Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

dimanche 19 mai 2024
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« (…)80% des habitants d’Abidjan sont des locataires contre seulement 20% de propriétaires ». Cette affirmation est du ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Koné Bruno Nabagné. Il l’a faite le 16 mars 2023. C’était à l’occasion de sa rencontre avec le ‘’FOCUS PND’’ à la Maison de l’Entreprise au Plateau. Mais comment protéger cette masse de locataires. Ceux-ci connaissent vraiment leurs droits et devoirs ? Cette question se pose avec acuité et l’Union nationale des locataires d’habitations de Côte d’Ivoire (UNLH-CI), dont les destinées sont présidées par Vafi Singor, en fait une préoccupation depuis sa mise sur pied. Membre de la Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (SOS vie chère), l’organisation professionnelle de Vafi Singor, fourbit chaque fois ses armes pour instruire les locataires sur l’utilité à s’approprier son contrat de bail et le rôle capital de l’ingénieur -conseil, du commissaire de justice, de l’architecte et du notaire dans le processus immobilier. Des conférences débats qui instruisent et qui orientent. Ainsi, après Abidjan, cap sera mis sur Adzopé, localité située à près de 100 km de la capitale économique au Sud-est du pays. Ce sera la 8 avril à la Mairie de cette localité, ou les mêmes thèmes seront débattus avec les populations de la Mé. L’action de Vafi Singor mérite des soutiens particuliers, étant entendu que c’est une cause nationale qui fait appel à tout le monde. La question de l’habitat est cruciale aujourd’hui avec un challenge de 600 000 constructions.

Koné de Sayara
Légende : Une vue de photo d’ensemble lors de la conférence d’Abobo.

Une forte délégation de la Confédération Patronale Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (CPUPME.CI) a séjourné à Brazzaville dans le cadre du Forum Économique, Culturel et Touristique Côte d’Ivoire-Congo, qui s’est tenu du 22 au 24 mars 2023 à Brazzaville au Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza. Dr Diomandé Moussa Elias Farakhan , président de la CPUPME.CI, revient ici sur quelques points saillants de l’événement et sur d’autres faits d’actualité.


Vos premières impressions à l’issue de ce Forum ?
Le forum s’est bien déroulé. Les délégations ivoiriennes ont été bien accueillies et les travaux ont atteint les objectifs escomptés. La CPUPME.CI a compté une vingtaine de participants.
Beaucoup d’opportunités s’offre à nous, pratiquement dans tous les domaines. Désormais, il faut pouvoir les capter, travailler avec nos frères Congolais sur l’intégration régionale afin de créer une dynamique économique forte entre nos États, grâce aux PME. Nous avons besoin les uns des autres.

L’État de Côte d’Ivoire a particulièrement tenu à y associer les PME ?
En effet. Lorsque l’on sait que les PME constituent en quelque sorte le bras armé de l’économie ivoirienne, cela entre dans le bon ordre des choses. C’est l’économie réelle, présente dans toutes les strates de la société, tous les secteurs d’activités. 90% des entreprises ivoiriennes sont des PME. Nos États doivent enfin comprendre que plus les PME seront fortes, plus nos économies seront résilientes et compétitives.
Tous les acteurs des PME se joignent à moi pour exprimer notre infinie gratitude à notre Ambassadeur près la république du Congo, Mme Madame Touré Maman, pour l’opportunité qu’elle nous a offerte en nous associant à cet important Forum économique dont la réussite entière lui revient.


Que retenir de cette plateforme de coopération sud-sud ?
L’on retient qu’il y a beaucoup d’opportunités d’investissements à saisir au Congo pour les PME ivoiriennes dans de nombreux secteurs tels : l’agriculture, le textile, la construction, l’élevage, l’informatique etc.
Il y a, avons-nous appris, une réelle volonté des deux pays de formaliser la coopération entre leurs PME.
Oui en effet, et c’était l’un des objectifs du Forum. Aussi, l’idée de signer une convention avec l’Union congolaise des PME a-t-elle été émise et approuvée. Les gouvernements ont pris l’engagement de s’y atteler.


Parlant des pouvoirs publics, où en sont les projets que vous avez soumis au gouvernement ivoirien ? Nous citons entre autres : la reprise de Gonfreville, de la BICICI, la mise à disposition de bas-fonds et d’espaces arables, le fonds de garanti avec la BNI etc. ?
Tous ces projets sont sur la table et nous espérons que les pouvoirs publics et nos différents partenaires nous accompagnerons jusqu’à leurs finalisations, afin que les PME soient plus fortes et soutiennent davantage notre économie. Récemment, nous avons écrit au Ministre Adjoumani dans ce sens et nous attendons toujours.
Votre récente actualité, avant votre participation au forum de Brazzaville, avait eu pour point d’orgue votre séance de travail, du samedi 18 mars 2023, avec les ‘’Pinassiers’’.
Nous avons eu une séance de travail avec les acteurs de cette filière, les Pinassiers qui sont membres de la CPUPME.CI. Nos échanges ont porté sur plusieurs sujets.
Je retiens que les acteurs souhaitent être accompagnés dans leur effort de modernisation de la gestion, de la flotte, des quais, de la sécurité, de la sureté des passagers, des conditions de travail etc.
Nous avons mobilisé une équipe d’experts de la CPUPME CI avec à sa tête le Président Brou Sébastien afin d’apporter des éléments de réponse le plus vite possible aux préoccupations de nos collègues de la filière transport lagunaire.


En termes de capacités, que représente, cette filière ?
Très peu de nos concitoyens savent que les pinasses exercent dans notre pays depuis 1926. Aujourd’hui, cette filière compte près de 100 lignes et neuf communes sur 9/10 sont régulièrement desservies. Tenez-vous bien, contrairement aux apparences et autres clichés, c’est l’un des moyens de transport les plus fiables. Les membres de cette filière sont en règle administrativement et juridiquement et ils ne déplorent aucun accident.

Un appel aux gouvernants ?
Le même que nous n’avons de cesse de répéter : négliger les PME, les tenir à l’écart de certains marchés, de certaines décisions, ne pas tenir compte de leur desiderata, c’est tuer dans l’œuf l’économie réelle de la Côte d’Ivoire ; c’est ruiner les efforts de relance économique et de diversification entrepris par le chef de l’État.
Un nouvel ordre mondial se dessine sous nos yeux, nous devons être, contributeurs, pas spectateurs. C’est donc l’occasion de repenser nos économies en s’en a appropriant totalement.
Je ne crois pas à l’aide telle que nous la voyons, je crois plutôt au travail.

Entretien réalisé par C. K. pour le Sercom CPUPME.CI

« La valeur bien née, n’attend point le nombre d’années », dit l’adage. Et s’appropriant cette maxime, les initiateurs du Cyber africain forum (Caf), veulent faire grand cette année. En effet, d’une première édition nationale, à une seconde édition continentale, ils envisagent appuyer sur l’accélérateur cette année, pour une troisième édition intercontinentale. À l’affiche, plus de dix ministres attendus sur le sol ivoirien. En prélude à cette 3ème édition qui se tiendra du 24 au 25 avril 2023 au bord de la Lagune EbrIé et dont le thème est : « (…) Enjeux, acteurs et partenariats : quelles solutions pour sécuriser la transformation digitale en Afrique ? », une conférence de presse s’est tenue le 31 mars 2023 à Cocody . Outre Franck Kié, le Commissaire général du Caf, la table de séance était garnie par Fatima Mboussou d’une structure bancaire, Hervé Iro Mondouho de Kaspersi et Hervé Bah. Tous, en fonction de leur responsabilité dans leur structure, ont insisté sur la nécessité de la sécurisation des données, au risque de se mordre les doigts, tant les dégâts seront incommensurables au cas où tout se bloque. De toutes les interventions, celle qui aura le plus retenu l’attention des uns et des autres, c’est celle du Commissaire général qui a, entre autre, estimé le nombre de participants cette à plus de 1000, avec un caractère plus solennel que les années passées. Le programme s’annonce alléchant, incitateur, avec plusieurs grands thèmes, la présence du ministre de l’Économie Numérique, M. Amadou Coulibaly et ses homologues d’autres pays. Dans le fond de son débat, le Commissaire général a dit sa satisfaction à l’endroit des autorités Ivoiriennes, qui, selon lui, ont très tôt compris la nécessité de la cyber sécurité. « (…) La Côte d’Ivoire est un bon élève de la cyber sécurité. Notre ministre de l’Économie Numérique travaille avec acharnement sur ce sujet qui taraude les opérateurs économiques et trouble le sommeil de toutes les entreprises. C’est une bonne chose et nous en sommes fiers », a-t-il dit en substance. En tout cas, cette rencontre est placée sous le sceau du rendez-vous de la référence en matière de sécurité et de confiance numérique en Afrique. Et tous les ingrédients sont là pour une belle fête.
K. S
Légende : Franck Kié, le Commissaire du Caf face à la presse.

Les Directions opérationnelles que sont la Direction du Guichet Unique du Tourisme (DGU) et la Directions des Activités Touristiques (DAT) de la Direction Générale de l’Industrie Touristique et Hôtelière (DGITH) du Ministère du Tourisme ont procédé à la pose ou au dévoilement des panonceaux matérialisant le standing d’établissements de tourisme, notamment d’hébergement, le mercredi 29 mars, à Abidjan. Et ce, sous le contrôle du Président de la Commission nationale de classement, M Guy Kodjo, Conseiller du Ministre en charge des Stratégies de développement. Opérant le bilan de l’opération qui, faut-il le noter, avait connu une hibernation de plus de trois décennies, M Kodjo a indiqué que ce sont plus de 500 établissements, notamment des hôtels, restaurants et maquis, agences de voyage et espaces de loisirs qui ont fait l’objet d’inspection et de contrôle et que 300 sont effectivement classés. Des « Taliers » attestant du classement pour les espaces de restauration et des « Etoiles » pour les hôtels. Par ailleurs, il soutient que l’opération va connaître une accélération en vue de répondre aux exigences qualitatives et quantitatives de la stratégie nationale de développement touristique, « Sublime Côte d’Ivoire » pour la mise aux normes et standards internationaux des réceptifs ivoiriens et ce, à l’aune de la CAN 2023.

Le Directeur de cabinet, Dr Jean-Marie Kouacou Atta, représentant le Ministre Siandou Fofana, prenant part à la séance de débriefing en guise de bilan, à la fin de cette tournée. Et d’arguer qu’à quelques mois de la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) en janvier-février 2024, cela augure d’un secteur touristique et hôtelier prêt à accueillir cet évènement sportif d’appel touristique indéniable. Respectivement estampillés de 2 étoiles, Le Marlin Bleu à Bietry, 3 étoiles, Milliet Hôtel en Zone 4 (Commune de Marcory), puis Lamirol, 3 étoiles, Astral, 3 étoiles (Yopougon), et Silver Moon, 4 étoiles à la 7e Tranche (Cocody), ce sont ces établissements qui ont été au cœur de cette visite technique.
La plupart des opérateurs se réjouissent de l’effectivité de ce process-qualité qui devrait booster leur propre attractivité dans le droit fil des ambitions de leadership continental de la destination ivoirienne qui entend se positionner dans le Top 5 africain à l’échéance 2025 et faire de l’économie touristique l’un des ressorts du développement de la Côte d’Ivoire. Avec pour enjeu d’en faire un pays à vocation touristique et faire éclore des champions nationaux. C’est pourquoi et à juste titre, les acteurs, retraçant l’accompagnement de tous les instants de l’Administration du Tourisme dans leurs parcours aux étoiles, entendent garder ou, mieux, accrocher des étoiles supplémentaires, au terme des mises aux normes annuelles et réévaluation triennales, entendent faire de la qualité leur marqueur en matière de qualité de service et de compétences de leurs ressources humaines.
Bamba M. (Sercom)
Pour mieux comprendre
METHODOLOGIE
L’opération commence par une mission d’évaluation effectuée par quatre (04) évaluateurs munis chacun d’une tablette.
Les 175 critères incorporés dans le logiciel, subdivisés en neuf (09) rubriques, permettent aux techniciens de la Direction générale de l’industrie touristique et hôtelière (DGITH) à travers dsa Direction des activités touristiques ( DAT) de passer au peigne fin tout l’établissement en attribuant au fur et à mesure des notes dont la synthèse est faite automatiquement sur une cinquième tablette. La moyenne ainsi obtenue permet de déterminer le standing de l’établissement :
Ces 9 rubriques sont :
RUBRIQUES NOMBRE DE CRITERES POINTS
1 EXTERIEUR DE L’HOTEL 9 24
2 RECEPTION ET SERVICES AUX CLIENTS 23 55
3 LOCAUX COMMUNS 6 21
4 CHAMBRES 67 181
5 RESTAURANT 23 61
6 ADMINISTRATION ET RESSOURCES HUMAINES 5 25
7 EQUIPEMENTS ET MESURES DE SECURITE 15 73
8 HYGIENE ET DEVELOPPEMENT DURABLE 10 46
9 SERVICES ANNEXES 17 34
TOTAL 175 520

Le total des points est de 520, tous les hôtels qui obtiennent moins de 286 points sont non classés ;
 De 286 à 337 points, soit au moins 55% du total des points est classé 1 étoile
 De 338 à 389 points, soit au moins 65% du total des points est classé 2 étoiles
 De 390 à 441 points, soit au moins 75% du total des points est classé 3 étoiles
 De 442 à 493 points, soit au moins 85% du total des points est classé 4 étoiles
 De 494 à 520 points, soit au moins 95% du total des points est classé 5 étoiles

Cette commission est composée de plusieurs membres dont les faitières et de certaines personnalités issues des ministères techniques.
Un procès-verbal de délibération sera transmis à Monsieur le Ministre du Tourisme qui prendra, en dernier ressort, un arrêté de classement dudit établissement.


Il est bon de noter que ces panonceaux sont sécurisés de sorte qu’aucune autre structure non autorisée par le Ministère ne puisse en fabriquer.
Dans sa forme descriptive, le panonceau 42 cm de long sur 30 cm de large et est fait dans de la résine transparente coulée à chaud, sécurisée.
● Des étoiles pour les établissements d’hébergement (allant de 1 à 5 étoiles pour le plus haut standing) ;
● Des fourchettes pour les restaurants (allant de 1 à 3 fourchettes selon le standing) ;
● Des Taliers pour les restaurants dits maquis (allant de 1 à 3 taliers selon le standing) ;
● Les lettres A pour les Agences de voyages ou d’évènementiels ou B pour les Bureaux de voyages ou d’évènementiels selon la catégorie ;
La dernière ligne comporte, à l’extrême gauche, un numéro unique d’immatriculation et à l’extrême droite la validité du panonceau.
Chaque année un Certificat de conformité est établi par l’Administration Nationale du Tourisme après des contrôles et inspection par les agents assermentés du Ministère du Tourisme.
B. M( Source : Sercom)

L’Ambassade de Côte d’Ivoire près la République du Congo, initiatrice dudit évènement, a invité le Ministère du Tourisme à participer au « Forum économique, culturel et touristique Côte d’Ivoire-Congo » qu’elle a organisé au Centre Savorgnan De Brazza, à Brazzaville en République du Congo, du 22 au 24 mars 2023. Avec pour ligne directrice définie par SE Mme Koné Maman épouse Touré, Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Congo, la thématique : « Coopération économique Côte d’Ivoire-Congo (Brazzaville) : Opportunités et perspectives ».
Mme Isabelle Anoh, Directrice générale des Loisirs, au nom du Ministre du Tourisme, Siandou Fofana, y a, notamment, animé le Panel portant sur le thème: « Tourisme et Culture, leviers du développement ». Aussi, par une présentation des attributions et fonctionnement du Département ministériel du Tourisme dans le moule de la vision gouvernementale d’en faire l’un des piliers du développement de la Côte d’Ivoire, ainsi que des attraits du pays, du reste similaires avec le Congo, aux plans physique et humain. Comment la mise en œuvre de la stratégie ivoirienne qui a été adoubée par le gotha mondial du Tourisme pourrait être dupliquée à l’échelle de la coopération bilatérale.
Elle a, en plus de démontrer que « la Culture est l’un des principaux fonds de commerce du Tourisme », révélé comment par sa transversalité, la Stratégie « Sublime Côte d’Ivoire » agrège 9 réformes structurelles et 9 projets structurants pour positionner la destination ivoirienne dans le top 5 africain à l’échéance 2025. Bien plus, par la maturation et la promotion de 8 circuits touristiques nationaux et régionaux, la DG des Loisirs a indiqué que les offres culturelles sont des produits d’appel du Tourisme à même de renforcer l’attractivité de la destination à l’international, tout en boostant le tourisme domestique et l’appropriation par les populations locales des objectifs de la stratégie. Mme Anoh, a, par ailleurs, souligné que la tenue en terre ivoirienne de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football en janvier-février 2024, constitue une opportunité en grandeur-nature de démontrer que cet évènement sportif est aussi une vitrine pour le tourisme et la culture.
Accompagnée du Conseiller technique du Ministre en charge des stratégies de développement, Guy Kodjo, la Directrice générale a mené des consultations B To B, B To C, pris part à l’exposition-vente, le dîner-gala et autres rencontres.
Ce Forum, faut-il le noter, est considéré comme un cadre préférentiel de rencontre d’institutions, de chefs d’entreprises, d’opérateurs économiques et de porteurs de projets désireux de développer leurs activités au Congo et en Côte d’Ivoire. En effet, il fait suite à la signature de l’Accord de la Grande Commission Mixte en 1975 à Yamoussoukro et à la première session de coopération ivoiro-congolaise qui s’est tenue les 21 et 22 novembre 2022 à Abidjan. La Chancellerie ivoirienne à Brazzaville, s’est à juste titre, appuyée sur l’expertise du Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), l’Agence pour la Promotion des Investissements du Congo (API-Congo), la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) et la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture et de Métiers de Brazzaville (CCIAMB). Les Chambres consulaires d’agriculture, des métiers, du commerce et d’industrie, le secteur privé concerné a participé aux côtés des Ministère en charge du Tourisme, de la Culture, des PME et de l’Artisanat de la Côte d’Ivoire et du Congo au Forum.
Ayoko Mensah ( Source : Sercom Touisme)

 

A l'ouverture de la session plénière de la conférence annuelle du Forum de Boao, le 30 mars 2023 à Boao (en Chine), le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, qui y représente le Président de la République Alassane Ouattara, a appelé à la synergie d'actions entre les nations, pour faire véritablement face aux défis croissants auxquels le monde est confronté.
« Face aux challenges économiques, géopolitiques, énergétiques, démographiques, climatiques ou sanitaires qui s’intensifient, la seule logique qui doit demeurer entre les nations, c’est en effet celle de l’entraide et de la coopération sincère et opiniâtre », a indiqué Patrick Achi. Et d'ajouter que : « dans ces défis communs, l’Afrique veut voir en l’Asie un partenaire stratégique, dont elle a beaucoup à apprendre ».

 

Par ailleurs, dans la perspective des solutions au problème d'emplois d'une population africaine majoritairement jeune, le Chef du gouvernement ivoirien a invité les dirigeants asiatiques à mettre en avant les investissements privés sur le continent africain. « Notre nouvelle coopération devra donc privilégier l’investissement privé et la création de valeurs ajoutées nouvelles sur le continent. Cela a été l’un des facteurs clés du succès du continent asiatique, il en sera de même pour l’Afrique », a-t-il dit.

 

Le Premier Ministre Patrick Achi a également plaidé pour un accès souple aux ressources financières par les Etats africains, contraints par des chocs extérieurs et imprévisibles qui ont des impacts désastreux sur les finances publiques, pendant que les besoins internes sociaux et sécuritaires sont croissants. « Dans un contexte de crise inflationniste, marqué par des taux d’intérêts de plus en plus élevés, il est vital que la solidarité internationale se manifeste en tout point, aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral, pour permettre l’accès de nos pays à des conditions plus souples de financement, en adéquation avec nos besoins ».

 

Pour ce qui concerne les défis climatiques, Patrick Achi a exhorté les pays les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, à respecter leur engagement vis-à-vis de l’Afrique qui subit le plus les conséquences du changement climatique. « Alors même que l’Afrique n’émet que 4% des gaz à effet de serre, qu’elle n’a aucune responsabilité dans le développement des énergies fossiles… elle sera hélas le continent qui subira le plus les conséquences du changement climatique. Ce défi, nous le vivons comme une urgence absolue. Il est plus que temps d’agir collectivement et puissamment. Nous attendons, ainsi, que les financements promis soient au rendez-vous, pour une pleine responsabilité et une vraie équité dans l’usage et la protection des ressources de notre planète. », a-t-il souligné.

 

Pour rappel, la Conférence annuelle 2023 du Forum de Boao pour l’Asie, prévue du 28 au 31 mars 2023, à Boao, ville de la province chinoise de Hainan a, entre autres, pour objectifs de promouvoir et renforcer les échanges économiques, l’interaction et la coopération au sein de la région, ainsi qu’entre la région et d’autres parties du monde.

 

En outre, la rencontre permet des échanges de haut niveau entre les dirigeants des gouvernements, des entreprises privées, des universitaires et d’autres associations juridiques dans les domaines économique, social, environnemental et connexe.
B. Mafoumgbé (Source : Primature)

Présidant la célébration officielle de la Journée internationale des femmes (Jif) édition 2023, placée sous le thème : "Innovations technologiques et digitales : leviers d’inclusion sociales et économiques des femmes en Côte d’Ivoire", la Première Dame Dominique Ouattara a exhorté les femmes à s’approprier l'usage des outils technologiques et du digital qui nous connectent au reste du monde. Rapportent des sources officielles ivoiriennes.

C’était ce jeudi 30 mars 2023 au complexe Jesse Jackson de Yopougon (Abidjan).

« Il nous faut profiter des opportunités offertes par les innovations de la technologie et du digital qui permettent de promouvoir nos activités, en améliorant l'image et la visibilité de nos entreprises. En effet, internet et les réseaux sociaux modifient nos modes de vie, nos façons de travailler, ainsi que nos relations sociales. C'est pourquoi, nous les femmes de Côte d'Ivoire, ne devons pas nous tenir en marge de ces temps nouveaux », a encouragé la Première Dame.

Dominique Ouattara s’est, par ailleurs, réjouie qu'un grand nombre de femmes commerçantes de la génération utilisent déjà l'outil numérique pour promouvoir leurs activités. Elle les en a félicitées et les a encouragées dans cet esprit d'innovation.

« Au-delà de l'aspect festif », a-t-elle poursuivi, « la Journée internationale des droits de la Femme est une journée d'action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits, ainsi qu'à l'égalité et à la justice pour les femmes du monde entier ».

La ministre de la Femme, de la Famille et de I’Enfant, Nassénéba Touré, a, pour sa part, indiqué que « dans son rôle d’accompagnement, le gouvernement travaille sans relâche, à travers plusieurs initiatives, pour donner aux femmes les compétences adaptées, en vue de promouvoir leur droit au digital en les rendant plus compétitives au regard des exigences de l’économie numérique ».

Elle a remercié la Première Dame pour son don de soi pour les femmes, les enfants et les familles.

Le représentant pays de l’OMS, au nom du Système des Nations unies en Côte d'Ivoire, Jean-Marie Vianney Yaméogo, a dit que les Nations unies sont aux côtés de la Côte d'Ivoire afin de continuer à relever les défis liés au numérique et exploiter le potentiel existant dans ce secteur pour l'autonomisation effective des femmes et des filles.

« Nous nous engageons, en tant que Nations unies, à renforcer la mise en place de conditions propres à favoriser la création et l'extension d'outils et de services du numérique public et privé sûrs, abordables, accessibles, pertinents et inclusifs répondant aux besoins les plus pressants des femmes et des filles dans tous les secteurs et toutes les zones géographiques de la Côte d'Ivoire », a-t-il assuré.

Les femmes de Yopougon mobilisées en grand nombre ont, par la voie d’Emmanuella Zakpa, traduit leur reconnaissance à la Première Dame dont « les bras sont toujours assez larges pour trouver des financements pour les femmes ».

De nombreuses personnalités dont le Président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, invité spécial, étaient présentes à l’évènement.
Bamba M. ( Source : Cicg)

C’est dans une ambiance festive et un décor digne des grandes rencontres que s’est tenue le 25 mars 2023 dernier, à la Bibliothèque nationale au Plateau, le lancement des activités de l’Antenne de l’Union nationale des transporteurs routiers et chargeurs de Guinée en Côte d’Ivoire (Auntrg-CI)et Rehoboth Traiding distribution ; son partenaire Ivoirien. C’était en présence de plusieurs personnalités, dont Mme Fofana du Ministère des Transports, représentante le ministre Amadou Koné. Après plusieurs interventions, ce fut celle de Yves Kabi Jonas, Directeur général de Rehoboth. Sans aller du dos de la cuillère, il a laissé entendre :«(…) Par où commencer après toutes ces brillantes interventions ou tout presque, a déjà été dit. Tout de suite, on se souvient qu’il faut entamer par rendre gloire à DIEU, le créateur des cieux et de la terre, qui a permis que cette rencontre ait lieu ce jour dans une atmosphère de paix et de convivialité. Rendons surtout hommage au Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara qui a tout donné au secteur du transport terrestre depuis son accession au pouvoir. Merci Excellence Monsieur le Président pour tous les efforts consentis au niveau du transport. On sait que pour 2022, ce sont plus de 2500 milliards FCFA qui ont été injectés dans les infrastructuresroutières, pour un peu plus 15 000 emplois cumulés sur les chantiers », a-t-il fait savoir sous des ovations nourries. A sa suite, c’est Diallo Mamadou Petel, président de l’Auntrg-CI qui est monté au créneau. Dans son allocution, il a non seulement remercié le Président de la République pour l’ouverture des frontières, mais a surtout rassuré les autorités du bon sens de la reprise des activités. La maitrise du flux migratoire tient une place de choix sur sa feuille de route, de même que le contrôlesystématique de tous ceux qui embarquent dans les véhicules de transport. «(…) Nous serons très strict avec nous-mêmes. Pas question de laisser qui que soit embarqué dans les cars. Le contrôle sera strict à notre propre niveau », a-t-il rassuré. Le Consul de la Guinée en Côte d’Ivoire Tchiakpé Ignace Evariste Valère, il s’est dit heureux d’être témoin de cette cérémonie, de sorte à rendre compte aux autorités de son pays. Quant au parrain Touré Adama, président de la Cngr-CI, il a prodigué de sages conseils, à ses filleuls, tout en souhaitant bon vent au lancement des activités. La patronne de la cérémonie, Mme Fofana, représentante du ministre des Transports, elle a insisté sur le strict respect des lois qui régissent le transport en Côte d’Ivoire. Le Port autonome de San- Pedro était représenté par Alain Vanga. A l’image de tous les participants, les responsables de Ivoire dépannage express (IDE), ont apprécié cette cérémonie à sa juste valeur.

Koné de Sayara
Légende/ De gauche à gauche à droite, Diallo Mamadou et Yves Jonas Kabi les responsables des deux entités.

 

Le secteur minier ivoirien se porte bien. C’est le substrat de l’allocution de Mamadou Snagafowa Coulibaly, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, le 30 mars 2023, à Sofitel Hôtel Ivoire à l’occasion de l’ouverture de la 2ème édition du Symposium mineci . Brandissant des chiffres élogieux à l’appui, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, par ailleurs président de ce symposium qui devra durer 48 heures, a clairement montré les prouesses enregistrées ces dernières années dans ce secteur qui annonce un avenir radieux. En effet, de la production de l’or massif, aux recettes, tous les tableaux sont reluisants, démontrant à l’envie la performance du secteur. Toutefois, des défis se dressent sur le chemin de cette performance, contraignant ainsi la courbe d’évolution à changer de trajectoire. Sur ce point, l’orateur s’est voulu clair : «( …) Nonobstant le tableau lumineux que nous venons de dresser, il y a des défis à relever et qui se nomment : mise en place d’infrastructures géologiques pour connaitre les gisements miniers, accélération de la délivrance des permis de recherche d’exploitation, exploitation et transformation sur place des produits locaux et la lutte contre l’orpaillage clandestin », a-t-il fait savoir. Pour le patron du Département Mine, Pétrole et Energie, l’or de la Côte d’Ivoire doit briller sur toutes les parties prenantes, notamment l’Etat, le secteur privé et toute la population par sa contribution au renflouement des caisses de l’Etat. Son intervention a été précédée par celles d’autres intervenants, notamment celle de Sominé Dolo , président de Kanaga Consulting, qui s’est prononcé sur la conférence inaugurale dont le thème était : « Enjeux de la mise en place d’une politique de contenu local dans un pays ». Avant sa brillante intervention, Jean Claude Diplo, président du Groupement professionnel des mines de Côte d’Ivoire (Gpmci), a soutenu que secteur minier n’attendra pas dix ans pour fournir des champions nationaux. Il faut retenir que cette 2ème édition a suscité assez d’engouement et de participations. En termes de participants, on peut noter celle de Ricca Resource , représentée par Moctar Kéita, Directeur régional Afrique de l’Ouest. Conciliabules, conférences débats, causeries devront alimenter ces 48 heures de symposium.
Koné Abdoulaye S.

AGL a pour ambition, au sein du Groupe Msc, de continuer à contribuer à la transformation durable de l’Afrique et des marchés émergents. Elle souhaite accompagner le continent, en fournissant des solutions logistiques sur mesure, en améliorant la connectivité des territoires, et en contribuant à la mise en place d’un écosystème logistique vertueux pour l’ensemble de ses parties prenantes. Fournisseur de solutions logistiques intégrées

Fort d’un savoir-faire centenaire sur le continent, AGL continuera de mettre à la disposition de ses clients locaux et internationaux un réseau de logistique intégré compétitif. Opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique,

AGL améliorera la productivité des terminaux qu’elle opère au bénéfice de l’ensemble des compagnies maritimes. AGL développera des solutions logistiques multimodales afin de répondre aux attentes de ses clients. Moteur de la connectivité globale des territoires africains.

AGL dispose de plus de 250 agences logistiques et maritimes, 22 concessions portuaires et ferroviaires, 66 ports secs et 2 terminaux fluviaux. L’entreprise, grâce à ce réseau, conçoit et mets en œuvre des solutions adaptées aux besoins de ses clients tout au long de la chaine de valeur, et ce jusque dans les zones moins accessibles. AGL accélèrera ses investissements en vue de développer ses capacités et de faciliter l’importation et l’exportation des marchandises. AGL répondra ainsi aux défis du commerce intra-africain, de la transition énergétique, de la croissance démographique du continent, de l’amélioration du cadre de vie et de la digitalisation de l’Afrique. Acteur d’une croissance durable et inclusive en Afrique

Avec ses 21 000 collaborateurs répartis dans 49 pays, AGL entend déployer une stratégie de développement au service des hommes et femmes du continent. AGL continuera à promouvoir les talents africains ainsi que l’écosystème de PME locales, en apportant un appui au développement du potentiel des jeunes talents africains. Soucieuse de son empreinte sur l’environnement, AGL réalisera des d’investissements durables, mettra en place des programmes de promotion de l’éco-responsabilité des transports (Green Terminal) et mobilisera ses collaborateurs, sous-traitants et fournisseurs en vue de réduire l’impact de ses activités sur l’environnement. « Nous sommes heureux de débuter cette aventure au sein de la famille MSC. Cette nouvelle marque renforce notre ambition d’être un partenaire logistique de confiance pour nos clients en Afrique et dans le monde, tout en soulignant notre engagement à innover et à participer aux côtés des Etats et partenaires de l’Afrique aux transformations du continent. Je suis convaincu qu’avec la mobilisation constante de nos équipes, nous parviendrons à concevoir des solutions innovantes afin de créer de la valeur pour nos clients et partenaires. » déclare Phillipe Labonne, Président de AGL.

A propos d’AGL

Africa Global Logistics est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Grâce à son expertise développée depuis plus d’un siècle et à plus de 21 000 collaborateurs mobilisés dans 49 pays, AGL fournit à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques globales, sur mesure et innovantes, avec l’ambition de contribuer de façon durable aux transformations de l’Afrique. AGL est aussi présente en Haïti et au Timor.

 Bamba M.

 

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