Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

vendredi 29 mars 2024
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Yamoussoukro abrite depuis ce jeudi 29 Février le séminaire bilan 2023 et perspective 2024 de la Direction générale du budget et des finances (Dgbbf).
Ce sur le thème : « La Dgbf au cœur d'une gestion budgétaire plus performante » qui vise, selon Traoré Seydou, Directeur général du budget et des finances à faire le point des activités réalisées au cours de l'année 2023 et à définir les grandes orientations pour l'exercice budgétaire 2024 en mettant un accent particulier sur la performance dans gestion budgétaire.
Il s'agira, a précisé Traoré Seydou de faire le point de la mise en œuvre du Plan d'actions stratégiques (PAS) de la Dgbf, de relever les difficultés rencontrées au cours de l'exercice 2023 afin de proposer des mesures correctives et de définir les principales orientations pour 2024 et valider les activités du PAS 2024 de la Dgbf.

En outre, ce séminaire sera l'occasion d'échanger autour de quatre thématiques majeures à savoir le bilan de l'élaboration du budget 2024 et les perspectives pour le budget 2025, le bilan du suivi de l'exécution budgétaire 2023 et la stratégie pour un meilleur suivi de l'exécution budgétaire 2024,la présentation des innovations majeures contenues dans l'arrêté 2024 portant procédures et circuit d'exécution du budget de l'État et ses implications et enfin le point de la mise en œuvre de la certification globale de la Dgbf et les perspectives.
A l’occasion, Vassougbo Bamba, directeur de cabinet adjoint du ministère du Budget et des Finances a relevé que des avancées notables ont enregistrées tout au long de l'année 2023 dans la conduite des opérations budgétaires.
Il s'est félicité de l'amélioration continue de la gestion budgétaire en mode budget -programmes à travers le développement d'applications permettant une bonne préparation et une exécution plus affinée du budget. Il a également noté avec Beaucoup de satisfaction l'exécution réussie du Système de gestion des opérations budgétaires de l'État (Sigobe) dans les représentations diplomatiques et consulaires ainsi que dans les établissements publics nationaux.
Vassogbo Bamba a salué le dynamisme de la Direction générale du budget et des finances et s'est réjoui des initiatives qui y sont conduites à l'effet de soutenir l'activité économique tout en veillant à préserver les engagements de l'État dans le cadre du Programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international.
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Participant à la 60e édition du Salon international de l’agriculture de Paris (Sia 2024) qui se déroulera du 24 février au 03 mars au Parc des expositions de la Porte de Versailles, le Groupe Sifca met l’accent sur l’économie de l’huile de palme et du caoutchouc naturel. Rapporte l’Aip.
A ce titre, l’entreprise anime un stand au pavillon Côte d’Ivoire (Hall 5.1) ponctué de deux panels portant sur les thèmes « L’agroforesterie à base de palmier à huile en Côte d’Ivoire: Enjeux et perspectives face aux défis de la sécurité alimentaire » et « Les enjeux de la traçabilité dans les filières huile de palme et caoutchouc naturel en Côte d’Ivoire, face aux nouvelles exigences de l’UE sur la déforestation (EUDR) ».

Le panel 1 est un moment de partage et de capitalisation des expériences et leçons apprises et surtout de réflexion sur des orientations nouvelles pour une meilleure adoption de l’agroforesterie en tant que système de culture pouvant jouer un rôle essentiel dans l’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire.

Quant au panel 2, il a pour objectif principal d’analyser les opportunités et défis de la traçabilité des produits issus de la filière du palmier à huile dans le contexte de EUDR.

Chaque année la Côte d’Ivoire participe au Sia, à travers la promotion de son agriculture. Depuis 2015, sur invitation du ministère en charge de l’Agriculture, Sifca, premier Groupe agro-industriel en Afrique de l’Ouest et premier employeur privé après l’Etat de Côte d’Ivoire, apporte sa contribution au rayonnement des filières agricoles, ajoute l’Aip.
Spécialisé dans le domaine agro-industrie, Sifca est un groupe privé ivoirien, fondé en 1964. Il est présent sur toute la chaîne de valeur, depuis l’exploitation des plantations jusqu’à la transformation et la commercialisation, de l’huile de palme, du caoutchouc naturel et du sucre de canne. Fort de 30 000 employés, il est présent dans six pays (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Liberia, France et Singapour) avec 13 filiales dont certaines sont cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan (BRVM).
Bamba M.(Source : Aip)

Patrick Achi, Premier ministre et chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire de mars 2021 à octobre 2023, est accueilli en tant qu’enseignant-chercheur invité au Centre pour le développement international (Cid) de l’université de Harvard à Cambridge, Massachusetts, États-Unis, pour le semestre de printemps 2024, dans le cadre du nouveau programme de chercheurs invités du Centre.

« C’est un grand privilège pour moi d’intégrer le Cid en tant qu’enseignant-chercheur », réagi le Premier ministre Patrick Achi.
« La Harvard Kennedy School est réputée pour ses brillants esprits et son engagement inébranlable en faveur du développement international, et je suis ravi de rejoindre une communauté qui incarne la devise de l’école : ask what you can do (demandez quel service vous pouvez rendre) », a-a-t-il poursuivi.
« À Harvard, je partagerai mon expérience avec les étudiants exceptionnellement talentueux de l’université, explorant avec eux l’immense potentiel de l’Afrique ainsi que ses grands défis. Ce n’est un secret pour personne que le continent peut encore accélérer sa marche vers le développement. J’aurai à cœur de discuter avec les étudiants des lacunes de l’Afrique en matière de performances, ainsi que de mes convictions concernant les vecteurs clés de sa transformation future. J’attends avec impatience les mois à venir, au cours desquels je vais très certainement autant apprendre qu’enseigner », a-t-il ajouté.

Au Cid, Patrick Achi axera ses recherches sur les moyens de remédier à la lenteur de la transformation économique et du développement humain en Afrique et animera un séminaire sur l’accélération du développement durable.

En plus d’avoir été Premier ministre et chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi a également été ministre d’État, secrétaire exécutif du Conseil national de la politique économique chargé de la supervision et de l’exécution du plan stratégique 2030 et du programme gouvernemental Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025, secrétaire général de la présidence et ministre de l’Infrastructure économique. Avant de se consacrer à la politique, il a été consultant en gestion dans le secteur privé pendant de nombreuses années.

Le Cid travaille avec l’université de Harvard ainsi qu’un réseau mondial de chercheurs et de spécialistes pour former, rassembler et déployer des talents afin de relever les défis les plus pressants du monde. À travers ses collaborateurs, ses programmes, ses chercheurs invités, ses étudiants et son personnel, il investit dans la formation de théoriciens et acteurs du développement de trois manières : en constituant un vivier mondial de talents capables de réfléchir de manière critique au développement par le biais de programmes diplômants, de formations pour dirigeants et d’apprentissage par l’expérience ; en réunissant des réseaux d’universitaires et de praticiens pour discuter des paradigmes du développement dans le cadre de conférences, de séries de débats et d’événements ; et en déployant une recherche de pointe pour élaborer et mettre en œuvre des solutions fondées sur des données probantes aux problèmes de développement par le biais de collaborations entre universitaires et acteurs du développement.
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( Source: communiqué  sur aip)

L’Office ivoirien des chargeurs (Oic) remet le couvert, dans le cadre de ses activités de formation et de renforcement de capacité des acteurs du commerce international. Ce autour du thème : « La maîtrise des procédures de contrôle comme moyen prévisionnel de gestion des contentieux en douane ». Cette séance de formation selon les initiateurs se tiendra le mercredi 27 et le jeudi 28 mars 2024 à l'Ivotel d’Abidjan- Plateau. (Cliquer sur la Pub Oic à droite)
Soucieux de la performance et de l’efficacité des chargeurs et autres opérateurs économiques sur la plateforme portuaire, dans un monde en perpétuelle évolution, M. Sidibé Youssouf, le Directeur général de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), organise régulièrement des séminaires de formation en leur endroit. Ce, conformément aux objectifs et missions de cette structure leader.
Ainsi, se conformant à cette tradition qui se veut un vrai atout pour ces derniers, il a été procédé, du 5 au 6 octobre 2023, à un séminaire qui a connu un franc succès comme les précédents. A noter que l’Oic est un conseil des chargeurs qui représente et défend les intérêts des importateurs et exportateurs utilisateurs de services de transport dans le cadre de l’acheminement de leurs marchandises.
Bamba Mafoumgbé
Contacts pour inscription : (225) 07 08 49 00 63 – (225) 01 40 17 17 03 pour assurer votre place

La Direction générale du budget et des finances organise un séminaire du 29 février au 1er mars 2024, à l’Hôtel Président de Yamoussoukro, autour du thème central, « La Dgbf au cœur d’une gestion budgétaire plus performante »
Selon les organisateurs, ce séminaire vise à faire le bilan des activités de l’année 2023 et de définir les grandes orientations pour l’exercice 2024, en mettant l’accent sur la performance dans la gestion. À en croire les organisateurs ce séminaire servira de cadre pour faire le point de la mise en œuvre du Plan d’actions Stratégiques (Pas) 2023 de la Dgbf ; de faire le point de la mise en œuvre du Programme d’activités (Pa) 2023 de la Dgbf ; d’identifier les difficultés rencontrées dans la réalisation des activités au cours de l’exercice 2023 et proposer des mesures correctrices. Il s’agira également pour les participants de valider le projet du Pas 2024 de la Dgbf et celui de Pa 2024 de la Dgbf au cours des travaux.
Le séminaire sera organisé autour de communications portant, d’une part, sur le bilan des activités 2023 et les perspectives pour l’année 2024 et, d’autre part, sur quatre thématiques spécifiques relatives au bilan de l’élaboration du budget 2024, aux mesures d’amélioration pour le budget 2025, au suivi de l’exécution du budget 2023, aux innovations introduites par le nouvel arrêté portant réforme des procédures et circuits d’exécution des recettes et des dépenses et à l’implémentation du système de management de la qualité.
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« Le caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire et sa mise en conformité avec la Eudr », c’est le thème d’une animée dans la mouvance du Salon international de l’agriculture de Paris,( Sia2024), par M.Sanogo Lamine, par ailleurs deuxième vice-président de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel,(Apromac.)
Devant un public riche et varié, le Vice- président Sanogo, (selon un mémo de la présentation) a tenu à informer l’assistance de ce qui est prévu et mis en œuvre par l’Apromac, dans la perspective de l’entrée en vigueur de la Règlementation contre la Déforestation de l’Union Européenne (Eudr), fixée au 1er janvier 2025.
Selon, M. Sanogo, « pour la filière Hévéa de Côte d’Ivoire, la Règlementation contre la Déforestation de l’Union européenne (Eudr) représente une vraie opportunité de positionnement et de valorisation pour notre caoutchouc naturel. »
En effet, la chaine d’approvisionnement en Côte d’Ivoire est en général très courte. Elle comporte au maximum un intermédiaire. Par ailleurs, a-t-il préciser avec force que « l’hévéaculture en Côte d’Ivoire n’est pas classée parmi les cultures à haut risque de déforestation. Bien au contraire, c’est une culture qui contribue à la création d’un environnement forestier dans les écosystèmes dégradés et savanicoles. »
Pour répondre aux exigences de la réglementation contre la déforestation de l’Union européenne une initiative nationale pilotée par l’Apromac a été lancée et est en cours.
Les enjeux pour le caoutchouc de Côte d’Ivoire
« Le marché européen est un marché naturel pour la Côte d’Ivoire du fait de la proximité. Il constitue un débouché important pour l’écoulement de nos volumes (337 810 tonnes exportées en Europe en 2023, soit 20% de la production ivoirienne). La Côte d’Ivoire compte conserver cette part de marché, voir même la développer », a ajouté M. Sanogo qui n’a pas manqué de présenter le contenu de la règlementation en question.
L’Eudr comporte des obligations et des enjeux dont le Caoutchouc zéro-déforestation et le caoutchouc légal.
Pour y arriver, « il faudra s’assurer d’une part, de la traçabilité des approvisionnements des usines en caoutchouc de la plantation jusqu’au conteneur de produits finis afin de prouver que l’origine n’enfreint pas ladite, et d’autre part, s’assurer que le caoutchouc qui alimente l’usine provient de plantations conformes à la législation ivoirienne, notamment en ce qui concerne le droit du travail (absence d’enfants au travail, salaire décent des employés …).
Sans oublier la légalité d’exploitation des terres (législation en vigueur, certificat foncier, droit coutumier…) et la protection de l’environnement et de la forêt. Les plantations créées à partir du 31 Décembre 2020 doivent l’être hors des forêts classées ou autres aires protégées entre autres.
Les initiatives en cours pour la mise en conformité du caoutchouc de Côte d’Ivoire
Au niveau de la Côte d’Ivoire, a dit le conférencier, il y a des acquis et engagement de l’Apromac avant Eudr. Ce à travers la création de la centrale de gestion des risques qui était orientée traçabilité. Il a cité également la lutte contre la déforestation qui est matérialisée par la distribution de plants subventionnés exclusivement aux créations de plantations hors forêts et zone protégées.« Pour bénéficier des plants subventionnés il faut également prouver à l’Apromac la légalité de l’exploitation de la terre à travers une attestation signée par le chef du village et/ou le chef de terre. Nous avons également le géoréférencement de toutes les plantations d’hévéa au niveau national et la mise en place d’une base de données unique des plantations villageoises ainsi que l’adoption d’un référentiel de traçabilité commun. », a rappelé M. Sanogo.
Également, durant son exposé, il a fait cas de l’utilisation des outils satellitaires communs pour la veille (avec des cartes d’occupation des sols et émission des alertes déforestation) et le renforcement de la durabilité de la filière à travers les projets de développement durable de l’Apromac.
Ce n’est pas tout, il a parlé de la segmentation et de création de lots au niveau de la réception des matières premières à l’usine.
Des mesures ont été prise pour limiter les risques, démontrer le respect de la législation par les planteurs et la cartographie des risques liés à la durabilité par l’utilisation d’outils numériques. Sans oublier la Responsabilité sociétale entreprise : Rse (garantir le revenu du planteur, mener des projets à caractère social et communautaire...). Pour ne citer que ces actions vigoureuses et avangardistes au niveau de la Côte d’Ivoire.
Terminant et avant de se prêter aux questions de l’assistance, le deuxième vice- président Sanogo Lamine a dit qu’à ce jour, « grâce aux efforts des dynamiques acteurs de la filière, une proportion significative du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire est déjà conforme à l’Eudr. Ainsi, au regard des initiatives entreprises par l’Apromac et les acteurs usiniers, la Côte d’Ivoire garantit un approvisionnement du marché européen en caoutchouc naturel de bonne qualité, et respectueux des exigences de Eudr, au 1er janvier 2025 ».
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Le Port autonome de San Pedro a réalisé au titre de l’année 2023, un trafic global de marchandises de 7.023.763 tonnes avec un accroissement de 13% par rapport à l’année 2022, a annoncé, vendredi 23 février 2024, le directeur Hilaire Lamizana. L’information est rapportée par le correspondant local de l’Aip.
M. Lamizana a annoncé le résultat annuel de l’activité maritime et portuaire du second port ivoirien, lors de la cérémonie traditionnelle d’échanges de vœux avec les opérateurs de la communauté portuaire dont il assume la présidence.
Il a expliqué l’accroissement du trafic global par la dynamique de diversification et d’équilibre des flux de trafics export/import et transit en cours sur la plateforme portuaire, au cours de cette dernière décennie, avec le traitement des produits minéraliers, le coton, les engrais, le caoutchouc, l’huile de palme, en plus du binôme café/cacao et des produits cimentiers qui y étaient uniquement traités auparavant.
De 2010 à 2023, le trafic global export est passé d’un million de tonnes à 4.400.000 de tonnes, l’import d’environ 260.000 tonnes à 2.200.000 tonnes et le trafic transit de zéro à 1.700.000 tonnes.

Le directeur général du Port s’est réjoui des facteurs qui ont contribué à ces résultats. Il s’agit, entre autres, de l’amélioration de l’offre de service aux navires avec la réalisation des travaux du dragage du chenal d’accès au port et du cercle d’évitage et la poursuite régulière des travaux de sondages bathymétriques, l’amélioration de la fluidité routière, l’augmentation de la capacité de transformation locale du cacao avec l’installation d’une nouvelle unité qui a permis d’atteindre le chiffre de global de 475.000 tonnes pour une capacité nationale estimée à 972.000 tonnes.
« Notre ambition ce n’est pas d’être un port secondaire, encore moins un port saisonnier, mais d’être un port qui prends sa place, aussi modestement que cela soit », a dit M. Lamizana. Il a exhorté les acteurs de la communauté portuaire à persévérer dans l’effort pour la poursuite de la croissance des résultats de l’activité maritime et portuaire.

Il les a appelés à saisir les opportunités qui s’offrent à la plateforme portuaire de San Pedro à savoir, les perspectives de développement de nos infrastructures portuaires, la connectivité au Port au travers des différents
Plus de sept millions de tonnes de trafic global réalisées au Port autonome de San Pedro en 2023
B. Mafoumgbé( source : Aip)

Après Bouaké, Daloa, Abengourou, Man, Korhogo et Aboisso, la vague de la redynamisation a atteint San Pedro. Le comité régional des chargeurs de San Pedro, structure sous tutelle de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), s’est réjoui, jeudi 22 février 2024, de la résolution des problèmes de tracasseries routières, lors de son bilan annuel d’activités de l’exercice 2023, organisé par les opérateurs économiques du secteur.
Selon le correspondant local de l’Aip, le directeur régional de l’Oic et secrétaire permanent du comité régional des chargeurs de San Pedro, Lakpé Guy Arsène, a indiqué lors de la présentation du bilan qu’en 2023, suite à des rencontres d’échanges, le Fonds d’entretien routier (Fer), chargé désormais de la gestion des postes de pesage, a résolu les problèmes de tracasseries marqués par des sommes exorbitantes imposées aux opérateurs économiques par l’opérateur privé qui en assurait la gestion auparavant.

Selon le confrère, Il a également ressorti les diverses campagnes de sensibilisations des opérateurs concernant notamment, les engins lourds qui encombraient la circulation en certains endroits de la ville de San Pedro, la dégradation des voies par les camions et le permis à point.

L’année 2023 a été aussi consacrée à des renforcements de capacités à l’intention des agents des douanes et des opérateurs économiques, à travers l’Observatoire de la célérité douanière (Ocod) en partenariat avec l’Oic, relativement aux questions des documents douaniers.

« A la lecture du bilan qui nous a été fait pour l’année 2023, nous pouvons dire que ce comité répond aux objectifs que nous lui avons assignés, mais on ne peut pas s’autosatisfaire et rester sur cette note de satisfaction, nous voulons aller beaucoup plus loin », a souligné la directrice de l’assistance aux chargeurs, Roland Nelly Christiane, représentant le directeur général de l’Oic.

Elle a exhorté la plateforme régionale des chargeurs à poursuivre sur cette lancée et lui a recommandé d’entreprendre davantage d’actions pour le développement économique de la région du Bas-Sassandra.

Le comité régional des chargeurs de San Pedro a été mis en place en 2014 en tant que premier comité pilote. Six autres ont été installés plus tard à Bouaké, Daloa, Abengourou, Man, Korhogo et Aboisso.

 

Regroupant les exportateurs, les importateurs, les transporteurs, les commerçants, les coopératives agricoles, l’administration et les organisations socioprofessionnelles, cette plateforme répond au besoin de l’Oic de se rapprocher des chargeurs pour étudier avec eux les problèmes qui minent leurs secteurs d’activités et y apporter de façon concrète des solutions concertées, sans qu’ils aient besoins de se déplacer sur Abidjan.

 

L’Oic est un conseil des chargeurs qui représente et défend les intérêts des importateurs et exportateurs utilisateurs de services de transport dans le cadre de l’acheminement de leurs marchandises.

Le comité régional des chargeurs a adressé une motion à la direction générale de l’Oic pour l’organisation à San Pedro d’une journée nationale des chargeurs sera consacrée l’examen des problématiques et à des renforcements de capacités. Lors de cette assemblée générale, le décret d’instauration d’une bourse de fret électronique a été présenté aux opérateurs.
B. M( source : Aip)

« Agir pour une transformation structurelle durable des filières coton et anacarde en côte d’ivoire », tel est le thème de la Conférence qu’a animé, Karim Berthé directeur de la transformation du conseil du coton et de l’anacarde coordonnateur adjoint transformation Ppca, le dimanche 25 février à Paris, lors du Salon international de l’Agriculture, qui se tient en France.
Pour le conférencier, les atouts et opportunités dans la filière sont immenses. Cela se concrétise par les appuis constants de l’Etat à travers le code des investissements mais aussi sous forme de projets, subventions et facilitation de l’approvisionnement local. A cela, il faut noter de nombreuses la disponibilité des infrastructures de base pour les investissements (électricité, eau, gaz, réseau telecom…), l’exonération douane, pas de Dus pour les produits transformés localement. Exonération de 4 ans des droits de douane sur les équipements et matériels et les premiers jeux de pièces détachées acquis localement ou importés (20% Zone A, 40% Zone B, 60% Zone C. Mise en place de mécanisme visant à faciliter l’accès à la matière première pour les unités industrielles de Transformation (UIT). Karim Berthé, a également fait cas dans son exposé de la Construction de 3 zones agro-industrielles (ZAI) d’une capacité combinée de 150 000 tonnes dédiées à la transformation des noix de cajou à Korhogo, Bondoukou et Séguéla. Tous sont situés au cœur des zones de production des noix Brutes de Cajou. Ces zones bénéficient d’infrastructures de base : Château d’eau, Réseau électrique, routes d’accès bitumées… – Lots industriels – Entrepôts de stockage – Aires de séchage. Selon lui, le parc industriel de Korhogo est achevé avec 28 ha de parcelles déjà disponibles. Le parc de Bondoukou dispose de 15 ha de terrains industriels, le parc de Séguéla sera opérationnel d’ici la fin de l’année 2023.
Valorisation des sous-produits
En ce qui concerne la valorisation des coques, le conférencier a indiqué que le gouvernement ivoirien s’inscrit dans le cadre de la durabilité environnementale en mettant l’accent sur la valorisation des coques issues de la transformation de l’anacarde avec la mise en place de Centres de Valorisation des Coques (CVC). Les aménagements ont débuté pour le premier CVC de 80 000 tonnes, situé à la Zone Industrielle (ZI) Yamoussoukro.

Atouts de la filière Anarcade

Karim Berhé, a aussi vanté les atouts de la filière anacarde. Il s’agit de la Formation des producteurs aux bonnes Pratiques Agricoles (BPA), la réhabilitation des vergers d’anacardier, l’utilisation de plants greffés, la réduction de la superficie, les prestations spécialisées (OPCA, pépiniériste), l’assurance d’une production annuelle d’au moins 1 million de Tonnes de noix brutes de cajou. Egalement, l’amélioration variétale Convention Etat -transformateurs accordant des avantages fiscaux et un appui pour stimuler l’engagement des entreprises à investir. La transformation locale beneficie d’une subvention portant sur les amandes blanches (400 FCFA/kg) et les amandes non dépelliculées (150 FCFA/kg).
Atouts destination Côte d’Ivoire
Pour le conférencier du jour, Abidjan est à 22 jours de New York contre 32 de Hong Kong. Abidjan est à 18 jours de Rotterdam contre 33 de Hong Kong. Il s’agit d’une opportunité intéressante pour le nearshoring. Le pays est un exportateur net d’électricité, ayant exporté 114 millions USD d’électricité en 2019. 11,6 milliards USD investis entre 2011 et 2017 dans les infrastructures énergétiques avec une main-d’œuvre abondante et bon marché, 29 millions d’habitants avec un taux de croissance de 2,5% – 75% d’entre eux ont moins de 35 ans. Un salaire minimum de 75 000 FCFA (environ 120 USD). 0% de droits de douane à l’importation aux Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA pour les produits ivoiriens, 0% de droits de douane à l’importation vers l’UE dans le cadre de l’UE/EPA pour les produits ivoiriens

Il argue que la chaîne d’approvisionnement est structurée de telle sorte qu’elle est parfaitement traçable et que les sacs de noix de cajou peuvent être retracés jusqu’aux producteurs individuels. Le fait de tout produire sur le lieu de production élimine les émissions générées par le transit des matières premières. Tout cela est soutenu par des infrastructures solides de 82k km de routes. 50% du réseau routier de l’UEMOA – 4,5k km de routes internationales et régionales, 2 ports internationaux (Abidjan et San Pedro). Abidjan, deuxième port d’Afrique de l’Ouest. En plus d’un code des investissements favorables aux investissements étrangers, la Côte d’Ivoire dispose aussi de programme carbone 1 9 mise en œuvre du programme carbone 2 0 dont l’objectif premier de l’introduction des anacardiers en côte d’Ivoire, qui était de restaurer le couvert forestier.
Ayoko Mensah ( Sercom)

Dans le cadre de ses activités en marge de la 60ème édition du Salon International de l’Agriculture (Sia 2024), le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture du Développement et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi ADJOUMANI, a été reçu en audience respectivement à l’Assemblée Nationale Française et au siège du Mouvement des Entreprises de France (Medef), le lundi 26 février 2024, à Paris. Les échanges ont essentiellement porté sur la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et la France dans le domaine agricole.
A l’Assemblée Nationale Française, le Ministre d’Etat ADJOUMANI, a eu une séance de travail avec les membres du groupe d'amitié France- Côte d’Ivoire avec à sa tête le Président dudit groupe le Député Philipe Brun. Le premier responsable du secteur agricole ivoirien a fait l’exposé des efforts du Gouvernement ivoirien pour la souveraineté alimentaire et une agriculture durable respectueuse de l’environnement pour le bien être des acteurs. Afin de relever ces défis, le Ministre d’Etat sollicite un appui des parlementaires Français.
« Nous avons chargé monsieur le président d’être notre porte-parole auprès de l’Union européenne pour défendre la cause des producteurs ivoiriens. Nous avons décidé au niveau de notre pays de géo localiser toutes les plantations de cacaoyers, nous avons également recensé tous les planteurs qui sont dans nos forêts et qui produisent le cacao. Nous avons fait savoir que seulement 10 à 15% du cacao sort des forêts classées. Pour remédier à cela, nous avons pris la décision de faire de l’agro foresterie. » affirme-t-il
Dans la même dynamique, le Ministre d’Etat Adjoumani a présenté les opportunités d’investissement dans le secteur du vivrier en côte d’ivoire. Objectif, attirer les investisseurs Français afin que la politique de la souveraineté alimentaire soit une réalité dans notre pays.
« Il faut que le monde s’apprête aussi à soutenir la Côte d’Ivoire dans sa politique de souveraineté et sécurité alimentaire en nous accompagnant dans notre volonté d’accroitre notre production vivrière » déclare-t-il à sa sortie d’audience, avant de conclure : « C’est un dossier qui nous tient à cœur. Nous lui avons soumis cela et je crois qu’il a pris l’engagement de travailler avec l’AFD pour que tous les projets présentés connaissent des aboutissements heureux. »
Pour sa part Brun Philippe s’est dit heureux de la visite de travail avec la délégation ivoirienne conduite par le Ministre d’Etat ADJOUMANI.
« C’est toujours un honneur pour nous de recevoir la partie ivoirienne et en particulier monsieur le ministre d’Etat ADJOUMANI. Nous avons eu un certain nombre d’échanges sur des sujets agricoles qui sont absolument centraux dans ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire, la souveraineté alimentaire qui est un objectif que nous partageons, la question de la montée en puissance de l’agriculture en Côte d’Ivoire et la production agricole qui sert non seulement les intérêts de la Côte d’Ivoire mais les intérêts du monde entier et les intérêts de la France en particulier. » a-t-il confié à la presse.
La seconde audience a eu lieu dans les locaux du Mouvement des Entreprises de France. Le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi ADJOUMANI était accompagné du Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Sidi Tiémoko TOURE. Les opportunités d’investissement dans le secteur agricole ont été présentées aux membres du MEDEF, qui est le premier réseau d'entrepreneurs de France.
Le ministre d’Etat ADJOUMANI a souligné l’attractivité du secteur agricole Ivorien, au cours de cette visite de travail « la Côte d’Ivoire est une bonne destination. C’est une terre où l’agriculture se développe bien et ils vont venir nous aider à développer notre agriculture dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant » a-t-il précisé.
Pour la Côte d’ivoire, la 60ème édition du SIA apparait comme une tribune pour présenter aux investisseurs les opportunités et la politique de souveraineté alimentaire.
Selon le ministre Sidi Tiémoko TOURE, la souveraineté alimentaire est au cœur de la politique agricole de notre pays, pour l’atteindre de cet important objectif, il faut une participation d’hommes d’affaires. « La Côte d’Ivoire est un pays qui a décidé de prendre en main sa souveraineté alimentaire. Que ce soit en production animale, halieutique ou végétale. Donc le Salon de l’agriculture en France donne l’occasion à nos deux ministères c’est-à-dire le ministère d’Etat, ministère de l’agriculture, mais surtout le ministère des Ressources animales et halieutiques de présenter ces opportunités, les niches d’investissement qui sont à la disposition de différents investisseurs. » Fait-il savoir.
Prenant la parole, le vice-président du pôle agricole et agroalimentaire et secrétaire du groupe Avril du Medef, Stéphane Yrles s’est réjoui de cette séance de travail et a surtout pris l’engagement au nom de ses pairs d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de sa politique de souveraineté alimentaire.
« C’est important l’identification de la question de la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire de savoir comment on peut paramétrer les investissements d’acteurs français en Côte d’Ivoire » annonce -t-il.
Les députés et les membres du Medef ont été invités à prendre part à la journée ivoirienne prévue le 29 février autour du thème : « Développement des productions vivrières et souveraineté alimentaire : Défis et perspectives »
A noter que ce genre de rencontre avec le patronat français sont une excellente occasion de rechercher de partenariats entre investisseurs français et producteurs et industriels ivoiriens. A noter que la filière hévéa- palmier à huile dont les acteurs sont réunis au sein du Conseil Hévéa- palmier à huile et le groupe agro-industriel ivoirien Sifca sont très visibles à cette exposition.

Bamba M.

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