Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

dimanche 12 mai 2024
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ossey84

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Au cours de la même journée, les députés de la CAEF ont adopté à la majorité, dans la matinée, le projet de loi de règlement du budget de l’Etat au titre de l’année 2021 présenté également par le ministre Moussa Sanogo. Selon l’exposé des motifs, les opérations d’aménagement budgétaire ont été estimées à 431,49 milliards Fcfa, portant ainsi le niveau du budget de l’Etat de 9093,6 milliards Fcfa à 9525, 09 milliards Fcfa. Ces ouvertures de crédits supplémentaires sont consécutives, entre autres, aux appuis additionnels des partenaires au développement ainsi qu’aux besoins de renforcement des efforts de lutte contre la Covid-19 et des dépenses sécuritaires en rapport avec la menace terroriste.

Le ministre a souligné que l’innovation cette année est un rapport annuel de performance qui détaille les travaux, actions et diligences exécutés par les ministères, et appréciés à l’aune d’indicateurs avec des valeurs qui permettent de savoir si on a progressé ou pas. Il ressort de ce rapport que le taux d’atteinte des objectifs est passé de 73 à 82% entre 2020 et 2021.
A. Mensah

 

 

L’examen du projet de loi de finances portant budget de l’Etat pour l’année 2023 par la commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale a débuté le lundi 7 novembre 2023, à l’hémicycle, par une introduction générale du ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo. Déclinant les grandes lignes du budget 2023, il a annoncé qu’entre 2022 et 2023, le budget de l’Etat passe de 9901 milliards Fcfa en 2022 à 11694,4 milliards Fcfa en 2023, soit une progression de 1793 milliards Fcfa. Les recettes fiscales devraient s’accroitre de 803,5 milliards Fcfa entre 2022 et 2023. De ce fait, la pression fiscale augmenterait 0,9 point, passant de 12,5% du PIB à 13,4% du Pib. Aussi le ratio masse salariale sur recettes fiscales devrait-il ressortir à 35,6% en 2023 et donc se rapprocher de la norme communautaire de 35%.Le ministre a aussi souligné une contraction du déficit budgétaire de 1,2 point du Pib entre 2022 et 2023, passant ainsi de 6% en 2022 à 4,8% en 2023. Les dépenses obligatoires, à savoir le service de la dette, les dépenses de personnel, les dépenses d’abonnement, représenteraient 52% du budget en 2023. Le taux d’endettement de la Côte d’Ivoire se situerait à fin 2022 à 51,7%, là où le Sénégal affiche un taux de 70,9% et le Ghana 83,5%.   Ce qui fait dire au ministre que « la Côte d’Ivoire a un taux d’endettement nettement plus faible que ces pays à niveau de développement similaire. »Une bonne articulation avec le Pnd 2021-2025Moussa Sanogo a affirmé également que le projet de budget est constitué à 53,4% de recettes fiscales et de 26,5% d’emprunts sur les marchés monétaires. Quant aux dépenses, la structure du budget fait ressortir un service de la dette de 32% et des dépenses d’investissement de 28,5% du budget. L’évolution des dépenses d’investissement est passée de 2137 milliards Fcfa en 2021 à un niveau attendu de 3338 milliards Fcfa en 2023. « Sur ces deux années, une progression de 1201 milliards Fcfa est enregistrée au niveau des investissements », note le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat. Globalement, « ce sont 40% des investissements publics qui vont servir au développement des infrastructures et équipements collectifs, 14% à la santé et à l’action sociale, 13% à la défense et à la sécurité et la justice. »La preuve que le projet de budget tient compte du Plan national de développement (Pnd 2021-2025), qui s’articule autour de 6 piliers. 120 milliards Fcfa vont ainsi être affectés au pilier 1 (accélération de la transformation structurelle), 199 milliards au pilier 2 (développement du capital humain, et 1279 milliards Fcfa au pilier 3 relatif au développement du secteur privé. Le pilier 4 du Pnd : inclusion et solidarité nationale, est doté d’un budget de 600,5 milliards Fcfa et le 5e pilier, relatif au développement équilibré du territoire, 163 milliards Fcfa quand le pilier 6, intitulé renforcement de la gouvernance et la modernisation de l’Etat, engrange 975 milliards Fcfa. A côté, un budget de 598 milliards Fcfa est prévu dans le cadre du programme social du gouvernement (PsGouv) de la deuxième génération pour l’acquisition de kits scolaires, la construction d’établissements de formation professionnelle, etc. Ayoko Mensah( Source : abidjan.net)Légende photo : Sanogo Moussa, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat

C'est la première action terrain de l'Institution de prévoyance sociale à l'extérieur du pays après le lancement officiel de « La Complémentaire » qui a eu lieu le 2 novembre 2021 à Abidjan. Selon Apa, des fonctionnaires ivoiriens expatriés en France ont adhéré au régime de retraite complémentaire par capitalisation de l'Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire (Ips-Cgrae), lors d'une séance.  La séance de sensibilisation sur le régime de retraite complémentaire par capitalisation s'est déroulée le 4 novembre 2022 au sein de l'Ambassade de la République de Côte d'Ivoire près la République Française et la principauté de Monaco.  Par ailleurs, ajoute la source, ce nouveau produit dénommé « La Complémentaire » offre la possibilité aux fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire de constituer, dès maintenant, une épargne sécurisée et transparente afin d'améliorer le niveau de leur pension dans l'optique de maintenir la même qualité de vie pendant la retraite. Le directeur général de l'IPS-CGRAE, Abdrahamane T. Berté, a entretenu l'assistance sur le contexte qui a favorisé l'adoption du régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l'Etat ainsi que sur les caractéristiques du produit. La Complémentaire s'inscrit en droite ligne avec la vision sociale du chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, conformément aux missions confiées par le gouvernement dans le but de contribuer significativement à faire de la retraite des fonctionnaires, le moment le plus profitable de leur vie. Dans cette perspective, l'IPS-CGRAE, sous l'impulsion de son directeur général, a conduit pendant plus d'un an, un processus inclusif de dialogue social avec l'ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l'Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués. Il s'agit notamment de 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faitières, cinq centrales syndicales, 14 syndicats, trois mutuelles corporatistes et trois corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l'administration publique ivoirienne.  Lors de cette séance de sensibilisation, Mme Fatou Soro, directeur de la Retraite Complémentaire, a présenté des cas pratiques de simulations concernant les différentes catégories de fonctionnaires du corps diplomatique, instruisant l'auditoire sur le projet.    Une conférence a été ensuite donnée par le ministre ivoirien de l'Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara sur les enjeux de la souscription à La Complémentaire par les fonctionnaires du corps diplomatique. Une série de questions-réponses et des adhésions effectives des fonctionnaires, à commencer par M. Maurice Kouakou Bandama, ambassadeur de la République de Côte d'Ivoire près la République Française et la Principauté de Monaco, ont par ailleurs meublé ce moment. Le diplomate ivoirien s'est félicité de cette initiative.  Ayoko Mensah 

En Côte d’Ivoire, le Conseil du café et du cacao (Ccc) a fixé au 20 novembre la date limite pour que les acheteurs de cacao comptabilisent le Différentiel de revenu décent, (Drd). Rapporte le site spécialisé en informations agroindustrielles et financières ; commodafrica.com. Cette taxe faut-il le préciser est de 400 par tonne de cacao sur tous les contrats vendus par la Côte d'Ivoire ou le Ghana, rapporte aujourd’hui Reuters de sources confirmées. Cette taxe est supportée par les industriels. Ce qui provoque des grincements de dents chez ces derniers, depuis son instauration.
Les acheteurs de cacao traînent les pieds sur le Lid et les nouveaux différentiels d'origine positifs, affirmant qu'il n'est pas viable de payer autant pour le cacao dans un contexte d'offre excédentaire faisant baisser les prix sur le marché mondial.

Les sources ont indiqué que les acheteurs de cacao et les autres acteurs du secteur étaient également tenus de payer des différentiels « d'origine positifs » d'ici le 20 novembre 2022, toujours selon Reuters.

Les principaux négociants en cacao tels que Cargill, Ecom Trading, Sucden, Cemoi, Barry Callebaut, Olam et Touton auraient tous été informés des nouvelles mesures, ont précisé les informateurs de Reuters. Les représentants du Conseil rencontreraient les multinationales la semaine prochaine pour relayer le même message, ont indiqué les sources.
Des sources à Sucden, Olam, Cemoi et Barry Callebaut ont confirmé que le délai avait été fixé hier (jeudi 03 Novembre 2022) lors d'une réunion à Abidjan avec le Ccc.
Rappelons que les acteurs de l'industrie du cacao ont convenu en juillet de soutenir le Drd dans le cadre d'un accord visant à lutter contre la pauvreté des cacaoculteurs en Côte d'Ivoire et au Ghana. Ce même mois, le Ccc et le Cocobod du Ghana ont augmenté la prime- pays que les chocolatiers et les négociants paient pour leurs fèves de haute qualité : le Ccc a fixé ce différentiel d'origine à zéro pour août contre 125 dollars la tonne en juillet, tandis que Cocobod l'a relevé à 20 dollars la tonne en août contre 50 dollars en juillet.

« Nous avons eu une réunion avec Cargill, Cemoi, Touton, SucDen, Ecom, Barry Callebaut et Olam... et leur avons clairement dit qu'ils avaient jusqu'au 20 novembre pour rendre compte du Lid et du différentiel d'origine de zéro », a déclaré une source du régulateur ivoirien. « Sinon, tous leurs programmes de développement durable seront suspendus ». Rappelons que ces programmes tendent à lutter contre le travail des enfants, à améliorer la qualité des fèves de cacao et à augmenter les revenus des producteurs de cacao.
Une deuxième source du Ccc a confirmé la date limite et a déclaré que les acheteurs ne seraient plus autorisés à accéder aux plantations de cacao pour compter les cabosses - clé pour prédire la taille des rendements des cultures - s'ils ne se conformaient pas.
Dans cette guerre froide entre d’un côté les gros premiers producteurs mondiaux de fèves de cacao et les industriels de l’autre côté ; ceux qui souffrent ce sont les producteurs ivoiriens. Depuis l’ouverture de la campagne principale le 1er Octobre dernier, « le cacao ne s’achète pas dans les zones de production. Même s’il est acheté, ce n’est pas au prix fixé par le gouvernement ivoirien… Les acheteurs disent qu’il n’y a pas d’argent»

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 Les nouvelles sont bonnes pour les pays africains. Les exportations de céréales à partir des ports ukrainiens ont repris jeudi, après le retour de la Russie dans l'accord céréalier signé fin juillet à Istanbul. C’est Trt Français qui rapporte l’information.  Selon la source, le président turc Recep Tayyip Erdogan a promis vendredi que la Russie et la Turquie allaient « livrer gratuitement » des céréales à des pays africains qui risquent la famine, après une annonce similaire faite samedi par Moscou.« Aidons les pays en développement », a déclaré le chef de l'Etat turc. Avant d’ajouter que le président russe « Vladimir Poutine m'a dit que nous devrions livrer gratuitement des céréales à des pays, comme Djibouti, la Somalie et le Soudan », a-t-il ajouté.« Nous nous sommes mis d'accord et nous sommes convenus de discuter de cela plus largement lors du G20 » prévu mi-novembre en Indonésie, a affirmé M. Erdogan. Il est à noter que Moscou avait déjà exprimé samedi sa disposition à livrer gratuitement 500.000 tonnes de céréales aux pays pauvres dans les prochains mois avec l'aide de la Turquie. Cet accord, qui arrive à échéance le 19 novembre 2022, a permis d'exporter depuis le 1er août 10 millions de tonnes de céréales et autres produits agricoles, soulageant la crise alimentaire mondiale provoquée par la guerre en Ukraine. La faim dans le monde s’est considérablement aggravée en 2020 en partie en raison de la pandémie de la Covid-19. L’édition 2021 de l’Etat de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, estime qu’entre 720 et 811 millions de personnes dans le monde ont été confrontées à la faim en 2020, soit 161 millions de plus qu’en 2019. Plus d’un tiers des personnes sous-alimentées se trouve en Afrique, soit plus de 282 millions. Et c’est l’Afrique, qui a connu la plus forte poussée de la faim, avec une prévalence de la sous-alimentation estimée à 21% de la population, une proportion qui est plus du double de celle de toutes les autres régions.  Ayoko Mensah

Un projet majeur. C’est celui lancé par le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, à Korhogo, dans la Région du Poro dans le nord de la Côte d’Ivoire. Rapporte les services de la Primature. 
Selon Achi, le Projet de cohésion sociale des régions nord du Golfe de Guinée (Coso), « est particulier, concret, réel et touche 3200 villages ». Mieux, c’est un projet qui vise à améliorer, renforcer les conditions et le cadre de vie des populations vivant dans les zones frontalières du nord de la Côte d’Ivoire.Pour le Premier Ministre, le Coso est un nouveau projet structurant qui contribue à agir pour un développement local durable. Il consiste à identifier, préparer et réaliser les projets, en y associant les populations pour savoir et satisfaire leurs besoins. Le coût global pour la Côte d'Ivoire est estimé à plus de 87 milliards de Fcfa.Cette enveloppe servira à financer, entre autres, les investissements dans la résilience et l'inclusion des communautés, le renforcement des capacités pour des communautés inclusives et résilientes   pour 8,8 milliards de Fcfa et la plateforme de coordination au niveau sous-régional et le dialogue pour 4,4 milliards de Fcfa, etc.Le projet Coso, plateforme de collaboration régionale et de dialogue, va profiter à 810 000 personnes issues des villages et groupes de villages, des femmes et des jeunes des régions cibles, notamment : Bafing, Bagoué, Béré, Bounkani, Folon, Gontougo, Kabadougou, Poro, Tchologo et Worodougou. Ledit projet est placé sous la tutelle du Cabinet du Premier ministre, est exécuté par le Conseil du Coton et de l’Anacarde, en partenariat avec les Conseils Régionaux et les Communes. Sa durée est de cinq ans.
 Montant global de 450 millions de dollars, est une initiative conjointe de la Banque mondiale, impliquant quatre pays de l’Afrique de l’ouest que sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin. Il a pour missions, l’amélioration de la collaboration régionale et la résilience socio-économique et climatique des communautés frontalières dans les régions cibles des pays du Golfe de Guinée. Surtout que ces régions sont exposées aux conflits et aux risques climatiques.

Bamba M

 Suite à une fausse déclaration douanière, deux camions en provenance de la frontière Est de la Côte d'Ivoire transportant en réalité une quantité importante d'appareils de téléphonie mobile et d'appareils informatiques dont la valeur marchande est estimée à plus de 8 milliards de Fcfa, ont été interceptés par les Officiers de Police judiciaire gendarmes (Opj) de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg), le 04 octobre 2022 aux environs de 23 h. A- t-on appris de sources officielles à Abidjan, par le secrétaire général de la Habg, Henri Augustin Aka, au cours d'un point de presse, le jeudi 03 novembre 2022 à Abidjan-Cocody.Ces deux véhicules avaient fait une déclaration douanière mentionnant des mèches, sandalettes et de la friperie.« Le 04 octobre 2022 aux environs de 23 heures, les enquêteurs de la HABG ont intercepté deux camions en provenance de la frontière Est de la Côte d'Ivoire pour vérifier leur contenu à la suite d'informations reçues faisant état d'un cas de fausses déclarations douanières. A l'issue des constatations effectuées par les enquêteurs de la Habg, il en ressort que contrairement à la déclaration douanière mentionnant des mèches, sandalettes et de la friperie, les deux camions interceptés transportaient en réalité une quantité importante d'appareils de téléphonie mobile et d'appareils informatiques dont la valeur marchande est estimée à plus de 8 milliards de Fcfa », a révélé Henri Augustin Aka.
Il a précisé que conformément aux dispositions légales en vigueur, le président de cette structure a pris, à titre conservatoire, une décision ordonnant le gel et la saisie des marchandises et documents concernés par l'enquête ouverte.Henri Augustin Aka a également indiqué que le présumé propriétaire des véhicules interceptés s'étant présenté dans les locaux de la Habg pour proposer une somme d'argent aux enquêteurs en vue de suspendre l'enquête en cours, a été aussitôt interpellé pour délit de corruption.« A la suite de son audition, il a été déféré au parquet du Pôle pénal économique et financier. L'enquête suit son cours », a-t-il annoncé. Bamba  M.

Côte d’Ivoire Terminal a procédé le 02 novembre 2022 en présence des autorités portuaires, au démarrage effectif des activités commerciales du nouveau terminal à conteneurs du port d’Abidjan, avec l’accueil du navire CMA CGM ROSSINI, d’une longueur de 267 m, de 40 m de largeur et d’une capacité de 5770 Conteneurs EPV. Le lancement des activités du second terminal, intervient après les escales tests réalisées avec succès à la mi-octobre 2022. A- t-on appris de sources portuaires à Abidjan.
Ce projet a été réalisé grâce à un investissement global de 596 milliards de Fcfa, dont 334 dédiés aux travaux de terrassement à la charge du Port autonome d’Abidjan et 262 milliards de Fcfa consacrés aux superstructures. D’une superficie de 37,5 hectares, ce nouveau terminal dispose de 1100 m de quai, avec un tirant d’eau de 16 m et d’équipements modernes lui permettant de traiter annuellement 1,5 millions de conteneurs EPV. Sa mise en service va permettre d’une part, d’accroître les échanges entre la Côte d’Ivoire et la sous-région et d’autre part, de renforcer le corridor Côte d’Ivoire/Burkina Faso/Mali.
« Le lancement officiel des activités de Côte d’Ivoire Terminal marque une nouvelle étape. Durant deux ans, nous avons travaillé à construire ce nouveau terminal à conteneurs afin de mettre à la disposition du Port d’Abidjan une infrastructure aux standards internationaux, capable de soutenir la croissance des trafics tout en préservant l’environnement », s’est félicité Koen De Backker, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal.
Cette nouvelle infrastructure introduit plusieurs innovations, notamment une gestion automatisée des guérites et un système de prise de rendez-vous en ligne, pour faciliter la livraison et l’enlèvements des conteneurs dans les meilleurs délais et en toute sécurité.
« Nous sommes fiers de l’aboutissement de ce projet majeur qui contribuera à repositionner durablement le Port d’Abidjan comme une plateforme logistique de référence de la côte Ouest-africaine. Je félicite donc les équipes du Port Autonome d’Abidjan et de Côte d’Ivoire Terminal pour avoir œuvré ensemble à sa réalisation. », a déclaré Hien Yacouba SIÉ, Directeur général du Port autonome d’Abidjan. « La mise en service de Côte d’Ivoire Terminal matérialise les engagements pris par Côte d’Ivoire Terminal pour accompagner la hausse des volumes et dynamiser les flux imports et exports en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Cette nouvelle infrastructure concentre toutes les dernières innovations et illustre parfaitement notre engagement en faveur du développement des activités portuaires en Afrique. », a indiqué Olivier de NORAY, Directeur général Ports et Terminaux de Bolloré Ports.
Elle sera par ailleurs, l’un des prochains terminaux à obtenir le label Green Terminal de Bolloré Ports délivré par Bureau Veritas1, gage de performance énergétique et environnementale.
Bamba M.

Dans le cadre de la célébration du Prix national d'Excellence Compagnie ivoirienne d’électricité(Cie), édition 2022 du meilleur élève, neuf élèves dont trois filles, qui ont brillamment réussi leurs examens de fin de cycles primaire, secondaire et technique (CPE, BEPC, Bac A, B, C, D, E, F et G), ont été récompensés par la Compagnie ivoirienne d'Électricité (Cie), le lundi 31 octobre 2022 à Abidjan-Cocody.

En plus des récompenses telles qu'une télévision 50 pouces, une plaque et une médaille, ces élèves méritants ont reçu 400 000 FCFA pour le niveau CEPE, 500 000 FCFA pour le BEPC et 1 million de FCFA pour le baccalauréat.

Les représentants de la ministre de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation, Eloi Noël Kouassi, et du ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Zakaria Berté, ont traduit leur reconnaissance à la CIE pour cette célébration de l'excellence.

Le Directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko, a rappelé que le Prix national d'Excellence CIE marque d'une pierre blanche l'engagement constant de la CIE aux côtés de l'État afin d'encourager l'ardeur et la persévérance au travail, notamment en milieu scolaire.

« Nos valeureux récipiendaires se sont brillamment illustrés en étant les meilleurs nationaux aux examens à grand tirage organisés en 2022 par les ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement technique », s'est félicité Ahmadou Bakayoko.

Selon Le Directeur général du groupe CIE-SODECI, récompenser et reconnaître le mérite, encourager la jeunesse à la culture de l'effort sont autant de manières pour l'entreprise citoyenne qu'il dirige de traduire son ancrage local au-delà de sa mission de service public dans la distribution de l'électricité.

« C'est dans le souci de renforcer notre soutien à la promotion de ces valeurs et d'imprégner à la jeunesse la culture de l'effort et de l'excellence que nous n'avons pas hésité à mettre en place ce prix », a-t-il fait savoir.

Porte-parole des récipiendaires, Samassi Ouattara Abdoul Madjid a dit sa reconnaissance à la CIE qui les célèbre ce jour.

« C'est un plaisir pour nous de figurer parmi les meilleurs élèves de Côte d'Ivoire », s'est-il réjoui.

À ce jour, ce sont 305 élèves, à travers le pays, qui ont été lauréats du prix national d'Excellence de la CIE depuis son institution en 2015.
Ayoko Mensah

 

 

La compagnie air Côte d’Ivoire vient de commander deux gros porteurs, des Airbus A330-900neo, pour desservir l'Europe et le Moyen-Orient.  Selon le Point.fr, cette compagnie aérienne nationale de la République de Côte d'Ivoire qui exploite actuellement une flotte de 6 avions Airbus, comprenant un A320neo, deux A320ceo et trois A319, a décidé de passer au long- courrier. Ce passage au long-courrier d'Air Côte d'Ivoire aurait pu intervenir deux ans plus tôt si le Covid n'avait pas gelé la croissance des compagnies africaines comme les autres. Dans sa volonté de pallier la disparition d'Air Afrique, Air Côte d'Ivoire a procédé pas à pas. La première étape à sa création il y a dix ans a été de lancer au départ de l'aéroport international Félix-Houphouët-Boigny à Abidjan des liaisons sur des lignes à fort trafic vers Dakar et Libreville. Au bout de cinq ans, un accord de partage de code favorisant les correspondances a été signé avec Air France et Middle East Airlines, ce qui donne une légitimité de hub à l'aéroport ivoirien, où une offre conséquente vers l'Afrique de l'Ouest et du Centre est assurée par un transporteur fiable certifié IOSA, le label international de qualité et de sécurité.Aussi, la source ajoute   que 570 000 passagers ont été transportés l'an dernier (mais 800 000 en 2017). « La troisième étape pourrait favoriser un accès à la rentabilité, absente ces dix dernières années. Les comptes étaient consolidés par l'État ivoirien, le principal actionnaire. L'objectif est de marier des vols régionaux de dix-huit destinations, difficiles à rentabiliser, avec des vols long-courriers en correspondance à Abidjan vers l'Europe, le Moyen-Orient, peut-être les États-Unis, des liaisons qui dégagent beaucoup plus de marges », précise le confrère. 
Virage vers le long-courrierAir Côte d'Ivoire a donc signé le mardi 25 octobre un contrat avec Airbus portant sur deux A330-900neo. C'est la version longue du biréacteur. Les avions seront livrables respectivement au 4e trimestre 2024 et au 2e trimestre 2025, ce qui n'est pas trop long pour former les équipages et les mécaniciens, mettre en place la logistique à l'aéroport basé et dans les escales, assurer la promotion commerciale, etc. La compagnie d'Abidjan a toutefois parcouru une partie du chemin en choisissant Airbus, ce qui offre des synergies dues à la Communalité des systèmes. En particulier, les pilotes actuels des A319 et A320 pourront bénéficier d'une extension de qualification pour prendre les commandes de l'A330, qui offre la même ergonomie de cockpit. L'avion, concurrent de l'A330, est le Boeing 787 Dreamliner. La compagnie ivoirienne opère actuellement une flotte de 10 avions (3 A319, 2 A320, 1 A320neo et 4 Bombardier DHC-8 Q400).« L'accord a été annoncé au siège d'Airbus à Toulouse, en présence d'Amadou Koné, ministre des Transports de Côte-d'Ivoire ; de Laurent Loukou, directeur général d'Air Côte d'Ivoire ; du général Abdoulaye Coulibaly, président du conseil d'administration d'Air Côte d'Ivoire ; et de Philippe Mhun, vice-président exécutif des Programmes et services d'Airbus. Le montant de la transaction n'a pas été révélé, mais on sait que celle-ci s'effectue en dollars, monnaie aujourd'hui coûteuse. Heureusement, environ 5 % seulement sont versés à la commande, le solde étant exigible à la livraison de l'avion », précise le confrère.  Qui ne manque pas d’ajouter qu’Air Côte d'Ivoire a déjà choisi la configuration cabine, ce qui est indispensable pour que les sièges et les galleys soient fabriqués à temps. Les 240 passagers seront répartis en quatre classes dont une Premium Economie ou équivalent intermédiaire entre les classes économique et affaires. Air Sénégal, qui avait également retenu l'A330-900, a choisi un aménagement plus dense avec un total de 290 passagers répartis en trois classes seulement. Sur Paris-Abidjan, Air Côte d'Ivoire sera en concurrence avec Corsair, qui exploite le même type d'appareil. Air France offre jusqu'à trois vols quotidiens en A350, B787 et B777. L'A380 a également desservi Abidjan jusqu'au retrait de l'appareil. Bamba M. A

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