Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mercredi 8 mai 2024
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Dans le cadre du programme de relance de la caféiculture dans les pays ACP (Afrique Caraïbes Pacifique) , la Côte d’ivoire a pris part, à l’invitation du Centre de commerce international (ITC), les 16 et 17 avril 2024, à une réunion dans le cadre du programme EU-ACP Business Friendly.

L’ITC est l’agence conjointe de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) basée à Genève qui met en œuvre le programme EU-ACP Business Friendly favorable aux entreprises. Il s’agit d’un projet conjoint entre l’Union Européenne (UE) et l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACP) financé par l’UE, qui vise à soutenir des politiques nationales et régionales favorables aux entreprises ; et à renforcer les capacités de production et les chaines de valeur. Le projet se concentre sur certains pays de la région Afrique, caraïbes, Pacifique (ACP) et couvre les chaines de valeur suivantes : le cacao, le café, le coton, la noix de cajou et le kava.
La Côte d’ivoire était représentée par Se Aly Touré , Représentant Permanent de la Côte d’ivoire auprès des Organisation Internationale des Produits de Base.
Prenant la parole, le Représentant de la Côte d’ivoire a remercié les initiateurs de cette réunion pour voir invité son pays.

Il a ensuite fait un tour d’horizon sur la relance de la caféiculture dans son pays et indiqué les besoins prioritaires dans le secteur : il s'agit premièrement, du renforcement des capacités institutionnelles des entreprises locales de torréfaction par la formation. Deuxièmement, de la création d’un réseau Ivoirien des acteurs du secteur café.

Troisièmement, de l’appui à l’opérationnalisation du système de gestion du label « Cafés des montagnes de Man ».

Et enfin, du renforcement des acquis du programme de relance caféière par des appuis aux productions, aux producteurs, et aux coopératives locales.
B. M.

A la faveur de la commémoration de la fête du travail, le 1er mai 2024 à Abidjan, le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé, a présenté le dynamisme de l’économie ivoirienne et les acquis sociaux. Rapportent les services de la Primature.
« Grâce à cet environnement de paix, une excellente dynamique économique a été amorcée. Cela se traduit par la confiance des partenaires bilatéraux et multilatéraux et par la hausse des investissements qui viennent consolider la robustesse de notre économie dont la croissance est annoncée à 7% en 2024 », a déclaré Robert Beugré Mambé.
Selon ces sources, le Premier Ministre, la découverte récente de gisements d’hydrocarbure, Baleine et Calao, dans le bassin sédimentaire ivoirien vient dynamiser davantage l'économie et offrir des perspectives positives, notamment en termes d’emploi, de production énergétique et d’amélioration des conditions de vie des populations.
Dans le domaine de l’électricité, l’objectif du gouvernement est de faire passer le taux de couverture nationale en électricité de 33% en 2011 à 95% en 2024, après une réalisation de 86,2% en 2023. Le gouvernement prévoit de dégager plus de 198 milliards Fcfa afin d’améliorer la qualité du service électrique dans les régions les moins desservies du pays.

Pour ce qui est de l’accès à l’eau potable, des progrès sensibles ont été enregistrés et cela va s’accélérer avec de nombreux projets structurants en cours. Ces projets devront permettre d’atteindre environ 90% de taux de couverture en eau potable en zone urbaine à l’horizon 2025. Dans les villages, le taux de couverture sera également amélioré de façon significative.
Dans cette dynamique de progrès, le gouvernement a engagé plusieurs actions en vue d’accélérer le développement du capital humain à travers des initiatives dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la création d’emploi.
Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le plafonnement des prix de certains produits de grande consommation a été pérennisé. En vue d’assurer un approvisionnement régulier des marchés en produits vivriers à l’effet de garantir la sécurité alimentaire des populations, le gouvernement a procédé à l’encadrement de l’exportation de certaines denrées alimentaires.
De plus, un vaste programme de distribution gratuite de semences et d’intrants agricoles a été mené et se poursuit sur l’ensemble du territoire afin de soutenir la production nationale.
Les responsables des centrales syndicales ont, dans les cahiers de doléances, interpellé le gouvernement ivoirien sur des dossiers d’actualités relatifs au monde du travail. La Centrale Humanisme dirigée par Mamadou Soro. Ce dernier a mis un accent particulier d’une part sur « l’alourdissement du fardeau de la dette souveraine menace la viabilité et l’expansion des systèmes de protection sociale, mettant en péril, le bien-être de millions de personnes » et d’autre part sur « le blocage depuis cinq ans du nouveau statut des Dockers. »
Bamba M.

Pour la première fois depuis des semaines, le prix du cacao sur la bourse ICE Futures tombe en dessous de 9.000 dollars la tonne. Le 30 avril, le coût des contrats à terme de mai pour la fourniture de fèves a été 8.850 dollars la tonne, selon les données de la bourse ICE Futures. Selon des experts, c’est le minimum depuis le 21 mars. Le maximum, soit 11.878 dollars la tonne, a été atteint le 19 avril 2024. Cette dégringolade va continuer ou pas ?
Surtout au moment où des multinationales bien implantées en Côte d’Ivoire, sont en train créer des grandes plantations à la taille de la moitié du territoire français en Amérique Latine.
Selon des informations disponibles sur le site de Rfi, « Investir dans des plantations de cacao, à grande échelle, et avec des variétés à haut rendement, c'est la nouvelle tendance chez les multinationales du cacao, qui ont déjà jeté leur dévolu sur plusieurs milliers d'hectares en Amérique latine. »
La dernière annonce en date est celle de Barry Callebaut, qui s'est allié à une entreprise agricole de Bahia au Brésil sur une plantation de 5 000 hectares, soit environ la moitié de la surface de Paris. La multinationale a déjà expérimenté la culture de ce cacao nouvelle génération dans ce qu'elle appelle « une ferme du futur », d'un peu plus de six cents hectares dans la vallée de Cerecitas, en Équateur. L'objectif affiché du chocolatier suisse est de développer une culture à un niveau industriel, tout en faisant de la durabilité la norme
C'est précisément ce qui séduit aujourd'hui les industriels qui investissent en Amérique latine : la région offre des millions d'hectares de terres libres et propices à l'agriculture, selon un expert de la filière, des terres « qui cochent toutes les cases » pour répondre aux exigences de durabilité de la nouvelle règlementation européenne devant entrer en vigueur à la fin de l'année. A noter que Barry Callebaut est l’un des gros négociants sur la place ivoirienne au niveau du cacao.
Le modèle ouest-africain menacé par les nouvelles initiatives
C'est donc du pain béni pour les multinationales confrontées à une chute de la production en Afrique de l'Ouest, et à des plantations vieillissantes dont le rendement n'a pas évolué depuis des années. Sans parler de la difficulté à tracer les fèves issues d'une multitude de parcelles. Ce contexte pousse de plus en plus d'industriels à devenir donc aussi des « planteurs », pour garantir leur approvisionnement et peut-être aussi moins dépendre des cours mondiaux. Le projet de Barry Callebaut n'est pas le premier du genre. Depuis quelques années déjà, le groupe Mars, associé au trader Ecom, a lancé une plantation pilote de 4 000 hectares en Colombie : Andean Cacao Project entend être le déclencheur d'une « transformation mondiale du secteur », loin des pratiques « désuètes » qui prévalent aujourd'hui peut-on lire sur le site du projet.
Plantations de cacaoyers à haut rendement
Selon les informations consultées sur le site du confrère, Le projet repose à 80% sur la variété hybride CCN-51, « un cacao fantastique » selon un de ses défenseurs, qui offre une grosse fève riche en beurre et « bien suffisante » en matière de goût pour des barres chocolatées. Ce cacao a surtout le mérite d'avoir un rendement qui peut dépasser deux tonnes à l'hectare contre 500 à 600 kg pour les variétés ouest-africaines.
Selon le site en question, « la liste, des industriels prêts à investir dans ce modèle de culture du cacao plus rentable et plus sécurisé, pourrait très vite s'allonger : selon nos informations, l'Américain Mondelez et l'Italien Ferrero chercheraient eux aussi à prendre des parts dans des plantations d'Amérique latine. »
Il est bon de rappeler que la pénurie de fèves de cacao, qui dure depuis 2 ans. Elle devrait se poursuivre en 2024, a déjà prévenu l'Organisation internationale du cacao. La sécheresse en Afrique de l’Ouest et les difficultés de transport en mer Rouge figurent parmi les facteurs aggravants. Dans des pays petits producteurs comme le Cameroun et Madagascar dont la commercialisation ne repose sur aucun système du moins officiellement, le Kilogramme de fèves de cacao de très haute qualité a atteint parfois les 3000fcfa aux enchères, contre 1500Fcfa en Côte d’Ivoire (prix garantie au producteur) et environ 1516Fcfa au Ghana (prix garanti) depuis la campagne de commercialisation intermédiaire en cours.
Il est noter que récemment, dans la mouvance de la cinquième édition de la conférence mondiale du Cacao ténue à Bruxelles, les pays producteurs de cacao dont la Côte d’Ivoire et le Ghana, via l’Initiative cacao Cote d’Ivoire Ghana(Iccig), appelé à la révision du mécanisme du Différentiel du revenu décent( Drd) , qui vise a améliorer le revenu des producteurs. A rapporté le site afrikchallenges.info.
« Il est à rappeler comme l'indique le baromètre du cacao, en octobre 2020, le Drd avait augmenté le prix garanti à la production du cacao au Ghana de 28 %, à 1 837 dollars la tonne, et celui de la Côte d'Ivoire de 21%, à 1.840 dollars. Ces dernières années, l’accès à un revenu décent pour les producteurs est devenu une priorité de la filière cacao, notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers exportateurs mondiaux. Les gouvernements de ces pays en ont pris conscience en adoptant, en octobre 2020, le Différentiel de revenu décent (Drd), une prime de 400 dollars par tonne de cacao vendu entièrement reversée aux producteurs. », www.afrikchallenges.info.
Engager dès maintenant la réflexion rigoureuse
Pendant qu’il est temps, la Cote d’Ivoire, premier pays producteur mondial de fèves de cacao doit engager une réflexion profonde sur son système de vente du gros lot de sa production - par anticipation et vendre une petite portion en spot. Très concrètement, selon Nguessan Kouassi Edouard, ancien Dga du Conseil Café cacao et expert en cacao, la Côte d’Ivoire dont système de commercialisation a été reformé à plusieurs reprise, a un système de vente qui repose sur la vente par anticipation. « Elle vend par anticipation par le biais d’enchères électroniques, 70 à 80 % de sa récolte globale afin de tirer profit d’éventuelles hausses des cours mondiaux. Le reste est vendu en spot au cours du jour. Dans le cadre du nouveau système en vigueur né de la dernière réforme, il est servi aux producteurs ivoirien, 60% du Caf de référence et le prix du Kilogramme est garantie au producteur. » explique- t-il dans son livre « Reforme de la filière cacao en Côte d’Ivoire, Evolutions institutionnelles, incitations fiscales et financières à l’industrie »( Editions universitaires européennes). En outre, la Cote d’Ivoire doit mettre véritablement le cap sur la transformation locale et l’accroissement des ses capacités de stockage des fèves en interne. Car, « Là où le Cocoa board dispose d’une capacité de stockage de 500 mille tonnes. Quant à la Côte d’Ivoire, notre pays ne dispose que d’une capacité d’un million de tonnes qui sert à stocker plusieurs produits dont l’anacarde et le café.. Le cacao à lui seul occupe 500 mille tonnes. Il faut donc renforcer notre capacité de stockage », précise l’expert ivoirien N’Guessan K. Edouard dans son livre.
En Côte d’Ivoire, la production de cacao est finalement attendue à 1,75 million de tonnes en 2023/2024 contre 1,8 million de tonnes prévu en septembre dernier. D’après Reuters, cette révision à la baisse s’explique principalement par la propagation de la maladie virale du cacaoyer (Swollen Shoot) dans plusieurs vergers. D’après Reuters, cette révision à la baisse s’explique principalement par la propagation de la maladie virale du cacaoyer (Swollen Shoot) dans plusieurs vergers.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

« ( …)L’Afrique est à la croisée des chemins. Elle subit des changements socio-économiques majeures qui nécessitent des actions cohérentes et stratégiques. En effet, à l’instar des travailleurs de toute l’Afrique, les travailleuses et travailleurs de Côte d’Ivoire continuent d’être confrontés aux conséquences des multiples crises, aux vulnérabilités et aux inégalités qui continuent d’entraver la reprise, après les ravages causés par la pandémie de la COVID-19.Guerres, conflits, terrorisme, changements climatiques et reculs démocratiques continuent à avoir un impact sur l’approvisionnement en nourriture et en énergie et à accentuer la crise du coût de la vie pour les travailleurs, déjà en situation difficile, en raison de la perte de leur pouvoir d’achat. La hausse des taux d’intérêt des banques a précipité davantage de pays dans une situation d’endettement dramatique qui remet en cause les investissements dans les Objectifs du Développement Durable (ODD), à savoir :- Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde. ...
- Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous.
- Prendre d'urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions.
En effet, l’alourdissement du fardeau de la dette souveraine menace la viabilité et l’expansion des systèmes de protection sociale, mettant en péril, le bien-être de millions de personnes. Or nous savons qu’en Afrique, le besoin de systèmes de protection sociale est un impératif absolu, dans la mesure où ils servent de mécanismes vitaux pour protéger les populations vulnérables contre les chocs économiques et assurer un développement inclusif. Que ce soit avec la Banque mondiale, la Banque Africaine de développement ou l’Organisation Internationale du Travail, tous sont unanimes pour rappeler à nos pays, la nécessité urgente de mettre en place des stratégies prudentes de gestion de la dette, afin d’éviter de compromettre les dépenses sociales vitales.
« ( ...) Excellence
Le 16 octobre 2023, suite à votre nomination au poste de Premier Ministre, dans votre première déclaration, es qualité, vous avez demandé au Seigneur Miséricordieux, de vous accorder cinq choses : 1. La foi d’Abraham. 2. Le courage et la proximité de David avec tout ce qui est divin.3. La sagesse et l’intelligence de Salomon. 4. L’humilité, la pugnacité et la rigueur de Joseph auprès de Pharaon. 5. Que Dieu aide le Président Alassane OUATTARA à faire de la Côte d’Ivoire, un pays de foi, de prospérité, de paix où seules la fraternité et l’amitié sont le ciment qui nous unissent nous ivoiriens. Excellence, Le Seigneur Miséricordieux, vous a oint de ces cinq choses que vous lui avez demandées.
I- De la réussite de la CAN 2023.
Comment ne pas profiter de cet instant solennel, pour vous adresser les félicitations chaleureuses d’HUMANISME, pour avoir accompli avec faste la première mission que Le Président de la République Alassane Ouattara vous confiait ce 16 octobre, à savoir: « Garantir le succès de la CAN 2023, chez Nous ».
Ce fut difficile, même désespéré à un moment donné, mais, grâce à la foi d’Abraham, le courage et la proximité de David avec tout ce qui est divin, la sagesse et l’intelligence de Salomon, l’humilité, la pugnacité et la rigueur de Joseph auprès de Pharaon, l’unité des ivoiriens, la Coupe d’Afrique est restée chez nous.
Merci Excellence, pour cette merveilleuse étoile qui illumine encore nos cœurs et notre esprit. Dans la solidarité, dans la discipline et dans le travail, nous avons montré au monde entier que notre pays, La Côte d’Ivoire, est le pays le plus doux au monde. II. De l’élection du Secrétaire Général de HUMANISME au poste de 1er Vice-Président de la CSI-Afrique
Excellence,
Du 28 novembre au 1erdécembre 2023, à Nairobi au KENYA, le monde syndical ivoirien a été honoré par l’élection du Secrétaire Général de HUMANISME, votre humble serviteur, au poste de 1er Vice-Président de la Confédération Syndicale Internationale Région Afrique. C’est un honneur mais en même temps une charge dont nous mesurons le poids en relation avec l’image de la Côte d’Ivoire.
III. De l’organisation en février 2025, de la Rentrée syndicale de la CSI-Afrique en Côte d’Ivoire

En février 2025, notre pays la Côte d’Ivoire abritera, la 15ème édition du Forum de la Rentrée Syndicale
de la Confédération Syndicale Internationale Région Afrique. Il appartiendra donc aux cinq centrales UGTCI, CISL-DIGNITE, FESACI-CG, UNATR-CI et HUMANISME, de recevoir les délégations du monde entier, dont 51 d’Afrique, à l’occasion de ces assises. Un événement aussi important, qui engage l’image du pays, ne saurait reposer sur nos frêles épaules. Pour une organisation réussie, les cinq centrales sollicitent un appui de 150 millions de francs CFA, de la part du Gouvernement. Oint par la foi d’Abraham, le courage et la proximité de David avec tout ce qui est divin, la sagesse et l’intelligence de Salomon, l’humilité, la pugnacité et la rigueur de Joseph auprès de Pharaon, l’unité des ivoiriens, ayant pu, le plus avec la CAN, vous pouvez ce moins.
Excellence, merci d’avoir déjà noté l’exécution de cette dépense au budget 2025. Merci de donner une fois encore l’occasion aux syndicalistes d’Afrique et du monde de vivre ou revivre le sens de l’hospitalité ivoirienne.
IV. De la pertinence du dialogue social pour la préservation de la paix sociale
Le 1er mai 2023, ici même, forts des acquis de la trêve sociale, renforcés par l’acte d’engagement de Son Excellence Monsieur le Président de la République, à savoir, la prise du décret 2022-829 du 26 octobre 2022, pour instituer le dialogue social dans les ministères, nous avons vanté les vertus du dialogue social.
C’est l’occasion pour nous de féliciter Madame ANNE DESIREE OULOTTO, Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration et Me ADAMA KAMARA, Ministre de
L’Emploi et de la Protection Sociale, pour leur détermination et leur disponibilité. Excellence, un an et demi après la signature de la Trêve Sociale, il importe que vous installiez, maintenant, le Comité de Suivi de la Trêve Sociale, logé à la Primature. Cette installation autoriserait, de facto, Mme La Ministre d’Etat, à mettre en place le Conseil Consultatif de la Fonction Publique (CCFP). Par ailleurs, l’installation du Comité de Suivi de la Trêve Sociale engagerait l’ensemble des ministères dans la dynamique du Dialogue Social. Nous suggérons que l’installation de ces deux comités (à la Primature et au MEMFPMA) intervienne, au plus tard le 10 juin 2024. Cette date, qui peut paraître pressante, se justifie par l’urgence du traitement des questions relatives :- Aux cas de sanctions individuelles, - Aux cas de sanctions collectives,- A la réforme des impôts,
- A la réforme des grilles salariales et des indemnités et primes.
Excellence, parce que vous êtes oint par la foi d’Abraham, le courage et la proximité de David avec tout ce qui est divin, la sagesse et l’intelligence de Salomon, l’humilité, la pugnacité et la rigueur de Joseph auprès de Pharaon, l’unité des ivoiriens, les fonctionnaires et agents de l’Etat, ont besoin que vous leur fassiez savourer davantage, les fruits savoureux de la prospérité.
V. Du poids du secteur informel dans le PIB
La Cote d’Ivoire est désormais un pays urbanisé avec une population urbaine qui est passée de 37 à 52 %, au cours des quatre dernières décennies, selon le Rapport de la Banque Mondiale, publié le 20 septembre 2023.
Toutefois, la population urbaine croissante a besoin de plus d’opportunités d’emplois productifs et aujourd’hui, tous les économistes notent que le secteur informel urbain contribue fortement à la génération de moyens de subsistance et la création d’emplois, en particulier pour les femmes.
D’ailleurs, la plupart des emplois dans les zones urbaines à croissance rapide de la Côte d’Ivoire sont informels et l’essor des activités informelles dans les secteurs des services et de l’industrie contribue à la transformation économique de notre pays.
C’est pourquoi, depuis une décennie, HUMANISME appelle à l’accélération de la transformation structurelle du secteur informel par la mise en œuvre nécessaire de politiques publiques visant à accroître la productivité et à aider les ménages à développer leur résilience face aux différents chocs.
Excellence, les ménages ont beau cherché à être résilients, il y a des chocs dont ils ont de la peine à se remettre. Il en est ainsi des déguerpissements dans certaines zones, où les populations les plus vulnérables avaient trouvé refuges.
Fort heureusement, oint par la foi d’Abraham, le courage et la proximité de David avec tout ce qui est Divin, la sagesse et l’intelligence de Salomon, l’humilité, la pugnacité et la rigueur de Joseph auprès de Pharaon, l’unité des ivoiriens, vous avez annoncé, des mesures de relogement pour ces populations dans un environnement plus viable, qui garantisse une protection sociale universelle.
A ce propos, Excellence, il importe que nos artisans ferrailleurs reçoivent effectivement la totalité des 80 ha du site de NDOTRE que l’Etat leur a octroyés, en vue de leur recasement. A ce jour, ils ne disposent que de 09 ha, ce qui est totalement insuffisant au regard du nombre grandissant de ceux qui sont sans atelier de travail, après les réaménagements de l’espace public à Abidjan.
VI. De la protection sociale des travailleuses et des travailleurs

Promouvoir l’égalité, l’inclusion et la justice sociale sont des priorités pour HUMANISME. Garantir un socle de protection du travail pour tous les travailleurs est un impératif qui exige d’établir des salaires minimums vitaux et encourager la revalorisation des salaires via des processus statutaires, visant à promouvoir l’égalité de rémunération pour un travail de même valeur.
Excellence, nous avons négocié les minimas catégoriels consacrés par l’arrêté n°0050.MEPS/CAB du 19 mai 2023 portant Application du barème des salaires minima catégoriels conventionnels. Mais il se trouve des entreprises qui affichent franchement leur mépris pour cet arrêté et qui refusent obstinément de l’appliquer, quand bien même elles ont participé aux discussions ayant abouti à ces accords de revalorisation.
Et aussi incroyable que cela puisse paraître, les dirigeants de l’Enseignement Catholique, exceptés ceux
des Diocèses de Gagnoa et de Korhogo, refusent d’accorder les 10% de revalorisation salariale conventionnelle institué par l’arrêté n°0050.MEPS/CAB du 19 mai 2023, au titre du secteur Education Formation Confessionnel. Mais pire, ils ont décidé de réduire les salaires qui aurait dû être relevés, sous prétexte d’une nouvelle grille référentielle.
Excellence, vous voudriez bien porter notre préoccupation auprès de Son Eminence, Monseigneur Jean Pierre, Cardinal KUTWA, pour un soulagement rapide de nos camarades enseignantes et enseignants des établissements scolaires catholiques.
VII. Du statut particulier des dockers
Le 30 janvier 2019, il a plu à S.E. Monsieur Le Président de la République de signer le décret n°2019-102, portant statut particulier des dockers en Côte d’Ivoire. Ce décret qui a été salué par l’ensemble de la Communauté portuaire vise à définir la gestion moderne, à rénover l’exercice de la profession de docker et surtout à améliorer leurs conditions de travail et de vie. Mais depuis maintenant cinq (05) ans, les dockers ont l’impression qu’on leur a servi un miroir aux alouettes. Dieu Merci, ce n’est qu’une impression car ils ont toujours confiance au Président de la République. Ils ne veulent qu’une chose, l’application intégrale du décret n° 2019-102 du 30 janvier 2019.
Face aux différentes interprétations sur la mise en place du nouvel organe de gestion des dockers, HUMANISME sollicite votre implication, à l’effet qu’un atelier ait lieu avant le 20 mai 2024, pour élaborer les textes régissant cet organe.
Pour les cinq centrales UGTCI, CISL-DIGNITE, FESACI-CG, UNATR-CI et HUMANISME, au 1er juin 2024, les actes portant création, attribution, composition et fonctionnement de cet organe devraient être disponibles, à la grande satisfaction de tous. Et cette structure abordera dans l’urgence, la question de l’imposition sur les salaires et la réforme liée à la professionnalisation des dockers.
L’ensemble des syndicats de dockers et dockers transit, l’ensemble des cinq centrales UGTCI, CISLDIGNITE, FESACI-CG, UNATR-CI et HUMANISME voudraient indiquer, tout net, que ce nouvel organe de gestion des dockers, ne peut qu’être tripartite et paritaire.
Excellence, oint par la foi d’Abraham, le courage et la proximité de David avec tout ce qui est divin, la sagesse et l’intelligence de Salomon, l’humilité, la pugnacité et la rigueur de Joseph auprès de Pharaon, l’unité des ivoiriens, ce dossier est certainement du menu fretin, après avoir tout mis en œuvre pour qu’on remporte la CAN.
VIII. De la recapitalisation de la SONITRA et de la POSTE de CI.Excellence, la Société Nationale Ivoirienne des Travaux (SONITRA) et la POSTE de CI sont deux fleurons des entreprises qui ont tracé les sillons de la Côte d’Ivoire moderne. Aujourd’hui en difficultés pour affronter le marché, ces entreprises peinent à avoir des débouchés et n’arrivent même plus à payer convenablement les salaires de leurs employés.
Excellence, nous voulons plaider, le sort des travailleuses et des travailleurs de la SONITRA et de La
Poste de CI. Oint par la foi d’Abraham, le courage et la proximité de David avec tout ce qui est divin, la
sagesse et l’intelligence de Salomon, l’humilité, la pugnacité et la rigueur de Joseph auprès de Pharaon,
l’unité des ivoiriens, humblement, HUMANISME, vient s’en remet à vous, pour une recapitalisation de ces entreprises, ou tout autre moyen salvateur que les spécialistes trouveront, pour non seulement sauver ces entreprises, mais aussi et surtout pour préserver les emplois.
IX. Du statut des halieutes
Dans l’optique de la souveraineté alimentaire dont nous avons parlé il y a deux ans, il nous paraît opportun de voir de près la situation des Halieutes de Côte d’Ivoire. Ils représentent un pan essentiel de la préservation et du développement de nos ressources halieutiques. Aussi convient-il de leur assurer des conditions de travail qui allient sécurité et efficacité. La signature du décret en préparation pour promouvoir leur statut sera certainement le ferment de performances certaines, au Ministère des Ressources Animales et Halieutiques.
X. De l’existence de la Maison du travailleur Excellence, HUMANISME tient beaucoup à la qualité des analyses des travailleurs pour anticiper les conflits professionnels qui pourraient impacter négativement la paix sociale. C’est pourquoi, nous insistons, depuis six ans, sur la nécessité de la construction de la Maison du Travailleur. Ce sera une institution qui aura à charge la formation, le renforcement de capacités, la collecte de données statistiques, la conduite d’études ou d’enquêtes, bref qui assurera l’encadrement des travailleurs de Côte d’Ivoire et particulièrement dans le domaine du dialogue social.
Excellence, pour ce projet, l’accompagnement technique et financier de l’Etat est déterminant. Aussi,
vous sachant, oint par la foi d’Abraham, le courage et la proximité de David avec tout ce qui est divin, la sagesse et l’intelligence de Salomon, l’humilité, la pugnacité et la rigueur de Joseph auprès de Pharaon, l’unité des ivoiriens, nous avons foi, que vous saurez nous accompagner sur cette voie.
XII- De la pertinence de la RSTI et de la Complémentaire retraite
• Camarades travailleuses et travailleurs indépendants, je vous exhorte à souscrire massivement au Régime Social des Travailleurs Indépendants (RST) afin de vous assurer une pension de retraite au 3 ème âge.
• Camarades fonctionnaires et agents de l’Etat, je vous exhorte, je vous encourage à souscrire massivement à la Complémentaire Retraite qui vous assurera deux pensions, une fois à la retraite.
XIII- De la réintégration exceptionnelle du camarade YORO BI TA RAYMOND, Délégué syndical à l’ANAGED. Le dossier la réintégration du camarade YORO BI TA RAYMOND, Délégué syndical, licencié à L’ANAGED, nous tient à cœur. C’est pourquoi, cette année encore, nous venons humblement solliciter votre indulgence, afin de plaider sa cause auprès de notre Maman Sarrahn OUATTARA, la Directrice Générale de l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANAGED).
Excellence, qu’il vous plaise, de façon exceptionnelle, d’autoriser la réintégration du camarade YORO BI
TA RAYMOND. Excellence, Monsieur Le Premier Ministre,Bonne Fête du Travail à vous,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement Bonne Fête de travail à vous.
Mesdames et Messieurs du Patronat, Bonne Fête de Travail à vous ;Chers camarades travailleuses et travailleurs, Bonne Fête du Travail, à nous . En avant pour de nouvelles victoires sociales.
Dans cette espérance,
Je vous remercie. »
ALLOCUTION DE SORO MAMADOU SECRETAIRE GENERAL DE HUMANISMEA L’OCCASION DE LA CELEBRATION DU 1er MAI 2024

 

Ouattara Jacques, président de l’Organisation professionnelle départementale métaux mécaniques d’Abobo, a, dans un courrier, appelé le Président de la République Alassane Ouattara à aider les artisans à retrouver tout leur site à N’Dotré où une partie de l’espace qui leur est réservé est interdit au motif que des projets immobiliers doivent y voir le jour. «Excellence Monsieur le Président de la République, Nous, artisans de la branche d’activités métaux et mécanique, avons l’honneur de vous adresser cette lettre ouverte pour vous signaler les difficultés que les artisans rencontrent dans leur recasement sur le site dédié pour la casse de N’Dotré. Depuis que vous avez instruit les ministères techniques pour installer les artisans sur le site de N’Dotré, un espoir énorme a été ressenti dans le secteur. Malheureusement, une importante partie de l’espace réservé aux artisans leur est interdite au motif que des projets immobiliers doivent y voir le jour. L’on a longtemps fait croire, à l’opinion, que les artisans étaient impliqués dans des conflits terriens sur le site de N’Dotré. Il n’en est rien, Excellence Monsieur le Président de la République. Les artisans déguerpis pour diverses raisons restent dans l’attente d’une décision de votre part afin de s’installer sur le site qui leur est dédié. Nous n’aurions jamais utilisé une lettre ouverte si nos interlocuteurs avaient vraiment voulu agir dans l’intérêt des artisans. Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre profonde gratitude», a lancé Ouattara Jacques, dans sa lettre ouverte, le mardi 30 avril 2024.


Nb : le litre est de la redaction

Le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (Gibtp) et son partenaire Axes Marketing viennent de lancer à Abidjan, la 4e édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (Sia).C’était le mardi 30 avril 2024 à Abidjan. Cette édition aura lieu les 12,13 et 14 Novembre 2024 au Parc des Expositions d’Abidjan. Avec pour thème : « Technologies Émergentes et innovations dans l’industrie du Btp ».
Selon les organisateurs, après quatre années d’absence dues aux crises socio-économiques et sanitaires qu’a connues le pays, le Sia qui a pour objectif général d’offrir une plateforme de rencontres aux acteurs et partenaires du secteur des infrastructures pour réfléchir à la problématique du développement et aux stratégies de financement des investissements pour une croissance économique intégrée et durable des entreprises.

 M. Philippe Eponon, président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (Gibtp) a révélé que «le Sia est un cadre d’échanges, de partage de savoir, savoir- faire et savoir-être; savoir être; c’est le lieu où les idées, les visions se rencontrent en vue d’explorer les perspectives d’innovations et les opportunités de partenariat, entre les acteurs nationaux et internationaux en vue du développement durable de notre secteur».
Aussi , il a indiqué que «notre secteur est en constante évolution, avec de nouvelles technologies et techniques qui émergent régulièrement. Nos entreprises ont pris conscience de la nécessité de s’adapter à cette transition numérique qui vise entre autres à encourager l’utilisation des technologies  pour améliorer la productivité, la sécurité mais surtout la qualité de nos projets de construction et de réalisation des infrastructures ».
Par ailleurs, il n’ pas manqué d’ajouter que «dans ce contexte, nos entreprises devront mettre un accent particulier sur la formation qui deviendra un enjeu majeur pour le secteur et pour les professionnels du bâtiment et des travaux publics qui doivent renforcer leurs capacités, se familiariser aux nouvelles méthodes de construction, pour être en mesure de les intégrer dans leurs projets».
Le Commissaire général, Ismaël Boga-N’guessan a pour sa part révélé les innovations de cette édition qui sont «l’aménagement d’un espace vert destiné aux professionnels des énergies renouvelables et de la transition énergétique ; le SIA 2024 INNOVATIVE DAY pour mettre en lumière les jeunes Pme du secteur du Btp qui proposent des solutions innovantes (Logiciels, procédés de construction) et une soirée de récompenses (AWARD DU BTP 2024) et de décoration des acteurs du Btp en Côte d’Ivoire». Il a souhaité que le Sia devienne une référence et souligné que les exposants du Sia recherchent des opportunités d’affaires. «Nous espérons que le Sia sera un grand cru…le SIA se veut un salon B2B car nos exposants sont à la recherche d’opportunités d'affaires au premier rang de leurs objectifs », a-t-il souligné.
Pour le Dr Paulin Kouassi, président du comité scientifique du SIA a présenté les enjeux du thème 2024 et expliqué que ce thème choisi par les entreprises, après des investigations du comité, leur traduit «de s’approprier les techniques émergentes pour rendre leur entreprise plus performantes». De plus, il a révélé que différentes thématiques seront abordés notamment, «Défis et opportunités de l'industrie du BTP en Côte d'Ivoire ; Infrastructures et Intelligence Artificielle en Afrique : rêve ou réalité ?, Innovation dans les matériaux de construction ; Infrastructures durables et changements climatiques - objectif zéro carbone et Financement durable des entreprises du Btp ». Il a informé que cette édition du Sia compte «mettre un accent particulier sur le renforcement des capacités des professionnels du secteur».

Enfin  le directeur de cabinet du ministre de l'Équipement et de l’Entretien Routier, Aristide Yao, a au nom du ministre Amédé Koffi Kouakou invité les acteurs du Btp à faire des propositions qui seront salutaires pour leur secteur. «Vous êtes invités à proposer des projets de financement innovants pour atteindre les objectifs du Pnd», a-t-il invité.

 

De plus, il a incité toutes les parties prenantes à prendre une part active à ce salon.
Par ailleurs, il a affirmé que «la quatrième révolution industrielle est une réalité et il est important que le secteur du Btp rattrape son retard technologique en ouvrant la voie à une ère de performances opérationnelles optimisées et de méthodes de construction révolutionnaires »
Initié en 2014 sous l’appellation de RoutExpo, le Salon des Infrastructures d’Abidjan est un salon biennal et international majeur qui depuis bientôt une décennie, se présente comme la plateforme d'échanges par excellence pour tous les acteurs clés de l’industrie du BTP en Côte d'Ivoire. La 3ème édition s'est tenue en 2018 et a enregistré, 100 exposants, 3000 visiteurs professionnels, 4 panels et 20 professionnels du BTP. Pour cette quatrième édition qui va célébrer les noces de granit, soit 90 ans d’existence et d’histoire du GIBTP, sont attendus, une centaine d’exposants sur 7000 m2 d’espace, 2421 m2 d’exposition et plus de 5 000 visiteurs aussi bien les professionnels du secteur privé que de l’administration publique, les institutions de développement et les organisations internationales dans des domaines spécifiques tels que, les Infrastructures routières, les Infrastructures de réseaux électriques, les Infrastructures de réseaux d’eau potable et Assainissement, et les Infrastructures de Télécoms/TIC.
B. Mafoumgbé

Certainement le gros cadeau que les industriels câbliers de Côte d’Ivoire annoncent aux prestataires du secteurs de l’électricité et partant aux consommateurs ivoiriens : A compter de ce mercredi 1er Mai 2024, les câbliers, autrement dit, les industriels du câble dont Nexans Côte d’Ivoire, vont augmenter leurs tarifs. Consécutivement à la hausse des cours du cuivre sur le marché mondial.
Selon une lettre d’information en date du 26 Avril 2024 dont nous avons eu copie, adressée à sa clientèle, cet industriel dont l’usine est située à Yopougon Pk24, sur l’autoroute du nord, donne l’information sans préciser le taux d’augmentation. (Voir fac-scimilé). Le courrier dit entre autres : « L’industrie de la câblerie au même titre que plusieurs autres secteurs d’activités, fait face ces derniers mois, à une hausse des cours des Matières premières, essentiellement le cuivre et l’Aluminium dont la demande a fortement augmenté sur le marché mondial versus l’offre disponible. Nous nous sommes engagés à supporter cette hausse pour limiter l’impact négatif de cette situation sur vos activités en maintenant un tarif constant sur une longue période depuis 2023. Cependant, une recrudescence de la hausse des cours des Matières Premières ces dernières semaines, nous oblige à partager une partie des surcoûts engendrés sur nos tarifs de vente à tous clients »
Aussi, précise la lettre signée de M. Nestor Antey qui n’est autre que le Dg de Nexans Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire : « Nous suivrons cette situation de près et prendrons toutes les dispositions idoines pour limiter l’impact sur votre activité et continuer à vous fournir des câbles de qualité. Avec en sus un service adéquat à notre aimable clientèle. Les tarifs revisités entreront en vigueur à compter du Mercredi 1er Mai 2024 »
Malheureusement, le courrier en question ne lève pas un coin de voile sur les fameux « tarifs revisités » Faut -il craindre un surcout au niveau des projets d’électrifications portés par l’Etat via Ci-Energies ? Faudrait-il craindre une hausse infine du tarif de l’électricité ? Que d’interrogations ! « Quel est le bien-fondé de cette hausse qui va encore impacter négativement la poche du consommateur ivoirien étant donné que le prix de la Matière première n'a flambée que la semaine dernière. Ils auraient dû attendre l'arrivée de leur nouveau stock ? », s’interroge un prestataire du secteur de l’électrification rural en Côte d’Ivoire. Nous avons approché Ci- Energies qui porte les gros projets d’électrification de l’Etat de Côte d’Ivoire. Une source interne nous a indiqué qu’une augmentation du prix du câble ne pourrait impacter à la hausse, le tarif de l’électricité. Aussi, « Si les prestataires sur les chantiers veulent augmenter leurs coûts, cela se négocie avec l’Etat », avons-nous appris.
Aussi, un  entrepreneur du secteur de l’électrification rurale K.O joint par téléphone qui venait d’avoir l’information, affirme que « les projets en cours ne seront pas impactés mais pour les prochaines offres, les nouveaux tarifs affichés par les câbliers seront inclus dans les propositions à faire à l’Etat »
Que dit le ministère de l’Industrie et du Commerce dont le Dg de l’Industrie a eu séance de travail avec les acteurs le 30 Avril 2024 ? Affaire à suivre de près.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Fac-scimié de la lette d’information à la clientèle de Nexans Côte d’Ivoire

Les fruits auront tenu la promesse des fleurs. En effet, la localité de Songon a refusé du monde le samedi 27 avril 2024 dernier, lors de la grande cérémonie d’hommage et de reconnaissance du peuple Atchan à Son Excellence le Président de la République, Alassane Ouattara. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, de présidents d’institutions, des responsables d’organisations professionnelles et ceux de la société civile y étaient pour marquer leur solidarité au Premier ministre, chef du gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de Vie, Beugré Mambé. A cette occasion, partie représentée son époux, Monsieur Adama Bictogo, Président de l’Assemblée nationale (PAN), par ailleurs maire de Yopougon, Mme Fatimata Bictogo, a livré les mots de celui –ci à l’issue de cette mémorable cérémonie. Dans un langage de convivialité, elle a dit ceci : « (…) Au nom de mon époux que j’ai l’insigne honneur de représenter, je voudrais tout d’abord saluer les organisateurs de cette sympathique cérémonie, avec un point d’honneur pour le peuple Atchan, qui, à travers cette action, fait preuve de reconnaissance à l’endroit du Président de la République Son Excellence Alassane Ouattara ». Avant de poursuivre : « (…) A mes remerciements, j’associe tous les présidents d’institutions et toutes les personnalités venues manifester leur présence à cette cérémonie ». Et de renchérir : « (…) Je souhaiterais ensuite, au nom de mon époux, chaleureusement saluer le Premier ministre, chef du gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de Vie pour sa détermination et son engagement personnel à promouvoir, aux côtés du chef de l’Etat, la cohésion et la paix dans notre beau pays », a-t-elle laissé entendre. Et de conclure que cette rencontre qui se voulait une magnifique opportunité de reconnaissance au Président de la République, lui donnait personnellement l’occasion de réitérer ses vifs remerciements au Chef de l’Exécutif Ivoirien pour tout son leadership avéré à faire de la Côte d’Ivoire un pays moderne, un label de progrès et de développement.
Koné De Sayara.

« Quelle industrie des services pour stimuler la performance des économies africaines ? » C’est le thème de la 12e édition de la Cgeci Academy qui aura lieu du 24 au 25 Octobre 2024 à Abidjan, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. La cérémonie de lancement de l’évènement a eu lieu ce lundi 29 Avril2024 à la Maison du patronat à Abidjan- Plateau. Ce en présence de M. Ahmed Cissé, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire,( Cgeci), des acteurs du secteur privé , des partenaires sur l’évènement et de la presse.
A l’occasion, Madame Mahoua Fadika-Delafosse, Vice- président de la Cgeci, dit que le thème indiqué plus haut, invite nos pays à interroger leurs modèles et à regarder au-delà de la configuration actuelle de nos économies, encore fortement marquées par la prédominance du secteur primaire.
« Mais surtout, il les encourage à les diversifier pour être moins dépendants de leurs matières premières encore faiblement valorisées et à saisir les opportunités offertes par l’industrie des services, afin de créer une croissance moins vulnérable aux chocs exogènes, donc plus solide. Selon le rapport ‘’Perspectives économiques en Afrique’’ d’octobre 2023 du Fonds monétaire international, le potentiel du secteur des services pourrait contribuer de manière significative au développement économique en Afrique, dans des domaines variés comme les TIC, les services financiers, le tourisme, l’éducation-formation, la santé, la logistique et le transport. », a-t- elle indiqué.
Non sans ajouter que la Cgeci Academy 2024 sera ainsi l’occasion de traiter cette thématique de l’industrie des services de façon approfondie.
« La présence de pays invités d’honneur notamment la République de Maurice et la République de Singapour qui sont parvenus à développer un secteur des services performant au point de fournir les marchés africains, asiatiques et au-delà, permettra d’apprendre de ces meilleurs exemples, et surtout, de valoriser au mieux les secteurs capables de porter le développement de nos pays, pour les prochaines années. », a précisé la Vice- présidente Mahoua Fadika- Delafosse
Parallèlement à ce débat général sur de bonnes pratiques dans l’industrie africaine des services, la Cgeci Academy 2024 concernera, comme de coutume, les entrepreneurs de toutes catégories et de toutes origines : CEO, Young CEO et startups, avec les moments forts comme la Business Plan Competition et les Awards du Patronat.
Fanta Diabaté Epouse Diafouka, Directrice de projets chez Axes Marketing a présenté les acquis et les innovations de la Cgeci Academy 2024. « Année après année, la Cgeci Academy s’attèle à offrir à sa grande communauté un contenu correspondant aux problématiques actuelles tout en répondant aux attentes formulées par les participants et exposants. C’est un véritable catalyseur du développement économique national, voire de la sous-région. La présente édition s’appuie sur une série de succès qui renforcent la confiance des partenaires et élargissent le rayonnement de notre forum, avec au compteur 2023 », a- t-elle précisé.
Rappelons que la Cgeci Academy est destinée à toute personne s’intéressant au développement économique et au monde des affaires. Elle s’adresse en priorité aux chefs et cadres d’entreprise qui souhaitent contribuer à la réflexion sur des problématiques d’intérêt général pour le secteur privé et l’État
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, a invité la Banque mondiale et ses partenaires à soutenir la Côte d’Ivoire ainsi que les gouvernements des pays à faible revenus qui font face à des défis de plus en plus complexes. C’était à l’occasion du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement pour la reconstitution de l’Association pour le développement international (IDA 21) qui se déroule à Nairobi, au Kenya. Rapporte une note à la presse de la Primature ivoirienne.

« Je voudrais lancer un appel aux donateurs, au groupe de la Banque mondiale et à ses partenaires afin qu’ils mobilisent davantage de ressources pour aider les gouvernements à faire face aux défis plus nombreux et plus complexes », a indiqué le Premier Ministre.

En présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, Robert Beugré Mambé a livré des détails sur les sujets auxquels la Côte d’Ivoire devra apporter des réponses à court terme. « La digitalisation, la modernisation de l’agriculture et des secteurs productifs, le développement du secteur privé et l’emploi des jeunes constituent les défis auxquels nous devons faire face », a dit le Chef du gouvernement.

Le Premier ministre qui représente à cet important rendez-vous international le Président de la République, Alassane Ouattara, a également sollicité l’appui de la Banque mondiale afin de gérer la question des réfugiés venus des pays voisins du fait de la situation sécuritaire dans le Sahel.

« Avec les menaces sécuritaires au Sahel, a-t-il souligné, la Côte d’Ivoire fait face à un nombre de plus en plus croissant de réfugiés sociaux qui sont plus de 50.000 à ce jour, entrainant des pressions sur les services sociaux de base et un engagement fort du gouvernement. Ainsi, au-delà du guichet IDA pour les communautés d’accueil des réfugiés, mon pays sollicite un appui soutenu de la Banque mondiale, en termes de prévention et de résilience ».

En outre, le Premier ministre ivoirien n’a pas manqué de rappeler l’intérêt de la Côte d’Ivoire pour l’IDA. En effet, a-t-il souligné, « la Côte d’Ivoire qui a porté le plaidoyer pour la mobilisation des ressources de l’IDA 20 est engagée à poursuivre ses efforts pour une reconstitution conséquente de l’IDA 21. C’est donc avec plaisir que mon pays abritera les 9 et 10 octobre 2024, le sommet économique africain en faveur de la mobilisation des investissements majeurs pour soutenir la campagne de reconstitution des ressources l’IDA 21 ».

A l’ouverture de la session, William Ruto, Président de la République du Kenya, a appelé à plus de solidarité autour de l’Afrique. Il a également rappelé les défis urgents auxquels doit faire face le continent. Ce sont, notamment les conséquences du changement climatique, l’accès à l’énergie et la modernisation de l’agriculture.

Dans le même sens, Ajay Banga, président du groupe de la Banque mondiale a invité les participants à plus d’engagement en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations sur le continent. Plus d’une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement prennent part à ce sommet.

Bamba M. ( source : Primature)

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