Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

jeudi 16 mai 2024
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Ce samedi 13 avril 2024, la place Félix Houphouët-Boigny de Guiglo, la région du Cavally a été le théâtre du lancement officiel du Programme de Production Alimentaire d'Urgence de Côte d'Ivoire (2PAU-CI). Sous la houlette du ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, cet événement a réuni une constellation d'autorités de divers horizons, tous unis dans un seul but : renforcer la sécurité alimentaire dans la région.
Le 2PAU-CI, un projet ambitieux doté d'un budget total de 170 milliards Fcfa, s'inscrit dans la vision présidentielle de promouvoir une agriculture résiliente et durable. Contrairement aux approches temporaires, ce programme vise à autonomiser les agriculteurs en leur fournissant des outils essentiels tels que des kits agricoles contenant des semences de qualité et des intrants indispensables tels que les engrais.
L'allocution du ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a souligné l'importance stratégique de ce programme dans la lutte contre les défis alimentaires du pays. "Plutôt que de vous distribuer du riz blanchi", a-t-il déclaré, "nous vous mettons à disposition les moyens de produire pour vous-même, afin d'assurer notre souveraineté alimentaire". Ces mots résonnent comme un engagement fort en faveur de l'autonomisation des communautés agricoles, en les dotant des ressources nécessaires pour devenir des acteurs majeurs de la sécurité alimentaire nationale.
Le nombre impressionnant de 5 564 producteurs inscrits dans la région du Cavally démontre l'adhésion enthousiaste des agriculteurs à cette initiative. Ces hommes et femmes, véritables piliers de l'économie rurale, sont désormais équipés pour maximiser leur rendement et contribuer à la prospérité de leurs communautés.
La présence notable d'autorités locales telles que la ministre d’État Anne Désirée Ouloto, présidente du conseil régional du Cavally, témoigne de l'engagement collectif envers la réussite de ce programme. Son appel à faire de la région du Cavally un bastion de travail et de prospérité agricole résonne comme une promesse de développement durable et inclusif pour tous.
Le 2PAU-CI, déjà lancé dans plusieurs régions de la Côte d'Ivoire, s'inscrit dans une stratégie globale visant à stimuler la production agricole et à garantir l'autosuffisance alimentaire. En renforçant les capacités des agriculteurs locaux dans la culture de denrées telles que le riz, le maïs et le manioc, ce programme contribuera à la prospérité économique et à la stabilité alimentaire du pays.
Le lancement du 2PAU-CI dans la région du Cavally marque un nouveau chapitre dans la quête de la Côte d'Ivoire pour une sécurité alimentaire durable. Cela démontre également l'engagement résolu du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de sa population, en particulier dans les zones rurales où l'agriculture revêt une importance primordiale. En définitive, le 2PAU-CI incarne un espoir tangible pour l'avenir de l'agriculture ivoirienne, symbolisant un pas décisif vers une nation plus forte, plus résiliente et plus prospère.
B. M ( Sercom)

Le Premier Ministre de la Transition M. Ali Mahamane Lamine Zeine et le PDG de la société chinoise Cnpc, M. Zhou Zuokun ont procédé, en fin d’après-midi de ce vendredi 12 avril 2024, à la formalisation de trois accords pour la vente du brut qui revient au Niger, avec une avance de 400 millions de dollars ( environ 240 milliards de Fcfa) que le Niger a sollicitée. Rapporte l’Agence nigérienne de presse,(Anp).
Selon cette source, il s’agit notamment d’un Mémorandum d’attente entre la chine et le Niger, d’un contrat de payement de l’avance sur la quote-part du Niger du Brut et d’un contrat de commercialisation conjointe du brut.
C’est un montant de 400 millions de dollars ( Soit environ 240 milliards de Fcfa) que va recevoir le Niger et dont le remboursement se fera sur la base des premières exportations et cela en 12 mois avec un taux d’intérêt de 7 %.
Le Président du Cnsp et l’ensemble du gouvernement ont décidé de faire des ressources qui y seront issues, dans la manière la plus transparente, un programme clair qui répondra aux intérêts stricts du Niger.

Aussi l’emploi de ces ressources est inscrit d’ores et déjà dans la loi des finances qui a été votée puisque ce ne sont pas des ressources qui tombent du ciel mais des ressources qui appartiennent au Niger et seront légalement utilisées, rassure la partie nigérienne.
A l’issue de la signature, le Premier Ministre Lamine Zeine a tenu à exprimer toute son appréciation de la qualité et de l’excellence des relations entre la Chine et le Niger. « La Chine est un grand ami pour le Niger, on ne le dira jamais assez », a fait savoir le Premier Ministre Nigérien, selon qui « les priorités absolues sont le renforcement de la sécurité de notre territoire, donc la défense et la sécurité en particulier, dans cette période, sont notre priorité numéro 1 ».
Aussi, a-t-il ajouté « nous avons des engagements que nous allons honorer même si certains sont intérieurs à notre arrivée, nous aurons à faire des acquisitions pour sécuriser notre territoire, et nous aurons à faire des acquisitions pour également garder nos frontières ».

« Il y aura aussi des investissements qui seront faits dans le domaine notamment du développement agricole, la création d’infrastructures de productions, tout ça étant bien sûr logé dans la loi des finances pour l’année qui est en court », a-t-il annoncé.
Pour le Premier Ministre Zeine, l’autre priorité, c’est d’améliorer l’offre médicale afin de répondre aux besoins des populations, bien sûr tout le reste viendra.
Une partie de ces ressources servira à créer un levier sur le dégel des financements qui viendront, mais également sur la capacité de l’État à investir pour créer une sorte de cercle vertueux pour que nos opérateurs économiques puissent évidemment rentrer dans leurs droits.
Le Premier Ministre a rappelé qu’ils sont parvenus à la formalisation de ces accords après que les experts nigériens ont démontré qu’ils étaient bien capables de discuter pieds à pieds pour sauvegarder les intérêts de notre pays.
Les équipes techniques du Ministère en charge du pétrole ont travaillé d’arrache-pied 7 mois durant, et depuis quelques 3 semaines, ils ont été renforcées par des équipes du ministère de l’Économie et des finances, du ministère de la justice, du cabinet du Chef de l’Etat, du Secrétaire Général du Gouvernement.

« Il est important de dire que dans ce contexte extrêmement difficile où notre pays a fait l’objet de sanctions punitives par les institutions auxquelles nous appartenions, notamment la Cédéao et l’Uémoa, il était difficile de résister et il y a eu pendant cette période énormément de propositions pour notre pays par rapport à la vente de ce brut, mais nous avons résisté », a souligné M. Zeine.

Le Premier Ministre a, par ailleurs, indiqué que « le Chef de l’État, Président du Conseil National Pour la Sauvegarde de la Patrie a donné des instructions très claires, et il fallait que nous soyions très attentifs sur les conditions financières, les conditions politiques, y compris les exigences environnementales et même la position géostratégique du Niger. Il fallait qu’on respecte cela ». Rappelons qu’après les 12 mois, le Niger a décidé de rechercher lui-même les partenaires avec lesquels il va exporter son pétrole, mais si les chinois offrent des conditions tout aussi intéressantes le moment venu, ça sera la décision de notre pays.

Il a saisi l’occasion pour rendre hommage à M. Jiang Feng l’ambassadeur de Chine, un ami du Niger qui hier a pris une décision importante au nom de son pays, l’intérêt d’aller avec la Chine dans cette phase c’est que ''nous avons en face un État, ce sont des discussions d’Etat à Etat, et il l’a démontré''.

Selon le Premier Ministre, « l’amitié entre la Chine et le Niger est une amitié réelle, concrète, faut s’en souvenir depuis le début de cette grande aventure du pétrole, la Chine a toujours été aux côtés de notre pays et aujourd’hui il est prouvé qu'à des moments aussi cruciaux, nous pourrions parvenir évidemment à solliciter une avance, ce sont les droits du Niger, et nous allons nous donner tous les moyens pour les rembourser ».

« Vous pouvez en être sûrs, et je me répète l’ensemble de ces ressources seront utilisées de la manière la plus parcimonieuse, de la manière la plus transparente et de la manière la plus honnête, et vous pouvez compter sur le chef d’État, sur nous-même, encore une fois et sur l’ensemble de notre gouvernement », a-t-il conclu.

Cette signature d’accords, note-t-on, s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, de l’Ambassadeur de chine au Niger, de la délégation du CNPC, des experts chargés de travailler sur la question, des cadres centraux des ministères concernés et de plusieurs autres personnes ressources.
Bamba Mafoumgbé

Des instructeurs militaires russes sont arrivés au Niger le mercredi, à bord d'un avion chargé d'équipements militaires, selon la télévision d'État nigérienne, Rtn, ce jeudi. L'arrivée de ces instructeurs fait suite à un accord entre la junte au pouvoir au Niger et le président russe Vladimir Poutine pour renforcer la coopération bilatérale.
Rtn a diffusé des images montrant un avion- cargo militaire déchargeant du matériel alors que des personnes en tenue de camouflage supervisaient l'opération. Un homme en uniforme de camouflage, présenté par RTN comme l'un des instructeurs, a déclaré : « Nous sommes ici pour former l'armée nigérienne et pour développer la coopération militaire entre la Russie et le Niger. »
Bamba M.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a signé jeudi 11 avril 2024 à Abidjan, avec le groupe israélien Ekobell une convention portant sur 6.000 hectares dans le Haut Sassandra , d’un coût de 100 milliards Fcfa, pour la production intensive du riz.
Le ministre d’État a précisé que ce programme du gouvernement s’inscrit dans sa vision de réaliser avant fin 2025, un projet rizicole intégré dans la région du Haut Sassandra sur une superficie de 6000 ha sous barrages et/ou sous prise au fil de l’eau, allant de la sous-préfecture de Gonaté (département de Daloa) à Boguédia (département d’Issia). Le coût du projet s’élève à 152 millions d’euros (environ 100 milliards Fcfa), sur une période de 12 ans.
Un autre projet rizicole de même type sera réalisé sur une superficie de 200 ha sous pompage à Sikaboutou.
Pour le ministre d’État, ce financement intervient à point nommé au moment où l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers des partenariats publics-privés, ambitionne d’atteindre l’autosuffisance en riz et plus généralement, la souveraineté alimentaire.
Il a assuré de l’utilisation efficiente des ressources pour accroître la production de riz en Côte d’Ivoire, promettant que son département ministériel jouera pleinement sa partition pour l’atteinte des objectifs fixés.
Aussi, a-t-il rassuré que la société va réaliser le projet en utilisant des méthodes d’exécution des contrats clés en main ou par tout autre moyen acceptable par les parties, selon les pratiques internationales.
«Ekobell qui est une société spécialisée notamment dans le domaine de la conception, l’exécution et l’exploitation des projets d’infrastructures hydroagricoles et de la transformation, a démontré qu’elle a les qualifications techniques requises et le matériel nécessaire pour réaliser ce type de grands travaux d’infrastructures », a relevé M. Adjoumani.
Le directeur régional d’Ekobell, Raury Pirani a rappelé avoir travaillé depuis un an et demi sur ce projet avec l’Agence pour le développement de la filière riz (ADERIZ). Il a réitéré la disposition du groupe à maintenir une coopération étroite avec la Côte d’Ivoire, promettant que les conditions du cahier de charge seront respectées à la lettre.
Le riz est un élément vital pour la Côte d’Ivoire et pour de nombreuses familles qui en dépendent pour leur subsistance.
A noter que la Côte d’Ivoire qui a réalisé en 2022 une production de 1, 703 millions de tonnes de riz paddy et 1, 107 millions de tonnes de riz blanchi continue d’importer entre un million et 1,5 million de tonnes par an pour couvrir les besoins des populations en riz. Ces importations occasionnent des sorties de devises de 300 à 350 milliards de Francs cfa, alors que le pays dispose de tous les atouts pour s’autosuffire.
Bamba M.

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a accordé une audience le lundi 8 avril 2024 à une délégation de la Cnpc conduite par l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng. Au cours de cette audience, plusieurs questions relativement au rapport entre la Chine et le Niger à travers la Cnpc ont été abordées. Parmi ces points il y a la coopération entre les deux pays et leurs souverainetés politiques et économiques, la contribution de la Cnpc au traitement de l’industrie pétrolière du Niger. L’information est rapportée par l’Onep
A l’issue de cette audience, le diplomate chinois a déclaré que le Chef de l’Etat nigérien attache une importance absolue à la souveraineté politique et économique. En effet, le Chef de l’Etat, rapporte-t-il, exige de la partie chinoise, plus de contributions au traitement de l’industrie pétrolière du Niger. « La Cnpc est déterminée à accompagner le Niger dans le renforcement des capacités dans l’industrie pétrolière du Niger », a souligné l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng avant de réaffirmer la volonté de la Chine à renforcer cette relation d’amitié et de bonne coopération entre les deux pays.
Notons que la China National petroleum Corporation est une société de l’Etat chinois implantée au Niger depuis plusieurs années. En tant que premier partenaire du Niger dans le domaine du pétrole, au-delà de ses activités de raffinerie et de l’exécution des travaux de construction du Pipeline d’exportation Niger-Benin de près 2.000 km de long, l’entreprise chinoise a mené plusieurs actions sociétales notamment dans le domaine de l’éducation, la santé à travers la construction des infrastructures.
Cette audience s’est déroulée en présence du ministre directeur de cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Dr Soumana Boubacar et du Conseiller du Président du CNSP en pétrole, M. Mahamane Laouan Gaya. 

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le mercredi 27 mars, la Commission électorale indépendante (CEI) informait, par voie de presse, qu’elle procèdera à la mise à jour de la cartographie électorale en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Ladite opération est prévue du 1er au 30 avril 2024 avec l’implication des autorités administratives, les représentants des partis politiques, les élus locaux et les chefs de communauté.
Le Mouvement des générations capables (MGC) conduit par Simone Ehivet Gbagbo, en a profité pour saisir le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) en vue d’échanger autour des défis du système électoral ivoirien afin de trouver ensemble des mécanismes pour une élection plus transparente et apaisée. Rapporte une note à la presse du service presse du CNDH

La délégation du MGC conduite par son premier vice-président Traoré Dominique a été reçue le jeudi 11 avril par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré qui avait à ses côtés certains de ces collaborateurs. Selon M Traoré Dominique, les propositions du MGC se résument en cinq points. Il s’agit des réformes juridiques qui intègrent la révision de la constitution, la révision du code électoral et une réforme de la CEI. Outre cette réforme, le MGC souhaite un audit et une révision de la liste électorale, un nouveau découpage électoral, la suppression du parrainage citoyen à l’élection du Président de la République et la prise de mesure sécuritaire du processus électoral. « Tous ces points constituent de véritables défis qui appellent à des discussions plus approfondies et une collaboration forte entre toutes les forces vives de la nation en vue d’obtenir les réformes électorales souhaitées » a indiqué Traoré Dominique.

Pour sa part, la présidente du CNDH, tout en saluant le MGC pour cette démarche et cette initiative, a rassuré ses hôtes du jour sur le fait que les équipes du CNDH allait s’imprégner et étudier en profondeur les propositions du MGC avant de les recontacter pour un plaidoyer commun sur tout ce qui peut améliorer le contexte électoral ivoirien et contribuer ainsi à consolidation de la paix.
Ayoko Mensah

Le programme de renforcement des capacités Tech@Work des jeunes ivoiriens a été lancé récemment par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, (Cgeci). Ce en collaboration avec l’Organisation International des Employeurs (OIE), Microsoft et le Centre Synapse. C’est une initiative ambitieuse destinée à former et à certifier gratuitement plus de 5 000 jeunes âgés de 16 à 35 ans, sur les compétences numériques fondamentales, l’employabilité et l’entrepreneuriat à travers toute la Côte d’Ivoire. Ce projet a pour double objectif de renforcer les compétences de 5000 jeunes dans les domaines numérique, entrepreneurial et de l'employabilité et de stimuler la création d’emplois.
Ce programme, faut-il le préciser, rime « parfaitement » avec la vision du gouvernement déclinée dans la stratégie Côte d'Ivoire 2030 et dans le programme Côte d’Ivoire solidaire 2021-2025 du président Alassane Ouattara, selon le représentant du ministère l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Anderson Konan, qui a invité les jeunes à saisir toutes les opportunités de formation initiées par le gouvernement et le secteur privé comme le programme "Tech@work".
Pour le vice-président de la Cgeci, Bamba Mamadou, ce projet déjà implanté par l'OIE dans quatre pays africains à savoir le Sénégal, le Lesotho, l'Ouganda et la République Démocratique du Congo, permettra de favoriser le développement d’un capital humain mieux outillé pour la transformation structurelle de la Côte d’Ivoire et de ses entreprises.
Il estime qu'en « ayant accès aux compétences numériques, aux marchés, aux réseaux, aux financements, aux informations et à la représentation, les jeunes de Côte d’Ivoire pourront non seulement bénéficier de la transformation numérique et du développement de leur pays, mais également y contribuer en apportant leur savoir-faire aux entreprises en quête de compétences spécifiques ou encore en créant leurs propres entreprises ».
La formation est en ligne et s'effectue par cohorte sur une durée de neuf jours composés de quatre jours d'apprentissage intensif et cinq jours de développement pratique.
Deux types de programmes sont proposés. Il s'agit du programme pour les entrepreneurs désireux de lancer leurs projets et un autre destiné aux entrepreneurs cherchant à innover au sein de leur entreprise. Les jeunes doivent s'inscrire sur la plate-forme "U -connect". Au terme de la cérémonie de lancement, Mme FOUQUERAY a exprimé sa gratitude envers les partenaires impliqués dans le Programme et a encouragé tous les jeunes à saisir cette opportunité de formation gratuite, débouchant sur la délivrance de certificats par l’OIE et Microsoft.
Bamba Moussa

Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a indiqué le 9 avril 2024, qu'actuellement, les producteurs camerounais et ghanéens de cacao ne perçoivent pas plus de revenus que leurs homologues ivoiriens. Il s’exprimait dans le cadre de l’émission « RTI 1 reçoit ».

Commentant l’actualité florissante autour de la hausse du prix de cette spéculation qui est passée à 1500 FCfa, Kobenan Kouassi Adjoumani a profité de l’occasion pour révéler que les prix affichés du cacao au Ghana et au Cameroun ne garantissent pas forcément au moins 60 % du prix Caf aux producteurs. Il a donc fait savoir que le produit est acheté à 1500 FCfa au producteur ghanéen et que son homologue camerounais perçoit encore moins.
Le ministre d’État a expliqué que cela est dû à la vente aux enchères ou la vente en spot contrairement à la vente par anticipation et la stabilisation choisies par la Côte d’Ivoire.

L’intérêt de plus en plus croissant du géant chinois pour le cacao ivoirien et la sollicitation du Centre national de recherche agronomique (Cnra) pour la mise à disposition de plants résidents devraient améliorer davantage le revenu du produit, a-t-il souligné.
De plus en plus d’argent pour le producteur
À côté de cette spéculation, Kobenan Kouassi Adjoumani a indiqué que le secteur de l’anacarde à de beaux jours devant lui, notamment du fait de la transformation en forte croissance, mais également de l’intérêt affiché des Américains. Par ailleurs, le ministre d’État a révélé qu’il est arrivé que plus de 92 % du prix Caf soit reversé au producteur de café pour encourager la relance de la filière.
Sécurité alimentaire en construction
Kobenan Kouassi Adjoumani a aussi déclaré que le processus de construction de la sécurité alimentaire se poursuit conformément à la vision du Président de la République, Alassane Ouattara. Ainsi, la production vivrière a globalement augmenté passant de plus de 18 millions de tonnes en 2017 à plus de 22 millions de tonnes en 2023. Au dire du ministre, c’est une hausse de l’ordre de 94 % par rapport à 2011. Particulièrement, la production de riz blanchi est passée d’environ 1,1 million de tonnes en 2022 à plus de 1,3 million de tonnes en 2023.Ce chiffre devrait rapidement grimper avec la réhabilitation de plusieurs espaces agricoles, l’installation de groupements de jeunes pour la production de diverses denrées de premier plan.
Bamba Mafoumgbé

Dans le cadre du démarrage effectif des activités de Yiri, le centre d’innovation d’Africa Global Logistics (AGL) dédié au développement des start-ups en Afrique, Pangaea X, MSC Foundation et AGL annoncent le lancement d’un hackathon consacré à l’entrepreneuriat des jeunes en Côte d'Ivoire.
Cet événement unique et gratuit qui se tiendra du 30 mai au 1er juin 2024, dans la ville d’Assinie, vise à révéler et à soutenir les jeunes talents ivoiriens désireux de développer des projets innovants, tout en contribuant à la préservation de l'environnement.
Une opportunité unique pour les jeunes entrepreneurs
Ce hackathon est ouvert aux jeunes femmes et hommes âgés de 18 à 30 ans, passionnés par l'entrepreneuriat et le développement durable. Sur une période intense de trois jours, les participants seront invités à former des équipes de 2 à 4 personnes, dans l’optique de travailler sur la conception et le développement de leur projet d'entreprise. Cet événement offrira à ces jeunes entrepreneurs, une occasion exceptionnelle de transformer leurs idées innovantes en réalité, tout en bénéficiant d’un cadre de mentorat et d’un financement offert par Pangaea X.
Des récompenses motivantes
L'équipe gagnante du hackathon aura la chance d’intégrer le programme d’incubation de Yiri. Ce laboratoire technologique d’AGL, offrira à ces jeunes entrepreneurs, des programmes spécifiques d’accompagnement qui leur permettront d’acquérir les connaissances, les compétences et les aptitudes nécessaires à la concrétisation de leur projet d’entreprise. De plus, les vainqueurs du premier prix, bénéficieront d’une incubation à Pangaea X en Europe, incluant un voyage enrichissant en Suisse et à Paris et la possibilité de remporter 20.000€, soit environ 13 millions de FCFA, pour développer leur projet. Les autres équipes participantes bénéficieront également d’un encadrement au sein du centre Yiri, pour le développement de leur projet entrepreneurial.
Comment participer ?
Les jeunes entrepreneurs intéressés sont invités à former leur équipe et à soumettre leur projet sur le site officiel pangaeax.org. La sélection par le jury composé de représentants d’AGL, Horn Foundation, MSC Foundation, UNICEF et d’entrepreneurs renommés sera rigoureuse, avec seulement 10 équipes choisies pour participer à cette aventure entrepreneuriale. Le jury sera composé des personnalités suivantes : Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL (Côte d’Ivoire-Burkina Faso), Marina Anselme, Secrétaire Générale de MSC Foundation, Pauline Mocchi, Responsable des Partenariats à UNICEF Côte d'Ivoire, Annika Horn, fondatrice de Horn Foundation, Florence Tahiri Fadika, Conseillère Technique du Ministère ivoirien de la Transition Numérique et de la Digitalisation, et Fabrice Sawegnon, CEO de Voodoo Group.
À propos d’Africa Global Logistics (AGL)
AGL est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, entreprise leader dans le transport maritime et la logistique. AGL fournit à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques complètes, personnalisées et innovantes, avec l’ambition d’être « Au cœur des transformations de l’Afrique ». AGL est présent dans 47 pays en Afrique mais également à Haïti et au Timor. Burundi : Au nom de l’ordre moral - Des centaines de « concubines » chassées de leurs ménages
Bamba M.

La prospérité et le développement du secteur du transport routier restent une préoccupation majeure, aussi bien pour les autorités du pays, que pour les responsables d’organisations professionnelles qui l’animent. Au nombre de ceux-ci, Abdoulaye Sylla, le président exécutif national de la Fédération nationale des syndicats des chauffeurs de Côte d’Ivoire (FENSC-CI). Pour joindre ses soucis à la réalité, le n°1 de la plus grande faitière des chauffeurs de Côte d’Ivoire, ne manque pas les occasions de bénédictions. En effet, le dimanche 24 mars 2024, lors de la 4ème édition de la rupture collective du jeûne organisée par l’Association des jeunes d’Abobo centre (AJAC), où il était parrain, Abdoulaye Sylla, au –delà des importants dons, a demandé aux Imams de faire des bénédictions pour la prospérité du secteur du transport terrestre. « (…) Imams, au nom des membres de notre organisation ici présents et en mon nom personnel, je vous prie de faire des bénédictions pour le secteur du transport terrestre qui fait partie des principales colonnes vertébrales de l’économie de notre pays. Ce secteur a besoin de beaucoup de sagesse, de paix et d’entraide mutuelle pour son essor », avait-il laissé entendre, sous des applaudissements nourris. Le vendredi 5 avril, lors de la célébration de la nuit du Destin, le patron de la FENSC-CI a également confié ce secteur aux fidèles musulmans. « (…) Hommes de DIEU, Hommes religieux, nos gouvernants, avec à sa tête Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, s’est saigné pour notre secteur. Du renouvellement du parc-auto au développement des infrastructures routières en passant par les salvatrices reformes, il nous a tout donné. A notre tour, nous devons en faire bon usage. Ce qui, évidemment ne saurait se faire dans le désordre, les invectives et les palabres inutiles. Du coup, nous demandons vos clémences afin d’intercéder auprès du bon DIEU pour que tout cela cesse. Car, tous ces maux constituent des freins au dévalement d’un secteur d’activité. Un nouveau soleil doit apparaitre sur ce secteur afin de revigorer davantage l’économie du pays », a confié Abdoulaye Sylla. Pour qui d’ailleurs, l’élan de développement emprunté par ce secteur depuis la CAN, doit rester de mise. En toile de fond, le strict respect du code de la route en vue d’apporter une réponse positive aux nombreux accidents qui endeuillent à chaque fois le pays, en salissant la renommée d’un secteur qui tire pourtant le gros wagon de l’empois du pays. Abdoulaye Sylla a aussi demandé aux Imams de faire assez de bénédictions pour le Président Ouattara pour toutes ses actions de développement du pays.
Koné De Sayara

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