Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

vendredi 3 mai 2024
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Le ministre du Pétrole Barké Bako Mahaman Moustapha a rencontré ce samedi à son cabinet, les opérateurs de la China National Petroleum Corporation (Cnpc), de SavannaH et de Sipex, acteurs majeurs dans l’exploitation du pétrole nigérien. L’information est rapportée par l’Agence nigérienne de presse( Anp)
L’objectif de cette rencontre, précise la source, « est de faire part à ces sociétés, les instructions du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (Cnsp), Chef de l’Etat, le Général de brigade Abdourahamane Tiani dans le cadre du dispositif relatif à l’exploitation du pétrole au Niger. »
Cette rencontre s’articule autour de trois points essentiels qui sont, les contrats d’exploitation, les recrutements du personnel et la gestion du pétrole nigérien.
S'agissant des contrats, le ministre Barké a indiqué que la Cnpc et WAPCO sont responsables du recrutement de leurs sous-traitants depuis toujours et que si des manquements sont désormais constatés, elles en assumeront les conséquences qui en découleront. D'ores et déjà, le ministre a indiqué qu'il prendra attache avec la chambre de commerce pour établir une base de données des entreprises qui seront pré-qualifiées pour assurer les prestations dans l'amont et l'aval pour transmission officielle à tous les opérateurs.
En ce qui concerne les recrutements, le ministre du pétrole a indiqué qu'une mission conjointe ministère du pétrole et ministère de la fonction publique a déjà enquêté sur le sujet au niveau de la Soraz et de ses sous-traitants, puis de Wapco et ses sous-traitants et enfin de la Cnpc et ses sous-traitants. Le rapport définitif a été déposé le 20 avril au bureau du ministre du pétrole qui le transmettra au Chef de l'Etat, qui avait donné les instructions en ce sens. Les conclusions de ces rapports seront mis à la disposition des concernés pour mise en application
Mais il faut déjà noter à ce niveau la présence des travailleurs expatriés sans contrat visé par l'Agence nigérienne pour la promotion de l’emploi (Anpe) ou sans contrats tout simplement ou de faux contrats de travail et d'agréments expiré ou faux.
Le ministre a enfin indiqué qu'il veillera personnellement à l'application stricte du plan de « nigérisation » progressif du personnel dans tous les domaines. S'agissant des audits, le ministre a précisé que les résultats des audits précédents seront réexaminés en collaboration avec la Commission de Lutte contre la délinquance fiscale et financière (Coldeff) pour vérifier le traitement qui en a été fait, afin de s'assurer que les intérêts du Niger ont été protégés.

Il a aussi annoncé que dès le mois de Mai, un audit global sera lancé à travers des Cabinets internationaux à la demande du Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie. Il a par ailleurs insisté sur le fait que le Chef de l'Etat, le Général Abdourahamane Tiani a donné l'instruction ferme qu'aucun coût pétrolier ne soit récupérable s'il n'est au préalable spécifié dans le Contrat de Partage de Production (Cpp). A ce sujet, même ceux qui ont été approuvés par les précédentes administrations seront annulés après contrôle.

D'autre part le Ministre a enfin informé les opérateurs Cnpc, SavannaH et Sipex présents à la rencontre que le Chef de l'Etat a demandé de revoir le Contrat de partage de paaroduction (Cpp) pour mieux prendre en compte les intérêts du Niger. Le ministre du pétrole a enfin demandé à la Direction générale de Wapco Niger et Wapco Benin de faciliter l'accès aux installations à la mission de contrôle qui se rendra à Seme (Bénin), dès le Mardi 23 avril, pour la vérification des quantité annoncées, le calibrage et l'inspection des bateaux, ce qui permettra de compléter les informations qui seront collectées par les inspecteurs placés sur les différents sites afin de s'assurer que les quantités effectivement déclarées sont bien celles qui sont enlevées.
Bamba mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La sixième session du Conseil des ministres du Conseil international consultatif du cajou (Cicc) s’est tenue le samedi 20 avril 2024 à Kempinski Hôtel à Accra au Ghana. Le Conseil des ministres a pris acte de l’opportunité de création d’une bourse pour le cajou et instruit le Secrétaire exécutif à commanditer une étude de faisabilité. Indique une note à la presse, du ministère ivoirien de l’agriculture, du développement rural et des production vivrières.
Selon cette source consultée par nos soins, cette session a réuni les ministres ou les représentants de tous les pays membres sauf le Burkina, à savoir : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, le Nigéria, le Sénégal et le Togo. La présente session a porté entre autres sur la présentation du rapport des experts et l’examen du rapport d’activités 2023 du Secrétariat exécutif.
Aussi, des échanges sur le mécanisme de financement des activités du Cicc à partir de 2024 et des perspectives sur les interventions du Cicc pour la production durable ont été enregistrés. Sans oublier l’examen des demandes d’adhésion, de partenariat et d’opportunité de la création d’une bourse de cajou.
Par ailleurs, le Conseil a approuvé le rapport moral du Secrétaire exécutif et décide de sa reconduction pour un second mandat d’une part, et d’autre part, a pris acte de l’état de paiement des contributions des pays membres et demande à ceux qui ne sont pas à jour de prendre les dispositions pour régulariser leur situation jusqu’en juin 2024.
Également le Conseil a décidé de maintenir le modèle de financement équitable adopté en 2019 à l’occasion du 3ème Conseil des ministres à Ouagadougou qui fonctionne sur le principe suivant : une contribution de base fixe représentant 60% du budget de l’organisation repartie de manière équitable entre les pays membres du Cicc, une contribution complémentaire variable représentant 40% du budget et indexée sur le revenu moyen tiré de la filière par pays.
Vers la création d’une bourse de cajou
Le Conseil des ministres demande au Secrétaire exécutif de faire les diligences nécessaires pour finaliser l’adhésion du Mozambique et a également instruit le Secrétaire exécutif à poursuivre les négociations pour l’adhésion d’autres pays. Par ailleurs, le Conseil des ministres approuve les démarches qui sont en cours pour l’adhésion de l’Union européenne. Il encourage le Secrétaire exécutif à poursuivre les négociations avec les partenaires techniques et financiers.
Les participants ont félicité et remercié également le président sortant, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, de la République de Côte d’Ivoire, pour avoir conduit avec succès son mandat. A noter que pour les prochaines années, la présidence du Conseil des ministres du Cicc sera assurée par le ministre de l’alimentation et de l’agriculture de la République du Ghana, Honorable Docteur Bryan ACHEAMPONG.
B . M

« (…) Unir et organiser les femmes du secteur du transport terrestre, lutter contre les tracasseries faites aux femmes dans ce secteur, protéger et faciliter la libre circulation, organiser les épouses des chauffeurs, sensibiliser sur le strict respect du code de la route, encourager l’investissement des femmes dans ce secteur de sorte à accélérer leur propre autonomie, les sensiliser à n’exercer que le commerce autorisé ». Tels sont, entre autres, quelques objectifs et missions que s’est assignée Koné Madouce, la présidente de Cellule féminine de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (Cscrao). C’était le 18 avril 2024. C’était à l’occasion de son investiture à la Représentation Résidente de la Cédéao sise à Cocody en présence des responsables de plusieurs structures et organisations professionnelles. Au nombre de ceux-ci, les représentants de structures comme l’Oic, l’Oser, le Secrétariat régional de l’Itf.
Le Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Chargé de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur était représenté par Diomandé Moussa.
Quant à Fanta Cissé, la Représentante Résidente de la Cédéao, elle s’est faite représentée par Mme Régina Bandé, qui a lu un discours d’anthologie en son nom. « (…) l’importance de l’intégration du genre n’est plus à démontrer dans les actions de développement. Toutes les couches, femmes, jeunes et hommes, ont chacune leur partition à jouer pour le rayonnement socio-économique, politique et culturel de nos communautés », a-t-elle dit.
Avant de spécifiquement se tourner vers la présente Madouce en ces termes : « (…) La mise en place de la Cellule féminine Cscrao / Synactt -CI, témoigne que ces organisations ont compris que le développement ne saurait être productif que s’il est inclusif. Madame la présidente, votre leadership, votre détermination et votre engagement seront d’indéniables atouts pour accompagner les femmes de ce secteur et également défendre leurs intérêts dans un domaine d’activité jusque-là considéré comme la chasse gardée des hommes », a-t-elle dit. Pour leur part, les autres intervenants, notamment les mandatés de l’Oic, l’Oser, le Haut Conseil, la CSCRAO masculine, ils ont tous souhaité bon vent à cette Cellule féminine, tout en prodiguant de nombreux conseils d’usages à la nouvelle promue. Qui, de son côté, a permis d’être à la hauteur des attentes placées en elle par ses consœurs.
Koné De Sayara

 

Le président de l'université de Bondoukou, Professeur Ouattara Djakalia, a procédé le 17 avril 2024, à l'installation officielle d'un Observatoire de la Vie universitaire, dénommé Ovu, conformément au décret de création de ce temple du savoir.

En présence de ses proches collaborateurs et des membres de cet Observatoire, Ouattara Djakalia a exprimé sa satisfaction pour la mise en place de "cet outil important et précieux pour le bon fonctionnement de l'université", certes, mais aussi et surtout un outil « très attendu par le ministre de tutelle, le ministre Adama Diawara »

Selon une note à la presse du Sercom, L'Observatoire de la Vie universitaire vise à préserver les libertés individuelles, à combattre les violences à caractère sexuel, les abus, les harcèlements et autres comportements contraires aux libertés au sein de l'Université, a souligné le vice-président en charge de la Pédagogie et de la Vie universitaire, Professeur Sib Sié Justin. En somme, l’Ovu est chargé de contribuer à l’épanouissement psychologique et professionnel des apprenants et autres membres de l’Université, de prévenir les risques liés au travail. Il se donne également pour tâche de recevoir et traiter les plaintes relatives à tout harcèlement et à toute discrimination au sein de la communauté universitaire.
C'est pourquoi dans son adresse, le premier responsable de l'Université a exhorté les membres de l'Observatoire à jouer pleinement leur rôle et surtout à " travailler en toute confidentialité, et avec professionnalisme".
«Votre rôle est assez important pour la bonne marche de l'Université. Je voudrais compter sur votre professionnalisme, votre disponibilité. Prenez votre rôle au sérieux. Nous vous mettons en mission à compter de ce jour», a-t-il recommandé aux membres, tout en leur souhaitant "plein succès". Au demeurant, Professeur Ouattara Djakalia s'est réjoui de l'engagement des membres à œuvrer pour l'atteinte des objectifs de l'observatoire.
Quant à la présidente nouvellement nommée à la tête de l'Ovu, Docteur Tamia Adou, elle a rassuré l'assistance sur sa capacité, et celle de l'équipe qui l'accompagne, "à être à la hauteur des attentes".
Notons que l'Observatoire de la vie universitaire (Ovu) est constitué de 10 membres issus du personnel enseignant, du personnel administratif et technique, de la présidence et des représentants d'étudiants des différentes UFR. Le mandat des membres est de trois ans, renouvelable une fois, à l'exception des représentants d'étudiants dont le mandat est d'un an, renouvelable une fois. Les textes régissant l'observatoire seront distribués à qui de droit dans la localité de Bondoukou. Ouverte officiellement le 2 octobre 2023, l'Université de Bondoukou se veut d'être une université d'excellence et d'innovation. Elle est bâtie sur une superficie de 305 hectares.

Bamba Mafoumgbé ( Sercom)

« Discussion en hybride, dans le cadre des présentations thématiques régulières d’experts, au Harvard CID, sur le financement privé des infrastructures publiques. Les Partenariats Public-Privé : l’une des meilleures solutions pour réduire le déficit d’infrastructures de notre continent et accélérer son développement. », Propos du Premier ministre Patrick Achi, lors de ses enseignements devant ses étudiants au Harvard CID. Des informations disponibles sur sa page X
Des thématiques qu’amine Patrick Achi, en s’inspirant du modèle ivoirien en matières de conception d’infrastructures.
Etude de la stratégie, des actions et des leçons de l’expérience ivoiriennes considérées, par les intervenants, comme le fleuron des sucess stories africaines. Selon lui, « En la matière, la Côte d’Ivoire c’est une politique maîtrisée d’ouverture et de coopération, c’est une expertise avérée et exemplaire que nombre de pays envient. Audace et détermination, souveraineté et résilience ! » dt-il sur sa page X. « A Harvard Center for International Development, j’ai entamé une série de cours et de conférences devant un public de jeunes leaders. Travailler pour la Côte d'Ivoire et pour l’Afrique. Former des talents, discuter et échanger avec eux. Trouver les solutions pour lever les obstacles. Avancer, encore et toujours. », disait-il également sur sa page X.
Depuis quelques mois, en effet, au Cid, Patrick Achi axe ses recherches sur les moyens de remédier à la lenteur de la transformation économique et du développement humain en Afrique et animera un séminaire sur l’accélération du développement durable.
Car en plus d’avoir été Premier ministre et chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi a également été ministre d’État, secrétaire exécutif du Conseil national de la politique économique chargé de la supervision et de l’exécution du plan stratégique 2030 et du programme gouvernemental Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025, secrétaire général de la présidence et ministre de l’Infrastructure économique. Avant de se consacrer à la politique, il a été consultant en gestion dans le secteur privé pendant de nombreuses années.
Bamba Mafoumgbé(Sercom)
Légende photo : Le Premier Ministre Patrick Achi parmi ses étudiants entre deux séances de formation au Cid

 


La Conférence mondiale du Cacao est un événement de premier plan dans l’industrie du cacao et du chocolat, car elle réunit tous les acteurs de la chaîne de valeur du cacao : gouvernements, cacaoculteurs, coopératives, exportateurs, négociants, fabricants, marques, détaillants, institutions financières, sociétés de logistique, agences d’aide internationale et de développement, universitaires. L’édition 2024 aura lieu Bruxelles du 21-24 avril 2024. Il s’agit d’un événement majeur sur la durabilité du secteur du cacao et les participants venus du monde entier ont ainsi l’occasion d’échanger leurs points de vue et d’identifier des solutions pour assurer la durabilité du secteur. Les informations disponibles sur indiquent déjà les enjeux de l’évènement.
Juste avant le rendez de Bruxelles, les deux gros pays producteurs africains de fèves de cacao : La Cote d’Ivoire et le Ghana, ont envoyé des signaux forts aux autres pays producteurs. A la faveur de l’inauguration du siège de l’organisation bilatérale l’Initiative cacao Cote d’Ivoire Ghana,(Iccig) qui a eue lieu le 18 Avril 2024 à Accra au Ghana, le Secrétaire exécutif de cette organisation Alex Assanvo, a lancé un appel en ses termes.
« À quelques jours de la Conférence mondiale du Cacao qu’organise l'Organisation internationale du cacao (Icco), qui rassemblera, tous les pays producteurs et importateurs, ce sera l’occasion de réaffirmer la vision de la Côte d’Ivoire et du Ghana, afin de se mettre en ordre de bataille pour un cacao ‘ nouvelle génération’ assurant un revenu décent aux producteurs pour une filière durable. Je profite de cette opportunité qui m’est donnée aujourd’hui, pour faire cet appel qui est « de faire du cacao le premier produit de base avec un prix qui est l’exact et sincère reflet de la valeur qu’il apporte à la société », avait dit M. Assanvo.
La révision du mécanise du Drd
Aussi, il a ajouté que « cinq ans après la déclaration, l'histoire montre que les deux présidents ont eu raison et qu'ils sont visionnaires à travers les éléments suivants : Le mécanisme de prix nommé le différentiel de revenu décent (Drd) et la création de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire - Ghana (Iccig) ont matérialisé cette vision et cet engagement des deux Chefs d’États. À travers l’Initiative Cacao, les deux pays ont tenu bon et ont réussi à réaffirmer leur vision afin de remettre le producteur centre de la chaîne de valeur du cacao, et de le rémunérer à hauteur de ses efforts et de ce que représente le cacao aujourd’hui. Le Différentiel de Revenu Décent (Drd) permettant d’atteindre un prix plancher a survécu aux attaques, aux critiques, aux tentatives de contournements. Mieux, l’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture- on le voit aujourd’hui en Europe à l’initiative du président Macron. La notion de prix plancher gagne du terrain dans d’autres pays et pour d’autres produits agricoles. », a rappelé le Secrétaire exécutif de l’Iccig. »
L’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture
Aussi, il a ajouté qu’un revenu décent pour les producteurs s’impose comme le nouvel horizon. Les acteurs du marché sont maintenant convaincus même si cela fut long. A noter que le Drd, au moment de son lancement, consistait à prélever 400 dollars par tonne de cacao vendu et reversés entièrement aux producteurs.
Une réunion ténue à Accra le 16 Avril 2024, dans la mouvance de l’inauguration du siège de l’Iccig, a discuté de la nécessité de réexaminer le mécanisme du Différentiel de revenu décent Drd, à la lumière de la situation du marché et de tous les changements survenus dans les économies du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Le Comité a noté qu'il était nécessaire d'examiner le mécanisme du Drd dans son intégralité, en prenant en compte le coût de production et le coût de mise en conformité.
Il est à rappeler comme l'indique le baromètre du cacao, en octobre 2020, le Drd avait augmenté le prix garanti à la production du cacao au Ghana de 28 %, à 1 837 dollars la tonne, et celui de la Côte d'Ivoire de 21%, à 1.840 dollars. Ces dernières années, l’accès à un revenu décent pour les producteurs est devenu une priorité de la filière cacao, notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers exportateurs mondiaux. A ce jour, le Kg de la fève de cacao se négocie sur la période d’Avril-Mai 2024 à 2 547 Fcfa/Kg, soit 2547000 Fcfa la tonne.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: M. Assanvo Alex, Sécrétaire Exécutif de l’Iccig: « L’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture »

Au titre des recettes, la Direction générale des impôts, (Dgi) a recouvré 913,1 milliards au premier trimestre 2024, pour un objectif de 931,2 milliards, soit un taux de réalisation de 98,1%. L’information a été donnée ce vendredi 19 Avril 2024, par Ouattara Abou Sié, Dg de cette régie financière, lors de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire bilan et perspective, qui a lieu dans un complexe hôtelier d’Abidjan.
Selon le Dg Ouattara Abou Sié, « En comparaison avec les réalisations du premier trimestre 2023, les recettes sont en hausse de 102,0 milliards, soit une croissance de 12,6%. Ces bons résultats ont été obtenus, essentiellement grâce à la bonne tenue de l’activité économique ainsi que la poursuite de la digitalisation et le renforcement de l’encadrement de proximité. »
Afin de maintenir les bons résultats déjà enregistrés, l’administration fiscale dispose de leviers internes qui devraient permettre la réalisation de l’objectif. Il s’agit entre autres sur les acquis de la digitalisation d’une part, et de la qualité des ressources humaines pour booster le contrôle fiscal d’autre part. Sans oublier la poursuite du renforcement de l’encadrement des services , la mise en œuvre des mesures nouvelles et l’élargissement de l’assiette fiscale
Au nom du M. Coulibaly Adama, ministre du Budget et des finances empêché, M. Bamba Vassogbo, Directeur de cabinet Adjoint a salué cette performance quoi qu’en deçà de l’objectif fixé. Aussi, il a demandé aux agents des impôts de maintenir le cap, pour recouvrer plus de ressources. Mieux, combler le gap de 18 milliards de Fcfa enregistré au premier trimestre.
En termes de perspectives, les objectifs de recettes de la Dgi pour le deuxième trimestre 2024 sont fixés à 1 314,7 milliards, en hausse de 17,8% par rapport aux recouvrements de la même période en 2023.
« En Côte d’Ivoire, le taux de pression fiscale est attendu à 14,4% du Pib en 2024 et à 15,4% du Pib en 2026 », a précisé M.Bamba Vassogbo.
Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établi à 13,9% du Pib en 2023, alors que le pacte de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) fixe un niveau plancher de 20%.
Ayoko Mensah

Accra, la Capitale ghanéenne a été pour trois jours, la capitale africaine du cacao du 16 au 18 Avril 2024, avec l’inauguration du siège social du l’Initiative cacao Côte d’Ivoire Ghana,( Iccig). Une cérémonie en couleur présidée par Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, président de la République du Ghana et le Dr Beugré Mambé, Premier ministre ivoirien qui conduisait une forte délégation ivoirienne composée entre autres, du Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières ainsi que du Dga du Conseil Café-cacao.
A ‘occasion, M. Alex Assanvo, le Secrétaire exécutif de l’Iccig, a salué la convergence de vue des autorités ivoiriennes et ghanéennes sur l’avenir du cacao.
« L’initiative Cacao Côte d’Ivoire Ghana est un exemple qui illustre bien que nos deux pays, à travers leur chef d’État respectif, peuvent surmonter de nombreux défis pour le bonheur de leur peuple et de leur nation. Qu’il me soit permis de remercier très sincèrement monsieur le ministre de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana, monsieur le ministre D’État, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières de Côte d’Ivoire, le chief exécutif du Ghana Cacao Board et le Directeur général du Conseil Café Cacao et toutes leurs équipes pour l’attention particulière portée à l’égard de cette initiative et sa mise en place. », dit M. Assanvo avant de faire le point de la mise en œuvre de cette Initiative conjointe lancée depuis 2018 à Abidjan.
« Cinq ans après la déclaration, l'histoire montre que les deux présidents ont eu raison et qu'ils sont visionnaires à travers les éléments suivants : Le mécanisme de prix nommé le différentiel de revenu décent (Drd) et la création de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire - Ghana (Iccig) ont matérialisé cette vision et cet engagement des deux Chefs d’États. À travers l’Initiative Cacao, les deux pays ont tenu bon et ont réussi à réaffirmer leur vision afin de remettre le producteur centre de la chaîne de valeur du cacao, et de le rémunérer à hauteur de ses efforts et de ce que représente le cacao aujourd’hui. Le Différentiel de Revenu Décent (DRD) permettant d’atteindre un prix plancher a survécu aux attaques, aux critiques, aux tentatives de contournements. Mieux, l’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture- on le voit aujourd’hui en Europe à l’initiative du président Macron. La notion de prix plancher gagne du terrain dans d’autres pays et pour d’autres produits agricoles. », a rappelé le Secrétaire exécutif de l’Iccig.
Aussi, il a ajouté qu’un revenu décent pour les producteurs s’impose comme le nouvel horizon. Les acteurs du marché sont maintenant convaincus même si cela fut long.
« À quelques jours de la conférence Mondiale du Cacao qu’organise l'Organisation internationale du cacao (Icco), qui rassemblera, tous les pays producteurs et importateurs, ce sera l’occasion de réaffirmer la vision de la Côte d’Ivoire et du Ghana, afin de se mettre en ordre de bataille pour un cacao « nouvelle génération » assurant un revenu décent aux producteurs pour une filière durable. Je profite de cette opportunité qui m’est donnée aujourd’hui, pour faire cet appel qui est « de faire du cacao le premier produit de base avec un prix qui est l’exact et sincère reflet de la valeur qu’il apporte à la société ». Ces bureaux, que le gouvernement Ghanéen a contribué à mettre à notre disposition, par l’entremise du Ghana Cocoa Board, sont la maison de tous afin de redéfinir ensemble cette filière et la rendre Durable », a terminé M. Assanvo.
Le Président Alassane Ouattara empêché, était représenté par le Premier ministre, le Dr Beugré Mambé. Selon les services de la Primature ivoirienne, Le chef du gouvernement de Côte d'Ivoire, qui représentait le Président de la République, Alassane Ouattara, aux côtés du président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a également salué la convergence de vue des deux Chefs d'Etat, pour avoir réussi à mettre en avant la nécessité et l’urgence de trouver une solution durable à l’amélioration des prix perçus par les producteurs de cacao de leurs pays respectifs, avec la mise en place de Côte d'Ivoire-Ghana Cocoa Initiative.
Il a dit : « Je voudrais, au nom du Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, formuler le vœu que ce joyau architectural que nous inaugurons aujourd'hui soit le centre qui va impulser la veille stratégique et l'accélération des réformes, de l'anticipation, des chocs et de l'ouverture à des partenariats avec de nouveaux pays consommateurs et producteurs de cacao »
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ( Sercom)Légende photo : Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo coupe ici le ruban symbolique à l’inauguration du siège social de l’Iccig( Ph : Jacob CCC)

 

 

« En ce qui concerne la contrebande, la réunion a souligné l'engagement commun à s'attaquer au problème. À l'issue de la réunion conjointe des Directeurs généraux des organes de régulation, le Comité spécial a recommandé au Comité économique d'examiner les moyens efficaces de s'attaquer au problème et de recommander des actions à mettre en œuvre par les pays. Le Comité a chargé l'Initiative de convoquer une réunion du Comité économique et de la commercialisation pour en discuter. » ; Extrait d’une note du Comité spécial de l’Initiative cacao Cote d’Ivoire Ghana, tenue le 16 Avril 2024 à Accra
Examen du Différentiel du revenu décent, ( Drd)
La réunion d’Accra a discuté de la nécessité de réexaminer le mécanisme du Différentiel de revenu décent Drd, à la lumière de la situation du marché et de tous les changements survenus dans les économies du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Le Comité a noté qu'il était nécessaire d'examiner le mécanisme du Drd dans son intégralité, en prenant en compte le coût de production et le coût de mise en conformité. Le Comité spécial recommande donc au Comité de pilotage de renvoyer l'examen du Drd au Comité économique et de la Commercialisation pour qu'il prenne des mesures adéquates.
Il est à rappeler comme l'indique le baromètre du cacao, en octobre 2020, le Drd avait augmenté le prix garanti à la production du cacao au Ghana de 28 %, à 1 837 dollars la tonne, et celui de la Côte d'Ivoire de 21%, à 1.840 dollars. Ces dernières années, l’accès à un revenu décent pour les producteurs est devenu une priorité de la filière cacao, notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers exportateurs mondiaux. Les gouvernements de ces pays en ont pris conscience en adoptant, en octobre 2020, le Différentiel de revenu décent (Drd), une prime de 400 dollars par tonne de cacao vendu entièrement reversée aux producteurs.
Règlements de l'Union européenne
Sur ce point, les travaux ont noté qu'en plus des réglementations générales de l'Union européenne, chaque pays européen a des réglementations spécifiques qui ont été formulées et qui auront un impact sur les deux pays. En outre, le secrétariat a notifié au comité l'entrée en vigueur de divers règlements, qui auront des conséquences pour les industries du cacao du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Il s'agit notamment de :
La directive sur le devoir de diligence des entreprises en matière de développement durable (COM 2022 71) qui tiendra les entreprises responsables des violations des droits de l'homme et des problèmes environnementaux dans leurs chaînes d'approvisionnement. La mise en œuvre se fait en deux ans par le biais de la législation nationale des États membres et s'applique à tous les secteurs.
Le règlement sur le travail forcé (COM 2022 453) tiendra les entreprises responsables du travail forcé dans leurs chaînes d'approvisionnement. Ce règlement n'a pas encore été voté par le Parlement et le Conseil et s'applique à tous les secteurs.
Le règlement européen sur les résidus d’hydrocarbures d'huiles minérales vise à réduire le niveau de MOSH et de MOAH dans des produits comme le cacao. Ces substances toxiques peuvent être présentes dans les aliments par la contamination de l'environnement, les lubrifiants pour les machines et les camions, les emballages et les matériaux en contact avec les aliments. Ce règlement est en cours de discussion.
Le Comité a délibéré sur les implications possibles de ces règlements sur la production et le commerce du cacao et a recommandé que la question de la réglementation soient ajoutées aux sujets de discussion pour des Comités techniques. Les Comités techniques doivent examiner en détail l'ensemble de ces réglementations et informer le Secrétariat de la dynamique et élaborer des stratégies de lobbying efficaces au nom des pays. Ainsi, lors de leurs prochaines réunions, les Comités Techniques comprendront des experts des deux institutions sur le sujet.
Programme des Agro-Parcs de l'Union africaine
Le Secrétariat a rendu compte de ses travaux dans le cadre du programme des Agro-Parcs Africains Communs (Caap) de l'Union Africaine, qui contribue à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf). L'objectif des Agro-parcs est de promouvoir l'industrialisation des produits stratégiques dans certains pays, la Côte d'Ivoire et le Ghana pour le cacao. Le Secrétariat demande au Comité de proposer des personnes qui travailleront avec le Secrétariat sur le sujet. Le Comité a recommandé que les représentants des deux pays qui avaient déjà travaillé avec le Secrétariat sur l'initiative des agro-parcs soient confirmer afin de faciliter la poursuite des activités.
Dans cette optique, le Comité spécial recommande que deux représentants de chaque pays (M. Francis Opoku et M. Paul Ntim du Cocobod ; Mme Carine Poe et M. Whatami Coulibaly du Ccc) rejoignent le Secrétariat en tant que points focaux Caap.
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Le Niger et le Mali ont procédé, le mardi 16 avril à Bamako, à la signature d’un contrat de fourniture de carburant au terme duquel, la Société Nigérienne de Pétrole (SONIDEP) va fournir à Energie du Mali (EDM SA) 150 millions de litres de gasoil d’une valeur totale de plus de 42 milliards de Francs cfa soit un prix préférentiel de 328 F Cfa le litre. Avec ce contrat, Bamako devient ainsi le premier client de Niamey en termes de quantité de carburant acheté, ce qui permettra au pays d’alimenter ces centrales électriques afin de pallier au déficit d’électricité auquel il fait face depuis des mois. Rapporte actuniger.com
C’est le Premier ministre de la Transition malienne Dr Choguel Kokalla Maiga qui a présidé la cérémonie de signature du contrat de fourniture de carburant entre la Société nigérienne de pétrole (SONIDEP) et Energie du Mali (EDM SA). Le contrat commercial a été paraphé par le Directeur général de la SONIDEP SA, Ali Chéibou Hassan, et celui d’EDM SA, Abdoulaye Djibril Diallo, en présence du ministre nigérien du Pétrole Mahaman Moustapha BARKE et son homologue malienne en charge de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara. Prenant la parole à cette occasion, le chef du gouvernement malien a indiqué que «la question de l’énergie est d’une brûlante actualité. Cela donne du baume au cœur et contribuera à l’affermissement des relations entre les pays de l’Alliance des Etats du Sahel». Dr Choguel Kokalla Maiga a estimé que les relations entre les trois pays de l’Aes représentent des enjeux géopolitiques et géostratégiques majeurs d’où le devoir de promouvoir le corridor Bamako-Ouagadougou-Niamey dont les populations ont les mêmes réalités socio-économiques et sont condamnées à coopérer. En somme, a-t-il souligné, « une alliance en acier que rien ne peut plus séparer ».
Selon la source, avec la signature du contrat de fourniture de cent-cinquante millions de litres de carburant par le Niger au Mali, Bamako devient le premier client de Niamey en termes de quantité. Le Premier ministre a saisi l’occasion pour lancer un cri de cœur à l’endroit du ministre de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, et du directeur général d’EDM SA, Abdoulaye Djibril Diallo, qu’il a invités à accompagner la mise en œuvre idoine du contrat. «Les bons comptes font les bons amis, mais dans le cas présent, le Niger est plus qu’un ami du Mali : c’est un frère. Soyez de bons amis en payant ce que vous consommez», a déclaré Dr Choguel Kokalla Maïga qui a particulièrement apprécié le prix du litre cédé à 328 F CFA, soit quasiment la moitié du prix normal qui est de 598 FCfa. Un tarif préférentiel qui doit inciter la partie malienne à rembourser au Niger et dans les délais les 49 200 000 000 de FCfa au titre du contrat a mis en exergue le chef du gouvernement malien qui a tenu à saluer le Président de la Transition du Niger, le général de brigade Abdourahamane Tiani, le Premier ministre du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeïne, et le ministre du Pétrole du Niger, Mahamane Moussa Bako Barké qui lui a rendu une visite de courtoisie à la Primature juste avant la cérémonie.
De son côté, la ministre de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, a promis de prendre toutes les dispositions nécessaires pour acheminer le carburant au Mali. Quant au ministre du Pétrole du Niger, Mahamane Moussa Bako Barké, il a d’abord déclaré que « les pieds ne vont pas là où le cœur ne va pas». Il a également précisé qu’il y a des difficultés dans la mise en œuvre du contrat avant de souligner la nécessité de constituer, dans chacun des trois pays de l’Aes, une structure, un parc de citernes, une escorte des camions-citernes et l’ouverture de trois comptes bancaires, tous dédiés au succès des opérations. « Le Mali est un pays frère et ami. L’année écoulée, il y a eu une première phase portant sur 22 millions de litres. Nous avons d’abord fait le point de la situation de ce contrat notamment sur les difficultés dans son exécution et comment les éviter maintenant », a indiqué le ministre BARKE

Selon nos sources, il convient de souligner qu’au cours de son séjour dans la capitale malienne, le ministre du Pétrole Mahaman Moustapha Barké et la délégation qui l’accompagne ont été reçu en audience par le Président de la Transition malienne, le Colonel Assimi GOÏTA. À l’issue de l’audience, le Ministre nigérien du Pétrole a exprimé sa gratitude envers les autorités de la Transition pour leur engagement en faveur du développement du Mali et de la sous-région, à travers l’Alliance des États du Sahel (Aes). Il a également souligné que lors de cette rencontre, le Chef de l’Etat malien a exprimé sa reconnaissance envers son homologue nigérien, le Général Abdourahamane Tiani, pour l’envoi d’une délégation de haut niveau au Mali en vue de la signature de cet accord de partenariat. Le Président Goita a par ailleurs encouragé les Ministres de l’Énergie des deux pays à travailler de concert pour renforcer l’intégration et a appelé à une plus grande cohésion communautaire..
B. M

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