Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mercredi 8 mai 2024
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Du riz, des pâtes alimentaires, du sucre, de l’huile du lait et des numéraires : c’est l’inégalé don fait hier samedi 06 avril 2024, au siège annexe du Rhdp par l’icône de la commune balnéaire d’Abidjan. En effet, le président El Hadj Ibrahim Konaté, Secrétaire départemental du parti logé à la rue Lepic comme à son habitude, n’a pas dérogé à la règle en cette période de pénitence et de partage. Dans l’élan de solidarité agissante cher à son illustre mentor le président Alassane Ouattara, il a encore soutenu de fort belle manière ses coreligionnaires. En plus de tous les départements que compte le parti présidentiel à Port Bouet, le généreux donateur a soulagé les autres habitants de la commune sans distinction de religion. Au nom du donateur, M Salif Ouattara, éminent cadre du parti et figure de proue de la lutte républicaine a rendu un hommage déférent à El Hadj Konaté qui est aux côtés de la population et des militants sans répit. Il a prôné la solidarité, l’union et la cohésion pour une victoire certaine lors des joutes électorales à venir. Il a demandé aux militants de continuer de soutenir sans relâche le président Alassane Ouattara dans sa vision du vivre-ensemble que perpétue le président El Hadj Ibrahim Konaté. Après le siège annexe, cap a été mis sur le quartier général où le mari des veuves et papa des orphelins a encore fait parler son cœur comblant ainsi plusieurs musulmans qui ont tenu à lui témoigner leur infinie gratitude. Notons que le donateur avait à ses côtés M Youssouf Konaté, cadre influent du parti présidentiel.
Sam-Ibrahim Sidibé ( Correspondance particulière)

 

La Côte d'Ivoire a augmenté mardi dernier son prix à la production à 1 500 francs Cfa (2,47 dollars, soit environ 33 cedi) le kg pour la récolte de mi-avril à septembre de la campagne 2023/24, contre 1 000 francs Cfa la saison dernière.
Depuis l’annonce de ce prix pour la campagne intermédiaire, le Ghana voisin avec qui la Côte d’Ivoire, met en œuvre l’Initiative pour le cacao durable Côte d’Ivoire- Ghana, annonce qu’il va « augmenter jusqu'à 50% le prix fixe payé à ses producteurs de cacao, qui est actuellement de 1.574,66 dollars la tonne, pour que les agriculteurs bénéficient des avantages de la hausse des prix mondiaux et contrer la contrebande de fèves. » Voa qui rapporte l’information, cite une déclaration émanant mercredi dernier le Cocobod, l'office national de commercialisation du cacao. Fiifi Boafo, responsable des affaires publiques chez Cocobod, a déclaré que le nouveau prix pourrait être annoncé dès cette semaine, mais a refusé de commenter davantage. Aussi, le confrère ajoute qu’un exportateur de cacao qui a demandé à rester anonyme a déclaré que le ministre de l'Alimentation et de l'Agriculture rencontrerait les acteurs du secteur du cacao le mercredi dernier dans l’après -midi.
« Il s'agit d'un prix à moyen terme et cela n'a rien à voir avec le prix de l'année prochaine », a déclaré l'exportateur. Le Ghana emprunte 1,3 milliard de dollars soit plus de 780 milliards de Fcfa de prêts syndiqués pour booster les exportations de cacao.
Une source proche de la pensée du Cocobod a déclaré que le Ghana cherchait à « neutraliser » l'impact de la hausse des prix en Côte d'Ivoire, compte tenu de son impact potentiel sur la contrebande. Car, les 1000 Fcfa le Kg stabilisés et servis aux producteurs ivoiriens aiguisent les appétits de certains contrebandiers vers la Côte d’Ivoire. Avec un Ghana Cedi fluctuant,le Ghana risque de ne pas aller très au- delà des 1500fcfa fixés en Côte d’Ivoire.
Selon un expert M. S., face à la fuite de son Cacao, le Ghana qui fonctionne sur la base d’un seul prix fixé en ouverture de la campagne principale, pourrait procéder à une hausse d’environ 450 Fcf Kg. Ce qui reviendrait à environ 1600Fcfa le Kg aux producteurs, en tenant compte de la dépréciation du Cedi qui n’est pas au mieux de sa forme. Cette hausse est du reste confirmée par plusieurs sources. Toutefois,  aux  environs de 18heures 30mn ce Dimanche 07 Avril , une source officielle nous a  donné le chiffre  de  1501 Fcfa le Kg.
Cocobod a déclaré avoir perdu environ 150 000 tonnes de fèves de cacao à cause de la contrebande et de l'extraction illégale d'or connue localement sous le nom de galamsey au cours de la campagne de commercialisation 2022/23. Elle s'attend désormais à des pertes encore plus importantes cette saison, car la hausse des prix mondiaux du cacao crée une incitation plus grande. Le régulateur a déclaré que le virus des pousses gonflées du cacao, qui provoque une baisse des rendements et tue les cacaoyers, a détruit environ 590 000 hectares de terres agricoles entre 2018 et février 2024.
A noter que la production de cacao au Ghana, deuxième producteur mondial, a connu de nombreux défis au cours des quatre dernières années, la production attendue étant près de 40 % inférieure à l'objectif pour la saison 2023/24 en raison des vents violents, du manque de pluie, de la contrebande et des maladies.
Bamba Mafoumgbé

 

« Foi et unité, clés des nations ». Tel était la thématique centrale de la nuit du destin ou encore Laylatoul-Qadr 2024 organisée par le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d'Ivoire (Cosim), dans la nuit du 26 au 27 avril 2024. La grande mosquée de la Riviera-Golf comme à l’accoutumée a été le cadre de cette nuit de grande spiritualité et d’interpellation à travers la thématique susmentionnée. D’ailleurs le thème a été déroulé à travers le pays dans tous les lieux de cultes et de rassemblement des fidèles musulmans. Prières, invocations, dévotion et recherche de la grâce divine ont marqué la nuit du destin qui se situe dans la dernière décade du mois de Ramadan et mieux parmi les jours impairs.

A cette occasion, le conférencier, l’imam Saïd Konaté a souligné qu’il est essentiel de promouvoir la foi et l’unité pour assurer le développement et le succès des nations dans un monde toujours interconnecté.

Selon l’imam Saïd Konaté, chef du département culture et communication au sein du Bureau exécutif national de la Ligue islamique des prédicateurs en Côte d’Ivoire (Lipci), la nuit du Qadr est une opportunité pour les croyants de renforcer leur élévation spirituelle et leurs engagements envers Allah.

Le succès des Eléphants à la Can 2023, à la lumière de « Foi » et « l’Unité »

L’imam a abordé le thème dans le double contexte de la mosaïque ivoirienne et le palpitant cheminement de la Côte d’Ivoire vers la victoire lors de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2023).

Aussi a-t-il évoqué l’histoire de la Can 2023 comme un élément de preuve. « La victoire des Eléphants de Côte d’Ivoire a démontré l’importance, l’impact de la foi et l’union sacrée dans la réalisation d’un objectif commun (...) La foi a permis de transcender les différences pour former une seule et même équipe », a-t-il souligné. Et d’ajouter que cette cohésion a montré que l’unité peut être une arme redoutable dans la réalisation d’un objectif commun.

Pour l’Imam, il est indéniable que le soutien du peuple dans la foi et la cohésion, la fraternité a procuré une force supplémentaire aux joueurs qui se sont sentis portés par leur peuple. L’unité du peuple, dira-t-il, peut être une source de motivation et de force pour accomplir les grandes choses. A cela s’est ajouté un engagement de tous les leaders politiques du pays au-delà des clivages idéologiques. « Ils ont fait preuve de patriotisme face à un intérêt commun en apportant leur soutien et leur encouragement à l’équipe nationale », a fait remarquer l’Imam Saïd Konaté.

La foi qu’elle soit religieuse ou non représente une force motrice puissant qui peut fédérer les individus au sein d’une nation. La foi, a-t-il insisté, implique la reconnaissance de la diversité. « Lorsqu’un citoyen partage une vision et des principes porteurs cela crée une cohésion sociale et renforce le sentiment d’appartenance à une nation », a-t-il soutenu.
Selon le religieux, l’unité et l’union constituent une composante clé du succès d’une nation dans un monde globalisé où la vérité économique actuelle exige une coopération nationale et internationale renforcé pour faire face aux défis communs, des changements climatiques, des conflits régionaux ou des famines. Et de faire remarquer que les nations qui se mobilisent pour un même objectif et qui mènent des politiques concertées ont « certainement une voix plus concluante sur la scène internationale. »

Les croyants invités à cultiver l’union et à préserver l’entente...

Mais avant, l’imam, à la lumière des versets du Coran, a invité les fidèles à apprécier les nobles valeurs de l’unité et de la fraternité enseignées en Côte d’Ivoire se référant à la Sourate 3 Verset 103, Al Imran. Qui exhorté les croyants à cultiver l’union et à préserver l’entente entre eux. « Restez tous fermement attachés à la religion d’Allah sans jamais vous diviser. Souvenez-vous des faveurs d’Allah envers vous lorsque, ennemis les uns des autres avant l’islam, Il a uni vos cœurs si bien que, par Sa grâce, vous êtes devenus frères. Vous étiez alors au bord du gouffre de l’Enfer dont Il vous a sauvés. C’est ainsi qu’Allah vous expose clairement Ses enseignements afin que vous suiviez le droit chemin ».

Selon le conférencier, l’on comprend dès lors comment il est essentiel de demeurer uni et solidaire pour le bien-être collectif et pour l’accomplissement de « notre foi ». Quant à la Sourate 49 verset 13, qu’il a évoqué, cette prescription met en exergue la diversité des hommes et et précise que Dieu l’a fait dans un dessein bien précis. Ce verset, dira l’Imam Saïd Konaté met en lumière l’interaction entre les peuples, la compréhension et le respect mutuel. Et rappel que la grandeur d’un individu ne se mesure pas à travers sa richesse matérielle ni son statut mais bien par sa piété et sa droiture morale. « Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et Grand- Connaisseur », Sourate 49 verset 13.

Rappelons que Laylatoul-Qadr marque l’achèvement de la révélation du Coran au Prophète Mohammed (Psl). C’est la nuit la plus sainte de l’année révèle le livre saint de l’Islam et ce, à travers la Sourate 97, intitulé Al-Qadr. « Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Nous l’avons fait descendre dans la nuit de Qadr, et qui te fera savoir ce qu’est la nuit de Qadr ? La nuit de la destinée vaut mieux que mille mois. Les anges et l’Esprit descendent avec la permission de leur Seigneur avec des ordres pour toute chose. Paix elle est jusqu’au lever de l’aube », Sourate 97, Al-Qadr.

25e dans l’ordre chronologique, la sourate 97 est composée de cinq versets. Elle décrit cette nuit valant « plus de mille mois. »

Pendant cette nuit, les croyants doivent prier et invoquer Allah. « Celui qui prie toute la nuit d’Al-Qadr par foi et piété, Dieu pardonnera ses péchés précédents », rapportent Bukhari et Mouslin deux exégètes de l’islam.
Plusieurs personnalités parmi lesquelles des ministres, les membres du cabinet présidentiel, les Chefs de missions diplomatique accrédités en Côte d'Ivoire ont pris part à cette célébration aux côtés du Vice-président Tiémoko Meyliet qui représentait, le Président de la République Alassane Ouattara.
B. M

 

La mosquée Mohammed VI d'Abidjan a été inaugurée ce vendredi 05 Avril 2024 en présence de plusieurs autorités marocaines et ivoiriennes à Treichville quartier Biafra. Ce dans une ambiance emprunte de haute spiritualité et de concorde. En présence d’autorité politiques, administratives, religieuses et diplomatiques dont le Cheikh Al Aima Ousmane Diakité, président du Cosim.
L’édifice de la Mosquée s’étend sur une superficie de 25.000 m2 et comprend une salle de prière avec une capacité d’accueil de 7000 fidèles, une salle de conférence, une bibliothèque, un complexe commercial, des espaces verts, un pavillon administratif et un logement pour l’Imam, ainsi que d'un parking de grande capacité.
Les travaux, réalisés par des artisans marocains, ont obéi aux normes architecturales marocaines et traditionnelles.
« Ce joyau architectural que les mots ne sauraient décrire, traduit les liens séculaires et multidimensionnels entre la Côte d’Ivoire et le Maroc », a dit Drissa koné Koné, conseiller spécial chargé des affaires islamiques, représentant le Président de la République, Alassane Ouattara.
Il a souhaité que cette coopération solide qui se matérialise par des réalisations, que ce soit en termes de projet religieux ou infrastructures d'autres genres demeure longtemps.
« Le Président de la République tient à remercier Son Excellence le Roi du Maroc et tout le peuple marocain pour cette Mosquée qui traduit remarquablement la profondeur de la coopération entre les deux pays amis et les deux peuples frères », a-t-il indiqué.
Le Secrétaire général de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, Mohamed Rifki, qui n’a pas dit le contraire, a ajouté que la mosquée Mohammed VI d’Abidjan, réalisée conformément aux Hautes instructions de sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, constitue un haut lieu pour la consécration des valeurs de tolérance et d’ouverture, prônées par la religion musulmane.
Poursuivant, il a fait savoir que cet édifice religieux est une marque d’affection pour le Royaume du Maroc envers la Côte d'Ivoire.
« Le discours de la tolérance et de reconnaissance que doit prôner la Mosquée, signifie le respect de I' autre, la consécration de la grande diversité des cultures que véhicule une société ouverte. La tolérance comme reconnaissance est un principe fondamental en Islam. C'est un devoir éthique et religieux. La tolérance émane de la reconnaissance de la dignité des êtres humains, et leur égalité fondamentale. Quand le Coran parle de la dignité, il faut l'appliquer à tous les êtres humains. L'lslam reconnait, donc, à tous les hommes, le droit à la vie, à la propriété, à avoir une famille, à défendre la dignité et la liberté de conscience », a fait savoir Mohamed Rifki.

Il a ajouté que « nous partageons tous des valeurs fondamentales, car nous sommes issus d'un même humanisme et d'un même héritage spirituel, vu que l'islam s'inscrit dans la continuité des religions précédentes et est appelé à coexister avec leur prolongement. Nos cultures, nos civilisations, puisent aux mêmes sources divines. Mieux faire connaître nos points communs, nos origines communes, c'est pouvoir reconnaitre et accepter les différences et les divergences. Nos cultures partagent le même fondement éthique d'incitation à la rencontre, à l'échange et au respect d'autrui », a-t-il reconnu.
Quant à Sem Abdelmalek Kettani, ambassadeur du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire, il a salué l’excellence des relations entre les deux pays.
« L'édification de ce lieu de culte exceptionnel, dédié à la Gloire de Dieu Tout-Puissant, est un geste d'une grande générosité de la part de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l'Assiste, envers la République de Côte d'Ivoire. À mes yeux, cela témoigne de l'affection indéfectible que notre Souverain porte à notre pays frère. Cette Mosquée incarne bien plus que des murs et un minaret imposant. Elle symbolise l'amitié profonde et les liens indéfectibles qui unissent le Royaume du Maroc et la République de Côte d'Ivoire. Elle témoigne de la forte volonté commune de nos deux nations de promouvoir la paix, la tolérance et le dialogue interreligieux, tant sur le plan continental qu’international », a dit le diplomate chérifien avant d’ajouter :« À travers cette Mosquée, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, Que Dieu l'Assiste, a démontré son engagement indéfectible envers la coopération et la solidarité entre nos pays frères et amis. Sa générosité reflète les valeurs d'ouverture, de partage et d'entraide qui caractérisent depuis toujours le Royaume du Maroc. »
La Mosquée Mohammed VI d'Abidjan ne sera pas seulement un lieu de culte, mais aussi un symbole de paix, de fraternité et de prospérité pour toute la communauté. Elle servira de lieu de rassemblement où les fidèles pourront se recueillir, se ressourcer et renforcer leurs liens spirituels. Ce sera aussi un havre de savoir, un pôle de connaissances religieuse et de partage fraternel. A noter que cette nuit, cette mosquée va enregistrer la célébration de la nuit du Destin.
B. Mafoumgbé

Le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, a eu, le 4 avril 2024 à Rabat, des entretiens avec l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’Onu pour le Sahara marocain, M. Staffan De Mistura.
Selon une note à la presse du ministère, « Ces entretiens se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de franchise et un esprit positif et constructif. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale auprès des parties citées par la résolution 2703 du Conseil de Sécurité, en vue de relancer le processus politique des tables rondes avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du « polisario », en tant que seul cadre défini par les résolutions du Conseil de Sécurité pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis. », Ces entretiens, ajoute la source, se sont déroulés en présence de l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Onu, M. Omar Hilale. A cette occasion, la délégation marocaine a rappelé les constantes de la position du Maroc, réaffirmées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Secrétaire Général des Nations Unies, à savoir : 1. Pas de processus en dehors du cadre des tables rondes défini par l’ONU, avec la pleine participation de l’Algérie ; 2. Pas de solution en dehors de l’Initiative Marocaine d’Autonomie ; 3. Pas de processus sérieux, au moment où le cessez-le-feu est violé quotidiennement par les milices du « polisario ».
Bamba M.

Près de deux ans après la fin de la pandémie à la Covid- 19, la vague meurtrière de la maladie est certes passée, mais il faut continuer à traiter efficacement les déchets générés. Pour réussir le challenge, les besoins sont énormes et incompressibles. L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, qui joue un grand rôle dans la riposte depuis l’apparition du premier cas de la Covid-19 en Mars 2020, jusqu’ à ce que le gouvernement mette fin à la phase épidémique en Mars 2022, a besoin de moyens, de beaucoup de moyens pour continuer à collecter les déchets Covid-19 et médicaux, mais aussi les incinérer.

Les moyens reçus ont permis à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, de traiter de 2020, jusqu’ au 29 Mars 2024, environ 220 tonnes de déchets aussi bien de la Covid-19, de vaccination et d’activités de soins médicaux à risque infectieux.
Malgré cette performance, le Professeur Kouadio Kouamé, le responsable de la gestion des déchets médicaux au département environnement et santé de l’Institut Pasteur Côte d’Ivoire) /chargé du traitement des déchets Covid-19 est formel : « l’Institut Pasteur a besoin de soutiens et de moyens pour mener à bien lesdites opérations. Pendant la pandémie à la Covid-19, nous étions des « enfants gâtés ». Tout monde venait faire des dons. La Société nationale d’opérations pétrolières(Petroci), par exemple, nous a fait des dons pour en gaz et continue encore de le faire, pour incinérer les déchets Covid-19 et les autres déchets de laboratoire. Mais vous savez, les dons s’épuisent. Notre grand besoin aujourd’hui, c’est d’obtenir un véhicule utilitaire pour transporter les déchets des centres de collecte aux incinérateurs. Nous avons certes une dotation à partir du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire qui continue d’appuyer l’Institut Pasteur dans la gestion des déchets sanitaires, mais un don de structures privées serait la bienvenue », dit-il.
A l’Unité de coordination des programmes de santé, Ucp Santé /Banque mondiale, un groupe de travail qui a été créé au ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle. « Ce groupe coordonne tous ceux qui travaillent dans la filière des déchets médicaux. C’est vrai que les déchets covid ont pris fin, mais, les déchets médicaux sont là. Certaines équipes engagées par l’Etat de Côte d’Ivoire, collectent les déchets médicaux et les acheminent vers l’Institut Pasteur. D’autres équipes sont à l’intérieur du pays comme à Bouaké, Korhogo, Odienné, Abengourou etc.. Par région, ils prennent les déchets aussi bien de la Covid, de vaccination et d’activités de soins à risque infectieux (catégorie 2) et les envoient dans les centres où il y a des incinérateurs afin de les traiter. », précise le Professeur Kouamé qui s’empresse d’ajouter que l’Ucp Santé/Banque mondiale appui aussi bien technique et matériel tous ceux qui travaillent sur la chaine de traitement des ordures sanitaires en question. L’appui est surtout en rénovation et maintenance des sites de traitement, en équipement, en maintenance curative et préventive des incinérateurs, en approvisionnement en combustible (gaz et carburant).
Le tonnage de déchets Covid 19 traités à ce jour.
« Au niveau de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, quand nous faisons le point depuis la fin 2022, la quantité de déchets d’une manière générale a baissé. La raison, est que les centres de dépistages où l’Institut Pasteur a joué un grand rôle, ont fermé. La vaccination aussi. Les tests Covid 19 ne sont plus exigés. Nos activités ont donc chuté. Toutefois, cela ne voudrait pas dire que la maladie a disparu. Il faut continuer d’être vigilants, car le virus circule, même si nous avons une immunisation collective qui fait qu’on ne sent pas la maladie. Nous avons donc besoin d’aides en intrants comme le gaz. Au niveau de l’Institut, la dotation budgétaire pour l’achat de gaz pour l’incinération des déchets est insuffisante sur toute l’année. C’est vraiment peu. », déplore, le Pr Kouadio Kouamé, Maître de Recherche en santé publique et médecine préventive entre autres.

Les besoins de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire
Spécifiquement, pour la gestion des déchets hautement dangereux, l’unité a besoin d’un véhicule de type 4X4 bien fermé et dédié au ramassage des déchets médicaux issue des activités de soins et de laboratoire. En plus du combustible, elle a besoin d’équipements de protection personnelle durant les activités d’incinération d’une part, mais aussi et surtout de masques et de combinaisons pour les agents incinérateurs.
« Au début de la pandémie des personnes nous aidaient. Mais aujourd’hui, c’est l’Institut Pasteur avec l’appui de l’Ucp Santé et de Petroci qui apportent un appui technique à l’incinération des déchets », rappelle, le professeur de médecine Kouadio Kouamé.
Est-il possible de recycler les déchets que vous incinérez ?
Notre interlocuteur est affirmatif quand il dit : « il est possible de les recycler. La preuve, quand nous incinérons, nous récupérons la cendre qui peut servir à produire des pavés pouvant contribuer au revêtement des voies bien que les déchets médicaux ne sont pas en grande quantité. En ce qui concerne les ordures ménagères gérées par l’Anaged avec Ecoti S.A et Eco Eburnie, on peut en avoir un peu plus, pour fabriquer des pavés en grande quantité à condition de bien trier les déchets. »
Des structures comme la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) à travers sa Fondation devrait aider pourquoi pas l’Institut Pasteur dans cette mission très technique de traitement et d’incinération des déchets de vaccination et d’activité de soins de soins à risque infectieux.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Le professeur de médecine Kouadio Kouamé : « Environ 220 tonnes de déchets aussi bien de la Covid-19, de vaccination et d’activités de soins médicaux à risque infectieux. »

 

« Le Conseil national des droits de l’homme (Cndh) salue les initiatives du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, en procédant à la fermeture de 87 cliniques fictives dans la Région du Guémon, et ce, dans le cadre de l’opération zéro clinique illégale d’ici fin 2024 », rapporte une note à la presse du Conseil national des droits de l’homme.
Pour rappel, aux termes d’une enquête relative au droit à la santé, réalisée du 25 juillet au 03 août 2022 dans les 31 régions administratives et le District Autonome d’Abidjan, le Cndh a relevé que sur 1464 centres de santé privés, 343 possédaient une existence légale, 99 exerçaient avec un agrément provisoire et 1022 ne disposaient d’aucune autorisation d’offre de service de santé.
Selon la note, le Cndh a notifié que, l’absence d’autorisation légale des autorités compétentes pour l’exercice de la médecine par ces centres, fait courir de graves dangers sur la santé, ce qui constitue une violation des droits de l’Homme.
« Le Conseil se félicite du démarrage effectif de l’opération d’assainissement dans le secteur de la santé, initiée par le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, à l’issu d’un contrôle qui s’est tenu du 25 février au 02 mars 2024, à travers la Direction des établissements privés et des professions sanitaires (Depps). En effet, les missions terrain de la Depps, ont permis, dans les départements de Duekoué, Bangolo, Kouibli et Facobly (Région du Guémon), de fermer 79 cliniques et de notifier à 08 autres des mises en demeure sur les 87 inspectées. », précise la source. La Président Namizata SANGARE du Conseil « invite les populations à la vigilance, en s’informant sur les normes en matière de santé, et encourage les autorités compétentes à poursuivre cette opération sur l’ensemble du territoire national. Cndh reste disponible à accompagner le gouvernement dans ses efforts pour une amélioration constante des droits des populations vivant en Côte d’Ivoire. »
Bamba M.

« Nous voici réunis ici à Boundiali autour du Premier Ministre Robert BEUGRÉ MAMBÉ à l’occasion de la double cérémonie de mise en service et d’extension de la première centrale solaire du Pays. Monsieur le Premier Ministre, je voudrais saisir l’opportunité de votre présence au cœur du pays Senoufo, la terre de mes ancêtres, pour vous rendre hommage et préparer ainsi l’auditoire à prêter une meilleure attention à votre intervention.

Mais avant, permettez-moi, au nom de la communauté du secteur de l’énergie de notre pays, de vous traduire nos sincères remerciements et notre infinie gratitude pour l’attention toute particulière que vous accordez à ce secteur. En effet, vous aviez rehaussé de votre présence si distinguée, il y a quatre mois, la célébration de la première goutte de pétrole du plus important gisement de gaz et de pétrole jamais découvert dans notre pays, dénommé Baleine.
Aujourd’hui, vous voici à nouveau parmi nous pour poser un autre geste, certes modeste, mais tout aussi historique que celui de Baleine et cela après avoir conduit de main de maître l’organisation de la meilleure Can de l’histoire du football africain. Oui, la cérémonie de ce matin revêt un caractère historique. Pas seulement parce qu’il s’agit de la première centrale solaire du pays, mais parce qu’il s’agit en réalité du premier pas de notre pays dans sa marche transitionnelle vers des énergies propres.

Décidément ! Monsieur le Premier Ministre, vous êtes de ceux qui laissent des traces dans l’histoire. Comment peut-il en être autrement quand on sait que vous placez l’homme au centre de toutes vos actions.
Il ne peut en être autrement quand on connaît votre attachement à votre pays, votre sens élevé de la responsabilité et du travail bien fait, sans oublier votre sens de la reconnaissance et votre loyauté quasi divine au Président de la République dont la vision vous inspire.

Mesdames et Messieurs,

Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est aussi grâce à nos partenaires de l’Union Européenne et particulièrement de l’Allemagne à travers son agence de financement la KfW. Si le Premier Ministre a fait le déplacement, c’est aussi pour venir témoigner de la reconnaissance de notre pays à cette coopération multilatérale et bilatérale.
Je voudrais pour ma part me limiter à saluer la présence de la Secrétaire d’Etat Allemand et de l’Ambassadeur de l’Union Européenne et souligner l’excellence de la collaboration de ces institutions avec notre département et les structures sous notre tutelle. Non seulement pour la pertinence des projets ciblés, mais aussi pour la parfaite conduite de leurs mises en œuvre.

Ce n’est pas moins d’une dizaine de projets électriques qui sont couverts actuellement par l’engagement de ces deux institutions.


Mesdames et Messieurs,

À présent je voudrais me tourner vers mes parents de la Bagoué.


Je salue mes frères et sœur élus et les cadres de la région pour leur mobilisation. En particulier mes collègues du Gouvernement, le Ministre Bruno Nabagné KONÉ, Président du Conseil Régional de la Bagoué, porte-parole des populations et la Ministre Mariatou KONÉ, Maire de la commune de BOUNDIALI qui nous a grandement ouvert les portes de sa cité.

Je peux témoigner que ce projet leur tenait à cœur autant que les conditions de vie des populations de la région leur tient à cœur. L’un et l’autre n’ont pas arrêté de s’enquérir régulièrement de l’état d’avancement des travaux.

Monsieur le Premier Ministre, permettez-moi de ne pas passer sous silence la présence de votre discret et non moins efficace Directeur de Cabinet, fils de la région. Merci Karim TRAORÉ d’avoir fait le déplacement.
Je salue les chefs traditionnels et les propriétaires terriens qui ont accueilli le projet ainsi que l’ensemble des BOUNDIALIKAS pour leur extraordinaire mobilisation.
Mesdames et Messieurs,

La centrale solaire réalisée en Maitrise d’Ouvrage Publique, objet de la présente cérémonie, est l’aboutissement d’un long processus entamé en 2016 par les études sur le choix du site, suivies des négociations financières et de la signature du contrat de prêt en octobre 2018. Sélectionnées en 2021, les entreprises ont livré le projet en 2023.

Je voudrais saluer tous les acteurs privés et publics qui ont contribué à la réalisation de cette centrale. En particulier mes prédécesseurs, l’Ex Directeur Général de CI-ENERGIES, Monsieur TRAORÉ Amidou et l’actuel Directeur Général, Monsieur SIDIBÉ Noumory.
Mesdames et Messieurs,

À terme, la centrale solaire de BOUNDIALI sera de 80 MWc pour un coût global de plus de 47 milliards de FCFA. Elle permettra d’économiser l’émission de l’équivalent de 60.000 Tonnes CO2 par an et de fournir de l’électricité à plus 430.000 personnes. 40 emplois directs seront créés durant l’exploitation de la centrale, sachant que 300 emplois avaient été générés pendant la phase de construction.

Mesdames et Messieurs,

Des centrales solaires et des centrales à biomasse seront progressivement intégrées dans le réseau électrique national.

A l’horizon 2030, la part de l’énergie solaire sera de 9% et celle de la biomasse 2% et la part de l’ensemble des énergies renouvelables dans le mix énergétique de notre pays sera de 45% contre 31,27% aujourd’hui.

En effet, notre portefeuille de projets de production électrique comprend plusieurs autres centrales solaires à Ferké (2025 ; 52 MWc), Bondoukou (2025 ; 50 MWc), Korhogo (2026 ; 116 MWc), M’bengué (2026 ; 50 MWc), Katiola (2026 ; 50 MWc), Tengréla (2026 ; 50 MWc), Kong (2026 ; 50 MWc), Sérébou (2026 ; 25 MWc), Touba & Loboa (2026 ; 60 MWc), Odienné (2026 ; 50 MWc), Mankono (2026 ; 50 MWc), Soubré (2026 ; 25 MWc), etc. Soit au total une capacité globale de 678 MW d’ici 2030 et 1686 MW en 2040. Je sais pouvoir compter sur la Direction Générale de l’Energie, CI-ENERGIES et les concessionnaires privés de ces projets pour tenir les délais.

Mesdames et Messieurs,

L’énergie solaire est l’une des sources d’énergie les plus propres et inépuisables par définition.

Cependant, elle a encore des marges de progrès technologiques à faire pour lever les contraintes inhérentes à son exploitation.
D’abord pour produire seulement 1 MW, il faut 1,5 ha de terre. Cela reste une contrainte face à la pression foncière pour l’agriculture et l’habitat dans notre pays.

Ensuite, c’est une énergie intermittente. C’est-à-dire qu’elle n’est pas disponible la nuit et même à des moments de la journée quand le temps est couvert.

Aujourd’hui on peut la stocker au moyen de batteries pour l’utiliser pendant les moments où il n’y a pas de soleil. Seulement, cela revient plus cher au kWh que les énergies thermiques.

Enfin, du fait que ce n’est pas une énergie disponible 24/24, elle et toutes les autres énergies intermittentes prises ensemble ne peuvent satisfaire plus de 15% de nos besoins en électricité. Au risque de dégrader la fourniture continue de l’électricité.

 

Mesdames et Messieurs,


Notre pays a réalisé ces dix dernières années, sous le leadership du Président de la République SEM Alassane OUATTARA, des progrès indéniables en matière de fourniture d’électricité.


Pour consolider ces acquis, il nous faut continuer de prêter attention à question de l’équilibre financier du secteur et nous assurer que son équilibre physique sera toujours réalisé. C’est-à-dire que, nos besoins d’électricité continueront d’être satisfaits sur les cinq prochaines années et les décennies à venir. CI-ENERGIES dont c’est la mission pour le compte de l’Etat, devra rester mobilisée.
Pour ce qui concerne la qualité du produit, c’est-à-dire la fourniture d’électricité sans baisse fréquentes de tension et sans coupures intempestives, je voudrais saluer les efforts supplémentaires consentis dès la mi-2023 par l’exploitant CIE dans l’entretien et l’exploitation du réseau et dont les résultats commencent à se faire sentir.
Monsieur le Premier Ministre,

Pour clore mon propos, je voudrais vous assurer de notre engagement total à poursuivre, sous votre égide, les réformes du secteur de l’énergie et pouvoir compter sur vous pour l’approbation des mesures visant le renforcement de la gouvernance du secteur de l’électricité, son équilibre financier et la viabilité financière de CI-ÉNERGIES.
En ce mois pieux pour le chrétien que vous êtes et pour le musulman que je suis, je formule le vœu que le Seigneur accepte nos prières de ce mois béni et qu’il garde sa main sur notre pays et son Président.

Je vous remercie de votre aimable attention »
Boundiali le 03 Avril 2024

Le Premier ministre Robert Beugré Mambé a procédé, le 3 avril 2024, à l’inauguration de la Phase 1 de la Centrale solaire photovoltaïque de Boundiali, d’une capacité, à terme, de 83 Mégawatts.

Selon les services de la Primature, le Chef du gouvernement ivoirien a expliqué que cette infrastructure, qui sera une fois la phase 2 achevée, la plus importante centrale solaire photovoltaïque de l’Afrique de l’ouest, concrétise la volonté du président de la République, Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire « le réservoir de l’énergie de l’Afrique de l’ouest »
Installé sur une superficie totale de 78 ha (Phase 1 : 36 ha et Phase 2 : 42 ha), le projet de construction d’une centrale solaire à Boundiali a été initié dans le cadre de la diversification des sources de production d’électricité du pays, a expliqué le ministre des Mines du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Coulibaly-Sangafowa. ( voir discours)
Ce projet participe à l’atteinte des objectifs de l’État de Côte d’Ivoire, notamment l’accroissement de la part des Énergies renouvelables dans le mix énergétique, soit 45% à l’horizon 2030 y compris la grande hydroélectricité et le respect de ses engagements internationaux en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre (31,4%).
« D’un coût global de 75,6 millions d’Euros, la centrale solaire photovoltaïque de Boundiali facilitera l’électrification des villages et favorisera l’amélioration de la qualité de service de plus de 430 000 ménages, a expliqué le Directeur général de Côte d’Ivoire Énergie (CI-ÉNERGIES), Noumory Sidibé.
Le président du Conseil régional de la Bagoué, Bruno Nabagné Koné, s’est félicité de la réalisation de la première centrale solaire photovoltaïque du pays dans sa région. Il a dit sa gratitude au Chef de l’État et au Premier ministre pour cette infrastructure. Selon le ministre Bruno Nabagné Koné, le taux d’électrification de la région est à ce jour de 96%. En effet, le nombre de localités électrifiées est passé de 33 en 2011 à 160 à ce jour, a-t-il fait savoir.
La centrale solaire photovoltaïque de Boundiali contribuera non seulement à l’alimentation d’environ 70 000 foyers, mais aussi à l’économie de 60 000 tonnes équivalent de CO2 par an. Elle va favoriser la création de 300 emplois directs et indirects pendant la construction de la phase 2 dont la pose de la première pierre a été effectuée ce jour par le Premier ministre. Elle va, à terme, générer 40 emplois directs et indirects pendant l’exploitation.
Le projet de la centrale solaire photovoltaïque de Boundiali s’inscrit dans le Plan Directeur Production 2014 - 2030 et a été réalisé avec le soutien financier du gouvernement allemand, à travers la KfW et de l’Union européenne.
B. Mafoumgbé ( Sercom)

Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains va procéder, en collaboration avec les autorités ivoiriennes compétentes, notamment le Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires Islamiques (COSIM) et la Section Ivoirienne de la Fondation, à l'inauguration officielle de la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan lors de la Prière du vendredi 26 Ramadan 1445 de l'Hégire, correspondant au 5 avril 2024.

Le prêche du vendredi sera prononcé par le représentant du Conseil Supérieur des Ouléma du Royaume du Maroc, en présence d'un certain nombre de personnalités officielles et religieuses marocaines et ivoiriennes.


A cet égard, une veillée religieuse en commémoration de Laylat Al Qadr (la Nuit du destin) sera célébrée au sein de la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan le jour même de son inauguration, avec la participation des Ouléma, des califes de confréries soufies et des guides religieux ivoiriens et marocains, fait savoir la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains dans un communiqué.

L'animation de la Nuit bénie du destin comblera de ses bienfaits, dans un climat de quiétude et de paix spirituelle, les fidèles ivoiriens et marocains.

Témoignant de la Haute Vision de Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, qui reflète Son engagement particulier en faveur de la protection des constantes religieuses, la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan oeuvrera à la diffusion de la sagesse, à l'enseignement du Saint Coran, à la célébration de la prière, ainsi qu'à la promotion des valeurs nobles de paix, de tolérance et de dialogue, telles que prônées par la religion musulmane.


Fidèle à sa mission, la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan optera au partage de l'expertise marocaine en matière de gestion du champ religieux et ce, sur la base des fondamentaux religieux communs entre les deux pays, symbolisant ainsi les liens fraternels et historiques entre les peuples ivoirien et marocain, précise le communiqué.

Les travaux de construction de la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan ont été lancés le 3 mars 2017 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, accompagné de Son Excellence M. Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire.

Les travaux réalisés, par des artisans marocains, ont obéi scrupuleusement aux normes architecturales marocaines traditionnelles et authentiques dans toute leur splendeur.

L'édifice de la Mosquée s'étend sur une superficie de 25.000 m2 et comprend une salle de prière avec une capacité d'accueil de 7000 fidèles, ainsi qu'une salle de conférences, une bibliothèque, un complexe commercial, des espaces verts, un pavillon administratif, un logement pour l'imam et un parking.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 ( source:MAP)

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