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mardi 30 avril 2024
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ossey84

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Bonne nouvelle pour les utilisateurs du port d’Abidjan. La garde côtière américaine a levé les restrictions de sûreté sur les navires en partance pour les Etats-Unis d'Amérique( Usa) depuis le terminal à conteneurs d’Abidjan et le chantier de réparation navale Carena, rapporte un communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis à Abidjan dont nous avons eu copie. La décision, qui fait suite à une visite annuelle des deux ports pour veiller à la sécurité et à la sûreté du système international de transport maritime, marque une avancée importante pour les relations commerciales entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis d' Amérique ( Usa) et permettra de réduire les coûts, accroître l’efficacité et réduire les retards lorsque les navires arrivent aux États-Unis et dans les ports étrangers. Il est bon de rappeler que depuis 2011, la garde côtière des États-Unis a demandé que tous les navires pratiquant le commerce international qui visitent la Côte d’Ivoire avant de partir vers les États-Unis augmentent la sûreté de leurs navires en visitant les ports ivoiriens. En réduisant les temps d’attente au port d’Abidjan pour les navires commerciaux, l’Ambassade des États-Unis a bon espoir que les relations commerciales bilatérales entre les États-Unis et la Côte vont s’accroître et devenir plus efficaces, ajoute le texte. Aussi, il est à rappeler qu’ au cours des sept dernières années, l’Ambassade des États-Unis et la garde côtière des États-Unis ont travaillé en étroite collaboration avec la Direction générale des affaires maritimes et portuaires (Dgamp), autorité désignée pour la mise en œuvre de International Ship and Port Facility Security (Isps) [en français : Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires] en Côte d’Ivoire, afin d’améliorer la sûreté de manière significative. A la suite d’une récente évaluation de la sûreté, la garde côtière des États-Unis a annoncé que le terminal à conteneurs d’Abidjan et le chantier de réparation navale Carena sont conformes aux normes internationales de sûreté des installations portuaires. La garde côtière des États-Unis va poursuivre sa relation positive et mutuellement bénéfique avec la Dgamp en vue de renforcer la sûreté maritime mondiale et de travailler avec d’autres installations portuaires ivoiriennes afin d’améliorer la sûreté du commerce entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. L’année dernière, la garde côtière américaine a fourni une assistance technique à des officiers de la Dgamp et à plusieurs responsables de la sûreté des ports d’Abidjan et de San Pedro afin de développer une approche systématique pour évaluer l’efficacité des procédures physiques et administratives de sûreté dans les terminaux ivoiriens.

Charles Kader

Le roi du Maroc, Mohammed VI, a été opéré du cœur le lundi 26 février 2018 , dans une clinique parisienne, à la suite d'un « trouble du rythme cardiaque », a annoncé un communiqué officiel. Selon le site www.jeuneafrique.com qui rapporte l’information reprenant un communiqué de l’équipe médicale ajoute qu’ âgé de 54 ans, le souverain « a présenté le samedi 20 janvier 2018 un trouble du rythme cardiaque », ses médecins avaient conclu à un « flutter auriculaire sur cœur sain » et il a subi l’opération « avec succès » « L’ablation par radiofréquence de cette arythmie, réalisée ce jour à la clinique Ambroise Paré à Paris a permis de normaliser le rythme cardiaque », selon ce communiqué diffusé par l’agence marocaine Map. Mohammed VI « reprendra ses activités normales sans restriction aucune » à l’issue d’une période de repos « prescrite par ses médecins traitants », selon le communiqué repris par le confrère en question. Le monarque du royaume, qui séjourne régulièrement en France où il possède un château, avait subi en septembre dernier dans un hôpital parisien une intervention chirurgicale pour une lésion bénigne à l’œil.

Charles kader

La société de téléphonie mobile Moov Côte d’Ivoire a organisé le jeudi 22 février 2018, une rencontre d’échanges avec des journalistes de la presse nationale pour présenter le bilan 2017 et les perspectives de l’opérateur dans le cadre d’un déjeuner de presse couplé d’une balade lagunaire. Hicham Ismaili Alaoui, Directeur des Services à Moov Côte d’Ivoire entouré des différents directeurs des services de Moov Ci. L’occasion a été donnée aux responsables du groupe de remercier la presse pour son accompagnement et de passer en revue les performances réalisées dans les différents secteurs d’activités de l’entreprise. Ces performances au dire des responsables du groupe, sont le fruit d’une politique d’offre diversifier, fiable et généreuse, d’une politique commerciale axée sur la proximité qui découle de ses ambitions de démocratiser le secteur de la téléphonie mobile, d’un réseau technique plus fiable et moderne soutenu par des investissements de plus en plus croissant. Aujourd’hui opérateur avec plus de 7,5 millions d’abonnée à fin 2017, Moov CI connaît un dynamisme qui positionne tous les voyants de l’entreprises au vert. La direction n’a pas manqué d’afficher son optimisme pour l’année 2018 qui s’annonce promoteur avec de nombreuses surprises pour les abonnées du secteur de la téléphonie mobile. Au niveau de son offre Mobile money, l’opérateur a annoncé que les performances au niveau du mobile money sont satisfaisantes. Ce qui a permis d’obtenir la confiance de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest Bceao). Le service Moov Money deviendra en début du 3ème trimestre 2018, une société émettrice de monnaie électronique avec la caution de la Bceao, a-t-il annoncé. L’aspect sociétal de l’entreprise a également été abordé. Cet opérateur de téléphonie mobile a réaffirmé son double engagement en faveur de la promotion de l’économie numérique, de la digitalisation et de la formation des jeunes au numérique. Ce qui a permis en 2017 la formation de 5000 jeunes et le reboisement de 20ha de forêt en partenariat avec la Sodefor. Actions que Moov entend reconduire pour l’année 2018. L’actualité du secteur de la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire n’a pas été occultée. Abordant la question de l’opération d’identification en cours, les responsable du groupe ont réaffirmé leur engagement à se conformer aux dispositions gouvernementales et a déployé toute la logistique et ressources nécessaires. L’occasion a été donné à l’ensemble de la presse présente de se faire identifier, avant de les exhorter à sensibiliser les populations sur la nécessité de l’opération et à y adhérer. Un box wifi 4g avec un mois de connexion gratuite offerte aux rédactions respectives pour les accompagner dans leur activité professionnelle.

Charles Kader

Le port autonome d’Abidjan a enregistré une hausse de 3,8% de son trafic global, estimé à 22,556 millions de tonnes de marchandises contre 21,734 millions de tonnes, en 2016. Révélations faites par son Directeur général Hien Sié Yacouba, lors de la rentrée commerciale 2018 du Port autonome d’Abidjan, ( Paa). Une hausse qui est due à une croissance du trafic national qui a augmenté de 5,5% soit 19 332 608tonnes, de celle du trafic en transit en hausse de 3%, soit 2,026 millions de tonnes et du trafic en conteneurs qui se chiffre à 663 601tonnes, soit 4,4% par rapport 2016. La hausse du trafic national concerne les marchandises en général, les produits de la pêche qui ont connu une hausse de 13, 4% et les produits pétroliers. L’on note également une importation en hausse du Clinker, du riz, du blé et une exportation croissante des fèves de Cacao, des noix de Cajou et du manganèse. Il est à noter que les trafics en transit avec le Mali, le Burkina Faso, le Niger (pays du Hiterland) sont en hausse de 3% par rapport à 2016. « Le trafic avec le Burkina Faso a connu une baisse de 3,5% et concerne le riz le Clinker, le zinc. Le trafic avec le Niger est en baisse de 68% et le trafic avec Mali enregistre une hausse de 15,6 %. Toutefois, une baisse de 4,6% du trafic navire est à observer, justifiée par une baisse du nombre de navires et non par la chute du tonnage » fait noter le directeur général Hien Sié Yacouba. Qui par la même occasion a annoncé un investissement de 1.100 milliards de francs cfa pour améliorer la qualité des différentes infrastructures et structures portuaires sur la période 2018-2021. « Le Port autonome d’Abidjan entend travailler sur sa capacité à pouvoir accueillir les grands navires à travers un élargissement de son tirant d’eau à 16 mètres. En termes d’ouvrages, il indique que les quais du terminal Roro qui accueillent les navires utilisés pour transporter entre autres des véhicules seront livrés en mars 2018, pendant que les travaux du terminal de Vridi seront achevés en août de la même année. Il est à préciser que l’achèvement des travaux du terminal minéralier permettra de mettre à la disposition des opérateurs suffisamment d’espace pour leurs activités », fait noter avec beaucoup de ferté Hien Yacouba Sié. Qui ne manque pas d’ajouter que : « Nous aurons aussi dans ce cadre, le lancement d’appel d’offre pour le terminal céréalier prévu pour juin, le réaménagement des airs de circulation dans le port. Et nous travaillerons à réhabiliter les voies sous-douanes » Concernant l’amélioration de la plateforme logistique, il est prévu la création de plusieurs voies de sorties du port, l’accroissement de la capacité d’enlèvement des marchandises, la facilitation et de la dématérialisation des procédures douanières et l’amélioration de la célérité des opérations portuaires. De plus, afin de maximiser la productivité des manutentionnaires, Hien Sié préconise leur regroupement afin accroître leur performance et aussi mettre de l’ordre dans le secteur. Terminant, il exhorte tous les acteurs et opérateurs à moderniser leurs procédures, non sans les a encouragés à œuvrer afin de rendre le port plus performant.

Charles Kader

D’après le communiqué parvenu à notre rédaction, le Groupe AllAfrica Global Medias innove à partir de cette année, dans sa manière de célébrer la Femme Africaine.

D’après la source, AllAfrica Women Agenda (AWA), fait désormais parti des initiatives d’AllAfrica Global Media pour consolider les acquis des années précédentes dans le sillage de « La réalisation de l’Egalité des Sexes et l’Autonomisation des Filles et des Femmes », un des dix-sept (17) Objectifs du Développement Durable (ODD) adopté en Septembre 2015 par l’Assemblée Générale des Nations Unis.

« C’est ainsi qu’AllAfrica Global Media organise le 5 Mars 2018 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, un forum de Haut Niveau sur « L’Autonomisation Economique des Femmes et l’Accès à l’Education des Filles dans le Monde Rural ». A sa manière, cette plateforme d’informations générales sur l’Afrique, entend réitérer sa forte implication dans le développement communautaire, principalement celui des filles et femmes africaines », renseigne la source.

Pour cette édition, l’évènement sera exceptionnellement organisé trois (03) jours avant la Journée du 08 Mars. Elle verra la participation de hautes personnalités africaines de la vie politique, économique et sociale qui œuvrent pour la cause féminine.
D’après le document, la rencontre d’Abidjan s’est assigné trois objectifs principaux.
Il s’agira d’abord, de mobiliser les parties prenantes, en particulier les organisations de défense des droits des femmes et les femmes elles-mêmes, au niveau local et accroître la sensibilisation.

Ensuite remobiliser les partenaires, générer des promesses d’action et évaluer l’impact de l’éducation des filles et des femmes en milieu rural sur leur autonomisation.
Enfin, l’occasion sera donnée à Abidjan de démontrer un leadership et un engagement de haut niveau pour d’une part, fixer des priorités d’action, et d’autre part d’indiquer les voies et moyens idoines pour donner la chance aux filles d’accéder à une éducation de base et une formation de qualité.

« Ce sera aussi le moment pour les participants, de montrer comment l’Etat, les hommes d’affaires et la société civile peuvent travailler de concert pour atteindre des résultats concrets, quant à l’éducation des filles en particulier leur scolarisation dans la perspective de leur autonomisation à travers des exemples tirés du monde rural. Ils démontreront la nécessité de promouvoir la participation politique, le leadership et l’autonomisation des filles et des femmes africaines mais aussi montrer comment l’autonomisation des femmes peut-elle être vectrice d’émergence », précise-t-on dans le document.

Koné Adama, ministre de l’Economie et des finances : « J’encourage, pour terminer, les banques et Etablissements financiers à profiter de ce nouveau cadre »

- Monsieur le Ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme ;
- Mesdames et Messieurs les Conseillers Techniques ;
- Monsieur le Directeur Général de la Banque Nationale d’Investissement (BNI) ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux Adjoints ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux et Chefs de Services ;
- Chers collaborateurs ;
- Chers amis des médias ;
- Honorables invités ;
- Mesdames et Messieurs ;
Je me réjouis de prendre la parole, à l’ouverture de la cérémonie de lancement des nouvelles conditions applicables au guichet du Compte de Mobilisation pour l’Habitat (CDMH).
Je voudrais à cette occasion, adresser mes salutations chaleureuses et mes sincères remerciements à l’ensemble des invités qui, par leur présence, prouvent tout l’intérêt que revêt la problématique du financement des logements en Côte d’Ivoire.
Je tiens particulièrement à exprimer toute ma gratitude et mes encouragements à Monsieur le Ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme pour les efforts consentis pour accélérer la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de logement.
J’associe à ces remerciements, les banques et établissements financiers qui accompagnent le Gouvernement dans la réalisation des actions en faveur du bien-être de nos populations.
Mesdames et Messieurs,
Les actions du Gouvernement s’inscrivent dans la vision du Président de la République, Son Excellence Alassane OUATTARA, qui est de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Ce statut de pays émergent s’accompagne, pour notre pays, d’une croissance rapide de la classe moyenne, avec une population active de plus en plus jeune qui rêve de se loger décemment.
Pour prévoir ces nouveaux besoins et pour faire face au déficit important de logement en Côte d’Ivoire, le Gouvernement a inscrit, au cœur de ses priorités, les projets et programmes visant à permettre au maximum d’ivoiriens d’avoir accès à des logements décents, à des coûts raisonnables.
C’est dans ce cadre que plusieurs initiatives ont été prises pour, non seulement, réduire le prix des matériaux de construction, mais également pour avoir accès à des financements, à moindre coût, afin de permettre aux ménages de bâtir leurs habitations.
L’on pourrait citer, notamment la révision des taux d’intérêt du crédit-acquéreur et du refinancement auquel viennent s’ajouter plusieurs mesures et actions importantes prises par l’Etat, au nombre desquelles :
- l’exonération fiscale en matière de production de logement social et économique ;
- la facilitation de l’accès des ménages, à revenus modestes, au crédit-acquéreur bancaire ;
- la production de logements de masses, à l’effet de répondre à la demande des populations ivoiriennes.
Mesdames et Messieurs,
Parmi les instruments de financement, figure le Compte de Mobilisation pour l’Habitat (CDMH) qui a été créé afin d’améliorer les conditions du crédit des ménages, pour l’accession à la propriété de l’habitat social et économique, et de concourir au refinancement des crédits- acquéreurs consentis par les banques et établissements financiers.
Le dispositif du CDMH mis en place à sa création, prévoit les conditions suivantes :
- le taux d’intérêt du crédit-acquéreur est de 5,5% par an pour les clients ;
- le taux d’intérêt annuel de refinancement pour les banques est de 6%.
En raison des coûts jugés onéreux pour les banques et pour les ménages, ce dispositif a montré ses limites.
Pour relancer l’attrait des banques au CDMH, le Comité de Gestion, a proposé une révision à la baisse des taux de refinancement et du crédit-acquéreur, afin de soutenir la politique de logement social recherchée par le Gouvernement.
Je note que le Comité a adopté un taux d’intérêt de sortie de 5,5% l’an (assurance y compris), pour les acquéreurs de logement social et économique.
Le taux de refinancement pour les banques au guichet du CDMH est de 2%, avec un barème de refinancement de 90% et 95% en fonction de la durée du prêt et seuls les crédits de 11 à 20 ans décaissés totalement sont refinançables.
Mesdames et Messieurs,
Ce taux d’intérêt du crédit-acquéreur de 5,5% l’an permet aux populations d’acquérir des logements décents, à des conditions de crédit bancaire peu onéreux pour les populations.
Il devrait impulser une tendance baissière du taux d’intérêt du crédit immobilier, applicable par les banques en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, le taux de refinancement de 2% dont bénéficieront les banques, permet de pérenniser le CDMH. En effet il se décompose d’une marge nette bénéficiaire de 1% et du coût de gestion du Fonds estimé à 1%.
Au regard des avantages importants que représente ces nouvelles conditions de financement pour les trois parties, à savoir le CDMH, les Banques et Etablissements Financiers ainsi que les acquéreurs, je voudrais marquer l’accord du Gouvernement, pour l’application de ce nouveau cadre.

C’est également le lieu d’insister sur la nécessité, pour chacune des parties, de respecter les engagements prévus ainsi que les critères d’éligibilité des ménages et des banques et établissements financiers.
J’encourage, pour terminer, les banques et Etablissements financiers à profiter de ce nouveau cadre, pour accroitre les crédits immobiliers afin de permettre au maximum de nos compatriotes d’avoir accès à des logements décents, à moindre coût.
C’est sur ces mots, que je voudrais déclarer officiellement lancée, la mise en œuvre de la circulaire n°12 portant nouvelles conditions de financement aux guichets du CDMH.
Je vous remercie pour votre aimable attention.

La cinquième réunion de la Task Force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la Cedeao s’est tenue le 21 Février 2018 à Accra, République du Ghana, sous la présidence de S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, Co-Président de la Task Force Présidentielle. Etaient présents à cette session, les membres de la Task Force dont les noms suivent : S. E. M. Issoufou MAHAMADOU, Président de la République du Niger, Co-Président ;

S. E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire ;
• Monsieur Godwin Emefiele, Gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria, représentant S.E.M. Muhammadu BUHARI, Président de la République Fédérale du Nigeria.

Ont également honoré de leur présence :

S. E. M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ; et
Monsieur Lounceny NABE, Gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée représentant S. E. Prof. Alpha CONDE, Président de la République de Guinée

3. Ont également pris part à cette réunion

• les Ministres en charge des Finances de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Niger, les Représentants Spéciaux des Chefs d’Etat de la Côte d’Ivoire et du Niger, les Présidents des Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA, les Gouverneurs et les représentants des Banques centrales de la CEDEAO, le Directeur Général de l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest et la Directrice Générale de l’Institut Monétaire de l’Afrique de l’Ouest ; et

• Le Directeur du Bureau pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique a pris part aux travaux en qualité d’observateur

4. La Task force présidentielle a adopté le rapport de la réunion du Comité ministériel (incluant les Gouverneurs des Banques centrales), tenue le 19 février 2018 à Accra. L’objetif de la réunion du Comité ministériel était de proposer une Feuille de route révisée de programme de la monnaie unique prévu en 2020. Ils ont apprécié la qualité des conclusions du rapport ainsi que la pertinence des recommandations formulées par le Comité ministériel.

5. Les Chefs d’Etat membres de la Task force, après délibérations sur les points inscrits à son ordre du jour :

a. Réaffirment leur engagement politique à réaliser la monnaie unique de la CEDEAO en 2020 ;

b. Réaffirment l’engagement des Etats membres à ratifier et à mettre en œuvre tous les protocoles de la CEDEAO ;

c. Réaffirment l’approche graduelle privilégiant un démarrage avec les pays qui respectent les critères de convergence tandis que les autres pourront s’y joindre ultérieurement;

d. Saluent les progrès réalisés par les Etats membres et les encouragent à poursuivre les efforts pour le respect des critères de convergence et le renforcement du mécanisme de surveillance multilatérale ;

e. Adoptent la Feuille de route révisée pour le programme de la monnaie unique de la CEDEAO ;
f. Instruisent l’ensemble des acteurs à mettre en œuvre la Feuille de route révisée ;
g. Réaffirment leur engagement à financer le programme de la monnaie unique par les Etats membres et leurs Banques centrales; Invitent le Comité des gouverneurs et le Conseil de convergence à tenir des rencontres trimestrielles sur l’état de mise en œuvre des activités retenues et à lui rendre régulièrement compte lors de ses sessions semestrielles 6. Les Chefs d’Etat membres de la Task force expriment leurs préoccupations face à la situation en République Démocratique du Congo. Ils en appellent à l’Union Africaine pour mettre en place un mécanisme permettant une solution pacifique. 7. A la fin des travaux, les chefs d’Etat membres de la Task force ont exprimé leur profonde gratitude à son Excellence Monsieur Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, au gouvernement et au Peuple Ghanéens, pour l’accueil chaleureux qui leur a été réservé ainsi que pour les excellentes dispositions prises afin d’assurer la réussite de la cinquième réunion de la Task Force. 8. Les Chefs d’Etat membres de la Task force décident de tenir leur prochaine réunion à Niamey en mai 2018.

Fait à Accra, le 21 Février 2018

Le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Public de Côte d’Ivoire, Assahoré Konan Jacques a ouvert, lundi 19 février 2018, à Abidjan, un atelier régional, de deux jours, portant sur le transfert et le financement des risques liés aux catastrophes naturelles. Organisée par la mutuelle panafricaine de gestion des risques, ou African Risk Capacity (Arc), cette session réunit plusieurs experts de l’espace Cedeao. En sa qualité de superviseur national de la Mutuelle Arc, M. Assahoré a situé l’intérêt de cet atelier en ces termes : « En plus des problèmes sécuritaires auxquels le monde fait face, les problèmes liés au réchauffement climatique sont de plus en plus récurrents, notamment en Afrique en général et, en Afrique de l’ouest en particulier. Ces problèmes climatiques ont un impact non négligeable sur les économies et sur la sécurité alimentaire du continent et de la sous- région » a relevé le Directeur Général. C’est pourquoi, au nom du Ministre de l’Économie et des Finances et premier responsable du programme Arc en Côte d’Ivoire, Assahoré Konan Jacques a salué la tenue de cette rencontre. « La mutuelle panafricaine de gestion des risques ARC constitue une solution africaine aux conséquences des événements climatiques extrêmes. Cet atelier vient donc à point nommé dans la mesure où il offre l’opportunité aux experts de réfléchir sur les outils de financement de ces catastrophes en Afrique de l’ouest et de définir des perspectives claires sur les modalités d’assurance souveraine dans le contexte sous régional », a-t-il souligné. Au cours de cette session, les experts statueront aussi sur les modalités pour gérer les chocs climatiques en tenant compte du budget, des expériences passées et des meilleures pratiques en la matière, au niveau de la Cedeao. L’institution Arc procèdera également au transfert du risque climatique mutualisé des pays membres sur le marché international, dans un principe de solidarité panafricaine. Créée le 16 juillet 2012 par les ministres des Finances de l’Union Africaine, l’Arc a pour objectif principal de mutualiser les risques liés au changement climatique, en vue de répondre efficacement aux impacts des événements climatiques extrêmes et des catastrophes naturelles.

Charles Kader

Les populations de la région du N’zi en général et celles de Soungassou en particulier ont célébré le général de division, Kouakou Nicolas, commandant supérieur de la gendarmerie pour sa promotion, lors d’une cérémonie parrainée par le maire de Dimbokro, Bilé Diéméléou Amon Gabriel, en présence des hautes personnalités du N’zi et de nombreuses populations à Soungassou, son village natal situé dans la commune de Dimbokro. Initiée par l’union fraternelle des originaires de Soungassou (Ufos), cette manifestation a été l’occasion pour les populations du N’zi dans toutes leurs composantes de remercier le président de la République pour la confiance accordée à leur fils en le nommant au commandement supérieur de la gendarmerie, haut poste de responsabilité dans l’armée ivoirienne. « Nous voulons remercier le président de République Alassane Ouattara pour avoir permis cette nomination qui honore non seulement le N’zi mais toute la nation », a dit le parrain, le maire Bilé Diéméléou Relevant l’altruisme, l’amabilité, la loyauté et les qualités de travailleur et de loyauté du général de division, plusieurs intervenants dont le président de l’UFOS, ont, au cours de leurs allocutions, affirmé que Kouakou Nicolas constitue un modèle pour les jeunes générations.« Ma promotion est aussi la vôtre (..) Et je suis heureux d’appartenir à ce groupe d’hommes et de femmes exceptionnels, épris de solidarité, de justice et de sens de la valeur », a dit Kouakou Nicolas, indiquant que sa promotion est due à la contribution de tous. Il a salué le président de la République Alassane Ouattara pour son ascension au grade de général de division et de commandant supérieur de la gendarmerie nationale. Il a rassuré les siens de sa disposition à prendre toute sa place dans le développement de Soungassou et en général du N’zi pour les conduire sur le chemin du progrès et de l’émergence.

ik/fmo

L’année 2018 s’annonce avec des innovations majeures pour la Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) en Côte d’Ivoire fidèle aux idées de la sociale démocratie. Pour preuve la fondation sera plus active localement à Abidjan dans les quartiers sous privilégier et surtout à l’intérieur du pays. C’est l’annonce faite par le représentant résident de la FES, Thilo Schöne, au cours d’une conférence de presse, le lundi 19 février 2018 à son siège, Riviera Attoban, Abidjan.

Contribuer à la réconciliation nationale et mettre le citoyen au centre du développement équitable à travers le dialogue et le partenariat, tels sont les objectifs de la Fes en Côte d’ivoire.

Selon représentant de la fondation allemande, bien vrai que l’Etat ivoirien est progressé économiquement mais aussi au niveau de la sécurité, beaucoup reste encore à faire au niveau l’inclusion sociale de la croissance économique et de la réconciliation entre les partis politiques. C’est pourquoi afin de faire face à ces problèmes susmentionnés dit-il, «plusieurs dialogues sur la politique, la création de plus de plateforme sur la sécurité sociale, la migration et animer plusieurs débat et table rondes dans plusieurs commune d’Abidjan ».

Donnant plus de détails sur le programme d’action 2018, Séraphin Konan Kouamé et Karamoko Diakité, chargé de programmes à la FES ont livrés les activités concrètes en ce termes. « Programme ‘‘Génération A Venir’’ (programme de formation des jeunes au leadership), café politique (c’est un débat politique avec les acteurs politiques et société civile), Brown Bag Lunches (BBL) déjeuner débat sur la réforme du secteur de la sécurité, tables rondes ‘‘Migration et syndicats’’ et études et partage d’expériences » précisent-t-ils.

Pour rappel, Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung est en Côte d’ivoire depuis 1991. La Fes à des bureaux dans plus de 80 pays d’Afrique, d’Europe occidentale et orientale, d’Asie, du Proche-Orient, d’Amérique Latine, ainsi qu’aux Etats Unis avec environ 100 collaborateurs.

Ciss Toum

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