Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

vendredi 17 mai 2024
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Nous Ministres en charge des questions d’eau et d’assainissement présents au 21ème congrès de l’Association Africaine de l’Eau et à la 07ème Conférence Internationale sur la Gestion des Boues de Vidange:

1. Guidés par les principes et idéaux de la Charte de l’Organisation des Nations unies ;
2. Reconnaissant le caractère essentiel de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en toute sécurité pour le développement économique et social ;
3. Reconnaissant la nécessité de mettre en œuvre une gestion intégrée de la ressource en eau pour en assurer l’utilisation pour tous les usages actuels et la préservation pour les usages futurs ;
4. Gardant à l’esprit les engagements de la Communauté internationale sur l’eau et l’assainissement, contenus dans la résolution 64/292 (2010) de l’ONU), l’Accord de Paris sur le climat, l’Accord de Sendai sur la réduction des risques de catastrophes, la Déclaration de Daegu et la mise en place de la Décennie internationale d’action sur l’eau pour le développement durable ;
5. Réaffirmant la pertinence de l’Agenda Afrique 2063 et la Vision africaine de l’eau 2025 relatif à l’accès des ressources hydrauliques et à un assainissement de qualité en Afrique et dans le monde ;
6. Préoccupés par le fait qu’il sera difficile pour beaucoup de pays africains de réaliser à l’échéance 2030 l’objectif de développement durable n° 6 tel que défini dans l’Agenda 2030 des nations Unis : « Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau » ;
7. Reconnaissant que l’accès à l’eau ne doit plus être considérée comme une corvée ;
8. Reconnaissant que les populations les plus vulnérables, notamment dans les zones rurales et péri-urbaines accèdent aux services d’eau et d’assainissement dans des conditions inéquitables (prix plus élevé, grande distance à parcourir) ;
9. Préoccupés par le temps passé par les femmes pour assurer l’approvisionnement en eau au détriment d’autres taches et notamment l’accès à l’école pour les filles ;
10. Conscients que le manque d’infrastructures d’accès à l’eau potable et à l’assainissement peut constituer un frein à la scolarisation aussi bien pour les garçons que pour les filles ;
11. Préoccupés par l’insuffisance des financements destinés à l’assainissement alors qu’il est prouvé qu’un mauvais assainissement met en péril les acquis en matière de santé et d’hygiène;
12. Préoccupés par l’insuffisance des financements consacrés à l’entretien et au maintien en bon état de fonctionnement des infrastructures aussi bien d’eau potable que d’assainissement ;
13. Conscients que les difficultés rencontrées pour atteindre l’ODD6 proviennent certes de l’insuffisance des financements consacrés aux investissements, mais aussi de la difficulté à financer les études de planification et d’avant-projet ;
14. Déterminés à agir pour une gestion durable des ressources et un accès pour tous à l’eau et à l’assainissement afin que nul ne soit laissé de côté que ce soient dans le milieu rural ou le milieu urbain, les hommes ou les femmes, les jeunes ou les personnes âgées et afin que les garçons et les filles aient les mêmes chances.
15. Conscients que la coordination à tous les niveaux (États, Ministères, Agences, Autorités de bassin) est une condition pour l’accès universel et équitable aux services d’eau potable et d’assainissement.

APPELONS LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE À
1. Garantir l’accès à l’eau et à des systèmes d’assainissement de qualité pour tous en considérant le droit à l’eau et le droit à l’assainissement comme les éléments d’un droit unique
1.1. Planifier et gérer de façon intégrée les infrastructures d’accès à l’eau potable et les infrastructures d’assainissement
1.2. Elaborer des projets prenant en compte de façon intégrée les questions d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement
1.3. Utiliser des technologies réduisant la pénibilité de l’approvisionnement en eau, notamment pour les jeunes enfants et les personnes âgées en milieu rural
1.4. Prendre en compte les besoins spécifiques des femmes et notamment des filles dans les écoles, dans la construction des infrastructures d’assainissement

2. Garantir la disponibilité de la ressource en quantité et en qualité pour l’accès à l’eau et l’assainissement
2.1. Favoriser la connaissance scientifique dans le domaine des ressources en eau aussi bien de surface que souterraines, afin de bâtir des politiques basées sur la connaissance
2.2. Adopter et favoriser la mise en œuvre de plans de gestion intégrée des ressources en eau
2.3. Favoriser la réalisation d’ouvrages de mobilisation et de régulation des ressources en eau pour tenir compte des variabilités saisonnières
2.4. Adopter des plans d’action nationaux et transnationaux pour lutter contre les pollutions liées aux activités anthropiques
2.5. Favoriser et renforcer la coopération transfrontalière en matière de gestion des bassins transfrontaliers hydrologiques et hydrogéologiques.

3. Assurer un financement durable des services d’eau et d’assainissement
3.1. Mobiliser des ressources financières suffisantes et soutenables pour les budgets des pays africains pour le financement des études de planification et d’avant-projet, le financement des nouveaux investissements, le financement de l’entretien et de la gestion des installations d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le milieu rural, dans les zones péri-urbaines et dans le milieu urbain
3.2. Encourager le financement des équipements d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement dans les infrastructures critiques que sont les centres de santé et les écoles
3.3. Créer des incitations pour la mise en place de financements innovants et l’implication du secteur privé dans le financement des services d’accès à l’eau potable et à l’assainissement notamment dans le milieu rural et les zones péri-urbaines

PAR CONSÉQUENT
- RECOMMANDONS au Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, de soumettre la présente Déclaration comme contribution à la conférence d’examen à mi-parcours de la Décennie de l’eau (2018-2028) qui se tiendra à New York en mars 2023 ;

- RECOMMANDONS à la Cellule de suivi, de promotion et de capitalisations des résultats du 09ème Forum Mondial de l’eau d’inscrire les conclusions de cette déclaration au plaidoyer autour de l’endossement du Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement

- INVITONS les Ministères en charge des questions d’eau et d’assainissement et l’ensemble des partenaires techniques et financiers à s’assurer de la mise en œuvre effective des engagements de cette déclaration

- SOLLICITONS la création d’une plateforme ministérielle de coordination et de partage d’expérience entre les différents pays d’Afrique pour un suivi des engagements et de mutualisation des efforts de plaidoyer sur les questions d’eau et d’assainissement ;

- APPELONS le Conseil des Ministres Africains Chargés de l’Eau à s’approprier les engagements pris dans le cadre du Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement et de la Déclaration d’Abidjan ;

- NOUS ENGAGEONS à renforcer notre coopération à travers des rencontres périodiques afin de faire le point sur l’état d’avancement des engagements pris et à réfléchir sur des stratégies communes ;
REMERCIONS le Chef de l’État, le Gouvernement, le Peuple de la République de Côte d’Ivoire, les Ministres et représentants du Sénégal, du Niger, du Malawi et de Madagascar.

Fait à Abidjan le 22 Février 2023

Mérite bien reconnu pour Koko Guillaume, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAE-CI). En effet, rentré de la France il y a quelques années en vue de venir prendre une part active à la vie économique de son pays, Koko Guillaume, en sachant averti, a, tout de suite, regroupé les acteurs des auto-écoles. Plébiscité à la tête de leur organisation professionnelle, il n’a jamais manqué, aussi bien à l’appel des siens que celui du gouvernement. Une position équilibriste qui a souvent fait dire aux uns aux autres qu’il roulerait pour les autorités. A ce sujet, il s’est toujours défendu en ces termes : « (…) L’Etat, c’est l’Etat. Nous sommes des opérateurs économiques. Aller contre l’Etat, c’est aller contre nous-mêmes. Entre l’Etat et nous, il y a une relation entre l’arbre et son écorce. Nous sommes appelés à cohabiter ensemble. Nous devons tendre la main à l’Etat comme des enfants », a-t-il toujours dit. Du côté de l’Etat, ses sorties dans la presse sont aussi souvent été jugées d’inopportunes. Mais Dieu est dans les choses. La Grande Chancelière veille au grain. C’est pourquoi, le 23 février 2023, elle a décerné à Koko Guillaume, la Médaille d’Officier de l’Ordre national du Mérite. Ce, pour le grand et le bon travail qu’il ne cese d’abattre pour le pays à la tête de son organisation professionnelle, l’Unae-CI. C’est d’ailleurs à juste titre que le promu a dédié sa médaille à cette famille professionnelle en ces termes : « (…) C’est à elle que je dois cette haute distinction nationale. C’est la preuve que nous sommes suivis et que nous faisons bien c que nous avons à faire », dit-il, le regard enchanteur. Joie et satisfaction se lisait également sur les visages des parents venus l’accompagner pour être des témoins oculaires de ces moments historiques. Représentée par Cissé Lamine, l’Unae-CI s’est dite très honorée par cette distinction qui vient mettre à hauteur de lumière tout qu’elle fait dans le cadre du développement du secteur des auto-écoles.
Koné Seydou
Légende/ Le président Koko Guillaume recevant sa distinction

Divo, localité située dans la région du Loh Djiboua, à environ 205 km au sud d’Abidjan, la capitale économique du pays, a abrité l’Assemblée générale élective (Age) de l’Union des conducteurs routiers professionnels de poids lourds Afrique de l’Ouest en Côte d’Ivoire (UCRPPLAO-CI), le 25 février 2023. C’était en présence de Jean Baptiste Yapi Yapo, Directeur régional du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, par ailleurs représentant le ministre de la tutelle, Souleymane Diarrassouba. A ses côtés, Sow Bayla, représentant du Secrétaire régional adjoint d’Itf Afrique CEDEAO. Tous les responsables du transport des 31 régions y étaient également là, de même que le représentant national de la Cscrao, de l’Ucrao, du Cnocp-CI etc. C’est en présence de ce beau monde, que s’est tenue cette élection qui a mis en compétition Sangaré Lassiné, Traoré Youssouf et Diallo Ibrahima. Après leur bref temps de campagne, Traoré Youssouf a été élu sans surprise avec 81 voies sur 94 suffrages exprimés. Il est donc le président de l’UCRPPLAO-CI pour un premier mandat de 5 ans renouvelables une fois. Sitôt porté à la tête de cette organisation professionnelle, le président Traoré s’est voulu rassembleur, coopérant. Pour lui, il doit ce titre à tous ceux qui ont effectué le déplacement sur Divo, en vue de prendre part à cette élection. « (…) Passées les élections, c’est l’heure du rassemblement, de l’union. Nous devons travailler la main dans la main en vue de l’épanouissement de notre corporation. Nous exerçons un métier et on doit pouvoir aisément vivre de notre art. Souvent, les derniers jours de certains d’entre nous sont exécrables, c’est la misère, la souffrance sans fin. Cette bataille sera au cœur de notre priorité. Il va valoir inverser cette fâcheuse tendance », a-t-il promis. Se tournant vers les autorités du pays, il a adressé ses sincères remerciements au Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara pour ses immenses travaux d’Hercules au niveau des infrastructures routières. Il n’a pas non plus oublié le récente ouverture des frontières. A ce sujet, Traoré Youssouf a fait le commentaire suivant : « (…) Par cette action, le Président nous a gratifiés d’un beau cadeau en ce début d’année 2023. C’était un calvaire et il est venu y mettre fin. Nous ne saurons comment l’en remercier », a-t-il fait savoir. Avant de dire merci à tous ceux qui sont venus participer à cette rencontre, qui a pris l’allure d’une grande fête de retrouvailles. Son élection a été suivie de son investiture par Jean Baptiste Yapi Yapo et Sow Bayla. Ceux –ci lui ont prodigué de sages conseils. Pour sa part, il a promis être à la hauteur des attentes en travaillant en parfaite symbiose avec toutes les autres organisations professionnelles.
Koné S.
Envoyé spécial à Divo
Légende / Le président Traoré Youssouf est élu pour cinq ans.

 

Le Général Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, de présenter les dispositions arrêtées pour cette édition. C’était l’auditorium de l’Immeuble Crae- Uemoa d’Abidjan – Plateau, ce 25 Février 2023.
Selon le ministre, 10.000 places ont été accordées cette année à la Côte d’Ivoire contre 4527 places l’an dernier. Ces places ont été réparties à 7000 pour le contingent étatique et 3000 pour les opérateurs privés. Les pèlerins inscrits et qui n’ont pas pu effectuer le déplacement l’an dernier estimé à 2610 personnes sont prioritaires.
« Une augmentation numérique qui témoigne de la bonne qualité des relations entre l’Arabie Saoudite et la Côte d’Ivoire » , a-t-il justifié. Non sans présenter les innovations.

Au niveau de la limitation d’âge, Vagondo Diomandé a indiqué que cette année, ce critère a été levé. Toutefois, le pèlerin devra justifier d’une parfaite santé.
En ce qui concerne le coût du voyage prévu dans le mois de juin prochain, le ministre a indiqué qu’il reste inchangé et s’élève à exactement 2.161.000fcfa. Une nouvelle fortement applaudie par l’assistance qui craignait une augmentation compte tenu de l’inflation.
Tout en relevant quelques insuffisances lors de l’édition précédente, le ministre a rassuré l’ensemble de la communauté musulmane d’une meilleure organisation de cette édition.
« L’édition 2022 était pour moi le baptême de feu. Les expériences acquises me seront utiles pour une meilleure organisation de l’édition 2023 », a-t-il avoué. Il a par ailleurs invité les opérateurs privés à plus de rigueur.
Cette année, c’est 24 opérateurs agréés qui ont été invités au respect du cahier de charges.
Les candidats et candidates au hadj pourront effectuer les consultations médicales à partir du 6 mars et le paiement des frais d'inscription à partir du 8 mars 2023.
Chaque année, ce sont un peu plus de 2 millions de fidèles musulmans venus des quatre coins du monde qui effectivement le Hadj comme le stipule le 5e pilier de l’Islam.
Bamba M.

 


Le directeur général du Budget et des Finances, Traoré Seydou, a relevé jeudi 23 février 2023 à Yamoussoukro que les objectifs assignés à la direction en 2022 ont été atteints et a appelé ses collaborateurs à redoubler d’efforts en vue de maintenir le cap en 2023. Rapporte l’Aip.
La mise en œuvre efficace des mesures de revalorisations salariales des fonctionnaires décidées par le Président de la République, la mise en place du budget de l’Etat pour l’année 2023 dès le premier jour ouvrable de l’année et le développement et la mise en exploitation de l’applicatif « e-fournisseur » sont les principaux axes du plan d’actions stratégiques 2022 que M. Traoré Seydou a mis en exergue à l’ouverture du séminaire bilan 2022 et perspectives 2023 de la Direction générale du Budget et des Finances.

Il a souhaité des échanges fructueux et enrichissants autour de la modernisation des outils de gestion budgétaire en vue d’un « bilan exhaustif du troisième exercice budgétaire en mode budget-programmes » et des « perspectives pour l’année 2023 clairement définies et de fortes recommandations qui engagent chacun de nous à mieux faire qu’en 2022 ».
Le Directeur de cabinet du ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Adama Sall, qui représentait le ministre Moussa Sanogo à l’ouverture des travaux, a rappelé qu’en 2023 la Dgbf devra mettre l’accent aussi bien sur l’extension du système intégré de gestion des opérations budgétaires de l’Etat aux représentations nationales à l’étranger et aux établissements publics nationaux (Epn)que sur le renforcement de la performance de ces Epn.
Le séminaire annuel est désormais une tradition à la Dgbf. Celui de 2023 se tient autour du thème « la Dgbf au cœur de la modernisation des outils de gestion budgétaire » et vise notamment, outre le point des activités exécutées au cours de l’année 2022, à définir les grandes orientations pour l’exercice budgétaire 2023 au regard des défis liés à la poursuite de la modernisation des outils de gestion budgétaire après le basculement effectif en mode budget-programmes depuis 2020. Demain les recommandations
Bamba Mafoumgbé

 

La qualité des noix origine Côte d’Ivoire constitue une préoccupation de la Direction générale du Conseil du Coton et de l’anacarde, (Cca). C’est dans ce cadre qu’elle organise depuis 23 et ce jusqu’ au 24 février 2023, à l’Auditorium de la Caisstab à Abidjan-Plateau, un atelier en vue de la détermination des critères de la qualité de la noix de cajou.
Mamadou Doumbia, Directeur de la commercialisation au Conseil du coton et de l’anacarde a indiqué que cette formation destinée aux agents contrôle qualité des Sociétés coopératives agréées à l’exportation des noix de cajou, Contrôleurs Ace, a été l’occasion de se mettre d’accord sur la façon de procéder pour contrôler la qualité marchande de la noix de cajou dans les magasins des exportateurs.

« Il était primordial que nous nous mettons d’accord sur comment déterminer cette qualité. Quelle est la méthodologie pour déterminer cette qualité. A ce niveau, l’Etat de Côte d’Ivoire nous a mis d’accord. Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm) a émis des normes. Et en matière de détermination du contrôle qualité marchand de la noix de cajou, il y a une norme qui existe. Et la formation est faite sur cette norme. Les normes sont édictées par Codinorm qui est l’agence des normes de Côte d’Ivoire. Nous utilisons une norme qui est en vigueur depuis un certain nombre d’années », a clarifié le directeur de la commercialisation.

Mamadou Doumbia a affirmé que la norme a pour objectif de se mettre d’accord sur les paramètres de détermination de la qualité marchande de la noix de cajou. « Au niveau de la noix de cajou, il y a quatre paramètres principaux : le taux d’humidité qui sert à mesurer la quantité d’eau qu’il peut y avoir dans la noix de cajou. Un critère qualifié d’important parce que 70% des noix de cajou sont exportés,alors il faut veiller à ce que ce taux soit en-dessous de 10% pour que les noix puissent réagir dans de bonnes conditions dans les conteneurs. Le deuxième élément que nous regardons, c’est le grainage. Est-ce que les noix sont grosses. Les meilleurs grainages sont compris entre 170 et 200 Kilo. Ensuite, il y a le rendement en amandes qu’on appelle KOR qui est exprimé en Livre Britannique et qui mesure la quantité d’amandes saines qu’on peut avoir dans un sac de 80 Kilo de noix de cajou. Enfin, il y a le taux de défaut qui mesure surtout les noix qui présentent des défauts », a souligné le directeur de la Commercialisation.

Saisissant cette occasion, Mamadou Doumbia a rappelé qu’au niveau du Conseil du Coton et de l’Anacarde, il existe un encadrement qui est dédié aux producteurs. Cet encadrement, a-t-il dit, est une convention signée avec l’Anader et il y a 307 personnes qui sont déployées pour aider les producteurs à promulguer les bonnes pratiques agricoles. « Cet encadrement sert à améliorer la qualité au niveau des producteurs. Au niveau des acheteurs aussi, nous leur enseignons les bonnes pratiques qu’il faut avoir pour préserver la qualité sur tout le long de la chaîne de commercialisation ; ensuite, nous avons des points de contrôle. A l’entrée des magasins, nous vérifions le taux d’humidité. S’il est au-delà de 10%, nous refoulons le camion », a-t-il informé.

La qualité de la noix de cajou de la Côte d’Ivoire était pratiquement à 46. Dès les premières années de mise en œuvre de la réforme de la filière cajou, cette qualité est passée à 48, soit une amélioration de deux points.
Il est à noter qu’au titre du classement des pays en fonction de la qualité des produits, l’Inde et le Vietnam avec des qualités comprises entre 52 et 54 sont dans la première classe ; ensuite la deuxième classe réservée à la Tanzanie avec des niveaux de qualité de 52 et la Côte d’Ivoire dont la qualité se situe entre 48 et 50 fait partie de la troisième classe.
Bamba Mafoumgbé

A l’occasion du 21e congrès de l’association africaine de l’eau (Aae) qui se tient à Abidjan du 21 au 23 février 2023, un panel a réuni le mercredi 22 février plusieurs chefs d’entreprises publiques comme privées qui ont pris prendre à bras le corps la question de l’accessibilité à l’eau sur le continent autour de la thématique : « les entreprises ivoiriennes face aux défis de la durabilité de l’eau et de l’assainissement ».
Selon le directeur général de la Sodeci, Ahmadou Bakayoko, président du congrès, certes 1000 milliards Fcfa ont déjà été investis ces dernières années pour régler la question mais il reste encore à trouver 3000 milliards Fcfa pour adresser toutes les questions relatives à la durabilité de l’eau et de l’assainissement en Côte d’Ivoire. Raison pour laquelle, il a appelé à une synergie d’actions entre tous les acteurs étatiques et privés.
Le Dg a en outre mis en exergue la stratégie du groupe dont il est la filiale qui est de servir les communautés à travers le pilier de l’eco-responsabilité à travers l’émission de zéro carbone. Et cela passe par le déploiement de 600 capteurs bientôt mille pour lutter contre la déperdition de l’eau sur le réseau pointant du doigt l’indiscipline de certaines populations sur les forages du concessionnaire du service public de l’eau.
M. Berthé Ibrahim, le Directeur général de l’Office national de l’eau potable (Onep), organisme public, a souligné que l’apport des bailleurs ne suffisait plus avec 77% de la population qui a accès à l’eau potable en milieu urbain alors que ce taux tombe à 38% en milieu rural, il faudrait recourir à d’autres sources de financement pour atteindre les objectifs gouvernementaux.
Paul-Harry Aithnard, directeur de Ecobank, financier, présent au panel s’est montré ouvert aux nouvelles sources de financement de l’eau et de l’assainissement évoquant dans les échanges l’idée d’une banque verte d’un budget de 2 millions dollars mis en place par son institution au niveau continental ces dernières années. Soulignant que chaque entreprise a dans sa thématique un besoin en eau.
Une problématique partagée par Djibril Ouattara, le directeur de Mtn-CI, sponsor du congrès et intervenant au panel depuis Dubaï où il était en déplacement. Pour refroidir les serveurs, faire tourner les tours, l’opérateur s’est rendu compte que la ressource eau doit être préservée.Cédric Lombardo en charge du Développement durable au sein du groupe Eranove a lui présenté la stratégie de sa compagnie qui opère en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Bamba M.

Beaucoup d’écoles du District autonome d’Abidjan étaient le 21 février 2023 dernier sous le charme et l’admiration des tout-petits, superbement habillés dans des tenues traditionnelles ou professionnelles. Ce, à l’occasion de la célébration de la journée du ‘’Mardi Gras’’, jour précédant le mercredi des cendres chez la Communauté Catholique. L’école Notre Dame de l’Incarnation (Ndi) d’Abobo, dont le responsable gérant est M. Abasson Anicet, n’a pas dérobé à cette traditionnelle fête qui annonce la période de 40 jours du Carême Chrétien. Pour l’occasion, les tout-petits de cet établissement d’excellence, selon les termes de son fondateur, gérant Abasson Anicet, étaient bien habillés en tenues de rigueur des Forces de l’ordre et de sécurité, notamment : La Police nationale, la Gendarmerie, les Eaux et Forêts et la Marine. A la préoccupation de savoir pourquoi ces tenues et non pour d’autres corps de profession où de métier, le responsable de NDI répond : « (…) Chez nous, la clé de la réussite, c’est la rigueur, le strict respect du code de l’enseignement. C’est à ce seul prix qu’on peut atteindre de bons résultats. Or, le corps de travail ou de profession qui a pour premier principe la rigueur et l’abnégation, c’est bel et bien les Forces de l’ordre et de Sécurité. C’est donc un message de rigueur collant à notre slogan d’Etablissement d’élite, de mérite et d’excellence que nous avons voulu faire passer », a-t-il fait savoir. Au cours de ces festivités, ce sont près de 1000 kits alimentaires qui ont distribués aussi bien aux tout-petits, à tout le personnel, aux invités et qu’à toute autre personne.
K. S
Légende/ Une vue de photo de cette cérémonie.

Fermées pour cause de maladie liée au Coronavirus, les frontières terrestres ont été ouvertes à l’issue du Conseil des Ministres du 13 février 2023. Ainsi, les compagnies internationales de transport de personnes qui étaient frappées par cette mesure, ont repris du service, à la satisfaction de tout le monde. Et depuis lors, les commentaires, remerciements et gratitudes à l’endroit du chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, fusent de partout. Tout en se félicitant de cette ouverture des frontières, Koné Bakary, président de l’Union des transporteurs de la nouvelle gare routière d’Adjamé (UTNGRA), a fait la mise en garde suivante le 21 février 2023 dernier à l’occasion d’une conférence de presse. C’était à son siège à la nouvelle gare routière d’Adjamé. « (…) Nous disons merci au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara pour cette action de grande portée sociale et économique. Sociale, parce qu’elle vient abréger la souffrance de milliers de personnes au chômage depuis la fermeture des frontières et aussi de plusieurs centaines de compagnies de transport à l’international, dont les véhicules étaient sur cale. Sans oublier les vendeurs et vendeuses à la criée dans les gares. Tout le monde avait pris un coup. C’est cette situation que le Président vient de débloquer » a-t-il d’emblée dit. Et de poursuivre : « (…) Nous ne pouvons que lui dire mille fois merci ». En revanche, Koné Bakary précise que l’ouverture des frontières n’est pas synonyme de désordre, d’anarchie, encore moins d’irrespect et de mépris des lois Ivoiriennes. A cet effet, il s’est voulu clair : « (…) Les transporteurs de ces compagnies internationales doivent se conformer à toutes nos lois. Ils doivent s’approprier tout ce qui fonde nos lois en matière de transport, notamment la LOTI. Ils ne doivent pas charger n’importe comment. Par exemple, pour un car qui a chargé à Ouagadougou, c’est au Burkina Faso, il n’a plus le droit de prendre un passager en cours de route, une fois la frontière franchie, à part quelques localités de stationnement comme Yamoussoukro et Bouaké. Or, il arrive souvent qu’ils chargent même dans les Sous-préfectures. Ce qui n’est pas normal. Nous ne voulons vraiment pas de désordre », a-t-il insisté. Avant de prévenir : « (…) Nous insistons sur le strict respect de nos autorités, notamment les forces de l’ordre qui s’emploient nuit et jour à garantir la sécurité sur nos routes. En un mot : Ouverture des frontières, d’accord, mais non pour tous ceux qui veulent faire du désordre », a clos Koné Bakary sous des applaudissements nourris.
Koné de Sayara
Légende : Le président Koné Bakary lors de son adresse.

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Ach, a échangé le 21 février 2023 à Paris, avec son homologue française Elisabeth Borne. A l’issue de la rencontre, le Chef du gouvernement ivoirien a expliqué que la réunion visait principalement à approfondir certains sujets évoqués le 25 janvier dernier, entre les Présidents Alassane Ouattara et Emmanuel Macron, lors de leur entrevue à Paris.

« Nous avons parcouru ensemble les sujets portant sur les d’infrastructures, sujets pour lesquels la France nous appuie, en particulier le projet du Métro d’Abidjan et le projet de l’extension de l’aérogare. Nous avons abordé également le financement du C2D qui porte sur un large éventail de secteurs. Ils concernent l’agriculture, la santé, l’enseignement technique et professionnel et l’insertion des jeunes », a fait savoir Patrick Achi.

En compagnie de membres du gouvernement ivoirien, et du président du Cocan, le Chef du gouvernement et son hôte ont également abordé la question des initiatives en faveur des jeunes, suivant la volonté du Président Alassane Ouattara de faire de 2023 l’année de la jeunesse.

« Nous avons avec eux partagé l’expérience qu’ils ont en matière d’appui, de formation et d’insertion des jeunes. Ensemble nous avons décidé de voir ce qu’il est possible de faire au niveau de la Côte d’Ivoire en 2023 », a précisé le Premier ministre ivoirien.

Patrick Achi a par ailleurs mis à profit cette rencontre pour s’inspirer de l’expérience de la France qui va abriter les Jeux Olympiques, en termes d’organisation de grands évènements, et ce, à quelques mois de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations prévue début 2024 en Côte d’Ivoire.
« La rencontre s’est passée dans de bonnes conditions et je pense que nous pourrons en tirer des avantages gagnants pour nos deux pays », a conclu Patrick Achi. Notons que sur instructions du Président de la République, le Premier ministre ivoirien a invité son homologue française à une visite en Côte d’Ivoire.
Bamba M.

Source : Primature

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