Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

jeudi 2 mai 2024
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Depuis le 13 février 2023, Bakayoko Mamadou, le président de l’Association des conducteurs de taxis compteurs (Actc), est au front dans le cadre de la sensibilisation sur le permis à points, qui continue d’alimenter la chronique au bord de la Lagune Ebrié. Et sur la question, surtout la date de sa mise en application prévue pour le 1er mars prochain, chacun y va de son commentaire. En effet, si pour certains, cette date est très proche, d’autres par contre, estiment qu’il y a lieu de passer à la vitesse supérieure afin d’abréger les accidents. L’Actc de Bakayoko Mamadou fait partie de cette dernière tendance. C’est pourquoi, depuis le 13, les responsables de cette organisation professionnelle, l’une des plus importantes du secteur des taxis compteurs d’ailleurs, avec près de 3000 membres, ont retroussé les manches en vue d’une grande campagne de sensibilisation. En 72 heures, plusieurs communes dont : Abobo, Yopougon, Treichville, Koumassi ont été sensibilisées. A chaque étape, face ses interlocuteurs, Bakayoko Mamadou donnait la juste information, exhortait les siens à la bonne conduite désormais. « (…) Même s’il arrivait qu’on rallonge la date de la mise en application du permis à points, on va y arriver. Dons, en même temps est mieux. Il faut aussi savoir qu’on peut remplir les conditions dans le feu de l’action. Pour nous, ce qui importe actuellement, c’est comment amener les uns et les autres à mieux se comporter au volant et ensuite lutter contre les accidents à ne point en finir. Apprêtez-vous donc à l’arrivée de la mesure, et cherchez à connaitre le nombre de points à débiter chaque fois que tu commets une faute.
Koné S.
Légende : Une vue de photo des participants à cette sensibilisation.

 

 

La Direction  générale du trésor et de la comptabilité Publique a entamé sa Revue de direction au titre du second semestre de la gestion 2022 ce mercredi 15 février 2023 à l’hôtel Eléphant de Bouaké. Les travaux, prévus pour deux jours, ont été ouverts par M. Bamba Vassogbo, Directeur de cabinet adjoint, représentant du ministre de l’économie et des finances, M. Adama Coulibaly.
Dans son allocution, le Ministre, à travers son représentant, a exprimé son satisfecit total au Trésor Public pour ses performances réalisées. Il s’est félicité notamment de la forte mobilisation des recettes non fiscales qui se chiffrent à 294,4 milliards de francs Cfa sur une prévision de 211,4 milliards, soit une plus-value de 83,0 milliards de francs Cfa.
Au titre des ressources captées sur le marché des capitaux, le Trésor public a mobilisé plus de 3 301 milliards de Francs Cfa, traduisant ainsi la qualité de la signature de l’Etat.
Relativement au respect des engagements de l’Etat vis-à-vis des fournisseurs, le Ministre s’est réjoui du paiement, à date, d’un montant de 1175,1 milliards Francs Cfa de dette fournisseurs de l’Etat et ses démembrements, réglé en moyenne dans le délai réglementaire de 90 jours.
Relevant la qualité des prestations de cette Administration au profit des citoyens, le ministre a félicité ASSAHORE et ses collaborateurs pour le renouvellement, en décembre dernier, du Certificat ISO 9001 version 2015 qui, a-t-il indiqué au-delà du Trésor public, honore tout le Ministère de l’Economie et des finances.
Cette certification globale, a-t-il poursuivi, favorise, entre autres gains pour l’Etat, l’amélioration de la qualité de sa signature dans le cadre de ses engagements nationaux et internationaux en vue de la satisfaction des citoyens et des partenaires au développement ainsi que la réalisation de ses objectifs budgétaires.
Pour sa part, le Directeur général du Trésor public, ASSAHORE Konan Jacques, s’est aussi félicité de l’atteinte des objectifs assignés à son Administration. Il a entre autres relevé l’opérationnalisation de la plateforme électronique TresorPay-TresorMoney. Ainsi, à fin novembre 2022, la plateforme TrésorPay-TrésorMoney a permis de collecter des ressources d’un montant de 12 504 241 867 francs Cfa et d’exécuter des dépenses à hauteur de 9 068 088 133 francs cfa.
Au titre des objectifs majeurs pour l’exercice en cours, il découle de la feuille de route du Ministère de l’Economie et des Finances une série d’actions spécifiques inhérentes aux missions du Trésor public, dont l’adoption de la loi sur la politique d’endettement public ; la poursuite de la réforme du portefeuille bancaire public ; la construction et la rénovation de postes comptables ; l’application effective des dispositions relatives aux délais de paiement qui devra, d’ailleurs, faire l’objet d’un point trimestriel et le paiement à bonne date des bourses des élèves et étudiants ; lequel devra, de même, faire l’objet d’un rapport trimestriel.
Soulignons que le Trésor public a placé la gestion 2023 sous le thème « L’optimisation de la mobilisation des ressources intérieures, un enjeu de performance pour le Trésor public ».
Bamba Mafoumgbé(infos :sercom)

Dans la poursuite du financement des investissements prévus au budget de l’Etat au titre de l’année 2022.
Emission d’un emprunt obligataire TPCI à taux variable 2022-2029 pour un montant indicatif de 350 milliards Fcfa sur une maturité de 7 ans.

de ressources sur le marché financier l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) avec le TPCI.O77.

Lors de la cérémonie de cotation de cet emprunt obligataire à taux variable TPCI 2022-2029 », mardi 14 février 2023 au siège de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), à Abidjan-Plateau, le conseiller technique du Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Antoine Yobouet a précisé que cet emprunt est double car il s’agit du premier emprunt obligataire à taux variable émis sur le marché financier régional de l’UEMOA.

Il est également la plus grosse mobilisation de ressources jamais réalisée sur ce marché depuis sa création.

Dans la poursuite du financement des investissements prévus au budget de l’Etat au titre de l’année 2022, le Trésor public a sollicité du 24 octobre au 09 novembre 2022, le marché financier de l’UEMOA, à travers l’émission d’un emprunt obligataire TPCI à taux variable 2022-2029 pour un montant indicatif de 350 milliards Fcfa sur une maturité de 7 ans.

Cette opération conduite par Attijari West Africa et Attijari Securities west Africa respectivement en qualité d’arrangeur et de chef de file, a promis de mobiliser un montant de 350 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 100% à la clôture.

La directrice de l’antenne nationale, Mme Copine Ormon a félicité le Trésor public ivoirien pour sa détermination à rechercher les ressources sur le marché des capitaux pour le financement des projets majeurs de l’État.

Elle a précisé que la particularité de cet emprunt obligataire dénommé TPCI.O77 est son arrimage au taux de base de la BCEAO, ce qui permet de protéger les investisseurs contre l’inflation.
«Le succès de cette opération de l’Etat de Côte d’Ivoire traduit non seulement sa qualité de signature, mais aussi le dynamisme du marché obligataire de notre Union qui se renforce d’année en année », a relevé Mme Ormon invitant les autres Etats de l’UEMOA et les acteurs économiques à emboiter le pas à l’Etat de Côte d’Ivoire et à profiter davantage des opportunités offertes par le marché à des taux et conditions très compétitifs.

Elle a réitéré l’engagement de la BRVM à accompagner les Etats de l’union dans cette dynamique pour une mobilisation plus accrue des ressources en vue de créer les conditions d’une croissance soutenue indispensable au bien-être des populations.

AIP

 

 

 

 

 

Le Groupe AllAfrica Global Media organise du 07 au 09 Mars 2023 à Rabat (Maroc) le Forum AllAfrica Women Agenda (AWA 2023).

Cette année, la plateforme d’informations générales sur l’Afrique invite à la réflexion sur le thème : « Souveraineté alimentaire : Nourrir l’Afrique au féminin ».

Cette rencontre organisée dans le cadre de la Journée internationale de la Femme, se tient dans un contexte où l’Afrique, en plus de la crise Covid-19, est plombée par la guerre en Ukraine et les changements climatiques. Rapporte une note à la presse du comité d’organisation.

Selon cette note, « les femmes, pièces maitresses du dispositif social, sont de plus en plus exposées à la féminisation de la pauvreté. Elles font face aux obligations liées à leur responsabilité, du fait du rôle essentiel qu’elles jouent dans la construction des systèmes alimentaires africains »

Piliers de la réalisation de profonds changements économiques, environnementaux et sociétaux, les femmes et les filles qui représentent près de 50% de la main d’œuvre économique dans les pays en développement, sont les acteurs fondamentaux pour orienter nos sociétés vers un développement durable. Elles sont appelées à jouer un rôle primordial dans la gestion des conséquences des changements climatiques, et dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et agricole.

Les décideurs politiques, les organismes internationaux, la société civile et le secteur privé sont ainsi interpellés sur la nécessité d’impliquer les femmes et les filles dans leurs stratégies de développement durable, notamment sur l’accès des femmes à la terre et aux sources de financement.
Le Forum AllAfrica Women Agenda (AWA) 2023 va cette année approfondir les débats sur la souveraineté alimentaire et la résilience. Ce sera l’occasion, à travers les différents panels, de montrer l’apport des femmes dans la réalisation de cette mission dont la finalité est d’améliorer la qualité de vie des populations.

Il est également prévu, en marge de ce forum un Salon de l’Entreprenariat Féminin pour permettre à des femmes venant d’horizons différents d’échanger leur expérience, mais aussi de mettre en vitrine leur savoir-faire et une Soirée de Gala à l’Africaine pour la remise des Prix AllAfrica Leadership Féminin et aussi faire découvrir aux participants des pans de la diversité culinaire de l’Afrique.

Ce rendez-vous de Rabat se veut aussi, une plateforme pour impulser des solutions pour la promotion du développement communautaire de l’Afrique en s’appuyant sur le levier des Femmes. Ce sera aussi le prétexte pour rappeler la nécessité d’assurer une souveraineté alimentaire africaine fondée sur des politiques agricoles qui mettent le continent hors de toute dépendance extérieure.

AllAfrica Global Media et ses partenaires vont également convoquer les activistes et jeunes entrepreneurs africains à la session « Elles Inspirent », pour montrer aux plus jeunes les exemples de femmes entrepreneurs ayant fortement contribué à la promotion du développement durable.
Bamba Mafoumgbé

 Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a exprimé le soutien de la Côte d’Ivoire à la Türkiye, qui a subi, le 6 février 2023 un important séisme. Accompagné de la Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Kamissoko Camara, le Chef du gouvernement a signé le livre de condoléances ouvert, à cet effet, à l’ambassade de Türkiye en Côte d’Ivoire, ce mardi 14 février 2023. Rapportent les services de la Primature.

« Nous sommes venus, envoyés par Monsieur le Président de la République, Alassane Ouattara, traduire au Président Recep Tayyip Erdoğan et à tout le peuple turc, par l’entremise de Madame l’Ambassadeur, nos sentiments de compassion », a déclaré le Premier ministre. Patrick Achi a souligné l’importance des relations entre la Côte d’Ivoire et la Türkiye et a indiqué que ce drame a été ressenti par les autorités ivoiriennes « comme celui qui frappe une famille ».

« Nous savons que ce grand peuple pourra se relever de cet évènement tragique et reprendre le cours de son développement fulgurant qu’il a connu au cours de ces dernières décennies », a ajouté le Chef du gouvernement.

Pour rappel, dans la nuit du 5 au 6 février 2023, un séisme de magnitude 7,8 qui est survenu en Türkiye et en Syrie, a fait plus de 35 000 morts et 400 000 personnes évacuées de la région. Le bilan de ce drame pourrait s’alourdir.

 Ayoko Mensah

Le Conseil café cacao (Ccc) envisage de prendre des mesures afin d’éviter le défaut des exportateurs locaux qui ont urgemment besoin de 100 à 150,000 tonnes de cacao pour honorer leurs engagements auprès de leurs clients, en raison de leur exclusion des primes de certification, a annoncé une source au sein du Ccc après une réunion de crise vendredi.

 

Le Ccc a convoqué le Gepex (qui regroupe l’ensemble des multinationales), le Gni qui représente les négociants locaux et l’Ucoopexci qui défend les intérêts des coopératives exportatrices afin de trouver une solution au problème d’approvisionnement des exportateurs locaux qui éprouvent depuis Janvier, des difficultés à acheter des fèves de cacao car seules les 6 multinationales disposent auprès des chocolatiers des primes de certification.

 

« Nous nous dirigeons vers un défaut certain parce que nous ne pouvons acheter des fèves depuis Janvier à cause du fait que le cacao standard soit transformé en cacao certifié, donc plus cher et au-delà du prix bord champs garanti », a expliqué un membre de l’Ucoopexi qui appelle le Ccc à réagir pour éviter le défaut qui se profile à l’horizon.

 

Tout comme l’Ucoopexci, les membres du Gni qui partagent ce point de vue et qui vivent eux-aussi la même situation, affirment que les traitants et les pisteurs vendent exclusivement les chargements de cacao actuellement aux multinationales qui n’achètent que des fèves certifiées pour le compte des chocolatiers.
Les fèves certifiées sont vendues plus chères que les fèves standards à cause des primes que perçoivent les fournisseurs qui sont supposés les reverser aux producteurs.
« Aujourd’hui le cacao certifié coûte entre 1026 fcfa et 975 fcfa le kilo alors que le prix garanti est de 900 fcfa le kilo. C’est impossible pour nous d’acheter parce que les multinationales ont le monopole sur tout le cacao certifié » ,a déclaré un membre du Gni.
Pour trouver une solution à ce problème, le Ccc envisage de repousser la période d’embarquement des contrats des exportateurs en difficulté à juin afin qu’ils puissent acheter des fèves entre Avril et Juin.

 

Pour les exportateurs locaux, la solution à long terme pour éviter ce déséquilibre de la commercialisation interne, est que 50% des contrats internationaux attribués aux exportateurs locaux soient du cacao certifié fairtrade, afin d’équilibrer le rapport de force avec les multinationales qui elles disposent de 100 pour-cent de certifié. Les contrats internationaux dont disposent les exportateurs ivoiriens sont actuellement des contrats pour du cacao sans traçabilité ni certification, ce que les exportateurs ivoiriens dénoncent depuis plusieurs années.

 

« Repousser la période d’embarquement à Juin ne va rien résoudre. Nos clients attendent du cacao de la récolte principale qui est de bien meilleure qualité que l'intermédiaire », a pesté un autre membre du Gni.
Selon l’Ucoopexci et le Gni, le Ccc et le gouvernement doivent régler définitivement et durablement le problème du monopole des contrats de fèves certifiées que détiennent les multinationales. Ce monopole crée une distorsion et un déséquilibre injuste dans les achats de fèves et favorise les détenteurs de ces contrats qui peuvent acheter plus chères des fèves et disposer de tout le cacao disponible à un certain moment de la saison.

« Ça fait plusieurs années que nous décrions et dénonçons ce monopole des multinationales au niveau des contrats de fèves certifiées. Ça leur donne un avantage énorme sur nous cela n’est pas juste et équitable. Le CCC et le gouvernement doivent s’impliquer pour trouver une solution durable », a affirmé un membre de l’UCOOPEXCI.

 

« Si le CCC ne règle pas ça, ça va être la même chose chaque année. Il faut que les chocolatiers fassent preuve d’équité et de justice en donnant les contrats de certification à tous », a ajouté un autre membre de l’UCOOPEXCI.
Bamba Mafoumgbé

Après une 13e édition réussie à Douala, Africa Banking Forum (Abf), l’évènement phare des métiers et technologies de la banque en Afrique francophone pose ses valises à Abidjan, confirmant ainsi la vocation de la capitale ivoirienne en tant que plateforme incontournable de la finance africaine.
Afin de mettre en avant le rôle central que joue le secteur bancaire dans les plans de relance économique, les politiques d’intégration et dans le financement des activités économiques sur le continent, One Africa Forums, fervent ambassadeur de la coopération Sud Sud et de l’intégration africaine, sous l'égide du Ministère de l'Economie et des Finances de la Côte d'Ivoire, vous donne rendez-vous les 23 & 24 février 2023 à Abidjan pour une 14e édition sous le thème « La dynamique bancaire africaine : levier de relance et d’intégration ». Cet événement sera présidé par le Ministre de l'Economie et des Finances, Adama Coulibaly, et sera organisé en partenariat avec l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI).
« Les performances macroéconomiques qu’est entrain de connaitre la Côte d’Ivoire, en partie attribuables au secteur bancaire qui a soutenu les importants investissements réalisés pendant la crise sanitaire, méritent d’être mises en lumière et justifient le choix de la destination de cette 14e édition », a déclaré Hassan M. Alaoui, Président de One Africa Forums.
Plus de 400 décideurs de la communauté bancaire et financière africaine seront en conclave à Abidjan, la destination d’affaires de l’Afrique de l’Ouest pour débattre, échanger et partager les expériences, expertises et meilleures pratiques.« Les banques africaines sont sur le bon sentier d’expansion. Elles ont su durant ces 20 dernières années s’affranchir d’un modèle inadapté en imaginant des véhicules qui répondent aux besoins fondamentaux de l’Afrique. Ces banques sont créatives à l’image des personnalités qui les dirigent. Elles sont aussi panafricaines et indiscutablement ancrées dans notre réalité » a déclaré Dhafer Saidan, Full Professor of Finance, SKEMA Business School, Head MSc Sustainable Finance and FinTech.
« La dynamique bancaire africaine au service de la relance économique et de l’intégration africaine»
Les crises écologiques, sanitaires et sécuritaires continuent de maintenir l’économie mondiale dans sa pire récession depuis la seconde guerre mondiale. Non épargnée, l’Afrique vit aussi « sa crise économique » et n’a d’autres alternatives que l’intégration régionale et continentale pour réussir sa relance. A cet effet, le secteur bancaire, apparaît à la fois comme un allié de taille des politiques d’intégration économique et véritable fer de lance de la reprise. « Parce que les banques sont au cœur du système financier et plus que jamais engagées à jouer un rôle majeur dans les politiques de relance et d'intégration de nos économies, je voudrais inviter mes confrères banquiers et les partenaires du système financier de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique à participer massivement à la 14ème édition de l'Africa Banking Forum à Abidjan », a affirmé Jérôme EHUI, Directeur général de Versus Bank et par ailleurs, Président de l'APBEF-CI.
Durant deux journées, ABF 2023 va aborder des questions stratégiques telles que l’alliance Etat/
Banque pour le redressement de l’économie africaine, les règles prudentielles baloises, l’éducation financière, le financement de la PME. D’autres questions en rapport avec la performance opérationnelle des banques à savoir la concurrentiabilité, les tendances technologiques innovantes, le big data, l’expérience client, la sécurité et la cyber résilience seront également au cœur des échanges. ABF se veut donc un laboratoire d’idée où experts, analystes, financiers, banquiers et hommes politiques vont jeter leurs regards et analyses sur les défis et enjeux actuels et évolutifs des secteurs bancaire et financier et ainsi apporter des réponses claires et cohérentes aux différentes problématiques qui seront soulevées.
A propos de l’organisateur One Africa Forums
One Africa Forums (ex i-conférences) est leader dans l’organisation de forums B2B en Afrique du Nord de l’Ouest et Centrale visant à promouvoir la coopération sud-sud et favoriser l’investissement et le développement de secteurs stratégiques. Créée en 2004 et basée à Casablanca, la société compte un réseau de plus de 100.000 dirigeants africains et a à son actif plus de 200 forums en présentiels spécialisés dans le domaine de la santé, l’agriculture, les TIC, la banque, la poste, les infrastructures, les ports, l’agriculture, les marchés de capitaux, les systèmes de paiement, le e-gov… tous organisés dans une vingtaine de capitales africaines.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Depuis le 13 février 2023, l’Association des chauffeurs de taxis compteurs (Actc), présidée par Bakayoko Mamadou est à pied d’œuvre pour la sensibilisation des acteurs sur la mise en application du permis à points à partir du 1er mars. D’Abobo-Anador à Yopougon en passant par Abobo-Samaké…… , Angré, Adjamé et bien d’autres communes, Bakayoko Mamadou, entouré des membres et sympathisants de son organisation professionnelle, ont fait passer le message de la bonne conduite qui entre dans le cadre du transport intelligent qui tourne le dos à l’incivisme routier. «(…) La mise en application du permis à points à partir du 1er mars 2023 est irrévocable. Déjà, chacun de nous reçoit des messages dans nos portables, indiquant que nos permis sont crédités de 12 points. En d’autres termes, à partir du 1er mars, dès que tu commets une infraction routière, ton permis est débité du nombre de points en fonction de la gravité de la faute », explique Bakayoko Mamadou à chacune des étapes de sa sensibilisation. Toutefois, le président de la plus importante organisation professionnelle encadrant les chauffeurs de taxis compteurs, car revendiquant près de 3000 adhérents et plus de 4000 sympatisans, réitérait qu’il parle au nom du ministre Amadou Koné. «(…) Vraiment, je dis merci au ministre qui a contacté notre structure afin qu’elle s’implique dans la campagne de sensibilisation sur le permis à points. C’est une marque de considération qui est à saluer à sa juste valeur. Et au cours de cette campagne, nous devons rendre à César ce qui lui appartient. De fait, donnons au ministre ce qui lui revient. Nous lui disons merci et le rassurons de notre entière disponibilité pour tout ce qui touche la cause nationale », souligne Bakayoko Mamadou. Qui envisage sensibiliser plus de 3000 acteurs du transport. Pour lui, l’avènement du permis à points est salutaire : «(…) Pour quelque chose dont on en parle depuis 2016, je ne comprends pas pourquoi il y a toujours des débats autour. Dans tous les cas, le problème ne se situe pas au niveau de la date, mais plutôt le positif impact qu’il faut voir. Même si on reporte pour des années encore, certains ne seront pas prêts. Alors, j’en appelle à la conscience professionnelle de tous. Ensemble, allons pour un secteur performant avec moins d’accidents de la circulation », note –t-il.
Koné S.
Légende Le président de l’Actc, Bakayoko Mamadou veut un secteur sans accident de circulation.

La question de l’employabilité est au cœur de tous les débats depuis quelques années en Afrique et notamment en Côte d’Ivoire. La disponibilité de main d’œuvre qualifiée est un défi auquel font face l’ensemble des acteurs de l’industrie en Afrique. Rapporte une note à la presse dont nous avons eu copie.
C’est pour répondre à cette problématique qu’une cérémonie de signature de convention et de partenariat, pour l’opérationnalisation du « projet Eranove Academy », entre le groupe Eranove et la Kfw-Ife (Facilité d’investissements pour l'emploi) s'est tenue, ce jeudi 26 janvier 2023, à la Maison de l'Entreprise au Plateau en présence du Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage.
Le groupe Eranove a toujours fondé sa pérennité sur sa capacité à faire émerger une mosaïque de talents africains. Fort de cet engagement, le groupe Eranove s’est constitué en consortium, pour porter un projet d’investissement ambitieux en partenariat avec ses filiales, dont la Cie (Compagnie Ivoirienne d’Electricité), la Sodeci (Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire) et Eranove Academy, afin de répondre à l’appel lancé à IFE. L’objectif visé est de développer une offre de formation industrielle pour le continent africain.
Pour le Directeur général de la Cie et de la Sodeci, Monsieur Ahmadou Bakayoko, c’est l’aboutissement de plusieurs années de travail qui se sont concrétisées avec la signature de ce partenariat. Le projet Eranove Academy est « Né(e) du constat que la main d’œuvre qualifiée était manquante dans nos domaines et que nous avions à l’échelle du groupe Eranove des compétences transversales et des équipements qui pouvaient servir d’autres acteurs de l’industrie ».
Le consortium dirigé par Eranove S.A. prévoit un investissement total de 20,67 millions d'euros. La Facilité Investissements pour l’emploi (Ife) accorde une subvention de 5,17 millions d’euros (25 %).
Pour Monsieur Marc Albérola, Directeur général du groupe Eranove : « Notre objectif à travers l’opérationnalisation du projet Eranove Academy est clair et ambitieux : former des techniciens, ingénieurs et des cadres industriels pour les qualifier à exercer des métiers dont la demande est forte sur le marché de l’emploi en Côte d’Ivoire. Nous entendons ainsi, soutenir la vision du Président de la République qui a décrété l’année 2023, « année de la Jeunesse ». A terme, nous prévoyons de recruter près de 1 100 jeunes dans nos filiales à l’horizon 2027. A travers ce dispositif innovant, les compétences qui sont visées sont transverses au secteur industriel : compétences techniques, numériques, commerciales et managériales requises (actuellement ou dans un futur proche) et sont mutualisées avec celles des métiers de l’électricité, de l’eau, de l’assainissement, de l’environnement, en prenant en compte les nécessités de la préservation de la biodiversité et les impacts sur le climat ».
Ainsi, les formations seront dispensées dans des établissements déjà existants à Abidjan, notamment au Centre des Métiers de l’Electricité à Bingerville et au Centre des Métiers de l’Eau à Yopougon ainsi que dans les locaux en création d’Eranove Academy qui ouvriront dans le courant de l’année 2023.

Avec le projet Eranove Academy, il s’agit donc pour le groupe panafricain Eranove de déployer un programme d’investissement cohérent, de plus de 20 millions d’Euro, qui vise à renforcer et compléter l’offre de formation du groupe dans toutes ses dimensions, son adéquation aux besoins du marché de travail ainsi que l’accessibilité de ces formations aux entreprises et aux populations locales. Cette ambition que le groupe a souhaité mettre en œuvre depuis quelques années, peut donc aujourd’hui se concrétiser grâce à la subvention et au soutien de la coopération allemande, à travers la Kfw qui a créée pour le compte du Bmz une facilité pour favoriser le développement de l’employabilité en Afrique, portée par Ife – Invest for Jobs, un partenaire solide et qui partage la même vision d’un développement passant par la création d’emplois durables et de qualité.
Bamba Mafoumgbé

 

 

L'autorité des exportations de produits agricoles, Morocco Fodex, a interdit aux négociants de fruits et légumes d'exporter des tomates, des oignons et des pommes de terre vers les pays d'Afrique de l'Ouest, afin d'assurer la sécurité alimentaire chez eux après que les prix des tomates ont augmenté à un rythme alarmant. Selon, un responsable interrogé par Reuters, l’interdiction est en vigueur depuis le 9 février 2023. Rapporte le site commodafrica.com
Une restriction des exportations qui s’inscrit dans le contexte d’une inflation qui s’est élevée à 6,6% en 2022 mais de 11% pour les produits alimentaires. Outre, l’impact de la guerre en Ukraine sur les prix alimentaires, le Maroc a dû faire face à une forte sécheresse, qui a aussi fait grimper les prix les produits de base. Enfin lors du mois du Ramadan, qui démarre début avril, la demande est forte. Faut-il craindre une pénurie ou une hausse du prix à la consommation de certains produits sur le marché ivoirien ? Surtout durant le mois du Ramadan (début Avril) ; période de grande consommation.     Approché,  le diplomate cheriffien  rassure:" non   je  ne crois pas . En meme  temps, le marché ivoirien est  très  peu  dépendant des importations en provenance du Maroc"

 
Il y a quelques années, il était question du renforcement de la coopération agroalimentaire entre le Maroc et la Côte d’Ivoire.Selon l’ambassadeur du Maroc à Abidjan, Abdelmalek Kettani, le Royaume s’apprête à renforcer ses échanges dans le secteur agroalimentaire avec la Côte d’ivoire.« Le Maroc et la Côte d’Ivoire sont pleinement engagés dans un processus de coopération sud-sud qui a fait ses preuves. Aujourd’hui, on parle d’un projet de plateforme logistique pour l’exportation et l’importation de produits agroalimentaires entre nos deux pays », avait déclaré Kettani.
Il s’agissait d’exporter des produits agricoles ivoiriens vers le Maroc et vice versa. Outre le Maroc, le projet prévoit, selon la MAP, 182 destinations pour les produits ivoiriens, à partir du port de Tanger Med, premier port du continent africain. L’ambassadeur du Maroc a également souligné la volonté du Maroc de relancer les exportations de certains produits agricoles de Côte d’Ivoire, notamment la banane, la papaye, l’ananas, la mangue et tous les produits agroalimentaires.
Rappelons que l’Europe, avec la prédominance de la France, est de loin le premier importateur de la tomate marocaine pour près de 80% selon les données de Trade Map pour 2021. Se placent ensuite le Royaume Uni. L’Afrique ne représente que 1,3% des exportations marocaines de tomates, la Mauritanie et le Sénégal étant les principaux importateurs.
Toutefois, le commerce du Maroc avec l'Afrique a augmenté de 45 % pour atteindre un record de 65 milliards de dirhams (6,3 milliards dollars) en 2022 alors que le nombre de camions traversant le Maroc vers les marchés africains a augmenté de 88 % pour atteindre 45 000, selon les données officielles consultées Reuters. Les produits alimentaires agricoles représentaient 28 % des échanges.
Bamba M.

 

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