Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 30 avril 2024
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ossey84

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Les jours passent et les difficultés persistent. Pour décanter la situation de blocage aux conséquences incommensurables, des coopératives café-cacao ont décidé de monter au créneau pour appeler à l’apaisement dans la filière. Face aux difficultés constatées dans les deux ports ivoiriens consécutivement au blocage constaté dans la commercialisation du café, 250 présidents de sociétés coopératives café-cacao étaient en conclave hier 13 mars 2018 à Daloa. A l’issue des travaux, ils ont animé un point de presse au cours duquel, ils ont appelé les producteurs de café et de cacao au calme et à la retenue. Ceci pour donner sa chance aux négociations , tractations et démarches initiées par la Direction générale du Conseil du café et du cacao. Pour Jacques Kouakou, président de la coopérative Fiédoufouê de Daloa, « il ne faut pas mettre à mal la relance de caféiculture qui sera mise en œuvre jusqu’en 2020 » Aux noms des responsables des coopératives qui ont effectué le déplacement de Daloa, leur porte-parole Jacques Kouakou a révélé que : « Des actions ont été entreprises par la direction générale du Conseil café et cacao pour décanter la situation. Citons entre autres, la rencontre le 22 février 2018 avec le Groupement des exportateurs, ( Gepex), la mise à disposition des exportateurs des installations de Sifca-coop pour le déchargement du café d’une part, et l’organisation par le Ccc d’une mission économique d’urgence auprès de certains importateurs de café pour lever toutes les difficultés d’autre part. Mais aussi et surtout la désignation d’une équipe d’experts pour traiter toutes les questions liées à la commercialisation tant intérieure qu’extérieure »

Charles Kader

Les activités d’exportation de café vert connaissent un blocage depuis quelques semaines à partir des ports ivoiriens Au moment le Conseil du café et du cacao( Ccc) s’active à décanter la situation, pour relancer les embarquements vers l’Algérie, principal déboucher du café ivoirien, des exportateurs ivoiriens font face à des exigences de partenaires algériens…Dossier

 

Il ne fait pas beau sur le segment de l’exportation du café produit en Côte d’Ivoire. Ce à partir des deux ports ivoiriens. Principalement le port d’Abidjan où l’on note depuis quelques semaines de longues de camions remplis de milliers de tonnes de café et qui attendent d’être déchargés. Si officiellement les raisons du blocage des exportations sont méconnues, une source proche de syndicalistes indique que le blocage des exportations serrait dû « à une absence d’autorisation du Conseil café cacao (Ccc) » Et pourtant le prix du Kg du café pour la campagne 2017-2018 a été fixée à 750 Fcfa/Kg. Mais que dit les responsables du Conseil du café-cacao qui n’est autre que l’instance de régulation de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire qui est le 3e producteur africain de cette matière première( Café). Face au blocage le Syndicat national agricole pour le progrès de la Côte d’Ivoire (Synap-Ci), une plateforme de producteurs, annonce une grève illimitée à compter du mercredi 14 mars 2018. Pour en savoir davantage nous avons tenté en vain de joindre une personne ressource au Conseil café-cacao qui souffle le chaud et le froid sur le front du trafic illicite du cacao vers le Ghana. Sur le site du régulateur une phrase laconique qui en substance dit que le conseil a rencontré fin février 2018 les coopératives et les acheteurs de café et de cacao pour « mieux cerner les réalités et les difficultés rencontrées à mi-parcours de la campagne 2017-2018 » Soit mais quel est fondamentalement le problème qui est à l’origine du blocage de l’exportation du café ? Dans nos investigations, une personne très au fait ‘des battements de cœur ‘ du négoce du café et cacao va nous situer davantage quand il dit : « La Côte d’Ivoire a vendu le gros lot de sa production de café à l’Algérie qui d’ordinaire achète plus de 45% du café exporté par la Côte d’Ivoire. Notre pays a même encaissé ses redevances. Seulement voilà. L’Algérie qui ne veut pas se faire avoir dans cette opération, exige des exportateurs non broyeurs le paiement de taxes et de cautions conformément à la règlementation en vigueur en Algérie. C’est ce qui coince une catégorie d exportateurs concernés. Vous noterez qu’avec Nestlé , il n’ y a pas de blocage en ce qui concerne l’achat et les exportations » Avant d’ajouter que sur les 400 remorques bourrées de café et bloqués dans les ports ivoiriens , plus de la moitié ont été traitées « Si tout se passent bien, les choses devraient aller très vite dès ce lundi 12 mars 2018 » ajoute notre personne ressource. Face à la montée de la pression, M. Yves Koné Brahima, le Directeur général du Conseil du café-cacao très préoccupé à faire le ménage au niveau du staff managérial du Ccc marqué par le départ des derniers rescapés du staff de l’ex- Directeur général Touré Massandjé Listé, est enfin sortir de son silence. En réaction à une dépêche de l’Agence France presse( Afp) Koné Brahima Yves dira en ce qui concerne le nombre de camions bloqués : « Les autorités portuaires ont enregistré ce jour 54 camions ». La situation est due à « un problème technique d’exportation. Nous disposons de trois bateaux par mois », a souligné M. Koné, rappelant qu’ « il y a seulement deux semaines, 400 camions de café attendaient d’être déchargés de leur cargaison ». Pour lui, les « 100 000 tonnes produits en moyenne par an, ont été achetés et sont en train d’être acheminés vers une plate-forme en Algérie dont disposent les exportateurs »

 

L’Algérie premier marché du café de Côte d’Ivoire

 

En 2014, la Côte d’Ivoire a exporté 1,5 millions de sacs, soit 90 414 tonnes dont un tiers environ à destination de l'Algérie. En 2000, le record de 6,1 millions de sacs avait été atteint, selon l'Organisation internationale du café. Plus spécifiquement, l’Algérie achète 45% de la production exportée contre 30% par les divers. La Grèce, l’Espagne et la France achètent respectivement 7% et 6%. Pendant que la France pourtant partenaire privilégiée de la Côte d’Ivoire ne prend que 2%. La dépendance à un seul gros acheteur est en train de couler la Côte d’Ivoire ? Ou alors on n’ a pas vu les choses venir encore ? « Sur la campagne 2014/15, qui s'est achevée le 18 décembre, la Côte d'Ivoire a produit 126 000 tonnes (2,1 millions de sacs de 60 kg) de café Robusta. La filière se redresse par rapport aux 90 000 t, niveau auquel elle était tombée avant la réforme en 2012, mais on est loin des 380 000 t soit, 6,3 millions de sacs enregistrées en 2000 L'objectif pour 2015/16, campagne qui s'est ouverte le 18 décembre, a été fixé à 130 000 tonnes. Pour l'atteindre, le prix garanti au producteur a été relevé légèrement à 670 Fcfa, le kilo cette campagne qui s'ouvre contre 650 Fcfa en 2014/15. D'ici 2020, le pays espère atteindre les 400 000 t de production. » , rapporte le site www.commodafrica.com

 

La production ivoirienne en baisse

 

Selon les chiffres officiels du Conseil café-cacao transmis aux Fonds monétaire international( Fmi) « le revenu cumulé brut perçu par les producteurs de café ressort à 20,99 milliards de Fcfa en 2017, contre 69,62 milliards de Fcfa en 2016, soit une baisse de 70% en lien avec la baisse du volume de produit. Le cumul des achats de café déclarés du 1er janvier au 30 juin 2017 se chiffre à 27 987 tonnes contre 103 909 tonnes en 2016, soit une baisse de 73% » Sur la même période, « les exportations de café s’élèvent à 29 105 tonnes en 2017 contre 47 443 tonnes en 2016 soit une baisse de 39%. Pour 2018, les prévisions de récoltes annoncent 114 mille tonnes et 102 mille tonnes en 2019. Pendant que les exportations qui étaient de 29105 tonnes en 2017 pourraient grimper à 84 mille tonnes en 2018 et 98 mille tonnes en 2019 » Des données de la direction générale adjoint du Conseil ivoirien du café-cacao soulignent qu’ « il est question pour la Côte d’Ivoire, de remettre sur les rails la production du café dont la Côte d’Ivoire est l’un des gros producteurs mondiaux. « Des actions d’envergure sont prévues pour booster la production de café », avait fait noter une source qui était en poste à la Direction générale. Tout en évoquant notamment la réhabilitation de plus de 75 000 hectares de vergers, et l’appui au renforcement des capacités de plus de 100 000 producteurs. « Le café ivoirien a perdu de son lustre au fil des décennies, la production annuelle oscillant entre 110 000 et 150 000 tonnes » avait-il ajouté. Ainsi en 2011, cette production était de seulement 80.000 tonnes reléguant le pays au rang de 8ème africain et 12ème mondial. Selon des experts, le programme de relance café prévoit par ailleurs une sélection de terroirs pour développer ses cafés d’origines, notamment celles cultivées dans les régions montagneuses de l’ouest du pays. Si l’accent avait été mis sur la transformation locale du café les producteurs la Côte d’Ivoire n’allait pas être aussi exposées aux humeurs de certains exportateurs et leurs partenaires. En attendant, d’atteindre ce cap, l’Agence Reuters une affaire des difficultés de certains exportateurs de fèves de cacao qui ont du mal à honorer des contrats vis-à-vis de l’extérieur ( Voir encadré)

 

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Encadré : Cacao : Quand la sur estimation met à mal des exportateurs

 

Le Conseil ivoirien du café-cacao aurait sur-estimé la campagne, mettant à mal des exportateurs En Côte d'Ivoire, le Conseil du café-cacao (Ccc) aurait vendu par anticipation 170 000 tonnes de contrats d'export de plus que ce que la Côte d'Ivoire devrait effectivement produire, ont indiqué à Reuters deux responsables du Ccc. Cette erreur de calcul laisserait certains exportateurs dans l'incapacité de remplir leurs obligations contractuelles et le Ccc était en discussion en cette fin de semaine avec ces opérateurs pour évoquer des solutions. Rappelons que le Ccc conformément le nouveau mécanisme en vigueur, « vend par enchères électroniques et par anticipation, 70 à 80% de la campagne à venir afin de déterminer le niveau de prix qui pourra être garanti au planteur sur cette dite campagne. Les exportateurs, quant à eux, achètent le reste sur la base de ventes spot » Or, pour l'actuelle campagne principale, qui court d'octobre à mars, le Ccc aurait vendu par anticipation l'équivalent de 1,53 million de tonnes de permis à exporter. Le Ccc estime maintenant que la production principale n'atteindrait que 1,36 à 1,38 million de tonnes. Une baisse liée aux mauvaises conditions météorologiques et aux sorties frauduleuses de fèves du pays, vers le Ghana notamment. La quantité de cacao ivoirien qui entrent frauduleusement au Ghana est évaluée plus de 60 mille tonnes par an sans aussi oublier qu’une partie de la production ivoirienne se retrouve au Liberia et en Guinée à travers des circuits frauduleux qui irradient l’ouest ivoirien. « Nous sommes face à une situation inédite où le Conseil est en défaut vis-à-vis de certains exportateurs qui détiennent des contrats mais qui n'ont pas les fèves », explique à Reuters un directeur d'entreprises d'exportation. Dans un tel contexte, tous les regards sont tournés vers l’instance de régulation qui va proposer aux exportateurs de reporter leurs contrats sur la prochaine campagne, en octobre prochain. Il pourrait aussi purement et simplement annuler le contrat et verser aux exportateurs une pénalité. Ceci dit, la hausse des cours du cacao sur les marchés à terme de Londres et de New York depuis la fin du mois de janvier fait monter la pression sur les exportateurs. « C'est au Conseil de faire des propositions, mais certains de nos clients en Europe veulent leur cacao maintenant que le prix est élevé, ce qui complique tout » a précisé un autre exportateur à Reuters.

 

Bamba M.

 

Le vice-Président de la République, Sem Daniel Kablan Duncan, est arrivé le samedi 10 mars 2018 à New Delhi, à 00H30, heure locale, en vue de prendre part au Sommet de l’Alliance Solaire Internationale (Asi) qui a eu lieu le dimanche 11 mars 2018 dans la capitale indienne. Dans son allocution d’ouverture, le représentant du Chef de l’Etat ivoirien a mis en accent particulier sur l’importance des sources énergétique dans la vie des populations. Il a dit : « Nos besoins énergétiques sont en forte augmentation, eu égard à nos nombreuses réalisations socio-économiques et à nos objectifs de progrès. En effet, il est impératif de fournir aux acteurs des différents secteurs de l’économie l’énergie nécessaire à leur important développement. En outre, sur le plan social, il nous faut répondre à la demande légitime de nos populations qui aspirent à l’amélioration de leur qualité de vie » Parlant de la politique ivoirienne en la matière, le Vpr Duncan dira : « La Côte d’Ivoire qui a signé, puis ratifié l’Accord-cadre de l’Alliance Solaire Internationale, est très fière d’appartenir à cette brillante initiative lancée lors de la conférence de Paris pour le climat en décembre 2015. Il ne fait aucun doute que cette Alliance constitue une réponse efficace et pragmatique aux deux problématiques majeures que sont la lutte contre le réchauffement de la planète et l’accès à l’énergie. La Côte d’Ivoire, pour sa part, respectera résolument ses engagements pris au niveau mondial en faveur du climat et notamment en ce qui concerne la transition énergétique » A l’ occasion de la Cop 21, notre pays s’est en effet engagé à réduire de 28 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Cet engagement se traduit, au niveau du secteur de l’électricité, par un net accroissement de la part des énergies renouvelables y compris l’hydroélectricité dans le mix énergétique. La part de ces énergies renouvelables qui représentait 20 % contre 80 % d’énergie thermique en 2017 devrait ainsi passer à 34 % contre 66 % d’énergie thermique en 2020. L’objectif final est de parvenir, en 2030, à un mix énergétique avec 42 % d’énergie renouvelable pour 58 % d’énergie thermique. Pour ce faire, notre politique de développement des énergies renouvelables s’appuiera principalement sur l’hydroélectricité, l’énergie solaire, l’énergie à base de biomasse et, éventuellement, l’énergie éolienne. Le gouvernement ivoirien, qui vise aussi à faire passer la capacité énergétique de la Côte d’Ivoire, de 2200 Mw actuellement à 4000 Mw en 2020 puis 6000 Mw en 2030, entend saisir toutes les opportunités qui lui sont offertes au niveau mondial, en particulier celles offertes par l’Asi, pour mettre en œuvre sa politique énergétique. Cette politique contribue à renforcer l’intégration sous régionale. Terminant , il invité l’assistance se pencher davantage sur les problématiques majeures auxquelles nos pays sont confrontés pour mieux répondre aux aspiration des populations en vue d’une accessibilité l’ énergie solaire tout en veillant à une protection de notre planète, notre bien le plus précieux. « Il nous faudra désormais répondre, dans le cadre de notre Alliance, figurent en bonne place, la réduction des coûts des énergies renouvelables, les questions de leur financement et le transfert de technologies au travers de la formation de la main d’œuvre locale. Nous nous réjouissons donc de noter que ce Sommet permettra d’aborder ces différents aspects » a conclu Kablan Duncan. Notons qu’en marge de ses assises, le Chef de la délégation ivoirienne ne chôme pas ( Voir encadré)

Charles Kader

 

Duncan à la rencontre des investisseurs indiens

La journée marathon du Samedi du vice-Président Duncan a commencé avec une série d’entretiens à son hôtel avec des investisseurs et s’est achevée par une audience avec le Premier ministre indien, M. Narendra Modi, et un diner offert par le Président de la République de l’Inde, Sem Ram Nath Kvind, aux Chefs d’Etat et de gouvernement ayant fait le déplacement de New Delhi. Le vice-Président de la République s’est ainsi entretenu avec le Directeur général du groupe Shiloh Industries présente en Côte d’Ivoire à travers plusieurs filiales, notamment dans l’industrie extractive du manganèse et l’industrie pharmaceutique avec un projet d’implantation dans la zone franche de Grand-Bassam, Vitib. Le vice-Président de la République a aussi reçu une délégation de la Chambre de Commerce indienne (Phdcci) conduite par son président du Comité des Affaires internationale, M. Ranjeet Chatuvedi, par ailleurs Directeur général de la société Seftech. Objet de leur visite au vice-Président de la République : avoir la caution des autorités ivoiriennes en vue de conduire en Côte d’Ivoire, en juillet 2018, une grande mission d’investisseurs indiens intéressés par les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie. Avec le groupe Ashod Leyland conduit par son Président Directeur général, M. Vinod K. Dasari, les échanges ont plutôt tourné autour de la fourniture de véhicules dans le cadre du projet de renouvellement du parc automobile en Côte d’Ivoire.

C.K

 

Profitant de la tribune à lui offerte à la faveur des assises des Conseils économiques et sociaux de l’espace francophone à Abidjan qui a pris fin le vendredi 09 mars 2018, le président du conseil économique, social, environnemental et culturel ivoirien, Charles Diby Koffi a présenté les atouts et pas de géants effectués par l’économie ivoirienne après la grave crise de huit ans (2002-2010). C’était à l’ouverture des travaux. Dkc qui sait de quoi il parle, a insisté sur cette « embellie » économique qui découle selon lui des réformes et investissements dans le pays suivant la gouvernance du président Alassane Ouattara. « Notre civilisation est en voie d’être profondément transformée par le numérique » a fait savoir Charles Diby Koffi dans son mot de bienvenue à ses pairs. Iacob Baciu, président en exercice de l’Aecesis estime pour sa part, qu’il y a « deux problèmes fondamentaux : l’éducation et la jeunesse » avant d’inscrire le numérique au cœur de tous les secteurs d’activité. « Les Etats qui vont jeter les bases nouvelles par la numérisation de la jeunesse jetteront les bases de l’avenir » a soutenu Iacob Baciu. « Nous devons promouvoir et former la nouvelle génération » a-t-il poursuivi. Prônant le dialogue social dans un cadre démocratique, le président de l’Aecisis et du Ces roumain, a recommandé que les 25 Ces membres de l’Acesis soit « une base » pour la démocratie. « Nous devons tenir compte d’un équilibre. Nous devons constituer la base de la démocratie même si chaque pays a sa spécificité. Les exemples positifs doivent être promus » a recommandé le roumain devant ses pairs. Il a émis le vœu de voir l’Afrique rejoindre la faîtière internationale des Conseils économiques et sociaux « pour promouvoir un avenir meilleur. » Durant ces assises, on peut le dire sans se tromper que l’ ambiance a été des plus studieuses dans la salle des plénières du conseil économique et social ivoirien. Les 61 conseillers économiques et sociaux arrivés d’Afrique, d’Europe et d’Asie sont tous restés concentrés autour des différentes thématiques qui rentraient dans le thème central du rendez-vous d’Abidjan : « L’impact de la révolution numérique sur l’avenir de l’humanité. » Pour les conseillers mauritaniens et sénégalais, « il faut un acte concret » dans la relation avec l’Organisation internationale du travail et ne pas se contenter de promesses sans suite. Les conseillers économiques et sociaux planchaient sur le partenariat avec l’Oit et l’Ecosoc (Conseil du Développement économique et social des Nations Unies). Preuve de cette ambiance studieuse, la Déclaration de clôture prononcer vendredi dans l’après midi, le roumain Iacob Baciu, président du Ces Roumain et président en exercice de l’Association Internationale des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires (Acesis) est reportée à ce vendredi 9 mars. C’est cette entité internationale qui se réunit pour la première fois en Afrique et en Côte d’Ivoire du 7 au 9 mars 2018 autour des enjeux de l’usage des Ntic dans le développement des nations. « Pour la Côte d’Ivoire, la tenue de la réunion du Bureau de L’Usesif et du Conseil d’Administration de l’Aicesis confirme son rayonnement international » et « En ce qui concerne le Conseil Economique Social et Culturel ivoirien qui abrite le premier Conseil d’Administration de la mandature 2017-2019, il prend ainsi toute sa place sur l’échiquier international » relève la note d’information qui situe les enjeux de cette rencontre d’Abidjan. Un autre bon point stratégique pour Charles Koffi Diby qui contribue à l’essor de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier international.

Charles Kader

Le Sommet de l’Alliance Solaire Internationale( Asi) se tient en Inde, du 9 au 12 mars 2018. La Côte d’Ivoire qui entend vulgariser davantage l’accès à l’énergie solaire y a envoyé une délégation ivoirienne conduite par Sem le vice-Président de la République, Sem Daniel Kablan Duncan. Qui a quitté Abidjan ce vendredi 9 mars 2018, à destination de New Delhi. Daniel Kablan Duncan est accompagné du Ministre du Pétrole, de l’Energie et du Développement des Energies renouvelables, Monsieur Thierry Tanoh, de membres de son Cabinet et de hauts cadres de plusieurs départements ministériels. « Cette rencontre internationale est le premier Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays signataires de l’Accord de création de l’Alliance depuis son lancement, le 30 novembre 2015, à Paris, en marge de la Cop 21, à l’initiative de l’Inde et de la France. L’Asi est engagé à contribuer fortement aux efforts visant à atteindre les Objectifs de développement durable et les ambitions de l’Accord de Paris sur le changement climatique » a indique une note à la presse dont nous avons eu copie. Le rendez-vous de New Delhi permettra de réaliser des avancées concrètes dans la mise en œuvre de l’agenda de l’ASI qui est d’accroitre de manière significative la production d’énergie solaire dans les 121 pays situés, en totalité ou en partie, entre les tropiques du Cancer et du Capricorne, représentant 73 % de la population mondiale. Il convient de rappeler que l’objectif de l’Asi est de mettre l’énergie propre, abordable et renouvelable du soleil à la portée de tous, à travers l’harmonisation des demandes de financements, de technologies et d’innovation pour créer un "marché commun". A cet effet, l’Alliance vise la mise en œuvre d’instruments financiers permettant de mobiliser plus de 1.000 milliards de dollars soit plus de 500 mille milliards de Fcfa d’investissement en énergie solaire d’ici 2030. En marge de sa participation à la conférence inaugurale et au Sommet, le vice-Président ivoirien aura des audiences avec le Président de la République de l’Inde, S.E.M. Ram Nath KOVIND et le Premier Ministre, S.E.M Narendra Modi. Le vice-Président de la République regagnera Abidjan le 12 mars 2018, au terme de son séjour indien.

Une délégation de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique conduite par le Directeur Général Adjoint (DGA), FOFANA Lassina, était le jeudi 8 mars 2018, à Dabou, plus précisément dans le village de Debrimou pour communier avec les femmes de cette localité autour du thème : « Inclusion financière et autonomisation de la femme et de la jeune fille en milieu rural ». Ce, à la faveur de la journée internationale de la femme célébrée ce jour.

Situant l’intérêt de cette journée de sensibilisation à l’inclusion financière, le Directeur Général adjoint a indiqué que ce thème a un lien avec celui du Trésor Public pour cette année qui est « l’optimisation des ressources intérieures ».

En effet, à travers cette cérémonie, le Trésor Public, souligne le DGA, entend ainsi favoriser l’épanouissement économique et social de la femme en milieu rural et lui permettre de tenir efficacement sa place dans le développement en Côte d’Ivoire.

« L’institution s’engage aussi à contribuer à lever toutes les barrières qui entravent l’autonomisation économique et financière des femmes », poursuit M. FOFANA. Il indique que cela passe par un accès plus facile des femmes aux produits et services financiers adaptés à leurs besoins et qu’en la matière, le Trésor Public répond présent, en tant qu’acteur essentiel de l’inclusion financière en Côte d’Ivoire. Le DGA a fait savoir à l’assistance que le Trésor Public a, en son sein, une Agence Comptable Centrale des Dépôts (ACCD) appelée aussi Banque des Dépôts du Trésor, avec un réseau d’agences sur l’ensemble du territoire national.

Ce dispositif, a-t-il ajouté, permet un accès facile des populations, notamment les moins nanties, à des produits et services financiers variés. Au nombre desquels, les Bons et Obligations du Trésor inscrits en compte courant à la Banque des Dépôts du Trésor. Le DGA a tenu aussi à rassurer l’assistance de l’engagement de l’Etat à travers le Trésor Public à poursuivre l’assainissement du secteur de la microfinance afin que celui-ci profite au mieux aux populations.

A sa suite, l’Agent Comptable Centrale des Dépôts, Mme KOFFI Akissi Antonie Epouse NOËL, la Directrice de la réglementation et de la surveillance des systèmes financières décentralisés, Mme DOLLO née KOKOURA Hélène et le Directeur du Financement et du Suivi des Politiques Sectorielles M. DOH André, ont successivement sensibilisé les femmes ainsi que les hommes à adhérer aux produits du Trésor Public afin de sécuriser leurs revenus et mieux assurer leur épanouissement.

Pour les y encourager davantage, le Trésor Public a financé l’ouverture de plusieurs comptes à la Banque des Dépôts du Trésor, au profit des coopératives de femmes présentes. Une action fort appréciée par les bénéficiaires, les chefs traditionnelles, les autorités administratives et politiques de Dabou qui ont effectué nombreux le déplacement pour encourager le Trésor Public dans ses actions de développement en faveur des populations ivoiriennes.

Pour aider les femmes à s’inscrire davantage dans l’inclusion financière, la Direction générale du Trésor public et de la comptabilité publique( Dgtcp) vient de financer l’ouverture de plusieurs comptes à la Banque des Dépôts du Trésor, au profit des coopératives de femmes présentes. Une action fort appréciée par les bénéficiaires, les chefs traditionnelles, les autorités administratives et politiques de Dabou qui ont effectué nombreux le déplacement pour encourager le Trésor Public dans ses actions de développement en faveur des populations ivoiriennes. C’était le jeudi 8 mars 2018 ; la Journée internationale de la Femme, en présence d’une délégation de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique conduite par le Directeur Général Adjoint (Dga), Fofana Lassina, qui était plus précisément dans le village de Debrimou pour communier avec les femmes de cette localité autour du thème : « Inclusion financière et autonomisation de la femme et de la jeune fille en milieu rural ». Ce, à la faveur de la journée internationale de la femme célébrée ce jour. Situant l’intérêt de cette journée de sensibilisation à l’inclusion financière, le Directeur Général adjoint a indiqué que ce thème a un lien avec celui du Trésor Public pour cette année qui est « l’optimisation des ressources intérieures ». En effet, à travers cette cérémonie, le Trésor Public, souligne le Dga, entend ainsi favoriser l’épanouissement économique et social de la femme en milieu rural et lui permettre de tenir efficacement sa place dans le développement en Côte d’Ivoire. « L’institution s’engage aussi à contribuer à lever toutes les barrières qui entravent l’autonomisation économique et financière des femmes », poursuit M. Fofana. Il indique que cela passe par un accès plus facile des femmes aux produits et services financiers adaptés à leurs besoins et qu’en la matière, le Trésor Public répond présent, en tant qu’acteur essentiel de l’inclusion financière en Côte d’Ivoire. Le Dga a fait savoir à l’assistance que le Trésor Public a, en son sein, une Agence Comptable Centrale des Dépôts (Accd) appelée aussi Banque des Dépôts du Trésor, avec un réseau d’agences sur l’ensemble du territoire national. Ce dispositif, a-t-il ajouté, permet un accès facile des populations, notamment les moins nanties, à des produits et services financiers variés. Au nombre desquels, les Bons et Obligations du Trésor inscrits en compte courant à la Banque des Dépôts du Trésor. Le Dga a tenu aussi à rassurer l’assistance de l’engagement de l’Etat à travers le Trésor Public à poursuivre l’assainissement du secteur de la microfinance afin que celui-ci profite au mieux aux populations. A sa suite, l’Agent Comptable Centrale des Dépôts, Mme Koffi Akissi Antonie Epouse Noel , la Directrice de la réglementation et de la surveillance des systèmes financières décentralisés, Mme Dollo née Kokoura Hélène et le Directeur du Financement et du Suivi des Politiques Sectorielles M. Doh André, ont successivement sensibilisé les femmes ainsi que les hommes à adhérer aux produits du Trésor Public afin de sécuriser leurs revenus et mieux assurer leur épanouissement.

Charles Kader

Lginfos, votre journal toujours au cœur de l'actualité l'avait maintes fois révélé. Que nul doute que le président en exercice du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda), Henri Konan Bédié ambitionne prendre part à la présidentielle de 2020. Au fil des années, les langues se délient et on en sait un peu plus sur les multiples actions que mène l'ex-chef de l'Etat. Au cours d'une conférence de presse qu'a donnée Gogbeu Yaoué Benjamin le jeudi 8 mars 2018, à Abidjan, il a été indiqué que jusqu'à présentation d'un autre candidat, « Henri Konan Bédié demeure le candidat pour le compte du Pdci-Rda en 2020 ». « Jusqu'à preuve du contraire, notre leader ( Henri Konan Bédié) va se présenter à la présidentielle de 2020 » a soutenu le conférencier, agissant au nom du mouvement Vaillants soldats pour la remobilisation du Pdci-Rda (Vsr-Pdci-Rda). Né en octobre 2017, le mouvement qui assure avoir la caution d'Henri Konan Bédié compte « contribuer activement au retour d'Henri Konan Bédié au pouvoir d'Etat » . A défaut-il, a ajouté M. Gogbeu, président dudit mouvement, apporter « son soutien à tout autre candidat que M. Bédié voudra bien choisir pour le compte du Pdci-Rda » Toutefois, a martelé le conférencier, rien ne présage que « son leader ne se présentera pas à cette échéance électorale. Seule personnalité politique à préserver la stabilité au sein du Rhdp ». « Au regard des derniers développements de l'actualité politique de notre pays, il y a de quoi retrousser les manches pour prendre le taureau par les cornes le plutôt possible afin d'éviter de se faire surprendre désagréablement en 2020 » a fait savoir le conférencier, sans trop de commentaire. A tout le moins, le président du Vsr-Pdci a indiqué que les énormes sacrifices que Bédié a consentis au profit du Rhdp, de la candidature unique de Ouattara en 2010 et 2015 avaient pour but « que l'alternance au sein du Rhdp profite au Pdci en 2020 » . « Mais, à l'orée de 2020, force est de constater que notre parti a perdu son lustre d'antan. Nous avons décidé donc de prêter main forte à Henri Konan Bédié et à tous les mouvements de soutien dont l'objectif est de restaurer l'image du Pdci » , a fait remarquer Gogbeu Benjamin. Estimant que l'heure a sonné pour « fédérer toutes énergies autour de Bédié ». Parole de Gogbeu Yaoué Benjamin, membre du Grand conseil du plus vieux parti politique de Côte d'Ivoire. Les choses se précisent peu à peu. Et les faits donnent raison à Lginfos. Henri Konan Bédié ambitionne revenir pour le pouvoir d'Etat.

CHARLES KADER

La Banque mondiale a abrité le mardi 6 mars 2018 un atelier de présentation du système de gestion environnementale et sociale pour la transformation de l’anacarde. Le Directeur général de l’Agence Nationale de l’Environnement (Ande), le Dr GBE Nondai Didier a expliqué que l’Atelier visait à donner des instruments, des outils au secteur privé pour favoriser le développement des transformateurs d’anacarde. « Nous avons reçu l’appui de la Banque mondiale pour que tous les mécanismes qui rentrent en jeu soient connus de tous. Et pour faciliter l’accès à la production, et à toutes les informations qui viennent de l’Ande, au sujet de l’impact environnemental et social » , a expliqué le Dr GBE Nondai Didier. De l’avis du Directeur général de l’Ande, pour permettre aux acteurs de la filière de s’approprier ces nouveaux mécanismes, une phase de sensibilisation est prévue. « Il faut continuer à sensibiliser les populations. Il faut rendre accessible toutes les méthodes de production ainsi que les exigences du développement durable » Cet Atelier est l’aboutissement de 2 ans de travaux avec les différents acteurs l’Ande, Le Ministère de l’Industrie et des Mines et le Conseil du Coton et de l’Anacarde. Le projet global agribusiness, constitué des composantes Promotion du dialogue public-privé, Récépissé d’entreposage, en cours et dont le projet pilote devrait être connu d’ici la fin du mois de mars ; et enfin la composante appui aux Pme directement lié à la conformité environnementale, a bénéficié d’un accord de financement de 2 millions de dollars soit plus de 10 milliards de Fcfa de la part de la Banque mondiale.

Charles Kader

Ce mercredi 7 mars 2018, le Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, a reçue en audience, des Représentants de l’industrie minière, à leur demande.

Le but de la réunion était de clarifier certains aspects du nouveau Code minier récemment adopté par les deux Chambres du Parlement, qui devra être promulgué incessamment.

Les Représentants du secteur minier ont soulevé quelques inquiétudes susceptibles d’affecter leurs opérations sur le terrain. Le Président de la République a assuré les opérateurs miniers qu’ils sont des partenaires économiques de la République Démocratique du Congo et que leurs préoccupations seront prises en compte à travers un dialogue constructif avec le Gouvernement après la promulgation de la nouvelle loi minière en vue de trouver un terrain d’entente sur les problèmes spécifiques soulevés à la suite de l’abrogation de l’ancienne loi.

Commentant cette déclaration, le Président Directeur General de Randgold Resources, Mark Bristow, a déclaré que la société entamerait des discussions avec les représentants du Gouvernement la semaine prochaine.


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