Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 23 avril 2024
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Aujourd’hui président du groupe réunifié et renommé Africa Global Logistics (AGL) et à la tête du comité Afrique du Medef International, Philippe Labonne aborde désormais le tournant d’un secteur confronté à la concurrence et à des défis géopolitiques nombreux. Pour Jeune Afrique, il pose son regard sur l’actualité qui affecte de près ou de loin un secteur en pleine transformation.
Jeune Afrique : La mer Rouge est actuellement le théâtre de perturbations dans le trafic maritime. Les géants que sont MSC, Maersk et CMA CGM ont dû changer leurs itinéraires. Cela vous inquiète-t-il pour l’avenir ?
Philippe Labonne : Ces dernières années, nous avons bien compris que le monde était de plus en plus imprédictible. Nous avons eu le Covid, nous avons la guerre en Ukraine, nous avons également la situation au Moyen-Orient et ceci implique que la chaîne logistique s’adapte.
Nous avons su démontrer pendant la crise comment les entreprises logistiques, comme Africa Global Logistics, avaient réussi à continuer à alimenter le monde en vaccins. En ce qui concerne la mer Rouge, les compagnies maritimes passent maintenant par le cap de Bonne-Espérance. Le parcours est plus long, aller-retour, de 20 jours, et effectivement cela coûte plus d’argent aux compagnies maritimes et donc à la fin aux clients.
Pour un pays comme l’Egypte, qui tire l’essentiel de ses revenus du canal de Suez, le changement de route est un coup fatal. Quel est l’impact au niveau de votre activité locale ?
L’Égypte est un pays stratégique pour l’Afrique. C’est un pays qui est situé sur le bord de la mer Rouge et maîtrise le canal de Suez. Il y a beaucoup d’énergie, de grandes compétences et des terres arables. Sa situation géographique lui permet de servir la partie de la Corne de l’Afrique qui va jusqu’au Kenya, qui a des terres arables.

L’Égypte reprendra sa position géographique le moment venu. Je pense qu’aujourd’hui, il faut rester en Égypte, être patient, baisser la voilure si nécessaire et bien regarder aussi les atouts du pays et son potentiel dans l’émergence du continent africain.

À l’opposé, à l’ouest du continent, on retrouve la même situation d’imprévisibilité, voire d’insécurité au Sahel. Les entreprises européennes, et notamment françaises, y ont-elles encore leur place ?
En fait, ce sont des pays très jeunes, en train de se construire, qui traversent des crises. Effectivement, la situation politique a un impact sur le fonctionnement des affaires parce que certains acteurs se retirent. Mais ce n’est pas notre cas. Nous continuons de rester dans ces pays pour desservir notamment les acteurs du monde agro-industriel.
Nous avons parmi nos grands clients les producteurs de coton et nous assurons l’évacuation de la quasi-totalité de la campagne de coton du Burkina Faso et du Mali. Les gens continuent à travailler, à se nourrir. Il est important aussi que nos salariés continuent de pouvoir travailler.
Concrètement, pour un acteur du secteur privé, quel impact peuvent avoir les sanctions économiques sur vos activités ?

Dans ces cas-là, les acteurs réagissent avec une certaine inertie, notamment dans les commandes. Ensuite, les armateurs s’adaptent et commencent à ne plus effectuer de chargements pour le Niger.


Donc vous avez effectivement une activité qui baisse. Cela a été le cas du port du Bénin, c’est aussi le cas au Niger. Nous essayons alors de resserrer la voilure, tout en souhaitant rester dans le pays.
Nos activités au Bénin n’ont pas été affectées significativement, mais nous ressentons une baisse sensible dans les volumes du port de Cotonou. En ce qui concerne le Niger, la bonne nouvelle est que les États de la Cedeao ont décidé de lever les sanctions et le pays doit reprendre son chemin dans l’économie régionale.

Et en ce qui concerne le Mali ?

Nous sommes restés au Mali, où nous opérons plusieurs ports secs et sommes le logisticien des grandes compagnies cotonnières. Nous allons rester dans le pays. Je pense qu’il y a deux temps, celui de l’économie et celui du politique, et les acteurs économiques doivent comprendre qu’il faut laisser du temps aux politiques pour résoudre leur équation.

 

Ne craignez-vous pas le boycott ou le bannissement, en tant que groupe français filiale d’un groupe italo-suisse ?

Nous sommes présents au Sahel depuis des dizaines d’années. Nous y avons des clients qui comptent sur nous, et nous allons rester. Sur le continent, d’Est en Ouest, du Nord au Sud, les entreprises françaises sont extrêmement appréciées.
Les entreprises françaises ont cette spécificité d’être humanistes : l’homme est au cœur de tout et l’attention que nous portons aux communautés est très importante. Aujourd’hui, il n’est pas question de bannissement ou de retrait des acteurs français d’Afrique.
Que répondez-vous à ceux qui critiquent la France et qui disent qu’elle accapare, comme d’autres puissances, les matières premières ?


Je pense que le rôle de la France en Afrique est très honorable. Encore une fois, je ne suis pas un homme politique, et je vais laisser le temps aux politiques d’agir. Mais pour notre part, nous allons poursuivre nos investissements en Afrique et nous sommes convaincus que les acteurs économiques sur le continent ont leur rôle à jouer pour contribuer à sa prospérité, à créer de l’emploi pour les jeunes, à les former et à permettre à l’Afrique de développer son commerce intra-africain. Encore une fois, c’est une condition de la prospérité et de la paix.
Lorsque le climat des affaires est plus compliqué dans une région qu’une autre, n’avez-vous pas songé à reporter vos activités sur cette dernière ? En Afrique de l’Est par exemple ?

C’est la vision du groupe MSC : l’Afrique est une nouvelle frontière du développement. Aujourd’hui, le continent africain représente 3 % du commerce mondial. Et quand on sait que sa population représentera un quart de la population mondiale en 2050, on imagine le potentiel de développement de ce continent.
Il n’est pas question de faire un choix entre un pays et un autre. Bien entendu, comme je le disais, il faut s’adapter, être agile quand une situation sécuritaire ou politique entraîne une diminution des activités. En revanche, nous resterons en Afrique de l’Ouest et nous allons poursuivre nos développements dans les autres régions d’Afrique.

Lors d’un discours controversé sur les relations Afrique-France en février 2023, le président français Emmanuel Macron avait appelé à un réveil collectif des entreprises françaises en Afrique. En tant que représentant du patronat, comment réagissez-vous à ces propos ?
Il faut prendre les États africains au sérieux, il faut prendre les citoyens africains au sérieux, c’est ce que fait Africa Global Logistics et c’est pour cela que les États nous font confiance. Les entreprises françaises que je connais sont extrêmement respectueuses de leurs partenaires africains et jouissent d’une bonne image.
Ces entreprises emploient un demi-million de personnes en Afrique depuis que je suis à la tête du comité Afrique du Medef. Nous allons faire une cartographie de l’impact des entreprises françaises en Afrique pour démontrer comment celles-ci ont un impact positif sur l’économie africaine et contribuent à la prospérité, au développement des bonnes pratiques.

Mais surtout, ce à quoi fait référence le président Macron, c’est aux mauvais élèves ?

Ce que je dirais, c’est que je ne me reconnais pas et je ne nous reconnais pas dans les propos du président Macron.
Quelles sont vos priorités à la tête du comité Afrique du Medef International ?
D’abord, je pense qu’il faut donner la mesure de l’impact des entreprises françaises. Notre position au sein de Medef International est d’aider les entreprises françaises à se développer en Afrique, mais aussi de les aider à nouer des partenariats avec les acteurs africains, de contribuer à créer un écosystème vertueux de développement de supply chain locales en Afrique qui correspondent aujourd’hui à la priorité du continent.

Quelles sont vos relations avec les autres patronats en Afrique ?

Il y a 54 pays en Afrique, donc il y a 54 patronats africains. Je ne les connais pas tous, mais les relations sont bonnes et dès que nous le pouvons, nous organisons des missions conjointes. Prochainement, nous allons organiser avec le patronat du Maroc un forum d’affaires au mois de mai. Nous allons promouvoir les partenariats entre les entreprises françaises et marocaines pour contribuer au développement économique du Maroc.
Vous félicitez-vous du réchauffement des relations diplomatiques entre la France et le Maroc ?
Au Maroc, nous avons plus de 1 300 entreprises, 50 000 salariés, filiales de ces groupes français. C’est un pays important pour les entreprises françaises et c’est un pays important pour l’Afrique. Et il est primordial que les relations soient les meilleurs possibles.
L’un de vos crédos est l’africanisation des filiales de votre groupe. Cela se ressent-il au niveau des divers conseils d’administration ?

 

La très grande majorité de nos entreprises sont dirigées par des Africains. Il y a d’autres nationalités. Le patron de notre terminal à Tema est Palestinien, le patron de nos activités dans la région de Guinée et de Sierra Leone est Croate. Je vous donne deux exemples, mais la majorité de nos collaborateurs sont Africains. Clairement, la majorité de nos affaires en Afrique sont appelées à être dirigées par des Africains.
Un autre des sujets que vous défendez au Medef est la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Est-ce un espoir pour le dirigeant français que vous êtes ?
Bien sûr, c’est un des axes de notre stratégie, ainsi qu’un des axes de la stratégie d’AGL, de contribuer au développement du commerce intra-africain. Celui-ci représente aujourd’hui, 20 % du commerce de l’Afrique, soit moins de 1 % du commerce mondial. La marge de progression est immense.

 

Le premier marché de l’Afrique et des États africains, cela doit être l’Afrique elle-même. C’est un sujet de priorité pour nous et dernièrement, nous étions en Éthiopie et avons rencontré le commissaire de l’Union africaine chargé de la Zlecaf pour mesurer l’état d’avancement du projet et lui présenter les compétences des entreprises françaises en matière de transport et de commerce.

C’est un sujet de priorité, mais force est de constater que cela patine depuis l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange en 2021. Concrètement, en quoi le patronat français et son expérience avec l’Union européenne peuvent-ils aider ?
Les entreprises françaises peuvent apporter leur expertise mais elles ne peuvent pas apporter la volonté politique. Donc il appartient aux États africains de faire en sorte que la volonté politique s’applique. Nous ne pouvons que partager notre expérience en matière de gestion de corridor, de transfert des marchandises et de gestion de l’information le long des flux. Nous pouvons aussi sensibiliser, à notre échelle, sur la nécessité de fluidifier la circulation des marchandises et de montrer comment cela peut participer à la prospérité des économies et à la création d’emplois.
Pour finir sur un dernier sujet d’actualité récente, vous avez participé, en tant que sponsor avec AGL, à la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Côte d’Ivoire. D’un point de vue économique, adosser l’image d’une entreprise à un événement comme celui-là est-il bénéfique ?
En fait, ce qu’on espère, c’est promouvoir l’image d’une Afrique qui gagne. J’ai été frappé de la cérémonie d’ouverture de la CAN, à laquelle j’ai assisté avec mon épouse, et qui était de grande qualité, avec des spectacles extrêmement bien organisés et un grand professionnalisme. C’est cette image de l’Afrique que nous voulons soutenir et c’est cette image de l’Afrique à laquelle nous souhaitons être associés.
Source : Jeune Afrique

 Le Conseil du café-cacao, l'organe chargé de la régulation de la filière Café-Cacao en Côte d'ivoire, a dénoncé dans une note d'information parvenue mardi à la presse, le surpaiement du cacao à l'entrée des usines de certains exportateurs agréés.

« Il a été observé depuis un certain temps que des exportateurs agréés pratiquent le surpaiement du cacao à l'entrée de leurs usines. Le Conseil du café-cacao tient à rappeler que le surpaiement du cacao à l'entrée des usines est interdit », rapporte cette note du Conseil du café-cacao adressée aux exportateurs, transformateurs, sociétés coopératives et aux acheteurs de cacao.

Par ailleurs, le régulateur a indiqué que conformément aux dispositions de l'article 18 du décret N°2012-1008 du 17 octobre 2012, fixant les modalités de commercialisation du café et du cacao,

« Tout contrevenant à cette disposition s'expose au paiement d'une pénalité de 10% de la valeur du produit concerné au profit du conseil du café-cacao et au retrait de son agrément en cas de récidive ».

Par ailleurs, le conseil du café-cacao a rappelé aux sociétés coopératives et aux acheteurs que leurs stocks doivent être cédés aux exportateurs dans un délai maximum de 21 jours après leurs acquisitions.

Le non-respect de cette mesure, a prévenu le régulateur, expose le contrevenant à la saisie de ses stocks et à la suspension de ses accès aux systèmes des achats. Auparavant, la note a fait remarquer que la campagne principale 2023-2024 est marquée par une baisse de la production du cacao dans des proportions élevées comparativement aux cinq campagnes précédentes

 B.M

 

Quatre millions de signatures pour la candidature du Président Alassane Ouattara. C'est l'objectif que s'est fixé l'Union des leaders pour la candidature d'Ado (Ulc-Ado 2025). Cette opération lancée le 12 mars 2024 vise à accorder un nouveau mandat au Président de la République, Alassane Ouattara, afin que la Côte d'Ivoire continue de bénéficier de son expertise. Mieux, cette candidature permettra au Chef de l’Etat de poursuivre ses actions de développement entamées depuis 2011.


« Pour participer à cette pétition, il faut se rendre sur la plateforme www.ado2025.com et remplir le formulaire adressé à cet effet », a précisé Sanogo Kakou Serge, président du mouvement Ulc-Ado 2025. Révélant que la gouvernance du Chef d’État est éloquent et remarquable, il a encouragé tous les Ivoiriens à souscrire massivement à la pétition.
« Le Président Alassane Ouattara porte un plan ambitieux pour l'avenir du pays. Un plan qui repose sur la consolidation de la paix, la sécurité, la croissance économique, le développement du capital humain et la promotion de l'inclusion sociale », a-t-il dit. Mettant en avant les actions réalisées par le Président Alassane Ouattara, le président dudit mouvement a énuméré quelques-unes. Notamment, la croissance économique moyenne de 7 % par an que connaît le pays ; la construction des infrastructures modernes et de qualité (routes, ponts, écoles, hôpitaux dans tout le pays) ; la couverture maladie universelle, la revalorisation salariale...

Félicitant la jeunesse pour cette belle initiative, Kassoum Bamba, président de ladite cérémonie et par ailleurs président de la Chambre nationale de métier de Côte d’Ivoire, a emboîté le pas à Sanogo Kakou Serge. Pour lui, avec la transformation qualitative du pays, le peuple ivoirien ne peut que soutenir Alassane Ouattara et ses actions pour le développement du pays.Notons que M. Koalla Célestin, directeur général du logement et du cadre de vie, était le parrain de cette activité.
Ayoko Mensah

 

 

Dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme, l’amicale des femmes des filiales d’Africa Global Logistics (AGL) en Côte d’Ivoire, que sont : AGL Côte d’Ivoire, SITARAIL, Abidjan Terminal, Côte d’Ivoire Terminal et CARENA, a fait don, le mercredi 06 mars 2024, de matériel médical de première nécessité, au centre d’oncologie pédiatrique du CHU de Treichville dans la ville d’Abidjan et à l’Institut Raoul Follereau d’Adzopé, à 100 km au Nord d’Abidjan.
Ces dons composés de seringues, de gants en latex, de compresses, de médicaments antiseptiques et de matériel d’entretien, à ces centres de santé spécialisés dans la prise en charge des enfants atteints du cancer et de la lèpre, vise à témoigner la solidarité des collaboratrices d’AGL en faveur des populations vulnérables.
A travers cette initiative, l’amicale des femmes d’AGL renouvelle son engagement à contribuer chaque année, à la santé et au bien-être des populations vivant en Côte d’Ivoire.
« Ces dons d’équipements médicaux visent à améliorer les conditions de prise en charge des enfants malades, admis au sein de ces hôpitaux. A travers cette action réalisée en cohérence avec les valeurs de solidarité du groupe
AGL, nous témoignons notre engagement à contribuer à freiner la progression du cancer et de la lèpre chez les enfants en Côte d’Ivoire. », a indiqué Martine Coffi-Studer, Présidente du Conseil d’Administration d’AGL Côte d’Ivoire.
« Ces dons d’AGL arrivent à point nommé au sein de notre centre de santé car ils permettront de mieux prendre en charge les enfants souffrant de pathologies dont les traitements coûtent chers pour les parents des victimes, qui sont généralement issus de milieux défavorisés. Il faut savoir que le cancer chez l’enfant se guérit s’il est diagnostiqué tôt. C’est pourquoi, nous saluons les moyens adéquats mis à notre disposition par AGL et qui contribueront à faciliter la guérison totale des enfants atteints du cancer. », a déclaré le Professeur Lassina Cissé, chef du service de pédiatrie du CHU de Treichville.
Outre la remise de ces équipements médicaux, les femmes de l’entreprise ont organisé plusieurs conférences, à Abidjan et à San Pédro, autour du thème : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », ainsi que des ateliers de formation, des activités sportives et récréatives, et une exposition-vente suivie du traditionnel déjeuner des femmes de l’amicale.
Bamba M.


L’agence principale de l’Institution de Prévoyance sociale - Caisse générale de Retraite des Agents de l’Etat (Ips-Cgrae) d’Odienné a été inaugurée le samedi 09 mars 2024 par le ministre l’Emploi et de la Protection Sociale, Adama Kamara.
Construite dans le cadre de la politique de déconcentration qui vise à rapprocher davantage l’Ips-Cgrae des assurés sociaux, cette agence principale aura en charge la gestion de plus de 350 bénéficiaires de prestations et plus de 6 000 fonctionnaires et agents de l’État exerçant dans les régions du Kabadougou, du Folon et du Bafing. Al’occasion, M. Abdramane T.Berté, Dg de l’ Ips- Cgrae a salué la forte présence des cadres et des autorités de la région , avant de dire : « Je voudrais profiter de ce moment solennel et exceptionnel pour rendre un hommage appuyé à l’architecte de cette remarquable réalisation, Me Adama Kamara, Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Député d’Odienné. Son implication constante et totale, son engagement profond, inébranlable, son expertise extraordinaire et sa maestria dans la mise en œuvre d’une sécurité sociale dynamique, performante et excellente, témoignent de sa détermination en faveur du bien-être et du bonheur des populations ivoiriennes, reflètent, fidèlement la très haute vision sociale de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire. »
Aussi, le Dg Abdramane T. Berté n’a manqué de rappeler : « Il y a un peu plus d’une année, nous avons posé la première pierre de la future agence Ips-Cgrae d’Odienné. Cet acte symbolique représentait bien plus qu’un simple début de construction ; c’était une promesse, voire un engagement moral envers les populations d’Odienné. Dans un esprit de fidélité et de responsabilité, nos équipes ont travaillé sans relâche pour concrétiser l’inauguration de notre agence à Odienné, ce samedi 09 mars 2024, honorant ainsi notre engagement pris sur cette même place en fin d’année 2022.L’Ips-Cgrae s’engage à œuvrer directement au bénéfice de 5.988 fonctionnaires et agent de l’Etat en activité dans la zone de compétence, ainsi que plus de 350 bénéficiaires de prestations sociales. »

A son tour à la tribune, le ministre Adama Kamara a dit que la construction de l'agence principale de l’lps-Cgrae d'Odienné est une réalisation majeure qui vient, non seulement renforcer le réseau de l'institution à travers la Côte d'Ivoire, mais également soulager les populations du District du Denguélé.
« Par ailleurs, la construction de cette agence incarne l'engagement ferme du gouvernement à améliorer l'accès des citoyens aux services publics, en particulier dans les régions éloignées et parfois mal desservies », a dit le ministre.

Selon Adama Kamara, en offrant des installations modernes et des services efficaces et de qualité, à la hauteur des enjeux du développement et des attentes des populations, l’agence Ips-Cgrae va contribuer à renforcer la confiance des citoyens dans la politique gouvernementale et à promouvoir le bien-être socio-économique de la population du District du Denguélé : « Ce que nous célébrons collectivement aujourd’hui, c'est le résultat de la vision ambitieuse de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara qui a inscrit la proximité avec les populations au cœur de toutes les actions de développement mises en œuvre par le gouvernement.».

Le ministre a rappelé que dans le cadre de la protection sociale, l’Agence Ips-Cnps d’Odienné, la toute première agence de protection sociale de la région du Kabadougou et du District autonome du Denguélé, a été inaugurée en juillet 2022 et le centre d’enrôlement et de production in situ des cartes Cmu d’Odienné a été inauguré en septembre 2023.

L’Ips-Cgr ae d’Odienné aura pour missions l’accueil physique et téléphonique des assurés, la réception et le traitement des dossiers de demande de prestations, l’établissement et la délivrance de divers documents, ainsi que le développement d’actions sociales et sanitaires en faveur des assurés sociaux à mobilité réduite, dont notamment les visites et les paiements à domicile.
Bamba Mafoumgbé(Source : sercom)

«(…) Il n’y a jamais deux sans trois », dixit le Président de la République Alassane Ouattara avant et pendant la CAN 2023. Mettant la baraka dans les propos du Président Ouattara, les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté la Dame coupe avec la grâce de Dieu. Face à la victoire Ivoirienne, toutes les couches socio professionnelles expriment leur satisfaction. Sanogo Issa, le président du Conseil supérieur des fédérations des syndicats des chauffeurs professionnels de transport de marchandises, voyageurs et assimilés de Côte d’Ivoire (Cosfesynprotramava-CI), par ailleurs membre du Conseil d’Administration du Fonds d’entretien routier (Fer), ne cache pas sa joie. A l’occasion d’une récente cérémonie où il a touché Dame Coupe de ses propres mains, Sanogo Issa, s’est exclamé en ces termes : «(…) Les mots me manquent pour traduire mes infinis remerciements au chef de l’Etat. Il a toujours cru aux chances de nos athlètes même pendant les moments les plus sombres où personne ne croyait plus. Lui, il croyait dur comme fer à nos chances. Et les faits lui ont donné raison. Voici la Coupe entre nos mains. C’est incroyable mais vrai. Comment ne pas lui être reconnaissant. Merci Monsieur le Président », a-t-il fait savoir. Avant de saluer toutes les autres autorités, tous ceux et toutes celles qui ont concouru à la victoire des Eléphants. «(…) Merci au Premier ministre, chef du gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de Vie. A mes remercîments, j’associe monsieur le ministre des Transports et le président du Cocan », a souligné Sanogo Issa. Toutefois, il a exhorté ses camarades chauffeurs à maintenir l’élan de la bonne conduite et donc le respect du code de la route après la Can.
Koné De Sayara
Légende/ A gauche, coupe en main, Sanogo Issa.

« Chers frères et sœurs, Comme il est de coutume, nous voici au 08 mars, journée internationale des Droits de la femme. A cette occasion, je voudrais m’associer à toutes les voix autorisées pour souhaiter à nous femmes, une très belle fête et des moments de réflexion axés sur nos conditions de vie dans la société actuelle.
En effet, il est à saluer et honorer les femmes du monde entier pour tous les résultats qu’elles ont obtenu dans la lutte pour l’émancipation et l’égalité du genre. Certes, beaucoup reste à faire, mais nous ne cracherons pas sur les nombreux acquis obtenus de hautes luttes depuis l’instauration de cette journée commémorative. Il s’agit entre autres : Du droit de vivre sans aucune violence et discrimination, du droit au meilleur état de santé physique et mental, du droit à l’éducation, du droit à la propriété, du droit de voter, du droit à une meilleure rémunération.
Demeurons donc déterminer et engager aux côtés de nos autorités pour l’atteinte du bien-être de la femme, gage d’une société stable et prospère.
A ce stade de mes propos, je voudrais exprimer à toutes mes filles, mes sœurs et mes mamans, déguerpies de Yopougon-Gesco, ma profonde estime et mes soutiens de tout instant dans l’éprouvante épreuve qu’elles vivent avec leurs familles. Nous nous associons aux actions de solidarité agissante, engagées par le 1er magistrat de la commune, Monsieur Adama Bictogo et son conseil municipal, qui visent à apporter à tous les impactés leur dignité dans un cadre de vie agréable et sécurisé.
Chers frères, chères sœurs, continuer à apporter aux femmes tout ce qui est nécessaire à leur épanouissement, c’est apporter à notre société tout ce dont elle a besoin pour prospérer économiquement, socialement et moralement, dans la paix et le bonheur pour tous.
Paix, prospérité et joie à toutes les femmes de Côte d’Ivoire ! Je vous remercie. »


L’Office ivoirien des chargeurs (Oic) a instruit, le mercredi 06 mars 2024, les membres du comité des chargeurs sur les innovations devant intervenir dans le transport de marchandise en Côte d’Ivoire. L’information est rapportée par le correspondant local de l’Aip.
Selon cette source, l’une des innovations majeures concerne la mise en œuvre de la bourse de fret électronique qui est une plateforme permettant la mise en relation des chargeurs et les transporteurs, a fait savoir le directeur des infrastructures logistiques et des transports de l’Oic.

Un système de régulation des flux des camions, visant à assurer l’arrivée des véhicules de marchandises au port uniquement lorsqu’ils sont prêts à charger ou à décharger, a été présenté au comité des chargeurs de Korhogo. Cette mesure vise à prévenir les mauvais stationnements et les engorgements qui nuisent aux activités portuaires.
Le directeur régional du transport, Traoré Sinaly, a exprimé sa satisfaction envers l’Oic pour les innovations qu’elle apporte dans le développement du transport routier à travers le pays. Il a été suivi par le secrétaire général de la préfecture, N’Guessan Emile, qui a félicité l’Oic pour ses avancées et a rappelé son rôle crucial dans l’économie. Le comité des chargeurs vise à créer un cadre dynamique, de partage d’expérience et d’alerte pour l’amélioration des transports des marchandises en Côte d’Ivoire.
L’Oic est un conseil des chargeurs qui représente et défend les intérêts des importateurs et exportateurs utilisateurs de services de transport, dans le cadre de l’acheminement de leurs marchandises.
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B. M

Le ministre des mines, du pétrole et de l'énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a annoncé, dans un communiqué, le jeudi 07 mars 2024, une nouvelle découverte majeure d'hydrocarbures dans le bassin sédimentaire ivoirien par Eni Côte d'Ivoire et son partenaire Petroci Holding sur le bloc CI-205.Le Groupe pétrolier italien Eni, en partenariat avec Petroci Holding, a réalisé, début mars 2024, une nouvelle découverte majeure d'hydrocarbures, dénommée Calao, sur le bloc pétrolier C1-205.
Calao, situé à environ 45 kilomètres au large des côtes, et à 120 km à l'ouest du gisement Baleine, est la deuxième plus importante découverte en Côte d'Ivoire.
Cette nouvelle découverte fait suite au forage du puits Murène-1X, d'une profondeur de 2 800 mètres à partir du fond marin, dans une tranche d'eau de 2 200m, soit une profondeur totale de 5 000 m.
Le puit a rencontré du pétrole léger, du gaz naturel et des condensats. Les estimations indiquent, pour le moment, des ressources en place de l'ordre de 1 milliard à 1,5 milliard de barils équivalent pétrole.
Ce nouveau gisement, Calao, beaucoup plus riche en gaz naturel, permettra, à terme, de répondre aux besoins du pays pour la production d'électricité.
Bamba M.
NB/ https://www.gouv.ci/doc/1709846393Nouvelle-decouverte-majeure-d-hydrocarbures-dans-le-bassin-sedimentaire-ivoirien.pdf


Le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, et le Pdg d'Eni, Claudio Descalzi, annoncent une découverte majeure dans le bloc CI-205, au large de la Côte d'Ivoire.
La découverte, nommée Calao, est la deuxième plus importante dans le pays, après le gisement Baleine découvert par Eni en septembre 2021. Rapporte une source proche dudit groupe.
Selon cette source, le président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, et le Pdg d'Eni, Claudio Descalzi, se sont rencontrés aujourd'hui à Abidjan pour discuter des activités de la société dans le pays, en particulier des résultats positifs du puits d'exploration Murène 1X sur la découverte Calao.
Le Premier Ministre Robert Beugré Mambé et le Ministre des Mines, du Pétrole et de l'Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ont également pris part à cette rencontre.
La découverte de Calao a été saluée comme une découverte importante. Les opérations de forage ont eu lieu à environ 45 kilomètres de la côte dans le bloc CI-205, atteignant une profondeur de 5 000 mètres dans des eaux d'une profondeur d'environ 2 200 mètres. Le puits a rencontré du pétrole léger, du gaz et des condensats dans différents intervalles d'âge cénomanien, caractérisés par des valeurs de perméabilité bonnes à excellentes.
Les évaluations préliminaires indiquent des ressources potentielles comprises entre1 milliard et 1.5 milliards de barils équivalents pétrole. Eni exploite le bloc en partenariat avec Petroci Holding.
Le Président Ouattara et M. Descalzi ont discuté des plans d'évaluation et de développement de la découverte, y compris l'engagement d'Eni à répondre aux besoins domestiques du pays.
Eni opère en Côte d'Ivoire depuis 2015. Outre le bloc CI-205, Eni détient des participations dans cinq autres blocs dans les eaux profondes ivoiriennes : CI-101, CI-401, CI-501, CI-801 et CI-802, tous en partenariat avec Petroci Holding. Actuellement, Eni a une production d'hydrocarbures totalisant environ 22 000 barils équivalents pétrole par jour à partir du gisement de Baleine, qui a commencé à produire en août 2023.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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