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mardi 30 avril 2024
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La Côte d’Ivoire accueille du 7 au 9 mars 2018, la première réunion du Bureau de l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires Francophones (Ucesif). A cette occasion, et accueillant ses homologues, le président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel de Côte d’Ivoire a situé les enjeux de ces travaux d’Abidjan après l’Assemblée Générale du 8 décembre 2017 à Bucarest (Roumanie). « Au cours de la présente réunion de Bureau, nous examinerons ensemble plusieurs points inscrits à l’ordre du jour. Je reste persuadé que notre organisation attend beaucoup de cette rencontre, et je ne doute nullement que nous soyons à la hauteur de cette légitime attente. Nous aurons aussi le privilège d’écouter la Présentation, par Mme Marie Béatrice LEVAUX, de l’Avis du Conseil Economique, Social et Environnemental de la France sur « Le rôle de la France dans une francophonie dynamique » a indiqué Charles Koffi Diby à l’ouverture hier 07 mars 2018 des travaux d’Abidjan. Le président Charles Diby Koffi a soutenu qu’il « est important, pour nous, que notre Organisation devienne un outil essentiel pour le développement de l’espace francophone. » «L’avenir de l’Ucesif que nous envisageons est, il me semble, lié à la promotion de cette particularité francophone » a-t-il insisté, avant d’ajouter l’adhésion du « Conseil économique et social de la République centrafricaine. » « Cette nouvelle adhésion, acceptée à l’unanimité, montre la vitalité de notre Organisation » est-il convaincu. Vingt-cinq pays sont attendus ce jeudi 8 mars à la salle des plénières du Conseil économique, social, environnemental et culturel ivoirien dans le cadre de cette Rencontre d’Abidjan qui une fois de plus, marque le leadership gagnant des dirigeants ivoiriens. Au bon bilan de Charles Koffi Diby qui a su redonner vie à cette institution qualifiée de budgétivore et sans réelle importance, la venue en Côte d’Ivoire du président du Conseil économique et social du Liban, Charles Arbid, début février 2018 et des missions à l’extérieur pour le repositionnement diplomatique de la Côte d’Ivoire dans les pas du Président Alassane Ouattara.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Abidjan abrite depuis le mercredi 07 mars 2018, « les états généraux des assurances » Ce à l’initiative de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) et la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (Fanaf. A l’ouverture des travaux, le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama Koné qui a présidé l’ouverture des travaux s’est félicité du choix de la Côte d’Ivoire, car selon lui, cela dénote de la confiance renouvelée que la Fanaf et la Cima témoignent au pays. Il note que cette rencontre est d’intérêt vu qu’elle permettra aux acteurs de l’industrie des assurances de marquer un arrêt pour voir le chemin parcouru et entrevoir le futur avec de nouveaux engagements pour un secteur plus dynamique. Le ministre Koné s’est dit satisfait des performances enregistrées. « Je note avec satisfaction que les activités de l’assurance de notre zone connaissent une progression remarquable », souligne-il. En effet, ces performances se sont traduites par l’amélioration de certains indicateurs notamment ceux relatifs à l’activité qui a connu au cours des 10 dernières années, une croissance annuelle moyenne de 9% avec un chiffre d’affaires de 1145 milliards de Fcfa en 2017 contre 1100 milliards de Fcfa en 2016. L’investissement dans le secteur des assurances s’est traduit par une hausse substantielle du nombre d’entreprises d’assurance passé de 143 en 2007 à 187 en 2017. Les placements réalisés par les assureurs dans les économies de la zone se chiffrent à environ 2000 milliards de Fcfa en 2016. « Afin d’accroitre et pérenniser ces importants acquis, il importe que les conclusions ses présentes assises soient de nature à régler efficacement les problèmes cruciaux auxquels nos marchés sont confrontés », a souligné le ministre. Il indique que les professionnels du secteur des assurances doivent mettre l’accent sur des problèmes cruciaux tels que : l’insuffisance des capacités financières de la zone ; la lenteur dans le règlement des sinistres et prestations ; la faiblesse du taux de pénétration de l’assurance, etc. Aussi le ministre ajoute-t-il qu’il est indispensable pour les sociétés s’assurances d’ajuster continuellement la solidité des fonds propres de manière à répondre efficacement aux exigences de solvabilité mais aussi d’assurer une meilleure prise en charge des risques les plus importants. Adama Koné milite également en faveur de l’accélération des règlements des sinistres, surtout en direction des secteurs d’activités non suffisamment exploités. En outre, il a invité les acteurs au renforcement des contrôles afin d’anticiper les risques d’insolvabilité et leur conséquence, notamment les mises sous administration provisoire et les retraits d’agrément préjudiciables aux assurés et au secteur. Il les appelle également à faire preuve d’innovation au niveau des produits offerts au public et surtout au respect des engagements contractuels afin de rassurer davantage les consommateurs et améliorer le taux de pénétration. Juste avant lui, le président de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (Fanaf), Adama Ndiaye et le secrétaire général de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), Issofa Ncharé ont salué l’engagement des autorités ivoiriennes pour la promotion et le développement du secteur des assurances en Afrique.

Charles Kader

M.KOFFI BI GUILLAUME, Directeur des Affaires Administratives et Financières de Ivoire Batiroute est notre invité. Il nous parle de sa structure

 

La jeune société Ivoire Batiroute à l'image des nombreuses entreprises qui fonctionnent dans le pays fait sa route, malgré les vicissitudes énoncées par les uns et les autres dans l’acquisition et la réalisation des projets. Pour avoir une idée du fonctionnement de cette entreprise, l'Acepnuci rencontre pour vous, le Directeur Administratif et financière.

 

M. KOFFI BI GUILLAUME Bonjour, comment peut-on présenter Ivoire Batiroute?

 

C’est une société créée le 20 Octobre 2015. Elle intervient dans les domaines suivants: l’achat et la vente de terrains nus ou bâtis dans les zones urbaines et rurales. Le bitumage, l’assainissement et l’électrification sont dans son domaine d’intervention. Son champ d’action s’étend à diverses autres activités : La canalisation –voierie & réseaux divers (VRD)- les prestations avec divers engins BTP/LOCATION.

Son Siege social est à Abidjan Cocody-riviera golf immeuble Zambèze 1er étage porte 325.

 

Quels sont les projets réalisés par la société depuis son existence?

 

En février 2017, nous avons obtenu un marché de rechargement des rues à AYAME (5km)

En octobre 2017 un autre marché de : travaux reprofilage lourd et traitement de points critiques sur les routes en terre de la région du Tonkpi 25 km

 

D’autres sont en cours de réalisation?

 

Il y a le Lotissement d’un site approuvé de 48 ha à Bonoua face à la zone industrielle en partant à Aboisso.

-Et la construction de soixante (60) bâtiments moyens et haut standing sur la route de Bassam en passant par l’autoroute. 3 km après le village Anani.

 

Quelles sont vos perspectives?

 

En termes de perspectives, plusieurs projets sont à l’horizon. C’est pourquoi, moins d’un an âpres sa création, le Directeur général M.LOGOSSINA OUATTARA a demandé et obtenu son agrément d’aménageur foncier en MARS 2016 sous le numéro 008 MCU/DGUF/SAJC.

Je voudrais vous affirmer que la société Ivoire Batiroute a toutes les capacités requises pour intervenir dans les domaines précités. Ne cherchez plus loin, contactez Ivoire Batiroute : Boite postale 02 BP 469 Abidjan 02. Tel 22 43 62 56 -E-MAIL : Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Site web : www.ivoirebatiroute.ci

Merci

 


[…]

Le conseil région de la Mé a remis un lot de matériels médicaux aux différents hôpitaux de la région. Composé de négatoscopes, de tensiomètres électroniques Omron basic, de Doppler fœtal Biocae et autres appareils biomédicaux, ces matériels ont été remis, le  samedi dernier, par le président du conseil régional, Patrick Achi, aux différents représentants des quatre hôpitaux de la région et de la Pmi d’Adzopé. Au cours de cette remise, faite en marge de sa 1ère session extraordinaire de l’année 2018, il a indiqué que ce don s’inscrit dans le cadre de l’appui du conseil régional aux centres de santé en vue d’un meilleur suivi sanitaire des populations. Pour les bénéficiaires, ce don est une bouffée d’oxygène dans la mesure où il leur permettra de prendre d’avantage soin de la population.

 Charles Kader

La Société nationale d’opérations pétrolières en Côte d’Ivoire,( Pétroci) a remis le lundi 05 mars 2018 à l’Ong La Bienfaisance spécialisée dans la santé dans le département de Korhogo, un lot d’équipements sanitaires pour un montant global de plus de 5,3 milliards de Fcfa. Coulibaly Dramane, le président de ladite Ong a reçu le don composé entre autres de boites d’accouchement, boites de soutures, de marches pieds , d’aspirateurs et de chariots des mains du Docteur Diaby Ibrahima, le Dg de la Pétroci, Qui a l’occasion a indiqué que la structure qu’il dirige espère qu’autres entreprises de la place suivront l’exemple de la Pétroci qui se veut une entreprise citoyenne. « Je voudrais féliciter et encourager l’Ong la Bienfaisance pour l’initiative louable que nous soutenons et qui consiste à construire une maternité et un dispensaire pour les populations vulnérables de Korhogo en général et celles de des quartiers de Cocody et Klofowakaha en particulier. » a dit le Docteur Diaby Ibrahima. Réceptionnant les équipements Coulibaly Dramane ,le président de l’Ong La bienfaisance a dit merci à l’entreprise donatrice( Pétroci) qui œuvre depuis quelques années dans le secteur de la santé et de l’éducation en faveur des populations défavorisées, à travers la construction et équipements d’écoles d’hôpitaux et d’orphelinats.

Charles Kader

La 3ème édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (Sia) se tiendra du 08 au 10 novembre, à Abidjan avec pour thème principal « Penser l’aménagement du territoire en intégrant les réseaux intelligents » Procédant jeudi, au lancement de l’événement à Abidjan, le ministre des Infrastructures économiques, Amédé Kouakou, a relevé que le Sia est devenu une référence actuellement en Côte d’Ivoire et un véritable espace de partages et de rencontres réunissant l’ensemble des acteurs qui croît en l’émergence de l’Afrique par le développement des infrastructures. Le commissaire général du salon, Ismaël Boga, a pour sa part précisé que le Sia se veut plus inclusif avec l’intégration de tous les segments d’activités. Dans sa spécificité, ce salon se veut plus inclusif avec l’intégration des domaines des infrastructures de réseau : Réseau routier, réseau électriques et eau potable et assainissement. Sans oublier les télécommunications. « Le salon des infrastructures est une opportunité pour les opérateurs de se faire connaitre, de s’informer sur les innovations dans le leur secteur d’activité, de réfléchir et d’échanger dans le cadre de conférences sur les problèmes du secteur des travaux publics, notamment l’aménagement du territoire, le développement des réseaux intelligents et les acteurs de planification, le déplacement des réseaux et leur impact sur les projets » a ajouté le commissaire général Ismaël Boga Nguessan Pour sa part, M. Philippe Eponon, le président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics( Gibtp) a précisé qu’il s’agira au cours de l’édition 2018, de porter un regard critique sur l’aménagement du territoire avec la participation de tous les gestionnaires des réseaux. Pour le Gibtp,il s’agira de faire des propositions aux pouvoirs publics en vue d’optimiser l’aménagement du territoire et la gestion des différents réseaux et de minimiser l’mpact des déplacements des différents réseaux sur le coût et les délais de réalisation des projets. A noter que ce salon va accueillir 150 exposants qui viendront de la Côte d’Ivoire, de plusieurs pays africains et européens. Au total, plus de 3 mille visiteurs y sont attendus.

Charles Kader M

Dans le cadre des préparatifs de l’édition 2018 du Hadj, le Commissariat du Hadj a organisé le samedi 03 Mars 2018 deux ateliers de formation dont l’un à l’attention des points focaux de l’intérieur et l’autre à l’attention des responsables des sites de consultation médicale pré pèlerinage. Selon Dr Diaby Moustapha, 1er Vice- commissaire, « le Commissariat du Hadj est à pied d’œuvre afin que, dès le lancement officiel du Hadj, prévu le dimanche 04 mars 2018, les futurs candidats commencent immédiatement l’étape de la visite médicale. Ces deux ateliers se sont tenus pour la formation des points focaux à la grande mosquée du Golf et pour le 2ème au siège du Commissariat du Ha dans la commune de Cocody » Les points focaux faut-il le préciser, sont des relais du Commissariat à travers le territoire national dans plus de 25 localités principales qui s’étend à 97 localités annexes. L’atelier à l’attention des points focaux vise à leur donner suffisamment d’informations sur les modalités de déroulement du Hadj 2018. Ceci, pour que ces collaborateurs investissent tous les recoins du pays pour informer la population sur les dispositions pratiques arrêtées pour l’inscription, pour les visites médicales pré pèlerinage et aussi pour les cours de formations dans le cadre de la préparation des candidats au Hadj avant leur départs en Arabie Saoudite. En marge de cet atelier, El Hadj Berté Ali 2ème vice commissaire a souligné le bilan satisfaisant des points focaux durant ces deux dernières années. Pour lui, beaucoup reste à faire car dira-t-il : « C’est une action progressive. D’année en année, nous améliorons les performances mais, il est trop de tirer un bilan général ». Quant à la formation des responsables médicaux des sites de consultations pré pèlerinage, Dr. Diaby Moustapha, 1er Vice commissaire du Hadj, indique : « Il y a eu 90 participants à cet atelier composés de tous les responsables des sites de consultation pré pèlerinage. Pour l’édition 2018 du Hadj, il y a 27 centres de consultation avec l’ouverture du Centre hospitalier régional de Divo.» En outre, Dr Diaby Moustapha souligne : « En Côte d’Ivoire, l’accomplissement des autres étapes du processus d’inscription du Hadj est conditionné par le certificat d’aptitude médical. Les services de santé sont la porte d’entrée. Il était important pour nous au regard du bilan précédent de sensibiliser les actes médicaux sur leurs responsabilités par rapport à cette tâche» Mais également, bien à eux qu’aux points focaux de leur donner des moyens d’agir et de faire en sorte qu’une fois le lancement est fait, les sites soient disposés à accueillir les premiers candidats au Hadj. Ce sont donc des activités importantes pour le commissariat du Hadj en initiation de la saison du Hadj 2018. Par ailleurs, le 2ème Vice commissaire a indiqué qu’au-delà de leur renforcement de capacités humaines et matérielles, qu’une mission de supervision du Commissariat ira sur le terrain à la mi-saison pour évaluer les actes locaux. Les deux vices commissaires ont souligné que pour une meilleure organisation des points focaux et des responsables des sites de consultation pré pèlerinage qu’un plan d’action est élaboré pour la réussite de leur mission. Ils ont aussi invité les futurs pèlerins à prendre toutes les dispositions pour s’inscrire au plus vite parce qu’une fois le quota atteint, l’on procèdera à l’arrêt des inscriptions pour le compte du contingent étatique. Pour mener à bien donc cette mission, une vaste campagne de communication sera mise en œuvre à travers la diffusion des spots sur les radios de proximités. C’est avec beaucoup de satisfaction que les acteurs du Commissariat sont sortis de ces deux ateliers et se sont tous engagés à offrir une meilleure prise en charge des futurs candidats au Hadj. Notons que pour l’édition du Hadj 2018 le quota prévu pour le contingent étatique est de 5000 pèlerins et 1800 pour les organisateurs privés.

Moussa Charles Kader

« (…) les entreprises privées de la zone sont confrontées à diverses contraintes »

COMMUNICATION DE MONSIEUR LE GOUVERNEUR SUR LE THEME : « ROLE DE LA BCEAO DANS LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE DE L'UMOA : BILAN ET PERSPECTIVES »

 

 

1 MARS 2018

1. Monsieur le Ministre de l'Economie et des Finances,

Monsieur le Ministre de l'Economie Numérique et de la Communication,

Monsieur le Ministre du Commerce, de l'Artisanat et des PME ;

Monsieur le Secrétaire d'Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget,

Monsieur le Conseiller Spécial du Premier Ministre,

Monsieur le Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire,

Mesdames et Messieurs les chefs d'entreprises,

Distingués invités,

Chers amis de la presse,

2. Monsieur le Président,

3. Je voudrais, pour commencer, vous remercier de m'avoir invité à cette importante rencontre, qui nous offre un cadre privilégié d'échanges avec le secteur privé.

4. J'ai suivi avec un grand intérêt l'intervention de Son Excellence Monsieur Amadou Gon Coulibaly, Premier Ministre de la République de Côte d'Ivoire qui, lors du premier Petit-déjeuner du Patronat ivoirien, a présenté la place du secteur privé dans la politique économique du Gouvernement.

5. Cette belle initiative que constitue la rencontre de ce matin, mérite que l'ensemble des organisations patronales, qui ont à cœur le développement des intérêts de leurs adhérents et la prise en compte de leurs préoccupations, s'en inspire.

6. Mesdames et Messieurs,

7. Il m'a été demandé de vous faire, en une vingtaine de minutes, un exposé introductif sur le thème de cette édition : « Le rôle de la BCEAO dans le développement du secteur privé de l'UMOA : bilan et perspectives ».

8. Je commencerai par préciser que les missions de la Banque Centrale ne sont pas directement liées au développement du secteur privé. L'objectif visé par ces missions est de contribuer à la mise en place d'un cadre macroéconomique propice au développement des activités économiques. De façon plus précise, les Statuts de l'Institut d'émission lui confèrent plusieurs responsabilités. Il s'agit :

• de définir et mettre en œuvre la politique monétaire ;

• de veiller à la stabilité du système bancaire et financier ;

• de promouvoir le bon fonctionnement et assurer la supervision et la sécurité des systèmes de paiement ;

• de mettre en œuvre la politique de change dans les conditions arrêtées par le Conseil des Ministres ;

• et de gérer les réserves officielles de change des Etats membres de l’UMOA.

9. Les statuts de la BCEAO stipulent également que l'objectif de la politique monétaire est la stabilité des prix. Ils indiquent aussi que, sans préjudice de cet objectif, la Banque Centrale apporte son soutien aux politiques économiques de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), en vue d’une croissance saine et durable.

10. C'est dans cette optique que la Banque Centrale, depuis sa création en 1962, a conçu et mis en œuvre plusieurs réformes visant la structuration et l'amélioration du cadre d'exercice de l'activité économique, en particulier au bénéfice du secteur privé.

11. En effet, le secteur privé, qui participe à plus de 75,0% à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB), représente la composante principale des économies de l'UMOA.

12. Dans le secteur privé de l'UMOA, on remarquera :

• la prépondérance des PME, qui représentent jusqu'à 95% du nombre d'entreprises recensées en fonction des pays ;

• l'importance des unités de production informelles, qui sont de loin le premier pourvoyeur d'emplois en milieu urbain.

13. En Côte d'Ivoire, le secteur privé est l'un des plus dynamiques et diversifiés de la sous-région. En 2017, il a contribué pour 77,9% au PIB du pays, concentrant près de 70% de l'investissement et plus de 75% des crédits bancaires. Les PME contribuent à environ 20% de la formation du PIB, à 12% de l’investissement national et à 23% de la création d'emplois modernes.

14. En dépit des progrès réalisés, les entreprises privées de la zone sont confrontées à diverses contraintes, dont les plus importantes ont trait à l'environnement juridique et judiciaire ainsi qu'aux difficultés d'accès aux financements.

15. Pour apporter sa contribution à la résorption de ces freins au développement du secteur privé, la BCEAO a mené d'importants chantiers depuis plusieurs décennies, en vue notamment de favoriser un financement accru de ce segment de l'économie.

16. Mesdames et Messieurs,

17. Je commencerai par la contribution de la BCEAO dès 1973 à la création de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), qui est l’Institution commune de financement du développement des économies de l’Union et qui accorde des crédits tant au secteur public qu'au secteur privé. Au fil des années, la Banque Centrale a tenu à assurer son rôle d'actionnaire de référence de la BOAD, en appuyant les principaux projets portés par cette Institution communautaire, et en lui apportant un soutien financier substantiel au travers de la souscription aux augmentations successives de son capital.

18. Pour améliorer de manière substantielle la disponibilité de l'information financière sur les entreprises de l'Union, la Banque Centrale a élaboré et fait adopter, en 1998, un référentiel comptable commun aux huit (8) Etats membres de l'UEMOA, à savoir le Système Comptable Ouest Africain (SYSCOA). Les efforts de collecte ont été intensifiés par la mise en place d'une centrale des bilans au niveau de la BCEAO. Aujourd'hui, plus de 270.000 états financiers d'entreprises sont disponibles dans cette centrale.

19. En vue d'offrir la possibilité aux acteurs économiques, en particulier aux entreprises du secteur privé, de lever des ressources directement auprès des épargnants, l'Institut d'émission a également contribué à la création, en 1996, du marché financier régional, en mettant en place le Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Cette réforme a permis d'augmenter la part du financement de marché dans l'Union. La capitalisation boursière a ainsi atteint 9.805,8 milliards de FCFA en 2017, représentant 14,8% du PIB de l'Union.

20. Il convient, à cet effet, de souligner que face aux contraintes de financement rencontrées par les PME, la BRVM a lancé, le 19 décembre 2017, le compartiment « BRVM Petites Capitalisations », qui vise à offrir à ce type d'entreprises un accès à des capitaux longs en vue d’accélérer leur croissance et d’en faire des champions des économies de la sous-région.

21. Des réformes structurantes ont été mises en œuvre par la Banque Centrale pour le développement des institutions de microfinance. Ces institutions constituent une importante source alternative de financement, en particulier pour les populations à faible revenu et les PME. Conçues pour toucher les clients que le système bancaire classique n'a pas les moyens de servir, ces institutions constituent un axe majeur de la stratégie d'inclusion financière de la BCEAO.

22. Dans cette optique, un cadre juridique spécifique aux institutions de microfinance a été mis en place. Ce cadre a permis de renforcer la protection des ressources des déposants, de préserver l'intégrité et la stabilité du secteur de la finance de proximité et de lever les entraves à l'édification d'un secteur financier accessible au plus grand nombre. Il a également contribué à améliorer la professionnalisation des acteurs.

23. Les efforts déployés, en relation avec des partenaires extérieurs, ont contribué à un important développement de ce secteur dans l'Union. Le nombre de bénéficiaires des services fournis par les institutions de microfinance, est passé de 8,8 millions de personnes en 2012 à 12 millions en 2016. Sur la période, les crédits ont augmenté de 66% pour s'établir à 1.052,5 milliards de FCFA. Quant aux dépôts, ils se sont accrus de 53% pour atteindre 1.030,0 milliards de FCFA.

24. Ces efforts seront poursuivis, afin de renforcer davantage la viabilité de ce secteur.

25. Dans un tout autre registre, et pour l’approfondissement du système financier, la facilitation et la sécurisation des paiements des opérateurs privés, la BCEAO a entrepris, en 1998, de moderniser les systèmes de paiement dans la zone UEMOA.

26. Ce chantier a permis la mise en place du Système de Transfert Automatisé et de Règlement dans l'UEMOA (STAR-UEMOA), suivi de la mise en production progressive du Système Interbancaire de Compensation Automatisée dans l'UEMOA (SICA-UEMOA).

27. Mesdames et Messieurs,

28. Après les énormes efforts de réformes consentis pour assainir le cadre macroéconomique et bénéficier des initiatives mises en place par la communauté internationale pour l'allègement de la dette, les Etats de l'UMOA se sont engagés dans une dynamique de croissance forte et soutenue. Ce qui imposait, en plus des réformes déjà mises en place en faveur du secteur privé, le déploiement des actions en faveur du financement des économies, pour permettre aux opérateurs publics et privés, d'obtenir les ressources nécessaires pour financer la croissance.

29. Pour améliorer le financement des économies, les plus hautes Autorités de l'UEMOA ont mis en place en 2012 un Haut Comité ad hoc composé des Ministres chargés des Finances des Etats membres de l'Union ainsi que des Chefs des Organes et Institutions communautaires de l'UEMOA, à savoir la Commission de l'UEMOA, la BCEAO, la BOAD et le Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers. Ce Haut Comité, placé sous la Présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire, a été chargé de proposer de nouvelles stratégies de mobilisation des ressources financières nécessaires pour le financement des infrastructures des économies.

30. A l'issue de ses travaux, le Haut Comité a adopté un plan d'actions organisé autour de cinq (5) axes, à savoir (i) le renforcement de la gouvernance dans les affaires publiques et privées, (ii) l'accroissement de la mobilisation de l'épargne intérieure, (iii) l'amélioration de l'offre de services financiers, (iv) l'amélioration de l'environnement du financement des économies et (v) l'accroissement de la mobilisation des ressources extérieures.

31. Prenant sa part dans cette stratégie régionale, la BCEAO a mis en œuvre plusieurs réformes qui contribuent à améliorer le financement des économies de l'Union.

32. Une Agence dénommée UMOA-Titres a été créée en 2013, pour dynamiser le marché de la dette publique, et assister les Trésors publics dans l'identification des modalités les plus appropriées pour mobiliser les ressources financières sur les marchés régionaux et internationaux de capitaux.

33. La création de UMOA-Titres a permis de faire du marché financier régional la principale source de financement des Etats membres de la zone : le montant annuel des ressources mobilisées par l'émission de bons et obligations du Trésor, est passé de 513,1 milliards de FCFA en 2008 à 3.700,1 milliards en 2017. L'encours des titres publics émis par les Etats sur le marché financier régional représente aujourd'hui 14,5% du PIB de l'Union, contre 7,5% en 2012.

34. La commande publique étant un puissant facteur de développement du secteur privé, l'amélioration du financement des Etats a positivement impacté la situation des entreprises.

35. Mesdames et Messieurs,

36. Compte tenu de la faiblesse de la bancarisation et pour favoriser une diminution du coût des services financiers, une liste de dix-neuf (19) services que les établissements de crédit de l'UMOA doivent désormais offrir gratuitement à leur clientèle, a été établie en 2014, en collaboration avec la profession bancaire. L’objectif visé est de parvenir à une réduction et à une rationalisation des conditions de banque appliquées à la clientèle, notamment les entreprises, dans le strict respect du principe de libéralisation desdites conditions en vigueur dans l’Union.

37. Une surveillance est actuellement mise en place par la Commission Bancaire pour s'assurer de la pleine application de cette mesure, lors des contrôles qu'elle effectue auprès des banques.

38. Concernant les PME et au regard de leur importance dans le tissu économique, la Banque a jugé bon de mettre en place un dispositif de soutien au financement, dédié spécifiquement à cette catégorie d'entreprises.

39. Après une étude diagnostique et une large revue des expériences internationales en la matière, le nouveau dispositif de soutien s'est attaché à offrir des incitations aux établissements de crédit. Celles-ci consistent à admettre aux guichets de refinancement de la BCEAO, les créances détenues par ces derniers sur les PME éligibles au dispositif.

40. Dans le cadre de la diversification des instruments de financement, la BCEAO a initié des chantiers visant la promotion de la finance participative dans l'Union ainsi que le développement du crédit-bail.

41. Pour ce qui concerne la Finance participative, en particulier la finance islamique, les instructions sont en cours d'élaboration pour préciser les conditions et modalités d'exercice de cette activité par les établissements de crédit et les SFD.

42. S'agissant du crédit-bail, l'analyse de l’environnement économique et financier de l'UMOA a montré que cet instrument de financement est peu utilisé. En effet, le crédit-bail et les opérations assimilées représentent en moyenne 0,6% des actifs des établissements de crédit dans l'UMOA. En Côte d'Ivoire, la part du crédit-bail s'élève en moyenne à 1,1% du total des actifs bancaires.

43. Pour favoriser le développement du crédit-bail, un projet de Loi uniforme a été élaboré et est en cours d'examen par les Parlements nationaux.

44. Sur un autre registre, les études menées ont montré qu'une des principales contraintes au développement du crédit bancaire dans l'UMOA réside dans les difficultés que les banques ont à disposer d'informations fiables et cohérentes sur les demandeurs de crédit.

45. En vue de réduire cette asymétrie d'information entre les prêteurs et les emprunteurs sur le marché du crédit, un projet de promotion des Bureaux d'Information sur le Crédit (BIC) a été mis en œuvre.

46. Le BIC a, en effet, pour rôle de collecter principalement auprès des organismes financiers et des grands facturiers (eau, électricité, téléphone), des données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement des emprunteurs. Ces informations sont exploitées pour fournir aux établissements de crédit des rapports de solvabilité détaillés.

47. Pour ce faire, une loi uniforme portant réglementation des BIC a été adoptée. A l'issue d'un appel d'offre international organisé par la BCEAO, une société a été agréée comme BIC dans l'UMOA. Elle est opérationnelle depuis le 1er février 2016 et s'est déployée sur l'ensemble de l'espace UMOA.

48. A la date du 21 février 2018, 148 établissements de crédit et de microfinance assujettis sur les 185 concernés participent au système de partage d'informations sur le crédit. Le nombre de clients sur lesquels des informations sont disponibles dans la base de données du BIC est passé de 30.694 à fin février 2016 à 1.878.556, cela concerne 17.242 personnes morales et 1.861.314 personnes physiques.

49. C'est le lieu d'exhorter les entreprises du secteur privé de l'Union à s'engager davantage pour la réussite de ce projet, dans lequel la CGECI est déjà fortement impliquée. A cet effet, elles devront veiller à transmettre leur consentement pour le partage des informations les concernant au BIC, ce qui permettrait aux établissements de crédit de disposer des informations nécessaires à une meilleure allocation et tarification des crédits.

50. En effet, les rapports détaillés fournis par le BIC présentent un intérêt tant pour les établissements de crédit et de microfinance que pour les consommateurs de crédit. Pour les banques et les institutions de microfinance, les données fournies par le BIC permettent de mieux appréhender les risques liés aux opérations qu'elles effectuent avec la clientèle. Pour la clientèle, l'avantage consiste à bénéficier de conditions de prêts adaptées à chaque leur profil de risque.

51. Mesdames et Messieurs,

52. Pour permettre à l'entreprise bancaire et financières de mieux soutenir les économies, il est indispensable de renforcer la solidité de celle-ci, en veillant à mettre aux standards internationaux leurs cadres d'activité, de régulation et de supervision.

53. Dans cette optique, un nouveau dispositif prudentiel, fondé sur les normes de Bâle II et Bâle III, est entré en vigueur le 1er janvier 2018. Il devrait contribuer au renforcement de la résilience des établissements de crédit aux chocs adverses. Il permettra également une meilleure évaluation des risques tout en accroissant la qualité et le volume des fonds propres exigés pour la couverture de ces risques.

54. Le nouveau dispositif prudentiel favorisera la transparence, non seulement entre les acteurs du secteur bancaire, mais également entre le secteur bancaire et les autres secteurs. Il en résultera une plus grande confiance des agents économiques dans le système bancaire et une augmentation substantielle des ressources des établissements de crédit, ce qui devrait se traduire par un financement plus accru du secteur privé.

55. Dans un tout autre registre, la Banque a mis en place, dès 1997, un dispositif de suivi de la conjoncture.

56. Ce dispositif permet à la Banque Centrale de disposer d'indicateurs avancés concernant les principaux secteurs d'activité. Sont ainsi disponibles : un Indice de la Production Industrielle, un Indice du Chiffre d'Affaires, des soldes d'opinion des chefs d'entreprises et un indicateur du climat des affaires.

57. Pour le suivi des conditions de banque, une enquête mensuelle est effectuée pour apprécier l'évolution des taux d'intérêt débiteurs et créditeurs servis à la clientèle des banques de la zone, et pour déterminer un indicateur du chiffre d'affaires dans les services financiers.

58. Toutes ces données permettent à la Banque Centrale d'appréhender l'orientation probable de l'activité économique à court terme, dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique monétaire. Elle peuvent également servir de guide à la prise de décisions informées par les entrepreneurs du secteur privé. Par conséquent, nous avons décidé de procéder désormais à une diffusion de ces notes de conjoncture, notamment auprès du patronat dans l'ensemble des pays de l'Union.

59. Mesdames et Messieurs,

60. Avant de conclure, je voudrais rappeler qu'en matière de politique monétaire également, au cours de la dernière décennie, la BCEAO a maintenu une orientation globalement accommodante, pour le financement de l’activité économique.

61. Ainsi, le principal taux directeur de la Banque Centrale, à savoir le taux minimum de soumission aux adjudications, est passé de 3,75% en 2008 à 2,50% depuis septembre 2013, soit son plus bas niveau historique. Le coefficient des réserves obligatoires a également été diminué, passant de 7% en 2010 à 3% en 2017.

62. En droite ligne avec l'orientation accommodante de la politique monétaire, les injections de liquidités de la Banque Centrale ont été accrues de façon importante. Le volume total des concours aux banques, tous guichets confondus, est ainsi passé de 723 milliards en décembre 2011 à environ 4.200 milliards à fin février 2018.

63. L'ensemble de ces mesures a permis de maintenir un cadre macroéconomique stable, favorable à la modération des coûts des services financiers et à la planification des investissements à moyen et long termes.

64. Mesdames et Messieurs,

65. Pour finir, je voudrais réitérer ma confiance dans le dynamisme du secteur privé de l'UMOA mais, pour renforcer davantage ce dynamisme, la mise en œuvre des réformes doit être poursuivie afin de profiter pleinement des effets attendus.

66. A cet effet, les entreprises devraient accorder plus d'attention au déploiement du BIC en améliorant le recueil du consentement des usagers par les établissements de crédit.

67. Ma seconde observation concerne la faible utilisation du marché financier par les entreprises de l'Union pour lever des ressources. Le nombre d'entreprises admises à la côte de la BRVM est passé de 36 à sa création en 1998, à 45 aujourd'hui, soit une timide progression 20 ans après. Pourtant l'admission à la Bourse permet de lever des ressources adaptées au développement à long terme des entreprises. De plus, les obligations de communiquer des informations pertinentes au marché, améliorent la transparence dans la gestion et la gouvernance des entreprises cotées.

68. Dans un monde devenu très concurrentiel, cette transparence apparaît comme un facteur essentiel pour gagner des parts de marché.

69. Enfin, il m’apparaît important de relever la place que prennent désormais l’innovation et l’amélioration de la productivité dans le développement du secteur privé. La compétitivité est à ce prix, et je suis convaincu que le secteur privé de l’UMOA inclut dorénavant cette thématique dans ses visions et ses stratégies. Je lui souhaite alors plein succès dans ses programmes de développement et de soutien aux économies de l'Union.

70. Je vous remercie pour votre aimable attention.

D’après les récentes prévisions de l’Organisation internationale du cacao (Icco), l’excédent global de cacao est prévu pour se chiffrer cette saison, à 105 000 tonnes contre 300 000 tonnes estimé en 2016/2017. Selon l’agence Ecofin qui rapporte l’information, « s’il s’agit du second surplus consécutif d’une année sur une autre, le groupe intergouvernemental indique que la production mondiale de fèves de cacao devrait cependant baisser de 2,3% à 4,63 millions de tonnes en 2017/2018 comparativement à la campagne dernière » Pendant ce temps, les broyages mondiaux devraient progresser de 2 %, atteignant un record de 4,49 millions de tonnes, du fait de la baisse des cours mondiaux qui devrait inciter les transformateurs à accroître leurs activités afin d’améliorer leurs marges. Cette dynamique sera portée par l’Asie et l’Océanie où le volume traité, augmentera de 3% ainsi que par l’Europe (+2%). Egalement, la même source ajoute qu’ en Côte d’Ivoire, « la taille de la récolte de cacao de la campagne principale s’annonce plus réduite que prévue. En effet, rapporte Reuters, ladite saison pourrait s’achever d’ici mars sur un volume de 1,32 million de tonnes d’or brun, un stock en repli de 12% par rapport au résultat de l’année cacaoyère 2016/2017 et légèrement en-dessous des prévisions initiales » (1,45 million de tonnes) » Cette révision à la baisse de la production s’explique par les fortes pluies tombées entre octobre et novembre 2017 ayant engendré la pourriture brune qui a endommagé une partie de la récolte, indique un groupe de 13 exportateurs et compteurs de cabosses interrogé par Reuters. En outre, précise le groupe, « le manque de pluies et le temps chaud ont perturbé les activités de production depuis décembre. Si les perspectives de production de la petite traite (récolte intermédiaire) restent encore vagues, de nombreux acteurs redoutent que les précipitations inférieures à la moyenne et le temps sec, n’affectent le développement des cacaoyers. Les fleurs et les petites cabosses ont un taux de survie de 60% durant la campagne intermédiaire contre 90% la dernière saison.», explique un compteur de fèves »

Charles Kader

« C’est tout à fait au bénéfice de 350 millions de consommateurs de la Cedeao et plus de fluidité dans les transactions. C’est également tout au bénéfice des entreprises de la Cedeao. Mais ce sont les plus dynamiques qui tireront profits de cette monnaie unique. Il y aura certes des difficultés qui faudra surmonter. Les Chefs d’Etat et de gouvernements ont décidé que la monnaie unique, c’est pour 2020 avec une feuille de route précise. (. ..) Les pays qui respectent les critères de convergences pourront y aller progressivement(…)» Réponse claire du Gouverneur de la Banque centrale des Etat de l’Afrique de l’ouest (Bceao) qui n’est autre que M. koné Tiemoko M. Qui était hier,1er Mars 2018 du Patronat ivoirien. Ce autour du thème : Le rôle de la Bceao dans le développement du secteur privé dans l’Uemoa » Bilan et perspectives. C’est le thème débattu dans le cadre d’échanges et de référence du secteur privé ivoirien, « Le Ti’Dej » dont le deuxième invité était bien le Grand argentier de l’Uemoa , Tiémoko M. Koné, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest( Bceao). Belle tribune pour M. Jean Marie Acka,le président de la Confédération générale des entreprises de Cote d’Ivoire( Cgeci) d’exposer quelques préoccupations des opérateurs . Qui ont pour noms : difficultés d’accès aux financements, besoins de financements et coût élevé du crédit entre autres. « M. le gouverneur, le rapprochement de la Banque centrale du secteur productif est à saluer. Car, les entreprises hors secteur financier ne sont pas en contact avec la Bceao qui joue un rôle prépondérant non seulement en tant que régulateur des transactions financières, garante des signes monétaires, mais aussi dans le développement du secteur privé. Les besoins des entreprises du secteur privé ivoirien était en 2016 de 3500 milliards de Fcfa dont seulement le 1 /3 ont été couverts » a dit le président de la Cgeci qui n’ a pas manqué d’ajouter le coût élevé du crédit qui devient un facteur un facteur différenciant. Mais que fait concrètement la Bceao qui est bien consciente des difficultés du secteur privé pour apporter des réponses adéquates aux différentes requêtes des opérateurs économiques de l’espace économiques Uemoa ? A Cette préoccupation majeure des créateur de la richesse, le gouverneur Tiemoko Meyliet Koné s’appuyant sur les missions de la Bceao a dit que l’objectif de la banque d’émission, s’est aussi la stabilité macro-économique de la zone notamment le secteur privé qui concourt à la formation pour 75% du Produit intérieur brut( Bip). « La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest( Bceao) a entrepris depuis une décennie de grands chantiers avec la consolidation de son rôle d’actionnaire principal de la Banque ouest africaine de développement( Boad) qui finance également le secteur privé. Aussi la Bceao a créé le Marché financier régionale et la Bourse régionale des valeurs mobilières( Brvm). Cette , pour se rapprocher davantage des entreprises a lancé en 2017, la Brvm petite capitalisation. Il ne faudrait oublier aussi la modernisation du système de compensation automatique » a dit le gouverneur Koné Tiemoko M. Qui n’ a pas manqué de souligner que des actions sont initiées en vue du partage des risques avec des innovations en vue. Dans l’espace communautaire, le financement du secteur privé a augmenté de l’ordre de 16% pour le secteur privé refinancé en grande partie par la Bceao contre 9 à 10% pour le secteur public. Qui est également refinancé par la Bceao. Toutefois, en ce qui concerne l’accès au crédit-bail, il reconnait que le niveau d’accès est de 1,1 % en Côte d’Ivoire contre 0,6% dans l’espace Uemoa. « S’agissant du crédit –bail, la loi existe certes mais il y énormément de problèmes » ajoute-t-il. Des chefs d’entreprises dont Alain Menudier se sont inquiétés de la lenteur excessive constatée dans le transfert des recettes d’exportation en Côte d’Ivoire. A cette question le gouverneur Koné a dit qu’il n’y a pas de problèmes de devises au niveau de la Bceao. « Nous n’avons pas de problèmes de devises à la Bceao. Au niveau de la Côte d’Ivoire, IL y a eu des transgressions au niveau de la règlementation régissant le rapatriement des recettes d’exportation et des sanctions seront prises contre les banques mises en cause » a-t-il dit. Au titre des émissions de bon du Trésor public, Les ressources mobilisées sur le marché financier régional sont passées de 518 milliards de Fcfa en 2011 à 3700 milliards de Fcfa en 2017

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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