Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 30 avril 2024
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ossey84

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Les ministères des Transports, des infrastructures économiques et de la Sécurité ont procédé le 30 mars 20 mars 2018, au lancement officiel de la campagne de sensibilisation « Zero accident de circulation » qui a démarré le 22 mars et prend fin le 10 avril 2018. C’était au Pk 4,5 sur l’axe Port-bouet- Grand Bassam. A l’occasion, M. Aka Echui, le Directeur général de l’Office de la sécurité routier( Oser) tout comme le M. Ezalé Aka, le maire de Grand Bassam, ont salué cette initiative qui permettre de sensibiliser les usagers de la route en cette période de fêtes marquée par un risque d’accident très élevé. « Durant cette période, l’on enregistre plus de 3 millions de voyageurs sur les routes ivoiriennes. Egalement, cette campagne vise donner de sages conseils aux usagers. Avec le radar automatique, il ne s’agira plus d’arrêter les usagers. Le radar automatique fera le travail » a dit le Dg de l’Oser. Quant au ministre ivoirien des Transports Amadou Koné, il a invité aussi bien les transporteurs que et autres usagers à la prudence. En respectant les vitesses règlementaires, évitant l’abus de l’alcool et le téléphone au volant. Mais aussi et surtout les surcharges de marchandises et les surnombres de passagers. Aussi, il a fait un point détaillé des accidents de la circulation durant l’année 2017 quand il dit : « Notre pays a déploré en 2017, 11743 accidents corporels dont 1275 tués et 17969 blessés. La semaine pascale 2017 a enregistré 212 accidents dont 136 à l’intérieur et 156 à Abidjan. Nous avons également enregistré 34 tués dont 23 à l’intérieur et 11 à Abidjan. Le nombre de blessé a été de 471 blessés dont 188 à Abidjan. » Aussi, il est à noter que les accidents enregistrés à paques, représentent environ 3% des accidents de toutes sortes durant l’année 2017. « Comme on le voit, le poids de l’accidentologie pour seulement 7 jours de fête sur les 365 jours de 2017 est considérable. Cette situation est préoccupante si on examine les causes de ces accidents » a indique le ministre Amadou Koné. Dans un tel contexte les radars automatiques peuvent t-il aider à renforcer la sécurité routière ? Visiblement oui contre l’accès de vitesse qui tue beaucoup sur nos routes. En attendant l’installation à grand nombre sur les routes ivoiriennes, celui installé au Pk 4,5 après le rond-point d’Anani a coûté plus de 130 millions de Fcfa. Tout usager pris en excès de vitesse aura à payer une contravention de 10 mille Fcfa payable lors de la prochaine visite technique à la Sicta. Ce grâce aux informations reçues à partir d’un centre de traitement aminé par des agents de l’Oser. Les vitesses autorisées sur l’autoroute de Grand Bassam sont respectivement de 100 Km à l’heure pour les véhicules légers et 70 Km pour les poids lourds. En 2015, le bilan économique des accidents est estimé à 100 milliards de Fcfa , soit 0,5% du Produit intérieur brut( Pib) de la Côte d’Ivoire évalué sur la même année 18400 milliards de Fcfa, selon le ministère du Plan et du Développement

Bamba Mafoumgbé

Bâti sur une superficie de 4,9 hectares, l’hôpital Mère-Enfant de Bingerville est l’une des réalisations importantes de la Fondation Children of Africa de Dominique Ouattara. Peu de jours après son inauguration (16 mars 2018) devant un aréopage de personnalités politiques et de structures internationales, il se susurre qu’il y a eu des « arrangements » dans la construction de cet édifice hospitalier.

Une visite guidée d’une équipe d’hommes des médias nationaux et internationaux mardi 27 mars dans cet hôpital à Bingerville a permis aux responsables d’éclairer les citoyens sur ces allégations qui alimentent les débats des salons. Frédéric Du Sart, directeur général de l’hôpital est sans équivoque.

« Il n’y a eu aucun arrangement. Ce qui est important, c’est le travail qui se fait ici » a-t-il martelé. Ce projet a tenu compte des besoins des domaines de soin à administrer, selon Pr. Sylvia Da Sylva, chef du personnel médical. « Chaque chose a été faite avec des projets bien définis. Nous avons tenu compte de la fragilité de santé mère-enfant ».

Cet hôpital dont la priorité est réservée aux enfants, adolescents, jeunes filles et la femme a pour objectifs princiaux, de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelles, néonatales, infantiles et juvéniles, tout en augmentant l’offre de soins en direction du couple mère-enfant, en garantissant la qualité des services et des soins aux mamans et à leurs enfants. L’hôpital mère-enfant Dominique Ouattara de Bingerville a d’autre mission. Celle d’assurer des soins de santé curatifs, promotionnels et préventifs, assurer la formation continue du personnel de santé.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Coulibaly Sangafowa a procédé le mercredi 28 mars2018, à l’installation officielle du conseil de surveillance de l’Agence pour le développement de la filière riz (Aderiz). L’ancien ministre Gaoussou Touré, président du conseil de surveillance, s’est engagé à tout mettre en œuvre pour que les objectifs qui leur sont assignés soient atteints. Il a annoncé un état des lieux dans les jours à venir afin de dégager les priorités. Pour Gaoussou Touré, la Côte d’Ivoire dispose de tous les atouts pour réaliser l’autosuffisance en riz. Il a estimé que la modernisation de la riziculture devrait passer par « l’irrigation des parcelles à partir d’un plan national d’irrigation, la mécanisation, la professionnalisation de toute la chaîne de valeur, l’accès à des intrants de qualité et surtout le financement » . Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural s’est réjoui du choix de M. Gaoussou Touré, au regard de son expérience dans le domaine. Coulibaly Sangafowa a rappelé que la mise en place de l’agence vise à donner un nouveau souffle à la stratégie nationale qui a manqué de financement. Faisant le bilan de la filière, le ministre a indiqué que la Sndr, démarrée en 2011 avec un budget estimé à près de 700 milliards de Fcfa, a permis de réaliser plus 1,4 millions de tonnes de riz blanchis sur la première phase qui a duré trois ans. Cette phase, alors évaluée à plus de 400 milliards de francs cfa, n'a pu récolter près de 20 milliards de Fcfa essentiellement des partenaires au développement, a regretté le ministre. L’Agence vient remplacer l’Office national de développement de riziculture avec une plus grande flexibilité financière et administrative. Elle aura pour mission de traduire en actions la stratégie nationale de développement de la riziculture (Sndr) déclinée par le gouvernement et qui couvre la période 2012-2020. La stratégie nationale de développement de la riziculture (Sndr) déclinée par le gouvernement a été conçue pour couvrir les besoins nationaux de consommation prévoyant à l’horizon 2020 à environ deux millions de tonnes de riz blanchi. La mise en œuvre de cette politique nationale a permis de passer de 550 000 tonnes en 2011 à une production qui stagne autour de 1 400 000tonnes aujourd’hui.

Charles Kader

Ambiance de fête samedi 24 mars 2018 au terrain de Yopougon Koweït. La Fondation Internationale Arcanes y est arrivée les bras chargées de repas chauds mais aussi de vivres (riz, biscuits, bombons). Plus de 2000 plats ont été distribués aux enfants en majorité mais aussi aux adultes. Les bombons et les biscuits ont été exclusivement distribués aux enfants et les sacs de riz aux chefs de communautés. Le tout sous les cantiques de la chorale de la Lumière sur le Royaume. C’était la deuxième édition de « la table des pains » dans ce quartier. La première avait eu lieu le 1er octobre 2016 . Pour cette édition, Mme Mah Gauze, présidente de la commission des affaires extérieures de la Fondation et cheville ouvrière de cette ‘’table des pains’’, a indiqué que ce sont 250kg de riz, 40kg de pattes, 99 poulets, 36 litres d’huile, qui ont servi à confectionner les repas et une tonne de riz qui a été distribué. La distribution a été faite par les chandelières et les prêtes de la Lumière sur le Royaume. « La table des pains, c’est un peu ce que l’homme peut donner à son prochain ; la vie est faite de partage. Certains parlent d’eucharistie. C’est bien d’assister les gens. Donc la table des pains existe sous plusieurs formes. Depuis plus de 15 ans, nous allons dans les quartiers précaires où nous assistons les gens en vivres et en non vivres. Ce n’est pas toujours que nous le faisons à visage découvert parce que notre intention n’est pas de rechercher une quelque gloire pour nous-mêmes », a expliqué le Messager Ariel Séka, président de la Fondation Internationale les Arcanes. « Nous visons les restaurants du cœur ; chaque jeudi nous comptons distribuer de la nourriture dans les quartiers d’Abidjan et plus tard à l’intérieur du pays », a-t-il promis. Pour lui, c’est Dieu qui donne les moyens. C’est à lui qu’appartient l’argent. Et en donnant, la Fondation obéit à une loi éternelle : donner sans arrière pensée. « Ce qui est important, c’est la manière de donner. Donner sans arrière pensée de recevoir, il est difficile à l’homme de le faire. Et là nous donnons comme Dieu donne. Ceux qui viennent partager ce repas, il y a toutes les confessions religieuses. Tous ont le même sang. Oui nous sommes tous les mêmes, nous avons le même sang », a lancé le guide de la Lumière sur le Royaume. Au nom des chefs de communauté de Koweït, l’honorable Antonin Méledje a remercié la Fondation et demandé à Dieu de donner davantage à Ariel Séka et à ses collaborateurs pour qu’ils puissent réitérer ce genre d’actes à Kowéït et les étendre à d’autres quartiers. La Fondation organise aussi des journées santé. La Commission santé comprend des spécialistes de santé. Elle choisit une ville où elle va donner des oins gratuits dans plusieurs spécialités et donne des médicaments gratuits à des structures sanitaires. La Fondation réunit des hommes et des femmes qui sans barrières raciales, sociales, ethniques et religieuses se fondent dans un creuset d’amour, pour faire le bien sans arrière pensée.

 

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L’information selon laquelle selon laquelle la Côte d’Ivoire pourrait voir sa production baisser n’est pas encore très officielle, mais elle circule dans l’univers du négoce ivoirien du café-cacao avec persistance. Selon le site d’information www.commodafica. com, « la Côte d’Ivoire pourrait enregistrer une possible une baisse de la récolte et du prix au producteur pour la petite récolte. La production de cacao en Côte d’Ivoire pourrait chuter d’au moins 120 000 tonnes lors de la campagne intermédiaire, qui court d’avril à septembre, suite au manque de pluie au mois de novembre et à l’insuffisance d’entretien des plantations » La source en question dit tenir cette information d’une source du Conseil café cacao (Ccc) qui s’est confiée à l’agence Reuters. Cela représenterait 23% de moins que la production réalisée lors de la campagne intermédiaire 2016/17. «Nos équipes de comptage ont terminé leur travail la semaine dernière et selon leurs résultats, nous devrions produire un maximum de 400 000 tonnes de cacao durant la campagne intermédiaire cette année contre 520 000 tonnes l’année dernière », a déclaré la source à Reuters. En outre, le prix garanti au producteur pourrait subir une nouvelle baisse lors de la campagne intermédiaire ajoute une autre source du Ccc pour se situer entre Fcfa 600 et Fcfa 650 le kilo contre Fcfa 700 le kilogramme pour la campagne principale. « Nous avons vendu la majorité (des contacts d'exportation pour la récolte intermédiaire) lorsque le marché était encore bas, nous ne pouvons donc pas fixer un prix supérieur à Fcfa 600 ou Fcfa 650 le kilo » a indiqué la seconde source. Cette information si elle se confirmait pourrait en rajouter à la galère des producteurs de café et de cacao qui ont vu leurs revenus lors de la campagne précédente de l’ordre de 40% . En outre ceux qui ont voulu garder leurs productions de café, l’ont encore sous la main. En attendant un hypothétique acheteur ou pisteur

 

Charles Kader

La Côte d’Ivoire pays à vocation essentiellement agricole vise à atteindre un objectif de faim zéro d’ici 2030. Elle a pris officiellement l’engagement devant partenaires du Système des Nations unies( Snu), partenaires financiers et acteurs du monde rural. Mais peut-elle atteindre cet objectif sans encombre ? Dossier.

 

La Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui de fondement solide pour assurer la lutte contre la faim et la malnutrition. En procédant début février 2018 au lancement de la feuille de route, les autorités ivoiriennes, ont embouché sur le même refrain. La Côte d’Ivoire a procédé au lancement de “Faim zéro” d’ici 2030. Une feuille de route du gouvernement visant à éliminer la faim et la malnutrition en Côte d’Ivoire où le taux de prévalence pour l’insécurité alimentaire est évalué à 12,8%. Mais que dit et prévoit feuille de route ? « La feuille de route prévoit l’élimination d’ici 2030 de la faim et faire en sorte que chacun, en particulier les pauvres et les personnes en situation vulnérable, y compris les nourrissons aient accès toute l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante(…) La méthodologie combine trois approches, une revue documentaire, une collecte de données secondaires et qualitatives et une analyse des données en sept étapes allant de la validation de l’approche méthodologique à la soumission de l’examen stratégique « faim zéro » indique une note remise à la presse, à l’occasion de la cérémonie de lancement qui a eu lieu à Abidjan. ( Voir encadré). Pour Daniel Kablan Duncan, le Vice-président ivoirien qui a présidé le lancement de cette feuille de route, a dit que « celle-ci n’est pas une nouvelle stratégie qui vient s’ajouter mais elle doit être perçue comme une boussole et un instrument de mise en œuvre efficace de l’ensemble des actions gouvernementales concourant à la réalisation des Objectifs de développement durables (Omd) » Mieux, il a ajouté que d’ici à 2030, le gouvernement entend doubler la productivité agricole et les revenus des petites producteurs alimentaires, en particulier des femmes, des autochtones, des exploitants familiaux, des éleveurs et des pêcheurs en assurant l’égalité d’accès aux terres, aux autres ressources productives à toutes les populations. Pari difficile pas intenable même si en Côte d’Ivoire, nous avons été habitué à plusieurs effets d’annonce notamment dans le domaine de la production vivrière. Car dans le domaine de l’agriculture, malgré une disponibilité alimentaire globalement satisfaisante au plan national, l’accès aux aliments constitue la principale cause d’insécurité alimentaire qui touche environ 13% des ménages ruraux. La disponibilité dans le temps des denrées alimentaires reste quant à elle, tributaire des effets du changement climatique, des faibles capacités de conservation et de transformation des produits, avec des pertes post récolte et post capture variant de 30% à 40%. Ajouté à cela, les difficultés d’accès aux zones de production d’une part et le coût du transport desdites zones rurales aux grandes agglomérations dont Abidjan. En effet, selon Touré Adama, président de la coordination des gares routières de Côte d’Ivoire,( Cngr.Ci), « en fonction des zones de productions( Daloa-à Abidjan, la location d’ un véhicule de dix tonnes revient au commerçant à 450 mille Fcfa. Ce sont de véhicules pour la plupart en piteux dont l’état de nos pistes rurales contribue à déglinguer davantage » Toute chose qui contribue au renchérissement du prix au consommateur final. En claire, il peut avoir des vivres en quantité dans les zones de production mais, les récoltes pourrissent sur place faut d’acheteurs ou quand il y en a, ils l’achètent à vil prix aux producteurs. Que fait l’Etat ivoirien en matière d’entretien des pistes villageoises. Pas grand-chose. Là aussi, le gouvernement donne beaucoup de coups pioches devant les caméras mais à après, certainement faute d’argent, les travaux avancent à pas de tortue.

 

Beaucoup de projets annoncés peu de concrets

 

En Côte d’Ivoire, en tout cas depuis l’arrivée aux affaires de Ouattara, il a été annoncé en grande pompe, plusieurs projets dans le domaine agricole notamment sur le segment de l’agriculture vivrière. Ainsi, fin janvier 2013, Margarita Louis-Dreyfus est reçue à Abidjan pour signer un accord historique : son groupe a décidé de se lancer dans la production de riz alors qu’il domine déjà les importations de ce produit dans le pays. « La Côte d’Ivoire mettra à notre disposition entre 100 000 et 200 000 ha dans le Nord, affirme alors Serge Schoen, directeur général de Louis Dreyfus Commodities (Ldc). La Côte d’Ivoire et nous investirons 30 milliards de Fcfa [près de 46 millions d’euros] dans le projet qui démarrera cette année. » En ce moment-là, Alassane Ouattara indiquait à qui veut l’entendre que la Côte d’Ivoire veut atteindre l’autosuffisance en riz avant 2020, avec une production annuelle d’environ 3 millions de tonnes. La Côte d’Ivoire importe d’Asie plus de la moitié de sa consommation, en pleine croissance. Malheureusement depuis ces annonces, les choses ne semblent pas bouger. L’Office national pour le développement de la riziculture( Ondr) a été cassé à la limite. Désormais, c’est l’Agence pour le développement de la filière riz, dénommée (Aderiz ) pilotée par le ministre Touré Gaoussou, lui-même riziculteur à Odienné qui a les pleins pouvoirs. En tant que Président du Conseil de surveillance qui va certainement prendre le relais de l’Ondr. Par ailleurs, les difficultés d’accès au foncier y serraient pour beaucoup. A Abidjan, il se dit qu’il n’a jamais été question de céder ou de louer ces immenses surfaces à Dreyfus. « Il y a eu confusion entremise à disposition et disponibilité potentielle », admet Siaka Coulibaly, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et du développement rural. Seuls l’État et les opérateurs nationaux peuvent être propriétaires de la terre La zone concernée par l’accord, un immense territoire autour de Korhogo, offre « 100 000 ha potentiels ». En clair, Dreyfus doit négocier parcelle après parcelle. « Encore faut-il trouver 5 000 à 10 000 paysans prêts à coopérer pour lui fournir du riz », prévient Frédéric Varlet, agroéconomiste. Le groupe devra en effet convaincre les producteurs pour sécuriser son approvisionnement. Un parcours du combattant auquel l’américain Cargill aurait renoncé avant lui, avec un plan pourtant limité à 30 000 ha. D’ailleurs, parmi la petite dizaine de projets ciblés par les autorités, peu ont avancé. Néanmoins, Siaka Coulibaly avait assuré,il y a quelques année que le processus de contractualisation des paysans mené par le groupe Dreyfus est en cours , sans dire combien d’hectares le négociant est parvenu à sécuriser. Selon nos informations, un représentant du groupe est arrivé avec une enveloppe de 1 milliard de Fcfa pour un premier achat de paddy (riz non décortiqué). Aussi, le vendredi 18 septembre 2015 lors de la visite du Chef de l’Etat Alassane Ouattara à Abengourou (région de l’Indénié-Djuablin, centre-est du pays). Lors d’un conseil des ministres aux allures exceptionnelles et de surcroit, qu’ a été adoptée une communication relative à l’état de mise en œuvre du projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (Paia-Id). Point de départ très fort pour la mise en œuvre de cet projet très importance pour le pays et la vie dans cette zone, d’une population de 561000 âmes et d’une superficie de 6900 km2.Ce projet piloté par la Banque africaine de développement( Bad) depuis juin 2012, et destiné entres autres objectifs, à appuyer l’aménagement de bas-fonds, de pistes rurales, de marchés et de lieux de stockage. Un appui et des actions majeures pour juguler les menaces sur les conditions de vie des populations de la région concernée. Sa durée est de cinq ans et d’un coût total de 21,6 millions d’Uc, soit 14,5 milliards de Francs cfa. « Le projet est marqué du sceau de la volonté d’améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté qui s’incrustait graduellement au niveau des couches de la population. Et pour cause. Bien que dotée d’un énorme potentiel agricole: café, cacao, hévéa, maraîcher et vivrier » Où en sommes –nous à ce jour ? Aussi, dans la mouvance, il y a environ 4 ans, alors Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan a procédé dans la commune de Yamoussoukro, au lancement du programme d’urgence d’appui à la production vivrière (Puapv). En présence d’une forte délégation de femmes productrices de vivriers, le Chef du gouvernement a officiellement mis en route ce programme d’une valeur de 100 milliards Fcfa entièrement financé par l’Etat ivoirien pour assurer la sécurité alimentaire en permettant la production en toute saison des vivriers. Le Premier ministre d’alors a soutenu que ce programme adossé à un système d’irrigation, marquait une nouvelle étape dans la production de vivriers. En ce sens qu’il s’agit d’un « programme innovant qui sort l’agriculture ivoirienne des vielles méthodes à faible productivité » Notons que le Puapv prévoit dans sa mise en œuvre la mise à disposition des planteurs de matériel végétal de qualité. Il permettra de réaliser en 2017 du manioc sur 10 000 ha pour une production de 200 000 tonnes en 2018, de même 200 ha de banane plantain pour une production attendue de 30 000 tonnes en 2018, la mise en place de 500 ha de maraîchers pour une production de 7 500 tonnes en 2017. Nous sommes en mars 2018. Il urge que les parties prenantes aux différents projets fassent un point exhaustifs aux ivoiriens. Car, une chose est d’annoncer en grande pompe mais une autre est de faire un bon point. Cela s’appelle bonne gouvernance. En attendant, à Abobo derrière rails ou à Zoé Bruno de milliers de familles continuent de souffrir pour avoir un seul repas par jour. Pendant ce temps, des cartels bien maitrisés par des non ivoiriens continuent de gagner gros sur les filons de production et d’exportation d’ignames, de banane plantains et d’Atiéké vers des pays de la sous- région.

 

Bamba Mafoumgbé

 

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Légende photo : ( riz banchi exposé sur une table au marché : En Côte d’Ivoire, ont produit certes en abondance mais les ivoiriens n’ont pas d’argent pour manger

 

Encadré : La Fao à propos de la Faim zero

 

Pour Graziano Da Silva, le Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’ agriculture( Fao), « les pays et les organisations internationales doivent faire des efforts considérables et accroître leurs investissements afin d'améliorer les capacités statistiques nationales et suivre les progrès effectués en vue de la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030.(…) L'adoption plus tôt cette année de 230 indicateurs différents par la Commission de statistique des Nations Unies afin d'assurer le suivi des Objectifs de développement durable (Odd) a représenté « une étape charnière pour le système statistique mondial », Pour lui, « Les données nécessaires pour la réalisation des Odd dépassent de loin les capacités actuelles de la plupart des systèmes statistiques nationaux » Aussi, il note que pour relever le défi, le monde devra améliorer les systèmes éprouvés de collecte de statistiques et adopter de nouvelles approches et des méthodes rentables, telles que l'utilisation de la technologie mobile et l'imagerie par télédétection. Afin d'aider les pays à réaliser le Programme de développement durable à l'horizon 2030, dont l'objectif 'Faim Zéro', la Fao a mis en place une série d'initiatives visant à renforcer les capacités de ces pays et à développer de nouveaux outils de sondage, tels que l'échelle de mesure de l'insécurité alimentaire vécue qui sert à surveiller l'insécurité alimentaire dans le monde et Agris Agris (Système intégré de recensements et d'enquêtes agricoles) qui permet de contrôler les aspects économiques, sociaux et environnementaux des activités agricoles, a expliqué José Graziano da Silva. La Fao travaille également à collecter et à harmoniser les informations reçues par les différents pays pour produire des résumés régionaux et mondiaux. Tous sont disponibles en ligne sur Faostat, une base de données statistique sur les questions liées à l'alimentation, l'agriculture, la pêche, la foresterie, la gestion des ressources naturelles et la nutrition. Il s'agit de la plus grande et de la plus complète source de données de ce genre. Faostat offre un accès facile, gratuit et libre à plus de 3 millions de données chronologiques et transversales issues de 245 pays et territoires. L'ensemble des outils développés et utilisés par la Fao aidera à établir des critères de base dont les pays se serviront pour mesurer les progrès effectués en matière de réalisation des Odd, à concevoir des politiques efficaces et à en évaluer les impacts.

 

Bamba M.

L’Association des hôteliers, restaurateurs et agents du tourisme de grand-Bassam (Horest) organise un concert de l’espoir les 30 et 31 mars prochains. Dans quel objectif ?

Le concert de l’espoir parce tout simplement Bassam a été victime de l’attaque terroriste, le 13 mars 2016. Cela a vraiment handicapé le développement du tourisme ici à Grand-Bassam. Déjà qu’il n’y avait pas d’embellie avec les différentes crises socio-politique que notre pays a connu. Le 13 mars est venu plomber le peu d’espoir que nous avions pour relever la filière touristique à Grand-Bassam. Nous avons donc constaté une baisse drastique des activités touristiques à Grand-Bassam. Tout simplement le tourisme a pris un coup et tout cela a eu un impact socio-psychologique et économique sur la population. C’est ainsi qu’en tant qu’opérateur économique, nous avons décidé d’organiser ce concert pour dire à la population que Grand-Bassam reste debout malgré cette attaque. La sécurité est revenue, il y a la possibilité de faire beaucoup de choses.

En quoi un concert peut-il aider à redorer le tourisme à Grand-Bassam ?

Le concert de l’espoir est tout un programme. Nous avons prévu une table ronde avec le comité scientifique pour réfléchir sur le problème du tourisme en Côte d’Ivoire en général et à Grand-Bassam en particulier. Nous avons besoin de la volonté politique pour nous accompagner dans cette action parce que le tourisme est aujourd’hui un levier de développement à ne pas négliger. La preuve est là, aujourd’hui beaucoup de pays font du tourisme leur affaire. On peut citer le Maroc, la Tunisie. L’Arabie Saoudite a pris le relais. Les gens vont faire du tourisme aujourd’hui à Riyad. Nous allons ressortir les maux qui minent le tourisme en Côte d’Ivoire et arriver à proposer des solutions. La table ronde va se passer du 27 au 29 mars. A l’issue de cette rencontre, nous allons produire un livre blanc que nous allons remettre aux autorités pour leur permettre de nous aider véritablement. Aujourd’hui, c’est presqu’un impératif que le secteur du tourisme doit être accompagné parce que c’est nous qui faisons la richesse de la Côte d’Ivoire.

Les hôteliers sont-ils les seuls dans cette organisation ?

Il y a des gens qui ont vu le bien-fondé de ce développement et qui ont décidé de nous accompagner. La mairie parraine l’événement, la jeunesse communale de Grand-Bassam est avec nous, le patrimoine mondial de l’Unesco aussi. Il y a également des sociétés de la place qui nous soutiennent.

Après l’attaque du 13 mars 2016, le gouvernement vous est venu en aide…

Cela reste insuffisant. A Grand-Bassam, nous avons besoin aujourd’hui d’un plan Marshall. Qui consisterait à mettre en place un fonds de financement de nos hôtels et de nos restaurants parce qu’aujourd’hui, les banques ne nous financent pas. Il nous faut de véritables mesures d’accompagnement. L’Etat nous a apportés 200 millions. Quand vous les partagez entre 200 hôteliers et restaurateurs à Grand-Bassam, imaginez un peu ce que chacun peut avoir. Il n’y a pas eu de mesures d’accompagnement pour les impôts, les factures d’eau et d’électricité. Aujourd’hui encore, nous continuons de ramasser les casseroles. Rares sont les hôteliers qui arrivent à se relever de ces malheureux événements.

Avez-vous eu la solidarité des autres hôteliers de la Côte d’Ivoire ?

Oui. Nous sommes dans des faîtières dont la Fenitourci et la Fnih qui sont partenaires à l’événement. En fait, ce n’est pas une bataille centrée seulement sur Grand-Bassam. C’est pour toute la Côte d’Ivoire.

Avez-vous déjà saisi les autorités du pays pour leur exposer vos problèmes ?

Vous savez, ce sont des débats qui continuent tous les jours que nous avons l’occasion. Mais la situation financière du pays n’est pas au beau fixe. D’autre part, il n’y a pas une volonté véritablement touristique en Côte d’Ivoire.

Quel est alors le problème si tant est que le tourisme est un levier de développement économique ?

C’est la question que nous devons poser à l’Etat, à savoir pourquoi, il ne fait pas du tourisme un véritable moteur de développement économique en Côte d’Ivoire ? En tant qu’opérateur du secteur, nous sommes convaincus que le tourisme peut être le moteur du développement du pays. Il faut que les autorités arrivent à comprendre cela déjà et à y mettre les moyens. Félix Houphouët-Boigny avait déjà pensé à cela bien longtemps avant. Dans chaque région, il y avait les hôtels Sietho, des circuits touristiques. Aujourd’hui, cela est difficile. L’Etat a tellement de priorités et puis le secteur privé non plus n’arrive pas à soutenir la filière.

Aujourd’hui, quelle est la situation exacte des hôtels à Grand-Bassam, en terme de remplissage ?

Avant l’attaque du 13 mars, on connaissait déjà des difficultés. On était à un taux de remplissage de 30%. On avait commencé à atteindre les 35% lorsqu’il y a eu l’attentat. Après le 13 mars, on est tombé complètement à zéro. Aujourd’hui, on a pu remonter autour de 13 à 15% de taux de remplissage.

Pour en revenir au concert, quel public attendez-vous ?

D’abord il est entièrement gratuit. Nous attendons les gens de tous horizons pour leur dire que Bassam est debout, Bassam est sécurisé, Bassam continue de vivre. Que la population fasse massivement le déplacement. C’est sur deux jours, les 30 et 31 mars. Il y aura de la salsa, de la rumba, de la musique populaire, du zouglou.

Quelles sont les dispositions que vous avez prises au niveau de la sécurité ?


Depuis le 13 mars 2016, il y a un contingent du Gsprqui est sur place en permanence. Sur le plan sanitaire, le Samu sera présent. Le concert de l’espoir est à sa deuxième édition et tout se passe bien. Cette année, il y un bataillon du Crs qui sera là, la gendarmerie va également déployer certains éléments, le lieu sera véritablement sécurisé. Les marins militaires nous aideront également à contenir la foule. Nous voulons dire à la population que Grand-Bassam vous attend. Nous allons vous montrer de quoi nous sommes capables. C’est l’occasion pour nous de souhaiter une joyeuse fête pâques à toute la population.

 

L’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire ( APSFD-CI) organise la première édition des journées nationales de la microfinance (JNM) autour du thème "contribution de la microfinance à l’inclusion financière en Côte d’Ivoire’’. L’ouverture officielle a eu lieu ce jeudi 22 mars 2018 en présence de M. Adama KONE, Ministre de l’Economie et des Finances. La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, administration en charge la régulation du secteur de la microfinance, prend une part active à ces assises.A l’ouverture des travaux, le Ministre Adama KONE est revenu sur l’apport des systèmes financiers décentralisés (SFD) dans l’économie nationale. En effet, au 31 décembre 2017, révèle le Ministre, les SFD ont enregistré 1,3 million de clients et 34,2 milliards de FCFA de fonds propres. Aussi a-t-il indiqué : « l’épargne mobilisée par les SFD et l’encours de crédit ont été multipliés par quatre. Ils s’établissent respectivement à 306,6 milliards FCFA et 260,4 milliards ». «La majorité des ivoiriens reste malheureusement exclue du système financier avec seulement 16% de la population possédant un compte bancaire et un taux de pénétration de la microfinance qui ne représente que 6%», a-t-il déploré estimant que le thème de cette première édition des journées nationales de la microfinance est « l’occasion d’apporter des solutions innovantes et durables à la construction d’un secteur financier inclusif et viable en Côte d’Ivoire ».Pour sa part, Yao Georges Kouassi, le président de l’APSFD-CI s’est félicité de la croissance régulière des activités des systèmes financiers décentralisés en général. Pour lui, ces journées seront l’opportunité de projeter les actions à venir pour la poursuite du développement de la microfinance en Côte d’Ivoire’’Le Trésor Public, à travers la Direction de la Règlementation et de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (DRSSFD), reste préoccupé par le respect de la règlementation. Ce qui permettra de faire de la finance décentralisée un levier important pour la promotion de l’inclusion financière en Côte d’Ivoire.La DRSSFD a pour missions d’instruire les dossiers de demande d’autorisation d’exercer en qualité d’institution de microfinance ; effectuer les contrôles nécessaires pour garantie de la bonne gestion des institutions de microfinance et le respect de la réglementation en vigueur ; assurer la production et le suivi des indicateurs du secteur de la microfinance et veiller à la mise en œuvre de toutes les mesures prises par l’autorité à l’encontre des structures de microfinance.

 

Charles Kader

Le Docteur Sidiki Cissé, Directeur général de l’Agence nationale d’appui au développement rural( Anader) était face à la presse hier 22 mars 2018. Ce pour indiquer la position et ce que la structure qu’il dirige fait pour ses agents. En termes d’actions pour l’amélioration des conditions de travail, d’assurance maladie et revalorisation salariales de 2300 agents de l’Anader. Dans son exposé liminaire, le Docteur Sidiki Cissé a dit que les négociations n’ont jamais été rompues entre le Direction générale et les syndicats. Notamment avec le Mouvement pour la défense des droits des agents Anader de Cote d’Ivoire (Moddaaci). Le Dg de l’Anader relativement à la grève entamée depuis le mardi 20 mars 2018, par cette formation syndicale. Le Dg a indiqué que la politique qu’il a adoptée au sein de cette entreprise est faite de concertation avec l’ensemble de tout le personnel. Et que bien avant le dépôt du préavis de grève, une réunion de plus de quatre heures s’est tenue le 31 janvier 2018 avec les travailleurs. « (….) Tous les points de revendication et doléances qu’ils ont posés sont en train d’être analysés. Et en fonction de la réalité de l’entreprise, on trouve des solutions. Nous les appelons toujours à la table de négociation », a lancé le Directeur général aux grévistes. Mieux, il y a des acquis. Car sur six points de revendications, les deux parties ont pu s’accorder sur quatre points. « En ce qui concerne la revendication relative au déblocage et avancement catégoriels et à l’augmentation des indemnités de logement. Nous leur avons dit que l’Anader est une entreprise privée et qu’il n’y a pas de déblocage des avancements catégoriels. On a le leur a expliqué mais ils ne veulent rien comprendre » a-t-il déploré. Et pourtant, selon lui, c’est à leur demande qu’un cabinet a été spécialement commis pour faire une étude à l’effet de proposer une nouvelle grille salariale. « Aujourd’hui, tous les agents sont classés dans cette grille salariale qui a été mise en application. En 2016, lorsque le gouvernement a demandé de revoir les minimas catégoriels, au lieu de 08 %, les agents ont bénéficié d’une augmentation de 13 % sur leur salaire. Pendant que les agents de base ont obtenu 18% Nous nous battons pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. », a relevé Dr. Sidiki Cissé. A l’en croire, cette structure qui ne produit pas de richesse encore moins ne vend pas de produits agricoles, vient de loin. Faisant savoir que l’entreprise a hérité d’un lourd passif suite aux crises à répétition notamment celle de 2002 et la crise postélectorale née du deuxième tour de la présidentielle de novembre 2010. « Nous avons commencé à apurer les indemnités de retraite des agents et des forfaits pour l’entretien des motos. Pour l’assurance, nous sommes au règlement du problème. En tout cas, nous n’avons aucun intérêt à ne pas améliorer les conditions de vie et de travail de nos agents », a rassuré le premier responsable de l’Anader. En ce qui concerne la gestion du dossier avec Mci et le paiement des droits de départ à la retraite le Docteur Cissé précise : « En ce qui concerne le droit de départ à retraite, nous payons par antériorité. Nous avons dejà payer 700 millions de Fcfa et entendons d’ici 2019, apurer tout le passif. Au niveau de l’assurance maladie, nous avons, un service médical autonome et un réseau de médecins vacataires sur toute l’étendue du territoire nationale. Avec Mci, non seulement nous nous sommes engagés à apurer les passifs dans trois mois mais encore tous les actes passent par remboursement direct »

Charles K.

« (…)A l’issue de ce Roadshow, notre pays, la Côte d’Ivoire vient de lever 1,7 milliards d’euros, soit 1 115 milliards Fcfa, à travers l’émission d’un Eurobond à deux (2) tranches sur les marchés financiers internationaux. Il s’agit d’une tranche de 850 millions d’euros à 12 ans, au taux de 5,25% et d’une tranche de 850 millions d’euros à 30 ans au taux de 6,625% Cette opération s’inscrit dans le cadre du financement du budget 2018, qui a prévu un recours aux marchés financiers sous-régional et international à hauteur de 1 310 milliards FCFA. Plusieurs facteurs ont milité en faveur de cette nouvelle sortie sur le marché international, notamment, la profondeur limitée du marché régional, la forte exposition des investisseurs sur le marché régional, mais surtout la possibilité pour nous de nous financer à long terme, sans risque de change et à des taux plus bas, sur un marché euros de plus en plus profond. Le gap de financement de 195 milliards Fcfa sera comblé sans difficultés par recours au marché régional. Tous les fonds levés permettront de financer les investissements prévus au budget, et de stimuler la croissance. Conformément à notre stratégie de gestion de la dette à moyen terme (2018-2022), le ratio dette/PIB devrait se situer à 43,2% à fin 2018 contre 42,6% à fin 2017, soit une augmentation modérée de 0,6%. Le taux d’endettement de la Côte d’Ivoire est le plus faible de la sous-région ouest africaine. Nous réalisons annuellement une analyse de viabilité à long terme (20 ans) de la dette. La dernière qui a été réalisée, avant l’Eurobond 2018, confirme que le risque de surendettement de notre pays demeure modéré. Cela signifie que tous les indicateurs de solvabilité et de liquidité de la Côte d’Ivoire demeurent en dessous de leurs seuils respectifs, dans le scénario de base. En plus de la performance réalisée en termes de montant mobilisé, la Côte d’Ivoire entre dans l’histoire en tant que 1er pays d’Afrique à réussir une émission obligataire en euros, sur 30 ans.(…) L’Eurobond 2018 a été l’occasion pour le Gouvernement ivoirien de démontrer, une fois de plus, aux places financières internationales la robustesse de la croissance économique du pays et ses perspectives de développement ambitieuses. Elle a été également l’opportunité de présenter les réformes structurelles et les investissements clés mis en œuvre dans le cadre du Plan National de Développement 2016-2020, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, des infrastructures, de l’éducation et de la santé. Le Gouvernement a aussi fait valoir les progrès accomplis quant à l’attractivité réglementaire et fiscale pour les entreprises comme pour les investisseurs étrangers. La croissance de la côte d’Ivoire a atteint 8,1 % en 2017, soit le taux le plus élevé de la région Uemoa et le 2ème d’Afrique après l’Ethiopie, tout en conservant l’un des ratios d’endettement public les plus faibles de la région (42,6 % du Pib en 2017, contre 70 % pour la norme communautaire).La Côte d’Ivoire est ainsi aujourd’hui la 3ème économie du monde par sa croissance et l’un des rares pays d’Afrique subsaharienne à conserver une balance commerciale excédentaire (à comparer aux déficits de pays tels que le Sénégal, l’Ethiopie, le Nigéria et le Ghana). Elle a connu un important progrès du Pib/habitant depuis 2012 pour atteindre aujourd’hui un seuil de près de 1600 Dollars Ces performances très fortes, alliées à un rôle majeur et croissant de moteur économique sous-régional, sont le produit du leadership du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, et de l’engagement de tous les Ivoiriens pour l’avenir du pays. Elles permettent aujourd’hui à la Côte d’Ivoire de trouver avec crédibilité et aisance, sur les marchés internationaux, les financements nécessaires pour encore accélérer son développement, le renforcement de son agriculture, l’industrialisation et la diversification de son économie et un partage plus inclusif de la croissance et du progrès socio-économique. »

Légende photo Amadou Gon Coulibaly ,Premier ministre, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat : «(…)La Côte d’Ivoire est ainsi aujourd’hui la 3ème économie du monde par sa croissance »

Nb : le titre est de la rédaction

 

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