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mardi 30 avril 2024
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ossey84

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Le programme phœnix avait à l’époque intéressé des partenaires au développement dont la Banque mondiale. Le programme phœnix dont le véritable concepteur et porteur originel n’est autre que Jean Louis Billon peine à avancer. Lors de son passage au gouvernement en tant que ministre du Commerce, de l’artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises, Il avait fait susciter autour ce programme, beaucoup d’espoir aussi bien chez les chefs d’entreprises que chez les banquiers. Jean Louis Billon avait dit le lundi 16 Décembre 2013 à l’amphithéâtre de l’immeuble Crae-Uemoa, lors de la présentation officielle dudit programme : « Malgré les initiatives prises par le gouvernement, après dix années de crise, les Petites et Moyennes Entreprises,( Pme) sont non seulement sinistrées mais aussi elles sont les parents pauvres des politiques publiques. Dans un contexte marqué par le coût de facteurs élevés et un accès difficile au marché financier, il faut agir. Les Pme ivoiriennes souffrent d’un sous- investissement chronique » Malheureusement depuis les premiers effets d’annonce, nous sommes visiblement à la case départ. Sommés récemment par le Fonds monétaire international( Fmi), de s’expliquer sur l’évolution du programme Phœnix, des collaborateurs de l’actuel ministre Souleymane Diarrassouba ont fait un point qui montre bien que ce bagage est trop lourd et qu’on continue de tourner en rond. En ce qui concerne le mode de financement voici une croustillante revelation. « Le Programme Phoenix qui est dans sa phase de démarrage est essentiellement financé sur ressources du Trésor Public. En 2016, des Pme ont bénéficié de formation sur le crédit-bail, grâce à un appui de la Sfi, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances. Certaines initiatives telles que le fonds de l’Innovation et le Fonds de Garantie devraient enregistrer des participations plus accrues de partenaires publics et privés. Le Bit et l’Agefop nous accompagnent déjà pour des formations et l’Oif nous appuie pour la mise en œuvre du statut de l’entreprenant » rapporte une source proche du cabinet du ministère du Commerce et de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises. Cependant, poursuit la source, « en ce qui concerne le cadre juridique et institutionnel, le décret de création de l’Agence des Pme( Agence Ci- Pme) a été signé et un qui a été nommé a pris fonction. Mais du travail reste à faire notamment le suivi des activités de l’Agence Ci- Pme entre autres d’une part et la prise de l’arrêter du décret d’application qui est en cours d’élaboration relatif aux modalités d’ acquisition et de perte de la qualité de Pme d’autre part. » Pour ne citer que ces quelques points dans un série d’actes à concrétiser en principe plus de cinq ans après ? ‘ Le programme phœnix’, dans ses grandes orientations, a une vision globale sous-tendant l’ensemble de cette stratégie d’appui au développement des Pme de Côte d’Ivoire à horizon 2020, peut être synthétisée comme suit : « Créer à horizon 2020 une masse critique de Pme compétitives, dynamiques et innovantes contribuant de manière significative au développement socio-économique durable de la Côte d’Ivoire». Cette vision s’inscrit pleinement dans le Plan National de Développement ivoirien et dans le Programme d’Actions pour la promotion et le financement des Pme de l’Uemoa. En termes d’ambition ‘ le programme Phoenix’ se traduit par des ambitions chiffrées et précises, en termes sociaux et économiques. De l’avis du Ministre Jean Louis Billon, « Ces ambitions permettent de donner un cap global et de disposer d’outils de mesures généraux de la stratégie en faveur des Pme. La stratégie doit ainsi permettre à horizon 2020 , la création ou le retour dans le formel de 50.000 à 60.000 Pme, avec pour objectif d’avoir un tissu de Pme dense et solide de 100.000 à 120.000 Pme à horizon 2020 (soit un doublement par rapport aux Pme identifiées par la Dgi), avec un impact important sur les rentrées fiscales et les comptes sociaux la création d’emplois formels et de qualité, à hauteur de 300.000 à 400.000 emplois additionnels, qui auront un fort effet d’entraînement sur l’économie nationale, grâce à l’augmentation du niveau de vie des ménages et de leur consommation. » Son impact sur le Produit intérieur brut sera significatif. Car, selon le chef d’orchestre de ce projet, ‘phœnix’ cela « va entrainer une forte augmentation du Pib, à hauteur de 3.000 à 5.000 milliards Fcfa, les Pme devenant un moteur de croissance et d’investissement et représentant à terme plus de 30-40% du Pib de la Côte d’Ivoire, contre 20% aujourd’hui ». Le coût de cette solution pour les Pme est chiffré à 150 à 200 milliards de Fcfa. Le porteur dudit programme qui s’était fait l’écho du non-paiement le non-paiement de la dette intérieur par l’Etat impacte négativement les Pme , avant de dire : « Le nouveau miracle ivoirien ne sera possible qu’en faisant la promotion des Pme locales à travers le programme phœnix pour les Pme. Qui s’appuie sur une vision claire en vue d’obtenir une masse critique de Pme de 100 mille à 300 mille à l’horizon 2020. Il devra permettre de générer 300mille à 400 mille emplois »

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lors d’une rencontre d’information tenue le mercredi 18 avril à L’ivoire Golf Club, Martin N’guessan et Mme Ekra Eliane tous deux professeurs au MDE Business School d’Abidjan, ont annoncé la tenue le 26 avril prochain, d’un panel de haut niveau. Ledit panel organisé par cette institution de formation, a pour thème ‘’la qualité du capital humain et la performance de l’administration publique Ivoirienne’’. Il sera animé par trois membres du gouvernement, autour de trois sous-thèmes. Ainsi, le sous thème 1, ‘’la qualité du capital humain comme facteur clé du succès pour la performance de l’administration publique’’ sera animé par le ministre de la fonction Publique Issa Coulibaly. Le second sous thème , ‘’ la nécessité de moderniser l’administration publique Ivoirienne aujourd’hui’’ sera mené par le ministre de la Modernisation de l’Administration Publique Abinan Pascal. Et le sous thème3, ‘’Le rôle des technologies digitales dans la réussite du projet de modernisation de l’Administration Publique’’ sera animé par le ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie Numérique Bruno Nabagné Koné. Les participants à ce panel, environ 150 personnes, sont des hauts cadres, de responsables des institutions telles que la Présidence de la République, la Primature, Les Ministères techniques, d’autres institutions, les ministères sous tutelle des ministères techniques, les anciens auditeurs des programmes longs de MDE Business School (Alumnis), et la presse.

Afin de participer à l’effort du gouvernement de rendre l’administration publique plus performante, Le MDE Business School d’Abidjan , a lancé un nouveau programme, le Public Advanced Management Program (P-AMP), en partenariat avec l’Ecole Nationale d’Administration Publique du Canada (ENAP). Fort de son expérience en exécutive education auprès des hauts dirigeants du secteur privé, ce programme a été initié pour susciter une classe d’élite dans l’administration publique, en vue de répondre aux défis de l’émergence de la Côte d’Ivoire. D’autant que certains pays occidentaux et asiatiques, ont senti la nécessité de renforcer le management de leurs Etats, pour être plus proches de leurs citoyens, en appliquant les principes du nouveau management public. Ainsi, le Public Advanced Management Program (P-AMP), vise entre autres à accroître la performance des cadres, afin d’améliorer la qualité de service rendu aux citoyens, faire évoluer leur compétences et ainsi assurer la continuité du service public d’une administration performante dans un environnement en perpétuelle mutation. Et faire d’eux des acteurs engagés dans la satisfaction du public puis les transformer en acteurs d’une stratégie constructive, pour le repositionnement de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique, dans un contexte mondial. Le panel du 26 avril va permettre de présenter cette nouvelle opportunité de formation. Il vise aussi à offrir une tribune aux ministères techniques, pour expliquer les liens existant entre un capital humain de qualité et l’atteinte des objectifs de performance de l’Administration publique. Ainsi, les panelistes devront établir un diagnostic précis de notre administration publique actuelle, expliquer pourquoi et comment notre administration publique doit opérer des transformations pour répondre aux besoins des citoyens, définir les profils et compétences nécessaires à cette transformation et montrer comment les technologies digitales peuvent aider à devenir plus performante.

La Direction générale des impôts( Dgi) a profité hier d’un séminaire bilan qui a eu lieu dans un complexe hôtelier situé dans la zone aéroportuaire d’Abidjan, pour présenter ses chiffres du premier trimestre 2018. Ainsi, selon M. Ouattara Abou Sié, le Directeur général de cette régie financière, « sur un objectif de 464,8 milliards de Fcfa, les recettes brutes de la Dgi s’établissent à 466,7 milliards de Fcfa. La Dgi enregistre donc un écart positif de 1,9 milliards de Fcfa. Ces résultat aurait pu être meilleurs, s’ils n’avaient été amputés du produit de certaines taxes au titre desquels les prévisions de recettes s’établissent à environ 6 milliards de Fcfa et pour lesquelles aucun droit n’a été perçu » Mais quels sont ces produits en question ? Il s’agit du coton, la cola, la noix de karité et l’hévéa. Commentant les résultats, M. Abou Sié a dit : « Les résultats seraient surtout meilleurs si nous avions correctement et promptement adressé la problématique de l’impôt synthétique et du régime simplifié d’imposition( Rsi) après les aménagements apportés à l’annexe fiscales 2018 ». D’où tout l’enjeu de ce séminaire qui permettra de mieux aborder le deuxième trimestre avec rigueur et détermination. Il est bon de préciser que les projections de recettes brutes attendues pour le deuxième trimestre 2018 s’élève à 607,3 milliards de Fcfa, soit une progression en valeur de 20,9 milliards de Fcfa par rapport aux réalisations de la même période en 2017 et un taux global de 8,2 %. Face à l’enjeu, le Dg Ouattara Abou Sié, a dit que « la réalisation de ces objectifs est à notre portée au regard de la qualité du potentiel humain de notre administration et des nouveaux outils modernes indispensables à une meilleure collecte de l’impôt et une bonne appréhension du tissu fiscal qui sont à notre disposition » Aussi, il a invité ses collaborateurs à plus de détermination au travail. Au nombre desdits outils de mobilisation de l'impôt à la disposition de son administration, il a, entre autres, énuméré, la mise en place d'un système informatique décisionnel doté d'outils performants de prévision, l'interconnexion de la Dgi avec certaines structures dans le but de l'élargissement de l'assiette de l'impôt et le renforcement de la digitalisation à travers la généralisation des télés procédures et du paiement des impôts par téléphone mobile. « J'invite tous les services à s'approprier sans réserve les objectifs de recettes révisés qui leur sont assignés », a exhorté, le directeur général des impôts. Un objectif de 2263,4 milliards Fcfa a été fixé à la direction générale des impôts pour l'année 2018. Le bilan de l'année 2017 de la Dgi a affiché 1963,4 milliards Fcfaau lieu de 1994,3 milliards Fcfa attendus, soit un écart négatif de 30,9 milliards Fcfa.

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Le 29ème Sommet Arabe, tenu le 15 avril 2018, à Dahran en Arabie Saoudite a adopté à l’unanimité des Etats membres, une décision soutenant la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du monde de Football 2026. La décision du Sommet engage, ainsi, l’ensemble des Etats membres à apporter l’appui et le soutien nécessaires à la candidature marocaine, à la faveur « des relations étroites et des nombreux liens qui unissent les pays arabes et participent à leur renforcement et à leur consolidation à même de servir les intérêts des peuples arabes et réaliser leurs espoirs. Pour la première fois, chacune des associations membres de la Fifa va voter pour désigner le pays-hôte le 13 juin prochain. 104 voix seront nécessaires pour la candidature africaine, en vue de réaliser ce rêve mondial pour la deuxième fois de l’histoire. Ce rêve africain semble très réalisable, car le Maroc dispose d’ores et déjà, du soutien de la Caf et en l’occurrence de tous les Etats africains, en plus de plusieurs pays européens, asiatiques et centre-américains.

Charles Kader

Le Mardi 10 avril 2018, Son Excellence M. Alassane OUATTARA, Président de la République, Président d'honneur du RDR a reçu SEM. Henri Konan BÉDIÉ, Président du PDCI, Président de la conférence des Présidents du RHDP

au Palais Présidentiel au Plateau.

Au sortir de cette rencontre au sommet, le communiqué final signé des deux Présidents, est clair et porteur d’espoirs.

La Fondation Internationale Henri Konan Bédié pour la paix et le développement Humain (FIHKBPDH), adresse ses félicitations à leurs Excellences Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié pour cette énième occasion de dialogue fraternel et pour avoir ainsi calmé le jeu politique

La Fondation Internationale Henri Konan Bédié pour la paix et le développement Humain (FIHKBPDH), appelle les cadres du RHDP (UDPCI, MFA, UPCI, PIT, PDCI,RDR) et également les organisations de la société civile à donner résolument une chance à la Paix pour un Développement humain durable.

C'est pourquoi la Fondation internationale Henri Konan Bédié pour la Paix et le développement humain encourage les Présidents Henri Konan BÉDIÉ et Alassane OUATTARA à poursuivre inlassablement leurs efforts en vue de toujours œuvrer à la Réconciliation nationale, à la paix, à la stabilité en vue du développement pour le bien-être de tous sans exclusive.

Fermement engagée à la promotion de la paix et du développement humain, la Fondation Internationale Henri Konan Bédié pour la paix et le développement Humain réitère aux Présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bedie ainsi qu’à tous les acteurs de la vie nationale et de la société civile, son soutien et sa totale disponibilité à initier et promouvoir toutes les actions en vue de la sauvegarde de la paix, de la réconciliation de tous les fils et filles de Côte d’Ivoire et de la cohésion nationale.

 

Fait à Abidjan le 16 avril 2018

Le Président

YAO Noël

 

Combien de commerçants compte la Côte d’Ivoire ? Officiellement, le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises parle d’un million 500 mille commerçants. C’était juste après Avril 2011. Mais en réalité des sources proches du Conseil fédéral des commerçants de Côte d’Ivoire avancent un potentiel de plus de 3 millions de commerçants. En ce qui concerne la contribution des commerçants au budget d’Etat, celle-ci est de plus 1600 milliards de Fcfa sur un budget estimé à 3 mille milliards de Fcfa, sous le Régime Gbagbo, donc avant fin 2010. Mais qui est commerçant en Côte d’Ivoire ? Les textes officiels disent qu’un commerçant c’est celui qui détient un registre de commerce et qui est inscrit au Registre du crédit mobilier( Rcm). Pris sous cet angle, on ne trouverait pas beaucoup de commerçants en Côte d’Ivoire. Car l’activité étant libérale, tous ceux qui disposent un peu d’argent, se trouvent une place de fortune sur un marché pour faire du djoulaya. C’est-à-dire faire du commerce. En contrepartie, pour l’occupation de la place, « le commerçant » paye droits et taxes à l’Etat. Soit par les tickets de la mairie soit à travers le payement de l’impôt aux services de la Direction générale des impôts( Dgi). Pour trouver le nombre exact de commerçants en Côte d’Ivoire et aider à formaliser le secteur, en vue d’une professionnalisation de ces créateurs de richesses, des associations de commerçants ont tenté à plusieurs reprises, en tout bien avant 1992, de lancer des opérations de production de carte de commerçants. Sur les marchés de certaines communes ivoiriennes notamment à Abidjan, des commerçants ont même payé 15 mille Fcfa et puis plus rien. Ces quatre dernières années, un projet similaire a été remis en route avec la caution du gouvernement ivoirien. Si les choses semblent avancées, les acteurs du secteur du commerce attendant avec impatience le sésame qui leur permettrait d’avoir accès à un fonds de garantie et souscrire à une police d’assurances. Mais qui va conduire ce processus d’identification et la production des cartes professionnelles des commerçants ? Une source très formelle du ministère du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des Petites et moyennes entreprises via sa Direction générale du Commerce intérieur,( Dgci ) donne de menus détails d’horloger. Le processus de sélection a abouti à la désignation du groupement Unitec/Oni pour conduire le projet « Cartes de Commerçants ». « La délivrance de la carte de commerçants Il s’agit de la professionnalisation du secteur commerce et d’offrir de meilleurs accès aux opportunités de marché. La carte du commerçant est une nouvelle technologie destinée à faciliter la vie de tous ceux qui exercent une activité de commerce (biens ou services). Elle permet d’identifier aisément les commerçants formels, leurs caractéristiques, leurs sièges, les produits qu’ils vendent, etc. La carte du commerçant présente de nombreux avantages » ajoute notre source. En effet, Pour le consommateur, elle représente une assurance et une protection, elle facilite le choix, elle aide à la lutte contre les produits non conformes et périmés. Pour le commerçant, la carte est un instrument de contrôle légal. Les contrôles seront moins fréquents, puisque grâce à la carte, le Ministère saura déjà que tel opérateur ou tel commerçant est inscrit à la Statistique, etc. La carte permet aussi la promotion de la concurrence saine. Bien plus, pour qui veut se lancer dans l’exportation, il faut savoir que les importateurs exigent le professionnalisme de la part des producteurs/exportateurs. La carte est donc une identité fiable pour les partenaires. Lors d’un atelier à Yamoussoukro tenu à Yamoussoukro du 23au 24 novembre 2017, le Projet « carte de commerçant » a été présenté au aux faitières du secteur commerce par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises. Plus spécifiquement, il s’agissait de présenter aux organisations professionnelles des commerçants, les grands distributeurs, les associations professionnelles des consommateurs, et les services techniques du ministère du commerce, ainsi que les organismes internationaux (Usaid, Pnud, Banque mondiale). L’objectif était d’obtenir de l’ensemble des parties prenantes, un large consensus sur le mode opération en vue d’assainir le secteur. En tout cas, le gouvernement compte mettre de l’ordre et développer le commerce. C’est ainsi que dans le cadre du plan d’action prioritaire 2017-2020 du ministère du commerce, il a pris des mesures visant à mettre en œuvre les dispositions du décret n°97-175 du 19 mars 1997 qui subordonne toute profession commerciale à la détention d’une carte de commerçant délivrée par le ministère du commerce. Ce projet de ‘‘Carte de Commerçant’’ vise plusieurs objectifs. Entre autres, classer les commerçants et entreprenants par catégorie et par filière ; disposer d’une base de données fiables, sécurisées et interopérables ; mettre en place un fonds de promotion de l’activité commerciale ; faciliter la libre circulation des commerçants, des entreprenants et de leurs marchandises. Le groupement Universal Technology (Untec) et l’Office Nationale d’Identification a été sélectionné comme opérateur technique pour l’opération d’identification et de délivrance de la carte de commerçant. M. Sepy Yessoh Narcisse, directeur de cabinet, du ministre du commerce, de l’artisanat et de la Promotion des Pme a invité l’auditoire à s’approprier ledit projet. Afin de « faciliter la migration du secteur informel vers le secteur formel » a-t-il indiqué. A la suite du lancement de cet appel d’offres, vingt (20) cabinets ont retiré le dossier technique y afférant. De ces 20 cabinets, 06 seulement ont effectivement soumissionné. Il s’agit des entreprises : Mtn, Snedai,Unitec/Oni, Morpho Côte d’Ivoire, Groupe Holo Sécurite Afrique et Master Computer System

Bamba M.

La problématique des incendies des marchés reste une préoccupation majeure en Côte d’Ivoire. Décideurs, politiques et autres experts essaient de trouver une solution à ce phénomène qui n’est pas une fatalité. Bakayoko Métogra, ancien directeur général adjoint du Bureau national d’études techniques et de développement( Bnetd) ayant participé la construction de plusieurs marchés et édifices publics, en exclusivité donne sa recette.

Pourquoi selon vous nos marchés brulent ?

Je voudrais pour répondre à votre question, partir d’exemples précis. Sur le grand marché d’Abobo, le noyau de bâtiment du principal construit en son temps est débordé. Aujourd’hui, vous êtes peut-être à cent mètres. Les voitures ne peuvent pas même arriver au niveau des bouches d’incendie qui avaient été installées. Tout est inaccessibles. L’anarchie dans l’occupation fait que qu’il n’ y a aucun couloir d’aménagement pour les sapeurs- pompiers et les véhicules de de services. C’est pareil sur tous nos marchés. Ce n’est pas seulement au marché d’Abobo. Quand vous prenez l’ancien marché de Treich ville à côté de maison du parti, qui a été construit en son temps par la Setao et la Sicogi avec le respect de toutes normes. Mais quand vous y allé ce jour, même si les installations existent, il n’y a pas d’entretien donc c’est innopérationnnel. Ce n’est même pas évident qu’un marché comme celui de Treich ville qui a mis du temps pour être occupé, peut – être. Mais ce n’est pas évident. Dans un tel environnement, en cas de court-circuit, un feu est vite déclaré et il est difficile d’intervenir rapidement pour maitriser un incendie.

Voulez-vous disculper les maires et les opérateurs économiques qui construisent les marchés depuis quelque temps ?

Non. Il y a deux sinon trois facteurs à l’origine de l’anarchie et le désordre sur nos marchés. Nous avons entre autres, l’incivisme de la population qui veut à tout prix s’installer. Quand vous prenez les personnes qui occupent ces lieux, elles disent que nous n’avons rien affaire, c’est ici que nous nous débrouillons. Donc, elles viennent et s’installent contre vents et marée. Aussi, en ce qui concerne les maires, on a beau faire les opérations de déguerpissements, après c’est eux-mêmes qui favorisent le retour des commerçants. Ces derniers reçoivent la part de la mairie, des tickets alors qu’ils occupent illégalement des espaces. Là ou en principe, on devrait les chasser. Dès l’instant qu’ils payent un ticket, ils se croient en droit de rester là. Il y a cette duplicité des maires qui font que les opérations de déguerpissement ne marchent pas. Sur 90% des voies qui avaient été dégagés à l’époque par la ministre Ouloto sont réoccupés aujourd’hui.

A qui la faute selon vous ?

Les mairies et les populations. Les populations, parce que comme il n’y a pas de sanction en matière d’occupation illégale des espaces, elles reviennent toujours. Or s’il y avait des sanctions ou des mesures dissuasives, elles ne reviendraient pas. Au niveau des mairies, nous assistons à une course à la collecte des taxes. Même la nuit sur les marchés de nuits, les agents émettent des tickets sans dire à l’occupant de quitter.

Etes-vous pour qu’on ferme par exemple une semaine sur deux les marchés afin de procéder à des nettoyages ?

C’est possible, mais avec le système de fonctionnement actuel de nos marchés, je ne sais pas comment, nous y arriverons. Etant donné que les marché fonctionnent 24 sur 24 ou tout au moins 20 sur 24. Dans les années 1970 quand nous étions au marché, tous les marchés d’Abidjan fermaient à 15 heures. Une équipe dédiée venait procéder à un nettoyage en procédant à l’enlèvement de toutes les ordures. Le lendemain, on venait trouver les lieux propres et très agréables. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Donc, il faut un peu de discipline à ce niveau, pour permettre d’enlever ces bouts de papiers et plastiques qui participent souvent la propagation du feu. Ça va être difficile avec le phénomène des marchés de nuit qui ferment souvent à 23 heures. Il y a toute une réflexion à mener. On peut organiser un séminaire de réflexion avec les associations de commerçants, faire une sensibilisation pour que chacun y voit non seulement l’enjeu mais aussi pour que les commerçants comprennent que la sécurité et l’hygiène sur les marchés, c’est d’abord et avant tout, dans leurs intérêts. Un marché qui brule, ce sont des milliards de Fcfa qui vont en fumée. Il y a des commerçants qui gardent leur argent au marché sous les étalages. Des commerçants y perdent souvent de grande quantité de marchandises d’une valeur de dix millions par exemple, prise parfois à crédit chez des grossistes. Quand vous avez dans un tel cas de figure de milliers sinistrés après un incendie, faites un peu le calcule et vous verrez que les conséquences sont désastreuses pour les commerçants et leurs fournisseurs.

Le Bnetd en tant que Cabinet- Conseil de l’Etat de Côte d’Ivoire et autres groupements d’intérêts en Côte d’Ivoire a - t-il réalisé une étude pour évaluer les conséquences des incendies des marchés ?

Il n’y a jamais d’évaluation à ce niveau. Pour la simple raison qu’aucun commerçant ne dispose d’un livre comptable à jour. Pour faire une évaluation pour savoir ce que l’Etat ou le commerçant a perdu, il aurait fallu d’avance savoir ce que commerçant avait en stock ou ce qu’il a vendu. Ce qui n’est pas le cas. Ils sont même gênés souvent de dire qu’ils avaient des millions dans leur magasin qui a pris feu.

Une modernisation du commerce en Côte d’Ivoire devrait véritable passer une professionnalisation des acteurs avec une carte professionnelle sécurisé, très fiable et registre de commerce ?( voir encadré)

Pour y arriver, il faut d’abord et avant tout une sensibilisation. Qu’on soit professionnel ou pas, nos mamans se débrouillent bien. La sensibilisation devrait porter sur le fait qu’ils doivent exercer dans un cadre légal et sécurisé qui consolide leurs intérêts eux-mêmes. Nous professionnels quand nous regardons les installations, dire que y a pas le feu, c’est ça qui nous surprend.

Les espaces qui accueillent le grand public en Côte d’Ivoire, vu d’expert. Pouvez-vous dire qu’ils sont construits selon les normes de sûreté et de sécurité en vigueur ?

N’ayant pas participé à la construction de ces grands centres commerciaux, je ne peux en dire plus. Toutefois, étant donné qu’ils sont l’émanation de groupes basés en Europe où les normes sont strictement respectées, nous pouvons dire Dieu merci. Car depuis la Galérie Lafayette, en passant par Cap Sud, Cap Nord à Playce, nous n’avons pas encore d’incendie. Si vous visitez ces sites en question, vous noterez la présence des équipes formées pour faire les premières interventions avant que les pompiers n’arrivent en cas d’incendie. En plus, on y trouve des systèmes de lutte contre les incendies avec des extincteurs et autres systèmes de désenfumage. C’est un minimum que ces groupes- là intègrent dans leurs dispositifs.

Avec la communalisation, l’Etat a décidé d’installer dans nos régions des unités de sapeur-pompiers. Est-ce que c’est la solution selon vous ?

Le sapeur-pompier n’intervient que quand il y a le feu. Il intervient à postériori. C’est comme le médecin, vous faites la vaccination pour ne pas tomber malade. En matière de sécurité, nous avons déjà prévention, la protection avant d’arriver à l’extinction du sinistre. Quand on construit les grands immeubles ou les marchés, on commence par la protection incendie avec les détecteurs d’incendies, les bouches d’incendie et les colonnes d’eau humide pour qu’en cas de détection d’un feu, une sirène retentisse (…). Avec les Tics, à partir d’un tableau, vous pouvez localiser le départ du feu. Du coup, on va attaquer le feu à la source pour maitriser le feu avant qu’une équipe de sapeur-pompier n’arrive.(…) Ce qui s’est passé pendant longtemps c’est Abidjan qu’il y avait des sapeur- pompiers. Par la suite, nous avons enregistré l’installation de la caserne de Bouaké et Yamoussoukro. Imaginez à l’époque un incendie à Yamoussoukro. Il peut-être parcourir plus de cent km en partant de Bouaké pour venir intervenir à Yamoussoukro. Pour arriver plus d’une heure après et le feu aura tout consumer. Heureusement depuis quelques années, nous enregistrons l’installation de certaines d’unités dans plusieurs villes. C’est bien mais il faut les équiper davantage.

Les commerçants disent que ce sont les maires qui mettent le feu pour pouvoir les dégager et donner la reconstruction du marché à un autre opérateur. Votre commentaire ?

Ça c’est un débat. Il n’y a pas de fumée sans feu.(…)

En tant qu’expert du Bnetd est-ce qu’il ne serait pas bon d’associer et le Bnetd et le Groupement des sapeurs –pompiers militaires à la reconstruction des marchés incendiés et les nouveaux marchés à construire ?

C’est pour tout ça que Feu le Président Félix Houphouët avait la Direction du Contrôle des grands travaux( Dcgtx). Qui est devenu par la suite le Bureau national d’étude technique et de développement, (Bnetd) sous le Président Bedié. C’est là que vous trouvez l’intelligentsia ivoirienne dans tous les domaines. Ce sont des gens qui travaillent avec une certaine intégrité. Faire ce genre d’investissement (immeubles, marchés et hypermarchés) sans y associer le Bnetd est une erreur. Ça ne coûte rien de payer les experts de cette structure pour s’assurer du minimum. Vous voyez bien que tout ce qui est grand travaux en Côte d’Ivoire, quand on dit Bnetd, la population est mis en confiance.(…) Quand vous faites des travaux autant vous payez ou l’architecte pour faire les plans et une entreprise pour construire, autant , vous payez le bureau de contrôle dont le travail est à deux niveaux : le contrôle pour la construction et la normalisation des risques incendies. En refusant de payer 2 ou 3% du coût global du contrôle, à la fin vous avez vos investissements dont la valeur peut-être chiffré à 500 millions ou 1 milliard de Fcfa qui s’écroulent. Simplement pour avoir refusé de payer cinquante millions de Fcfa. De la solidité, il y va de la garantie de votre édifice.

Vous avez participé à la construction de plusieurs marchés qui existent encore. Ces édifices-là tiennent t-ils ? Faut-il craindre qu’ils s’écroulent un jour ?

Les structures tiennent. Allez voir le marché de Belleville ( Treich ville) ou le marché de Marcory. Vous verrez que l’édifice de base tient mais que c’est l’environnement qui est dégradé. Sinon personne n’a vu une tôle partir lors des tornades. En bâtiment, au bout de vingt ans, il faut une réhabilitation. On peut le faire progressivement. Mais il faut rendre les organes de protection accessibles et revoir le système de protection pour qu’on puisse mettre les extincteurs et au tant que faire se peut, se débarrasser des installations en plastique que nous trouvons partout dans les marchés. Il faut arriver à construire en dure et pourquoi pas, construire des box métalliques. De concert avec la compagnie ivoirienne d’électricité( Cie), il faut que chaque commerçant aie son compteur électrique. Il faut finir avec les branchements anarchiques. Car la pluparts des incendies ont pour origine un court-circuit. Les mairies doivent tout mettre en œuvre pour avoir des équipes de sécurités bien équipées

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Sur convocation du Président Mr OUAZZANI CHAHDI, l’Assemblée Générale ordinaire de l’association Assemblée du Conseil des Marocains Résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) sous sa nouvelle forme a eu lieu ce samedi 14 Avril 2018, à 20h30, au sein des locaux du Palais de la Culture de Treichville à Abidjan en Côte d’Ivoire. Ce rassemblement a été l’occasion de présenter le bilan des activités de 2017 ainsi que le rapport moral et financier. L’ACMRCI, est, à l’origine, une association composée de commerçants qui a été créée en 2004 pour œuvrer au bien-être des ressortissants marocains en Côte d’Ivoire. Au fil des années, cette association a démontré son dévouement et sa mobilisation auprès de toutes les composantes de notre communauté. Soucieuse de répondre aux attentes de tous, elle s’est adaptée aux diverses mutations et au développement de notre communauté pour évoluer et voir naître, en Mars 2017, ce groupement des quatre associations les plus actives, que nous représentons aujourd’hui d’une seule voix. Le bureau exécutif, qui est composé de 15 personnes, se répartit en plusieurs secteurs et comprend : des responsables de quartiers, des femmes, des jeunes, ainsi que différents pôles par type d’activité. Intégrés dans ces pôles, les membres de l’association essaient d’intervenir dans différents domaines, à savoir : sportif, éducatif, économique, social et culturel. Après une année d’activités, un point s’impose afin de connaitre nos forces et nos limites, et d’en tirer des leçons pour un meilleur fonctionnement. Un bon suivi et une transparence vis-à-vis de l’ensemble des membres qui nous ont fait confiance ainsi que des tiers qui comptent associer leur image à notre groupement pour des actions futures, nous semblent primordiaux. 2017 fut pour l’ACMRCI une année ambitieuse encadrée par un plan chargé en interventions diversifiées tout comme un bureau décidé et de plus en plus dévoué à la réussite des actions programmées. Les préparations et réflexions ont eu lieu au cours de rencontres mensuelles, en majorité respectées par les deux tiers des membres du bureau élargi. Les idées émises par chacun des membres ont été débattues et après votes, les meilleures ont été mises à exécution. Pour résumer, l’ACMRCI a mené 22 actions, en plus de 9 actions d’accompagnement dans divers domaines, à savoir social, culturel, sportif et économique. D’autres actions qui nous tiennent à cœur n’ont malheureusement pas encore été réalisées mais figurent déjà dans le plan d’action de 2018. Une importance sera donnée aux actions menées envers les femmes et les jeunes et l’activité de développement culturel. Le ​bilan semble très positif à la vue des actions qui ont été doublement au-delà des objectifs de cette nouvelle ACMRCI reconstituée. Afin de marquer le coup de cette assemblée annuelle qui est aussi l’anniversaire d’une année de travail en équipe, les hymnes des deux pays ont été chantés (Maroc et Côte d’Ivoire) et un cocktail a eu lieu en fin de séance. Sans tous ces hommes et femmes qui se mobilisent au quotidien à nos côtés, rien de ceci n’aurait pu avoir lieu. En tant que Président de cette Association, je tiens à tous vous remercier du fond du cœur. Sans votre mobilisation et votre patriotisme, il n’y aurait pas d’ACMRCI. Un remerciement également à nos officiels, notre Ambassadeur, ses collègues, tous les services de l’Ambassade du Maroc en Côte d’Ivoire ainsi qu’à tous nos sponsors et entreprises qui se tiennent toujours à nos côtés et nous soutiennent. Vous êtes tous acteur de chacune de ces réalisations.

 

Charles Kader

« Les perceptions illicites sont perçues sur l’ensemble des corridors de l’Union et surtout au franchissement des frontières. Le montant des perceptions illicites au franchissement d’une frontière est de l’ordre de 45% du montant total des perceptions illicites perçues sur l’ensemble du corridor(…) Par rapport au constat fait au 1er trimestre 2017, il est à noter une légère baisse de 12% du montant des perceptions illicites au titre du 2ème trimestre 2017. En effet, la moyenne des perceptions illicites était de 47222 Fcfa au 1er trimestre 2017 contre 41245 au 2ème trimestre 2017 » Ces information sont de M. Jonas Lago, président du Comité national de l’Alliance Borderless pour la Côte d’Ivoire. Il commentait ainsi le 28ème rapport de l’Observatoire des pratiques anormales( Opa). Mais c’est quoi l’Alliance Borderless ? C’est une association de droit privé qui œuvre en partenariat avec les gouvernements et les partenaires au développement. Elle travaille à promouvoir la libre circulation des personnes et des marchandises, pour un commerce compétitif en Afrique de l’Ouest, par l’élimination des barrières au commerce et au transport et l’harmonisation des procédures. Jonas Lago était face à la presse relativement à la prochaine conférence annuelle de l’Alliance Borderless qui aura lieu à Bamako du 09 au 11 mai 2018, à l’Hôtel Azalai Salam. Avec pour thème : « Gestion efficiente des et des transports en Afrique de l’Ouest » Selon le conférencier, le thème choisi pour cette année vise à souligner la nécessité de développer les corridors et de promouvoir leur gestion efficace, afin d’améliorer le flux de marchandises et de service entre les pays de l’Afrique de l’ouest. Aussi, a ajouté M. Lago, parlant proprement de la conférence a dit qu’elle va durer trois jours. Belle occasion pour interpeler les décideurs politiques sur la nécessité de formuler, d’accélérer les politiques de mise en place des institutions de gestion des corridors à l’image de la pratique international. Aussi, les participants dont ceux de l’Afrique Australe vont exposer sur leurs expériences en la matière dans leurs pays respectifs. Aussi, il a fait noter qu’en marge de cette conférence annuelle, se déroulera l’Assemblée générale ordinaire des membres de l’Alliance Borderless, en vue d’examiner les rapports d’activités et les états financiers de l’exercice 2017. Il est à noter qu’en ce qui concerne les perceptions illicites aux frontières, la moyenne, par passage de frontière dans l’espace Uemoa, le chauffeur est contraint à débourser 17.886 Fcfa contre 21.608 Fcfa au titre du 1er trimestre 2016 soit une diminution d’environ 17,22%. Les données collectées au titre du deuxième trimestre de l’année 2017 font ressortir une légère baisse des contrôles routiers estimée environ à 21% sur l’ensemble des corridors de l’Union. Cependant, le 28ème rapport de l’Observatoire des pratiques anormales( Opa) indique « le corridor le plus critique en postes de contrôles aux 100 km est le corridor Dakar-Bissau et Abidjan –Bamako avec quatre (4) postes aux 100 km, soit un total de 38 postes sur le corridor de 1052 km ; ensuite viennent le corridor Lomé –Ouagadougou avec trois (3) postes aux 100 km soit 27 postes sur 920 km. Les autres corridors ont 2 postes aux 100 km. Les corridors Cotonou-Niamey et Bamako-Ouagadougou via Heremakono sont les corridors ayant moins de postes de contrôles avec 1 poste aux 100 km soit respectivement 10 postes sur 950 km et 14 postes sur 934 km. Les pays où on note un nombre élevé de postes de contrôle sont : le Burkina Faso, le Sénégal et le Mali avec respectivement 5 postes aux 100 km (tronçons des corridors Tema-Ouagadougou et Lomé-Ouagadougou), 3 postes aux 100 km (tronçon Dakar-Bissau) » Des efforts certes sont faits mais il faut continuer le travail de sensibilisation et de dénonciation, en vue d’une plus grande fluidité sur les corridors ouest africains

 

Charles Kader

La formation des candidats au Hadj 2018 à la Mecque sur les consignes à respecter lors du voyage en d'Arabie Saoudite et sur les directives des autorités saoudiennes en matière d'informations et de sensibilisation se tiendra du 21 avril au 30 juin 2018 dans 123 centres de formation dont 50 à Abidjan et 73 à l'intérieur du pays. L’information a été donnée samedi à Abidjan au cours de l'ouverture d'un atelier de formation des encadreurs desdits centres de formation des pèlerins initié par le Commissariat du Hadj à la grande mosquée de la Riviera-Golf. « Il y a 152 formateurs dont 69 à Abidjan et 83 à l'intérieur du pays que nous formons aujourd'hui et qui animeront les centres de formation des candidats au Hadj 2018. Ces centres de formation instruiront les pèlerins du 21 avril au 30 juin prochain » a expliqué le Commissaire du Hadj, l'Imam Bachir Ouattara, qui a ouvert cet atelier dont l'objectif général est de contribuer à l'amélioration de la formation des pèlerins au cours du Hadj 2018. En outre, l’Imam Ouattara a expliqué que c'est un recyclage' qu'il s'agira de faire au cours de ce séminaire ajoutant que de la manière dont nous avons été félicités l'an dernier par les autorités saoudiennes pour le comportement exemplaire des pèlerins ivoiriens. Ajoutons par ailleurs, qu’un module sur les directives des autorités saoudiennes lors de cet atelier, l'Imam Bachir a instruit les auditeurs sur une série de recommandations et de consignes administratives, sanitaires, sécuritaires et environnementales à transmettre aux pèlerins lors du Hadj. « Ici on nous demande de former les pèlerins selon la charia » a-t-il indiqué avant de mandater les 152 formateurs à sensibiliser les pèlerins contre l'usage des substances interdites pendant ce séjour, à éviter de faire des invocations à hautes voix, à éviter de faire la propagande politique « Dites aux pèlerins qu'on ne prend pas les bagages d'autrui sans en avoir connaissance du contenu » a insisté le commissaire du Hadj. Dans le cadre de la formation ajoutons que deux principales innovations lors de la formation des pèlerins cette année. Notamment, la pose d'une maquette de la '' Kaaba'' (Maison sacrée se trouvant à l'intérieur de la mosquée sacrée de la Mecque dont le tour est fait par les pèlerins lors du Hadj) dans l'enceinte de tous les centres de formation des pèlerins et les formations faites par PowerPoint.

Charles Kader

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