Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 14 mai 2024
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Le Président de la République, Alassane Ouattara, a félicité le Premier Ministre Patrick Achi et l'ensemble de la délégation ivoirienne pour la qualité de leur participation au BOAO Forum pour l'Asie en Chine. Et également pour le programme conclu avec le Fonds monétaire international (Fmi) portant sur un appui de 3,6 milliards de dollars, soit un plus de 2 000 milliards de Fcfa. Rapporte le Cicg.

L’information a été rapportée par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, par ailleurs ministre de la Communication et de l’Economie numérique, au terme du Conseil des ministres, le mercredi 05 avril 2023 à Abidjan-Plateau.

En ce qui concerne la participation du Premier Ministre au BOAO Forum pour l'Asie, le Président de la République a exprimé ses vifs remerciements au Président Xi Jinping et au gouvernement chinois pour l'honneur qui a été fait à la Côte d'Ivoire et a salué l'excellence des relations de coopération qui unissent nos deux pays.

Pour ce qui est du programme conclu avec le FMI, le Chef de l'État s'est félicité de ce que le FMI ait donné une suite favorable à la demande de financement de ce programme que notre pays lui avait adressé. Il a fait remarquer qu'un tel niveau de financement qui correspond à 400% de la quote-part de la Côte d’Ivoire, traduit la confiance du FMI en notre pays.

Tout en félicitant le Premier Ministre et son gouvernement pour l'atteinte de telles performances, Alassane Ouattara les a exhortés à poursuivre les efforts afin de renforcer le crédit que notre gouvernance inspire tant à l'ensemble des bailleurs de fonds qu'à la population ivoirienne.

Il a, par ailleurs, invité le gouvernement à davantage de rigueur et au strict respect des règles de bonne gouvernance.

Le Président Alassane Ouattara a salué l'ensemble de la population ivoirienne pour sa résilience qui lui a permis de supporter les effets des deux chocs majeurs que le monde a connus ces dernières années, notamment la crise de la Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne.

La Conférence annuelle 2023 du Forum de Boao pour l’Asie s’est tenue du 28 au 31 mars 2023, à Boao, ville de la province chinoise de Hainan, sur le thème « Un monde incertain : solidarité et coopération pour le développement face aux défis ».

Ayoko Mensah

 

La Côte d’Ivoire et la République populaire de Chine fêtent cette année les 40 ans de leur coopération. Les deux pays ont traduit la solidité et réaffirmé le renforcement de cette coopération lors de la Conférence annuelle 2023 du Forum de Boao pour l’Asie, tenue du 28 au 31 mars 2023, à Boao, ville de la province chinoise de Hainan.

En marge du Forum de Boao pour l’Asie (FBA), le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, qui y représentait le Président de la République Alassane Ouattara, a été reçu en audience par son homologue chinois, Li Qiang, avec qui il a parlé de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la République populaire de Chine qui s’est accrue dans divers domaines, durant cette période. Rapporte le Cicg.

Selon le Premier ministre, les relations sino-ivoiriennes sont au beau fixe. Ensemble, les deux Premiers Ministres ont parcouru et fait le point d’un certain nombre de projets qui ont été réalisés, ainsi que ceux qui sont en cours de réalisation pour voir leur état d’avancement. Pour rappel, la Chine, le géant d’Asie, est devenu l’un des partenaires principaux de la Côte d’Ivoire, est notamment présent dans les domaines des infrastructures et de l’énergie.

Le Chef du gouvernement a dit toute sa satisfaction devant cette collaboration qui devra privilégier l’investissement privé productif et la création de valeurs ajoutées nouvelles. Tout en permettant l’accès des pays africains comme la Côte d’Ivoire à des conditions plus souples de financement, en adéquation avec leurs besoins en infrastructures économiques et sociales, notamment, dans l’éducation, la santé, l’énergie, les routes, les réseaux qui sont en effet de plus en plus majeurs et stratégiques.

La mise en œuvre de la Vision 2030 du Président de la République et du Plan national de Développement (PND 2021 - 2025) a également été au cœur de cet échange. Notamment, les différents projets majeurs à mettre en œuvre dans les meilleurs délais, surtout les projets concernant les jeunes.

L’année 2023 ayant été décrétée Année de la jeunesse par le Président Alassane Ouattara. Les échanges ont été fructueux avec le Premier Ministre chinois qui a donné des instructions aux institutions de financement en faveur des discussions qu’il aura avec celles-ci dans les tout prochains jours, sur les modalités pratiques de mise en œuvre des décisions.

Par ailleurs, Patrick Achi a rappelé les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire, sous le leadership du Président Alassane Ouattara, permettant ainsi au pays de faire partie des économies les plus performantes au monde, avec une croissance moyenne de 7% de 2012 à 2022. Toute chose qui a permis de réduire la pauvreté de plus de 15 points. Le Premier Ministre est revenu sur l’ambition du Président de la République incarnée dans la vision 2030, qui prévoit un doublement du PIB en 10 ans, la réduction de moitié du taux de pauvreté et une augmentation de dix ans de l’espérance de vie en dix ans.

Les deux pays entendent poursuivre leur coopération sur des projets tels que le Port sec de Ferkessédougou, le projet de modernisation et d’extension du Port autonome de San Pedro ou encore le projet de mise en place d’une douane intelligente.

Présenté comme le pendant asiatique du Forum économique de Davos, le FBA a réuni cette année environ 2 000 participants venus de plus de 50 pays. Ayant pour objectifs, entre autres, de promouvoir et de renforcer les échanges économiques, l’interaction et la coopération au sein de la région, ainsi qu’entre la région et d’autres parties du monde, il s’est déroulé autour du thème « Un monde incertain : solidarité et coopération pour le développement face aux défis ».
Bamba Mafoumgbé

« Je suis particulièrement reconnaissant pour ce jour qui n'est pas seulement la célébration de mon anniversaire mais aussi le début d'une nouvelle aube dans ma carrière professionnelle ainsi que dans ma vie. Le 3 avril 2023 marque en effet le début officiel de mes fonctions de Coordonnateur du Programme Abidjan Legacy et de Conseiller au Cabinet du Premier Ministre de Côte d'Ivoire », propos de Abou Bamba, le coordonnateur du Programme Abidjan Legacy. C’était lors de sa prise officielle de fonction à Abidjan.

Quoi de plus normal pour ce brillant cadre africain et fonctionnaire international. « Après une carrière de près de 30 ans en tant que fonctionnaire international dans le domaine du développement durable en Afrique, il est temps maintenant de servir mon pays et son peuple à travers la mise en œuvre du programme Abidjan Legacy, un puissant accélérateur de développement durable et de transformations agricoles de 2,7 milliards de dollars en Côte d'Ivoire. », dit-il. Tout en remerciant Dieu. « Un grand merci à vous tous, famille, amis et collègues et je compte sur votre soutien habituel pour cette nouvelle aventure qui va transformer la trajectoire de développement de notre pays », ajoute M. Bamba.
« Je saisis l'occasion de remercier Dieu avant tout et d'exprimer ma profonde gratitude au Président Alassane Ouattara pour la confiance qu'il m'a accordée tant pour l'organisation de la COP15 de l'@UNCCD que pour la conception du Programme Abidjan Legacy. Mes remerciements vont également à S.E. le Vice-Président, Tiémoko M. Koné ainsi que le Premier Ministre S.E.Achi Patrick pour leur soutien tant dans la préparation, l'organisation et la mise en œuvre du Programme..mais surtout pour l’immense opportunité offerte pour servir mon pays qui m’a tout donné.

Version anglaise : I am grateful for this day which is not only the celebration of my birthday, but it’s also the beginning of a new dawn in my professional career and my life.

April third 2023 marks the official start of my jobs as Coordinator of the Abidjan Legacy Program and Advisor to the Prime Minister of Côte d’Ivoire.

After almost 3 decades as an international civil servant in the field of sustainable development in Africa, it’s time now to serve my country and its people through the implementation of the Abidjan Legacy Program, a 2.7 billion USD powerful accelerator of sustainable development and agri
https://www.instagram.com/p/Cqljc9ZO9db/?igshid=MDJmNzVkMjY=

 

 



Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Abou Bamba le Coordonnateur du Programme Abidjan Legacy reçu par le Président de la République Alassane Ouattara


Dressant le diagnostic du secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire, en janvier 2023, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Sangafowa Coulibaly a regretté que ce secteur est resté financièrement déséquilibré. Et ce, depuis de nombreuses années. En Côte d’Ivoire, a-t-il indiqué, « la vérité des chiffres est que les produits des ventes d’énergie sont structurellement inférieurs à leur coût de production ».

Le ministre Sangafowa Coulibaly a fait remarquer qu’une partie significative de la production ivoirienne est basée sur l’utilisation de produits pétroliers. D’où une augmentation évidente du coût de production avec la crise énergétique mondiale due à la guerre russo-ukrainienne.

En Côte d’Ivoire, malgré la situation, les tarifs de vente de l’électricité sont demeurés inchangés, selon M. Coulibaly. Cette stabilité actuelle des prix sur le terrain s’explique par l’intervention de l’Etat qui subventionne le prix de vente de l’électricité. Pendant combien de temps l’Etat continuera-t-il de tenir ? Est-ce que la tarification du kilowattheure (Kwh) va subir une légère hausse ? Surtout quand on sait qu’un pays comme le Sénégal a réduit depuis le 1er janvier 2023 la subvention en faveur des consommations dépassant 150 kilowattheures. « La subvention de l’État continue d’être effective pour toutes les tranches de consommation de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec). Seulement, pour la rendre pérenne et efficiente, elle a été réajustée pour mieux refléter la volonté sociale et solidaire du président de la République », avait tempéré le directeur de la Senelec, Pape Mademba Biteye rapporte Jeune Afrique.

En Tunisie, toujours selon cette publication, la ministre en charge de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie avait annoncé, le 7 février 2023, qu’une hausse des tarifs de l’électricité était programmée pour 2023. Il faut noter que selon la publication panafricaine que d’autres pays devraient suivre, citant la Côte d’Ivoire, le Congo Brazzaville, l’Afrique du Sud.

Apparemment l’ajustement de la tarification de l’électricité en Côte d’Ivoire semble inévitable. « Il est à présent manifeste que la crise énergétique mondiale s’inscrit dans la durée. Ses implications sont très clairement structurelles et nous devons en tirer les conséquences de façon responsable, au risque de compromettre la viabilité économique de la filière énergétique globale de notre pays », avait annoncé en janvier 2023, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Sangafowa Coulibaly.

(Source : Fratmat.infoPar Salif D. Cheickna)

« MAÎTRISE DES PROCÉDURES DES RÉGIMES DOUANIERS ET DE LA VALEUR EN DOUANE DANS LE CIRCUIT DU COMMERCE INTERNATIONAL »
C’est le thème du deuxième séminaire de formation que l’Office ivoirien des chargeurs ( Oic), organise à Ivotel Plateau, le 05 et 06 Avril 2023 08H à 14H. Ce après le franc succès des précédentes sessions. Selon les initiateurs, plusieurs opérateurs abandonnent leurs marchandises au port à cause des coûts de dédouanement dont ils n'ont souvent aucune maîtrise. Les plus chanceux les vendent à vil prix et arrivent à faire face aux frais d'importation. D'où tout l'intérêt de la maîtrise des régimes et procédures douaniers pour permettre aux opérateurs du commerce international de rentabiliser leurs activités durablement. Il faut donc les aider à surmonter cet obstacle. A travers une maitrise des procédures en la matière.
Comment faire connaître les régimes et procédures douaniers aux chargeurs de sorte à leur faire éviter les nombreuses amendes douanières qui amenuisent le résultat de leurs activités. l'issue de ce séminaire, les auditeurs devront être capables de connaître les différents régimes douaniers, maîtriser les règles d'évaluation en douane et les recours en cas de contestation de la valeur en douane. Mais aussi et surtout comprendre le mécanisme de fonctionnement du SYDAM et du GUCE sans oublier le mécanisme pour éviter les amendes douaniers , la maîtriser les procédures douanières et la connaissance des circuits de dédouanement des marchandises.
A noter que les personnes ciblées pour ce séminaire de formation sont entre autres : les chefs d'entreprise, Cadres d'entreprises, Importateurs, Exportateurs, Transitaires, Commissionnaire de transport, Responsable logistique, toute personne intéressée par les activités d'importation et d'exportation. Le formateur qui n’est plus à présenter n’est autre Dr MALAN Paul, Formateur à la Douane, Expert Consultant en Commerce International
DATES: 05 et 06 Avril 2023

HORAIRES: 08H à 14H

LIEU: Ivotel Plateau
Pour les conditions de participation, voir pub. Le Coût de la formation est de 236 000 F Ttc . Ce tarif couvre la formation (cours et documentation), les pauses cafés et déjeuners. Des supports de formation, des kits pédagogiques et un Certificat seront remis à chaque participant.
Bamba M.
Nb : Contacts: 07 08 49 00 63 / 01 01 50 61 81

 

« (…)80% des habitants d’Abidjan sont des locataires contre seulement 20% de propriétaires ». Cette affirmation est du ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Koné Bruno Nabagné. Il l’a faite le 16 mars 2023. C’était à l’occasion de sa rencontre avec le ‘’FOCUS PND’’ à la Maison de l’Entreprise au Plateau. Mais comment protéger cette masse de locataires. Ceux-ci connaissent vraiment leurs droits et devoirs ? Cette question se pose avec acuité et l’Union nationale des locataires d’habitations de Côte d’Ivoire (UNLH-CI), dont les destinées sont présidées par Vafi Singor, en fait une préoccupation depuis sa mise sur pied. Membre de la Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (SOS vie chère), l’organisation professionnelle de Vafi Singor, fourbit chaque fois ses armes pour instruire les locataires sur l’utilité à s’approprier son contrat de bail et le rôle capital de l’ingénieur -conseil, du commissaire de justice, de l’architecte et du notaire dans le processus immobilier. Des conférences débats qui instruisent et qui orientent. Ainsi, après Abidjan, cap sera mis sur Adzopé, localité située à près de 100 km de la capitale économique au Sud-est du pays. Ce sera la 8 avril à la Mairie de cette localité, ou les mêmes thèmes seront débattus avec les populations de la Mé. L’action de Vafi Singor mérite des soutiens particuliers, étant entendu que c’est une cause nationale qui fait appel à tout le monde. La question de l’habitat est cruciale aujourd’hui avec un challenge de 600 000 constructions.

Koné de Sayara
Légende : Une vue de photo d’ensemble lors de la conférence d’Abobo.

Une forte délégation de la Confédération Patronale Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (CPUPME.CI) a séjourné à Brazzaville dans le cadre du Forum Économique, Culturel et Touristique Côte d’Ivoire-Congo, qui s’est tenu du 22 au 24 mars 2023 à Brazzaville au Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza. Dr Diomandé Moussa Elias Farakhan , président de la CPUPME.CI, revient ici sur quelques points saillants de l’événement et sur d’autres faits d’actualité.


Vos premières impressions à l’issue de ce Forum ?
Le forum s’est bien déroulé. Les délégations ivoiriennes ont été bien accueillies et les travaux ont atteint les objectifs escomptés. La CPUPME.CI a compté une vingtaine de participants.
Beaucoup d’opportunités s’offre à nous, pratiquement dans tous les domaines. Désormais, il faut pouvoir les capter, travailler avec nos frères Congolais sur l’intégration régionale afin de créer une dynamique économique forte entre nos États, grâce aux PME. Nous avons besoin les uns des autres.

L’État de Côte d’Ivoire a particulièrement tenu à y associer les PME ?
En effet. Lorsque l’on sait que les PME constituent en quelque sorte le bras armé de l’économie ivoirienne, cela entre dans le bon ordre des choses. C’est l’économie réelle, présente dans toutes les strates de la société, tous les secteurs d’activités. 90% des entreprises ivoiriennes sont des PME. Nos États doivent enfin comprendre que plus les PME seront fortes, plus nos économies seront résilientes et compétitives.
Tous les acteurs des PME se joignent à moi pour exprimer notre infinie gratitude à notre Ambassadeur près la république du Congo, Mme Madame Touré Maman, pour l’opportunité qu’elle nous a offerte en nous associant à cet important Forum économique dont la réussite entière lui revient.


Que retenir de cette plateforme de coopération sud-sud ?
L’on retient qu’il y a beaucoup d’opportunités d’investissements à saisir au Congo pour les PME ivoiriennes dans de nombreux secteurs tels : l’agriculture, le textile, la construction, l’élevage, l’informatique etc.
Il y a, avons-nous appris, une réelle volonté des deux pays de formaliser la coopération entre leurs PME.
Oui en effet, et c’était l’un des objectifs du Forum. Aussi, l’idée de signer une convention avec l’Union congolaise des PME a-t-elle été émise et approuvée. Les gouvernements ont pris l’engagement de s’y atteler.


Parlant des pouvoirs publics, où en sont les projets que vous avez soumis au gouvernement ivoirien ? Nous citons entre autres : la reprise de Gonfreville, de la BICICI, la mise à disposition de bas-fonds et d’espaces arables, le fonds de garanti avec la BNI etc. ?
Tous ces projets sont sur la table et nous espérons que les pouvoirs publics et nos différents partenaires nous accompagnerons jusqu’à leurs finalisations, afin que les PME soient plus fortes et soutiennent davantage notre économie. Récemment, nous avons écrit au Ministre Adjoumani dans ce sens et nous attendons toujours.
Votre récente actualité, avant votre participation au forum de Brazzaville, avait eu pour point d’orgue votre séance de travail, du samedi 18 mars 2023, avec les ‘’Pinassiers’’.
Nous avons eu une séance de travail avec les acteurs de cette filière, les Pinassiers qui sont membres de la CPUPME.CI. Nos échanges ont porté sur plusieurs sujets.
Je retiens que les acteurs souhaitent être accompagnés dans leur effort de modernisation de la gestion, de la flotte, des quais, de la sécurité, de la sureté des passagers, des conditions de travail etc.
Nous avons mobilisé une équipe d’experts de la CPUPME CI avec à sa tête le Président Brou Sébastien afin d’apporter des éléments de réponse le plus vite possible aux préoccupations de nos collègues de la filière transport lagunaire.


En termes de capacités, que représente, cette filière ?
Très peu de nos concitoyens savent que les pinasses exercent dans notre pays depuis 1926. Aujourd’hui, cette filière compte près de 100 lignes et neuf communes sur 9/10 sont régulièrement desservies. Tenez-vous bien, contrairement aux apparences et autres clichés, c’est l’un des moyens de transport les plus fiables. Les membres de cette filière sont en règle administrativement et juridiquement et ils ne déplorent aucun accident.

Un appel aux gouvernants ?
Le même que nous n’avons de cesse de répéter : négliger les PME, les tenir à l’écart de certains marchés, de certaines décisions, ne pas tenir compte de leur desiderata, c’est tuer dans l’œuf l’économie réelle de la Côte d’Ivoire ; c’est ruiner les efforts de relance économique et de diversification entrepris par le chef de l’État.
Un nouvel ordre mondial se dessine sous nos yeux, nous devons être, contributeurs, pas spectateurs. C’est donc l’occasion de repenser nos économies en s’en a appropriant totalement.
Je ne crois pas à l’aide telle que nous la voyons, je crois plutôt au travail.

Entretien réalisé par C. K. pour le Sercom CPUPME.CI

« La valeur bien née, n’attend point le nombre d’années », dit l’adage. Et s’appropriant cette maxime, les initiateurs du Cyber africain forum (Caf), veulent faire grand cette année. En effet, d’une première édition nationale, à une seconde édition continentale, ils envisagent appuyer sur l’accélérateur cette année, pour une troisième édition intercontinentale. À l’affiche, plus de dix ministres attendus sur le sol ivoirien. En prélude à cette 3ème édition qui se tiendra du 24 au 25 avril 2023 au bord de la Lagune EbrIé et dont le thème est : « (…) Enjeux, acteurs et partenariats : quelles solutions pour sécuriser la transformation digitale en Afrique ? », une conférence de presse s’est tenue le 31 mars 2023 à Cocody . Outre Franck Kié, le Commissaire général du Caf, la table de séance était garnie par Fatima Mboussou d’une structure bancaire, Hervé Iro Mondouho de Kaspersi et Hervé Bah. Tous, en fonction de leur responsabilité dans leur structure, ont insisté sur la nécessité de la sécurisation des données, au risque de se mordre les doigts, tant les dégâts seront incommensurables au cas où tout se bloque. De toutes les interventions, celle qui aura le plus retenu l’attention des uns et des autres, c’est celle du Commissaire général qui a, entre autre, estimé le nombre de participants cette à plus de 1000, avec un caractère plus solennel que les années passées. Le programme s’annonce alléchant, incitateur, avec plusieurs grands thèmes, la présence du ministre de l’Économie Numérique, M. Amadou Coulibaly et ses homologues d’autres pays. Dans le fond de son débat, le Commissaire général a dit sa satisfaction à l’endroit des autorités Ivoiriennes, qui, selon lui, ont très tôt compris la nécessité de la cyber sécurité. « (…) La Côte d’Ivoire est un bon élève de la cyber sécurité. Notre ministre de l’Économie Numérique travaille avec acharnement sur ce sujet qui taraude les opérateurs économiques et trouble le sommeil de toutes les entreprises. C’est une bonne chose et nous en sommes fiers », a-t-il dit en substance. En tout cas, cette rencontre est placée sous le sceau du rendez-vous de la référence en matière de sécurité et de confiance numérique en Afrique. Et tous les ingrédients sont là pour une belle fête.
K. S
Légende : Franck Kié, le Commissaire du Caf face à la presse.

Les Directions opérationnelles que sont la Direction du Guichet Unique du Tourisme (DGU) et la Directions des Activités Touristiques (DAT) de la Direction Générale de l’Industrie Touristique et Hôtelière (DGITH) du Ministère du Tourisme ont procédé à la pose ou au dévoilement des panonceaux matérialisant le standing d’établissements de tourisme, notamment d’hébergement, le mercredi 29 mars, à Abidjan. Et ce, sous le contrôle du Président de la Commission nationale de classement, M Guy Kodjo, Conseiller du Ministre en charge des Stratégies de développement. Opérant le bilan de l’opération qui, faut-il le noter, avait connu une hibernation de plus de trois décennies, M Kodjo a indiqué que ce sont plus de 500 établissements, notamment des hôtels, restaurants et maquis, agences de voyage et espaces de loisirs qui ont fait l’objet d’inspection et de contrôle et que 300 sont effectivement classés. Des « Taliers » attestant du classement pour les espaces de restauration et des « Etoiles » pour les hôtels. Par ailleurs, il soutient que l’opération va connaître une accélération en vue de répondre aux exigences qualitatives et quantitatives de la stratégie nationale de développement touristique, « Sublime Côte d’Ivoire » pour la mise aux normes et standards internationaux des réceptifs ivoiriens et ce, à l’aune de la CAN 2023.

Le Directeur de cabinet, Dr Jean-Marie Kouacou Atta, représentant le Ministre Siandou Fofana, prenant part à la séance de débriefing en guise de bilan, à la fin de cette tournée. Et d’arguer qu’à quelques mois de la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) en janvier-février 2024, cela augure d’un secteur touristique et hôtelier prêt à accueillir cet évènement sportif d’appel touristique indéniable. Respectivement estampillés de 2 étoiles, Le Marlin Bleu à Bietry, 3 étoiles, Milliet Hôtel en Zone 4 (Commune de Marcory), puis Lamirol, 3 étoiles, Astral, 3 étoiles (Yopougon), et Silver Moon, 4 étoiles à la 7e Tranche (Cocody), ce sont ces établissements qui ont été au cœur de cette visite technique.
La plupart des opérateurs se réjouissent de l’effectivité de ce process-qualité qui devrait booster leur propre attractivité dans le droit fil des ambitions de leadership continental de la destination ivoirienne qui entend se positionner dans le Top 5 africain à l’échéance 2025 et faire de l’économie touristique l’un des ressorts du développement de la Côte d’Ivoire. Avec pour enjeu d’en faire un pays à vocation touristique et faire éclore des champions nationaux. C’est pourquoi et à juste titre, les acteurs, retraçant l’accompagnement de tous les instants de l’Administration du Tourisme dans leurs parcours aux étoiles, entendent garder ou, mieux, accrocher des étoiles supplémentaires, au terme des mises aux normes annuelles et réévaluation triennales, entendent faire de la qualité leur marqueur en matière de qualité de service et de compétences de leurs ressources humaines.
Bamba M. (Sercom)
Pour mieux comprendre
METHODOLOGIE
L’opération commence par une mission d’évaluation effectuée par quatre (04) évaluateurs munis chacun d’une tablette.
Les 175 critères incorporés dans le logiciel, subdivisés en neuf (09) rubriques, permettent aux techniciens de la Direction générale de l’industrie touristique et hôtelière (DGITH) à travers dsa Direction des activités touristiques ( DAT) de passer au peigne fin tout l’établissement en attribuant au fur et à mesure des notes dont la synthèse est faite automatiquement sur une cinquième tablette. La moyenne ainsi obtenue permet de déterminer le standing de l’établissement :
Ces 9 rubriques sont :
RUBRIQUES NOMBRE DE CRITERES POINTS
1 EXTERIEUR DE L’HOTEL 9 24
2 RECEPTION ET SERVICES AUX CLIENTS 23 55
3 LOCAUX COMMUNS 6 21
4 CHAMBRES 67 181
5 RESTAURANT 23 61
6 ADMINISTRATION ET RESSOURCES HUMAINES 5 25
7 EQUIPEMENTS ET MESURES DE SECURITE 15 73
8 HYGIENE ET DEVELOPPEMENT DURABLE 10 46
9 SERVICES ANNEXES 17 34
TOTAL 175 520

Le total des points est de 520, tous les hôtels qui obtiennent moins de 286 points sont non classés ;
 De 286 à 337 points, soit au moins 55% du total des points est classé 1 étoile
 De 338 à 389 points, soit au moins 65% du total des points est classé 2 étoiles
 De 390 à 441 points, soit au moins 75% du total des points est classé 3 étoiles
 De 442 à 493 points, soit au moins 85% du total des points est classé 4 étoiles
 De 494 à 520 points, soit au moins 95% du total des points est classé 5 étoiles

Cette commission est composée de plusieurs membres dont les faitières et de certaines personnalités issues des ministères techniques.
Un procès-verbal de délibération sera transmis à Monsieur le Ministre du Tourisme qui prendra, en dernier ressort, un arrêté de classement dudit établissement.


Il est bon de noter que ces panonceaux sont sécurisés de sorte qu’aucune autre structure non autorisée par le Ministère ne puisse en fabriquer.
Dans sa forme descriptive, le panonceau 42 cm de long sur 30 cm de large et est fait dans de la résine transparente coulée à chaud, sécurisée.
● Des étoiles pour les établissements d’hébergement (allant de 1 à 5 étoiles pour le plus haut standing) ;
● Des fourchettes pour les restaurants (allant de 1 à 3 fourchettes selon le standing) ;
● Des Taliers pour les restaurants dits maquis (allant de 1 à 3 taliers selon le standing) ;
● Les lettres A pour les Agences de voyages ou d’évènementiels ou B pour les Bureaux de voyages ou d’évènementiels selon la catégorie ;
La dernière ligne comporte, à l’extrême gauche, un numéro unique d’immatriculation et à l’extrême droite la validité du panonceau.
Chaque année un Certificat de conformité est établi par l’Administration Nationale du Tourisme après des contrôles et inspection par les agents assermentés du Ministère du Tourisme.
B. M( Source : Sercom)

L’Ambassade de Côte d’Ivoire près la République du Congo, initiatrice dudit évènement, a invité le Ministère du Tourisme à participer au « Forum économique, culturel et touristique Côte d’Ivoire-Congo » qu’elle a organisé au Centre Savorgnan De Brazza, à Brazzaville en République du Congo, du 22 au 24 mars 2023. Avec pour ligne directrice définie par SE Mme Koné Maman épouse Touré, Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Congo, la thématique : « Coopération économique Côte d’Ivoire-Congo (Brazzaville) : Opportunités et perspectives ».
Mme Isabelle Anoh, Directrice générale des Loisirs, au nom du Ministre du Tourisme, Siandou Fofana, y a, notamment, animé le Panel portant sur le thème: « Tourisme et Culture, leviers du développement ». Aussi, par une présentation des attributions et fonctionnement du Département ministériel du Tourisme dans le moule de la vision gouvernementale d’en faire l’un des piliers du développement de la Côte d’Ivoire, ainsi que des attraits du pays, du reste similaires avec le Congo, aux plans physique et humain. Comment la mise en œuvre de la stratégie ivoirienne qui a été adoubée par le gotha mondial du Tourisme pourrait être dupliquée à l’échelle de la coopération bilatérale.
Elle a, en plus de démontrer que « la Culture est l’un des principaux fonds de commerce du Tourisme », révélé comment par sa transversalité, la Stratégie « Sublime Côte d’Ivoire » agrège 9 réformes structurelles et 9 projets structurants pour positionner la destination ivoirienne dans le top 5 africain à l’échéance 2025. Bien plus, par la maturation et la promotion de 8 circuits touristiques nationaux et régionaux, la DG des Loisirs a indiqué que les offres culturelles sont des produits d’appel du Tourisme à même de renforcer l’attractivité de la destination à l’international, tout en boostant le tourisme domestique et l’appropriation par les populations locales des objectifs de la stratégie. Mme Anoh, a, par ailleurs, souligné que la tenue en terre ivoirienne de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football en janvier-février 2024, constitue une opportunité en grandeur-nature de démontrer que cet évènement sportif est aussi une vitrine pour le tourisme et la culture.
Accompagnée du Conseiller technique du Ministre en charge des stratégies de développement, Guy Kodjo, la Directrice générale a mené des consultations B To B, B To C, pris part à l’exposition-vente, le dîner-gala et autres rencontres.
Ce Forum, faut-il le noter, est considéré comme un cadre préférentiel de rencontre d’institutions, de chefs d’entreprises, d’opérateurs économiques et de porteurs de projets désireux de développer leurs activités au Congo et en Côte d’Ivoire. En effet, il fait suite à la signature de l’Accord de la Grande Commission Mixte en 1975 à Yamoussoukro et à la première session de coopération ivoiro-congolaise qui s’est tenue les 21 et 22 novembre 2022 à Abidjan. La Chancellerie ivoirienne à Brazzaville, s’est à juste titre, appuyée sur l’expertise du Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), l’Agence pour la Promotion des Investissements du Congo (API-Congo), la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) et la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture et de Métiers de Brazzaville (CCIAMB). Les Chambres consulaires d’agriculture, des métiers, du commerce et d’industrie, le secteur privé concerné a participé aux côtés des Ministère en charge du Tourisme, de la Culture, des PME et de l’Artisanat de la Côte d’Ivoire et du Congo au Forum.
Ayoko Mensah ( Source : Sercom Touisme)

 

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