Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 30 avril 2024
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A la faveur de la dernière mission du Fonds monétaire international(Fmi) à Abidjan du 22 mars au 5 avril 2018, les missionnaires conduits par Dan Ghura sont allés fouillés dans « les casseroles » du Conseil du Café et du cacao que dirige Yves Koné Brahima. Lors d’une séance de travail très feutrée, les missionnaires ont posé des diligences. Citons entre autres, « l’Etat d’avancement de l’audit de la commercialisation et les conclusions de l’audit de la filière café-cacao. » A cette préoccupation majeure, les responsables du Conseil du café-cacao ont répondu que : « Les conclusions de l’audit de la filière café-cacao qui ont eu lieu de juin à décembre 2017 ont été transmises au gouvernement pour approbation » Une réponse laconique qui n’ a pas satisfait les missionnaires du Fmi qui ont, selon notre sources voulu avoir des informations fraiches sur les fonds de réserves et de garantie à fin décembre 2017. « Le fonds de réserve technique approvisionné au départ, par le gouvernement pour garantir la viabilité du système des ventes anticipées à la moyenne, d’un montant initial de 40 milliards de Fcfa, a été porté à 70 milliards de Fcfa en juin 2015, et à 120 milliards de Fcfa en janvier 2016, puis à 170 milliards de Fcfa en décembre 2016.Au 31 décembre 2017, le niveau de ce fonds de réserve technique constitué pour garantir la viabilité du système n’a pas encore été entamé malgré la baisse des cours internationaux du cacao de l’ordre de 40% au cours de la campagne principale 2016-2017 » ont t-ils réçu comme réponse de la part du Ccc. En ce qui concerne les soldes bancaire à la même date, il nous est revenu que : « La situation des comptes bancaires à fin décembre 2017 affiche un solde positif de 61,75 milliards de Fcfa, indiquant une augmentation de 16,79 milliards de Fcfa par rapport à son niveau de fin décembre 2016. Ces ressources sont logées dans cinq (5) banques commerciales et à la Bceao . Plus de 89% des ressources de la filière se retrouvent dans deux banques que sont la Banque nationale d’investissement( Bni) d’un montant de 9,28 milliards de Fcfa, soit 15,03% et la Bridgebank pour 45,88 milliards de Fcfa, soit 74,30% » Plus spécifiquement, « les ressources qui représentent plus de 93% du solde global, proviennent des prélèvements effectués au titre du Fonds d’investissement en milieu rural évalué à 26,81 milliards de Fcfa, soit 43,42%, de Ccc-Investissement d’un montant de 15,61 milliards de Fcfa, (soit 25,28 %), de Ccc- Projets 2qc estimé à 4,47 milliards de Fcfa, soit 7,25%), et de la sacherie brousse qui est de 10,66 milliards Fcfa. »

Le revenu cumulé perçu par les producteurs café-cacao en baisse

A ce niveau, les petites notes des échanges ajoutent que « revenu brut cumulé perçu par les producteurs de cacao de janvier à décembre 2017 est estimé à 1 652 milliards de Fcfa contre 1 730 milliards de Fcfa de janvier à décembre 2016. Il est en baisse de 4,5% comparé à la même période de l’année 2016 » En ce qui concerne le café, le revenu cumulé brut perçu par les producteurs de café est estimé à 25,192 milliards de Fcfa en 2017, contre 70,752 milliards de Fcfa en 2016, soit une baisse de 64% liée à la baisse de la production du café » Mais que disent nos sources des achats de café-cacao ? « De janvier à décembre 2017, le cumul des achats déclarés de cacao s’établit à 2 033 525 tonnes contre 1 634 326 tonnes en 2016, soit une hausse de 24%. En 2017, les exportations de cacao s’établissent à 2 124 920 tonnes contre 1 547 102 tonnes sur l’année 2016, soit une hausse de 37%. Le cumul des achats de café déclarés du 1er janvier au 31 décembre 2017 se chiffre à 33 590 tonnes contre 105 601 tonnes en 2016, soit une baisse de 68%. Sur la même période, les exportations de café s’élèvent à 51 277 tonnes en 2017 contre 85 923 tonnes en 2016 soit une baisse de 40%. » Nous précise une personne ressource, bien au fait de l’économie cacaoyère

Lenteur dans d’exécution du programme Fimr

C’est à partir des ressources du Fonds d’investissement en milieu rural( Fimr) qu’est financé l’appui à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des producteurs. Les domaines d’intervention du Fimr sont la construction et l’entretien de pistes de desserte agricole, la santé, l’éducation, l’hydraulique, l’électrification villageoise et la sécurité. « Concernant les pistes rurales, les travaux d’entretien de 1253,25 km de pistes agricoles programmés au titre de la campagne 2016-2017 sont en cours d’exécution, avec un taux de réalisation physique de 50% au 31 décembre 2017. Ce qui correspond à une progression de 15% du taux de réalisation physique entre octobre et décembre 2017. Le reprofilage lourd de 762 km de pistes programmés connaît un taux de réalisation physique de 20%. L’ensemble de ces travaux correspond à un engagement financier de 7,3 milliards de Fcfa », rapportent nos sources. Celles-ci ne manquent pas d’ajouter qu’ en matière d’éducation, « un montant de 1,9 milliards de Fcfa a été engagé pour la construction de 10 écoles primaires, 40 logements d’instituteurs ainsi que pour la distribution de 30 000 kits scolaires et 5 000 tables-bancs. Le taux de réalisation s’établit à 94% au 31 décembre 2017. S’agissant de l’hydraulique humaine rurale, le tableau est peu reluisant. Car, un programme de réalisation de 150 forages et de pose de 250 pompes a été engagé pour un coût de 1,6 milliards de Fcfa. Les travaux ont démarré depuis le 15 juin 2017 ; sur les 150 forages prévus, 72 ont été réalisés, soit 48% au 31 décembre 2017. En outre, 31 pompes ont été posées sur les 250 prévues soit 12,4% de taux de réalisation. Bonne cependant sur le volet santé rural. Ici, il nous est revenu que la réalisation d’infrastructures et la fourniture d’équipements sanitaires pour un coût total de 1,39 milliards de Fcfa. La construction de 6 centres de santé, de 6 logements d’infirmiers ou sages-femmes est en cours avec un taux de réalisation de 90% au 31 décembre 2017. Au niveau du volet électrification rurale, les travaux d’électrification de 26 villages dans les différentes zones de production de café et de cacao à base d’énergie solaire pour un montant total de 676 millions de Fcfa ont été programmés. Les marchés ont été attribués mais sont encore en cours d’approbation. Globalement donc, au niveau des investissements dont le financement est adossé au Fimr, les choses ne vont pas à la vitesse attendue par les producteurs et les acteurs du monde rural

 Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

 

Des experts issus de 12 pays d’Afrique sont réunis en Côte d’Ivoire pour échanger sur le thème : « agir ensemble pour une production durable du manioc en Afrique », à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du premier atelier du programme West African Virus Epidemiology (WAVE) des virologues et sélectionneurs du manioc d’Afrique qui tient lieu depuis ce jeudi 12 avril 2018.

Rencontre où, les spécialistes devront échanger et réfléchir sur les méthodes et stratégies permettant d’augmenter de façon durable et efficace la production des plantes à racines et tubercules (PRT) en Afrique à travers le développement de méthodes de lutte efficace contre les maladies virales infectant le manioc.

Troisième plus grande source de glucides pour l'alimentation humaine, le manioc est devenu une culture de subsistance et de rente pour les producteurs et une culture stratégique pour la sécurité alimentaire. Les produits dérivés multiples du manioc (gari, tapioca, pâte fermentée, attiéké, farine, amidon, chips, etc.) font l’objet de commerce sous régional. L’Afrique est le plus grand producteur mondial de manioc (57%) avec malheureusement le plus faible rendement moyen (10t/ha) comparé à l’Asie qui affiche un rendement de 21,34 10t/ha en 2016(FAOSTAT, 2017).

Pour lutter contre ces maladies qui se répandent actuellement en Afrique, d’importants investissements ont été réalisés depuis 2014 par Bill et Melinda Gates Foundation (BMGF) et le Department For International Development (DFID) du Royaume Uni à travers un Programme régional dénommé West African Virus Epidemiology (WAVE) for Food Security ou Programme Ouest Africain d’Épidémiologie virale pour la Sécurité Alimentaire.

Le représentant de madame le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Prof Thiam Assane , Directeur de Cabinet, lors de son allocution d’ouverture a exhorté les chercheurs à se mettre ensemble afin d’améliorer considérablement le rendement du manioc et d’être proactifs dans la coopération transfrontalière.

«Le programme West African Virus Epidemiology (WAVE) fait partie des projets majeurs africains qui permettent de créer une synergie entre les ressources scientifiques propres à l’Afrique et la science, pour concourir à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire à travers la production du manioc une denrée essentielle de notre alimentation », a-t-il renchérit.

Quant au directeur exécutif du programme WAVE le docteur Justin PITA, il fait une présentation des actions menées par le programme en Afrique, « WAVE utilise des experts régionaux qui sont sur le terrain et en contact permanent avec les agriculteurs. L’un des principaux rôles de WAVE est de faire en sorte qu’une lutte efficace soit menée contre ces virus qui nécessite une connaissance approfondie de ceux-ci et du mode de propagation des maladies qu’ils causent », a-t-il souligné.

Les résultats des travaux de recherche de WAVE contribueront à la prise de mesures et décisions politiques nécessaires pour prévenir les épidémies virales du manioc en Afrique. Ils contribueront au développement de modèles épidémiologiques de lutte et de prévention et constitueront un soutien aux programmes.

Il faut noter que cette savante rencontre de travail entre experts dudit domaine se tiendra sur trois jours durant, du 11 au 13 avril 2018.

Debank

Pari de l'organisation tenu, mais surtout objectif sportif atteint. La première édition du Tournoi International de Pétanque d'Abidjan (TIPA 2018) a été un succès à tous les niveaux pour la Côte d'Ivoire. Le coach Venance Aka et ses adjoints, ont hissé deux équipes en finale. Côte d'Ivoire 1 de Kouandé Adam'S (pointeur), Assan Fabrice (milieu) et Hermann Gnaoré Didier (tireur) a battu au mental 13-08 Maroc 1 de Ajouad Mohamed (pointeur), Bennar Khalid (milieu) et Mankari Samad (tireur) lors de la première dimi-finale. En finale, Côte d'Ivoire 1 a affronté Côte d'Ivoire 5 d’Ouréga Mathieu (pointeur), Dominique Zohou Bi (milieu) et Kourouma Salif, qui, elle, avait disposé 13-11 dans la seconde demi-finale de la triplette de Madagascar 2 composée de Razanajaona Liva (pointeur), Andrianasolo Zo-Hariliva (milieu) et Rakotoninosy Taratra (tireur). Cette confrontation ivoiro-ivoirienne pour l’apothéose du TIPA 2018, a tourné à l’avantage de Côte d’Ivoire 5. Dominique Zohou Bi et ses coéquipiers, en 7 mènes, l’ont emporté 13-06. S’offrant ainsi le trophée en verre imposant, trois challenges (la reproduction en miniature du trophée, la médaille d’or, un téléphone portable et surtout l’importante enveloppe de 7 000 euros (environ 4, 6 millions de FCFA). Le finaliste malheureux, s’est consolé avec trois challenges, la médaille d’argent, un téléphone portable et une somme de 3500 euros (2,3 millions de FCFA). Classées toutes deux 3e, les équipes Maroc 1 et Madagascar 2 ont perçu chacune une enveloppe de 1500 euros (1 million de FCFA) et des médailles de bronze.

La Côte d’Ivoire ne s’est pas que distinguée dans le tournoi principal. Au niveau de la consolante (concours réservé aux équipes éliminées dès le premier tour), elle est parvenue à aligner une équipe en finale. Côte d’Ivoire 7 de Akabla Marcelin (pointeur), Diby César (milieu) et Néa Mathias (tireur) est malheureusement tombée 03-13 devant le vice-champion du monde en titre, le Bénin. Victorieux de la consolante, les Béninois ont obtenu 1500 euros (1 million de FCFA), Diby César et les siens ont eu droit à 1000 euros (660 mille FCFA), la Guinée et la France (les gentlemans), 3e du concours, ont perçu 500 euros (330 mille FCFA). Comme c’était le cas à l’ouverture de la compétition le samedi, les finales du tournoi principal et du concours B, ont enregistré un beau monde au nombre duquel le Directeur Départemental des Sports et des Loisirs de Grand-Bassam, Julien Kouadio Adonis, représentant le ministre François Albert Amichia, le maire Georges Philippe Ezaley, et le parrain du TIPÄ 2018, le président de la Fédération Royale Marocaine de Pétanque (FRMP), Mahmoud Archane. Tous ont salué le succès de l’organisation et les performances remarquables des Eléphants boulistes.

Heureux que son image ait été associée à ce tournoi international, le premier du genre en terre ivoirienne, Mahmoud Archane a offert des présents au président Touré Léopold Vincent de la Fédération Ivoirienne de Pétanque (FIP) et à quelques membres du comité d’organisation. Dont Dr Mohamed Lakiss, qui a chapeauté avec dextérité l’organisation, Etienne N’Goma le président du comité d’organisation (PCO) et le président des Restaurateurs et Hôteliers de Côte d’Ivoire, Alhassane Ouattara. Il leur a remis des tapis venus du Maroc et une mallette au président de la FIP. Il faut rappeler que le TIPA 2018 a réuni pendant 48 heures au stade municipal de Grand-Bassam, 32 équipes venues de 13 pays, principalement la France (27 fois champion du monde), le Maroc (3 fois champion du monde), Madagascar (champion du monde et d’Afrique en titre). L’arbitre international français, Grignon Patrick, après une formation de 48h des cadres techniques de la FIP, à l’effet de maitriser les règles du jeu, à veiller au bon déroulement du tournoi.

Le Khalife Général de la Tidjaniya en Côte d’Ivoire, Cheick Moustapha Sonta est rentré à Abidjan le vendredi 06 Avril 2018 suite à sa tournée européenne. Cette tournée qui a lieu chaque année, a démarré le 05 mars dernier avec les étapes de Paris, Marseille et Bruxelles.Le Kgtci a été accueilli à son arrivée par des membres du Conseil des Mouqqadams et Guides de la Tidjaniya en Côte d’Ivoire, son secrétaire particulier, le Président du Comité National de Coordination des Activités de la Tidjaniya en Côte d’Ivoire ainsi que par de nombreux talibés qui ne voulaient absolument pas manquer de lui souhaiter une bonne arrivée. Dans la déclaration faite dès son arrivée, le Kgtci a indiqué : ’’je suis très heureux d’être parmi les miens. Durant notre tournée européenne, nous avons animé des conférences sur l’Islam, sur le soufisme et sur la Tidjaniya. Vous savez l’Europe n’est pas facile pour nos frères et enfants qui s’y trouvent. C’est pourquoi, nous leur avons prodigué beaucoup de conseils par rapport à la foi et comment être un bon musulman et tidjane. C’est la raison pour laquelle, le thème de notre conférence était le comportement du musulman ou du croyant face aux épreuves. Tous les jours, en Europe, ce sont des gens qui traversent des épreuves. Je crois le message est bien passé. Car tout s’est très bien déroulé’’. Ce voyage a été l’occasion pour le Kgtci de rendre visite à certaines personnalités religieuses dont les sages du Grand Nord à la résidence du Vieux Touré, l’Imam Ahmed Djiguène de la mosquée Bilal de Marseille et bien d’autres personnalités du monde religieux européen. Après avoir fait des douas afin de remercier toutes les personnes ayant participé de près ou de loin à la réussite de son séjour européen, le Kgtci a dit sa joie de regagner la Côte d’Ivoire.

 Charles K

 Infos Sercom Cncatci

L’Amicale des Anciens de l’Association des Elèves et étudiants musulmans de Côte d‘Ivoire (3A) a décidé d’agir en récoltant pour la 8ème édition de la Nuit de bienfaisance une somme de 50 millions Fcfa pour l’autonomisation des femmes. L’annonce a été faite par El Hadj Sayndou Bakayoko au cours d’une conférence de presse, le samedi 7 avril dernier à son siège sis à Cocody Riviera2. Pour le premier responsable des 3A, sa structure veut se démarquer des autres en donnant une bonne compréhension de l’Islam. C’est pourquoi, le 21 avril prochain, à Radisson Blu Abidjan Airport, les 3A comptent mobiliser des ressources (50.000.000 Fcfa) pour la mise en place d’un fonds de lutte contre la pauvreté et de soutien à l'autonomisation des femmes. « Nous revendiquons notre place de citoyen à soigner quelques plaies sociales », lance Sayndou Bakayoko en interpellant toutes les personnes de bonne volonté ainsi que des entreprises et des institutions à les aider à relever ce défi surtout pour toutes les femmes de la Côte d’Ivoire quelle que soit leur religion. Il a signifié également que l’Amicale « s’est donnée entre autre objectif, d'être le leader des changements qualitatifs de la communauté nationale et d’apporter son soutien aux couches les plus vulnérables de la société ».Selon Mme Yakiema Diabaté-Kouyaté, Responsable suivi-évaluation du cabinet des 3A, Directrice de Projet du Diner Gala, Chargé de Programme Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire « l’objectif principal de la Nuit de Bienfaisance est de lever des fonds afin d'apporter une contribution significative à l'amélioration des conditions de vie des populations vulnérables » précisant que les bénéficiaires seront issues de toutes les confessions religieuses. En plus, indique-t-elle : « les 3A veulent ainsi contribuer à travers la mise en place de ce fonds à lever les obstacles à l’autonomisation des femmes afin de leur offrir des opportunités diversifiées. Car tous, sommes unanimes que l’autonomisation économique des femmes constitue une puissante arme de lutte contre la pauvreté, les inégalités sociales, la discrimination et l'exploitation ». « Nous attendons les cadres, les mécènes, toutes les personnes qui jugent utiles le combat social », a lancé, le Président du Comité d’Organisation El Hadj Ismaël Touré qui a relevé qu’une vente aux enchères, une levée de fonds, des prestations artistiques vont meubler la cérémonie. Notons que la Nuit de Bienfaisance a été initiée en 2009 et a permis en 7 ans de mobiliser environ 100 millions.
Charles Kader
Légende photo : Les membres du bureau des 3A lors de la conférence de presse

 La Fondation Sifca et la Societe de développement  des forêts ( Sodefor) ont signé,  le  jeudi 29 Mars 2018, une convention de partenariat pour la protection des forêts classées de Bamo et Kinkaine, respectivement situées dans les régions de l’Agnéby-Tiassa et du Hambol.  Cette action conjointe, qui permettra de protéger plus de 48 000 ha de forêt, consiste en un appui matériel et financier apporté aux comités de surveillance constitués par les communautés villageoises vivant autour de ces forêts. Couvrant une période de deux ans, ce projet, d’une valeur de 4 800 000 Fcfa, vise à réduire les cas d’agression de ces forêts (abattage d’arbres, orpaillage…). Il répond à la volonté de la Fondation Sifca, de contribuer à la reconstitution du couvert forestier ivoirien. A noter  que  la  cérémonie de signature de cet accord, suivie de remise de chèque, s’est effectuée en présence du Directeur général de la Sodefor, d’une délégation de la Fondation Sifca conduite par M.  Noufé Sié, et des représentants des comités de surveillance. Parce geste, la Fondation  donatrice  réaffirme ainsi son engagement  à contribuer à la préservation de la flore et de la faune, encourager une action environnementale volontaire et citoyenne et promouvoir les actions de préservation de l’environnement

 C .K

 Le vendredi 6 mars 2018, à l’initiative de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (ANRMP), s’est tenu à l’hôtel Le Président à Yamoussoukro, un séminaire de formation à l’intention des journalistes issus des différents organes de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne sur le thème : « Rôle et responsabilité de la presse dans le renforcement de la bonne gouvernance dans les marchés publics ».

Les travaux se sont déroulés en trois grandes étapes : la cérémonie d’ouverture, les communications suivies d’échanges et la cérémonie de clôture.

Le séminaire a été présidé par Monsieur COULIBALY Non Karna, Président de l’ANRMP, en présence des personnalités suivantes :

 Monsieur KONAN N’Guessan Anatole, 4ème Adjoint au Maire, représentant le Maire de la commune de Yamoussoukro ;
 Monsieur Raphaël LAKPE, Président du Conseil National de la Presse (CNP) ;
 Monsieur ZIO Moussa, Président de l'Observatoire de la Liberté de la Presse, l'Ethique et de la Déontologie (OLPED) ;
 Monsieur SANOGO Mamadou, Directeur du Centre d'Information et de Communication Gouvernementale (CICG) ;
 Monsieur KACOU Franck, Directeur d’Exploitations, représentant le Directeur Général de Sodertour-Lacs ;
 Monsieur Avor ASSA, Chef du Service Reportage à Rti 1, représentant la Directrice de l’Information de la RTI ;
 Monsieur OKOUE Laurent Aké, premier vice-président, représentant le Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI).
Outre les officiels, le séminaire a enregistré la participation de quarante (40) journalistes issus des différents organes de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne.
 
I. CEREMONIE D’OUVERTURE
La cérémonie d’ouverture a été marquée par trois (3) allocutions : le mot de bienvenue du représentant du premier magistrat de la Commune de Yamoussoukro, le discours du Président du Conseil National de la Presse et le mot d’ouverture du Président de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics.
 
Dans son allocution de bienvenue, Monsieur KONAN N’Guessan Anatole, s’est réjoui du choix de sa commune pour abriter toutes les opérations de l’ANRMP en matière de formation. Convaincu que les acteurs du secteur de la presse repartiront de Yamoussoukro mieux outillés afin d’assurer avec professionnalisme le relais des activités auprès des populations, il a souhaité la fraternelle et cordiale bienvenue aux différentes délégations et plein succès aux travaux.

Intervenant à la suite du représentant du Maire, Raphaël LAKPE, a d’abord remercié l’ANRMP, initiatrice de ce séminaire, d’avoir convié le CNP à cette importante rencontre. Il a ensuite montré l’importance et l’intérêt de ce séminaire avec la presse, car, a-t-il affirmé, « les questions de bonne gouvernance et de bonnes pratiques intéressent hautement le CNP dont l’une des missions est de veiller au respect, par les entreprises de presse et les journalistes, des obligations mises à leur charge ». Pour finir, le Président du CNP a indiqué qu’un journaliste formé et qui a accès aux sources d’information, devra en tant qu’acteur de démocratie, porter un regard personnel sur la bonne gouvernance.

A travers son allocution, Monsieur COULIBALY Non Karna, a situé les enjeux, les motivations et les objectifs de cette rencontre. Il a ensuite rappelé le choix du thème de ce séminaire, qui est d’informer et sensibiliser la presse pour qu’elle joue pleinement son rôle et indiquer « la fin des reculades ». Il a clos son intervention en remerciant l’ensemble des participants et a ouvert officiellement les travaux.

II. COMMUNICATIONS ET ECHANGES
Après la cérémonie d’ouverture, trois (3) communications portant sur les thèmes suivants ont été faites à savoir :
1)  Présentation générale de l’ANRMP
Cette communication a été faite par Monsieur KOSSONOU Olivier, Secrétaire Général de l’ANRMP.

Dans son introduction, Monsieur KOSSONOU a présenté les cadres juridique et institutionnel des marchés publics.

Poursuivant, le Secrétaire Général a présenté les caractéristiques, les organes de gestion de l’ANRMP, ainsi que ses Cellules spécialisées. Il a, à cet effet, relevé entre autres que l’ANRMP est une Autorité Administrative Indépendante (AAI), rattachée à la Présidence de la République, composée de manière tripartite et paritaire de douze membres constituant le Conseil. Il a précisé que l’ANRMP comprend deux organes que sont le Conseil et le Président assisté d’un Secrétariat Général.

Dans un second point, le Secrétaire Général a présenté les activités d’ordre général et les activités spécifiques des Cellules spécialisées, que sont la Cellule Etudes et Définition des Politiques, la Cellule Recours et Sanctions et la Cellule Audits Indépendants.

Ainsi, au titre des activités spécifiques, l’ANRMP a formé 7 735 personnes dont 4 432 issues de l’Administration, 2 636 du secteur privé et 667 de la société civile en 164 sessions. Elle a rendu 227 décisions dont 51 ont conduit à des annulations de procédure, 03 avis ont été formulés et 17 décisions ont fait l'objet de règlements amiables. En outre, 23 décisions ont eu pour effet d’exclure 34 entreprises pour 2 ans, de toute participation aux marchés publics. L’Autorité de régulation a par ailleurs réalisé 3 études et 6 audits dont 1 en cours de finalisation.
2) Message du Président de l’ANRMP
Le second thème de ce séminaire a été présenté sous forme de message. Cette communication a été portée par le Président de l’institution. Dans son adresse, il est revenu sur le rôle de l’ANRMP qui est mise en mission par l’Etat, au service de la nation.
Ainsi, Il est revenu sur la place de la presse et de la bonne gouvernance dans la régulation des marchés publics, qui se traduisent aussi bien dans les textes que dans la pratique.

Monsieur COULIBALY a poursuivi sa conférence en expliquant la communication du régulateur des marchés publics avec la presse qui s’appuie sur les moyens de communication, les cadres de la communication et le contenu de celle-ci.

Le Président de l’Autorité de régulation a également relevé la portée des actions de l’ANRMP qui peuvent se résumer à la « démocratisation » du débat sur les marchés publics, la naissance d’une culture de la plainte dans les marchés publics, la fin de l’impunité en cas de manœuvres frauduleuses ou d’actes de corruption, la vulgarisation des audits et la dédramatisation de leur perception et la crédibilité du système.

Pour conclure, Monsieur COULIBALY Non Karna, a indiqué les défis à relever par la presse.

A la suite de la présentation du Président de l’ANRMP, un message à l’endroit des journalistes a été délivré par Monsieur Eugène Dié KACOU. Il a exhorté, en tant que professionnel de la presse, les journalistes à bien assimiler les communications du séminaire et surtout, à toujours de se référer au Code déontologie du journalisme.
 
3) Communication du Président de l’OLPED
 
La dernière communication du séminaire a été faite par Monsieur ZIO Moussa.

Dans son exposé, le Président de l’OLPED, en partant d’une approche sémantique des clés des mots du thème du séminaire, a fait un bref historique des médias qui constituent des nouveaux besoins d’information. Pour lui, la presse doit rimer avec liberté et professionnalisme. Il poursuit pour dire que cette presse constitue également une exigence de savoir, un devoir de faire savoir.

Aussi, pour prendre une part déterminante dans la gouvernance des marchés publics, les acteurs des médias doivent adopter une approche interactive et participative, en rendant compte pour ne pas faire de la mauvaise information.

Monsieur ZIO Moussa a terminé son intervention en invitant chaque journaliste à réfléchir sur la meilleure façon de formaliser son rôle et sa responsabilité dans sa mission d’information de la gouvernance des marchés publics.

A l’issue des différentes communications et échanges, il ressort les préoccupations et recommandations ci-après :
- l’institutionnalisation de conférence trimestrielle sur les marchés publics et l’appui à la production de films sur les marchés publics (documentaires, dossiers, films institutionnels ;
- le renforcement des sessions de formation, de sensibilisation et d’informations à l’intention de la presse ;
- la facilitation à l’accès des journalistes à l’information ;
- l’émission d’alertes (mailing ou tout autre moyen) pour les informer de la publication de nouvelles informations sur le site de l’ANRMP ;
- le soutien (mise en contact et soutien financier) pour la réalisation de dossier sur les marchés publics ;
- l’appui de l’ANRMP pour s’imprégner de ce qui se fait par les institutions sœurs des pays de la sous-région.
- l’organisation d’une conférence de presse en lieu et place de droit de réponse ;
- la signature d’un mémorandum gage de la pérennisation de ces différents points de collaboration entre l’ANRMP et les journalistes ;
- le soutien de l’ANRMP en équipements (ordinateurs portables, caméras…) aux journalistes du réseau pour la régulation, pour l’exercice de leur profession.

III. CEREMONIE DE CLOTURE
Elle a été marquée par la lecture du Rapport général du séminaire, le mot du porte-parole des participants, et l’allocution de clôture du Président de l’ANRMP, en présence des officiels.

MOTION DE REMERCIEMENTS
Le séminaire remercie :
- Le Président de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics pour ses efforts en vue de crédibiliser le système des marchés publics et pour l’initiative de l’organisation de ce séminaire ;

- Le Président du Conseil National de la Presse et le Président de l'Observatoire de la Liberté de la Presse, l'Ethique et de la Déontologie (OLPED) pour leur contribution importante à la réussite de cette plateforme d’échanges ;

- Le Maire de la Commune de Yamoussoukro et le Directeur Général de Sodertour-Lacs pour l’accueil chaleureux et toute la sollicitude témoignés à l’endroit des séminaristes ;

- Les séminaristes pour leur mobilisation exceptionnelle et leur participation active.

 

Fait à Yamoussoukro, le 6 avril 2018

La ville de Grand Bassam abrite, depuis ce samedi la première édition du Tournoi international de pétanque d’Abidjan (Tipa 2018). Une compétition qui n’aurait pas connu le succès nécessaire sans la contribution significative d’un partenaire, l’Association des hôteliers, restaurateurs et agents du tourisme (Horest) de Grand-Bassam. En effet, l’organisation de cette rencontre internationale a été confiée aux hôteliers avec à leur tête, le président de Horest Ouattara Lancina.

« L’organisation a été confiée à Horest quand l’hébergement et la restauration ont étél’affaire de Warf hôtel et International hôtel. Nous avons fait une réduction de 15% sur les chambres, notre contribution à la promotion de la pétanque en Côte d’Ivoire mais aussi et surtout pour rester toujours dans l’élan 13 mars 2016 », a précisé le président Ouattara Lancina.

Ce jour-là, une attaque terroriste avait frappé la ville de Grand-Bassam où plusieurs personnes avaient trouvé la mort sur les plages.Ce tournoi est pour nous, l’occasion d’amener les gens à venir et à dormir à Bassam.Nous voulons amener les gens à fréquenter à nouveau Grand-Bassam, après ce qui s’est passé, il y a deux ans. « Les gens sont venus de partout dans le monde, Madagascar, France, la Réunion et de pratiquement tous les pays d’Afrique. Environ un millier de personnes qui sont là », a ajouté le patron des hôteliers de Grand-Bassam. Qui se veut reconnaissant envers tous ceux qui ont rendu ce rendez-vous possible.

« Je remercie la Fédération ivoiriennede pétanque pour l’acte qu’elle a posée en choisissant Grand-Bassam pour abriter la compétition, je remercie également le président de la Fédération marocaine de pétanque, M.Mamhoud qui a accepté de parrainer la compétition. C’est la première édition, nous souhaitons qu’elle reste définitivement à Grand Bassam », a émis le président de Horest. Souhaitant rééditer l’exploit, l’année prochaine. M. Ouattara n’oublie pas de remercier aussi les partenaires et tous les pays qui ont fait confiance à la Côte d’Ivoire, en effectuant le déplacement de Grand-Bassam. « Les participants sont très contents de l’accueil, de la restauration ivoirienne. Bassam renait petit-à-petit, et nous avons espoir que les choses iront dans le bon sens », assure-t-il.

L’attaque terroriste du 13 mars 2016 a, au dire du président Ouattara handicapé le développement du tourisme à Grand-Bassam. « Déjà qu’il n’y avait pas d’embellie avec les différentes crises socio-politiques que notre pays a connues. Le 13 mars est venu plomber le peu d’espoir que nous avions pour relever la filière touristique à Grand-Bassam. Nous avons donc constaté une baisse drastique des activités touristiques à Grand-Bassam. Tout simplement le tourisme a pris un coup », confie-t-il.

Depuis lors, le président de Horest multiplie les actions en vue de repositionner la destination touristique de Grand-Bassam dans le cœur des touristes nationaux et internationaux qui, pris de peur après l’attaque du 13 mars 2016, ont abandonné la destination Grand-Bassam.

Sercom Acepnuci

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique( Dgtcp)  a procédé  ce vendredi 06 avril 2018 à la salle de cotation de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (Brvm) à la première cotation des deux tranches (A et B) de l’Emprunt Obligataire par appel public à l’épargne dénommé Tpci5,95% 2017-2024. Émis respectivement du 18 septembre au 18 octobre 2017 et du 23 octobre au 03 novembre 2017,  les tranches A et B  du Tpci 5,95% 2017-2024 ont permis à l’Etat de Côte d’Ivoire de mobiliser un montant total de 298,6 milliards Fcfa. A raison de 145,3 milliards Fcfa pour la tranche A et 153,3 milliards Fcfa pour la tranche B. Ces deux emprunts obligataires portent à 26 le nombre d’emprunts émis depuis 1999 avec un montant global mobilisé de 2 647 milliards de Fcfa sur le marché financier régional. Cette cérémonie, organisée en collaboration avec la Brvm et les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (Sgi), a  consacré l’admission en bourse des titres issus de cet emprunt sous les symboles Tpci.O25 et Tpci.026. A  travers la cotation en bourse des 25ème et 26ème    Emprunt obligataire de l’Etat de Côte d’Ivoire,  le Trésor Public entend, par le biais de la Brvm, donner la possibilité aux investisseurs qui désirent acquérir ou  céder des  titres de le faire dans des meilleures conditions avec une garantie de liquidité nécessaire à la couverture de leurs besoins. Pour la première cotation du Tpci.025,  1000 volumes ont été   échangés au prix de 10 000 Fcfa, soit une valeur nette de coupons de 10 millions de Fcfa. Pour le Tpci 026,   ce sont 402 volumes qui ont été échangés au prix de 10 000 FCFA, soit  4, 2 millions de Fcfa A l’ occasion de la cérémonie,  M. Fofana Lassina, Directeur Général Adjoint (DGA) du Trésor et de la Comptabilité Publique  a remercié tous les acteurs du marché qui ont toujours su accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire dans la mobilisation de ressources via le marché financier régional.  Aussi, a-t-il indiqué  que l’Etat de  Côte d’Ivoire continuera à œuvrer pour mériter la confiance qui lui a toujours été accordé. Cette  confiance qui, poursuit Dga, s’est renforcée au regard de la récente émission de l’Eurobond qui a permis à la Côte d’Ivoire de lever sur le marché financier international des fonds d’un montant de 1,7 milliards d’euros, soit 1115 milliards Fcfa.
 C.K

Le vendredi 6 mars 2018, à l’initiative de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (Anrmp), s’est tenu à l’hôtel Le Président à Yamoussoukro, un séminaire de formation à l’intention des journalistes issus des différents organes de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne sur le thème : « Rôle et responsabilité de la presse dans le renforcement de la bonne gouvernance dans les marchés publics » A l’issue de cette séance de formation, les participants ont fait une série de recommandations. Qui ont été consignées dans rapport général lu par David Ya, le président du Réseau des journalistes pour la régulation des marchés publics de Côte d’ivoire. Entre autre recommandations citons l’institutionnalisation de conférence trimestrielle sur les marchés publics et l’appui à la production de films sur les marchés publics (documentaires, dossiers, films institutionnels d’une part, et le renforcement des sessions de formation, de sensibilisation et d’informations à l’intention de la presse d’autre part. Aussi, les hommes et femmes de média n’ont pas manqué de préconisé la facilitation à l’accès des journalistes à l’information et l’émission d’alerte pour les informer de la publication de nouvelles informations sur le site de l’Anrmp. Mais aussi la signature d’un mémorandum gage de la pérennisation de ces différents points de collaboration entre l’Anrmp et les journalistes. Bien avant, M. Coulibaly Non Karna, le Président de l’Anrmp relevé la portée des actions de l’Anrmp qui peuvent se résumer à la « démocratisation » du débat sur les marchés publics, la naissance d’une culture de la plainte dans les marchés publics, la fin de l’impunité en cas de manœuvres frauduleuses ou d’actes de corruption, la vulgarisation des audits et la dédramatisation de leur perception et la crédibilité du système. Quant à Zio moussa, président de l’Olped et formateur a dit a dit que la presse doit rimer avec liberté et professionnalisme. Il a poursuivi pour dire que cette presse constitue également une exigence de savoir, un devoir de faire savoir. « Aussi, pour prendre une part déterminante dans la gouvernance des marchés publics, les acteurs des médias doivent adopter une approche interactive et participative, en rendant compte pour ne pas faire de la mauvaise information » a conseillé Zio Moussa. Rappelons au titre des activités spécifiques, l’Anrmp a formé 7 735 personnes dont 4 432 issues de l’Administration, 2 636 du secteur privé et 667 de la société civile en 164 sessions. Elle a rendu 227 décisions dont 51 ont conduit à des annulations de procédure, 03 avis ont été formulés et 17 décisions ont fait l'objet de règlements amiables. En outre, 23 décisions ont eu pour effet d’exclure 34 entreprises pour 2 ans, de toute participation aux marchés publics. L’Autorité de régulation a par ailleurs réalisé 3 études et 6 audits dont 1 en cours de finalisation. Ce dernier porte sur la construction des infrastructures routières et l’entretien routier


 Charles Kader

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