Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

samedi 27 avril 2024
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Le SIAO, créé en 1988, est la plus grande manifestation artisanale du continent africain. Il regroupe, sur près de 10 000 m², des exposants venus d’Afrique et d’ailleurs, proposant des œuvres souvent originales et de grande qualité. Le SIAO 2023 avait pour invité d’honneur notre Pays, la CÔTE D’IVOIRE. Interpellée par cette annonce, LA CPU-PME.CI y a été représentée par son président en charge de la filière Artisanat d’Art, M. MOUSTAPHA KAMBOU, à la tête d’autres artisans. A la veille du départ des artisans ivoiriens pour la capitale burkinabè où se tient le SIAO depuis sa création, Le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME s’est désengagé de la prise en charge de la Délégation ivoirienne. Pour l’honneur de leur Patrie, les artisans ivoiriens ont tenu, grâce à leurs maigres économies, à sauver l’honneur de notre Pays annoncé comme PAYS INVITE D’HONNEUR. De mémoire de participant régulier au SIAO, jamais les artisans ivoiriens n’ont été autant déshonorés que lors de ce SIAO 2023. Au milieu des autres Pays de la sous-région, nos artisans ont été frustrés et traités comme des enfants de parents pauvres. Les artisans membres de la CPU-PME.CI ont tenu, avant leur retour en CÔTE D’IVOIRE, à nous le faire savoir. Les tracasseries des DOUANES IVOIRIENNES à OUANGOLODOUGOU n’ont pas manqué de créer des problèmes à nos artisans qui ont dû abandonner leurs pièces d’exposition qui ne leur ont été libérés trois jours après le début du SIAO.  Sur les 18 pays présents à Ouagadougou, la délégation ivoirienne est la seule qui n’a pas été soutenue politiquement, financièrement et diplomatiquement. Alors que notre PAYS ETAIT LE PAYS INVITE D’HONNEUR, nos institutions, n’ont pas été à la hauteur. Alors que les artisans ivoiriens avaient bouclé leurs divers colis pour aller exposer au SIAO, Le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME a annulé toutes les dispositions prises par LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE en faveur des artisans exposants à OUAGADOUGOU, les abandonnant ainsi à leur triste sort, sans explications sérieuses. Devant ce constat d’échec, LA CONFEDERATION PATRONALE UNIQUE DES PME DE COTE D’IVOIRE (CPU-PME.CI), ne saurait garder sous silence ces faits qui n’honorent pas notre Pays. Elle interpelle le Ministère du Commerce, l’Industrie et de la Promotion des PME en charge de L’ARTISANAT de Côte D’Ivoire, tout en lançant une vive protestation.LA CONFÉDÉRATION PATRONALE UNIQUE DES PME DE CÔTE D’IVOIRE exige la mise en place de garde-fous pour que plus jamais, nos artisans ivoiriens ne soient ainsi rabaissés et déshonorés. Le rayonnement de notre Pays a besoin de toutes les représentations artisanales mettant en avant l’Honneur et le prestige de la CÔTE D’IVOIRE. De même, nos artisans ayant subi des dommages financiers et moraux, il est important que des mesures urgentes et diligentes soient prises pour les dédommager. En effet, cela ne serait que justice car nos artisans ivoiriens se sont endettés pour aller représenter, dignement, notre Pays à OUAGADOUGOU.

 Le Président Dr Moussa Elias Farakhan DIOMANDE

COMMUNIQUÉ N° 095 DU 30/01/2023

  Le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, à la tête d’une forte délégation ministérielle, a représenté le Président de la République, le mercredi 25 janvier 2023 à l’ouverture du Sommet Dakar 2 « Nourrir l’Afrique », sommet portant sur la souveraineté alimentaire et la résilience en Afrique, et co-organisé par le Sénégal et la Bad. Rapporte le Cicg.
En présence de plusieurs partenaires au développement et de représentants du secteur privé, le Vice-Président ivoirien a pris part à une table ronde consacrée au « Pacte de livraison des produits alimentaires et agricoles pour la sécurité alimentaire en Afrique en Côte d’Ivoire ». Après son propos introductif, Tiémoko Meyliet Koné a invité le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, à présenter le « Pacte Côte d’Ivoire » relatif à la livraison des produits alimentaires et agricoles.
Lors de sa présentation, le ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani a précisé que le Pacte de la Côte d’Ivoire est « parfaitement aligné sur les politiques et stratégies nationales, notamment le Plan National de Développement (PND), le Programme National d’Investissement Agricole de deuxième génération (PNIA 2) et la Politique Nationale de Développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture ».
Il a aussi indiqué que ce sont « en somme, 8 programmes prioritaires dans une approche de chaîne de valeur à haute portée économique, créatrice d’emplois et de richesses qui ont été retenus dans ce pacte, en consultant l’ensemble des acteurs du secteur agricole ».
Et d’ajouter que « la mise en œuvre du Pacte va permettre de réduire de façon drastique les importations des produits de première nécessité afin de renforcer la souveraineté alimentaire du pays et d’améliorer la sécurité alimentaire des populations.
Ce Pacte permettra également d’augmenter la valeur ajoutée par une plus grande transformation des produits agricoles sur place. En effet, il est prévu de transformer 70% des produits agricoles. Le but du Pacte est de réduire la pauvreté à moins de 20% d’ici 2030 ».
Les pactes nationaux pour l'alimentation et l'agriculture visent à transformer l'agriculture africaine en un secteur orienté vers les affaires et commercialement rentable, capable de garantir l'autosuffisance alimentaire du continent et de mettre fin à l'insécurité alimentaire et à la malnutrition.
Rappelons que ces pactes nationaux pour l'alimentation et l'agriculture sont en réalité un appel à l’action des Gouvernements, afin d'obtenir des résultats à grande échelle pour atteindre les objectifs fixés. Ils décrivent les lacunes de la production alimentaire au niveau local, la manière de les combler en doublant la productivité des chaînes de valeur agricoles prioritaires et les infrastructures nécessaires, pour relier des millions de petits exploitants aux marchés.L'objectif est de contribuer à l'élimination de l'extrême pauvreté, de la faim et de la malnutrition d'ici à 2030. 

Bamba M.

Source : CICG

 

Un projet immobilier, dénommé "Riyadh City", de 144 immeubles R+7 comprenant 4 464 appartements de 4 pièces verra le jour dans 36 mois à Elokaté Belle vue, dans la commune de Bingerville. Ce projet immobilier, qui comprend la construction du plus grand Mall d’Afrique de l’Ouest, sera bâti sur une superficie de 28 hectares, en face de la lagune. Rapporte le Cicg. 
 Selon cette source, « Riyadh City » s’inscrit dans la vision du gouvernement d’accélérer la mise en œuvre du Programme présidentiel de logements sociaux et économiques. Il s’agit de la première phase d’un projet de construction de 15 000 logements au profit des Ivoiriens de la Diaspora.
La première pierre de ce projet a été posée ce samedi 28 janvier 2023 par Sem Inza Camara, Consul général de la Côte d’Ivoire à New York, en présence de Kabran Assoumou, directeur de cabinet, représentant la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, et de Diby Kokora, directeur des Grands programmes immobiliers au ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme.
Riyadh City intervient dans le cadre d’un Mémorandum d’entente entre, d’une part GIS-International & Commercial Incorporate et le ministère d’État, ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, et d’autre part, entre GIS-International & Commercial Incorporate et le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme. Ces ententes résultent du forum d’affaires et d’investissements Côte d’Ivoire - Amérique du Nord.


« Ce projet reste original et particulier puisqu’il a été conçu et mis en œuvre par des jeunes ivoiriens résidents à l’étranger pour des Ivoiriens de toutes catégories sociales vivant à l’étranger », a expliqué Inza Camara, le parrain des Ivoiriens de la Diaspora, non sans préciser que ce projet reste ouvert aux souscripteurs habitant et travaillant en Côte d’Ivoire.
Pour le représentant de la ministre d’État Kandia Camara, il s’agit de tout mettre en œuvre pour que la diaspora ivoirienne, où qu’elle se présente, retourne au pays dans les meilleures conditions.
Quant au directeur des grands programmes immobiliers au ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, il a affirmé que « le Projet Riyad City, qui démarre aujourd’hui, est la preuve que les réformes initiées par le gouvernement inspirent pleinement confiance aux acteurs ».
Le Projet Riyad City est porté par GAIA Holding, un groupe saoudien, à travers sa filiale GAIA Côte d’Ivoire, et deux promoteurs ivoiriens, Cité Béthanie SARL et GIS-International & Commercial Incorporate. B. Mafoumgbé

Le deuxième sommet sur l’alimentation en Afrique, qui s’est tenu au Sénégal, s’est achevé vendredi. Les partenaires au développement sont convenus d’investir 30 milliards de dollars pour soutenir la détermination du continent à stimuler la productivité agricole et à devenir un grenier pour le monde. Rapporte un communiqué de presse de la Banque africaine de développement, (Bad)

« Parmi les partenaires au développement figurent la Banque africaine de développement, qui prévoit de contribuer à hauteur de 10 milliards de dollars sur cinq ans, et la Banque islamique de développement, qui projette de fournir 5 milliards de dollars »,ajoute la note dont nous avons eu copie.

Le sommet Dakar 2, qui avait pour thème « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience », a adopté une Déclaration sur la mise en œuvre de la résolution du sommet, qui sera soumise à l’Union africaine.

Organisé par le gouvernement du Sénégal et la Banque africaine de développement, ce sommet a rassemblé plusieurs dizaines de dignitaires, dont 34 chefs d’État et de gouvernement, 70 ministres et des partenaires au développement, qui ont travaillé sans relâche à l’élaboration de pactes visant à transformer l’agriculture en Afrique. Le président de la République d’Irlande, Michael D. Higgins, a participé aux trois jours du sommet.

Dans son allocution de clôture, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a déclaré que le continent et ses partenaires étaient déterminés à obtenir des résultats et que la mise en œuvre était essentielle pour stimuler la production alimentaire et nourrir l’Afrique.

« Le message était clair : nous travaillerons ensemble pour soutenir fermement la mise en œuvre des Pactes de fourniture de denrées alimentaires et de produits agricoles au niveau national », a déclaré M. Adesina.

Il a ajouté que les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés à instaurer des conseils consultatifs présidentiels de haut niveau pour superviser la mise en œuvre des pactes, qui seront présidés par les présidents eux-mêmes dans leurs pays respectifs.

Un engagement ferme à produire des résultats

« Avec une détermination et une volonté collectives fortes, nous travaillerons en coordination et en partenariat pour aider les pays à réussir », a-t-il affirmé.

M. Adesina a salué la forte participation enregistrée lors de l’événement. « Nous sommes venus en réponse à un vibrant appel lancé par l’Afrique : il est temps pour l’Afrique de nourrir l’Afrique. L’appel du clairon disait que le moment est propice et que l’heure est venue pour l’Afrique de se nourrir par elle-même. Nous sommes venus d’Afrique. Nous sommes venus du monde entier ».

Il a déclaré que le sommet Dakar 2 resterait dans les mémoires comme un tournant décisif en ce qui concerne la capacité de l’Afrique à se nourrir par elle-même et à atteindre l’autosuffisance et la souveraineté alimentaires : « Nous partons avec la détermination et la volonté de nourrir l’Afrique. Main dans la main et en marchant d’un même pas, nous atteindrons notre destination : une Afrique qui se nourrit enfin. Une Afrique qui se développe avec fierté ».

Dans la déclaration de Dakar, les dirigeants sont convenus de consacrer au moins 10 % des dépenses publiques à l’augmentation du financement de l’agriculture. Ils ont également décidé de déployer des ensembles de mesures de production robustes pour stimuler la productivité et accroître la résilience afin de parvenir à la sécurité et à l’autosuffisance alimentaires.

Dans son discours de clôture, le Premier ministre sénégalais Amadou Ba a qualifié le sommet de « succès retentissant. »

« L’agriculture crée des emplois et favorise la richesse et la santé », a-t-il déclaré, et il a appelé tous les citoyens d’Afrique à s’unir et à s’accorder sur un programme commun piloté par les Africains pour les Africains.

Le Premier ministre Ba a ajouté : « C’est un paradoxe que l’Afrique soit le plus grand continent, mais également le plus dépendant. Nous devons dès à présent mettre fin à cette dépendance. L’Afrique doit consommer ce qu’elle produit, et produire ce qu’elle consomme. »

Un soutien mondial

Le président de la République d’Irlande, Michael Higgins, qui a participé aux trois jours du sommet, a appelé à un soutien mondial pour le programme « Nourrir l’Afrique ».

« Faisons de ce siècle le siècle de l’Afrique, celui qui verra le continent s’affranchir de la faim, un continent commun dans une famille mondiale, un continent fondé sur les bases solides du respect des institutions, des traditions, des expériences et des sagesses de chaque nation », a déclaré le président Higgins.

Dans un message vidéo, la directrice générale de la coopération internationale des Pays-Bas, Kitty Van Den Heijden, a annoncé que son pays s’engagerait à consacrer 450 millions d’euros supplémentaires, au cours des cinq prochaines années, au financement de programmes de sécurité alimentaire axés sur l’Afrique subsaharienne. Elle a ajouté que son pays soutiendrait également la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de la Banque africaine de développement à hauteur de 30 millions de dollars.

« Nous n’avons pas de temps à perdre ; nous devons agir et construire des systèmes alimentaires plus résilients », a-t-elle ajouté.

Le président de la Banque islamique de développement, M. Muhammad Al Jasser, a fait une déclaration dans laquelle il s’est engagé à poursuivre son soutien pour stimuler la production alimentaire en Afrique. Le Canada et l’Allemagne se sont également engagés à soutenir le programme
Bamba Mafoumgbé,

 

 Ce qui se murmurait dans les coulisses, où dans les gares routières, devient désormais une réalité. En effet, réunit le 28 janvier à son siège de Treichville, le conseil d’administration du Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire, tout simplement appelé ‘’Haut Conseil ‘’, dans le milieu, a pris une importante décision : celle de donner les pleins pouvoirs décisionnels à Coulibaly Brahima, fils de feu Kassoum Coulibaly dans la gestion des affaires de la structure. Ce qui, du coup amenuise les pouvoirs de la Direction générale de cette faitière des transporteurs. Mais sur cette prise de décision du conseil d’administration, les avis divergent. En effet, si certains voient en cela une récompense des efforts de feu Kassoum Coulibaly, père géniteur de Brahima, pour d’autres par contre, il s’agit plutôt d’une manière de remettre en selle un conseil d’administration. Considéré comme l’instance suprême de toute organisation, le conseil du Haut Conseil, ne bénéficiait pas de ces privilèges, estiment une troisième catégorie de personnes. Dans tous les cas de figure, le feu couve. Et les jours prochains nous en diront davantage. Mais pour l’heure, tout le conseil d’administration a donné toute la latitude décisionnelle à Coulibaly Brahima que rien ne plus jamais se faire sans son accord.   Kone de  Sayara

Un plaidoyer n’est jamais de trop. Pourrait-on dire. En effet, alors que  le 12 janvier 2023, à l’occasion de la présentation de vœu à Fanta Cissé, la Représentante de la Cédéao en Côte d’Ivoire ,  Koné Vaffi, le président de la Confédération des syndicats de conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (Cscrao), a plaidé pour l’ouverture des frontières terrestres, il a réitéré, une semaine plus tard,  le même plaidoyer à la mairie d’Abobo. C’était à l’occasion d’une cérémonie de remerciement organisée par son organisation professionnelle au Président Ouattara pour toutes actions de développement infrastructurels de la Côte d’Ivoire. « (…) Excellence Monsieur le Président de la République, quand les routiers que nous sommes, lorsque nous faisons le bilan de toutes vos actions, nous disons sans faux-fuyant que nous sommes les plus grands bénéficiaires, dans la mesure où, ce sont les infrastructures routières qui en ont été les plus ciblées. Or, les routes sont nos lieux de travail, donc nos bureaux. Celui qui a arrangé ton bureau pour toi, qui a fait que ce bureau répond aux normes qualitatives, qui a fait que du repoussoir, ton bureau est passé à l’attraction, infiniment, tu dois lui dire merci. C’est ce que nous sommes venus faire ici aujourd’hui à la mairie d’Abobo », a souligné Koné Vaffi.  L’économie et la politique allant de pair, s’est réjoui de la diplomatie gagnante du Président Ouattara dans l’affaire des soldats relaxés. Pour lui, le transport sous-régional pourrait prendre un coup, si la situation perdurait trop encore. Koné Vaffi a clos son intervention sur le plaidoyer de voir s’ouvrir les frontières terrestres fermées pour cause de coronavirus. Ce qui, évidemment, Selon lui, a mis au chômage des milliers de personnes, et plus de 54 compagnies de transport.Koné S.

Légende/ Le président Koné Vaffi, lords de son plaidoyer.  

L’équipage de la Sotra composé de Yapi N'Guessan Hermann, pilote bateau-bus et Gui Bioh Jean-Luc, agent de sécurité fluviale, ont secouru plusieurs passagers de la "pinasse" ayant coulé tôt ce vendredi 27 janvier 2023. Ils assuraient, au moment de l’incident, le service 501-04-02, en partance pour la gare lagunaire d’Abobo-doumé.
Cet équipage du Bateau-bus 4057 « Bafing » immatriculé AN1343 a été reçu par le directeur général de Sotra, Méité Bouaké, qui l'a félicité, au nom du Chef de l'Etat, Alassane Ouattara, et lui a exprimé sa reconnaissance pour cet acte de bravoure.
En effet, ayant constaté que la pinasse était en train de couler et que ses passagers affichaient des signes de détresse, l'équipage a rapidement abordé l’engin et a évacué immédiatement plusieurs passagers en danger vers le Bateau-bus.
Selon lui, la manœuvre de sauvetage s'est déroulée avec « un grand professionnalisme », grâce à la coordination et à la rapidité d'action. Ces passagers ont été évacués en toute sécurité à bord du bateau et ont été débarqués à la gare lagunaire du Plateau. Les 110 passagers qui occupaient ce bateau de fortune ont été tous secourus par ces agents de la Sotra, appuyés par des pinassiers qui étaient dans les environs à bord de leurs engins. Aucune perte en vie humaine, seule une blessée évacuée dans un centre médical par les sapeurs-pompiers militaires. Bamba M. ( Sercom)

Ce reportage a été réalisé par nous, en 2018, dans les colonnes du quotidien Le Temps.   La thématique abordée à l’époque, notamment la sécurité au niveau de certaines embarcations reste d’actualité. Le vendredi 27 Janvier 2023, une pinasse bondée de 110 passagers dont le personnel navigant a failli endeuiller la Côte d’Ivoire.  Heureusement, les interventions promptes des équipes de la Sotra et du Gspm entre autres ont permis d’éviter un autre drame  en  ce début d’année 2023.  Re édition d’un reportage pour interpeller les acteurs et autorités en charges des transports fluvio-lagunaires…Pas facile de se déplacer dans le District d’Abidjan. Une meilleure structuration du transport fluvio-lagunaire dans le District d’Abidjan, peut aider les abidjanais à se déplacer rapidement et à moindre coût.. ReportageCe mardi 16 octobre 2018, il est dix heures. Le soleil qui se lève progressivement vers le Zenith commence à de déployer ses rayons sur notre visage. Nous sommes sur le front lagunaire du Plateau, le centre des affaires d’Abidjan. Plus précisément sur ce que les abidjanais avaient coutume d’appeler la ‘ gare lagunaire sud de la Sotra’. Nous sommes en route pour Yopougon. Devant nous, la plate- forme où accostaient les embarcations du transporteur public, est endommagée depuis quelques mois, par les grosses vagues et l’érosion côtière. La plate-forme est en train de s’engloutir progressivement dans la lagune. Désormais, les bateaux bus de la Société de transport abidjanais(Sotra)n’accostent plus en ce point précis. Pour emprunter un bateau bus de la Sotra , il faut se rendre sur la gare en chantier d’un autre conçurent ; la Compagnie ivoirienne de transports lagunaires (Citrans). Qui se trouve à quelques mètres de l’ex- gare lagunaire de la Société de transport abidjanais. Qui sur le segment de transport fluvio-lagunaire, doit faire face à la concurrence engagée de front par deux autres concessionnaires qui exploitent depuis fin 2015, sur le plan d’eau lagunaire dans le District d’Abidjan : Citons La Citrans comme indiqué plus haut et la Société de transports lagunaires( Stl)( voir encadré). Sans oublier les exploitants de navires de fortune communément appelées pinasses. Une fois sur ce qui fait pour l’instant office de gare lagunaire, nous notons d’un côté, une longue file d’attente sous une bâche de couleurs vert et noir avec le logo du transporteur public et une autre file d’attente d’usager d’un des concurrents. En partance pour Yopougon, nous avons donc un choix à faire pour emprunter soit un des bateaux qui est à l’amarre pour arriver en moins de dix à Yopougon. Soit prendre en cours un taxi- compteur. Ce qui qui nous reviendrait plus cher. Ou alors aller à l’une gare de taxi- intercommunaux pour débourser tout au plus au 600 Fcfa. Sans oublier les embouteillages consécutifs aux bouchons interminables aux heures de pointe. Juste à côté à gauche, est quasiment sorti de terre, une immense bâtisse imposante. Mais comment avec peu de moyens nous pouvons arriver à notre destination du jour ; le sous quartier ‘ Toit rouge’ de Yopougon ? Une fois devant l’agent Sotra de service, nous aurons davantage de précisions. In fine, nous optons pour un bateau bus dont le ticket nous revient soit à 200fcfa, la traversée simple soit à 300FCfa qui donne la possibilité de continuer le voyage sur d’autres lignes de la Sotra. Citons l’autobus 42 dont le terminus est au sous quartier Sideci. Le 47 qui termine à Sicogi et le 44 qui va jusqu’ à la « Cité verte ». A bord d’un des bateaux bus, nous avons le temps d’échanger avec notre voisine. K. Francine, fonctionnaire d’Etat en poste à la Direction de la Solde au Plateau. « Depuis bien longtemps, j’ai opté pour le bateau bus et ça me revient moins cher. Notamment ceux de la Sotra sont solides certes. Mais, ils ne sont pas réguliers comme les pinasses. De plus, le long rang dans lequel on doit patienter avant d’avoir accès à bord, décourage. », nous apprend notre voisine d’un jour qui habite le sous quartier Lokodjoro dans la commune d’Attecoubé. Une fois sur la terre ferme, nous nous rendrons compte de la présence d’un groupe de jeunes. Qui sont chargés de la surveillance d’un parking. Renseignement pris, il y en a aussi bien à Abobo-Doumé qu’à Blokauss( Cocody) : Ces parkings sont gérés par des jeunes qui gardent les véhicules des travailleurs qui empruntent les lignes de bateaux bus aussi bien de la Sotra que des deux autres concessionnaires se déplacer( Voir encadré) Ce contre rétribution.Dans l’univers des pinasses d’AbidjanCe mercredi 17 octobre 2018, il est 6heures du matin. Nous sommes revenus sur nos pas dans la commune du Plateau. Précisément à la gare lagunaire non loin du Pont Felix Houphouët Boigny,( Pont Fhb). Il s’agit d’une gare de pinasses ; sorte d’embarcation de fortune faite de planches et équipée d’un moteur hors- bord. Les pinasses rallient la commune de Treichville à Abobo-Doumé, et Locodjro dans la commune d’Attécoubé. Elles sont très utilisées par des usagers abidjanais. Qui sans grand moyen, et pour gagner du temps et arriver à temps au boulot, semblent abonnés à ce mode de déplacement dont le ticket pour la traversée ne coûte que 150Fcfa. Au nombre des usagers que nous trouvons sur la gare, M. Poussy Marc, la trentaine bien sonnée est employé dans une entreprise de vente de ciment et fer à béton à Attécoubé. Il doit faire vite et arriver à temps à son service. Partagé entre soucis de faire des économies et assurer la pitance quotidienne, Poussy a décidé de prendre les pinasses pour se rendre au travail. Poussy explique : « La pinasse est moins chère parce que cela ne coûte que 150 francs la traversée et c’est plus rapide(…) » A titre d’illustration, le voyage entre Treichville et Abobo-Doumé ne dure que 20 minutes. Après avoir payé son ticket, notre interlocuteur fini par prendre place à bord de l’embarcation de fortune. Sur l’une rangées de bancs en bois, installées au milieu de l’embarcation, qui font office de sièges, il est solidement assis. Vroummmmmm , la pinasse commence à déchirer l’eau de lagune non sans nous jeter au visage une opaque fumé de son pot d’échappement. Direction, Attecoubé où elle devra décharger ses passagers et refaire le même parcours. Les pinasses, dans l’histoire des transports dans le District d’Abidjan ont un passé aussi vieux que la présence des bateaux bus de la Sotra sur la Lagune Ebrié. (Voir encadré). Il est dix heures, en sortant de la gare lagunaire, en compagnie de notre guide du jour, nous prenons quelques minutes pour prendre au goulot une bouteille d’eau fraiche. C’est alors que M. Koné, la soixantaine environ, s’invite dans nos échanges. Ses propos indiquent bien qu’il est un abonné aux pinasses. Il nous apprend : « A bord des pinasses, il n’y a ni classe affaires ni classe économique. Les usagers sont logés à la même enseigne. Le voyage s’apparente à une véritable aventure. Les pinasses sont de différentes tailles. Certaines sont assez grandes et peuvent embarquer jusqu’à 100 passagers voire plus aux heures de pointes. D’autres ont une capacité d’environ 70 places »Malgré les risques, de milliers d’abidjanais empruntent les pinassesChaque jour que dieu fait, ce sont de milliers de personnes qui bravent le danger, pour traverser la Lagune Ebrié grâce à des pinasses. Certaines embarcations ne disposent pas de tableau de bord. D’autres ont cependant un tableau de bord artisanal, qui ne rassure pas les passagers. Pour nous en rendre compte, le jeudi 18 octobre 2018, nous avons mis le cap sur la gare lagunaire d’Abobo-Doumé. Ce jour-là, il est 7heures. Un beau monde au quai affecté aux pinassiers. Très rapidement nous payons notre ticket et nous nous mettons dans le rang rien que pour pouvoir échanger avec des usagers sur le confort et leur point de vue sur le risque encourue, en empruntant les fameuses pinasses. Zadi G. est technicien de surface dans une compagnie d’assurance de la place. Depuis une dizaine d’année, il dit emprunter les pinasses pour aller et revenir du travail. Pour cet habitué de ce moyen de locomotion, « la pinasse ne présente pas de danger particulier » et d’ajouter que : « Depuis plusieurs années, j’emprunte régulièrement la pinasse pour aller au travail. Il n’y a jamais eu d’incident. C’est rapide et moins cher. Au lieu d’aller passer tout mon temps à l’arrêt du bus, je prends la pinasse. Dans tous les cas, c’est dieu qui nous protège. Celui qui doit mourir par noyade, ne va jamais mourir par pendaison. Dieu est au contrôle » ajoute en nous exhibant sa bible. N’empêche que ce mode de transport, bien qu’utile, expose à de grands risques. Dans ces embarcations, quelques pneus usés servent de bouée de sauvetage. Dans d’autres, il y a 4 ou 5 bouées, pour une centaine de passagers. B. K., pilote de pinasse sur le trajet Koumassi-M’Pouto, soutient qu’une bouée peut servir en cas de danger, pour secourir au moins quatre personnes. « Dans une pinasse, il y a environ 10 bouées » dit-il. Quoiqu’il en soit, si une bouée peut aider 4 personnes en cas de danger, comme le prétend le pilote, 10 bouées ne pourront en cas de nécessité servir, que pour 40 personnes. Faut-il pour autant attendre qu’un drame se produise pour passer à la sensibilisation ou la répression ? Le ministère des Transports via la Direction générale des affaires maritimes et portuaires,( Dgam) qui a tiré des leçons des naufrages survenus en Tanzanie, au Sénégal et en République du Congo, a lancé la campagne dénommée : «Rentrée scolaire 2018-2019, zéro surcharge, zéro accident». La police maritime a été instruite pour mettre en œuvre le dispositif de contrôle en vue du respect strict des cosignes. «Nous allons redéployer des équipes qui vont contrôler les documents et les passagers qui montent à bord, pour voir si le nombre inscrit sur la police d’assurance est conforme au nombre de voyageurs à bord. Cela va se dérouler sur toute l’étendue de la Côte d’Ivoire», avait confié au site Acturoutes, le Directeur général des affaires maritimes et portuaires, le Colonel Tanoh Koffi Bertin. La campagne cible particulièrement les pinasses, bateaux artisanaux qui exercent dans une certaine anarchie sur l’étendue de la lagune Ebrié à Abidjan et sur des cours d’eau dans des localités périphériques. A l’occasion du lancement de ladite campagne de sensibilisation, M. Benjamin Soro, le directeur de cabinet de ministre des transports , a précisé qu’il s’agit de «mettre fin à des pratiques qui mettent en danger des vies humaines et de sensibiliser usagers et acteurs sur les effets néfastes du non- respect du nombre de passagers prescrit à bord des embarcations» Aussi, M. Benjamin Soro n’avait pas manqué j’aouter : «En réponse aux attentes de la population abidjanaise, l’Etat a jugé nécessaire d’introduire aux côtés de la Sotra deux nouvelles sociétés exploitant les bateaux-bus neufs et moderne. La nouvelle configuration ainsi créée a entrai né une densité de trafic lagunaire. Il est de plus en plus constaté dans le transport lagunaire des désagréments tels que les chavirements, les incendies et surtout la surcharge» La pratique de la surcharge n’est pas la seule faille dans l’activité de transport fluvio-lagunaire. Les engins sont souvent pilotés par des agents sans grande qualification. Se prononçant sur le dynamisme constaté sur le plan d’eau lagunaire, Lamine Coulibaly, un professionnel de communication estime que le gouvernement ivoirien devra profiter de l’occasion pour davantage professionnaliser le secteur. Car mieux structuré le transport fluvio-lagunaire permettra aux populations des communes environnantes telles que Songon, Bingerville et autres, de rallier facilement à la capitale économique, sans forcément passer par la voie terrestre. « Abidjan continue de grossir. Se loger et se déplacer deviennent de plus en plus difficile. Il faut exploiter de façon efficiente, le plan d’eau fluvio –lagunaire pour davantage faciliter et fluidifier la mobilité dans le District d’Abidjan avec des connexions entre le centre- ville et la périphérie » Environ 15 millions de passagers transitent annuellement par l’étendue lagunaire qui a pour avantage une fluidité du trafic et une interconnexion entre plusieurs communes du District d’Abidjan.Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.égende photo : ( Bateau bus de la Sotra) Mieux structurer , le transport fluvio-lagunaire devrait davantage accroitre la mobilité dans le District d’Abidjan.
Encadré 1 :
Les acteurs en présence face à la concurrenceAvec la libéralisation de l’exploitation des bateaux bus sur le plan d’eau lagunaire abidjanais, deux opérateurs privés ont fait leur entrée en force dans le secteur depuis2016. Nous avons d’abord la Sotra qui exploite le plan d’eau depuis 1980, transporte annuellement plus de 13 millions de passagers sur trois lignes : La 501,502 et la 503. Une Malgré la concurrence, elle résiste aux vagues de la lagune Ebrié avec ses bateaux bus. Pour M. Meité Bouaké, son directeur général, « La Sotra n’ a pas peur de la concurrence sur le plan d’eau lagunaire et il y a de la place pour tout le monde. En 2018, nous attendons acquérir 20 bateaux-bus et nous n’entendons pas nous arrêter en si bon chemin » Au niveau du transport lagunaire, ce transporteur public, a décidé de renforcer son parc par l’acquisition de 20 bateaux-bus de nouvelle génération de 150 à 250 places. Aussi, en début d’année 2018, M. Meité Bouaké s’était engagé à développer les infrastructures d’exploitation lagunaire par l’amélioration de la déserte sur le plan d’eau lagunaire, la réhabilitation des quatre anciennes gares lagunaires et la construction de pontons améliorés. Rappelons qu’à fin 2013, la Sotra disposait de 12 bateaux-bus et la société entendait réhabiliter pour l’année 2014, 10 bateaux-bus en acheter dix autres. Quoiqu’on dise, avec l’arrivée des deux opérateurs privés, la concurrence c’est véritablement installée dans le secteur. Ensuite, la Société de transport lagunaire( Stl) qui est une filiale à 100 % du groupe Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identification (Snedai). La Stl prévoit un investissement global de 45 milliards de F Cfa sur cinq ans et financé à la fois par des fonds propres et par le secteur bancaire. L’entreprise, qui compte déjà deux gares opérationnelles à Treichville et à Cocody Riviera et doit en ouvrir au Plateau et à Yopougon, dessert depuis le 1er avril 2017, le tronçon Plateau-Treichville-Riviera, soit une rotation de trente minutes assurée par une dizaine de bateaux. « Nous avons estimé qu’Abidjan bénéficie d’un plan d’eau extraordinaire et le plus beau d’Afrique. C’était anormal que les ivoiriens se bousculent qu’aux portières des taxis, des bus et des cars. Alors qu’en deux minutes du Plateau, vous êtes à Treichville. Les premiers mois, nous transportions 9 à 10 mille passagers mensuellement. Mais à ce jour nous sommes à 14 mille passagers par jours sur deux lignes. Dans les prochains mois, nous allons passer à huit lignes. Nous sommes passés de dix mille passagers par mois, à 200 mille passagers par mois. En l’espace de six mois, pour une expérience nouvelle, nous pensons que nous avons atteint plus de 1,5 million de passagers transportés » nous avait indiqué à Adama Bictogo, le Pdg de Snedai dont Stl est l’une des filiale. C’était en 2017 en Novembre 2017. Enfin, la Compagnie ivoirienne de transport maritime,( Citrans). Cette dernière depuis 12 octobre 2018, a enregistré l’arrivée dans sa flotille, de deux nouveaux bateaux. « Ces deux bateaux de type catamaran et de 240 places chacun, ont permis d’ouvrir une ou deux nouvelles lignes. Nous avons en option la ligne d’Azito et la ligne de Koumassi ou de Marcory pour couvrir autant que faire se peut le plan d’eau lagunaire actuel », indique le directeur des opérations du groupe, Koffi Ahibo. Transportant quotidiennement 8000 à 9000 personnes entre Yopougon-Plateau-Treichville, la compagnie compte passer à 12 000 clients avec ces deux nouveaux bateaux. Au dire de Koffi Ahibo( ancien cadre de la Sotra retraité), « le groupe table sur l’acquisition de 40 bateaux d’ici 2024. Et dans un premier temps, les villes comme Assinie, Dabou, Bingerville pourront être desservies » Enfin, Avec 200Fcfa comme on le dit à Abidjan, ça roule. Même si cela ne fait pas forcement l’affaire des pinassiers.B. MafoumgbéEncadré 2 : De bonnes affaires dans le désordre et l’insécurité
Les chiffres officiels de la Direction générale des affaires maritimes et portuaires,( Dgamp) indiquent que 80 pinasses assurent le transport de personne sur la lagune Ebrié. Les heures de pointe,les exploitants vont de 5 heures 30 minutes à 9 heures, le matin et de 16 heures à 20 heures l’après-midi. La fréquence à ces heures est d’environ 5 minutes. En termes de rentabilité, les recettes journalières, oscillent entre 80.000 et 110.000 francs, en fonction de la taille de l’embarcation. De cette somme, il faut déduire, les frais de carburant, soit environ 50 litres par jour et le salaire des employés, qui sont 3 ou 4 par pinasse. Ledit salaire varie entre 2000 et 5000 francs par jour et par personne. Des chiffres qu’il faut revoir à la baisse avec l’arrivée des deux concessionnaires privés. Pour exercer l’activité sur le plan d’eau lagunaire, certaines pièces administratives sont requises. Ce sont l’assurance, la visite technique, l’autorisation de ligne et le permis de conduire du pilote. Ces pièces sont délivrées par la Direction des affaires administratives et portuaires, sauf l’assurance que l’on doit payer auprès des agences agréées. Mais, comme dans le secteur du transport routier, certains conducteurs de pinasses ne sont pas en règle et doivent souvent marchander avec la police maritime. Selon un opérateur qui a requis l’anonymat, une pinasse de grande capacité peut coûter 8 millions de francs Cfa, dont 3 millions de Fcfa pour l’achat du moteur hors - bord. « Il est fabriqué avec un bois spécial coûteux. Ceux de taille moyenne valent environ 3 millions, soit 1 million pour la coque et 2 millions pour le moteur » dit-il. Au quai 32 de Koumassi Akromiabla, ce sont près de 14 opérateurs qui font leurs affaires sur la lagune. Seules deux pinasses assurent la traversée chaque jour, en fonction d’une programmation. Cela permet à ceux qui travaillent de manœuvrer avec sérénité, sans avoir à faire face à la concurrence et éviter par la même occasion le désordre. Chacun des deux exploitants peut encaisser plus de 90000 francs la journée. « Les gens pensent que nous gagnons beaucoup d’argent, alors que chacun travaille une seule fois par semaine. Avec l’argent qu’on gagne, on doit payer le pilote à 5000 francs. Les 2 ou 3 employés qui travaillent avec le pilote, perçoivent chacun 2500 francs. Ensuite il y a le carburant, et l’huile. Après toutes ces dépenses, il ne nous reste plus grand-chose pour la semaine. C’est juste de la débrouillardise », précise notre interlocuteur qui n’est autre qu’ un pilote du secteur. La traversée entre Koumassi et Mpouto, dans la commune de Cocody, dure 5 à 7 minutes. Au quai 05 dans la commune de Koumassi, les pinasses font le trajet Koumassi-M’Badon, village situé dans la commune de Cocody. Comme au quai 32, seuls deux exploitants assurent le transport par jour. La traversée coûte 200 francs. La fréquence des départs est de 30 minutes. Comme dans d’autres quais, ce sont essentiellement les pneus usés, qui servent de bouée de sauvetage aux opérateurs du quai 05. Précisons que la présence des pinasses sur les eaux ivoiriennes remonte aux années 1920. Elles servaient à transporter les marchandises entre les côtes ivoiriennes et la puissance coloniale avec les bateaux traditionnels.Bamba M.Légende photo : ( photo pinasses ) Les pinasses malgré les risques soulagent beaucoup les abidjanais

 Après le lancement officiel de la campagne de vaccination gratuite de 10.000 enfants âgés de 6 à 15 ans contre la fièvre typhoïde dans la région des Grands Ponts, les équipes de la Fondation Children Of Africa ont investi le terrain, le vendredi 27 janvier 2023. Pour cette première journée, ce sont les localités de Toupah et Petit Badien situés respectivement à 20 km et à 50 km de Dabou qui ont accueilli les équipes de la Fondation et les médecins de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP). C’est par l’étape de Toupah que la caravane a débuté. Dans cette localité, ce sont 600 enfants qui ont été vaccinés et déparasités gratuitement par les équipes de la Fondation Children Of Africa.  C’est l’enceinte du groupe scolaire Toupah 1 qui a accueilli la cérémonie. Pour l’occasion, les clowns des Bouldegums ont égayé les tout-petits pour leur faire oublier le stress et la peur de la vaccination. Au menu des jeux, des séances de maquillage et la distribution de sucreries pour le plus grand bonheur des écoliers présents en grand nombre.  A côté de ce charivari, les équipes de la Fondation sont à pied d’œuvre pour prémunir le maximum d’enfants de cette localité contre la Fièvre Typhoïde. Un acte de générosité et d’humanisme que n’a pas manqué de saluer Madame Ylé Marie-Ange Guela épouse Tra Bi, sous-préfet de la circonscription administrative de Toupah. «Je tiens particulièrement au nom de toute l’administration à exprimer notre gratitude à Madame la Première Dame pour cette campagne de vaccination gratuite pour les enfants. Nous sommes vraiment heureux de la recevoir ici à Toupah. C’est l’occasion pour nous en milieu rural de pouvoir faire profiter à nos enfants de tout ces activités qui se font au niveau national. Donc je ne peux que dire merci à la Fondation Children Of Africa avec à sa tête la Première Dame, Madame Dominique Ouattara. C’est une bonne action. Vous avez vu la mobilisation. C’est pour dire que nous attendions cela. Nous sommes donc heureux », a déclaré Madame Ylé Marie-Ange Guela épouse Tra Bi, Sous-Préfet de Toupah. Monsieur Memel Esmel Bolin, Notable de Toupah a tenu également à remercier la Présidente de Children Of Africa pour son engagement pour le bien-être des enfants. « La préoccupation première pour tout administrateur c’est de voir ses administrés être en très bonne santé. Cette campagne est une très bonne chose. Ça ne nous étonne pas surtout que c’est une initiative de Madame la Première Dame », a soutenu Monsieur Memel Esmel Bolin.Après l’étape de Toupah, les équipes de la Fondation Children Of Africa ont mis le cap sur la localité de Petit Badien situé à une cinquantaine de kilomètre de Dabou en bordure de la lagune. Dans cette localité, c’est l’école primaire du village qui a accueilli la cérémonie de vaccination. Tout comme à Toupah, les enfants ont eu droit à un spectacle des clowns de la compagnie des Bouldegums. Entre les jeux et les danses, les tout-petits ont pu se faire vacciner et déparasités gratuitement par les équipes de la Fondation Children Of Africa. A Petit Badien, ce sont 400 enfants qui ont été vaccinés contre la Fièvre Typhoïde et déparasités gratuitement par la Fondation Children Of Africa.   Monsieur Lath Mel Firmin, chef de village de Petit Badien a également tenu à remercier l’initiatrice de cette campagne de santé pour le bonheur des enfants. « Je suis ému parce que cette campagne de vaccination est une très bonne initiative. Ça me touche énormément que la Première Dame pense à Petit Badien. Je voudrais lui traduire mes remerciements les plus sincères », a soutenu ce dernier.      Notons que la caravane de vaccination de Children Of Africa prendra ses quartiers dans la journée du samedi 29 janvier 2023 dans les localités de Lopouh et Nouvel Osrou.  B. Mafoumgbé( Source :  Sercom Cabinet Première Dame)

Regard serin et optimiste, Abou Diallo le président du Syndicat national des transporteurs terrestres de Côte d’Ivoire (Syntt-CI), deuxième force syndicale du pays après le Syndicat voyageur, a affirmé le 21 janvier 2023, à l’occasion de la toute première Assemblée générale ordinaire, depuis sa brillante élection à la tête de dudit syndicat le 26 mai 2022, qu’il est dévoué à relever tous les défis qui l’attendent. Et qui se nomment : participation à toutes les activités du Haut Conseil, faitière mère, participation également à toutes les activités de la tutelle. Il a également parlé de sensibilisation de toutes les sections sur toute l’étendue du territoire national. « (…) Pour nous, l’objectif de cette tournée, c’est de réveiller toutes les sections et sous sections de notre mouvement syndical qui respire la bonne santé depuis notre arrivée aux affaires. On avait presque disparu du sérail, car notre prédécesseur qui n’était pas rassembleur, renvoyait à la moindre occasion, oubliant magistralement que le syndicalisme est à titre bénévole et libre adhésion », dit-il. Et d’insister pour dire que le repositionnement du Syntt-CI comme le second syndicat leader du pays, est une priorité pour lui aujourd’hui. Pour le natif de Samango (Odienné), dans l nord de la Côte d’Ivoire, chaque que Dieu lui donne le souffle de vie, une seule boussole : le développement du transport terrestre en Côte d’Ivoire, avec l’éradication des accidents sur les routes Ivoiriennes, la lutte contre l’incivisme routier et le rayonnement du parc-auto qui retrouve, selon lui, lentement mais sûrement son lustre d’antan, suite à la bonne politique dans ce sens de Son Excellence Alassane Ouattara. Il s’est du reste voulu reconnaissant à l’endroit du Président en lui souhaitant une longévité et une santé de fer afin de lui permettre de poursuivre les œuvres de développement du pays. Abou Diallo n’a pas oublié feu Yaya Fofana, le président fondateur du Syntt-CI. Il a estimé que l’une des plus grandes manières de lui rendre hommage, c’est le clou de la tournée à Madinani son village natal en présence de ses parents. Il faut rappeler si besoin en est, qu’élu le 26 mai 2022 à la tête du Syntt-CI, Abou Diallo a été investi le 17 septembre 2022 à l’hôtel du District autonome d’Abidjan, avant de définitivement prendre les clés du bureau le 19 septembre.

 Koné  de Sayara Légende/ Le président Abou Diallo lors de sa rencontre avec la presse.

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