI-11 et Foxtrot.  Les besoins maximaux en gaz naturel des centrales thermiques restent supérieurs à la capacité globale de fourniture des opérateurs gaziers en 2021, avec un déficit de 44 Mpc/j. Il est bon d’ajouter que    la consommation du Hvo, combustible liquide de secours, a fortement augmenté en raison des limites du stock hydraulique observées au cours du premier semestre et de la réduction de la production de gaz de Cnr au premier trimestre.  En 2021, en raison du retard dans la mise à disposition des ouvrages de production thermique et de fourniture de gaz naturel consécutivement à la crise de la COVID-19, la Côte d’Ivoire a connu un déficit de l’offre d’électricité. Cette situation s’est accentuée avec le bas niveau des barrages et quelques pannes survenues sur des ouvrages de production thermique et de fourniture de gaz naturel. A partir du 20 avril 2021, en vue d’assurer l’équilibre de l’offre et de la demande d’électricité, un programme de rationnement a été élaboré et mis en œuvre pour une gestion optimale de la fourniture de l’électricité.Ainsi, la gestion des moyens de production a été révisée à l’effet de : l’utilisation du combustible liquide (Hvo) et  le report de plusieurs travaux programmés des unités de production thermique d’une part,  et une réduction des exportations d’autre part.  Sans oublier la demande d’importation à partir du Ghana et l’effacement des gros clients industriels.A partir du 30 avril 2021, le déficit s’est empiré avec l’asséchement de tous les réservoirs hydrauliques et l’indisponibilité d’une importante unité de production. En conséquence, le programme de rationnement, limité initialement au secteur industriel, s’est étendu aux ménages. Le rationnement a pris fin le 26 juin 2021 pour les ménages et le 9 juillet 2021 pour les industriels, avec la réduction du niveau de la consommation national favorisée par la baisse de la température induite par la saison des pluies, en plus du début des apports hydrauliques. Des recommandations à appliquer avec rigueurPour l’avenir, plusieurs actions devraient être menées en vue d’éviter le déséquilibre enregistré par le secteur au cours de cet exercice. Il s’agira de : mettre à jour le plan directeur production transport, renforcer et diversifier le parc de production, renforcer la fourniture de gaz naturel ;mettre en place une centrale de réserve  et optimiser la gestion du stock hydraulique. Bamba Mafoumgbé

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (Dgtcp), s’est dotée d’un dispositif de lutte contre la fraude et la corruption, avec pour objectif principal, l’amélioration de la transparence et la gouvernance. Ce dispositif qui comprend une politique de lutte contre la fraude et la corruption et une cartographie des risques de fraude et de corruption a été officiellement lancé le 20 janvier 2023, à l’espace Crrae-Umoa, Abidjan-Plateau, par le ministre de l’Économie et des Finances, M. Adama Coulibaly, représentant le parrain de la cérémonie, le Premier Ministre, M. Patrick Achi.

Dans son adresse, le ministre Adama Coulibaly a d’abord félicité la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique pour, a-t-il souligné, avoir su concevoir un dispositif innovant destiné à promouvoir une culture anti-fraude et anti-corruption. « A travers ce nouveau dispositif, le Trésor public conforte sa position d’administration de référence, et donne, encore une fois, la preuve de son adaptabilité à l’évolution des enjeux et de sa capacité à se réinventer à la hauteur des défis à relever », s’est-il réjoui. M. Adama Coulibaly s’est aussi dit convaincu qu’avec la mise en œuvre de ce dispositif, le Trésor Public apportera une plus-value appréciable aux efforts engagés au plan national pour faire reculer, significativement, ces fléaux pernicieux. M. Épiphane Zoro Bi Ballo, ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, co-président de la cérémonie, est allé dans le même sens. Selon lui, le dispositif du Trésor public est un gage de conformité anticorruption, de performance et de crédibilité. Le ministre a surtout relevé la position avant-gardiste qu’a le Trésor public sur la question de la lutte contre la fraude et la corruption au niveau de l’administration publique. « Je voudrais féliciter le Directeur général, M. Assahoré Konan Jacques et l’ensemble de ses collaborateurs pour l’excellent travail abattu, en matière de transparence, de redevabilité et de réédition des comptes. C’est sur ce chemin que le Trésor Public se positionne aujourd’hui en tant que précurseur d’un dispositif anti- corruption formalisé et intégré dans l’ensemble du mécanisme de gouvernance et de fonctionnement de ses services. Merci au Trésor Public qui montre la voie. Un bon élève, un modèle de gouvernance et de transparence que toutes les autres administrations publiques doivent copier », s’est félicité le ministre Épiphane Zoro Bi Ballo. Citant notamment l’article 41 de la constitution ivoirienne de 2016 qui stipule que les pouvoirs publics sont tenus de promouvoir, de respecter et de faire respecter la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques et de réprimer la corruption et les infractions assimilées. Le Dg du Très Public, M. Assahoré Konan Jacques, a indiqué pour sa part que son Administration s’est pleinement investie dans la dynamique tracée par le gouvernement. « Il nous revient, au vu du caractère spécifique de notre mission de gestionnaire et de dépositaire des deniers et des comptes de l’État, de nous prémunir contre ces fléaux qui n’épargnent aucun secteur d’activité, aucune administration, aucun État. Et nous nous y engageons fermement », a-t-il rassuré. Soulignons que le dispositif a été présenté par le Directeur Général adjoint du Trésor Public, M. Sanogo Béfetgué. De manière spécifique, la politique de lutte du Trésor Public contre la fraude et la corruption permettra au Trésor Public de promouvoir une culture anti-fraude et anti-corruption ; prévenir ou détecter les actes constitutifs de fraude et de corruption susceptibles d’être commis au Trésor Public, ou en collusion avec des partenaires, des fournisseurs ou autres tiers. Le Trésor Public entend aussi pouvoir s’assurer que des mesures ou sanctions appropriées sont prises en cas de fraude ou de corruption avérées et que des solutions d’amélioration nécessaires sont prises et bien suivies. Plusieurs responsables ou représentants des services de l’Administration publique ivoirienne, d’institutions nationales et internationales, du secteur privé, de la société civile et le grand public ont pris part à cette cérémonie de lancement. Pour rappel, le Trésor Public est la première Administration publique ivoirienne à être certifiée, depuis 2019, à la norme internationale ISO 9001 version 2015, sur l’ensemble de ses métiers

Ayoko Mensah

Le samedi 21 janvier 2023 a été un jour exceptionnel à Gragba, situé dans le canton Diéko, département de Lakota. Ce canton qui baignait jadis dans l'obscurité voit petit à petit tous ces villages bénéficier du programme d'électrification. Les actions de développement ne se comptent plus. Autant de bienfaits pour lesquels les chefs et cadres du canton se montrent reconnaissants vis à vis du président Alassane Ouattara. Dans la ferveur, ils ont magnifié ce grand homme lors d'une grande cérémonie d'hommage en présence du parrain Amédé Kouakou, ministre de l'Equipement et de l'Entretien routier et maire de la commune de Divo, toujours dans la région du Lôh-Djiboua. Le parrain a salué cette grande initiative de reconnaissance envers le chef de l'Etat, le maître d'orchestre de tous les actions de développement dans la région. « Vous avez souhaité rendre hommage au président Alassane Ouattara. Toute chose qui est bien. Quand on fait du bien la seule chose qu'on attend en retour, c'est la reconnaissance. Merci au canton Diéko d'être reconnaissant au président Alassane Ouattara qui a permis l'électrification de pratiquement tous les villages. Aujourd'hui tout le canton avec les cadres, jeunes, femmes, chefs, religieux...Vous avez tous décidé de lui rendre hommage. Nous ne pouvons que vous dire merci. Nous rendrons fidèlement compte au président Alassane Ouattara pour votre engagement à ses côtés. Ce que nous souhaitons pour notre pays, c'est la paix. Si vous voulez toutes ces infrastructures et du travail pour vos enfants, il faudrait qu'il y ait la paix à Diéko, Lakota et dans tout le Lôh-Djiboua. Mais il faut aussi qu'il y ait l'entente entre tous les cadres. Unis nous sommes forts. Divisés nous allons à la perte », a-t-il indiqué. Comme l'a signifié le président du conseil régional du Lôh-Djiboua Dja Blé Joseph, il a rappelé les relations qui les lient. « Beaucoup de gens parlent sans savoir les relations qui nous lient », a-t-il déploré. C'est pourquoi en cette nouvelle année, le ministre a invité les populations à aller à l'essentiel : « C'est le président de la République qui planifie tout. C'est lui qui donne l'eau, l'électricité. Il faut savoir faire la part des choses. On ira aux élections. Le président grâce à qui vous avez l'eau, le courant et tout, a son candidat. Faites le bon choix », a lancé le ministre comme message fort. S'agissant des doléances, il a promis que les pistes des villages seront reprofilé pour faciliter l'écoulement des produits agricoles. Représentant le secrétaire exécutif du Rhdp Cissé Bacongo, patron de la cérémonie, Adom Roger, directeur de cabinet, a également salué l'initiative. « Rendre hommage au président Alassane Ouattara, il n'y a rien de plus beau aujourd'hui quand on voit ce qu'il a fait pour le pays. C'est vraiment un grand homme qui mérite cet hommage. Nous avons connu un grand président : Félix Houphouët-Boigny. Et je pense, sans faire d'injure à qui que ce soit, qu'après lui son réel héritier est le président Alassane Ouattara. Un homme de paix, de développement. Autant parle-t-on du président Félix Houphouët-Boigny aujourd'hui, autant on parlera du président Alassane Ouattara qui aura longue vie. C'est un homme de développement et nos régions ont besoin de développement. Nous avons une jeunesse qui a besoin d'avenir. Des femmes qui ont besoin d'éduquer leurs enfants, vendent leurs produits. Je sais que pratiquement tous les villages sont identifiés sauf 2 ou 3. Vous avez raison de lui faire confiance. Continuez dans ce sens », a-t-il souligné en saluant également le ministre Amédé Kouakou pour ses actions dans la région. Il a exhorté les populations à prendre soin de ce « trésor » que chaque région rêve d'avoir. Le président du conseil régional lui a clairement rétabli les faits en rappelant qu'il s'est aligné à la décision du Rhdp quant au choix du ministre Amedé Kouakou comme candidat aux Régionales. « Je ne suis pas concerné par les gesticulations. Ces derniers ne savent pas grand- chose de la gestion d'un Etat », a-t-il situé en rappelant que le ministre Amédé Kouakou lui a toujours été d'un grand soutien notamment lors des dernières Régionales. Accompagné des 204 chefs du département de Lakota, le maire Samy Merhy a rappelé au ministre combien de fois il est aimé : « Il y a eu un moment de faiblesse où le diable a voulu nous diviser. Les gens peuvent parler mais la vérité est là. N'écoutez personne. Nous avons confiance en vous. Vous pouvez vous appuyer sur nous car nous sommes avec vous », a-t-il soutenu. A son tour, le président du comité d'organisation Ouassolou Gnékpa a traduit leur reconnaissance au ministre Amédé Kouakou qui a fait toutes les démarches pour l'électrification des villages du canton. Mais au-delà au président Ouattara pour le pont de Dayorogoli réalisé en 2015 puis la programmation spontanée de l'électrification de 13 villages. « Le président et les membres du gouvernement sont toujours attentifs aux sollicitations de leurs parents Dida ainsi que leurs frères et alliés du Lôh-Djiboua. C'est ce qui fonde l'organisation de cette cérémonie d'hommage. Président ayôkakaka, ahoukoua douto!...». Sur les 19 villages du canton composé de 6 tribus, il ne reste que 4 villages qui ont tout l'équipement et qui attendent d'être mis sous tension (Dagoboua, Guiguedou, Séliboua et Satroko. Ayoko Mensah(Avec Sercom)


 

Le gouvernement ivoirien a décidé de consolider les acquis en matière d’infrastructures routières. Surtout dans la perspective de la Coupe d’Afrique des nations de Football qui aura lieu en Janvier 2024. Ainsi, selon Amédée Kouakou Koffi, le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, « plusieurs grands chantiers devraient être livrés en 2023, dont la route côtière reliant Abidjan à San-Pedro, cité balnéaire qui abritera des matchs de la Can 2023, compétition décalée en janvier 2024 »
Le ministre ivoirien de l'Equipement et de l'entretien routier, Amedée Kouakou a saisi l'occasion de la cérémonie de présentation de vœux de nouvel an de son personnel pour dresser le bilan des activités réalisées par son département et dégager les perspectives. C'était le vendredi 20 janvier à Cocody Riviera-Golf, dans l'Est d'Abidjan. Le ministre qui a rappelé les travaux exécutés en 2022, dont l'inauguration de l'autoroute Yamoussoukro-Tiébissou (centre), a assuré de la poursuite des grands travaux d'infrastructures routières en 2023. Il a évoqué, entre autres, la poursuite des grands chantiers tels que l'autoroute Tiébissou – Bouaké, le 4ème et le 5ème Pont d'Abidjan, la voie de contournement d'Abidjan (périphérique Y4), la réhabilitation de la voie côtière, renseignant que plus de 2.500 milliards de Fcfa ont été investis dans les projets routiers en 2022. Le ministre a salué ses équipes et les partenaires techniques pour les efforts déployés dans la réalisation de ces différents objectifs, rappelant le projet de loi relatif à la classification et à l'immatriculation du réseau routier et la signature d'un décret fixant les conditions d'installation des réseaux dans le domaine public.
Pour l'année écoulée, il indiquera que ce sont près de 15.000 emplois qui ont été créés sur l'ensemble des chantiers avec l'appui du secteur privé, tout en appelant à l'ardeur des travailleurs et des entreprises à une réalisation efficace des projets en 2023. M. Amedé Kouakou a en outre annoncé la poursuite des travaux d'aménagement et de bitumage de 1 922 Km de routes neuves et le renforcement d'environ 1 000 Km de routes revêtues.
Des travaux, suivis à la lettre par le Premier ministre, à travers une feuille de route transmise à chaque département technique. « L'administration routière déconcentrée devra désormais jouer pleinement son rôle dans le suivi de tous ces importants projets et dans la gestion des situations urgentes de coupures des routes, de divers travaux de nettoyage des abords des routes et de curage des ouvrages hydrauliques », a-t-il ajouté. L'Etat ivoirien, soulignera-t-il, a investi 8 milliards de F Cfa pour l'acquisition d'engins de travaux publics, dont une première tranche de 4 milliards acquise en 2021 pour équiper les localités de Touba, Kong et Divo, et la seconde acquise en 2022 devrait être déployée à Korhogo et à Adzopé. « Ces parcs d'engins permettront à l'administration routière d'être plus proche des populations afin de traiter avec plus de promptitude les situations d'urgence », a indiqué M. Amedé Kouakou, avant d'inviter le personnel à en faire bon usage afin que toutes les localités en soient couvertes. Dans le même temps, 21 véhicules ont été mis à la disposition des responsables régionaux et territoriaux pour assurer le suivi des projets, a fait savoir le ministre, lors des échanges de vœux, promettant œuvrer pour l'aboutissement des revendications sociales des travailleurs, dont la prime de motivation.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Le ministre Amédée Kouakou Koffi, suit de bout en bout, la réalisation des différents chantiers à travers la Côte d’Ivoire

 

Africa50, la plateforme panafricaine d'investissement dans les infrastructures, et Tassec Investment Holdings Africa, ont annoncé la finalisation de la prise de participation d'Africa50 dans Scanning Systems, une société spécialisée dans la conception, le financement et la mise en œuvre de postes de contrôle juxtaposés (Pcj) en Afrique. Indiquent des sources officielles.
Avec cet investissement, Scanning Systems construira des postes de contrôle juxtaposés dans plusieurs pays de l’Union économique monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa), tout en mettant en place des systèmes de contrôle et de transit douanier efficaces et rapides aux frontières grâce à des installations et des outils modernes. Cela permettra d’augmenter et de fluidifier le trafic frontalier en Afrique. Cela devrait se traduire par une réduction considérable des temps de transit, une sécurité renforcée ainsi qu’une augmentation des recettes fiscales et douanières pour les économies nationales et locales.

 

Au cours des dernières années, Scanning Systems est devenu le partenaire privilégié de l' Uemoa pour la mise en œuvre de postes de contrôle juxtaposés aux frontières communes des États membres de l’Union. La société exploite avec succès le poste de contrôle juxtaposé de Cinkansé entre le Burkina Faso et le Togo depuis dix ans et construit actuellement deux autres Pcj à Zégoua (frontière Côte d'Ivoire-Mali) et Laléraba (frontière Burkina Faso-Côte d'Ivoire). Le Pcj de Laleraba est quasiment achévé et sera mis en service en fin premier trimestre 2023.
En tant qu'actionnaire stratégique de Scanning Systems, Africa50 mettra à profit sa vaste expérience en matière de développement, de gestion et de financement des infrastructures pour soutenir la mise en œuvre des projets de la société. Africa50 s'appuiera également sur ses relations solides avec ses pays actionnaires pour soutenir l'expansion de la présence de Scanning Systems dans la région.
« Nous sommes ravis de devenir actionnaire de Scanning Systems qui a démontré un savoir-faire inégalé dans la mise en place de postes de contrôle juxtaposés dans des environnements complexes à travers le continent. Ces postes sont essentiels à la création d'un marché unifié performant et au développement du commerce transfrontalier. Ils favorisent également le développement de chaînes de valeur régionales, un élément déterminant pour le succès de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) », a souligné Alain Ebobissé, directeur général d’Africa50. « Cette collaboration permettra de mettre en œuvre les infrastructures nécessaires pour ancrer davantage l'Afrique dans l'économie mondiale, stimuler l'industrialisation et aider le continent à diversifier ses exportations », a ajouté M. Ebobissé.
Mory Diané, directeur général de Scanning Systems, a précisé : « C'est le moment idéal pour qu’Africa50 devienne un partenaire stratégique de Scanning Systems en vue de réaliser son plan ambitieux de développement de postes de contrôle juxtaposés en Afrique de l'Ouest. Ce partenariat est important pour réaliser les infrastructures nécessaires au commerce intra-africain et atteindre les objectifs de la ZLECAf, à savoir la création d'un marché unifié pour stimuler le développement économique du continent. La réputation d'Africa50, ses importantes ressources financières et son vaste réseau en font un partenaire idéal. Je suis convaincu que notre leadership associé permettra de développer des infrastructures et des systèmes qui faciliteront la circulation des biens et des services à travers les frontières africaines ».

B. Mafoumgbé
Légende photo : Une vue du bâtiment du Poste de contrôle juxtaposé de Laleraba( Photo sercom)

 


 ID4Africa annonce sa classe d’ambassadeurs 2023 composée de 93 hauts fonctionnaires et décideurs de 48 pays d'Afrique. Cette classe compte un nombre record de femmes (37 %) et de hauts fonctionnaires (40 % des Ambassadeurs occupent le poste de Directeur Général ou un plus élevé), ce qui reflète à la fois l'engagement du Mouvement à assurer l'égalité des sexes et l'influence et l'importance croissantes de cette vénérable institution.  Rapporte une note à la presse de cette organisation.  
« Les Ambassadeurs ID4Africa constituent un puissant groupe d'agents de changement qui ont prouvé leur pertinence et leur importance pour la transformation numérique et les parcours de développement de l'identité numérique des pays d'Afrique. Ils ont porté la voix du progrès, renforcé et créé les bons écosystèmes d'identité impliquant toutes les parties prenantes des différents secteurs et fourni des services clés pour aider à accélérer l'agenda ID4D dans leurs pays. », ajoute ledit document dont nous avons eu copie. 
Commentant le programme des Ambassadeurs, son Pdg le Dr Joseph Atick, a déclaré : « Nous sommes fiers d’observer le programme se développer de plus en plus. Le Bureau des Ambassadeurs est passé d'un rôle de liaison entre le Mouvement ID4Africa et les acteurs nationaux de l'identité à un organe de gouvernance d'une importance cruciale, prodiguant des conseils et une orientation pour garantir que le Mouvement et nos programmes, en particulier nos AGA et LiveCasts - notre plateforme de renforcement continu des capacités et de partage des connaissances - répondent aux besoins des pays membres et du continent africain au sens large et anticipent ces besoins au fil du temps. Une grande partie du succès et de l'impact du Mouvement est due au dévouement et aux efforts de ces hommes et femmes exceptionnels et nous sommes impatients de continuer à travailler avec eux pour répondre aux besoins d'identité de l'Afrique et à l'agenda ID4D ».
 Indiquons qu’en plus de 93 Ambassadeurs actifs, le Programme des Ambassadeurs compte 13 Ambassadeurs Émérites qui ont servi comme Ambassadeurs pendant au moins quatre ans avant la fin de leur mandat et qui continuent à s'impliquer passionnément à défendre la cause de l'identité dans leur pays.  Ayoko Mensah

Le Directeur général du Port autonome d’Abidjan, Hien Sié Yacouba, a confirmé, chiffres à l’appui, que la tendance est à la hausse, tant au niveau des opérations que des recettes financières. Rapporte le site Acturoutes.« Le port a réalisé un chiffre d’affaires de 127 milliards de Fcfa soit une croissance de 6% par rapport à l’exercice de 2021», a déclaré le Directeur général, mardi, lors de la cérémonie d'échange de vœux du nouvel an avec le ministre des transports, Amadou Koné. Cette performance tire sa source dans « la consolidation des acquis et la modernisation des outils d’exploitation ». Autre illustration de la bonne santé des activités sur les quais, le trafic de conteneurs est monté à 804 000 Evp, soit un accroissement de 2,2% comparativement à 2021. Le volume de trafic de marchandises en 2022 s’élève à 28,3 millions de tonnes. Une hausse modeste de 0,1% mais qui garde une valeur hautement symbolique dans un contexte de reprise post-covid et de crise généralisée dans le commerce mondial.« L’année 2022, sans être exceptionnelle a été un bon cru pour le secteur maritime et portuaire ivoirien. Il n’en demeure pas moins essentiel de conforter les acquis et travailler à faire face aux défis à venir en termes de compétitivité de la logistique au niveau de la Côte d’Ivoire », a ajouté M. Hien Sié.Les perspectives sont bonnes avec le 2e Terminal à conteneurs mis en service en novembre 2022 et qui permettra de traiter des navires de 14 000 Evp. Le Dg a donc plaidé pour une accélération des chantiers que sont le futur Terminal céréalier, achevé à 95%, et le projet d’un ouvrage de franchissement sur le Canal de Vridi qui permettra d’exploiter de vastes emprises sur le côté Ouest du port. Bamba Mafoumgbé

En Côte d’Ivoire on a coutume de dire : « Ya pas courant dans nos quartiers et ils vendent courant aux autres pays   de la Sous- région.  Il parait que ça rapporte gros… » Vrai ?  Nous ne pouvons en dire plus. Mais quelle est la réalité des chiffres ? Nous avons accès aux belles feuilles du Rapport d’activité 2021 de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité en Côte d’Ivoire, (Anare-Ci).  Exploitation (Acte 1) Selon ce document officiel, publié par le régulateur ivoirien dans lequel sont retracées entre autres la radioscopie du secteur de l’électricité durant l’exercice 2021 et des recommandations, en vue   d’un secteur énergétique plus dynamique.  Ce rapport de plus de 150 pages, met en évidence et toute transparence, « la situation financière du secteur de l’électricité qui est caractérisée par un solde après subvention excédentaire de 29 mds de Fcfa en 2021 »  Ledit document indique   que « l’équilibre financier du secteur a été impacté positivement par le rendement de distribution en progression et une croissance soutenue de la consommation nationale d’électricité de plus 7,2% malgré la période de rationnement. En raison du nouveau mode de calcul de la redevance de l'Exploitant, le solde de redevance d’exploitation reversé par Cie à CI-énergies est obtenu essentiellement par la différence entre les produits issus de l’activité concédée (vente d’énergie, produite des travaux liés à l’exploitation (Tle) et la quote-part des activités annexes et connexes) ainsi que les charges de catégorie A et B1 géré par Cie » Non sans préciser que « le total des produits du secteur a connu une hausse de 12,2 % par rapport à 2020 et ce, malgré une baisse des ventes à l’exportation de 31,2 %. Cette hausse s’explique par la hausse des ventes nationales de près de 10% et le nouveau mode des produits du secteur intégrant dorénavant les Tle et constitués essentiellement pour cette année 2021, d’une quote-part des produits annexes et connexes. Les produits connexes et annexes sont constitués entre autres : Des prestations diverses aux clients, liées au service concédé ; de la maitrise d’ouvrage délégué et maitrise d’œuvre ; des autres prestations aux tiers des prestations de conseils techniques à des entités tierces. »  Ainsi pour l’année 2021, les produits du secteur sont constitués par : Les recettes de vente d’énergie sur le plan national, les recettes de vente à l’export ; les Tle et une quote-part des activités annexes et connexes. Pour 2021, les recettes des ventes d’énergie sont constituées à 92% des ventes nationales et 8 % des ventes à l’export, proportion qui diffère de 2020 qui était de 87% et 13 % en raison de la baisse de l’export.Malgré le rationnement en énergie observé au 1er semestre 2021, les ventes nationales sont en hausse de 9,9% soit 793 Gwh, croissance soutenue notamment par l’intensification du programme Pept et l’activité industrielle. Les ventes à l’étranger sont en baisse de 31,2% soit 429 Gwh par rapport à 2020, ceci est dû au déficit de production en 2021 qui n’a pas permis de satisfaire la demande des clients étrangers. Cependant, précise la source, il faut noter le début de livraison aux clients Lec (Libéria) et Edsa (Sierra Leone) par la nouvelle ligne d’interconnexion Clsg; la baisse des ventes à l’export d’environ 30 mds de Fcfa soit  moins  de 31%  et  moins  47% avec Edm( Mali) et moins  de  16% avec Sonabel. Il est à noter « La persistance des difficultés de recouvrement sur les clients à l’export Edm (Mali) et la Lec (Libéria) qui a conduit à un recours aux escomptes de traites et à des opérations de titrisation engendrant des frais financiers additionnels »Rappelons que l ’année 2021 a été marquée par un rationnement dans la distribution de l’énergie électrique à la clientèle, dû à un déficit de production avec un cumul de l’Energie non distribuée (End) s’élevant à 236 985 Mwh dont 194 990 Mwh pour le rationnement seul. A  quoi  vont  ressembler  les grandes masses  de 2022 ? 

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.   

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