Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

dimanche 19 mai 2024
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Ouvert le jeudi dernier à l'hôtel le rocher à Yamoussoukro par le directeur de cabinet Adama Sall, le séminaire bilan 2022 et perspectives 2023 de la Direction générale du budget et des finances (Dgbf) dont le thème central est « La Dgbf au cœur de la modernisation des outils de gestion budgétaire » a refermé ses portes le 24 février 2023.

Il ressort des travaux que le Plan d'actions stratégiques 2022 de la Dgbf, a enregistré un taux de réalisation très « satisfaisant de 100% » comme en 2021. Quant au Programme d'activités 2022, il a été réalisé à hauteur de 86,2% contre 84,4% en 2021, a annoncé Traoré Seydou , Directeur général de la DGBF.

Les principales recommandations ont été les suivantes au titre du bilan des activités 2022 et perspectives 2023

Au titre des perspectives cette année 2023, la DGBF prévoit plusieurs actions conformément aux recommandations du séminaire : finaliser l'extension du Sigobe aux Rne et aux Epn, poursuivre le renforcement de la sécurisation du système d'information budgétaire, finaliser le développement du module de suivi physique des investissements publics dans le Sigobe, de préparer dans les délais constitutionnels le projet de loi de finances 2024 et ses annexes, etc.

En outre, la Dgbf entend organiser une cérémonie bilan à mi- parcours de son processus de certification à la norme iso 9001 version 2015 afin de sensibiliser l'ensemble du personnel sur la nécessité de leur implication et engagement

Enfin au titre de la stratégie de mise en œuvre du Contrôle interne budgétaire et du contrôle de gestion, l'effort sera fait afin d'organiser des réunions élargies avec les parties prenantes dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif du contrôle interne budgétaire et du contrôle de gestion, indique le rapport final des travaux.
Bamba Mafoumgbé( Source : Sercom)

D'après les dernières données officielles disponibles consultées par Sika Finance, les 10 plus grandes entreprises à capitaux publics de Côte d'Ivoire ont réalisé un total cumulé de 2 312 milliards FCFA (3,5 milliards d'euros) de chiffre d'affaires au terme de l'exercice 2021.

Ainsi, le classement dressé dans le détail porte la SIR, Société ivoirienne de raffinage, au premier rang de ces sociétés d'Etat et même des sociétés privées pour un chiffre d'affaires de 1 378 milliards FCFA (2,1 milliards d'euro) en 2021. En plus du maintien de son statut de première entreprise public et privé depuis des décennies, la SIR est également la seule firme en Côte d'Ivoire à réaliser un chiffre d'affaires dépassant les 1 000 milliards Fcfa (1,5 milliard d'euros) par an. Elle est en outre présentée comme la plus grande entreprise en Afrique subsaharienne francophone en termes de chiffre d'affaires.

En deuxième position, vient la LONACI, Loterie nationale de Côte d'Ivoire, avec un chiffre d'affaires de 371,4 milliards FCFA (566 millions d'euros).

La SMB, Société multinationale de bitumes, l'un des leaders de la production de bitumes en Afrique, et par ailleurs filiale de la SIR (83% des actions détenues par la SIR), qui a enregistré un chiffre d'affaires de 139,3 milliards FCFA (212,4 millions d'euros) occupe la troisième place.

Avec un chiffre d'affaires de 118,9 milliards FCFA (181,3 millions d'euros), le port autonome d'Abidjan, baptisé ‘'Poumon de l'économie ivoirienne'', se classe au quatrième rang. L'une des plateformes portuaires moderne en Afrique subsaharienne, le port autonome d'Abidjan a inauguré à fin 2022, son second terminal à conteneurs pour se hisser au nombre des ports les plus compétitifs du continent.

Air Côte d'Ivoire, la compagnie nationale aérienne, à la conquête continue du ciel africain avec l'établissement prévu dès le mois de mai prochain de la liaison aérienne entre Abidjan et Casablanca, pour totaliser 21 destinations africaines en plus de ses 5 destinations domestiques, détient la cinquième place du podium, pour un chiffre d'affaires ressorti à 78,6 milliards FCFA (120 millions d'euros).

 

La BNI, Banque nationale d'investissement, et la SOTRA, société des transports abidjanais, occupent respectivement la sixième et la septième place avec des chiffres d'affaires de 57,9 milliards FCFA (88,3 millions d'euros) et 46,2 milliards FCFA (70,4 millions d'euros).Avec des chiffres d'affaires respectivement enregistrés de 44,2 milliards FCFA (67,4 millions d'euros) et 41 milliards FCFA (62,5 millions d'euros), la Société des énergies de Côte d'Ivoire et la DPCI, Distribution pharmaceutique de Côte d'Ivoire, ont été classées en huitième et neuvième place. Le BNETD, Bureau national d'études techniques et de développement, à charge des études et du contrôle des grands projets de développement du pays, avec un chiffre d'affaires de 36,1 milliards FCFA (55 millions d'euros), ferme la marche du podium de ce top 10. Pour les professionnels, des données plus détaillées (de 2017 à 2021), sur le chiffre d'affaires des entreprises en Côte d'Ivoire sont disponibles sur la plateforme SIKA FINANCE PRO/ PRIVATE EQUITY.

La fourniture de l'électricité a été interrompue ce lundi 27 Février dans la matinée dans plusieurs communes d'Abidjan et dans quelques villes de l'Intérieur du pays, a constaté afrikchallenges.info sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ainsi des communes d'Abidjan comme Abobo, Bingerville, Cocody et Koumassi, ont été privées de l'électricité pendant plusieurs heures.
Selon les explications de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie), « cette perturbation sur le réseau électrique a été provoquée par un bateau qui a endommagé des câbles de haute tension dans le canal de Vridi. » ( Voir communiqué)
Jusqu'à la mi-journée de ce lundi, plusieurs ménages de la capitale économique ivoirienne et même des entreprises sont restées privés de l'électricité. Heureusement aux environs de 12heures, le service a commencé à reprendre.

Depuis quelques jours, la fourniture de l’électricité est perturbée dans la capitale économique ivoirienne et dans certaines villes de l'Intérieur de la Côte d'Ivoire. Ce qui n’est pas sans conséquences sur l’activité des entreprises et des ménages.
Bamba M.

Le Directeur général du Budget et des Finances, Traoré Seydou, a relevé jeudi 23 février 2023 à Yamoussoukro que les objectifs assignés à la direction en 2022 ont été atteints et a appelé ses collaborateurs à redoubler d’efforts en vue de maintenir le cap en 2023. Rapporte l’Aip.
La mise en œuvre efficace des mesures de revalorisations salariales des fonctionnaires décidées par le Président de la République, la mise en place du budget de l’Etat pour l’année 2023 dès le premier jour ouvrable de l’année et le développement et la mise en exploitation de l’applicatif « e-fournisseur » sont les principaux axes du plan d’actions stratégiques 2022 que M. Traoré Seydou a mis en exergue à l’ouverture du séminaire bilan 2022 et perspectives 2023 de la Direction générale du Budget et des Finances.

Il a souhaité des échanges fructueux et enrichissants autour de la modernisation des outils de gestion budgétaire en vue d’un « bilan exhaustif du troisième exercice budgétaire en mode budget-programmes » et des « perspectives pour l’année 2023 clairement définies et de fortes recommandations qui engagent chacun de nous à mieux faire qu’en 2022 ».
Le Directeur de cabinet du ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Adama Sall, qui représentait le ministre Moussa Sanogo à l’ouverture des travaux, a rappelé qu’en 2023 la Dgbf devra mettre l’accent aussi bien sur l’extension du système intégré de gestion des opérations budgétaires de l’Etat aux représentations nationales à l’étranger et aux établissements publics nationaux (Epn)que sur le renforcement de la performance de ces Epn.
Le séminaire annuel est désormais une tradition à la Dgbf. Celui de 2023 se tient autour du thème « la Dgbf au cœur de la modernisation des outils de gestion budgétaire » et vise notamment, outre le point des activités exécutées au cours de l’année 2022, à définir les grandes orientations pour l’exercice budgétaire 2023 au regard des défis liés à la poursuite de la modernisation des outils de gestion budgétaire après le basculement effectif en mode budget-programmes depuis 2020. Demain les recommandations

 Bamba Mafoumgbe

Nous Ministres en charge des questions d’eau et d’assainissement présents au 21ème congrès de l’Association Africaine de l’Eau et à la 07ème Conférence Internationale sur la Gestion des Boues de Vidange:

1. Guidés par les principes et idéaux de la Charte de l’Organisation des Nations unies ;
2. Reconnaissant le caractère essentiel de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en toute sécurité pour le développement économique et social ;
3. Reconnaissant la nécessité de mettre en œuvre une gestion intégrée de la ressource en eau pour en assurer l’utilisation pour tous les usages actuels et la préservation pour les usages futurs ;
4. Gardant à l’esprit les engagements de la Communauté internationale sur l’eau et l’assainissement, contenus dans la résolution 64/292 (2010) de l’ONU), l’Accord de Paris sur le climat, l’Accord de Sendai sur la réduction des risques de catastrophes, la Déclaration de Daegu et la mise en place de la Décennie internationale d’action sur l’eau pour le développement durable ;
5. Réaffirmant la pertinence de l’Agenda Afrique 2063 et la Vision africaine de l’eau 2025 relatif à l’accès des ressources hydrauliques et à un assainissement de qualité en Afrique et dans le monde ;
6. Préoccupés par le fait qu’il sera difficile pour beaucoup de pays africains de réaliser à l’échéance 2030 l’objectif de développement durable n° 6 tel que défini dans l’Agenda 2030 des nations Unis : « Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau » ;
7. Reconnaissant que l’accès à l’eau ne doit plus être considérée comme une corvée ;
8. Reconnaissant que les populations les plus vulnérables, notamment dans les zones rurales et péri-urbaines accèdent aux services d’eau et d’assainissement dans des conditions inéquitables (prix plus élevé, grande distance à parcourir) ;
9. Préoccupés par le temps passé par les femmes pour assurer l’approvisionnement en eau au détriment d’autres taches et notamment l’accès à l’école pour les filles ;
10. Conscients que le manque d’infrastructures d’accès à l’eau potable et à l’assainissement peut constituer un frein à la scolarisation aussi bien pour les garçons que pour les filles ;
11. Préoccupés par l’insuffisance des financements destinés à l’assainissement alors qu’il est prouvé qu’un mauvais assainissement met en péril les acquis en matière de santé et d’hygiène;
12. Préoccupés par l’insuffisance des financements consacrés à l’entretien et au maintien en bon état de fonctionnement des infrastructures aussi bien d’eau potable que d’assainissement ;
13. Conscients que les difficultés rencontrées pour atteindre l’ODD6 proviennent certes de l’insuffisance des financements consacrés aux investissements, mais aussi de la difficulté à financer les études de planification et d’avant-projet ;
14. Déterminés à agir pour une gestion durable des ressources et un accès pour tous à l’eau et à l’assainissement afin que nul ne soit laissé de côté que ce soient dans le milieu rural ou le milieu urbain, les hommes ou les femmes, les jeunes ou les personnes âgées et afin que les garçons et les filles aient les mêmes chances.
15. Conscients que la coordination à tous les niveaux (États, Ministères, Agences, Autorités de bassin) est une condition pour l’accès universel et équitable aux services d’eau potable et d’assainissement.

APPELONS LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE À
1. Garantir l’accès à l’eau et à des systèmes d’assainissement de qualité pour tous en considérant le droit à l’eau et le droit à l’assainissement comme les éléments d’un droit unique
1.1. Planifier et gérer de façon intégrée les infrastructures d’accès à l’eau potable et les infrastructures d’assainissement
1.2. Elaborer des projets prenant en compte de façon intégrée les questions d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement
1.3. Utiliser des technologies réduisant la pénibilité de l’approvisionnement en eau, notamment pour les jeunes enfants et les personnes âgées en milieu rural
1.4. Prendre en compte les besoins spécifiques des femmes et notamment des filles dans les écoles, dans la construction des infrastructures d’assainissement

2. Garantir la disponibilité de la ressource en quantité et en qualité pour l’accès à l’eau et l’assainissement
2.1. Favoriser la connaissance scientifique dans le domaine des ressources en eau aussi bien de surface que souterraines, afin de bâtir des politiques basées sur la connaissance
2.2. Adopter et favoriser la mise en œuvre de plans de gestion intégrée des ressources en eau
2.3. Favoriser la réalisation d’ouvrages de mobilisation et de régulation des ressources en eau pour tenir compte des variabilités saisonnières
2.4. Adopter des plans d’action nationaux et transnationaux pour lutter contre les pollutions liées aux activités anthropiques
2.5. Favoriser et renforcer la coopération transfrontalière en matière de gestion des bassins transfrontaliers hydrologiques et hydrogéologiques.

3. Assurer un financement durable des services d’eau et d’assainissement
3.1. Mobiliser des ressources financières suffisantes et soutenables pour les budgets des pays africains pour le financement des études de planification et d’avant-projet, le financement des nouveaux investissements, le financement de l’entretien et de la gestion des installations d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le milieu rural, dans les zones péri-urbaines et dans le milieu urbain
3.2. Encourager le financement des équipements d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement dans les infrastructures critiques que sont les centres de santé et les écoles
3.3. Créer des incitations pour la mise en place de financements innovants et l’implication du secteur privé dans le financement des services d’accès à l’eau potable et à l’assainissement notamment dans le milieu rural et les zones péri-urbaines

PAR CONSÉQUENT
- RECOMMANDONS au Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, de soumettre la présente Déclaration comme contribution à la conférence d’examen à mi-parcours de la Décennie de l’eau (2018-2028) qui se tiendra à New York en mars 2023 ;

- RECOMMANDONS à la Cellule de suivi, de promotion et de capitalisations des résultats du 09ème Forum Mondial de l’eau d’inscrire les conclusions de cette déclaration au plaidoyer autour de l’endossement du Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement

- INVITONS les Ministères en charge des questions d’eau et d’assainissement et l’ensemble des partenaires techniques et financiers à s’assurer de la mise en œuvre effective des engagements de cette déclaration

- SOLLICITONS la création d’une plateforme ministérielle de coordination et de partage d’expérience entre les différents pays d’Afrique pour un suivi des engagements et de mutualisation des efforts de plaidoyer sur les questions d’eau et d’assainissement ;

- APPELONS le Conseil des Ministres Africains Chargés de l’Eau à s’approprier les engagements pris dans le cadre du Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement et de la Déclaration d’Abidjan ;

- NOUS ENGAGEONS à renforcer notre coopération à travers des rencontres périodiques afin de faire le point sur l’état d’avancement des engagements pris et à réfléchir sur des stratégies communes ;
REMERCIONS le Chef de l’État, le Gouvernement, le Peuple de la République de Côte d’Ivoire, les Ministres et représentants du Sénégal, du Niger, du Malawi et de Madagascar.

Fait à Abidjan le 22 Février 2023

Mérite bien reconnu pour Koko Guillaume, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAE-CI). En effet, rentré de la France il y a quelques années en vue de venir prendre une part active à la vie économique de son pays, Koko Guillaume, en sachant averti, a, tout de suite, regroupé les acteurs des auto-écoles. Plébiscité à la tête de leur organisation professionnelle, il n’a jamais manqué, aussi bien à l’appel des siens que celui du gouvernement. Une position équilibriste qui a souvent fait dire aux uns aux autres qu’il roulerait pour les autorités. A ce sujet, il s’est toujours défendu en ces termes : « (…) L’Etat, c’est l’Etat. Nous sommes des opérateurs économiques. Aller contre l’Etat, c’est aller contre nous-mêmes. Entre l’Etat et nous, il y a une relation entre l’arbre et son écorce. Nous sommes appelés à cohabiter ensemble. Nous devons tendre la main à l’Etat comme des enfants », a-t-il toujours dit. Du côté de l’Etat, ses sorties dans la presse sont aussi souvent été jugées d’inopportunes. Mais Dieu est dans les choses. La Grande Chancelière veille au grain. C’est pourquoi, le 23 février 2023, elle a décerné à Koko Guillaume, la Médaille d’Officier de l’Ordre national du Mérite. Ce, pour le grand et le bon travail qu’il ne cese d’abattre pour le pays à la tête de son organisation professionnelle, l’Unae-CI. C’est d’ailleurs à juste titre que le promu a dédié sa médaille à cette famille professionnelle en ces termes : « (…) C’est à elle que je dois cette haute distinction nationale. C’est la preuve que nous sommes suivis et que nous faisons bien c que nous avons à faire », dit-il, le regard enchanteur. Joie et satisfaction se lisait également sur les visages des parents venus l’accompagner pour être des témoins oculaires de ces moments historiques. Représentée par Cissé Lamine, l’Unae-CI s’est dite très honorée par cette distinction qui vient mettre à hauteur de lumière tout qu’elle fait dans le cadre du développement du secteur des auto-écoles.
Koné Seydou
Légende/ Le président Koko Guillaume recevant sa distinction

Divo, localité située dans la région du Loh Djiboua, à environ 205 km au sud d’Abidjan, la capitale économique du pays, a abrité l’Assemblée générale élective (Age) de l’Union des conducteurs routiers professionnels de poids lourds Afrique de l’Ouest en Côte d’Ivoire (UCRPPLAO-CI), le 25 février 2023. C’était en présence de Jean Baptiste Yapi Yapo, Directeur régional du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, par ailleurs représentant le ministre de la tutelle, Souleymane Diarrassouba. A ses côtés, Sow Bayla, représentant du Secrétaire régional adjoint d’Itf Afrique CEDEAO. Tous les responsables du transport des 31 régions y étaient également là, de même que le représentant national de la Cscrao, de l’Ucrao, du Cnocp-CI etc. C’est en présence de ce beau monde, que s’est tenue cette élection qui a mis en compétition Sangaré Lassiné, Traoré Youssouf et Diallo Ibrahima. Après leur bref temps de campagne, Traoré Youssouf a été élu sans surprise avec 81 voies sur 94 suffrages exprimés. Il est donc le président de l’UCRPPLAO-CI pour un premier mandat de 5 ans renouvelables une fois. Sitôt porté à la tête de cette organisation professionnelle, le président Traoré s’est voulu rassembleur, coopérant. Pour lui, il doit ce titre à tous ceux qui ont effectué le déplacement sur Divo, en vue de prendre part à cette élection. « (…) Passées les élections, c’est l’heure du rassemblement, de l’union. Nous devons travailler la main dans la main en vue de l’épanouissement de notre corporation. Nous exerçons un métier et on doit pouvoir aisément vivre de notre art. Souvent, les derniers jours de certains d’entre nous sont exécrables, c’est la misère, la souffrance sans fin. Cette bataille sera au cœur de notre priorité. Il va valoir inverser cette fâcheuse tendance », a-t-il promis. Se tournant vers les autorités du pays, il a adressé ses sincères remerciements au Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara pour ses immenses travaux d’Hercules au niveau des infrastructures routières. Il n’a pas non plus oublié le récente ouverture des frontières. A ce sujet, Traoré Youssouf a fait le commentaire suivant : « (…) Par cette action, le Président nous a gratifiés d’un beau cadeau en ce début d’année 2023. C’était un calvaire et il est venu y mettre fin. Nous ne saurons comment l’en remercier », a-t-il fait savoir. Avant de dire merci à tous ceux qui sont venus participer à cette rencontre, qui a pris l’allure d’une grande fête de retrouvailles. Son élection a été suivie de son investiture par Jean Baptiste Yapi Yapo et Sow Bayla. Ceux –ci lui ont prodigué de sages conseils. Pour sa part, il a promis être à la hauteur des attentes en travaillant en parfaite symbiose avec toutes les autres organisations professionnelles.
Koné S.
Envoyé spécial à Divo
Légende / Le président Traoré Youssouf est élu pour cinq ans.

 

Le Général Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, de présenter les dispositions arrêtées pour cette édition. C’était l’auditorium de l’Immeuble Crae- Uemoa d’Abidjan – Plateau, ce 25 Février 2023.
Selon le ministre, 10.000 places ont été accordées cette année à la Côte d’Ivoire contre 4527 places l’an dernier. Ces places ont été réparties à 7000 pour le contingent étatique et 3000 pour les opérateurs privés. Les pèlerins inscrits et qui n’ont pas pu effectuer le déplacement l’an dernier estimé à 2610 personnes sont prioritaires.
« Une augmentation numérique qui témoigne de la bonne qualité des relations entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire » , a-t-il justifié. Non sans présenter les innovations.

Au niveau de la limitation d’âge, Vagondo Diomandé a indiqué que cette année, ce critère a été levé. Toutefois, le pèlerin devra justifier d’une parfaite santé.
En ce qui concerne le coût du voyage prévu dans le mois de juin prochain, le ministre a indiqué qu’il reste inchangé et s’élève à exactement 2.161.000fcfa. Une nouvelle fortement applaudie par l’assistance qui craignait une augmentation compte tenu de l’inflation.
Tout en relevant quelques insuffisances lors de l’édition précédente, le ministre a rassuré l’ensemble de la communauté musulmane d’une meilleure organisation de cette édition.
« L’édition 2022 était pour moi le baptême de feu. Les expériences acquises me seront utiles pour une meilleure organisation de l’édition 2023 », a-t-il avoué. Il a par ailleurs invité les opérateurs privés à plus de rigueur.
Cette année, c’est 24 opérateurs agréés qui ont été invités au respect du cahier de charges.
Les candidats et candidates au hadj pourront effectuer les consultations médicales à partir du 6 mars et le paiement des frais d'inscription à partir du 8 mars 2023.
Chaque année, ce sont un peu plus de 2 millions de fidèles musulmans venus des quatre coins du monde qui effectivement le Hadj comme le stipule le 5e pilier de l’Islam.
Bamba M.

 


Le directeur général du Budget et des Finances, Traoré Seydou, a relevé jeudi 23 février 2023 à Yamoussoukro que les objectifs assignés à la direction en 2022 ont été atteints et a appelé ses collaborateurs à redoubler d’efforts en vue de maintenir le cap en 2023. Rapporte l’Aip.
La mise en œuvre efficace des mesures de revalorisations salariales des fonctionnaires décidées par le Président de la République, la mise en place du budget de l’Etat pour l’année 2023 dès le premier jour ouvrable de l’année et le développement et la mise en exploitation de l’applicatif « e-fournisseur » sont les principaux axes du plan d’actions stratégiques 2022 que M. Traoré Seydou a mis en exergue à l’ouverture du séminaire bilan 2022 et perspectives 2023 de la Direction générale du Budget et des Finances.

Il a souhaité des échanges fructueux et enrichissants autour de la modernisation des outils de gestion budgétaire en vue d’un « bilan exhaustif du troisième exercice budgétaire en mode budget-programmes » et des « perspectives pour l’année 2023 clairement définies et de fortes recommandations qui engagent chacun de nous à mieux faire qu’en 2022 ».
Le Directeur de cabinet du ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Adama Sall, qui représentait le ministre Moussa Sanogo à l’ouverture des travaux, a rappelé qu’en 2023 la Dgbf devra mettre l’accent aussi bien sur l’extension du système intégré de gestion des opérations budgétaires de l’Etat aux représentations nationales à l’étranger et aux établissements publics nationaux (Epn)que sur le renforcement de la performance de ces Epn.
Le séminaire annuel est désormais une tradition à la Dgbf. Celui de 2023 se tient autour du thème « la Dgbf au cœur de la modernisation des outils de gestion budgétaire » et vise notamment, outre le point des activités exécutées au cours de l’année 2022, à définir les grandes orientations pour l’exercice budgétaire 2023 au regard des défis liés à la poursuite de la modernisation des outils de gestion budgétaire après le basculement effectif en mode budget-programmes depuis 2020. Demain les recommandations
Bamba Mafoumgbé

 

La qualité des noix origine Côte d’Ivoire constitue une préoccupation de la Direction générale du Conseil du Coton et de l’anacarde, (Cca). C’est dans ce cadre qu’elle organise depuis 23 et ce jusqu’ au 24 février 2023, à l’Auditorium de la Caisstab à Abidjan-Plateau, un atelier en vue de la détermination des critères de la qualité de la noix de cajou.
Mamadou Doumbia, Directeur de la commercialisation au Conseil du coton et de l’anacarde a indiqué que cette formation destinée aux agents contrôle qualité des Sociétés coopératives agréées à l’exportation des noix de cajou, Contrôleurs Ace, a été l’occasion de se mettre d’accord sur la façon de procéder pour contrôler la qualité marchande de la noix de cajou dans les magasins des exportateurs.

« Il était primordial que nous nous mettons d’accord sur comment déterminer cette qualité. Quelle est la méthodologie pour déterminer cette qualité. A ce niveau, l’Etat de Côte d’Ivoire nous a mis d’accord. Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm) a émis des normes. Et en matière de détermination du contrôle qualité marchand de la noix de cajou, il y a une norme qui existe. Et la formation est faite sur cette norme. Les normes sont édictées par Codinorm qui est l’agence des normes de Côte d’Ivoire. Nous utilisons une norme qui est en vigueur depuis un certain nombre d’années », a clarifié le directeur de la commercialisation.

Mamadou Doumbia a affirmé que la norme a pour objectif de se mettre d’accord sur les paramètres de détermination de la qualité marchande de la noix de cajou. « Au niveau de la noix de cajou, il y a quatre paramètres principaux : le taux d’humidité qui sert à mesurer la quantité d’eau qu’il peut y avoir dans la noix de cajou. Un critère qualifié d’important parce que 70% des noix de cajou sont exportés,alors il faut veiller à ce que ce taux soit en-dessous de 10% pour que les noix puissent réagir dans de bonnes conditions dans les conteneurs. Le deuxième élément que nous regardons, c’est le grainage. Est-ce que les noix sont grosses. Les meilleurs grainages sont compris entre 170 et 200 Kilo. Ensuite, il y a le rendement en amandes qu’on appelle KOR qui est exprimé en Livre Britannique et qui mesure la quantité d’amandes saines qu’on peut avoir dans un sac de 80 Kilo de noix de cajou. Enfin, il y a le taux de défaut qui mesure surtout les noix qui présentent des défauts », a souligné le directeur de la Commercialisation.

Saisissant cette occasion, Mamadou Doumbia a rappelé qu’au niveau du Conseil du Coton et de l’Anacarde, il existe un encadrement qui est dédié aux producteurs. Cet encadrement, a-t-il dit, est une convention signée avec l’Anader et il y a 307 personnes qui sont déployées pour aider les producteurs à promulguer les bonnes pratiques agricoles. « Cet encadrement sert à améliorer la qualité au niveau des producteurs. Au niveau des acheteurs aussi, nous leur enseignons les bonnes pratiques qu’il faut avoir pour préserver la qualité sur tout le long de la chaîne de commercialisation ; ensuite, nous avons des points de contrôle. A l’entrée des magasins, nous vérifions le taux d’humidité. S’il est au-delà de 10%, nous refoulons le camion », a-t-il informé.

La qualité de la noix de cajou de la Côte d’Ivoire était pratiquement à 46. Dès les premières années de mise en œuvre de la réforme de la filière cajou, cette qualité est passée à 48, soit une amélioration de deux points.
Il est à noter qu’au titre du classement des pays en fonction de la qualité des produits, l’Inde et le Vietnam avec des qualités comprises entre 52 et 54 sont dans la première classe ; ensuite la deuxième classe réservée à la Tanzanie avec des niveaux de qualité de 52 et la Côte d’Ivoire dont la qualité se situe entre 48 et 50 fait partie de la troisième classe.
Bamba Mafoumgbé

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