Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

vendredi 3 mai 2024
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Le directeur général de la Fonction publique, Soro Gninagafol, invité de l’émission 360 de la Nouvelle chaine ivoirienne (NCI), a levé toutes les équivoques sur le processus d’affectation dans les ministères, dimanche 24 mars 2024, suite à la polémique sur les affectations dans les différents départements ministériels, soulevée par le secrétaire général du syndicat Alliance nouvelle des agents de la direction générale des impôts (ANAGDI), Michael Dougrou.
Le secrétaire général de l’ANAGDI a indexé la ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto de fouler aux pieds les règles de mise à disposition du personnel à la DGI.
« Il ne faudrait pas que les gens pensent que, depuis sa tour d’ivoire, le ministre en charge de la Fonction publique peut prendre un professeur d’EPS et le balancer comme un caillou dans la mare des Impôts, sans même que les acteurs qui sont à la Direction générale des impôts (DGI) n’aient eu l’occasion de dire oui, nous sommes intéressés par son profil », a expliqué M. Soro, s’appuyant sur le diplôme de Brevet de technicien supérieur (BTS) en communication d’entreprise avec lequel le SG de l’ANAGDI a été recruté à la Fonction publique.
Pour lui, ceux qui raisonnent ainsi semblent méconnaître les différences entre diplômes, qualification, compétence et emploi.
« Au-delà des diplômes, il y a l’emploi. La Fonction publique est organisée en emplois. On passe un concours et quand on est admis, on a accès à un emploi. C’est le cas de notre syndicaliste qui a fait le cycle moyen supérieur de l’Ecole nationale d’administration (ENA) avec son diplôme de BTS en communication d’entreprise et il est allé faire une filière de fiscalité, donc impôt. Rien ne dit donc que le professeur d’EPS n’a pas fait de formation pour lui permettre d’être efficace à la DGI », a-t-il clarifié.
La question des primes dans les régies, a-t-il souligné, a pour objectif de mettre les agents de ces structures financières à l’abri des tentations, exhortant tous les fonctionnaires à s’approprier le statut général de la Fonction publique pour comprendre le fonctionnement de l’administration publique avec ses droits et obligations.
« Tous les fonctionnaires ne peuvent pas aller dans les régies financières. Aujourd’hui, ils sont 19 000 dans les régies pour un effectif de près de 289 000 fonctionnaires. Donc la grande masse des fonctionnaires de Côte d’Ivoire travaillent dans les secteurs autres que les régies financières », a-t-il démontré.
Pour ce qui est de la question des primes, il a indiqué qu’elle renvoie à la satisfaction des rémunérations qui est servie aux fonctionnaires. Depuis août 2022, a développé M. SORO, le président de la République a fait des efforts révélant que le plus petit salaire qui était de 120.000 FCFA est passé à 200 000 FCFA.
B. M

Ce lundi 25 Mars, Amadou Ba, ex- premier ministre de Macky Sall, a fini par reconnaitre sa défaite face au candidat de l’ex- Pastef ; Bassirou Diomaye Faye.
Amadou Ba s’est finalement décidé à sortir de son mutisme. Il vient de féliciter Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire écrasante de l’élection présidentielle du 24 mars.
« Au regard des tendances des résultats de l’élection présidentielle et en attendant la proclamation officielle, je félicite le Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire dès le premier tour », a déclaré Amadou Ba dans un communiqué de son directoire de campagne publié ce 25 mars.
Pour sa part, il prie « le Tout puissant de lui accorder l’énergie et la force nécessaire pour assumer cette haute fonction à la tête de notre pays ».
Le Sénégal vient de marquer un grand coup et consolider des acquis au niveau de l’expression démocratique.
Ainsi que nous disions hier, la forte mobilisation des jeunes et de femmes ont été pour beaucoup dans ce changement du système de continuité incarné par la coalition BBY. Les urnes ont parlé et Bissirou est élu, à 44 ans, président de la République du Sénégal à l’issue d’une élection inédite. Selon la Commission électorale autonome( Cena), Bassirou l’emporterait avec plus de 53%.
Amadou Ba a pris la parole officiellement pour féliciter son adversaire. Macky Sall le Président sortant, pour sa part, a dit : « Je salue le bon déroulement de l’élection présidentielle du 24 Mars 2024. Je félicite le vainqueur, M.Bassirou Diomaye Faye que les tendances donnent gagnant. C’est la victoire de la démocratie sénégalaise »
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La gratitude est un acte de haute portée sociale dans les communautés ivoiriennes et partant, en pays Akyé. Au nom de ce principe, les localités du département d’Akoupé, dans la région de la Mé, ont été visitées depuis le 23 mars par une délégation du Premier ministre Jérôme Patrick Achi, élu, le 2 septembre 2023, président du Conseil régional de la ladite région, à une majorité écrasante.
Conduite par Jean-Luc Assi, ex-ministre de l’Environnement et du Développement durable, actuel député d’Akoupé et premier vice-président du Conseil régional, cette visite de quelques jours avait pour but de traduire toute la reconnaissance du premier ministre Patrick Achi, actuellement occupé à d’autres fonctions à l’Université d’Harvard aux Etats-Unis, à toutes les populations du département d’Akoupé, pour la confiance renouvelée en lui accordant leur suffrage lors des élections régionales couplées avec les municipales en 2023.
Ainsi, le samedi 23 et dimanche 24 mars, les villages d’Adikokoi, de Niamkékro, Békouéfin, de Yaffo-Attié, d’Agbaou, Ahéhoua, de Bacon, et autres ont été visité par le chef de délégation qui avait à ses côtés plusieurs représentants du conseil régional, le maire d’Akoupé, Marcel Sanon et son conseil. Dans toutes ces localités, le message du ministre Jean-Luc Assi était le même. « Le Premier ministre, président du Conseil régional nous envoie vous traduire sa reconnaissance et ses remerciements pour tout ce que vous faites pour lui. Il me charge de vous dire surtout merci pour le vote massif que vous avez accordé à sa liste durant les élections qui l’on reconduit à la tête du Conseil régional. Il prie pour vous et se tient toujours disponible pour poursuivre le vaste chantier de développement de nos différents villages », indiquait-il.
Le Chef de délégation ne manquait pas, dans son adresse, de mentionner les raisons du retard accusé par le premier ministre pour accomplir cette action qui l’a toujours caractérisé au lendemain des élections locales. A cet effet, il a fait savoir aux populations, visiblement convaincues, que c’est suite à plusieurs évènements heureux et malheureux, notamment, le décès de sa mère biologique, la ferveur de la Coupe d’Afrique des Nations organisée par la Côte d’Ivoire et sa présence en terre américaine. « Il est certes loin de vous mais toute sa pensée est ici à Akoupé avec vous raison pour laquelle il nous a instruit de venir vous rencontré », a justifié le chef de délégation.
B. Mafoumgbé ( Sercom)

En assises à Abidjan du 5 au 7 mars 2024, les membres de la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), avant leur départ pour leur pays respectif, se sont voulu reconnaissants aux autorités Ivoiriennes d’une part et d’autre part à tous ceux qui ont concouru à donner un éclat particulier à la cette grande rencontre de la capitale économique Ivoirienne.
C’est dans ce contexte, qu’en compagnie de Konaté Drissa, le président du Collectif des transporteurs et fédérations des chauffeurs d’Anyama (CTFCA), ils étaient chez Brahima Sako, le Directeur régional des Transports d’Abidjan Lagune et des Grands –ponts le 18 mars 2024. Ce, en vue de lui traduire de vives voix leurs reconnaissances pour ses efforts auprès du ministre des Transports, qui a honoré de sa présence effective l’ouverture des travaux le 5 mars. Dans le même élan de reconnaissance, cette délégation a également exprimé toute sa gratitude à Konaté Drissa pour tout ce qu’il fait dans le cadre du développement du transport en Côte d’Ivoire, surtout l’insertion de la gent féminine dans ce secteur d’activité, pourvoyeur d’emplois et de devises. En effet, il faut rappeler si besoin en était, que les membres de l’ITF se sont réunis du 5 au 7 mars 2024 à Abidjan dans le cadre de leur 10ème Conférence régionale.
« Paix et justice pour le développement du transport durable en Afrique », tel en était le thème. Lors de l’ouverture des travaux, le ministre Amadou Koné avait apprécié à sa juste valeur cette thématique qui est d’actualité dans une sous –région en proie à quelques tensions politiques dans certains pays. Ce qui, évidemment constitue des entraves à l’essor d’un secteur qui, de par sa position transversale, constitue l’une des mamelles de l’économise sous-régionale. Le président Drissa Konaté l’a si bien compris qu’il travaille de jour comme de nuit à une paix durable à la gare routière d’Anyama.
Koné de Sayara

Les cours du kilogramme de fèves de cacao continuent de flamber sur le marché mondial, dans un contexte de déficit de production, consécutivement aux effets néfastes du dérèglement climatique entre autres  . Dossier…

La hausse des prix du Kilogramme du cacao aux producteurs camerounais de cacao par rapport à ceux de la Côte d’Ivoire continue de secouer la toile et susciter des débats dans les zones de production. Le phénomène n’est certes pas nouveau au Cameroun. Mais pour cette campagne de commercialisation en cours, l’écart entre les prix bords champs dans les deux pays est très élevé.
1000 Fcfa le Kg au bord champs en Côte d’Ivoire contre plus de 4000Fcfale Kg au pays de Paul Biya en moment. Voire plus.
Le Cameroun, cinquième producteur mondial de cacao ne produit qu’environ 300 mille tonnes de fèves brutes par an. Pour la campagne de commercialisation 2022- 2023, la production nationale de ce pays qui frappe aux portes de l’Initiative de cacao durable Côte d’Ivoire – Ghana, a chuté de 33 051 tonnes. Selon Investir au Cameroun, au cours de la campagne cacaoyère 2022-2023, s’est achevée officiellement depuis le 15 juillet 2023 et le 7 septembre 2023, il a été procédé au lancement de la saison 2023-2024 à Ngomedzap, dans la région du Centre du pays, la production nationale camerounaise a culminé à 262 112 tonnes. Ce qui correspond à une baisse de 33 051 tonnes, soit 11,2%, en comparaison avec les 295 163 tonnes de production commercialisée enregistrée au terme de la campagne 2021-2022.
À en croire le rapport de campagne dressé par l’Office national du cacao et du café (Oncc), cette baisse de la production est due « essentiellement au repos végétatif, aux effets néfastes du changement climatique et à la situation sécuritaire dans les bassins de production du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », en proie à une crise socio-politique depuis fin 2016. Parmi les éléments de contexte pouvant également justifier cette baisse de la production cacaoyère au Cameroun, au cours de la saison 2022-2023, l’Oncc cite « le renchérissement des coûts des intrants agricoles en raison du conflit en Ukraine et les exportations illégales et massives vers le Nigeria ».
Hausse du prix Kilogramme du cacao au Cameroun
Sur un registre positif cette fois-ci,la campagne cacaoyère qui s’achève au Cameroun a été marquée par une augmentation des volumes de fèves transformées localement. En effet, selon les données officielles, les broyeurs locaux (industries et unités artisanales) ont transformé 89 204 tonnes de fèves au cours de la campagne 2022-2023, contre 86 850 tonnes en 2021-2022.Ce qui révèle une hausse de 2 354 tonnes correspondant à 2,7% en valeur relative. Cette augmentation des broyages locaux est imputable non seulement au dynamisme des industries existantes, mais aussi à l’arrivée d’un nouvel opérateur, à savoir Africa Processing. Cette entreprise qui a fait son apparition au cours de la campagne sous-revue a acheté 162 tonnes de fèves sur le marché pendant la saison, selon les données de l’Oncc.
Côté prix aux producteurs, l’embellie a également été au rendez-vous au cours de la campagne cacaoyère 2022-2023. En effet, apprend-on officiellement, si le prix moyen minimum est resté le même que celui de la campagne précédente, à 750 Fcfa le kilogramme, le prix maximum, lui, a connu un bond au cours de la dernière campagne. Il a atteint 1 480 Fcfa dans les bassins de production en 2022-2023, contre 1 290 au cours de la campagne précédente, en hausse de 190 Fcfa le kilogramme (14,7%). Cette augmentation de la rémunération des producteurs peut s’expliquer par la concurrence que se livrent désormais sur le marché les six broyeurs locaux (Sic Cacaos, Atlantic Cocoa, Neo Industry, Chococam, Ferrero et Africa Processing) et les exportateurs de fèves brutes.
Ce n’est pas tout ! Le Kilogramme du Cacao d’excellence très prisé (Voir encadré 1) devrait frôler la barre de 2 000 Fcfa pour la première fois au Cameroun. Nous y sommes et la moisson est très bonne à ce niveau. Avec les centres d’excellence de traitement post- récolte du cacao dont un projet est en pleine implémentation depuis 2020, dans la région du Centre du pays. Selon les responsables de l’interprofession cacao-café, qui implémentent le projet « cacao d’excellence », en partenariat avec les maîtres chocolatiers français, trois nouvelles infrastructures du même type seront construites dans le pays en 2021. Les fèves soigneusement traitées sont très prisées par les maitres chocolatiers qui viennent les acheter à prix d’or durant des opérations de vente aux enchères. Selon des confrères camerounais, que ce soit en matière de prix payé aux planteurs ou de commercialisation des fèves, le niveau historiquement élevé des cours de l’or brun fait les affaires du Cameroun qui est dans un système libéralisé. « 2 730 francs Cfa le kilogramme de cacao. C’est le prix auquel ont été vendues 85 tonnes de fèves dans la région de l’est du Cameroun en cette fin janvier. Un tarif qui confirme le statut des producteurs camerounais comme étant parmi les mieux rémunérés au monde », a souligné le 23 janvier 2024, le ministre du Commerce camerounais, Luc Magloire Atangana Mbarga.
Les centres d’excellence de traitement post-récolte du cacao sont des structures dotées d’équipements de fermentation, de séchage et de stockage spécifique, auxquels il faut ajouter un itinéraire de contrôle strict de la qualité des fèves, qui permet au final d’obtenir du cacao de qualité supérieure, encore appelé cacao d’excellence. Le produit issu de ces centres, qui ont livré leurs premières 150 tonnes de fèves lors de la dernière campagne cacaoyère, est vendu avec des primes substantielles aux producteurs. Par exemple, apprend-on officiellement, ces fèves ont été cédées aux maîtres chocolatiers français au prix de 1650 Fcfa le kilogramme au cours de la dernière campagne, contre une moyenne de 1300 Fcfa pour les fèves ordinaires.
Pour la campagne 2020-2021 courante, le « Club des chocolatiers engagés », qui ne compte plus seulement des maîtres français, mais également des partenaires belges et bientôt suisses, a d’ores et déjà garanti un prix minimum de 1640 Fcfa aux producteurs de fèves d’excellence et donc avec un « cacao de niche » très prisé par les maitres- chocolatiers qui traitent directement avec les centres d’excellence comme ceux de Ngoro, Nkondjock et Minkama, tous situés dans la région du Centre, devenue le plus important bassin de production de cacao du Cameroun, depuis le déclenchement de la crise séparatiste dans la région anglophone du pays, en octobre 2016.
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Encadré 1/ Les producteurs camerounais profitent du Fair Trade et de l’impact des changements climatiques

De l’avis de l’expert ivoirien, le Docteur Douka Christophe, les producteurs camerounais tout comme ceux de Madagascar profitent ainsi des retombées du Fair Trade ou commerce équitable. « La vraie raison de la ruée des usiniers vers le Cameroun est que ce pays pratique un « Fair Trade », c'est-à-dire un commerce équitable. Le « Fair Trade » encourage les partenariats commerciaux à long terme et autonomise les producteurs par le biais de formations et d'un appui visant à améliorer la qualité et leur réactivité aux tendances du marché. » explique-t-il. Et d’ajouter que «Le commerce équitable est un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, essentiellement dans les pays du Sud, et en sécurisant leurs droits. »
Les effets des changements climatiques aussi
En outre, les changements climatiques impactent depuis quelques années la production mondiale de cacao. L’Icco ou l’Organisation internationale du Cacao annonce un déficit de production de l’ordre de 11%.
L'organisation internationale de cacao (Icco) a publié ses premières prévisions annuelles pour la campagne 2023/2024, annonçant une chute de 11% de la production mondiale de cacao, renseigne Sika Finance. Cette baisse significative est estimée à 4,449 millions de tonnes, contre 4,996 millions de tonnes enregistrées lors de la précédente campagne.
Les conditions météorologiques défavorables et les maladies affectant les vergers en Côte d'Ivoire et au Ghana, les deux principaux producteurs mondiaux, sont les principales causes de cette diminution de la production. En conséquence, le marché mondial devrait faire face à un niveau de déficit record. Alors que le déficit était estimé à 74 000 tonnes lors de la dernière campagne, il devrait atteindre 374 000 tonnes, soit cinq fois plus important, selon les projections de l'Icco. Cette anticipation a déjà eu un impact sur les cours du cacao : depuis le début de l'année, les prix ont doublé, passant d'environ 4 200 dollars la tonne à New York début janvier, soit environ 2310000 Fcfa à près de 8 000 dollars soit environ 4400000 Fcfa à la mi-journée du 18 mars 2024.
Mais que disent le gouvernement ivoirien et le Conseil café-cacao(le régulateur ivoirien)
Le gouvernement ivoirien tente de justifier, à travers son porte-parole, les différences de prix du kilogramme des fèves de Cacao pratiqué en Côte d'Ivoire 1000 Fcfa et celui du Cameroun qui passe de 4225 Fcfa à 5100 Fcfa. Soit un écart de 4000 Fcfa. Voici comment il explique cet écart des prix du kilogramme de Cacao en Côte d'Ivoire et le Cameroun.
La Côte d'Ivoire, est le premier pays producteur mondial de fèves de cacao avec une production la Côte d'Ivoire de 2,3 millions de tonnes de cacao sur la campagne 2022/2023.
La Côte d’Ivoire dont système de commercialisation a été reformé à plusieurs reprise, a un système de vente qui repose sur la vente par anticipation. Elle vend par anticipation par le biais d’enchères électroniques, 70 à 80 % de sa récolte globale afin de tirer profit d’éventuelles hausses des cours mondiaux. Le reste est vendu en spot au cours du jour. Dans le cadre du nouveau système en vigueur né de la dernière réforme, il est servi aux producteurs ivoirien, 60% du Caf de référence et le prix du Kilogramme est garantie au producteur. En outre, malgré la Kyrielle de taxes adossées au Kilogramme de cacao pour alimenter les caisses de l’Etat, par ailleurs tant décriée par des analystes, un accent particulier est mis par la Côte d’Ivoire sur l’amélioration du revenu et des conditions de vie et de travail des producteurs. Aussi bien en termes d’accès à la santé, à l’éducation qu’à l’eau potable entre autres. Sans oublier le traitement phytosanitaire du verger café-cacao par le Conseil café-cacao.
Face à la grogne de certains acteurs ivoiriens de la filière café-cacao, le Conseil cacao explique et rassure : « La surenchère pratiquée ne profite aucunement aux producteurs mais plutôt aux intermédiaires de la chaine que sont les traitants, les pisteurs etc. La Côte d’Ivoire pratique des ventes anticipées ; ce qui sous-entend que les exportations actuelles sont faites sur la base de contrats qui ont été vendus plus d’une année en avance alors que les prix de vente n’étaient pas aux niveaux actuels. L’avantage d’un tel système permet de garantir un prix aux producteurs sur une campagne donnée. Le système permet aux producteurs de bénéficier des prix actuels de façon décalée à partir de la campagne prochaine, dont la production est en train d’être vendu. A contrario, si les prix actuels étaient en baisse, les revenus des producteurs auraient été garantis et ces derniers ne subiraient pas la baisse. »
Selon les chiffres officiels du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, « Entre la campagne précédente (2022-2023) et la campagne 2023-2024 qui débute, ce sont environ 210 milliards de Fcfa qui s’ajoutent sur les revenus des producteurs de cacao. Pour le café, cet engagement du Chef de l’Etat représente un effort budgétaire supplémentaire de 14 milliards de Fcfa »
La politique du gouvernement ivoirien visant à garantir des revenus décents aux producteurs, principaux maillons du secteur, ajoute le ministre d’État, a permis aux producteurs de cacao de recevoir plus de 2 009 milliards de Fcfa au cours de la campagne 2022-2023 contre 1 779 milliards de Fcfa au cours de la campagne 2021-2022, soit une hausse de 12,93%. De bons points certes mais la Côte d’Ivoire peut mieux faire en implémentant par exemple en plus du Programme de 2Qc(Qualité, quantité du cacao), des centres d’excellences à l’ivoirienne, pourraient sortir une niche de cacao très prisée par les maitres chocolatiers. Sans oublier une accélération de la politique de transformation locale de cette spéculation, pourque le pays dépende moins des yoyos du marché international.
Pays, leader mondial avec plus de 40% de l’offre mondiale de fèves de cacao, la Côte d’Ivoire ne transforme pour l’instant que 33% de sa production. Le gouvernement veut donc accélérer la transformation industrielle de l’or brun. Pour ce faire, le pays se dote de nouveaux complexes industriels.
Quid de la situation au Cameroun ?
Ce pays qui est le cinquième pays producteur mondial de l’or brun, n'a pas le même système vente. Au Cameroun, nous sommes un système libéralisé où le producteur est en contact direct avec les industriels. Dans pays, après la série de crises intervenues à la fin des années 1980 et au début des années 1990, le marché du cacao a été libéralisé et les producteurs vendent directement aux acheteurs au prix du marché international, sans intervention de l'État.
Bamba M.
Légende photo : Les conditions météorologiques défavorables et les maladies affectent les vergers en Côte d'Ivoire et au Ghana

 

Le 12 mars 2024, une note a été publiée par le directeur du CCC afin d'alerter et mettre en garde sur le sur paiement des fèves de cacao en entrée d'usine : qui vise-t-elle précisément ? A cette affaire qui continue de faire des vagues, nous avons joint par téléphone, les services compétents du Conseil café-cacao. Selon notre source,«Cette note vise l’ensemble des opérateurs de la chaîne de commercialisation du cacao. Elle fait suite à des interpellations de bon nombre d’exportateurs et à des retours d’informations en provenance des délégations régionales. »
Aussi suite à la publication de cette note, il y a eu des réactions de certains syndicats : Le SYNAPCI et de l'ANAPROCI ont appelé à la démission du directeur du Conseil café-cacao. La réponse du régulateur ivoirien est sans ambages.
« Leur réaction résulte d’une méconnaissance des dispositions qui encadrent le mécanisme de commercialisation du café et du cacao en Côte d’Ivoire. En effet, la note d’interdiction de la surenchère est rappelée en début de chaque campagne de commercialisation du café et du cacao au moment de l’annonce du prix garanti aux producteurs. Elle n’a pas été contestée au début de la campagne et le Conseil du café Cacao n’a fait que rappeler cette disposition face au comportement de déviation des certains opérateurs »
Non sans ajouter qu’un cadre de concertation existe entre le Ccc et les organisations des producteurs sur les dossiers de l’heure et les portes du Ccc n’ont jamais été fermées à la discussion.
Ainsi, ajoutent nos sources du reste officielles, « depuis la publication la note le Conseil du Café-Cacao a déjà rencontré les exportateurs, les acheteurs les sociétés coopératives et les représentants des producteurs pour leur expliquer le bien- fondé de la mesure et surtout les conséquences néfastes de la pratique de la surenchère sur le système de stabilisation des prix. Les producteurs qui font des déclarations dans la presse n’ont sollicité aucune audience avec le Conseil du Café-Cacao. »
En ce qui concerne les critiques des deux syndicats par rapport au système de vente
Concernant le système de vente anticipée ainsi que la fixation d'un prix maximum en entrée d'usine (1080 Fcfa/ kg de cacao) les deux syndicats ne décolèrent pas. Pour ces derniers, ces dispositions constituent un frein à une rémunération plus élevée des planteurs. Alors que le cours du cacao s'envole sur les marchés mondiaux, ils estiment que les planteurs ivoiriens ne bénéficient pas de cette flambée de prix et sont bien moins rémunérés que leurs homologues camerounais.
Que répond le Conseil café-cacao ?
« La surenchère pratiquée ne profite aucunement aux producteurs mais plutôt aux intermédiaires de la chaine que sont les traitants, les pisteurs etc. La Côte d’Ivoire pratique des ventes anticipées ; ce qui sous-entend que les exportations actuelles sont faites sur la base de contrats qui ont été vendus plus d’une année en avance alors que les prix de vente n’étaient pas aux niveaux actuels. L’avantage d’un tel système permet de garantir un prix au producteur sur une campagne donnée. Le système permet aux producteurs de bénéficier des prix actuels de façon décalée à partir de la campagne prochaine, dont la production est en train d’être vendu. A contrario, si les prix actuels étaient en baisse, les revenus des producteurs auraient été garantis et ces derniers ne subiraient pas la baisse. », expliquent nos sources.
B. Mafoumgbé

Selon un courrier de l’entreprise, Denia Ivoire S.A, il s’agit d’un chômage technique. « L’usine sera maintenue fermée à l’arrêt. Le recours à cette décision est pour nous la seule possibilité d’organisation pour atténuer les conséquences de la réduction du temps du travail ordonné par les autorités en charge de l’environnement. Aussi, nous nous retrouvons-nous dans l’obligation de proroger la période du chômage technique pour une période allant du 08/02/2024 au 07/04 /2024 et ce conformément aux dispositions de l’ordonnance N° 2021- 902 du 22 /12/2021. »
Aussi, la note précise que « si la situation est réglée avant cette date, il sera procédé à une reprise du service. Nous vous assurons que toutes les dispositions sont prises pour trouver des solutions qui nous permettrons de rétablir le bon fonctionnement de notre exploitation dans les conditions normale », ajoute la note que nous avons consultée.
Il est à souligner que l’usine de transformation de noix de cajou Dénia  située à Grand Bassam a cessé ces activités. Elle est la filiale du groupe marocain Holmarcom, Dénia, spécialisée dans le snacking, a lancé en Côte d’Ivoire en 2021 son usine de transformation de cajou avec une capacité de production de 10 000 tonnes par an.
Bamba Mafoumgbé

La Banque nationale d’investissement, (Bni) et l’Abidjan Basketball Club (Abc) ont signé ce mercredi 6 mars 2024 une convention de partenariat pour la saison 2023-2024. Cet accord stratégique vise à renforcer l'engagement de la banque envers la communauté sportive locale tout en soutenant le développement et la croissance du club.
En qualité de sponsor, la Bni s'engage à apporter un soutien financier et logistique à l’Abc, favorisant ainsi son succès sur les terrains et en dehors. Ce partenariat se concrétisera notamment à travers la mise à disposition de moyens de paiement visant à renforcer l’inclusion financière des joueurs et du personnel aux fins de faciliter leurs transactions financières. À long terme, l'objectif est d’établir un suivi financier personnalisé en fonction des profils de ces acteurs sportifs.
La collaboration avec la Bni donne naissance à une stratégie complète d'éducation financière et de suivi pour les membres de l'Abc, bénéficiant de l'expertise de la banque. Ce partenariat constitue une plateforme distinctive pour promouvoir les valeurs fondamentales d'excellence, de leadership, d’éthique et de détermination, partagées par la Bni et l'Abc.

« Nous sommes très heureux de signer ce partenariat avec la Bni et que cette dernière contribue au développement du club et à l’inclusion financière des joueurs pour faire de cette saison une réussite. Les acteurs privés locaux ont un rôle à jouer dans le développement du sport sur le continent africain et nous sommes ravis de l’engagement de la Bni dans ce sens. Ce partenariat est prometteur et, au-delà de l’aspect financier, ce sont une vision et des valeurs que nous partageons. », a déclaré M. Boubakari TOURE, Président de l’Abidjan Basketball Club.
Si le sport africain est un domaine en plein essor, offrant d'immenses opportunités sur les plans économique et social, des initiatives locales doivent être mises en place au-delà des super-événements qui impulsent le développement sportif.

À travers ce partenariat, la Bni décide de renforcer son engagement en faveur de l’écosystème sportif local, contribuant ainsi à l’évolution de l'industrie sportive pour accroître la compétitivité du secteur. Cette initiative générera des retombées directes, tant sur le plan économique que social et humain au sein des communautés locales.

Cette nouvelle collaboration avec l’Abc positionne la Bni en tant qu’actrice de cette industrie naissante. Représentant actuellement seulement 0,5% du Pib du continent (contre 2% dans le monde), elle devrait connaître un taux de croissance de 8 % au cours des trois à cinq prochaines années, selon l’étude mondiale sur le sport, publiée en 2023 par PricewaterhouseCoopers.

Selon M. Youssouf FADIGA, Directeur général de la Banque Nationale d’Investissement (Bni), la Bni accorde un grand intérêt à tout ce qui contribue au développement du sport en Côte d’Ivoire : “En acceptant d’accompagner l’Abc, il s’agit pour la Bni de donner des réponses cohérentes, qualitatives et significatives aux défis de développement qui s’imposent à notre pays et de fournir des opportunités pour que tous les jeunes puissent bénéficier des avantages du sport tout en travaillant à faire du sport un pilier fondamental de l'éducation et du développement des jeunes dans notre pays. Il s’agit également de contribuer à la cohésion sociale et à la réduction des comportements à risque. Pour la Bni, c’est l’expression d’un devoir de solidarité, de promotion, de l’excellence et de valorisation du leadership des valeurs propres à l’entreprise.”

Ce partenariat intervient juste après un récent succès pour le basketball ivoirien. En effet, lors des qualifications pour le prochain Afrobasket qui ont eu lieu au Caire en février dernier, les 3 victoires consécutives de l’équipe nationale ont propulsé la Côte d'Ivoire à la première place en Afrique, suivie par le Soudan du Sud, et plaçant le pays à la 31e place au niveau mondial.

C’est dans cette dynamique que la BNI et l'ABC expriment leur enthousiasme à l'idée de lancer cette collaboration prometteuse. Ils sont impatients de créer des moments empreints d'émotion et de passion, partageant ainsi avec les fans de basketball leur engagement envers le développement continu de ce sport en Côte d'Ivoire.
A noter que l’Abidjan Basketball Club, fondé en 1998 à Abidjan, est un club de référence du basketball ivoirien, titré 18 fois chez les hommes et 10 fois chez les femmes en 25 ans. Sur un plan continental, ABC Hommes a remporté la Fiba Africa Champions en 2005 et s’est hissé en quarts de finales de l’édition 2023 de la Basketball africa league (Bal), compétition mise en place en 2021 par la ligue nord-américaine de basketball (Nba) en collaboration avec la Fiba. Quand la Banque nationale d'investissement assure la quadruple fonction de banque d'investissement, de Refinancement, de Conseil et de Gestion d'actifs. Elle se classe au 5ème rang parmi les meilleures en Côte d'Ivoire sur un marché fortement concurrentiel composé de 28 banques.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'organisation internationale de cacao (ICCO) a publié ses premières prévisions annuelles pour la campagne 2023/2024, annonçant une chute de 11% de la production mondiale de cacao, renseigne Sika Finance. Cette baisse significative est estimée à 4,449 millions de tonnes, contre 4,996 millions de tonnes enregistrées lors de la précédente campagne. Les conditions météorologiques défavorables et les maladies affectant les vergers en Côte d'Ivoire et au Ghana, les deux principaux producteurs mondiaux, sont les principales causes de cette diminution de la production. En conséquence, le marché mondial devrait faire face à un niveau de déficit record. Alors que le déficit était estimé à 74 000 tonnes lors de la dernière campagne, il devrait atteindre 374 000 tonnes, soit cinq fois plus important, selon les projections de l'ICCO. Cette anticipation a déjà eu un impact sur les cours du cacao : depuis le début de l'année, les prix ont doublé, passant d'environ 4 200 dollars la tonne à New York début janvier à près de 8 000 dollars à la mi-journée de ce 18 mars.
Les principales usines africaines de transformation de cacao de Côte d’Ivoire et du Ghana ont arrêté ou réduit leur production parce qu’elles n’ont pas les moyens d’acheter des fèves tant elles sont devenues onéreuses selon une enquête menée par Reuters.Ainsi, selon le site commodafrica.com, le transformateur de fèves ivoirien Transcao, contrôlé par l’État et l’une des neuf principales usines du pays, a cessé d’acheter des fèves en raison de leur prix mais a indiqué qu’il continuait à transformer à partir de ses stocks sans préciser la capacité de production.
Cependant, deux sources industrielles estiment que l’usine était presque à l’arrêt. D’autres grandes usines gérées par l’État pourraient fermer prochainement en Côte d’Ivoire. Même le négociant Cargill aurait du mal à se procurer des fèves pour sa principale usine de transformation en Côte d’Ivoire, ce qui l’a amené à interrompre ses activités pendant environ une semaine le mois dernier.
Bamba M.

Avec Bondoukou, capitale régionale du Gontougo, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières Kobenan Kouassi Adjoumani, a bouclé l’étape de l’Est au nom du Premier Ministre Robert Beugré Mambé, ce lundi 18 Mars 2024, dans le cadre de la distribution nationale gratuite d’engrais et de semences aux agriculteurs. Cette distribution représente la 1ere phase d’exécution du Programme de Production Alimentaire d’Urgence de Côte d’Ivoire (2PAU-CI).
Pour le cas spécifique de la Région du Gontougo, ce sont 4700 producteurs qui bénéficieront de 4425 tonnes d’engrais (Urée et NPK) et aussi de 165,25 tonnes de semences de riz et de maïs.
D’un coup global évalué à 170 milliards de FVGA, le programme 2PAU-CI vise à renforcer les capacités des acteurs du secteur agricole à accroître la production des cultures vivrières notamment le Riz, le Maïs et le Manioc. Et ceux, dans lesoucis de réduire considérablement la dépendance de notre pays vis à vis de l’extérieur, conformément à la vision du Président de la République Alassane OUATTARA qui est de faire de notre nation une nation souveraine au plan alimentaire.
Cette distribution a été accompagnée de la remise de matériels roulants aux coopératives agricoles. Notons qu’à l’occasion le Ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani avait à ses côtés le Ministre des affaires étrangères de l’intégration africaine et de la diaspora Monsieur Kacou Adom, le Ministre Gouverneur du district du Zanzan Touré Souleymane et une forte présence des élus et cadres du Gontougo, du corps préfectoral, des chefs traditionnels et des guides religieux.
Bamba M. (avec Sercom Meminaderpa)

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