Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 21 mai 2024
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ossey84

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Nous ne sommes pas encore en 2020, prévue pour la présidentielle en Côte d’Ivoire. Mais nous sommes en plein dans les tensions et guéguerres politiques dont les secousses sont ressenties par les affaires du secteur privé ivoirien. Révélations des acteurs économiques et des experts de la Banque mondiale.. Dossier

 

« Au niveau domestique, le climat politique pourrait se détériorer à l’approche des prochaines élections présidentielles… Une forte incertitude pourrait retarder les investissements et ralentir l’activité économique. Une hausse de l’agitation sociale, comme lors du premier semestre 2017, pourrait influer sur la conduite de la politique budgétaire si le gouvernement choisi de répondre favorablement à de nouvelles revendications » extrait du 7e rapport sur l’économie de la Côte d’Ivoire publié en juillet 2018 par le Groupe de la Banque mondiale et dont le thème est : « Pour que demain ne meure pas jamais, la Côte d’Ivoire face au changement climatique » Et pourtant, nous sommes en plein dans un climat politique lourd et angoissant qui pourrait davantage se détériorer et impacter négativement l’investissement privé d’ici 2020. Les messages- clés dudit rapport dont l’auteur principal n’est autre que Jacques Morisset, économiste en chef et chargé des programmes de la Côte d’Ivoire à la Direction des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire , en disent long sur la situation de l’investissement privé ces dernières années en Côte d’Ivoire. L’état des lieux : Le rapport ajoute que : « Si en 2015, ce secteur Btp(Bâtiments Travaux publics) comptait pour 10, 5 points de croissance, sa contribution a diminué à 9,3 points en 2017.Cette perte a été compensée par le secteur public et par le secteur externe. Plusieurs variables conjoncturelles semblent confirmer ce ralentissement des activités privées, comme le crédit à l’économie et l’indice du Btp. Le manque d’amélioration du climat des affaires, les incertitudes liées aux troubles sociaux du premier semestre 2017 et les élections prévues fin 2020 pourraient expliquer ce ralentissement(…) l’ensemble des indicateurs financiers et monétaires sont restés relativement stables en 2017. A commencer par un taux d’inflation qui s’est maintenu en dessous de 1% » Malgré des efforts au niveau de la mobilisation des recettes, la gestion des arriérés et des paiements de l’Etat d’une part, et la gestion de la dette publique d’autre part, le document en question dit que : « L’économie ivoirienne reste toutefois vulnérable à plusieurs titres. Sur le plan externe, le risque majeur continuera d’être lié aux fluctuations des prix des matières premières du fait de la diversification insuffisante de l’économie ivoirienne. Si le prix du cacao a pesé en 2016, puis en 2017, la hausse du prix du pétrole qui a doublé sur les marchés internationaux au cours des 18 derniers mois devrait obliger le gouvernement à statuer sur une éventuelle répercussion plus ou moins forte sur les prix des carburants, ce qui aurait un impact négatif sur le secteur des transport » Par ailleurs, au- delà des risques de court terme indiqués plus haut, les économistes de la Banque mondiale soulignent aussi que « la récente croissance de la Côte d’Ivoire a en partie reposé sur l’utilisation de son stock de ressources naturelles qui , selon la Banque mondiale, aurait diminué de 26% entre 1990 et 2014 » (voir encadré 1).

 

La contribution du secteur privé en baisse

 

L’analyse minutieuse du rapport nous fait dire que ce n’est pas le temps des vaches pour les investisseurs privée en Côte d’Ivoire. Un sondage réalisé par la Chambre de commerce et d’industrie France en Côte d’Ivoire,(Ccifci) publié en début d’année 2018, auprès de ses membres, traduit bien le moral des opérateurs économiques en Côte d’Ivoire. « Peut-être l’indicateur le plus visible de la transformation de la croissance ivoirienne est la diminution de la contribution des secteurs privés et public en 2017. Si la contribution du secteur public s’est amoindrie, de seulement 0,3points du Produit intérieur brut(Pib) depuis 2016, la contribution du secteur privé a baissé d’environ 5points du Pib, à cause du ralentissement simultané de la consommation(- 6,3%) et de l’investissement(-6,6% par rapport à 2016 » indique la source qui ne manque pas de préciser par ailleurs que : « Avant de chercher les causes derrière ce ralentissement de la contribution du secteur privé, il convient encore d’examiner si elle se retrouve dans l’évolution récente d’autres indicateurs .Le constat est que le crédit au secteur privé tout comme l’indice de construction Btp ont enregistré un ralentissement de leur croissance au cours des derniers mois » Un constat qui selon ledit rapport n’est pas anodin, car il complète le message transmis par les comptes nationaux que l’activité privée semble se ralentir. Doit –on dire que ces messages-clés sont alarmistes ? Visiblement pas. Ils ramenèrent aux gouvernants et aux politiciens ivoiriens, qu’on ne se bat pas aux chevets d’une mère convalescente : La Côte d’Ivoire. Tout porte à croire que la bataille pour garder le Pouvoir au sein de la case, sera épique et fratricide ( voir encadré2)

 

Ce ralentissement qui risque de devenir permanent

 

Aussi, bien qu’il soit tôt pour conclure que le ralentissement de la croissance du secteur privé est un phénomène conjoncturel ou risque de devenir plus permanent, au moins deux hypothèses peuvent être avancées pour expliquer le dynamisme fléchissant des acteurs privés. Mais quelles sont ces hypothèses ? Selon M. Morisset, « le premier est la disparition des effets de rattrapage qui avaient prévalus à la sortie de crise. Il est bien connu que la restauration d’un climat politique apaisé pousse les acteurs vers un élan de consommation et d’investissement en partie pour rattraper le temps perdu. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, cet élan a sans nul doute par une politique budgétaire volontariste du gouvernement qui a investi massivement dans les projets d’investissement et qui a revalorisé la fonction publique. La mise en œuvre de réformes favorisant l’essor du secteur privé a permis la progression de la Côte d’Ivoire dans le classement Doing Business tenu par la Banque Mondiale. (…) » Toutefois, poursuit t-il, « l’ensemble de ces effets positifs se sont progressivement ralentis au cours du temps avec le tassement progressif des reformes entreprises par le gouvernement, y compris une expansion moins rapide des dépenses publiques. IL faut reconnaitre qu’après une période d’enthousiasme, les investisseurs privés deviennent de plus en plus attentifs à la qualité du climat des affaires dans leurs décisions qui demeure, maitre malgré des progrès, éloigné des standards internationaux, voire même régionaux » La deuxième hypothèse derrière ce ralentissement de l’essor du secteur privé est lié à l’augmentation de l’incertitude dans un contexte politique et social comme nous l’indiquions plus haut. « La deuxième hypothèse derrière le ralentissement de l’essor du secteur est liée à l’augmentation de l’incertitude dans un contexte politique et social. Les revendications d’une partie des forces militaires ainsi que de la Fonction publique lors du premier semestre de 2017, à laquelle s’ajoute la menace terroriste régionale, rappellent la fragilité de la Côte d’Ivoire. Ce sentiment de fragilité est exacerbé par le rapprochement des élections présidentielles qui sont programmées pour 2020. Les incertitudes restent nombreuses, notamment sur le choix des candidats dans la majorité présidentielle, et le comportement de l’opposition.(…) »

 

Bamba Mafoumgbé

 

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Légende photo: ( photo usine) les opérateurs économiques du secteur privé de plus en plus gagné par l’angoisse…

 

 

 

Encadré 1 : Eviter la catastrophe qui profile à l’horizon

 

La Côte d’Ivoire subit également chaque année une perte de 200hectare au niveau de sa couverture forestière. Il faut donc agir vite, pour arrêter l’hémorragie aux risques de donner un coup de massue à l’économie cacaoyère qui rapporte gros aux caisses de l’Etat et fait vivre plus 5 millions de personnes. La Côte d’Ivoire pays vulnérable Aussi, il n’ a pas manqué d’ajouter que la Côte d’Ivoire, pays vulnérable au changement climatique, a perdu 26% de son capital naturel entre 1990 et 2014. Car, la lutte contre le changement climatique va requérir des décisions immédiates et doit devenir une priorité pour que le pays maintienne un rythme de croissance accéléré et soutenable dans la durée. Le rapport accorde une attention particulière à l’érosion côtière et au secteur du cacao qui représente un tiers des exportations du pays et touche directement plus de 5 millions de personnes. Avec un littoral de 566 km, la Côte d’Ivoire compte aujourd’hui une population côtière de près de 7,5 millions d’habitants, qui produit près de 80 % du Pib national. Deux tiers de ce littoral est affecté par l’érosion côtière, avec des conséquences dramatiques pour les communautés et l’économie du pays. La bataille en vaut la chandelle et il faut y aller dès à présent au pas de charge. Mais que propose le gouvernement ivoirien ? Selon Koné Adama, ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, « la problématique est d’actualité. La Côte d’ivoire est victime du changement climatique et tout doit être mis en œuvre pour que demain ne meure jamais » La Côte d’Ivoire a décidé de faire la promotion et le développement d’une agroforesterie qui repose sur une agriculture intelligente. Notre pays dispose dans ce sens d’une stratégie d’un coût global de 616 milliards de Fcfa à mettre en œuvre. Nous invitons la communauté des bailleurs de fonds et des partenaires au développement à y souscrire à l’occasion de la table –ronde qui aura lieu bientôt ». Le développement économique et le climat sont inextricablement liés. (…) En l’absence d’une étude exhaustive sur l’impact du changement climatique, le rapport de la Bm fournit une première approche basée sur les informations parcellaires et en extrapolant les résultats, d’études conduites pour d’autres pays ou sur l’ensemble du continent africain. Ainsi, de l’avis du Groupement d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat,( Giec),« le changement climatique pourrait faire baisser le Pib de l’ensemble de l’Afrique de 2 à 4% d’ici 2040 et entre 10 et 25% en 20100. Pour la Côte d’Ivoire, cela correspondrait à une perte équivalente de 380 à 770 milliards de Fcfa. Ces pertes se repartiraient entre le secteur agricole, le capital humain et les infrastructures ». L’économiste Jacques Morisset va plus loin et avise : « Le changement climatique pourrait faire basculer dans l’extrême pauvreté 2 à 6% des ménages supplémentaire d’ici 2030. Pour la Côte d’Ivoire, ceci correspondrait à près de 1 million de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté (personnes vivant avec moins de 1,90 dollars par jour, soit environ 950 Fcfa par jour) et qui s’ajouteront aux six millions de pauvres aujourd’hui »

 

Bamba M.

 

Encadré2 : Les investisseurs français aussi très inquiets

 

Dans « Le baromètre 2017 de la Ccif- Ci : un indicateur de l’environnement des affaires » , des opérateurs économiques membres de cette chambre consulaire avait dit que les investissements privés étaient en recul par rapport à la programmation arrêtée en 2016 par les mêmes investisseurs, de moins bons résultats financiers en 2017 pour une majorité des répondants dans le cadre des relations avec les organismes financiers, les mêmes constats de 2016 persistent sur les soutiens accordés aux entreprises. Au niveau sécuritaire, quelques inquiétudes pointent avant les échéances électorales. L’on note la mise en place de dispositions particulières par les opérateurs économique et des modifications dans les rythmes de sorties. « En ce qui concerne l’économie, 35,44% des entreprises sondées disent que l’évolution 2017 ne semble pas avoir répondu à tous les espoirs des opérateurs du secteur privé. 26% estiment que les affaires se sont mieux portées. Relativement aux résultats financiers des entreprises adhérentes, d’une année sur l’autre, 52% disent que ces derniers ne sont pas meilleurs qu’en 2016 et regrettent pour 31% d’entre eux, le développement du secteur informel ». Et d’ajouter que « Relativement aux échéances électorales, 58% des sondés modifieront leur rythme de sortie à égalité avec ceux qui n’en prendront pas(…) » Se prononçant sur la poursuite des grands chantiers en Côte d’Ivoire, Un expert du Système des nations en Côte d’Ivoire est aussi formel : « Les investissements publics vont se pour se continuer mais nous allons assister à un grand ralentissement au niveau du privé au fur et à mesure que nous allons approcher les élections de 2020 » Des analyses et des alertes qui ne semblent pas émouvoir les protagonistes politiques notamment « la majorité présidentielle » Au sein de laquelle , la bataille pour que le Pouvoir politique reste au sein de la Case, c'est-à-dire dans l’escarcelle du Rassemblement des républicains est déclaré. Henri Konan Bédié qui a été arrosé constamment ces dernières années de privilèges socio- économico financiers par Ouattara du moins après l’appel de Daoukro, va-t-il abdiquer ? Rappelons que « Servir », l’Ong de Madame Henriette Konan Bidié est déclarée d’utilité publique donc elle reçoit des financements publiques par l’Etat de Côte d’Ivoire. Pendant qu’il nous revient que l’un des fils Bédié est revenu en force dans le négoce juteux du riz. Malgré tout Bédié semble très déterminé. Comme on le dit à Abidjan, « son pied est sur caillou »

 

Elysée Koffi

Le nouveau ministre ivoirien de l’Artisanat, Sidiki Konaté, assure rendre «active» la Chambre nationale des métiers qu'il considère comme une « priorité », lors d’une passation de charges avec M. Souleymane Diarrassouba, reconduit avec pour portefeuille le ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (Pme). « Il est impérieux que la Chambre nationale des métiers soit active et que les élections se tiennent afin que cette instance qui est une Chambre consulaire puisse tisser des partenariats avec d’autres entités similaires dans le monde » a dit M. Sidiki Konaté. Qui n’ a pas manqué d’ajouter que « si la Côte d’ivoire n’est pas en règle, les autres pays ne composeront pas avec nous, en terme d’accompagnement institutionnel » a fait observer le nouveau patron du département de l’Artisanat, qui a déjà géré ce portefeuille ministériel. M. Sidiki Konaté compte donner une impulsion au processus de mise en place de la Chambre nationale des métiers conformément aux dispositions réglementaires afin que le ministère « n’ai pas un problème de gouvernance ».La question des sites constitue également une priorité pour le nouveau ministre de l’Artisanat, un volet qu'il trouve « extrêmement important ». Il entend aussi s’attaquer à la problématique du financement dans l’optique de soutenir l’industrie artisanale et rendre le secteur compétitif. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, qui passe ce portefeuille à M. Sidiki Konaté, s’est dit rassuré et fière de ce que son successeur ait « une parfaite maîtrise du secteur et de l’écosystème » où il dispose de nombreuses attaches. M. Diarrassouba a indiqué avoir engagé des actions sur quatre chantiers, à savoir la mobilisation et l’aménagement de sites artisanaux, la promotion du secteur, le renforcement des capacités des artisans et la redynamisation de la Chambre nationale des métiers. Comme chantier à suivre, le ministre entrant devra poursuivre le dossier concernant l’institution dans les plans directeurs d’urbanisme des villes et régions des sites dédiés à l’artisanat, l’institution dans tous les lotissements de plus de 500 lots des réserves destinées à l’activité artisanale de proximité. Le secteur de l’artisanat en Côte d'Ivoire constitue un pilier stratégique pour la croissance économique. Il représente 12% de contribution au Produit intérieur brut (Pib), 40% de la population active et plus de 245 corps de métiers pourvoyeurs d’emplois et créateurs de richesses.

Bamba M.

Du grand et du confort...
Emirates assurera des dessertes supplémentaires vers Djeddah et Médine pour faciliter le voyage des pèlerins en partance et en provenance du Royaume d'Arabie Saoudite pour le Hajj.

Emirates assurera 33 dessertes supplémentaires vers Djeddah et Médine du 6 au 31 août pour soutenir les pèlerins à destination de la ville sainte de La Mecque durant le Hajj de cette année. Ces dessertes seront déployées parallèlement aux services réguliers d'Emirates vers Jeddah et Medina. Emirates déploiera également un A380 configuré en deux classes à destination de Djeddah du 5 au 14 août en vue d'assurer la desserte retour des pèlerins via Dubaï du 26 au 31 août. L'A380 Emirates en deux classes offre 58 lits entièrement équipés en classe affaires et 557 sièges spacieux en classe économique.

Ces dessertes supplémentaires sont disponibles pour les voyageurs titulaires d'un visa Hajj valide. Cette année, Emirates accueillera principalement des pèlerins en provenance du Pakistan, du Sénégal, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Australie, de l'Indonésie, de la Côte d'Ivoire et du Nigeria. La Côte d'Ivoire enregistre à elle toute seule 1 792 candidats pour le Hajj au 1er juillet 2018.

Adil Al Ghaith, vice-président chargé des opérations commerciales du Golfe, du Moyen-Orient et de l'Iran, déclarait en ces termes : « Le voyage du Hajj est un voyage extraordinaire pour les musulmans en ce sens qu'il leur laisse une expérience mémorable. Nous attendons plus de 25 000 pèlerins cette année. Compte tenu de la forte demande sur le trafic aérien au cours de cette période, Emirates a décidé de déployer des vols supplémentaires pour assurer des liaisons plus fluides avec les nombreux pèlerins qui se rendent dans la ville sainte de La Mecque. Au cours de leur voyage, nous comptons offrir à nos clients la meilleure expérience, tout en tenant compte des piliers de leur foi, particulièrement pendant cette période importante. "

Une fois à Dubaï, Emirates dispose d'une équipe dédiée à l'aéroport ayant pour mission de faciliter l'expérience au sol pour les passagers du Hajj. De plus, des guichets d'enregistrement et de transfert dédiés ont été mis en place pour les passagers du Hajj en transit à Dubaï.

Pendant les vols, plusieurs initiatives ont été planifiées, ces dernières prenant en compte les valeurs et les traditions propres aux pèlerins en partance pour le Hajj. Des dispositions supplémentaires ont été prises pour répondre aux besoins ponctuels des pèlerins du Hajj tels que les ablutions, les informations sur Al Miqat et Ihram (l'étape durant laquelle les pèlerins pénètrent dans un lieu sacré). D'autres dispositions sont également prévues pour faciliter leur voyage. Par ailleurs, ICE, le système de divertissement à bord primé d'Emirates proposera une vidéo spéciale sur le Hajj portant sur la sécurité, toutes les formalités ainsi que les informations sur le pèlerinage. Les pèlerins pourront également se caler sur la chaine du Saint Coran.

Sur les vols au départ de Djeddah, les passagers du Hajj peuvent transporter jusqu'à 5 litres d'eau bénite (Zamzam) qui seront placés dans des zones spéciales en soute. Sur tous les vols d'Emirates, les passagers du Hajj bénéficieront d'une franchise bagages extra-large allant jusqu'à 2 pièces de 23 kg en classe économique, 2 pièces x 32 kg en classe affaires et en première classe.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 Source :  African Media Agency (AMA) pour Emirates.

Depuis quelques jours l’actualité sociale en Côte d’Ivoire et précisément à Abidjan est dominée par le déguerpissement d’une partie du quartier Abattoir de Port-Bouët par le District autonome d’Abidjan. De nombreuses familles se sont retrouvées sans toit et éparpillées. Certaines ont occupé des terrains de football. D’autres ont trouvé asile au cimetière de la commune. Depuis la nuit du 10 au 11 juillet, elles squattent les salles de l’Ecole primaire publique (EPP) BAD. C’est dans cet établissement que M. Siandou Fofana, Délégué communal PDCI-RDA de Port-Bouët a passé le début de la soirée du 12 juillet. Le nouveau Ministre du Tourisme et des Loisirs est allé passer un moment avec ses populations pour constater de lui-même l’état dans lequel, elles vivent et également les entendre sur la situation qu’elles traversent. Il a religieusement écouté M. Karamoko Bandé, porte-parole des déguerpis, qui a égrainé le fil de cette opération de déguerpissement et le lot de doléances des habitants. « M.le ministre, nous vous demandons de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que toute la lumière soit faite sur ce déguerpissement. Nous demandons également que nous soyons recasés sur le site initial. Nous avons besoin d’une assistance médicale, psychologique et d’une assistance en vivres et en non-vivres », a listé M.Bandé. En homme à grand cœur qui ne veut pas laisser tomber son prochain dans une situation délicate, Siandou Fofana a décidé de soutenir les déguerpis du quartier Abattoir de Port-Bouët. Il veut faire en sorte que cette population puisse trouver des habitations dignes d’un être humain. Sans se lancer dans l’invective et l’accusation, le Délégué communal PDCI-RDA de Port-Bouët a invité toutes les parties et surtout les populations déguerpies au calme et au dialogue. « Je sais que vous vivez dans une situation malheureuse que nous déplorons tous. Ce n’est pas de gaité de cœur que nous constatons que bien nombres de nos concitoyens vivent ces moments difficiles à la suite de la destruction de leurs différents lieux de vie. Je m’associe en tant qu’individu, membre de la communauté de l’humanité. En être pensant et social, je tiens d’abord à m’associer à la situation dramatique que vous vivez. Je vous présente mes excuses en mon nom personnel. Au nom du gouvernement de Côte d’Ivoire, je tiens à vous dire notre profonde affliction et notre désarroi face à une situation qui s’est présentée à vous de façon inattendue », a regretté M. le Ministre. Avant de poursuivre : « Le sens de ma démarche est que nul n’a le droit de vivre heureux tout seul. En quittant ce lieu, j’aurai des remords parce qu’un jour j’aurai à rendre compte à mon Dieu. C’est pour cela que je suis ici. Je suis venu en membre d’une communauté de croyants. Je voudrais que nous recherchions des solutions durables. Je ne suis pas là pour invectiver qui que ce soit. Ce dont il est question, c’est que ma présence augure des solutions pour toutes et tous.»

En joignant l’acte à la parole et pour parer au plus pressé, M. Siandou Fofana a payé la caution de cent (100) habitions qu’il met à la disposition des victimes. Il fera aussi venir des experts qu’il paiera par ses soins pour inspecter ce lieu litigieux. « Mon souci est de faire en sorte qu’il y ait une solution palliative. Je tiens à vous dire un discours de vérité. Je ferai en sorte que vous ayez droit à une réparation s’il y a des préjudices subis », a promis le Ministre du Tourisme et des Loisirs. En plus des logements qui ont été déjà trouvés, Siandou Fofana mettra à son compte personnel une équipe du SAMU pour assister les habitants jusqu’à ce qu’ils soient relogés. Il y aura également des soins ambulants à leurs côtés. « Vous n’êtes pas seuls. Nous sommes tous à vos côtés », a assuré le Ministre. En allant sur ce lieu, M. le Délégué communal PDCI/RDA de Port-Bouët n’est pas allé les

mains vides. Son importante délégation est arrivée à l’EPP BAD avec beaucoup de vivres et non-vivres. Il y a pèle mêle 50 matelas-mousses, une tonne de riz, des pâtes alimentaires, de l’huile, des draps, du savon…

Charles Kader

L’un des dossiers chauds qui attendent le nouveau ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le Docteur Aka Ahouélé, c’est bien la mise en route du Centre hospitalier universitaire( Chu) de Angré. Donc l’inauguration il y a plus de 7 mois a été ponctuée par une communication à outrance de la part du régime ivoirien. Qui en vérité n’ a fait qu’achever un chantier très bien engagé par l’ex- régime de la Refondation. Mais qu’est-ce qui ne va pas au Chu d’Angré pourqu’il ne puisse pas accueillir jusque-là son premier patient à hospitaliser ? Au niveau du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique « Le Chu fonctionne à minima et les machines et autres équipements sont en train d’être testés » « Faux ... » rétorquent des spécialistes de la santé qui donnent des détails à vous couper le souffle : « C’est vrai qu’un Directeur général a été nommé et un personnel y a été affecté, mais rien ne marche. Les équipements acquis sont inadaptés et ce n’est pas évident que ce Chu soit véritablement fonctionnel avant 2019 » Pour en savoir davantage, nous avons joint le Directeur général de cette formation sanitaire ; M. Gueye Idrissa a qui nous avons posé la question suivante : « Bonsoir monsieur le Directeur général. Quand allez-vous recevoir votre premier malade ? » La réaction du Dg est sans ambages quand il nous répond sèchement : « êtes- vous venus ici et vous n’avez vu de malades ?( …) si ce n’est pas le cas , mon responsable à la communication va vous appeler et vous viendrez voir monsieur(…) » C’était le mercredi 11 juillet 2018 aux environs de 16heures 43mn. Une vingtaine de minutes après, notre mobile sonne. Au bout du fil, un certain Messoum qui se présente à nous comme étant le responsable à la communication du Chez d’Angré. Tout en m’invitant à me rendre sur place, M. Messou nous confirmera que le Chu d’ Angré est en activité. Mais pour l’instant, on y fait que des consultations externes. Avant de se mettre à nous énumérer les services qui fonctionnent quand il dit : « Vous avez les consultations en médecine générale, le cabinet dentaire, l’ophtalmologie. En ce qui concerne l’Orl nous voudrons préciser que c’est récemment que le chef de service a pris fonction. Sans oublier les consultations en gynécologie… Nous avons l’imagerie qui fonctionne très bien. Si vous voulez pour pouvez venir faire un examen. Pour le moment, nous ne faisons pas d’hospitalisation. Nous faisons également tout ce qui est examen biologique » Le lendemain, c’est-à-dire le 12 juillet 2018 ; nous nous sommes rendus sur place au Chu d’Angré. Ce que nous acceptons volontiers. Pour l’état d’avancement de la mise en route de cette grosse machine qu’est ce Chu bâti sur un site de 4,5 hectares avec une superficie d’environ 36 000 mètres carrés. Il dispose d’une capacité hospitalière de 250 lits et des services variés, le Chu d’Angré dont les travaux ont commencé sous le Président Laurent Gbagbo, Le projet du Centre hospitalier Universitaire (Chu) d’Angré a démarré depuis 2009 sur financement du fonds d’indemnisation des victimes de déchets toxiques. Le Chu d’Angré à la base était un Chr avant de migrer en Chu suite à la volonté du Gouvernement de renforcer les infrastructures sanitaires du pays. Le coût des soins médicaux sont respectivement de 5mille Fcfa pour la médecine générale et de 10 mille Fcfa pour les spécialités. Là où dans les autres Chu les coûts sont de 5 mille Fcfa et 7500 Fcfa. Soulignons que par définition, « un Centre hospitalier universitaire, ou Chu, est un établissement hospitalier dans lequel sont prodigués des soins par des professionnels de santé confirmés et des étudiants. Un Chu est lié, par convention, à une université. Les étudiants effectuent leur enseignement pratique au sein du Chu sur des patients réels. L'enseignement concerne la médecine générale ou spécialisée, les professions paramédicales et les chercheurs en sciences. Les Chu ont un service d'urgences et un centre antipoison » Malheureusement depuis l’inauguration, on y fait pas pour l’instant d’hospitalisation encore moins d’intervention chirurgicale. Pourquoi ? Voici ce que nous a confié M. Messoum ; le responsable à la communication. « C’est depuis Février 2018 que nous avons reçu notre premier patient. Ce n’est nous- mêmes qui avons construit les infrastructures. Nous devons nous assurer qu’elles répondent aux normes requises pour pouvoir travailler. Les hospitalisations ici au Chu d’Angré ne vont pas tarder. Elles seront effectives bientôt et je préfère ne pas vous donner une date. Il n’y a aucun problème. Nous avons un bloc opératoire qui ne fonctionne pas encore. C’est pourquoi, nous ne faisons pas d’hospitalisation encore. Ça ne fonctionne pas parce que les équipements que nous avons reçus avant leur mise en marche, nous avons besoin d’une main levée. Il y a des rapports à faire pour certifier que les appareils qui ont été livrés, on peut les utiliser sans aucun problème. Tant que ce n’est pas fait, nous ne pouvons pas utiliser les équipements reçus » Nous a indiqué M. Messou qui a été mandaté par son Directeur général, M. Gueye Idrissa , à nous parler. Mais d’où viennent les équipements qui ont été présentés au Chef de l’Etat ivoirien Allassane Ouattara lors de l’inauguration ? D’un coût estimé à 34 milliards Fcfa et inauguré le vendredi 15 décembre 2017 par Alassane Ouattara. A noter que plus de 400 agents recrutés selon la compétence assureront le fonctionnement du Chu d’Angré. En principe, Il doit surtout contribuer à décongestionner les autres Centres universitaires.

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

« Nous n’avons été saisi de recours dans ce sens »

« (…)Vous parlez d’harcèlement fiscal, je dois avouer qu’en tant que Directeur général des impôts, je n’ai pas été saisi. Dans ce domaine très sensible, il faut aller au-delà de la rumeur. Lorsqu’on a des accusations aussi grave que celles- là , il faut les porter à la connaissance des sachant et des responsables. Il y a des explications quand celles-ci sont données au bon moment et aux bonnes personnes, il vous appartiendra en toute objectivité de voir s’il y a harcèlement ou pas. Ce que je peux vous dire, c’est que les opérations de la Dgi sont encadrées de bout en bout par la loi. Le contribuable qui estime faire l’objet d’une injustice, dispose de plusieurs de recours. A commencer par le Directeur général des impôts lui-même. Je n’ai pas été saisi de recours dans ce sens. Comme vous l’avez dit vous-même, je préfère mettre ça sur le compte de la rumeur…. »

Répondant hier à des questions des journalistes sur « l’affaire harcèlement fiscal contre Sifca », pour ne pas dire contre les affaires de Jean Louis Billon. ( voir encadré), M. Ouattara Abou, Sié,le Directeur général des impôts a éclairé la lanterne des premiers cités. C’était à la faveur du séminaire bilan- objectifs du deuxième trimestre et le premier semestre 2018. Qui a eu lieu hier 12 juillet 2018 , à l’Hôtel Radisson Blue de Port Bouet. A l’ouverture des travaux, M. Ouattara Abou Sié, commentant ses résultats a dit s’agit « le premier semestre de l’année 2018 que sur un objectif global de 1072,9 milliards de Fcfa au titre du premier semestre, les réalisations de la Dgi se chiffre à 1106,1 milliards de Fcfa , dégageant ainsi un écart positif de 33 ,2 milliards de Fcfa. Soit un taux de réalisation de 103,3% . Il faut aussi préciser que les recettes du premier semestre de l’année 2018 marquent une progression globale de 4,1% par rapport à celles de la même période en 2017 en dépit de la non perception pour un montant évalué à 80 milliards de Fcfa portant sur les droits d’enregistrement du cacao » Aussi, le patron de la Dgi a ajouté que ces résultats, qui a priori peuvent être qualifiés globalement de satisfaisant ; ne doivent pas pour autant nous conforter dans l’euphorie de l’autosatisfaction, car l’analyse fine de cette réalisation révèle que cet écart positif est aussi la conséquence d’un recouvrement anticipé sur les recettes attendues en matière de revenu du pétrole au titre du dernier trimestre de l’années 2018. Ce recouvrement anticipé remonte à 16 milliards de Fcfa des revenus du gaz et et pétrole. Septembre et Octobre. Les revenus sont perçus à l’enlèvement. « Quand on parle de recouvrements anticipés, ce n’est pas au niveau de la Direction général des impôts( Dgi). Il s’agit d’une opération qui s’est réalisée plutôt que prévue. Les revenus sont encaissés en fonction de l’enlèvement du pétrole brut par les opérateurs concernés (…) » Cependant, a ajouté M. Ouattara Abou Sié, « en prélude au bilan exhaustif qu’il vous sera donné d’apprécier tous dans quelques instants, je voudrais pour ma part, vous féliciter et vous adresser mes encouragements pour le travail accompli au cours de cette période. L’analyse de nos performances devra donc comme toujours, s’appuyer, à la fois sur les niveaux de recouvrement par nature d’impôt et taxes et sur la contribution effective des différentes structures de la Dgi » En ce qui concerne les prévisions de recettes pour le second semestre 2018, ils s’élèvent à 1080,5 milliards de Fcfa, et sont en hausse de 8,8% par rapport à 2017 conformément aux tendances économiques actuelles.

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Bonjour Monsieur président de la Démocratie pour la Liberté et la Cohésion (DLC).

 

Vous rentrez d'une tournée qui vous a conduit dans plusieurs endroits de notre continent. Quels ont été les points saillants de ce voyage?

D’abord, ce voyage s’inscrit dans une logique. Un homme politique doit aussi se frotter aux autres. Lorsqu’on a à cœur d’apporter quelque chose de nouveau à sa nation, il faut bien aller ailleurs s’inspirer de ces expériences pour l’offrir à la nation. Parce que quand je critique, je propose pour permettre à la nation d’avancer. Je ne fais pas la politique politicienne. Mais je fais la politique du développement.

 

Vous n’êtes pas nouveau sur la scène. Est-ce que vous venez maintenant sur de bons pieds cette fois-ci ?

Oui ! Parce qu’en son temps ; nous tissions certaines relations. La politique, il ne faut pas courir à l’intérieur. Il faut savoir d’où on vient et on va. Il faut murir.

                                         

Quels sont les atouts que vous avez aujourd’hui pour tenir bon ?

C’est nos propos. Il n’y a pas meilleure manière de tenir bon que les propos que nous avons. Et c’est ces propos, ce sont des propos de cohésion, de solidarité, de paix. Aujourd’hui, nous sommes en train de mettre en avant le peuple. Depuis que nous avons commencé la politique, c’est seulement le peuple. C’est pourquoi nous disons qu’il faut replacer le peuple au centre de nos intérêts. Pendant longtemps, le peuple est resté en marge de la politique ivoirienne. De sorte que quand le gouvernement implémente des projets, le peuple ne se sent pas à l’aise.

Vous vous souvenez que lorsqu’on votait la nouvelle constitution, il est vrai qu’il y a eu des chiffres, mais pour nous qui sommes rentrés au sein du peuple, nous avons vu que les gens ne s’intéressaient pas à ça pour la simple raison qu’ils ne savaient pas ce qui est à l’intérieur de cette constitution. Premièrement, il faut qu’on arrive à replacer le peuple ivoirien au centre de nos intérêts. Et deuxièmement, nous sommes en train de promouvoir véritablement l’identité du monde paysan. La Côte d’Ivoire aujourd’hui est à 95% paysan.

Si nous parvenons à mettre en place des projets concernant le monde paysan, par exemple l’augmentation des produits comme le cacao, le café, comme la banane, l’anacarde; si nous facilitons certaines choses pour que ce monde se sente à l’aise, vous allez voir que les agglomérations vont décongestionner. Et les gens vont repartir d’où ils sont venus. Parce qu’ils ont le strict minimum. C’est en cela que nous faisons la politique (droit à l’eau potable, à l’électricité, à la santé, à l’éducation…)

 

Avez-vous maintenu le contact avec les populations depuis que vous aviez fait le tour du pays durant les années qui ont suivi ?

Nous, nous sommes foncièrement ‘‘rural’’. C’est dans le monde rural que nous allons. Vous n’allez jamais entendre que Blet Richard a fait un meeting à Abidjan. Car la politique à Abidjan, c’est la politique. Non! Il faut aller au village, vous frottez aux populations. Elles ont envie de parler mais ne trouvent pas d’interlocuteurs. Et nous, nous sommes les interlocuteurs du bas peuple. Il ne faut pas rester à Abidjan pour parler. Il faut aller rencontrer le peuple pour que le peuple dise ce qu’il pense.

L’ Anader reçoit un important lot d’équipements

« La réhabilitation de tous les vergers d'anacardiers va doubler la production nationale de noix de cajou si les exploitants agricoles réussissent à éclaircir les plantations d'anacardiers » Propos du Docteur Sidiki Cissé, Directeur général de l'Agence nationale d'appui au développement rural (Anader). C’était le 10 juillet 2018 à l’occasion d’une cérémonie de remise de lots d’équipements dédiés au renouvellement du verger d’anacardiers. Citons entre autre des tronçonneuses qu’il a reçu des mains du Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde. Recevant cet important lot, le Dr Sidiki Cissé a dit : « Plus de 80% de nos plantations sont des forêts denses d'anacardiers ». Aussi, il a expliqué que les plantations non encore éclaircies ont pris de l'âge et la circonférence des anacardiers s'est élargie. De ce fait, il a souligné qu'il est pratiquement impossible aux producteurs de procéder à l'abattage, à la hache, des arbres indésirables, improductifs. C'est pourquoi le Dr Sidiki Cissé soutient que grâce à ces kits de réhabilitation des vergers denses d'anacardiers mis à sa disposition, la qualité de la noix de cajou va enregistrer une amélioration significative car l’éclaircie va réduire l'humidité dans les plantations et les attaques des maladies ainsi que des insectes nuisibles. Auparavant, il a remercié le Conseil du coton et de l'anacarde pour les efforts consentis, au quotidien, en vue du développement de la filière anacarde. La Côte d’Ivoire est classée premier pays producteur mondial de noix de cajou dans le monde. Elle est le premier producteur de noix de cajou avec plus de 711 236 tonnes en 2017.

Bamba M.

Il y avait fête, le Samedi 07 juillet 2018 à Nanadi, village situé à environ 7 Km de Duékoué. Car ce jour-là, la Fondation Imam Almamy Toungara a procédé à la remise officielle des clés du collège de proximité Aminata Kamara Toungara dans le village de Nanadi en la présence du parrain, médiateur de la république de Côte d’Ivoire Adama Toungara. La remise de cet établissement construite aux normes nationales a pour objectif de rapprocher les élèves de leurs lieux d’habitation et leurs donner une éducation. Emu et fiers de voir son rêve devenir réalité, le chef du village de Nanadi, Iro Raymond a tenu à remercier la fondation pour ce joyau architectural qui «honore », avant de faire des doléances tels que, l’adduction en eau potable de l’établissement, l’électricité, la construction de clôture, et l’érection du collège en lycée afin de permettre aux élèves d’achever leur cycle. Le vice-Président de la Fondation Imam Almamy Toungara à son tour a tenu à rassurer le chef du village de Nanadi quant à la prise en compte de ces préoccupations, tout en invitant le corps enseignant et l’administration à fournir un enseignement de qualité pour le rayonnement de l’éducation dans la région. Le représentant de la ministre de l’éducation nationale, Coulibaly Appa Patrice, Directeur de Dren de Douekoué a pour sa part exprimé sa joie étant donné que Nanadi est le seul village qui n’est pas un chef-lieu de la région du Guemon, mais qui bénéficie aujourd’hui d’un collège de proximité, s’est-il réjoui. Le collège de proximité Aminata Camara Toungara de Nanadi comprend 7 salles de classe, 1 bureau, 1 logement de Directeur, 8 personnels enseignants, 1principal et 1educateur et doté d’une capacité de 450 élèves. Une action donc à saluer et à encourager. Notons que juste avant cet acte de générosité, la Fondation Almamy Toungara a fait un important don au sinistré des dernières inondations dans le District d’Abidjan

Charles Kader

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