Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mercredi 8 mai 2024
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Une délégation du Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé. (SE-CCESP) sera à ??????? pour le lancement officiel de la Plateforme Locale de Dialogue Public Privé (PLDPP) de la capitale du Poro, du ?? ?? ?? ????? ????.
Dans ses recommandations, la Stratégie Nationale de Dialogue Public Privé (SNDPP) élaborée en 2017 note la nécessité de prendre en compte le tissu productif local dans le processus de concertation entre l’Etat et le Secteur Privé.

Cette mission s’inscrit donc dans le cadre de la mise en place des Plateformes Locales de Dialogue Public Privé (#PLDPP). Une volonté portée par le CCESP de contribuer à créer les conditions pour une meilleure attractivité des pôles économiques régionaux, autres que le District d’Abidjan, qui, malgré leur potentiel économique ne sont pas suffisamment pris en compte par les réformes actuelles en matière de climat des affaires et par les différents processus de Dialogue Public Privé...
Bamba M. ( Source : Sercom)

Africa Globla Logistics (AGL) et ses filiales en Côte d’Ivoire ont reçu le mercredi 17 avril 2024, au siège de l’entreprise à Treichville, le trophée de la Coupe d’Afrique des Nations (Can). Initié par la Fédération Ivoirienne de Football (Fif), cet évènement s’inscrit dans le cadre de la tournée de présentation du trophée de la Can à ses partenaires.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence des membres du comité exécutif de la Fédération Ivoirienne de Football, avec à leur tête, M. Idriss Diallo, Président de la Fif, du coach Emerse Faé, d’Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’Africa Globla Logistics pour la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, de Joël Hounsinou, Directeur Général d’AGL Côte d’Ivoire et des collaborateurs de l’entreprise, venus en grands nombre, toucher du doigt le trophée remportée le 11 février 2024 par les Eléphants de Côte d’Ivoire.
Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL (Côte d’Ivoire-Burkina Faso), a dit au nom de l’ensemble du personnel de l’entreprise, sa joie de recevoir le trophée de la Can. « Je me réjouis ce jour de recevoir le trophée de la CAN dans nos locaux. C’est le signe du lien solide qui lie AGL à la Fédération Ivorienne de Football et le témoignage de notre engagement aux côtés des Eléphants, champions d’Afrique. À travers ce trophée, les éléphants de Côte d’Ivoire nous ont montré qu’au-delà de tous les défis que l’on peut rencontrer, il faut toujours croire en ses rêves. Les éléphants nous ont aussi démontré le bien fondé du travail en équipe qui permet d’atteindre nos objectifs », a-t-elle indiqué.
Pour Asta-Rosa Cissé, ce trophée symbolise bien plus qu'une simple récompense, car il incarne la détermination d’AGL à continuer à soutenir le développement du football et à inspirer les générations futures.
Idriss Diallo, Président de la Fif, a pour sa part salué l’engagement sans faille d’AGL aux cotés de la Fédération et de l’équipe nationale de Football.
« AGL est un partenaire qui a cru en nous là où tout semblait impossible et que tout le monde pensait que c’était finit. Aujourd’hui grâce à ce partenariat, nous avons remporté la Can à domicile. », a expliqué Idriss Diallo qui n’a pas manqué de souligner la forte mobilisation des travailleurs d’AGL tout au long de la Can 2023.
Cette cérémonie a été marquée par la remise symbolique du trophée de la Can aux responsables d’AGL, ainsi par une séance photos de l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise avec le trophée.
Bamba M ( SERCOM)

En marge de l’inauguration du siège de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana, Iccig, Accra abrite ce mercredi 17 Avril, une réunion du Comité de pilotage de ladite structure. A l’ouverture de cette importante rencontre, M. Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien de l’Agriculture, du Développement rural et des productions vivrières, a situé les enjeux de ce conclave auquel prennent part, le ministre ghanéen de l’Agriculture et de l’alimentation, les responsables des deux instances de régulation du Cacao du Ghana et la Cote d’Ivoire : Le Conseil café-cacao et le Ghana Cocobaord d’une part, et  le secrétaire exécutif de l’Iccig, l’ivoirien Assanvo Alex d'autre part.  Rapportent des sources officielles proches de la délégation ivoirienne.
« C’est pour moi, un plaisir renouvelé de prendre la parole à cette réunion ordinaire du Comité de Pilotage de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire – Ghana (Iccig). Comme vous le savez, les gouvernements de Côte d'Ivoire et du Ghana ont pris une décision historique, celle de réunir les principaux acteurs de la filière cacao, à l’effet de mettre en place un mécanisme commun de protection des revenus des agriculteurs contre la volatilité des cours mondiaux. L’objectif est d’améliorer les conditions de vie des producteurs pour une économie cacaoyère durable et prospère. Au demeurant, l’actualité du moment sur la question d’un prix rémunérateur aux producteurs face à la flambé des prix à l’international exprime, une fois encore, toute la pertinence de cette initiative entre nos deux pays », a dit le Ministre d’Etat Adjoumani.
Avant de reconnaitre : « Cependant, l’initiative Cacao Côte d’Ivoire Ghana est un exemple parmi tant d’autres, qui illustre bien que nos deux pays, à travers leurs Chefs d’Etat respectifs, peuvent surmonter de nombreux défis pour le bonheur de leurs peuples et de leurs nations. »
Aussi, M. Adjoumani n’a pas manqué d’adresser ses encouragements au secrétaire exécutif pour les efforts. Surtout qu’il « s’évertue au mieux et avec brio, à atteindre les objectifs assignés à cette noble organisation, malgré les défis auxquels nous faisons face au quotidien. »
A noter qu’il s’agira de le point des décisions et recommandations des dernières réunions du Comité de pilotage et examiner les propositions du Comité Spécial. Mais aussi, procéder à l’inauguration du siège  qui matérialise davantage le partenariat entre les deux pays.
Il ressort de l’agenda de cette rencontre, que le secrétaire exécutif fera une revue du secteur, assorti des défis du moment. Ce sera aussi l’occasion de donner des orientations fortes pour la préservation des intérêts de nos braves producteurs.
 Ayoho Mensah
Légende photo : Les ministres ivoirien et ghanéen, le secrétaire exécutif de l’Iccig et les responsables des instances de régulation des deux pays à l’ouverture des travaux

Le Groupement spécial de lutte contre l’exportation illicite des produits agricoles dans le département de Touba a intercepté dans la matinée du 15 avril 2024, deux camions de 40 tonnes de fèves de cacao séchées. L’information est rapportée par le correspondant local de Fraternité matin. Selon le lieutenant-colonel Olivier Brou N’Guessan, commandant de cette unité de la gendarmerie nationale, ses hommes étaient postés entre les villages de Massabouédougou et Barazan (région du Bafing). De source anonyme, il a été révélé que ces chargements étaient en partance pour la Guinée. Surpris par les forces de l’ordre, les conducteurs ont pris la fuite. Mais que dit la loi en cas de saisie d’une cargaison en fuite d’un produit agricole notamment le cacao. ? Selo une source, « conformément à une procédure judiciaire en vigueur , le cacao en question est vendu, une partie du produit de la vente est reversée aux agents qui fait la saisie et le reste revient à l’Etat, donc le Conseil café-cacao »
Bamba M. (Source : fratmat.info)

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), en partenariat avec Africa energy transition service (AETS), organise du mardi 16 au mercredi 17 avril 2024, le » Forum CAP GREEN » , afin de mener des réflexions sur les investissements et le financement de l’économie verte dans le cadre de la transition vers les énergies renouvelables.

Pour le vice-président de la Cgeci, Lamine Koné, ce forum vise à rassembler tous les acteurs majeurs autour d’une tribune, qui servira à la fois de catalyseur d’échanges pour mieux comprendre les défis et mieux agir pour la transition écologique. CAP GREEN sert donc « de plateforme de collaboration multi-sectorielle, mais aussi de hub financier pour mobiliser des fonds pour des projets verts », a ajouté M. Koné.
La Cgeci entend créer des partenariats avec des investisseurs, afin d’exploiter diverses sources de financement. Elles espèrent également que cette plate- forme favorisera des initiatives novatrices telles que des transactions de crédits carbone, un portefeuille d’investissements pour l’adaptation climatique, des initiatives d’entrepreneuriat vert et une facilité pour accélérer la préparation des projets verts.

Le forum sera marqué par des panels, des ateliers sectoriels animés par des experts. Les thématiques concernent entre autres la transition climatique pour le secteur privé dans les pays en voie de développement, les obligations vertes et prêts verts, les crédits carbone, l’agro-industrie face aux défis de la décarbonation, les infrastructures écologiques et les leviers financiers verts adaptés.

Le thème de cette édition est « Cap Green, de la vision à la transition : structuration et accélération des mécanismes de financement et d’investissement verts ». Ces assises s’achèvent ce mercredi.
Ayoko Mensah ( Sercom)

Ce mardi 16 avril 2024 a eu lieu la cérémonie officielle de remise des contrats de mise en exploitation de dix unités de transformation de riz paddy en riz blanchi. Sous la présidence du ministre d'État, ministre de l'Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, cet événement marque une étape décisive dans le développement de la filière rizicole du pays.
Depuis 2012, la Côte d'Ivoire s'est engagée dans une démarche stratégique pour accroître la production nationale de riz blanchi de qualité. La première phase de ce plan, qui a pris fin en 2020, a été couronnée de succès, encourageant ainsi le gouvernement à lancer une seconde phase encore plus ambitieuse.
Grâce à un financement de la EXIM BANK Inde, le gouvernement ivoirien a entrepris la mise en place d'un réseau industriel dédié à la transformation du riz. Trente unités complètes de transformation de 5 tonnes/heure ont été planifiées dans le cadre de ce programme, avec pour objectif principal d'assurer l'autosuffisance en riz blanchi et de garantir des stocks de sécurité adéquats.
Dans le cadre de cette initiative, dix contrats de partenariats public-privé ont été élaborés, négociés et signés entre l'État de Côte d'Ivoire et des opérateurs économiques locaux. Ces contrats prévoient l'exploitation et l'entretien des unités de transformation de riz situées dans différentes régions du pays, telles que San-Pedro, Daloa, Touba, et bien d'autres.
« Le processus a été long, fastidieux et a sollicité l’implication de tous, pour aboutir à la signature de dix contrats entre l’État de Côte d’Ivoire et ces opérateurs économiques à travers leurs sociétés que sont : GANLOGIS de San Pedro, AMC FC de Dimbokro ; SIPRIZ de Boundiali ; GLOBAL RURAL SOLUTIONS d’Adzopé ; CAP SIKAN de Ferkessédougou ; PETERS GROUP de Daloa ; SICORIZ de Saioua ; CIDT de Séguéla ; RICELAND S.A de Touba et JMCA AGRO-INDUSTRIE de Vavoua », a déclaré le ministre d’Etat.
La cérémonie de remise des contrats, qui s'est tenue au 23ème étage de l'immeuble Caistab au Plateau, a été l'occasion pour le ministre d'État de saluer l'engagement et le dévouement de toutes les parties prenantes ayant contribué à la réalisation de ce projet ambitieux.
« Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, attache du prix au suivi de la politique gouvernementale en matière d’agriculture et de souveraineté alimentaire. C’est pourquoi, je porte un grand intérêt à la mise en exploitation de ces unités. Je tiens aussi à vous encourager dans l’exercice de vos activités tout en vous rassurant du soutien du Gouvernement. Je veillerai personnellement à ce que ces unités soient exploitées conformément au contrat qui vous lie à l’Etat », a fait savoir Adjoumani.
Mory Diabaté, le représentant des opérateurs a remercié le Président de la République et le ministre d’Etat Adjoumani. « Nous sommes vos soldats. Nous sommes ceux-là mêmes qui devons accompagner vous-même et le président de la République et la nation ivoirienne vers ce chemin de la souveraineté alimentaire », a-t-il relevé.
En permettant la mise en place de ces nouvelles unités de transformation de riz, la Côte d'Ivoire ouvre la voie à une augmentation significative de sa capacité de production de riz blanchi, renforçant ainsi sa position en tant que leader régional dans le domaine de l'agriculture. Cette initiative témoigne de la détermination du gouvernement ivoirien à promouvoir le développement durable et la prospérité économique à travers le secteur agricole.
B. M avec sercom

Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Idriss Diallo, a présenté lundi 15 avril 2024 aux responsables de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci), le trophée de la 34e Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2023) remporté par les Eléphants le 11 février 2024. Rapport abidjan.net.
Selon cette source, Yacine Idriss Diallo, président de la Fif, a tout d'abord rappelé ses liens avec la maison de la loterie nationale en tant qu'ancien responsable avant d'exprimer sa reconnaissance envers pour le rôle capital joué par cette société en tant que partenaire lors de la Can 2023 en Côte d'Ivoire.
« La Lonaci a toujours cru en football, elle a toujours été présente aux côtés de la fédération. C'est cette foi et cette résilience qui ont permis à la Côte d'Ivoire de remporter son 3ème trophée... Vous êtes une partie intégrante de la fédération à travers ce que vous avez réalisé », a déclaré le président de la Fif, Yacine Idriss Diallo en présence du sélectionneur de l’équipe nationale de football, Emerse Faé.

« En venant présenter la Coupe à la Lonaci, vous démontrez, si besoin en était, tout l’intérêt que vous accordez au partenariat historique qui lie la Fif à la Lonaci », a indiqué le directeur général de la Lonaci, Dramane Coulibaly, au président de la Fif. Il a rappelé quelques acquis de la collaboration qui dure depuis des décennies. « Pour la Can 2023, la Fif et la Lonaci ont renforcé leur partenariat à travers une convention de sponsoring plus ambitieuse. De Sponsor Officiel, la Lonaci est passée Sponsor Platinium de la Fif pour la Can 2023 et les matches des Eléphants sur la période 2023-2026 », a-t-il précisé, entre autres.Dramane Coulibaly a réaffirmé l’engagement de la société d’Etat à jouer pleinement son rôle d’entreprise citoyenne, à travers notamment un soutien toujours plus accru au sport en général et au football en particulier. La cérémonie s’est déroulée au siège de la Lonaci, à Marcory (Abidjan Sud).

 B.M

Koné Bakary, le président de l’Union des transporteurs de la nouvelle gare routière d’Adjamé (Utngra), n’apprécie pas du tout ce qui se passe actuellement à l’entrée de ladite gare. A cet effet, le lundi 15 avril 2024, dans les locaux de son bureau, il était face la presse. Au cœur de la rencontre, une situation qu’il qualifie d’absurde juste à l’entrée de ladite gare routière. Mais avant d’entrer dans le vif de son sujet, Koné Bakary a d’emblée salué l’action gouvernementale qui vise à débarrasser le Grand Abidjan de toutes les constructions anarchiques, ne répondant à aucune légitimité. « (…) Nous commençons par dire grand merci au Président de la République Alassane Ouattara pour sa grande vision de faire de notre capitale économique la vitrine de la sous-région. A nos remerciements, nous associons le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Beugré Mambé, avec un point d’honneur pour le Ministre Gouverneur du District d’Abidjan, Cissé Ibrahim Bacongo qui met à exécution ce beau plan d’assainissement de la ville d’Abidjan », a-t-il signifié. Avant de se poser la question de savoir qui veut saboter cet excellent travail du Ministre Gouverneur au niveau de la nouvelle gare routière d’Adjamé. Koné Bakary dit ne comprendre, comment quelques heures seulement après le passage d’assainissement de la devanture de cette gare, des individus peu scrupuleux y envisagent des constructions. Pour l’orateur, cela échappe à l’entendement humain et rime avec la moquerie à l’endroit de nos autorités en général et en particulier à l’endroit du Gouverneur Cissé Bacongo qui abat, selon lui un énorme travail. Et de conclure qu’à moins d’une note de Bacongo lui-même, aucune construction ne sera acceptée sur ce site. « (…) Nous adresserons un courrier spécial au Ministre Gouverneur lui-même pour lui signifier la forfaiture avec les preuves à l’appui », a-t-il définitivement mis fin à cette rencontre.
Koné De Sayara.
Légende : Une vue de tentative de reconstruction sur le site.

 

Le mardi 26 mars 2024, le ministre des Finances et du Budget est passé devant l’Assemblée nationale présenter un projet de loi relatif à la politique d’endettement et à la gestion de la dette publique. Ce projet de loi qui a été rejeté par les députés du PDCI-RDA a donné lieu à des débats houleux sur l’endettement de la Côte d’Ivoire. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » apporte sa contribution au débat, avec un regard plus technique, depuis le point d’achèvement de l’Initiative PPTE jusqu’à ce jour et dresse des perspectives pour une économie ivoirienne plus dynamique et moins portée vers l’épargne extérieure.
Quelle était la situation de l’endettement de la Côte d’Ivoire avant 2012 ?
Avant l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE en juin 2012, le stock de la dette publique de la Côte d’Ivoire se chiffrait à 8 645,0 milliards de FCFA, dont 2 271,1 milliards de FCFA au titre de la dette intérieure et 6 373,9 milliards de FCFA au titre de la dette extérieure. Au 31 décembre 2012, suite à la réduction de dette extérieure obtenue au point d’achèvement de l’Initiative PPTE, ce stock se chiffrait à 6 129,8 milliards de FCFA dont 3 839,8 milliards de FCFA de dette extérieure.
La dette publique qui représentait 73% du PIB avant le point d’achèvement de l’Initiative PPTE ne valait plus que 35% du PIB après l’atteinte du point d’achèvement. Le service de la dette, lui, est passé de 500 milliards par an à 230 milliards de FCFA. Le profil de la dette extérieure s'est donc nettement amélioré après le point d'achèvement PPTE en 2012, rendant ainsi possibles de nouveaux emprunts. C’est à ce niveau qu’est parvenu l’endettement de la Côte d’Ivoire et, cette belle réalisation est à mettre au bénéfice du régime du président Laurent Gbagbo.
S’il n’y avait pas eu l’atteinte du point d’achèvement PPTE qui a permis une réduction substantielle de la dette extérieure de la Côte d’Ivoire, il n’aurait pas été possible au Président Alassane Ouattara d’emprunter autant qu’il le fait pour financer sa politique de développement. Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ce n’est pas parce qu’on fait de la politique qu’on doit nier les bonnes initiatives prises par l’autre.
Pourquoi y a-t-il eu l’Initiative PPTE sous le président Laurent Gbagbo ? Il y a eu le PPTE parce que la Côte d’Ivoire était, entre autres raisons, à un niveau jugé insoutenable après l’application des mécanismes d’endettement traditionnel de traitement de la dette en Club de Paris (« termes de Naples »).
Que s’est-il passé après 2012 ?
Depuis l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, le régime Ouattara a recommencé avec les mauvaises habitudes. En fin juin 2023, la dette de la Côte d'Ivoire se chiffre à plus de 25 000 milliards de FCFA, soit 25739,2 milliards de franc CFA (chiffres du ministère des Finances et du Budget). A cette même date de fin 2023, le ratio d’endettement se situe à 58,1%. En 2022, il était de 56,7% et est projeté, selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), à 57,3% en 2024.
Si l’on considère les 8000 milliards de franc CFA de stock d’endettement d’avant 2012, il apparaît que le stock a été multiplié par 3,125 pour se situer à environ 25000 milliards de FCFA. Pendant ce temps, le PIB est passé de 12000 milliards de FCFA, en 2010, à environ 48000 milliards de FCFA, en 2023, soit 4 fois le niveau de 2010. Mais, ces chiffres cachent un profond malaise. En effet, le service de la dette qui était de 230 milliards de FCFA en 2012 est passé à 3742,9 milliards de FCFA en 2023, soit 16,3 fois le niveau de 2012.
Il en découle que l’endettement de la Côte d’Ivoire entraine des sorties de capitaux pour rembourser les dettes, plus élevées que l’effet de la dette sur la création de richesses dans le pays. Pour la seule année de 2023, les ressources internes du pays s’élevaient à 5281,1 milliards de FCFA (impôts et taxes) alors que le service de la dette exigible s’élevait à 3742,9 milliards de FCFA. Conséquences : 70,87% des ressources internes sont utilisés pour rembourser les dettes contractées. C’est un poids énorme sur les ressources. Les 30% qui restent ne peuvent même pas couvrir la masse salariale qui représente 37 % de ces ressources internes. Où trouver les 7% restant ? Nécessairement dans l’emprunt ! Cela veut dire que, pour payer même les salaires des fonctionnaires, la Côte d’Ivoire est obligée de recourir à des emprunts.
Voilà la pression que l’endettement de la Côte d’Ivoire par le régime Ouattara après 2012 fait subir aux ivoiriens et aux finances publiques. La croissance est à crédit et les fonctionnaires sont payés à crédit. Même la dette est payée à crédit. En effet, c’est pour préserver la viabilité des finances publiques et de la dette que le Fonds monétaire international (FMI) a accordé, en 2023, à la Côte d’Ivoire, un prêt de 3,5 milliards de dollars, soit un peu plus de 2000 milliards de FCFA. La Côte d’Ivoire, pour utiliser la formule relâchée des ivoiriens, prend crédit pour rembourser crédit. Le fonctionnement de l’Etat de Côte d’Ivoire repose sur la dette. Voilà la triste réalité économique de notre pays.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » n’est pas contre les chantiers de développement initiés par le Président Alassane Ouattara. Bien au contraire, il a toujours salué ses réalisations. Il lui recommande, cependant, une politique d’endettement prudente parce qu’au rythme où il endette la Côte d’Ivoire, nous courons tout droit, les années à venir, vers un autre PPTE.
Il hypothèque ainsi l’avenir des prochaines générations et la gestion des pouvoirs à venir qui auront les mains liées par sa dette et seront soumis au dictat des créanciers. Il devrait se rappeler que c’est le dictat des créanciers de la finance internationale qui a poussé le Président Félix Houphouët-Boigny à faire appel à lui pour sauver la barque qui coulait. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » veut voir l’endettement suivre une trajectoire soutenable pour les finances publiques et ne pense pas que le recours excessif à la dette soit une bonne solution.
Pourquoi faut-il une politique d’endettement prudent ?
L’histoire nous donne des avertissements en la matière. Dans les années 70 et 80, le boom du prix des matières premières avait incité le pays à s'endetter fortement pour financer son développement. Le retournement de tendance du cours des matières premières qui a suivi le choc pétrolier et la récession générale de la fin des années 70 et du début des années 80 ont entraîné une crise de la dette dont les séquelles sont encore perceptibles aujourd’hui.
Aujourd’hui, le président Ouattara construit en Côte d’Ivoire la croissance à crédit. Ceux qui se réjouissent de cette croissance ne sont rien d’autres que les bailleurs de fonds, les véritables gagnants. En réalité, une croissance dopée par la dette est une croissance à crédit. Elle est stérile et hypothèque l’avenir des futures générations. De plus, cette croissance à crédit ne développe pas les capacités de production qui, non seulement, sont les capacités de remboursement de demain (puisqu’elles génèrent des recettes fiscales), mais aussi et surtout, sont ce qui favorise la transformation structurelle de l’économie et contribue à réduire la pauvreté.
Il est vrai que, pour le moment, la Côte d’Ivoire a encore la confiance des marchés financiers, des agences de notation et des bailleurs de fonds. Cela veut dire que le pays reste solvable et peut toujours se financer sur les marchés. Pour le moment donc, il n’y a pas de crise de la dette mais des risques de surendettement demeurent. La situation n’est pas alarmante mais reste préoccupante. Aussi modéré qu’il soit, le risque de surendettement est réel et n’est pas à négliger par le gouvernement ; le taux d’endettement projeté par le FMI à 57,3% du PIB en 2024 est élevé pour l’économie ivoirienne face à un déficit budgétaire qui se creuse d’année en année.
Pour éviter le risque de surendettement, la Côte d’Ivoire doit chercher à contenir sa dette en dessous de 60% et ramener son déficit budgétaire au plafond communautaire de déficit public (UEMOA) de 3% du PIB d’ici 2025. En 2022, le déficit budgétaire était de 6,8% du PIB. En 2023, il était de 5,2% et est projeté à 4,1% du PIB en 2024. Pour rappel, c’est un fort endettement et un fort déficit budgétaire (plus de 13% du PIB) qui ont plongé la Grèce dans la crise en 2008. La Côte d’Ivoire en est loin mais son taux d’endettement est préoccupant et la nécessité de changer de trajectoire s’impose.
Il faut adopter d’autres stratégies de développement
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le pays ne peut plus continuer sur cette voie de développement importé, avec l’épargne des autres. Le pays doit changer de cap pour jeter les bases d’un développement autocentré et réduire sa vulnérabilité aux chocs extérieurs. Ses recettes sont vulnérables aux fluctuations des cours des matières premières et 40% de ces recettes proviennent des impôts sur le commerce extérieur. Le développement autocentré qu’appelle le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » repose sur les piliers suivants :
- Le gouvernement doit réduire son train de vie en supprimant les institutions et les postes budgétaires non essentiels au fonctionnement de l’Etat. Cette réduction peut avoir un impact positif sur la mobilisation des ressources locales afin d’éviter de s’endetter davantage.
- Le pays doit compter sur les nouvelles technologies d’informations et de communication (NTIC).
- Il faut améliorer l’environnement des affaires afin d’aider le secteur privé.
- Le pays doit aller à une modernisation du secteur agricole.
- Le pays doit mobiliser plus de ressources internes en réduisant la part du secteur informel pour élargir la base fiscale de l’économie et disposer des recettes nécessaires à son développement. Il est impérieux de revoir l’étroitesse de l’assiette de l’impôt.
- Il faut construire des pôles industriels dans d’autres villes. Abidjan concentre 80 % des activités économiques du pays. Les zones industrielles de la capitale, saturées, ne permettent plus la création d'emplois à grande échelle. La solution revient à se tourner vers les villes intermédiaires du pays, à l'image de Bouaké ou de Korhogo. Ainsi, on créera plus de richesses et d’emplois et on accéléra la transformation structurelle de l’économie du pays.
C’est à ce prix que, pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le pays pourra disposer d’une économie solide et plus dynamique que ce que nous avons aujourd’hui et faire face aux défis du développement et de l’emploi.
Fait à Abidjan, le 15 avril 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao

Le mardi 26 mars 2024, le ministre des Finances et du Budget est passé devant l’Assemblée nationale présenter un projet de loi relatif à la politique d’endettement et à la gestion de la dette publique. Ce projet de loi qui a été rejeté par les députés du PDCI-RDA a donné lieu à des débats houleux sur l’endettement de la Côte d’Ivoire. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » apporte sa contribution au débat, avec un regard plus technique, depuis le point d’achèvement de l’Initiative PPTE jusqu’à ce jour et dresse des perspectives pour une économie ivoirienne plus dynamique et moins portée vers l’épargne extérieure.
Quelle était la situation de l’endettement de la Côte d’Ivoire avant 2012 ?
Avant l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE en juin 2012, le stock de la dette publique de la Côte d’Ivoire se chiffrait à 8 645,0 milliards de FCFA, dont 2 271,1 milliards de FCFA au titre de la dette intérieure et 6 373,9 milliards de FCFA au titre de la dette extérieure. Au 31 décembre 2012, suite à la réduction de dette extérieure obtenue au point d’achèvement de l’Initiative PPTE, ce stock se chiffrait à 6 129,8 milliards de FCFA dont 3 839,8 milliards de FCFA de dette extérieure.
La dette publique qui représentait 73% du PIB avant le point d’achèvement de l’Initiative PPTE ne valait plus que 35% du PIB après l’atteinte du point d’achèvement. Le service de la dette, lui, est passé de 500 milliards par an à 230 milliards de FCFA. Le profil de la dette extérieure s'est donc nettement amélioré après le point d'achèvement PPTE en 2012, rendant ainsi possibles de nouveaux emprunts. C’est à ce niveau qu’est parvenu l’endettement de la Côte d’Ivoire et, cette belle réalisation est à mettre au bénéfice du régime du président Laurent Gbagbo.
S’il n’y avait pas eu l’atteinte du point d’achèvement PPTE qui a permis une réduction substantielle de la dette extérieure de la Côte d’Ivoire, il n’aurait pas été possible au Président Alassane Ouattara d’emprunter autant qu’il le fait pour financer sa politique de développement. Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ce n’est pas parce qu’on fait de la politique qu’on doit nier les bonnes initiatives prises par l’autre.
Pourquoi y a-t-il eu l’Initiative PPTE sous le président Laurent Gbagbo ? Il y a eu le PPTE parce que la Côte d’Ivoire était, entre autres raisons, à un niveau jugé insoutenable après l’application des mécanismes d’endettement traditionnel de traitement de la dette en Club de Paris (« termes de Naples »).
Que s’est-il passé après 2012 ?
Depuis l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, le régime Ouattara a recommencé avec les mauvaises habitudes. En fin juin 2023, la dette de la Côte d'Ivoire se chiffre à plus de 25 000 milliards de FCFA, soit 25739,2 milliards de franc CFA (chiffres du ministère des Finances et du Budget). A cette même date de fin 2023, le ratio d’endettement se situe à 58,1%. En 2022, il était de 56,7% et est projeté, selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), à 57,3% en 2024.
Si l’on considère les 8000 milliards de franc CFA de stock d’endettement d’avant 2012, il apparaît que le stock a été multiplié par 3,125 pour se situer à environ 25000 milliards de FCFA. Pendant ce temps, le PIB est passé de 12000 milliards de FCFA, en 2010, à environ 48000 milliards de FCFA, en 2023, soit 4 fois le niveau de 2010. Mais, ces chiffres cachent un profond malaise. En effet, le service de la dette qui était de 230 milliards de FCFA en 2012 est passé à 3742,9 milliards de FCFA en 2023, soit 16,3 fois le niveau de 2012.
Il en découle que l’endettement de la Côte d’Ivoire entraine des sorties de capitaux pour rembourser les dettes, plus élevées que l’effet de la dette sur la création de richesses dans le pays. Pour la seule année de 2023, les ressources internes du pays s’élevaient à 5281,1 milliards de FCFA (impôts et taxes) alors que le service de la dette exigible s’élevait à 3742,9 milliards de FCFA. Conséquences : 70,87% des ressources internes sont utilisés pour rembourser les dettes contractées. C’est un poids énorme sur les ressources. Les 30% qui restent ne peuvent même pas couvrir la masse salariale qui représente 37 % de ces ressources internes. Où trouver les 7% restant ? Nécessairement dans l’emprunt ! Cela veut dire que, pour payer même les salaires des fonctionnaires, la Côte d’Ivoire est obligée de recourir à des emprunts.
Voilà la pression que l’endettement de la Côte d’Ivoire par le régime Ouattara après 2012 fait subir aux ivoiriens et aux finances publiques. La croissance est à crédit et les fonctionnaires sont payés à crédit. Même la dette est payée à crédit. En effet, c’est pour préserver la viabilité des finances publiques et de la dette que le Fonds monétaire international (FMI) a accordé, en 2023, à la Côte d’Ivoire, un prêt de 3,5 milliards de dollars, soit un peu plus de 2000 milliards de FCFA. La Côte d’Ivoire, pour utiliser la formule relâchée des ivoiriens, prend crédit pour rembourser crédit. Le fonctionnement de l’Etat de Côte d’Ivoire repose sur la dette. Voilà la triste réalité économique de notre pays.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » n’est pas contre les chantiers de développement initiés par le Président Alassane Ouattara. Bien au contraire, il a toujours salué ses réalisations. Il lui recommande, cependant, une politique d’endettement prudente parce qu’au rythme où il endette la Côte d’Ivoire, nous courons tout droit, les années à venir, vers un autre PPTE.
Il hypothèque ainsi l’avenir des prochaines générations et la gestion des pouvoirs à venir qui auront les mains liées par sa dette et seront soumis au dictat des créanciers. Il devrait se rappeler que c’est le dictat des créanciers de la finance internationale qui a poussé le Président Félix Houphouët-Boigny à faire appel à lui pour sauver la barque qui coulait. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » veut voir l’endettement suivre une trajectoire soutenable pour les finances publiques et ne pense pas que le recours excessif à la dette soit une bonne solution.
Pourquoi faut-il une politique d’endettement prudent ?
L’histoire nous donne des avertissements en la matière. Dans les années 70 et 80, le boom du prix des matières premières avait incité le pays à s'endetter fortement pour financer son développement. Le retournement de tendance du cours des matières premières qui a suivi le choc pétrolier et la récession générale de la fin des années 70 et du début des années 80 ont entraîné une crise de la dette dont les séquelles sont encore perceptibles aujourd’hui.
Aujourd’hui, le président Ouattara construit en Côte d’Ivoire la croissance à crédit. Ceux qui se réjouissent de cette croissance ne sont rien d’autres que les bailleurs de fonds, les véritables gagnants. En réalité, une croissance dopée par la dette est une croissance à crédit. Elle est stérile et hypothèque l’avenir des futures générations. De plus, cette croissance à crédit ne développe pas les capacités de production qui, non seulement, sont les capacités de remboursement de demain (puisqu’elles génèrent des recettes fiscales), mais aussi et surtout, sont ce qui favorise la transformation structurelle de l’économie et contribue à réduire la pauvreté.
Il est vrai que, pour le moment, la Côte d’Ivoire a encore la confiance des marchés financiers, des agences de notation et des bailleurs de fonds. Cela veut dire que le pays reste solvable et peut toujours se financer sur les marchés. Pour le moment donc, il n’y a pas de crise de la dette mais des risques de surendettement demeurent. La situation n’est pas alarmante mais reste préoccupante. Aussi modéré qu’il soit, le risque de surendettement est réel et n’est pas à négliger par le gouvernement ; le taux d’endettement projeté par le FMI à 57,3% du PIB en 2024 est élevé pour l’économie ivoirienne face à un déficit budgétaire qui se creuse d’année en année.
Pour éviter le risque de surendettement, la Côte d’Ivoire doit chercher à contenir sa dette en dessous de 60% et ramener son déficit budgétaire au plafond communautaire de déficit public (UEMOA) de 3% du PIB d’ici 2025. En 2022, le déficit budgétaire était de 6,8% du PIB. En 2023, il était de 5,2% et est projeté à 4,1% du PIB en 2024. Pour rappel, c’est un fort endettement et un fort déficit budgétaire (plus de 13% du PIB) qui ont plongé la Grèce dans la crise en 2008. La Côte d’Ivoire en est loin mais son taux d’endettement est préoccupant et la nécessité de changer de trajectoire s’impose.
Il faut adopter d’autres stratégies de développement
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le pays ne peut plus continuer sur cette voie de développement importé, avec l’épargne des autres. Le pays doit changer de cap pour jeter les bases d’un développement autocentré et réduire sa vulnérabilité aux chocs extérieurs. Ses recettes sont vulnérables aux fluctuations des cours des matières premières et 40% de ces recettes proviennent des impôts sur le commerce extérieur. Le développement autocentré qu’appelle le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » repose sur les piliers suivants :
- Le gouvernement doit réduire son train de vie en supprimant les institutions et les postes budgétaires non essentiels au fonctionnement de l’Etat. Cette réduction peut avoir un impact positif sur la mobilisation des ressources locales afin d’éviter de s’endetter davantage.
- Le pays doit compter sur les nouvelles technologies d’informations et de communication (NTIC).
- Il faut améliorer l’environnement des affaires afin d’aider le secteur privé.
- Le pays doit aller à une modernisation du secteur agricole.
- Le pays doit mobiliser plus de ressources internes en réduisant la part du secteur informel pour élargir la base fiscale de l’économie et disposer des recettes nécessaires à son développement. Il est impérieux de revoir l’étroitesse de l’assiette de l’impôt.
- Il faut construire des pôles industriels dans d’autres villes. Abidjan concentre 80 % des activités économiques du pays. Les zones industrielles de la capitale, saturées, ne permettent plus la création d'emplois à grande échelle. La solution revient à se tourner vers les villes intermédiaires du pays, à l'image de Bouaké ou de Korhogo. Ainsi, on créera plus de richesses et d’emplois et on accéléra la transformation structurelle de l’économie du pays.
C’est à ce prix que, pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le pays pourra disposer d’une économie solide et plus dynamique que ce que nous avons aujourd’hui et faire face aux défis du développement et de l’emploi.
Fait à Abidjan, le 15 avril 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao

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