Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 14 mai 2024
sys bannière
Admin

Admin


Le Mouvement des petites et Moyennes entreprises (Mpme) a tenu son Assemblée générale mixte, mardi 26 avril 2023, à la Maison de l’Entreprise. A l’ouverture de cette Ag ponctuée par des discours officiels, la Présidente du Mpme, Mme Patricia Zoundi Yao, a remercié la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, qui y était représentée par son président, M. Ahmed Cissé, pour le soutien accru apporté à son association et pour avoir inscrit les Pme comme priorité dans le nouveau Plan stratégique de la Cgeci. Elle a également remercié la tutelle, le Ministère du commerce, de l’industrie et de la promotion des Pme pour le regain d’intérêt accordé à cette catégorie d’entreprise.
Pour la Présidente du Mpme, cette Assemblée Générale révélait une double importance pour le Conseil exécutif qu’elle préside depuis le 30 septembre 2021. Il s’agissait pour elle de s’acquitter d’un devoir de rendre compte des 15 mois d’activités de ce conseil avec les Pme membres de l’association, d’échanger avec elles sur les défis et surtout sur les opportunités ainsi que les perspectives qui s’offrent aux membres. Il s’agissait également de prendre leur avis et recommandations pour la suite du chemin à parcourir.
L’un des points forts sur lequel cette Ag aura certainement mis le doigt a été le renouement du lien intergénérationnel avec les anciens dirigeants de l’Organisation dont les deux premiers Présidents, Daniel Bréchat et Tapé Nicolas, sont intervenus en visioconférence, depuis la France.
Dans la partie charnière de l’évènement, la Président du Mpme est revenue sur la vision de son mandat déclinée en plan d’actions et mise en œuvre par le Secrétariat Exécutif.
Ainsi, sous son impulsion, le Conseil exécutif du Mpme a défini 04 axes stratégiques majeurs qui sont l’amélioration de la gouvernance et le renforcement du Secrétariat Exécutif ; le renfoncement des capacités et de la compétitivité des PME membres ; la capacité d’influencer l’environnement des affaires en faveur des PME et le développement personnel du Chef d’Entreprise.
Au titre de la gouvernance et du renforcement du Secrétariat Exécutif, la présidente du Mpme a expliqué à ses mandants qu’il a été opéré entre autres une réforme du modèle économique du Mpme pour assurer à terme son autonomie financière, et la création d’autres formes de revenus autres que les contributions des membres. Il a été procédé au toilettage des textes afin d’éliminer les zones conflictuelles et assurer un renouvellement paisible des instances.
Relativement à la Compétitivité et au Renforcement des capacités, Mme Zoundi Yao a relevé l’organisation d’activité de réseautages, de formation master et business class qui totalisent à la date du 31 Décembre 956 participations, le développement de la base des membres qui est passé de 41 membres actifs à 353 membres au 31 Décembre 2022, la mise en place de 3 guichets sous forme de programme : Le guichet du financement dans lequel une cohorte de 12 PME accompagnée par des experts pour la plupart des anciens banquiers; le guichet du renforcement du capital humain au sein des Pme membres et le guichet des assurances
Elle a ensuite fait un clin d’œil au climat des affaires. Dans ce registre, 2 actions majeures sont à mettre au compte des actions de son Organisation. Le Mpme a conduit un plaidoyer pour l’annexe fiscale 2023. Sur 05 points présentés, un a été retenu. Pour elle, c’est un fait qui montre que le Mpme compte dans le microcosme des organisations professionnelles en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs au cours de cette Ag, le rapport moral et les comptes de l’exercice écoulé ont été approuvés par les membres. Quitus a été donné pour le déroulement des actions de l’année 2023.
Notons que pendant l’Assemblée Générale, un partenariat a été scellé entre le MPME et la société de distribution de produits pétroliers « Pétro ivoire » pour permettre aux membres de l’Association de bénéficier de services de faveur de la part de l’entreprise ivoirienne.
B. Mafoumgbé

Le document portant Politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire (PNGIF-CI) et son plan d'actions budgétisé dont l'élaboration a été confiée au Comité technique national le 27 mai 2021, ont été officiellement remis au directeur de cabinet du Premier Ministre, Karim Traoré, représentant le Chef du gouvernement. La remise officielle a été faite, le mercredi 26 avril 2023 à la Primature à Abidjan-Plateau, par le secrétaire exécutif de la Commission nationale des Frontières de la Côte d'Ivoire (Cnfci), Diakalidia Konaté. Son coût est évalué à 444,440 milliards de Fcfa.
A l’occasion, M. Diakalidia Konaté a déclaré que la mise en œuvre de cette politique repose sur un plan d'actions d'une durée de dix ans. Qui est scindé en deux phases. Une première phase de 2024 à 2028 pour la réalisation des actions prioritaires et urgentes en cohérence avec le Pnd 2021-2025 et intégrant les projets en cours dont le montant est évalué à 444,440 milliards de Fcfa. Quant à la phase 2, elle part de 2029 à 2033. Elle est le prolongement de la première et permettra de prendre en compte les résultats atteints à la première phase, les leçons et enseignements tirés de l'évaluation à mi-parcours et de l'évolution des questions de frontières au niveau régional et continental.

Le secrétaire exécutif de la Cnfci a soutenu que la mise en œuvre de la PNGIF-CI permettra, entre autres, d'améliorer la gouvernance des frontières ivoiriennes, de renforcer la sécurité et la cohésion sociale dans les zones frontalières, d'assurer une meilleure intégration de notre pays avec ses voisins et de promouvoir le développement socio-économique harmonieux des zones frontalières pour le bien-être des populations qui y vivent.


Tout en se félicitant de ce « document stratégique de planification sur dix ans, avec une déclinaison sur cinq ans », Karim Traoré a invité les partenaires au développement à une forte mobilisation en vue d'accompagner le gouvernement ivoirien à la mise en œuvre de la PNGIF-CI qui permettra d'améliorer la gouvernance de nos frontières terrestres, aériennes et maritimes, et de faire de nos zones frontalières des espaces de sécurité, de paix et de développement.

Le directeur de cabinet a également félicité la Cnfci, cheville ouvrière de l'élaboration de ce document national. Au cours de cette cérémonie, des diplômes de reconnaissance ont été remis à 87 personnes pour leur contribution à l'élaboration de cet instrument hautement stratégique pour la sécurité, la cohésion et le développement du pays. Dès sa remise au Premier Ministre, le document de la PNGIF-CI suivra son cours normal jusqu'au Parlement pour son adoption.

AyokoMensah

Une délégation de la Guinée Equatoriale conduite par la ministre déléguée en charge du Trésor et du patrimoine de l’État, Mme Milagrosa Obono Angüe, a entamé, lundi à Abidjan, une mission de benchmarking auprès de la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique de la Côte d’Ivoire. Rapporte les services de cette régie financière.
Après les civilités d’usage rendues au ministre ivoirien de l’Économie et des finances, M. Adama Coulibaly, les membres de la délégation ont eu une séance de travail avec le Top management du Trésor Public, avec à sa tête le directeur général, M. Assahoré Konan Jacques, qu’assistaient les directeurs généraux adjoints, MM Arthur Ahoussi et Sanogo Bafétégué.

A cette occasion, M. Assahoré s’est félicité de la visite de la mission équato-guinéenne qui selon lui, est le résultat de la dynamique de développement engagé par président Alassane Ouattara ainsi que sa politique de renforcement de la coopération sud-sud.

Poursuivant, il a indiqué que le Trésor Public se sentait honoré d’avoir été choisi pour cette immersion et qu’il se tenait prêt à fournir à la délégation équato-guinéenne toutes les informations utiles à cet effet.

La ministre Milagrosa Obono Angüe a témoigné sa gratitude pour l’accueil dont a été l’objet sa délégation, avant d’indiquer que celle-ci était présente en Côte d’Ivoire pour un partage d’expériences, mais aussi dans le cadre du renforcement de la coopération sud-sud entre Africains.

« Nous sommes dans un processus de diversification économique en Guinée-Équatoriale, et qui porte sur quatre secteurs prioritaires que sont la pêche, l’agriculture, le tourisme et les finances », a-t-elle expliqué.

«Nous sommes à Abidjan afin de booster nos chances de pouvoir répondre convenablement aux attentes de notre président de la République, Obiang N’Guema Mbassogo. Nous sommes particulièrement intéressés par le Compte unique du Trésor pour lequel vous avez une bonne avance», a ajouté Mme Milagrosa Obono Angüe.

Cette délégation équato-guinéenne a été plus édifiée après la présentation faite par la Sous-directrice Gbogouri Patricia, portant notamment sur les missions, les valeurs, le fonctionnement et les reformes du Trésor Public. Mais également par les réponses sans ambiguïtés apportées par le Directeur général dans les échanges qui ont suivi cette présentation.

« Nous ne nous sommes pas trompés de destination. C’est certes une mission de prise de contact, mais j’espère qu’elle pourra très rapidement aboutir à l’élaboration d’une feuille de route d’assistance technique en vue du renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Guinée-Équatoriale », s’est réjouie Mme Milagrosa Obono Angüe.

La délégation qui séjournera en Côte d’Ivoire jusqu’au 28 avril aura des séances de travail plus approfondies avec plusieurs services du Trésor Public identifiés dans le cadre de cette mission de benchmarking.
B.Mafoumgbé( Sercom)

L’Aérohub, la base logistique moderne d’AGL a accueilli, le samedi 15 avril 2023, sur ses installations à Abidjan, les membres de la Senior ILT, l’association des diplômés des filières logistiques de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du 25è anniversaire de l’association, dont les membres sont essentiellement des directeurs et responsables des fonctions Logistique et Achats au sein d’entreprises exerçant en Côte d’Ivoire. La visite été l’occasion pour ce réseau de professionnels, de découvrir un site innovant et doté des solutions de pointe en matière de logistique contractuelle et de logistique de fret aérien.
Cette immersion au sein des entrepôts, leur a donc permis de voir de près les innovations de l’AEROHUB AGL, notamment sa plateforme tri-température de 6 000 m², aménagée pour faciliter le conditionnement des produits pharmaceutiques et offrir un stockage à valeur ajoutée pour tout type de fret. A l’entrepôt aérien, la Senior ITL a également pu visiter la plateforme logistique de 3 500 m² et ses équipements modernes, tels qu’un pont bascule, un niveleur de quai, la fosse de palettisation et la chambre froide.
« C’est un réel plaisir pour nous de visiter le hub logistique multimodal de AGL situé au sein de la zone aéroportuaire d’Abidjan. Cette visite est une contribution à la formation et à l’information de nos membres qui ont besoin de se réinventer constamment et de mettre à jour leurs connaissances concernant les techniques et méthodes de travail qui font l’actualité aujourd’hui, dans le secteur de la logistique. », a indiqué Diane Anguibi, Présidente de la Senior ILT.
« Nous avons été heureux de recevoir sur nos installations de logistique contractuelle et aérienne, les membres de la Senior ILT. Nous leur avons présenté nos services et nos innovations, car en leur qualité de managers de la logistique au sein d’entreprises locales, ils sont soit de potentiels clients, soit des prescripteurs de nos services. », a déclaré Claude Aman, Directeur des Solutions Logistiques de AGLCôte d’Ivoire. Avec 80 employés issus de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny, dont le directeur des solutions logistiques et la directrice du centre de formation portuaire panafricain (CFPP), AGL, premier employeur de la fonction logistique en Côte d’Ivoire, ambitionne à travers l’organisation de cette visite, de consolider ses liens avec les diplômés et de redynamiser ses partenariats avec les écoles de formations en logistique. L’entreprise souhaite ainsi, disposer d’un vivier de talents et accompagner le développement des compétences dans le secteur de la logistique en Côte d’Ivoire
B. M

«Enjeux, acteurs et partenariats : quelles solutions pour sécuriser le numérique transformation de l'Afrique ?» C’est le thème du troisième Cyber africa forum, (Caf) qui a ouvert ses portes ce lundi 24 Avril à Sofitel – Ivoire d’Abidjan et ce jusqu’ au 25 Avril 2023.
Cette année, le forum abordera la nécessité de renforcer les partenariats multisectoriels et transnationaux en matière de sécurité numérique. D’où la présence distinguée de plusieurs membres du gouvernement ivoirien, du Sénégal, de la Rdc et du Togo entre autres.
A l’ouverture des travaux, Franck Kié, le commissaire général dudit forum, a dit toute sa joie, d’accueillir plus de 1200 participants pour participer aussi bien aux différents panels qu’aux échanges entre entreprises. Depuis sa première édition en 2021, le Cyber Africa Forum (Caf) s’est fixé pour objectif d’améliorer la sécurité numérique et de susciter une prise de conscience des impacts et risques liés à la cybercriminalité sur le continent africain.
« Grâce à votre concours, le Forum s’est imposé aujourd’hui comme plateforme de référence en matière de sécurité et de confiance numérique en Afrique. Avec plus de 300 experts en sécurité informatique, plus de 1 200 participants, et plus de 45 entreprises privées et organisations publiques, le Cyber Africa Forum est le lieu de rassemblement des professionnels et acteurs de la cybersécurité en Afrique. », s’est félicité Franck Kié.
Qui n’a pas manqué de dire merci au Premier ministre Patrick Achi, représenté par M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, de l’économie numérique et de la poste. Selon le commissaire général, l’année 2022 a été marquée en Afrique par une réelle augmentation du volume de menaces Cyber. Qui se sont poursuivies en 2023. Avant de rappeler certains faits clés sur le front de la cybercriminalité en Afrique.
Un fléau qui cause des dégâts en Afrique
Les chiffres du Commissaire général du Caf indiquent les cybercriminels ont sévi sur notre continent, avec environ 1 848 attaques par semaine ciblant une organisation en Afrique contre 1 164 dans le monde. De la fuite de données de la banque BOA du Mali et leur recel pour une somme de 10 millions de dollars ? Ou encore du « hack » de l’Artp au Sénégal, avec un vol de près de 150 Go de données personnelles
Aussi, il a ajouté que sans réaction de notre part, chacun ici sera la prochaine victime dans cette histoire. D’autant plus et il est crucial de le souligner ici que les cybercriminels opèrent à une échelle mondiale et que leurs méfaits ne se limitent pas à l'impact financier.

« Les cyberattaques ont des conséquences graves pour la vie privée des citoyens, la sécurité nationale, la réputation des entreprises et des gouvernements, et même la stabilité politique. Nous le voyons quotidiennement dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie. Par conséquent, la lutte contre la cybercriminalité doit être une priorité absolue. », a- t-il précisé.
D’où l’urgence d’une action collective, coordonnée à tous les niveaux, et au-delà des frontières. Ce qui signifie que les pays africains doivent renforcer leurs actions de coopération, et travailler de manière conjointe avec leurs partenaires extérieurs pour lutter contre ce fléau.

Il n’a pas manqué de souligner les initiatives régionales telles que la convention dite de Malabo de l'Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, ainsi que la stratégie commune de la Cédéao contre la cybercriminalité furent des étapes très importantes pour renforcer la collaboration régionale. Mais nous devons aller encore plus loin, et nous n’aurons de cesse de le répéter. « Au sein de nos pays, les gouvernements doivent travailler en étroite collaboration avec les entreprises et les organisations pour renforcer la sécurité de leurs systèmes informatiques et réduire les risques d'attaques. » suggère M. Kié.
Au nom du Premier ministre ivoirien, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, de l’économie numérique, a félicité les organisateurs du Caf, pour avoir choisi la Côte d’Ivoire, pour abriter ces travaux. Non sans dresser un bilan de ce qui est fait par le gouvernement ivoirien, en matière de lutte contre la cybercriminalité.
Au dire de M. Amadou Coulibaly, « l’Union Internationale des Télécommunications (Uit) met le doigt sur la faible préparation de l’Afrique à la cybersécurité. Elle exprime ainsi une préoccupation largement partagée au regard de l’importance prise par internet et les réseaux au cours de la dernière décennie. »
Et de donner des chiffres de la cybercriminalité au bien dans le monde qu’en Côte d’Ivoire ces dernières années. Aussi, il a fait état des besoins pour lutter efficacement contre la cybercriminalité. « Selon le cabinet Verified Market Research, le marché de la cybersécurité au Moyen-Orient et en Afrique qui était évalué à 5,92 milliards Usd en 2018 devrait atteindre 17,30 milliards Usd d'ici 2026. C’est dire l’importance du futur besoin de protection qu’exprimeront les entreprises et les gouvernements. L’année2022 a été marquée - en Afrique - par une réelle augmentation du volume de menaces Cyber. Qui se sont poursuivies en 2023.Les cybercriminels ont sévi sur notre continent, avec environ 1 848 attaques par semaine ciblant une organisation en Afrique contre 1 164 dans le monde », rapporte - t-il.
Des actions pour lutter contre un fléau qui coûté plus de 6 milliards de Fcfa en 2021
Face à la menace, l’Etat a une double responsabilité : celle de protéger sa souveraineté et celle de mettre en place un cadre nécessaire pour la protection des organisations, des personnes et des infrastructures critiques. Au niveau national, le gouvernement entend entre autres, rentre l’opérationnalisation d’une Stratégie nationale de cybersécurité, l’adoption des lois et règlements, la mise en place de dispositifs de veille sécuritaire et de réponse aux incidents, les audits de conformité, la coopération, la formation et la sensibilisation des personnes.
Rappelons qu’en Côte d’Ivoire, en 2021, le coût de la cybercriminalité était évalué à environ 6 milliards de Fcfa avec 5000 plaintes reçues par la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité, et un taux de résolution de 50% environ, ce qui en fait un ratio élevé. Au cours des prochains mois, le pays va enregistrer la création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’Information (Anssi) et d’un centre de supervision national des opérations de sécurité (Soc).
Des instruments qui viendront renforcer le dispositif de sécurité nationale et nous permettrons de progresser dans l’indice global de cybersécurité au niveau continental et international. Terminant, le porte-parole du gouvernement ivoirien, appelle à une synergie d’actions pour contenir ce fléau des temps moderne qu’est la cybercriminalité.
Bamba Mafoumgbé

En prélude de la campagne 2023-2024, et en vue de lutter efficacement contre les Jassides (insectes ravageurs), s’est tenu du 16 au 21 avril 2023, dans le bassin cotonnier, une mission de sensibilisation des producteurs de coton. Rapporte abidjan.net.

Selon cette source, « Cette mission avait pour objectif de sensibiliser et de remobiliser les producteurs de coton en vue d’une relance de la production cotonnière. »
Organisé par le Conseil du Coton et de l’Anacarde, et INTERCOTON ; dix équipes composées du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, du Conseil du Coton et de l’Anacarde, de INTERCOTON et de ses familles membres (les sociétés cotonnières et la Fédération des producteurs ; ont sillonnés 51 localités reparties sur l’étendue de la zone de production du coton.
A la cérémonie de clôture de la mission de sensibilisation ce jeudi 20 avril 2023, à Mankono, centre ouest du pays, le Directeur du Conseil du Coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly a indiqué que la filière coton est importante pour le gouvernement de Côte d’Ivoire. « Grâce à cette filière la lutte contre la pauvreté prend un sens réel. (…) Nous devons ensemble reconnaître tous les efforts consentis par le gouvernement et remercier le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour sa vision et pour toutes les aides qu’il nous apporte ».
Le Dg du conseil du coton et de l’anacarde, le Dr Adama Coulibaly a par la suite encouragé les producteurs à plus de responsabilité et également à s’approprier les recommandations faites lors de la mission de sensibilisation pour la relance de la production cotonnière.

 

Le président du Conseil d’Administration (Pca), Soro Moussa de l’INTERCOTON a pour sa partinsisté sur les subventions de l’Etat face à la crise des Jassides.
« La campagne 2022-2023 a bénéficié d’une subvention du prix des engrais de plus de 35 milliards Fcfa ce qui a permis aux producteurs d’avoir les engrais à 13 850F à le sac de NPK au lieu de 25 000F et 14 750F le sac d’UREE au lieu de 31 600F. En plus de cette subvention, le prix d’achat du coton graine a été fixé à 310F le kilogramme (prix le plus élevé de la sous-région) », a-t-il révélé.
Selon lui, « n’eut été la situation des Jassides, le producteur de coton ivoirien aurait été le plus heureux ». Cependant malgré toutes les charges du Gouvernement, l’Etat Ivoirien manifeste sa solidarité auprès des producteurs de coton sinistrés en leur accordant 34, 52 milliards Fcfa qui permettront de subventionner le producteur à hauteur de 72 000F.Cfa par hectare semé. Pour tous ces efforts, Soro Moussa exhorte tous les producteurs à redoubler d’efforts pour poursuivre la culture du coton.
La production nationale de coton graine a chuté de plus de 50% par rapport à celle de la campagne précédente 539 623 tonnes. La production de la campagne 2022-2023 se chiffre à 236 175 tonnes à fin mars. Soit une perte de 334 250 tonnes par rapport aux prévisions révisées de juillet 2022.
Le coton produit dans plus de 5 000 villages et campements est l’activité principale de plus de la moitié des ménages du centre et du nord du pays. Plus de 3,5 millions de personnes vivent directement ou indirectement de la culture de l’or blanc en Côte d’Ivoire.
Ayoko Mensah

 

 

L'honorable el Hadj Yacouba Hien Sié sera le port étendard du parti logé à la rue Lepic lors des prochaines joutes municipales. Ce n'est pas un débat. La messe est dite et les spéculations conjurées au niveau de la désignation des candidats RHDP. Celui d'Adiaké ne fait l'ombre d'aucun doute à savoir le maire sortant Hien Sié Yacouba.
Depuis quelques jours la liste des candidats désignés pour représenter le parti RHDP est connue. Il va sans dire pour autant que le RHDP en plus de dérouler son rouleau compresseur électoral, profite ainsi pour lever les équivoques sur les velléités de candidatures disparates et non consensuelles. Ainsi pour la commune d'Adiaké, le maire sortant Hien Sié Yacouba reste le pavillon battant et l'indéboulonnable maître de la commune tant adulé par les populations et administrés pour cause de ses nombreuses actions de développement et de valorisation de la ville. Par ailleurs cette annonce de la candidature du premier magistrat de la commune l'honorable Hien Sié Yacouba, pour le moindre qu'on puisse dire vient mettre un terme à des velléités de candidatures au niveau local notamment avec le sénateur d'Etueboué, l'honorable Ehui Bernard. Les membres des instances, les jeunes et surtout les braves femmes d'Adiaké jurent de faire triompher El Hadj Yacouba Hien Sié au moyen d'un score évanescent. Ils ne jurent que par lui. Ses nombreuses actions caritatives, ses réalisations dans la commune et sa générosité légendaire et son don de soi exemplaires militent grandement en sa faveur. Sa proximité avec la population est son atout majeur. Au soir du 02 septembre prochain, à coup sûr, un standing ovation lui sera fait. Il rempilera pour avoir les leviers de commandements de la magistrature municipale ici.
Ayoko Mensah (Infos :Sam Ibrahim Sidibé, envoyé spécial)

Un autre coup de maitre de Sidibé Issouffou, le Directeur général de l’Office ivoirien des chargeurs, (Oic). Du 19 au 20 avril 2023, dans un hôtel de la place, sa structure, soucieuse de la compétitivité et de l’excellence, a procédé à un séminaire, portant sur le thème : «(…) Maitrise des procédures, des régimes douaniers et de la valeur en douane dans le circuit du commerce international ». Ainsi, pendant 48 heures, Dr. Manlan Constant, expert, formateur en douanes au guichet unique du commerce extérieur, a instruit les trente participants sur les sous- thèmes : Régimes douaniers, régime en droit commun, régimes économiques en douanes, régimes particuliers, valeurs en douanes, recours en cas de contestations de la valeur, procédures d’importations, procédures informatisée SYDAM, interaction avec le GUCE et déclaration en détail. Par exemple, sur la question du déroulement du contrôle en entreprise, il a indiqué que le contrôle se fait en entreprise pour procéder au contrôle. Ici, selon lui, il est question, au regard des pièces du circuit, de regarder, apprécier et détecter l’impact des fraudes. Le formateur en douanes a aussi expliqué que le redevable a le droit de se faire assister par un conseil. Ces explications ne sont pas tombées dans des oreilles de sourds. En effet, à l’occasion de la clôture, le porte – parole des bénéficiaires n’a pas manqué de s’exprimer en ces termes :«(…) Merci à monsieur le Directeur général de l’Oic qui nous a gratifiés de cette bonne formation qui sonne pour nous comme notre cadeau de fête de ramadan. Un très bon thème et assez de sous thèmes qui nous ont fait apprendre assez de choses. Nous sommes disposés et disponibles à toujours participer à de tels séminaires qui sont très bénéfiques pour nous », a-t-il affirmé. Même son de cloche du côté du Dr. Manlan qui a renouvelé ses remerciements au Dg de l’Oic pour avoir placé sa confiance en sa modeste personne. Représentant le Dg, Mme Roland Nelly du BSC, s’est dite honorée et a salué la qualité des participants à cette séance de formation. Ainsi, au nom du Dg Sidibé Issouffou, elle a clairement indiqué que toutes les actions posées à l’endroit des chargeurs ne sont pas veines. C’est pour justement les aider à se perfectionner pour de meilleurs rendements. Au nom du Dg, elle a adressé ses remerciements au formateur, le Dr. Manlan. Rappelons que les participants ont bénéficié de diplôme.
Koné De Sayara.

 

Le Premier Ministre ivoirien Patrick Achi a procédé au lancement officiel des travaux de construction de trois échangeurs sur le boulevard François Mitterrand (Carrefour de l’Ecole de Police, Carrefour de la Riviera III (9 kilos) et Carrefour de la Riviera-Palmeraie), ce jeudi 20 avril 2023 à Abidjan-Cocody. Ce en présence de plusieurs membres du gouvernement, des autorités municipales et des représentants de la partie japonaise avec à  sa tête , Sem Ikkatai Kashuya, ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire  et des transporteurs.

 Selon la note technique, le projet de construction des 3 échangeurs fait partie de la composante mise en œuvre des infrastructures et est financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) et l'Etat de Côte d'Ivoire, pour un 75 milliards de francs Cfa.

 

 

 

Il a pour objectif de contribuer au renforcement et au développement des infrastructures dans la dynamique d'accroître la mobilité au niveau de la ville d'Abidjan. La mise en service de ces infrastructures permettra également d’accroître la mobilité des personnes et des biens dans la zone du projet de réduire les embouteillages sur le boulevard Mitterrand et les accidents de la circulation. Enfin, ces échangeurs contribueront à soutenir le développement économique et à améliorer les conditions de vie des populations tout en développant les infrastructures routières pour une accessibilité accrue de la commune de Bingerville.

Le premier échangeur qui sera construit au carrefour de l’École de Police présente un passage supérieur avec tablier en caisson métallique de 5 travées, 2x3 voies. Il sera long de 170 m et large de 20.6 m. En plus de quatre contre-allées, il sera fait un aménagement au sol en dessous de l’ouvrage.

 

Le second qui est l’échangeur de la Riviera 3 sera fait de passage supérieur avec tablier en caisson métallique de 5 travées, 2x3 voies pour une longueur de 221 m et une largeur de 20.6 m avec 4 contre-allées.

 

L’échangeur de la Rivera Palmeraie quant à lui est fait d’un passage supérieur avec tablier en caisson métallique de 6 travées, 2x3 voies sur une longueur de 266 m et une largeur de 20.6 m avec 4 contre-allées.

Le ministre de l'équipement et de l'entretien routier, Amedé Kouakou a informé les usagers que les travaux vont assurément engendrer des perturbations de trafic sur le boulevard Mitterrand.

« Je voudrais par conséquent rassurer l’ensemble des usagers en leur indiquant qu’un plan de circulation a été élaboré à cet effet en vue de minimiser ces désagréments. De plus, des dispositions spéciales seront mises en œuvre en relation avec l’Unité de régulation de la circulation de la Police nationale afin de pallier toute situation susceptible d’engendrer des congestions extrêmes. Je voudrais donc savoir compter sur l’indulgence de tous les usagers et les inviter surtout au strict respect du plan de circulation qui sera mis en place. », a-t-il dit.

Aussi, l’occasion, le chef gouvernement ivoirien, Patrick Achi, a salué l’excellence de la coopération agissante et très dynamique entre la Côte d’Ivoire et le Japon.    « Ces trois échangeurs du boulevard François Mitterrand fourniront des emplois à près de 600 jeunes tout au long de la durée des travaux, les formant, les insérant et leur donnant pour la suite de leur vie », a indiqué le Premier ministre Patrick Achi.

 Aussi, il n’a pas manqué de mettre un accent particulier sur «   expertise remarquable qui leur permettra de participer très facilement à d’autres chantiers, dans notre capitale économique ou partout ailleurs dans notre pays et voir même de créer leur propre entreprise. »

 

Aux dires du Chef du gouvernement, la Région du Grand Abidjan devient un hub toujours plus stratégique, tant pour le secteur des transports que pour les activités économiques en Côte d’Ivoire et dans l’ensemble du sous-continent. « A travers la construction de ces trois échangeurs, le Gouvernement envisage de faire du boulevard François Mitterrand un élément du futur corridor international Abidjan-Lagos, via son ouverture projetée sur Grand-Bassam. », a-t-il expliqué.

Kone  S.

L’activité économique dans l’Union monétaire ouest-africaine est globalement positive. Au dernier trimestre de l’année 2022, les dépenses publiques totales de l’Union (hors Bénin et Mali) ont connu une hausse de 1459,8 milliards de FCfa ; soit une augmentation de 24,9 % par rapport au quatrième trimestre de 2021. Rapporte fratmat.info.

De l’édition 58 de la note de conjoncture économique régionale dans l’espace Uemoa du 4e semestre 2022, rendue publique le 17 avril par le département de Politiques économiques et de la fiscalité intérieure sur le site de l'Union, il ressort que cette dynamique régionale a été notamment portée par la hausse importante des dépenses relevées en Côte d’Ivoire (+814,1 milliards ; soit +28,7 %), au Burkina Faso (+549,9 mds ; soit + 69,6 %), au Sénégal (+224,1 mds ; soit +25 %). « L'analyse de l’évolution des dépenses publiques totales de l’Union hors Bénin et Mali, selon leurs principales composantes, permet de constater que la hausse des dépenses publiques observée au niveau régional est due, aussi bien à la hausse des dépenses en capital (en investissement) qu'à celle des dépenses courantes (dépenses ordinaires, de consommation, de paiement des salaires) de l'Union.

Concernant les dépenses courantes de l'Union, elles sont ressorties en hausse de 1249,7 mds (+ 48,3 %) par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente », explique la note. Autre point saillant de la note, les échanges commerciaux, au quatrième trimestre 2022, avec l’extérieur, ont aussi été en hausse comparativement au troisième trimestre de l’année.

Ces hausses sont, selon la source , respectivement de 7,9 % et 18 ,5 % pour les exportations et les importations. Par rapport à même période de l’année 2021, les exportations et les importations de l’Union (hors Bénin et Mali) ont, en effet, connu une augmentation de 7,1 % et 48,9 %. En cumul pour l’année 2022, les exportations ont enregistré une hausse annuelle de 15,3 %, tandis que les importations sont ressorties en augmentation de 38,3 %.

S’agissant de 2022, les estimations indiquent une progression de l’activité économique de l’Union. Cette croissance est en lien avec la bonne tenue de tous les secteurs d’activités dans l’espace notamment, l’agriculture, le commerce, les services, les finances publiques, la situation monétaire etc. Des pays tels que la Côte d’Ivoire enregistrent, respectivement, un taux de croissance de plus de 6,8 % ; le Bénin (6 %), le Niger (7,1 %) ; le Togo (+5,8 %) etc. Quant au contexte international, les conséquences directes et indirectes de la guerre en Ukraine ont fortement atténué la reprise post-Covid-19.

Les statistiques macroéconomiques publiées par le Fonds monétaire international (Fmi) en janvier 2023 soulignent que la croissance de l’économie mondiale a été de 3,4 % en 2022, contre 6,2 % en 2021. « En Afrique subsaharienne, la croissance économique a reculé pour atteindre 3,8 % en 2022, contre 4,7 % en 2021. En 2023, elle devrait se situer autour de 3,8 % comme en 2022 », souligne la note consultée par le site pro- gouvernemental ivoirien.
Ayoko Mensah

 

sys bannière