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samedi 27 avril 2024
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 Sur proposition du gouvernement, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’économie numérique, Porte-parole du gouvernement a présenté le mercredi 30 novembre 2022, à l’Assemblée nationale, le projet de loi sur la Poste de Côte d'IvoireLe projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-901 du 22 décembre 2021 portant modification de l’article 103 de la loi n°2013-702 du 10 octobre 2013 portant code des postes a été adopté ce mercredi 30 novembre 2022 par les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières (Caef).


A l’hémicycle, l’émissaire du Gouvernement, a présenté aux députés, l’urgence de la prise de cette ordonnance en application de dispositions constitutionnelles, mais surtout de la nécessité d’offrir à la Côte d’Ivoire un service postal conforme aux exigences de modernité et de compétitivité.


La loi n°2013-702 du 10 octobre 2013 portant Code des Postes offre à notre pays un nouveau cadre juridique et institutionnel adapté à l’environnement moderne de développement des services postaux. Ce nouveau Code des Postes a entre autres, la particularité d’ouvrir le secteur postal à la concurrence et d’instituer une autorité de régulation postale exercée par l’Artci.Le nouveau cadre juridique institue également des régimes des activités permettant l’entrée sur le marché postal, dont le plus significatif est l’institution d’un Service postal universel (Spu) soumis à la délivrance d’une licence accordée par décret pour une durée maximale de 20 ans, renouvelableDispositif majeur de ce nouveau cadre juridique qui accorde un monopole certain d’une durée de sept ans à son titulaire avant l’ouverture à la concurrence, Amadou Coulibaly a défini le Spu comme étant ; « une offre de service postaux de qualité déterminés fourni par un prestataire de service postaux dument habilité, accessibles en tout point du territoire, à des prix abordables pour tous les utilisateurs »


Ainsi, sera donc désignée, par décret n°2018-270 du 07 mars 2018, la Poste de Côte d’Ivoire en qualité d’opérateur du Spu. Cette qualité accorde à la Poste de Côte d’Ivoire le monopole sur toutes les opérations et prestations allant de la collecte, le tri, l’acheminement et la distribution des envois postaux n’excédant pas le poids de deux ) kg, des colis postaux jusqu’à 31.5 kg ; des services d’envois postaux recommandés et à valeurs déclarés jusqu’au service de distribution des imprimés de tous poids, notamment les livres, les catalogues, les journaux et les écrits périodiques sans oublier le service du courrier électronique et hybride.Ce monopole non ouvert à la concurrence, accordé à la Poste de Côte d’Ivoire devrait permettre à cette entreprise publique de financer en partie le SPU et atteindre son équilibre financier comme cela a été expérimenté dans le secteur des télécoms. Cependant, selon le Porte-Parole du gouvernement, les objectifs assignés n’ont pas été atteint et il en donne trois raisons.


La première est relative à la désignation tardive et effective de la Poste de Côte d’Ivoire en qualité d’opérateur du SPU. Elle est seulement intervenue à partir du 7 mars 2018, soit près de 5 ans après la promulgation du Code des postes de 2013, de sorte que la période de monopole a été réduite à deux  années au lieu de sept  comme prévu.


La seconde raison est liée au périmètre de monopole de la Poste de Côte d’Ivoire qui depuis sa désignation en qualité d’opérateur du SPU, fait l’objet de concurrence illicite de la part de certains acteurs, notamment les opérateurs titulaires d’autorisation provisoire, les sociétés nationales de transports, les sociétés internationales de courriers, les banques, les sociétés d’assurance et les grands facturiers. Relativement à ce point, le Ministre a révélé qu’une communication adoptée en Conseil de Ministre le 10 juin 2020 est en cours de mise en œuvre.La dernière raison est celle qui met la Poste de Côte d’Ivoire dans l’incapacité, à ce jour, de jouir du bénéfice des ressources à percevoir au titre de l’arrêté interministériel n°346/MENUP/MEF/MPMBPE qui détermine le montant et les modalités de paiement de la contribution au financement du Spu et de la redevance de régulation postale. Adopté le 4 mars 2020 cet arrêté est en cours d’exécution.


A l’effet de lever définitivement les obstacles et de permettre à la Poste de Côte d’ivoire d’atteindre son équilibre financier, le Ministre de la Communication et de l’Économie Numérique, Porte-Parole du gouvernement a proposé au nom de l’exécutif, la modification de l’article 103 de la loi portant Code des Postes afin de débuter les sept années de monopole à compter de la délivrance de la licence d’exploitation du Spu soit à partir du 7 mars 2018. Ainsi l’ouverture à la concurrence du Spu sera effective à compter de mars 2025 et non du 09 octobre 2020 ne tenant plus compte de la date de promulgation de la loi n°2013-702 du 10 octobre 2013 portant Code des Postes Source : www.abidjan.net

Dans une interview exclusive accordée à nos confrères du journal malien « 22 SEPTEMBRE » via WhatsApp, l’ancien Premier Ministre Boubou Cissé en exil, pense que si l’Etat de droit est consolidé, il sera offert au peuple malien, une condition essentielle pour relever les défis qui l’interpelle.Dans cette interview que nous reprenons en intégralité, Dr. Boubou Cissé a également soulevé une interrogation liée à la brûlante actualité : dans le monde globalisé et interdépendant qui est le nôtre aujourd’hui, qui peut croire que le Mali puisse défendre les intérêts de son peuple en se coupant de tous les autres, y compris de ses propres voisins ? Monsieur Boubou Cissé, vous êtes absent du pays depuis plusieurs mois. Avez-vous la nostalgie du pays?
BOUBOU CISSÉ : On est forcément nostalgique lorsque l’on en est trop longtemps éloigné de ceux qu’on aime, sa famille, ses amis, son pays. C’est pourquoi, au-delà de mon cas, je pense à tous nos concitoyens déplacés ou réfugiés qui, pour d’autres raisons, sont loin de chez eux et vivent souvent dans des conditions difficiles.On sait surtout que cette longue absence est due au fait qu’un mandat d’arrêt international est lancé contre vous et d’autres anciens ministres, dans l’affaire dite Paramount, relative à l’achat de véhicules blindés. Pouvez-vous nous livrer votre part de vérités ?Comme j’ai eu à l’évoquer dans d’autres médias, le Gouvernement a signé un contrat avec la société Paramount en octobre 2015, au moment où j’étais en charge du portefeuille des Mines. Ce contrat prévoyait la livraison de véhicules blindés, la formation des chauffeurs, et la remise en état d’aéronefs de l’armée de l’air.A mon arrivée au ministère de l’Economie et des Finances en 2016, j’ai refusé de payer les nouvelles échéances du contrat pour deux raisons. Premièrement, il comportait des irrégularités par rapport au code des marchés publics : il était libellé en dollars américains, et les modalités de paiement, par billets à ordre, n’étaient pas conformes à la réglementation de la comptabilité publique de notre pays, et même de l’UEMOA. Deuxièmement, aucun des véhicules prévus au contrat n’avait été livré. C’est pourquoi j’ai décidé en octobre 2016, en accord avec mon collègue de la Défense (Abdoulaye Idrissa Maïga), de diligenter une mission au siège de la société Paramount en Afrique du Sud, à l’issue de laquelle le contrat a été modifié. Il a été libellé en francs CFA (35,5 milliards) et la méthode de paiement modifiée (exclusivement sur base de mandats émis par l’ordonnateur). Mais à cause des difficultés de cette société, ce n’est qu’en 2019, après plusieurs sommations, alors que j’étais devenu Premier ministre, que nous avons finalement obtenu la livraison de 8 véhicules blindés. Quant aux volets formation, fourniture de pièces de rechange et remise en état des deux avions, ils ont été correctement exécutés. L’Etat du Mali s’est donc acquitté du paiement correspondant aux prestations et livraisons effectuées.Compte tenu de cela, je ne vois pas ce qui peut m’être reproché dans la gestion de ce dossier, ni en tant que ministre de l’Economie et des Finances, ni en tant que Premier ministre. Bien au contraire, j’ai œuvré à préserver les intérêts du Mali et tout cela est parfaitement vérifiable si on est de bonne foi.Exilé au Niger avec votre famille, dans un communiqué, vous avez laissé entendre qu’en aucun cas, vous ne voulez échapper à la justice malienne à condition qu’elle soit « indépendante et impartiale ». Est-ce que c’est la voie empruntée par la Cour Suprême qui vous inquiète ?Il est évident que la justice doit faire son travail en jugeant ceux qui ont commis des actes répréhensibles, et le cas échéant en les sanctionnant. Ceux qui ont eu la responsabilité de la charge publique n’y font pas exception, bien au contraire, car ils ont un devoir d’exemplarité. Je pense qu’aucune société ne peut se développer de manière harmonieuse sans le respect de la loi, et le rôle de la justice c’est d’être garante de ces équilibres.
Toutefois, les exemples récents montrent que cette dernière est instrumentalisée à des fins politiques. La présomption d’innocence n’est pas respectée, les gens sont arrêtés même lorsqu’ils présentent des garanties de représentation, les détentions provisoires s’éternisent, les droits de certains détenus ne sont pas respectés, et les jugements n’ont pas lieu. On cherche souvent à faire le buzz, à régler des comptes, ou à éliminer des adversaires. Le problème ne se situe pas spécifiquement au niveau de la Cour Suprême. C’est la question de l’indépendance de la justice qui est en jeu. Sans cette indépendance, il n’y a pas d’Etat de droit. Or le chemin de la stabilité du Mali passe par l’état de droit. Je pense que si nous consolidons l’état de droit dans notre pays, nous nous offrirons à nous, peuple malien, une condition essentielle pour relever ensemble, tous ensemble, les défis auxquels nous faisons face.Depuis la chute d’IBK en août 2020, le pays peine à se stabiliser. L’insécurité est toujours là avec la présence des djihadistes à Menaka, Ansongo et les environs de Kidal. L’économie est grippée avec une dette extérieure et intérieure jamais égalée, selon certains. Le chômage grandissant inquiète la jeunesse. Est-ce que vous vous attendiez à l’affichage de ce tableau sombre ?Soyons objectifs, le Mali est rentré dans une phase d’instabilité car notre gouvernance a déçu. L’heure du bilan des années IBK viendra, mais reconnaissons que nous n’avons pas suffisamment compris les aspirations de nos concitoyens et que nous avons commis des erreurs. La classe politique traditionnelle a échoué, nous avons échoué.C’est pourquoi le coup d’Etat d’août 2020, a suscité de l’espoir auprès d’une certaine partie de la population, bien qu’un coup d’Etat soit rarement la solution. Malheureusement, plus de deux ans après, la plupart des observateurs constatent que cet espoir s’est évanoui. Avec une économie en berne et une hausse des prix sans égal, le Mali est en voie de paupérisation accélérée. La violence et l’insécurité ont atteint des niveaux inégalés, la gabegie financière bat des records, et la crise de valeurs s’est encore accentuée. Et tout cela, nos populations le voient et le vivent au quotidien. C’est une nouvelle occasion manquée car les autorités actuelles passent plus de temps à intimider les acteurs politiques maliens, combattre ou chercher à mettre au pas tous ceux qui expriment une opinion divergente ou émettent des critiques, à monter les uns contre les autres et à provoquer les voisins et partenaires du Mali, qu’à régler les problèmes des Maliens.Je le regrette profondément, car défendre les intérêts du peuple malien, ce n’est pas défier le monde entier. Défendre le Mali c’est trouver une voie d’équilibre entre les aspirations profondes de notre peuple, certaines réalités de notre société, et la situation géopolitique du Mali. Nous devons faire évoluer les choses à notre avantage, parler aux autres nations d’égal à égal, non pas à travers l’invective et en créant des tensions inutiles, mais en posant des actes concrets qui crédibilisent l’action des autorités et renforcent la confiance, d’une part entre l’Etat malien et ses citoyens, et d’autres part, avec la communauté internationale.La politique extérieure du pays plonge le Mali dans un isolement constitue.  Les autorités de la Transition sont les absents des forums internationaux : francophonie, rencontre USA-Afrique…S’y ajoute que Paris vient de suspendre son aide au développement au Mali. Cette situation n’est-elle préjudiciable à la bonne marche du pays, et surtout au monde des ONG, projets et programmes du pays ?Malheureusement, le crédit de notre pays s’est profondément affaibli sur la scène internationale. C’est du jamais vu depuis l’indépendance. Le Mali était autrefois cité en exemple et respecté. Sa voix portait en Afrique et bien au-delà. Aujourd’hui, nous sommes devenus la risée du monde.Dans le monde globalisé et interdépendant qui est le nôtre aujourd’hui, qui peut croire que le Mali puisse défendre les intérêts de son peuple en se coupant de tous les autres, y compris de ses propres voisins ? Le Mali est un pays d’émigration. Comment peut-on exposer ainsi notre diaspora, une part si importante de nous-mêmes, à travers ces postures belliqueuses ?L’indépendance et la souveraineté ce n’est pas invectiver et « clasher » en permanence, à travers des discours populistes, ceux qui ne partagent pas votre point de vue. Un pays est indépendant et souverain lorsqu’il est capable d’offrir à son peuple la sécurité et le développement économique, ce qui passe par un dialogue constructif avec tous. On en est malheureusement bien loin. Je pense que nous devons garder en tête que nous ne sommes pas isolés du reste d monde, nos choix non plus ! Nous décidons, nous le peuple malien, la communauté internationale accompagne. Ce que nous décidons pour nous-mêmes, ne concerne pas que nous-mêmes : non seulement les relations que nous avons avec nos différents partenaires entrent en ligne de compte dans nos choix, mais les choix du Mali ont des conséquences sur nos relations, sur les autres. Le Mali n’est pas une ile, nous n’existons pas sans les autres.Comme vous l’évoquez, la décision d’interdire certaines ONG sera préjudiciable pour une partie de nos populations parmi les plus vulnérables, sans parler des destructions d’emplois qui ont déjà commencé. Je regrette d’autant plus cette décision qu’elle n’a pas été préparée. Aucun état des lieux n’a été fait au préalable pour en évaluer l’impact, alors que c’est avant tout l’intérêt du peuple qui doit guider les décisions des dirigeants.« Le crédit de notre pays s’est profondément affaibli sur la scène internationale »Au regard de la situation actuelle du pays, avez-vous des propositions susceptibles d’améliorer la gouvernance actuelle au triple plan politique, économique et sécuritaire ?La première chose à faire est de rassembler tous les Maliens. Quand un pays fait face à autant de difficultés, la seule voie c’est le rassemblement. Les autorités doivent réunir toutes les forces vives de la nation, de tous les bords, pour convenir tous ensemble des moyens de sortir de cette crise multidimensionnelle. Ma conviction est que seule l’alliance des bonnes volontés, politiques, intellectuels, monde associatif, notables et religieux, femmes et jeunes, nous permettra d’améliorer une gouvernance qui fait le lit du terrorisme depuis tant d’années.Il faudra aussi œuvrer à un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable. Des élections libres et transparentes sont la condition sine qua non pour enfin stabiliser le Mali, relancer la marche vers le développement et retrouver du crédit à l’international.Au-delà, le nouveau pouvoir élu devra continuer de rassembler pour faire face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux, en proposant un grand dessein commun. Ce n’est que lorsque les maliens seront unis et soudés que nous pourrons faire face de manière efficace à toutes les menaces et les défis qui nous assaillent.Je ne crois pas en cette fatalité qui voudrait que nous soyons condamnés à l’échec. Je crois en nous, je crois en mon pays et quoiqu’il en soit, j’œuvrerai d’une manière ou d’une autre à son redressement.Source : www.senegaalnet.com

Le Conseil d’administration de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a procédé ce mercredi 30 novembre 2022 à l’élection du successeur de M. Jean-Marie Ackah, président depuis 2016. Rapportent des sources proches du patronat ivoirien.   M. Ahmed Cissé, selon une note officielle remise à la presse, a été élu pour un mandat de 3 ans, renouvelable une fois. Ahmed Cissé devient ainsi le sixième Président de la Cgeci. Engagé de longue date au sein de l’organisation patronale, il est membre du Conseil d’administration de la Cgeci depuis 2014. Il occupe depuis 2016, la fonction de vice-président et est membre du Bureau exécutif de la Cgeci. M.  Ahmed Cissé est le Président directeur général de Brandon & Mcain, entreprise adhérente de la Cgeci dont il est le fondateur. Il est également Président du conseil d’administration de Moov Côte d’Ivoire, Pca de la Banque atlantique du Togo et administrateur de plusieurs sociétés. M. Ahmed Cissé est commandeur de l’Ordre national. La passation de charges entre le nouveau président élu et le président sortant Jean-Marie Ackah aura lieu avant la fin de l’année 2022.M. Ahmed Cissé, Président de la CgeciBamba M.

Le Réseau inter agences de recouvrement des avoirs pour l’Afrique de l’Ouest (Arinwa), organise chaque année une assemblée générale qui est une rencontre solennelle au cours de laquelle, il dresse le bilan de ses activités de l’année écoulée et définit les perspectives des années à venir. Rapportent des sources officielles à Abidjan. Selon ces sources, ces assises se tiendront du 05 au 09 décembre 2022 à Abidjan autour du thème : « mise en place et opérationnalisation d’un organe de recouvrement des avoirs dans les Etats membres d’Arinwa ».
Cette assemblée, qui réunit l’ensemble des Points focaux des dix-sept Etats membres, les Partenaires techniques et financiers ainsi que les organismes poursuivant des objectifs similaires, permettra au Réseau de présenter le bilan des activités menées au cours de l’année 2021-2022 et fixer les perspectives de l’année 2022-2023.

De façon spécifique, il s’agira, pour les participants d’examiner les résultats obtenus dans l’atteinte des objectifs du Réseau au cours de la période 2021-2022, identifier les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des activités, envisager les solutions appropriées, favoriser les rencontres et les échanges interpersonnelles entre les Points focaux, évaluer la collaboration entre le Réseau et ses partenaires techniques et financiers et faire connaitre les attentes du Réseau.
« Trois activités majeures meubleront les assises d’Abidjan. Il s’agit notamment des visites de courtoisie aux autorités nationales ivoiriennes compétentes, la session de formation des points focaux des Etats membres et la session plénière », indique la note à presse.
Les objectifs de la formation portant le thème retenu sont de donner aux Etats membres qui ne disposent pas d'organe de recouvrement, des orientations pour en créer, d’encourager ceux qui sont sur la voie d’en créer à finaliser leur projet et, enfin, de fournir à ceux qui en sont déjà dotés, des compléments de connaissances pour accroitre leur performance.
Les sous-thèmes aborderont les questions du cadre juridique et des structures institutionnelles des organes de recouvrement, la localisation et le dépistage des avoirs criminels, les saisies et confiscations et la gestion desdits avoirs.
Pour rappel, la création de l’Arinwa, dont le Secrétariat permanent est assuré par la Côte d’Ivoire, vise à faciliter la privation des délinquants des produits que génèrent leurs activités illicites, par un ciblage plus marqué desdits produits, à travers l’affinement des procédures et processus de leur identification et localisation, saisie, confiscation et gestion.
Les assises sont organisées par le ministère de l’économie et des finances, en collaboration avec le ministère de la justice et des droits de l’homme et le ministère de l’intérieur et de la sécurité, en partenariat avec l’Office des nations Unies contre la drogue et le crime (Onudc) et l'Agence allemande de coopération internationale pour le développement (Giz)
Ayoko Mensah

 

Soro Mamadou est le de la Centrale syndicale Humanisme. L’une des centrales qui ont signé la trêve sociale avec le gouvernement ivoirien.  Il n’a pas dérogé à sa réputation de bon orateur. Au nom des organisations syndicales, en grand nombre au sein du palais des Congrès du Sofitel -Abidjan Hôtel Ivoire, le lundi 28 novembre 2022, à Cocody, il s’est engagé, pour la paix sociale, à défendre le protocole d’accord portant trêve sociale 2022-2027, dans le secteur public. Car selon le président de la Centrale syndicale Humanisme, c’est un très bon accord qui donne du tonus aux fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire.
Soro Mamadou n’a également pas manqué de dire que la deuxième édition des Journées de la fonction publique se tient dans un contexte d’allégresse, couronnement d’un dialogue social actif avec la signature, le 8 août 2022, du protocole d’accord portant trêve sociale dans le secteur public. Arguant que le protocole portant trêve sociale 2022-2027 dans le secteur public est l’expression même de la considération des pouvoirs publics à l’endroit des fonctionnaires et agents de l’État.Face aux efforts financiers déployés par l’État, les organisations syndicales se sont engagées à garantir l’assiduité des fonctionnaires et agents de l’État au travail, à assurer le travail bien fait, à lutter contre la fraude sous toutes ses formes et à renforcer l’efficience de la Fonction publique.
Pour le porte-parole des centrales syndicales, le protocole d’accord portant trêve sociale 2022-2027 et les organisations syndicales, à savoir l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci), la Confédération des syndicats libres dignité (Cisl-Dignité), la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire-Confédération (Fesaci-CG), Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Unartci), la Centrale syndicale Humanisme (Humanisme), la Centrale plateforme nationale (Pfn) et la Coordination des syndicats de la Fonction publique (Cosyfop), est un excellent accord au regard du niveau des acquis évalués à 1135 milliards de FCfa.Les centrales syndicales souhaitent une audience auprès du Président de la République pour lui dire, de vive voix, merci et lui remettre un présent au nom des fonctionnaires et agents de l’État. Ayoko Mensah 

  source: fratmat.info

 Selon le directeur de cabinet adjoint du ministre de l'Économie et des Finances, Vassogbo Bamba, les mandats fournisseurs de la gestion 2022 pris en charge par le Trésor Public représentaient un montant global de 713,18 milliards de Fcfa, dont 503,38 milliards de règlements déjà effectués, soit un taux de 68,84%.  De gros efforts à ne pas passer sous silence et qui sont à mettre à l’actif de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique(Dgtcp), via  l’Acct.    C’était au cours d’un atelier national sur la dépense publique a été organisé à l'intention des organisations du Secteur Privé, le mercredi 16 novembre 2022 à la Maison de l'Entreprise à Abidjan-Plateau, par le Secrétariat exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé (Se-Ccesp), en partenariat avec le Programme pays pour le renforcement des capacités (Pprc).  Aussi, durant cette activité, Vassogbo Bamba a insisté sur « les efforts de réduction des délais de paiement des factures prestataires de l’Etat ». Il a ajouté que depuis le début de l’exercice 2022, de nouveaux engagements de services du Trésor public visent à contenir les règlements de trente à quatre-vingt-dix jours au maximum à partir de la prise en charge par les comptables publics, en fonction du montant de la facture Selon le Cicg, l'atelier a été présidé par le directeur de cabinet adjoint du ministre de l'Économie et des Finances, avait pour objectifs de présenter l'environnement de la dépense publique (cadre normatif, procédures, acteurs...), de mettre en lumière les problématiques récurrentes rencontrées par les opérateurs économiques en matière de gestion de la dépense publique et les réponses y relatives. Et enfin de promouvoir les outils d'information au profit des opérateurs économiques sur la dépense publique mis en place par les administrations publiques financières.
Un focus sur les outils supports a également été fait, à travers une présentation détaillée de la Cellule d’information des opérateurs économiques (Celope).Mariam Fadiga Fofana, Secrétaire exécutif du Ccesp, a, pour sa part, évoqué d’autres sujets devant être approfondis par les structures compétentes. Notamment le circuit d’exécution de la dépense publique en ce qui concerne les collectivités et les Établissements publics nationaux (EPN), l'accumulation des stocks de créances dans les secteurs du BTP et la question des frais d’écolage. Cynthia Curtis, Coordonnateur du Pprc, a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner de telles activités, en initiant un partenariat avec le Ccesp. B. Mafoumgbé

Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a été réélu sans surprise avec 94,9 % des voix pour un sixième mandat, samedi, dans ce petit État pétrolier d'Afrique centrale


Avec plus de 43 années, il détient le record mondial de longévité au pouvoir pour un chef d'État encore vivant. Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, au pouvoir depuis 1979, a été réélu sans surprise avec un score officiel triomphal de 94,9 % à l'élection présidentielle.

« La Commission électorale nationale proclame le candidat Obiang Nguema Mbasogo, président de Guinée équatoriale pour les 7 prochaines années », a annoncé Faustino Ndong Esono Eyang, président de la Commission électorale, qui a précisé que le taux de participation s'établissait à 98 %.

La réélection de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo laissait peu de doute. Il a toujours été élu avec plus de 93 % des voix, à la tête d'une coalition de 15 partis emmenée par son tout-puissant Parti Démocratique de Guinée Équatoriale (PDGE). Plusieurs de ses partisans ont exulté dans la salle à l'annonce des résultats, aux cris de "Obiang meilleur président", alors que dans les rues de la capitale, Malabo, l'ambiance était calme, sans effusion de joie, ni célébrations particulières, a constaté un journaliste de l'Afp.

Outre l'élection présidentielle, le PDGE et sa coalition s'adjugent l'ensemble des 100 sièges de députés et des 55 de sénateurs mis en jeu lors des élections législatives et locales qui se tenaient simultanément. Le PDGE qui disposait de 99 sièges dans l'Assemblée nationale sortante gagne même un député.
Les pourcentages obtenus par les candidats de l'opposition, Andrés Esono Ondo de Convergence pour la Démocratie Sociale (CPDS), et Bonaventura Monsuy Asumu, du Parti de la coalition sociale démocrate (PCSD), n'ont pas été communiqués. Ils ont respectivement recueilli 9 684 et 2 855 suffrages sur plus de 400 000 votants -, dans un des régimes les plus fermés et autoritaires au monde où l'opposition demeure réprimée et muselée.
« Les résultats définitifs du scrutin nous donnent une fois de plus raison. Obiang Nguema Mbasogo réélu président avec 94,9 % des voix, ce qui équivaut à 405 910 voix. Nous continuons à prouver que nous sommes un grand parti politique », a écrit sur Twitter son fils, Teodoro Nguema Obiang Mangue, alias Teodorin, vice-Président du pays et un temps pressenti pour lui succéder.

Un total de 427 661 Équatoguinéens sur 1,4 million d'habitants étaient inscrits sur les listes électorales de ce petit État pétrolier d'Afrique centrale dirigé depuis quatre décennies par M. Obiang, qui détient le record de longévité des chefs d'État en exercice, hors monarques.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
( Source: Afp)

 

Ce lundi 28 novembre 2022, à l’auditorium de la Primature au Plateau, le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a présidé la cérémonie d’ouverture de la 6e session du Dialogue de Partenariat Côte d’Ivoire-Union Européenne.  Rapportent les services de la Primature ivoirienne.A cette occasion, le chef du gouvernement ivoirien s’est félicité de la tenue de cette rencontre, « expression d’une coopération nouvelle désormais régulée par une approche égalitaire et un cadre d’échanges privilégié et multisectoriel fondé sur les orientations convenues par les deux parties ». Toute chose qui selon Patrick Achi, dénote de la définition même du cadre de travail d’un partenariat équilibré et dynamique.Par ailleurs, le chef du gouvernement n’a pas manqué, au cours de sa prise de parole, de saluer la bonne santé des relations entre la Côte d’Ivoire et l’Ue. « Lorsque nous regardons la réalité, l’ancienneté et l’intensité actuelle de nos échanges, nous pouvons réellement parler de l’Europe comme un partenaire stratégique qui compte pour près de 45% de nos exportations et plus de 35% de nos achats », a souligné le Premier Ministre.  Selon lui, c’est 1,6 milliard d’euros, soit près de 652 milliards de Francs CFA que l’UE investit sur 3 initiatives clés. A savoir, la sécurité, la transition carbone et l’initiative cacao durable. Puis d’ajouter, relativement à la production de cacao, que la Côte d’Ivoire respectera tous ses engagements en matière de lutte contre la déforestation et le respect des droits humains. Pour sa part, Francesca Di Mauro, Ambassadrice de l'UE en Côte d’Ivoire, a révélé que la Côte d’Ivoire figure parmi les pays où les domaines de coopération de l’UE sont les plus diversifiés et les plus riches. La diplomate européenne a également fait savoir que l’UE et ses banques d’investissement réunies au sein de la Team Europe, entendent mobiliser plusieurs centaines de millions d’euros pour accompagner la stratégie cacao durable portée par le gouvernement. Se félicitant en outre des avancées de la Côte d’Ivoire dans le domaine de la cohésion sociale. Pour rappel, cette 6e session du Dialogue de Partenariat Côte d’Ivoire-Union Européenne a pour thème, « Soutiens réciproques et responsabilités partagées ». Elle va s’articuler autour de 4 thématiques que sont : la paix et la stabilité, la sécurité, le commerce et les investissements et le développement durable.  Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Le 21ème Congrès international et exposition de l’Association africaine de l’eau (Aae) sont prévus du 20 au 24 février 2023 à Abidjan.  En attendant, le Directeur général de la Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci), Ahmadou Bakayoko, a relevé jeudi 24 novembre 2022, un fort engouement autour de l’évènement. Une convention a été signée le jeudi 24 novembre 2022 entre la Sodeci, l’Aae et le Fsma pour la bonne organisation du 21ème congrès à Abidjan.M. Bakayoko, également président du congrès, a donné l’assurance au terme des 90èmes assises du conseil scientifique et technique de l’Aae à Abidjan sous le thème : « Systèmes, approches et outils innovants pour accélérer l’accès à un service durable d’eau et d’assainissement pour tous ».
« Les éléments que nous avons montrent qu’il y a un trop grand engouement autour de l’évènement. Sur les stands des expositions, il n’y a plus d’espace à trois mois de l’évènement. C’est dire l’intérêt très fort », s’est-il réjoui. Il a encouragé chacun à s’y mettre pour la réussite de cette édition conjointement avec la 7ème Conférence internationale sur la gestion des boues de vidange (Fsm7) autour du thème « Agir pour une gestion durable des ressources et un accès pour tous à l’eau et à l’assainissement en Afrique ».
Lors de la cérémonie de clôture, une convention a été signée entre la Sodeci, l’Aae et le Fsma pour la bonne organisation du 21ème congrès à Abidjan qui réunira près de 3 000 congressistes, des centaines d’exposants, avec des dizaines de sessions simultanées par jour.Le directeur exécutif de l’Aea, Sylvain Usher et la directrice exécutive du Fsma, Mme Jennifer Williams, ont salué le président du 21ème congrès et le comité national mis en place pour le sérieux dans la préparation de cet évènement. Ayoko Mensah
 

« La Confédération Patronale Unique des Pme de la Côte d’Ivoire (Cpu-Pme.CI) a pris connaissance, hier, mercredi 23 Novembre 2022, des recommandations de la Commission Indépendante Permanente de Concertation (Cipc), dont la Confédération n’est pas membre, concernant la revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (Smig), à 75.000 Fcfa, soit une hausse de 25%.Les négociations évoquées dans les recommandations de la Cipc, n’ont fait l’objet d’aucun échange entre les membres du secteur privé national, aussi bien à Abidjan qu’à Yamoussoukro. Le texte a été signé le 7 novembre 2022, soit cinq jours avant le séminaire gouvernemental à Yamoussoukro.
Les recommandations ont fait ressortir que la hausse du Smig a pour point de départ la flambée des prix, due à la crise mondiale liée à la Covid-19 et aux conséquences de la guerre en Ukraine. Cependant ce contexte ne permet pas, en principe, une augmentation du Smig car non opportune.En effet l’application d’une telle recommandation entraînerait des licenciements, du travail au noir, la dépréciation du travail, l’exacerbation de l’informel ainsi qu’un renchérissement des prix à la consommation, d’une manière ou d’une autre, si les mesures d’accompagnement adéquates ne sont prises. La Cpu-Pme.CI, première puissance patronale ivoirienne, dénonce la manière dont cette décision a été prise, elle dénonce également le déséquilibre au niveau de la constitution de la Cipc au sein de laquelle elle doit faire son entrée. Elle demande la restructuration de la Cipc, pour tenir compte des nouveaux acteurs. Elle invite les syndicats des travailleurs à une meilleure appréciation de la situation économique des Pme ivoiriennes et à un dialogue constructif. »Le PrésidentDr Moussa Elias Farakhan DIOMANDECOMMUNIQUÉ N° 094 DU 24/11/2022

 

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