Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

samedi 20 avril 2024
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Du 26 au 28 mars 2024 s’est tenue à Tengrela (Côte d’Ivoire), la rencontre de redynamisation de la coopération transfrontalière entre le département de Tengrela (Côte d’Ivoire) et le Cercle de Kolondièba (Mali).
Cette rencontre a été conjointement organisée par les autorités administratives des deux circonscriptions qui se sont appuyées sur un comité technique mixte composé des acteurs locaux de Tengrela (Côte d’Ivoire) et de Kolondièba (Mali), en collaboration avec les structures en charge de la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire et du Mali et avec l’appui financier de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) et l’Ong Equal Access International.
La rencontre avait pour objectif principal de relancer les activités de coopération transfrontalière entre Tengrela en Côte d’Ivoire et Kolondièba au Mali.
Elle a réuni les autorités administratives, les maires, les chefs des services techniques de Tengrela et de Kolondièba, les représentants des structures en charge de la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire et du Mali, les responsables des unités des forces de sécurité de Tengrela et les représentants des partenaires techniques et financiers.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le Chef de la délégation malienne, M. Boubacar Oumar TRAORE, Préfet du Cercle de Kolondièba, a dans ses propos liminaires remercié les Autorités ivoiriennes pour l’accueil chaleureux et fraternel réservé à sa délégation et ainsi que les commodités mises à leur disposition depuis leur entrée sur le territoire ivoirien. Il a rappelé l’historique de ce processus qui a commencé en 2019, interrompu en raison des mesures sécuritaires relatives à la crise sanitaire liée au covid-19. C’est pourquoi, il s’est réjoui de la reprise de ces activités de coopération transfrontalière et souhaité que les attentes des acteurs soient prises en compte pour l’amélioration des échanges entre les communautés de Tengrela (Côte d’Ivoire) et Kolondièba (Mali). Il a au nom des plus hautes Autorités du Mali, remercié tous ceux qui ont contribué et continuent de contribuer au renforcement des liens de fraternité entre les populations maliennes et ivoiriennes en général, et celles des espaces frontaliers en particulier.
Avant de déclarer ouverts les travaux, Madame le Préfet du Département de Tengrela, GNALEGA Ruth Anne-Marie épouse Brou, a, dans son intervention, salué cette initiative qui date d’avant sa prise de service à Tengrela. Elle a remercié la délégation venue du Mali pour sa disposition et son engagement à maintenir avec les communautés locales de Tengrela des relations de bon voisinage. Par la suite, elle a émis le vœu de voir se concrétiser la mise en place du Groupement Local de Coopération Transfrontalière (GLCT) entre Tengrela (Côte d’Ivoire) et Kolondièba (Mali). Aussi, a-t-elle souhaité que la rencontre permette de mener des réflexions profondes afin de parvenir à une gestion concertée de la frontière commune aux deux pays. Elle a particulièrement remercié les partenaires techniques et financiers, en l’occurrence l’Organisation Internationale pour les Migrations (Oim) et l’ONG Equal Access International (Eai) pour leur appui.
Dans le but de renforcer les capacités des participants, plusieurs communications ont été faites notamment les présentations des deux structures en charge des frontières des deux pays, le renforcement de la lutte contre la traite humaine et des enfants ainsi que le trafic illicite des migrants.
Après les présentations de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (Cnfci) et de la Direction Nationale des Frontières (Dnf) du Mali, Monsieur Tima Thomas COULIBALY, Chef de Division Coopération administrative frontalière à la Direction Nationale des Frontières du Mali a fait une présentation d’un modèle de Groupements Locaux de Coopération Transfrontalière (GLCT).
Dans sa présentation, Monsieur Tima Thomas COULIBALY a mis l’accent sur l’importance du renforcement de la coopération transfrontalière en s’appuyant sur des exemples de Groupements Locaux de Coopération Transfrontalière (GLCT) existants.
C’est pourquoi, il a invité les participants à se reconnaitre plus dans l’espace de coopération transfrontalier que dans des considérations partisanes qui sont susceptibles de séparer les communautés au lieu de les unir. « On ne pourra pas parvenir à un espace intégré de coopération en étant trop rattaché au sentiment de nationalisme », a-t-il conclu.
À l’issue des travaux en commissions qui ont suivi les communications, des amendements ont été apportés aux recommandations initialement formulées.
En plus, la feuille de route initialement conçue en 2019 a été actualisée, puis soumise à l’atelier pour validation. Au terme de la rencontre, les participants ont formulé les recommandations suivantes :
A l’endroit des acteurs frontaliers, il s’agit de : créer une plateforme transfrontalière pour chaque service technique regroupant les acteurs frontaliers des deux pays d’une part, faire un plaidoyer auprès des partenaires au développement pour le financement des activités de la mise en place du Gltc d’autre part.
Sans oublier élaborer une cartographie des conflits frontaliers en vue de prévenir et de mieux gérer les conflits communautaires dans l’espace transfrontaliers Tengrela-Kolondièba.
A l’endroit des deux États, ils ont unanimement souhaité l’accélération du processus de délimitation de la frontière commune.
Dans son allocution de clôture, Monsieur Nurudine OYEWOLE Coordonnateur technique chargé de la coopération transfrontalière, des affaires juridiques et des contentieux à la Cnfci a remercié l’ensemble des participants et particulièrement ceux venus du Mali pour avoir effectué le déplacement. Il a salué et félicité Madame le Préfet de Tengrela et son homologue de Kolondièba pour leur engagement remarquable qui a permis de tenir cette rencontre.
Quant au représentant de l’Oim, il a tout d’abord remercié les participants pour leur mobilisation et remercié les autorités des deux États pour leur volonté et leur engagement à parvenir à une gestion concertée de leur frontière commune et à une cohabitation pacifique de leurs populations frontalières. Il a renouvelé l’engagement de son organisme à accompagner les deux États dans leur dynamique. Il s’est réjoui de l’atteinte des objectifs de l’atelier tout en affirmant que cela dénote de l’intérêt accordé au projet. Madame Bouakéma DIOMANDE, représentante Equal Access International s’est, quant à elle, félicitée de la tenue de cette rencontre qui vient renforcer la résilience des populations de cette zone frontalière. Elle a souligné les objectifs de sa structure qui œuvre essentiellement à renforcer la résilience des populations exposées aux conséquences de la crise sécuritaire au Nord de la Côte d’Ivoire.
Bamba M.

 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a annoncé ce mardi 02 Avril 2024, le prix du cacao bord champs et à procédé par la même occasion, à l’ouverture de la campagne intermédiaire de commercialisation du cacao. Ce prix est fixé à 1500Fcfa le Kg contre 1000 Fcfa la campagne principale.
« Pour la campagne intermédiaire, le résultat des ventes par anticipation de la récolte de la période d’avril à septembre 2024 a permis de réaliser un prix Caf moyen de 2 326 Fcfa le kilogramme. Sur cette base, l’État de Côte d’Ivoire a décidé de servir le prix au producteur à 1 500 Fcfa le kilogramme, soit 64% du prix Caf de réalisation. C’est un niveau de prix jamais réalisé dans l’histoire de la filière cacao en Côte d’Ivoire. C’est aussi la première fois que le prix de la campagne intermédiaire est supérieur à celui de la campagne principale. », a expliqué le ministre d’Etat, Kobénan Kouassi Adjoumani, qui avait à ses côtés, le Directeur général du Conseil Café-Cacao, Koné Yves Brahima.
Un prix en hausse certes, qui arrive dans un contexte rareté des fèves, en raison des mauvaises conditions climatiques et des maladies des vergers a notamment conduit à des ventes par anticipation de seulement 1,35 million de tonne pour la campagne principale 2023/2024 contre 1,8 million de tonnes habituellement.
En ce qui concerne la production ivoirienne, l’impact des effets du changement climatique a entrainé une baisse de l’ordre de 23 à 24%.
Aussi, M. Adjoumani n’a pas manqué d’ajouter que « les effets de l’envolée des cours mondiaux commencent à vous profiter. Et si la dynamique de la hausse des cours mondiaux se maintient ainsi, on aura encore de très bonnes nouvelles à vous annoncer la campagne prochaine. » A noter que le prix du cacao frôle les 10 mille dollars la tonne ce jour sur le marché international.
Bamba Mafoumgbé

Après les populations de Tanda, Dabakala, Vavoua et Zuenoula, le mardi 26 mars 2024, les délégations de la Direction Générale du Budget et des Finances (DGBF), chargées de la campagne de vulgarisation du Budget Citoyen 2024, ont foulé le sol des localités de Sinfra, de Niakaramadougou, d’Issia et d’Agnibilékro le jeudi 28 mars 2024. Aux populations de ces différentes villes, qui se sont déplacées en grand nombre pour les écouter, elles ont présenté le Budget Citoyen 2024 qui traduit de façon synthétique et dans un langage accessible à tous, l’information budgétaire.
Les Directeurs centraux de la DGBF, chefs de délégation, que sont Messieurs Ehoussou Jean Verdier, Ali Sissoko, Tanoh Yao Séraphin et Bamba Ahmadou, respectivement pour les localités de Sinfra, Niakaramadougou, Issia et Agnibilékro, ont indiqué que l’édition 2024 du Budget Citoyen met en exergue, entre autres sujets, les abonnements d’eau, d’électricité et de téléphone dans les administrations publiques.
Pour eux, ce choix a été opéré par les autorités gouvernementales en vue de permettre aux populations ainsi qu’aux agents de l’Etat en particulier de bien comprendre le processus pour les abonnements afin d’adopter des comportements citoyens en veillant à la bonne utilisation tout en dénonçant les abus de quelque nature que ce soit. Ce qui a suscité de la part de certains préfets des localités visitées, la déclaration suivante : « si vous constatez la lumière dans des salles vides ou de l’eau qui coule dans des services publics, venez nous informer ». Les émissaires de la DGBF ont également expliqué, au cours des échanges qu’ils ont eu avec les populations, que l’Etat, en rendant l’information budgétaire accessible à tous à travers le Budget Citoyen, veut se donner les moyens de faire connaître ses actions afin d’obtenir des populations, leur contribution à l’amélioration des politiques publiques et leur adhésion au civisme fiscal.
Au terme de la démarche explicative des envoyés de la DGBF, les populations ont exprimé leur satisfaction quant à cette démarche du Gouvernement qui leur a permis de comprendre ce qu’est le budget de l’Etat ainsi que ses différentes articulations. Soulignons que c’est depuis l’année 2019 que la Côte d’Ivoire élabore et produit le Budget Citoyen qui s’inscrit dans une dynamique d’amélioration de la transparence dans la gestion des finances publiques tout en renforçant l’efficacité de l’action publique et avoir un meilleur impact sur le bien-être de ses populations.
B. Mafoumgbé( Sercom)

 

La maternité de de Trafesso, village situé dans la commune de Kounahiri (région du Béré), était dans un état d'insalubrité indescriptible.
Heureusement qu'un cadre de la Santé, fils de la région et ses partenaires, ont décidé de la réhabiliter. En effet, Docteur Bagaté Abdoul Tiecoura et ses partenaires, ont permis récemment la réhabilitation de la salle d'accouchement, la remise en état de la chambre unique et de la salle d'auscultation, ce qui constituait la première étape. Grâce à cette réhabilitation complète, cet espace dédié à la Santé maternelle a été transformé, pour offrir un cadre moderne, sécurisé et accueillant aux futures mamans et à leurs bébés. «Cette initiative s'inscrit dans notre engagement à promouvoir la Santé maternelle et infantile dans notre communauté. La rénovation de la maternité de Trafesso est le fruit d'un travail collectif et témoigne de notre volonté de garantir des soins de qualité pour toutes les femmes enceintes de la région. Nous sommes fiers de contribuer à l'amélioration des conditions de vie et de santé des habitants de Kounahiri et de ses environs », a exprimé Docteur Bagaté Tiecoura. Notons que la maternité de Trafesso mène les activités préventives telles que la consultation prénatale et post-natale, la planification familiale ainsi que les accouchements. De façon mensuelle, elle reçoit environ une centaine de consultations prénatales, 60 accouchements. Selon Dr Bagaté: «Aujourd’hui, cette nouvelle maternité flambant neuve, offre un cadre adéquat pour la prise en charge des utilisatrices mais aussi de meilleures conditions de travail pour le personnel de la maternité. Ce présent don en équipements vient davantage renforcer la qualité de soin », a-t-il signifié.
Notons que Dr Bagaté Abdoul Tiecoura a à son actif plusieurs réalisations et actes symboliques notamment des dons de motos à des chefs de village.
A l’occasion du carême chrétien et du jeune musulman, il a fait dons de vivres aux deux communautés. Sans oublier des dons de pneus et de climatisation pour l’ambulance de l’hôpital de Kongasso par la dynamique équipe du vagabond de la charité, Dr Bagaté Abdoul Tiecoura. Il intervient aussi dans des cas d’opérations chirurgicales gratuites de fibromes, de kystes…
Ayoko Mensah( Info FS)

Récemment invité sur une chaine de télévision, Marius Comoé, le président d’une des plus anciennes associations de consommateurs de Côte d’Ivoire, a soufflé le chaud et le froid. Très équilibriste, l’homme a autant défendu les consommateurs que les gouvernants. En effet, s’il a souvent tancé les gouvernants pour le non suivi de certaines recommandations, notamment au niveau des contrôles des prix où il a décoché des fléchettes sur les contrôleurs, expliquant sans fioritures qu’ils sont abonnés à la malhonnêteté, il n’en demeure pas moins juste qu’il a salué avec ses deux bras les nombreux efforts commis çà et là. Il s’est par exemple appuyé sur la couverture du pays en électricité.

Selon Marius Comoé, en 2023, le taux de couverture du pays en électricité était de 86, 2% contre 33, 2% en 2011. En 2023, il y a eu 7 508 localités électrifiées contre 2 847 en 2011. Pour lui, cet exploit est à saluer à sa juste valeur. Cependant, il a affirmé ici que les populations ne soient pas surprises de voir les coûts des factures enregistrés de légers renchérissements. « (…) Quand l’Etat couvre toute l’étendue du territoire national en lumière, tout le monde est content. Mais on oublie que l’Etat n’a pas de champ de cacao, ni de café pour cet immense travail. Il faut bien acheter les poteaux, les fils de raccordements, les ampoules et autres. Qui paye toutes ces charges ? Après, on s’étonne de faire des constats d’augmentations sur nos factures. Bien évidemment, le développement où l’émergence à son coût. Ce n’est pas à l’Etat seul de le supporter. Disons plutôt merci d’avoir un Etat responsable, soucieux du bien-être de sa population », a affirmé l’élève de feu Me. N’Dah.

Abordant la question de la cherté du riz, il a qualifié ce débat de faux, expliquant tout simplement qu’on importe cette denrée de certains pays où la terre est moins fertile qu’ici. Alors, il s’est posé la question de savoir pourquoi ne pas en produire sur place. S’agissant de la politique de plafonnement des prix, il a estimé qu’elle est très bonne, mais pas suivie dans les faits. Occasion pour lui de tirer à boulets rouges sur les contrôleurs, indiquant qu’ils sont tout simplement abonnés à la malhonnêteté, préoccupés à s’en faire plein les poches. L’invité de cette télévision a salué à sa juste valeur l’interdiction d’exportation des produits alimentaires. Pour lui, depuis que cette mesure a été prise, tous les marchés sont approvisionnés en produits alimentaires.

Koné De Sayara.

 

C’est dans une ambiance bon enfant que les membres de l’Association des jeunes d’Abobo Centre (AJAC), ont organisé, le dimanche 24 mars dernier, sur l’esplanade du Groupe scolaire nord d’Abobo au quartier Gotham, leur 4ème édition de la rupture collective de jeûne. Cette cérémonie, était placée sous l’autorité spirituelle du Conseil supérieur des Imams et sous le parrainage d’un ancien du quartier, Abdoulaye Sylla, par ailleurs président de la Fédération nationale des syndicats des chauffeurs de Côte d’Ivoire (FENSC-CI). « (…) La tradition dans l’Islam et le musulman face aux dérivés des réseaux sociaux en période de jeûne », tel en était le thème, d’ailleurs largement développé par l’Imam Bamba Abdoulaye. Selon lui, toutefois qu’il y a compatibilité entre les deux notions, on s’y prend. Mais lorsqu’il y a incompatibilité, la tradition s’efface pour faire place à l’Islam, donc aux prescriptions du Prophète Mouhamad (SAW). Sans dénigrer ni rejeter du revers de la main les inventions du développement numérique dont les réseaux sociaux, l’homme de DIEU, a très clairement expliqué qu’il faut en faire bon usage et non suivre ses travers. Pour sa part, le parrain Abdoulaye Sylla a invité ses filleuls à s’approprier les conseils de l’Imam. Il les a aussi conseillés à la prudence sur les routes pour les transporteurs et chauffeurs et prodigué de sages conseils aux piétons. En sa double qualité de parrain et d’ancien du quartier, il a fait parler son cœur en offrant d’énormes dons en vivres, notamment beaucoup des sacs de riz, de l’huile, du sucre et d’autres vivres. Quant à Diarra Sékou le secrétaire général de l’Ajac, il a, au nom de son président et au nom de tous les membres de leur organisation, dit merci à tous ceux qui ont honoré de leur présence cette cérémonie. Avec une mention particulière pour le parrain et l’Imam. Il n’a pas non plus oublié les membres de la FENSC-CI qui ont effectué nombreux le déplacement pour venir prêter mains fortes au président Abdoulaye Sylla.
Koné De Sayara

 

« Maitrise des procédures de contrôle comme moyen prévisionnel de gestion du contentieux ». C’est le thème du séminaire de 48 heures organisé par l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), à l’attention des responsables de structures de transit.
Le conférencier commis à la tâche : le Colonel Lobognon Benoit, pétri de talent et d’expérience. Comme dans un Amphithéâtre, le Colonel, dans une maitrise sans faille de son sujet, a abordé tous les points sensibles et évoqué toutes les astuces liées au thème. Entre autres points débattus avec dextérité, les différentes contraventions, leurs amendes et pénalités, de même que les différents délits. Le tout, visant à de meilleurs renseignements des fiches de déclarations.
«(…) Nous voulons vous amener à faire de correctes déclarations, car les erreurs ne sont pas permises et elles peuvent vous coûter cher, assortie d’amendes inimaginables et même de pénalité », a expliqué le Colonel à l’issue de la rencontre. Non sans ajouter : « Nous ne sommes pas là pour vous réprimer, mais pour vous accompagner et vous offrir par la même occasion des opportunités vous permettant d’exister et d’ajouter des plus- valus à vos affaires. Désormais, on doit se regarder en partenaires et non en ennemis ou adversaires. Je vous exhorte donc à faire bon usage de tout ce que vous avez appris en 48 heures de formation », a conclu le formateur. Intervenant au nom des participants, Arsène Dodo du Port de San-Pedro a clairement exprimé l’entière satisfaction d’eux tous. «(…) Merci mon Colonel. Vous nous avez appris assez de choses pouvant nous permettre d’éviter les amendes colossales. Nous pouvons par ailleurs éviter les erreurs dans nos déclarations. Vous nous avez vraiment outillé par rapport à nos corps de métiers », a-t-il indiqué. Avant de rassurer en ces termes : « Nous allons en faire bon usage ».
Aussi, les participants n’ont pas manqué de dire merci au Directeur général de l’Oic Issouf Sidibé.
Prenant justement la parole au nom du Dg de l’Oic, madame Roland Nelly Christiane Directrice assistante aux chargeurs, s’est félicitée de la qualité et de l’assiduité des participants aux travaux. « Nous avons un catalogue de formations bien fournie. Sans être longue, je souhaite au nom de mon Dg que cette formation soit le début de meilleurs comportements de chacun d’entre vous », a-t-elle indiqué. Avant de souhaiter que le thème débattu soit aussi un gage de réussite et de succès pour les bénéficiaires de ce séminaire qui ont tous reçu des diplômes de formation.
Koné De Sayara.

Avec l’élection du dimanche 24 mars 2024 qui vient de lui donner un nouveau président, le Sénégal a confirmé aux yeux du monde entier et renforcé sa longue tradition de l’alternance politique et démocratique. Cette élection présidentielle et les événements qui l’ont précédée montrent que ce pays reste véritablement enraciné dans la culture démocratique et fait preuve de maturité politique.
En effet, le juge constitutionnel sénégalais n’a pas permis que se réédite, encore une fois, en Afrique noire francophone, une aventure anticonstitutionnelle par des personnes prétendument et abusivement présentées comme des démocrates. Le Conseil Constitutionnel sénégalais a démontré son indépendance et mis un coup d’arrêt aux projets anticonstitutionnels du président Macky Sall. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » le félicite d’avoir dit le droit et imposé la démocratie et le respect de la Constitution à tous et, surtout, à ceux qui voulaient utiliser les instruments de la démocratie pour tuer la démocratie sénégalaise.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » félicite aussi le peuple sénégalais pour sa détermination, sa mobilisation, sa résistance et sa combattivité qui ont fait triompher la démocratie et ses aspirations au changement. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » adresse particulièrement ses vives félicitations au PASTEF (les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) et à son leader Ousmane Sonko. La stratégie gagnante du président Ousmane Sonko est un enseignement politique de haute portée historique pour toute l’Afrique et pour les nouvelles générations d’hommes politiques en Afrique noire francophone. Il a privilégié la victoire de son parti sur sa personne et a su capitaliser au profit de son candidat Bassirou Diomaye Faye, sorti de prison en même temps que lui dix jours avant la présidentielle, et son aura politique et tout le soutien populaire dont il jouit.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » félicite le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye pour sa brillante élection et se réjouit de cette victoire de l’opposition sénégalaise qui parle à la conscience de l’opposition ivoirienne. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » espère que l’opposition politique, la société civile et le peuple de Côte d’Ivoire sauront mener le bon combat pour arracher des conditions d’élections justes, transparentes et crédibles, avec un organe électoral véritablement impartial et au-dessus de tout soupçon, afin de réaliser l’alternance politique en 2025. Le peuple sénégalais, la jeunesse sénégalaise et les leaders de l’opposition sénégalaise ont montré que, mobilisé et déterminé, il est possible à tout peuple d’imposer l’alternance démocratique à tous les partis politiques qui rêvent de s’éterniser au pouvoir en Afrique.
Notre histoire commune des indépendances à nos jours révèle que le peuple ivoirien a toujours su prendre ses responsabilités devant l’histoire pour que notre bien commun qui est la démocratie ne rompe pas même si elle plie mais reste toujours debout. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » sait compter sur ce peuple qui, en 2025, se mobilisera massivement pour imposer des visages d’une nouvelle Côte d’Ivoire mieux réconciliée, plus sociale, plus juste, plus solidaire et plus dynamique.
Fait à Abidjan, le 27 mars 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao

 

 

 

Une forte délégation de l'industrie agro-alimentaire américaine séjourne en Côte d'Ivoire. Dans ce sens, une rencontre d'échanges entre les opérateurs de la filière anacarde et la délégation américaine a eu lieu, le mercredi 27 mars 2024 au Plateau.
Les entreprises américaines ont de nombreuses exigences en termes de qualité. Pour y accéder, il y a des normes à respecter.
La Côte d’Ivoire qui veut passer de puissance agricole à puissance agro-industrielle, convoite l’important marché des Etats-Unis, notamment dans le domaine de l’anacarde.
S’agissant cette visite de membres de haut niveau de l’industrie agro-alimentaire américaine en Côte d’Ivoire, il convient de retenir que plusieurs, chefs d’entreprises de la filière anacarde sont venus pour échanger avec la délégation américaine.
Celle-ci était composée entre autres de : Robert Paul Bauer, président de l'association of Food Industries des USA (AFI) ; James Libby, président de Finck-Jones-Libby, ex président de l’Afi ; Jean Marie Shaughnessy, PDG de PTNPA ; Michael Coughlun, PDG, directeur et propriétaire de Coughlin insurance services et Losseni Koné, président d’Ivory cashew, par ailleurs président de la section fournisseurs étrangers de l’AFI étaient présents

A l’ouverture des assises, le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, le Docteur Adama Coulibaly, a souligné que la Côte d’Ivoire, pays à tradition agricole, s’évertue, depuis une décennie, à accroître les capacités de transformation locale de ses produits agricoles. Le Dg s’est félicité des résultats déjà enregistrés.
« En quelques années, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de noix brutes est le troisième transformateur mondial et le deuxième fournisseur mondial d’amandes de cajou. Cette évolution est illustrée par des chiffres qui donnent, en 2023, plus de 265 000 tonnes de noix brutes de cajou transformées localement et 50 200 tonnes d’amandes de cajou produites et exportées dans la même année », a-t-il révélé.

L’augmentation substantielle des volumes transformés localement de produits agricoles, a affirmé le Dg du Cca, est source de nouveaux challenges et défis notamment en ce qui concerne la recherche de débouchés. Sous ce rapport, la connaissance et l’adaptation aux conditions d’accès aux grands marchés consommateurs tel que celui des Etats-Unis devient une nécessité.

C’est conscient de cet enjeu, a déclaré M. Coulibaly que le Conseil du coton et de l’anacarde entretient un partenariat avec l’AFI et la PTNPA qui interviennent dans le segment du cajou et dans l’importation d’autres produits alimentaires aux Etats-Unis.
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, Faman Touré, a rappelé que plusieurs missions de prospection d’entreprises agro-industrielles d’américaines en Côte d’Ivoire, ont eu lieu ces dernières années. Comme pour montrer les bonnes relations économiques entre les deux pays. Il a exhorté les opérateurs ivoiriens à maîtriser les règles du marché américain afin d’accroître leurs affaires en accédant à ce vaste marché.

Il importe de relever que les hommes d’affaires américains visiteront plusieurs usines de transformation de l’anacarde durant leur séjour.
Bamba M.

Konaté Drissa, le président du Collectif des transporteurs et fédérations des chauffeurs d’Anyama (CTFCA), organisation professionnelle majeure dans la cité de la cola, est à l’œuvre. Depuis un certain temps, il ne cesse de multiplier les actions dans le sens du renouvellement du parc-auto à Anyama. Dans cet élan, il adresse constamment des courriers aux autorités compétentes et approche les concessionnaires. C’est ainsi que le 6 mars 2024, il a reçu la visite de Hadi Nassar, le responsable commercial d’un concessionnaire de la place. A cette occasion, le patron des transporteurs et fédérations des chauffeurs d’Anyama qui a plein de projets dans son tiroir en a débattus avec son hôte du jour. Outre l’aspect le renouvellement du parc-auto concernant la gent masculine, il a aussi été question de celui concernant la gent féminine où Konaté Drissa s’apprête à voler aux secours. Une première du genre en Côte d’Ivoire d’ailleurs et qui devrait faire cas d’école. L’institution municipale représentée par son 5ème adjoint au maire Yéo Pépégaligui, a apprécié cette rencontre à juste titre.
Koné De Sayara .

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