Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

vendredi 17 mai 2024
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Le Trésor Public, à travers sa Direction des Etablissements de Crédit et des Finances Extérieures (Decfinex) a organisé un atelier à l’intention des promoteurs des bureaux de change manuel le 15 mai 2024.

Cet atelier qui a eu pour cadre à Abidjan-Plateau, consistait pour cette Administration de parvenir à valider, avec l’ensemble des Agréés de Change Manuel (Acm), le projet de lignes directrices sur les modalités pratiques d’identification et de vérification de l’identité des clients, en matière de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux, le Financement du Terrorisme et de la Prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FP).

A l’ouverture des travaux, Kouadio Mathias, Conseiller Technique du Directeur Général du Trésor a situé les enjeux de cet atelier. En effet, le dispositif de lutte contre le Blanchiment de Capitaux, le Financement du Terrorisme et de la Prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FP) de la Côte d’Ivoire a été évalué de juin 2022 à juin 2023.

Il s’agit, a-t-il indiqué, d’une évaluation mutuelle menée par le Fonds Monétaire International (FMI) et le Groupe Intergouvernemental d’Actions contre la Blanchiment d’Argent (GIABA) qui ont produit un Rapport d’évaluation mutuelle (REM).

Le rapport issu de cette évaluation a mis en exergue certaines insuffisances stratégiques du dispositif ivoirien. Au nombre de celles-ci, la Côte d’Ivoire a été notée non conforme à la Recommandation n°34 relative aux lignes directrices.

Sur ce point, poursuit le Conseiller Technique, le rapport précise qu’aucune autorité de contrôle n’a publié de lignes directrices dédiées à la mise en œuvre des mesures de LBC/FT.

« Le gouvernement ivoirien, préoccupé par cette situation au plus haut niveau de l’Etat, a mis en place, par arrêté du Premier Ministre n°1080/PM/CAB du 29 septembre 2023, un Comité Interministériel de mise en œuvre des recommandations issues du REM. Un plan d’actions comprenant les actions prioritaires à exécuter avant juin 2024 a été adopté », a rappelé le représentant du Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité publique.

Concernant les Agréés de change Manuel (Acm), le Comité Interministériel de mise en œuvre des recommandations issues dudit rapport a demandé au Trésor Public d’élaborer des lignes directrices sur les modalités pratiques de l’identification et de la vérification de l’identité des clients.

Les présentes lignes directrices, a clarifié Yaya Ouattara, Directeur des Etablissements de Crédit et des Finances Extérieures, se présentent comme un document explicatif qui vise à faciliter l’élaboration et la mise en œuvre par les institutions financières de leur système préventif de LBC/FT/FP.

Elles tiennent compte de l’approche fondée sur les risques. Elles traitent des modalités pratiques liées à l’identification du client et du bénéficiaire effectif ; à la vérification de l’identité du client et du bénéficiaire effectif ; aux registres des bénéficiaires effectifs et aux Personnes Politiquement (PPE).
Au cours de l’atelier, les collaborateurs du Directeur Général Arthur Ahoussi a soumis à l’ensemble des participants, le projet de lignes directrices élaboré par le Trésor Public à l’intention des Agréés de change Manuel (Acm).
Au terme des échanges, minutieusement conduits par Benjamin Toutou, Sous-directeur de la Lutte contre la Criminalité Financière à la Decfinex, le document a été validé, à l’unanimité, par tous les acteurs réunis.

« C’est un grand pas qui vient d’être franchi dans le dispositif ivoirien de lutte contre le Blanchiment d’argent. La mise en œuvre de cette recommandation est à l’avantage de tous les promoteurs de change manuel qui peuvent désormais travailler en toute quiétude », s’est réjoui Sylvère Gohoré Vakoum, président de l’Association nationale des agréés de change manuel de Côte d’Ivoire (Anacmaci).
Ayoko Mensah

A Kigali au Rwanda, où il représente le Président de la République Alassane Ouattara à l’édition 2024 de l’Africa CEO Forum (Acf), le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé a invité les investisseurs étrangers à venir en Côte d’Ivoire. Rapportent les services de la Primature.

A l’occasion du forum « Investir en Côte d’Ivoire », organisé par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici) parallèlement à l’Acf, le Chef du gouvernement a expliqué aux investisseurs présents l’importance accordée au secteur privé par l’Etat ivoirien.
« La place de l'entreprise privée en Côte d’Ivoire est forte, nous allons la renforcer, l'anoblir davantage et faire en sorte que le partenariat que vous aurez avec nous, si vous investissez en Côte d’Ivoire, vous soit profitable et nous soit aussi profitable. C'est du gagnant-gagnant", a indiqué le Premier Ministre.
Au cours de son intervention, Robert Beugré Mambé a mis en avant les potentialités de la Côte d’Ivoire. Il a ainsi mis en relief la puissance agricole du pays ainsi que son potentiel infrastructurel, avec un important réseau routier et énergétique. Le représentant du Président de la République a par ailleurs souligné les belles performances ainsi que la résilience de l’économie ivoirienne.

« Depuis 10 ans nous sommes en marche accélérée vers le développement. La force de la Côte d’Ivoire est que le Président de la République a d'abord privilégié le travail des Ivoiriens. Il nous a fait transpirer parce qu'il donne de la valeur au sol ivoirien par l'agriculture (...) La force de l'économie ivoirienne réside dans l'agriculture », a dit le Premier Ministre.
Le Chef du gouvernement saluant l’action du Chef de l’Etat qui a réussi à « mettre le pays sur les rails » après plusieurs années de crises politiques, a également loué la grande richesse culturelle de la Côte d’Ivoire ainsi que les qualités du peuple ivoirien. « La Côte d’Ivoire est une chance pour les investisseurs. C’est un pays qui a une tradition humaine profonde qui privilégie les rapports humains dans tout ce que nous faisons », a-t-il ajouté.
Au cours de ce forum, les Ministres Nialé Kaba de l’Economie, du Plan et du Développement et Souleymane Diarrassouba du Commerce et de l’Industrie ont pris part à un panel dédié aux potentialités de la Côte d’Ivoire.

Aux investisseurs, la ministre Nialé Kaba a expliqué que la Côte d’Ivoire est engagée dans un processus d’industrialisation de son économie : « Il y a une transformation structurelle réelle de l'économie ivoirienne. Nous avons un secteur industriel qui commence à se développer », a-t-elle indiqué.
De son côté, le ministre Souleymane Diarrassouba a expliqué que l’agriculture est un secteur prometteur en Côte d’Ivoire. « Le cluster prioritaire, c'est l'agro-industrie. Il y a des opportunités à investir dans la transformation de nos productions agricoles », a-t-il fait savoir.
Bamba Mafoumgbé

 

Nommée Directrice générale de la société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI) en juillet 2023, Madame Fatoumata Sanogo a été honorée par les leaders du secteur de l’énergie lors de l’édition 2024 de l'Africa Energies Summit (AES) qui s’est tenue du 14 au 16 mai 2024 à Londres, en Angleterre.

Cette scène internationale de l’industrie énergétique africaine, en plus d’offrir un cadre de promotion des opportunités d’exploration dans le bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire, a été marquée par des distinctions qui honorent le secteur énergétique ivoirien.

En effet, la Directrice générale de PETROCI, Madame Fatoumata Sanogo, a reçu le prix de la Catégorie Eléphant pour sa contribution individuelle distinguée à l’industrie énergétique africaine. Elle succède ainsi à Madame Eleanor Rowley, Directrice générale de Capricorn Energy (Egypte), lauréate de l’édition 2023 dans cette même Catégorie.

Cette distinction célèbre le leadership inspirant de la nouvelle patronne de PETROCI, ainsi que son expertise dans le développement des ressources pétrolières en Afrique. Depuis sa nomination le 18 juillet 2023, Madame Fatoumata Sanogo a su imprimer sa marque à travers un management de qualité.

Erudit du secteur pétrolier au plan international, elle s’impose comme un modèle pour son personnel, particulièrement pour la gent féminine qu’elle encourage et exhorte à plus d’engagement et de performance.

Par ailleurs, Madame Fatoumata Sanogo a multiplié les actions en vue de mettre l’entreprise aux standards internationaux et surtout d’en faire une institution forte dans la révolution énergique initiée par le pays.

La Directrice générale de PETROCI s’est engagée à promouvoir l’excellence et l’efficacité au sein de cette grande entreprise, à travers plusieurs actions fortes, dont :
- l’instauration d’une politique de « cost saving » (réduction des coûts) qui a permis à l'entreprise de faire une économie d'environ 12 milliards de FCFA au cours de l’année 2023 et une économie de plus de 10.5 milliards de FCFA, au titre du premier trimestre 2024 ;
- la redynamisation en vue de la performance technique et financière des filiales, en y affectant des agents de la Holding, pour l'amélioration de leur gouvernance ;
- la levée du projet de privatisation de la distribution du gaz butane et la relance de l'activité de distribution de gaz butane.

Au demeurant, dans cette dynamique de recherche permanente d’efficacité, Madame Fatoumata Sanogo a procédé à une réorganisation administrative et technique de PETROCI afin d’en faire une entreprise performante.


Il faut le rappeler, la Côte d’Ivoire a amorcé depuis quelques années un nouveau tournant dans sa politique énergétique. Le pays est en plein développement de son potentiel pétrolier avec les dernières découvertes de gisements d'hydrocarbures (Les champs baleine, baleine East 1 X et Calao). Dans ce contexte, l’entreprise PETROCI se positionne comme le fer de lance de cette nouvelle dynamique énergétique.

Cette reconnaissance internationale du mérite de la Côte d'Ivoire dans le secteur pétrolier témoigne de la bonne orientation adoptée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, pour transformer le pays en un centre énergétique de premier plan en Afrique. Elle illustre également la détermination du Chef de l'État à faire du pétrole et du gaz issus de l'exploration du sous-sol ivoirien le deuxième moteur de croissance de notre nation, après le cacao.

C’est donc à juste titre que Mme Fatou Sanogo a dédié son prix au Président de la République SEM Alassane Ouattara et remercié le Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie Sangafowa Coulibaly pour la confiance.
Bamba Mafoumgbé

Le jeudi 16 mai 2024, le ministre du Tourisme et des Loisirs, M. Siandou Fofana a présidé la cérémonie de Lancement des Activités de la Direction Régionale du Tourisme et des Loisirs Abidjan-Sud (DRAS), au Foyer des jeunes de la commune de Koumassi.
Sous la tutelle de la Direction des services extérieurs, cette initiative met en lumière pour cette année 2024, un programme ambitieux déployé depuis janvier.
Le circuit touristique Abidjan-Sud a été présenté ainsi que la liste des partenaires stratégiques. Une convention de partenariat a été signée entre la DRAS et le magazine BAAB, spécialisé dans la promotion du tourisme et des loisirs dans notre Sublime Côte d'Ivoire 
Cette démarche s'inscrit dans la stratégie de développement touristique "Sublime Côte d'Ivoire" visant à promouvoir et valoriser notre patrimoine touristique afin de hisser notre destination dans le top 5 africain.
B. M ( Sercom)

Le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, est arrivé en début d'après-midi le mercredi 15 mai 2024 à Kigali, au Rwanda, où il représente le Président de la République Alassane Ouattara à l'édition 2024 de l'Africa CEO Forum. Rapporte les services de la Primature. Il est accompagné du Président de l'Assemblée Nationale, Adama Bictogo, de la Ministre de l'Economie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba et du Ministre du Commerce et de l'industrie, Souleymane Diarrassouba.
A son arrivée aux alentours de 16h30 locales ( Gmt+2), il a été accueilli par Ie Ministre rwandais de l'agriculture. Cette importante rencontre se déroulera du 16 au 17 mai 2024 dans la capitale rwandaise.
Le Premier Ministre présentera, au cours d'un panel de Chefs de gouvernement sur le thème : » Créer un environnement des affaires de classe mondiale », les atouts de la Côte d'Ivoire pour le développement de son secteur privé. A Kigali, le Chef du gouvernement présidera également le panel « Investir en Côte d'Ivoire », initié par le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (Cepici).
En outre, plusieurs audiences sont au programme de Robert Beugré Mambé, notamment avec Makhtar Diop, Directeur général de la Société financière internationale (SFI) et d'autres patrons d'importantes entreprises internationales.
L'Africa CEO Forum est le plus grand rendez-vous international du secteur privé africain. C’est le lieu de rencontre des chefs d'entreprise africains. Chaque année, il rassemble plus de 2 000 leaders des secteurs économiques africains et internationaux, décideurs publics et visionnaires de premier plan pour échanger sur les priorités et enjeux cruciaux du continent.
B. M.


Un engin engagé dans des opérations de déguerpissement dans le District autonome d’Abidjan a endommagé un pylône de la liaison 90 kV Abobo-Bongo, le 10 mai 2024. Conséquence immédiate, des perturbations dans plusieurs quartiers des communes de Grand-Bassam, Bonoua, d'Adiaké et d'Assinie.

Dans un communiqué, la Direction régionale sud-est a tenu à « présenter ses excuses pour les désagréments provoqués par cette situation ». Et de rassurer que ses équipes sont mobilisées pour réduire la durée des travaux afin de revenir à une situation normale.

A la suite de cet incident, Gbeuy Lébatto René, directeur central Transport énergie et télécommunications à la Cie, a effectué le déplacement le 11 mai 2024, sur le site à Abobo Plateau-Dokui Alocodrome. Il a souligné que l’incident a fait subir à sa société un sinistre important.

A l’en croire, un pylône de haute tension a été endommagé dans le cadre des travaux d'utilité publique en cours. Cet incident, dira-t-il, a des répercussions assez importantes sur la gestion de la clientèle sur le réseau national. Et principalement sur la zone sud du pays, notamment dans les localités de Grand-Bassam, d'Abobakro, d'Alépé, de Bonoua, d'Adiaké, etc.
Aussi a-t-il assuré que ses équipes sont à pied d’œuvre pour un retour à la normale et surtout réduire le délai des travaux qui est de 15 jours.

« Nous ferons en sorte de réduire ce délai parce que les conséquences sont importantes (...) Nous avons des populations qui, en ces temps de chaleur forte, n'auront pas l'électricité donc nous ferons en sorte que le délai soit réduit », a-t-il rassuré, rapporte le site l’Infodrome.

A l’entendre, l'objectif principal de la Cie est de revenir à la situation normale dans les meilleurs délais. Et Gbeuy Lébatto René, directeur central Transport énergie et télécommunications à la Cie, d’insister : « Il faut rassurer les populations que la Cie fera tout, de façon technique, pour réduire les délais d'intervention ».
Ayoko Mensah

Abidjan Terminal, filiale d’Africa Global Logistcs (AGL) et concessionnaire du 1er terminal à conteneurs du Port d’Abidjan, a reçu le 04 mai 2024, à Abidjan, le prix du leadership inclusif décerné par l’association panafricaine women in logistics (WILA).
Cette distinction qui a été remise lors de la 3e édition du forum Wila, organisé par cette association œuvrant pour l'intégration des femmes dans les métiers de la logistique, vient reconnaitre l’engagement de l’opérateur portuaire en faveur de l’inclusion, de la diversité et du leadership féminin au sein de l’entreprise.
« Recevoir cette reconnaissance est un motif de satisfaction pour toute notre équipe. Cela confirme notre détermination à soutenir la diversité et à favoriser un environnement inclusif où chaque individu se sent valorisé et respecté. Nous retrouvons encore très peu de femmes dans le secteur de la logistique, alors qu’il regorge de nombreuses opportunités d’emploi. C’est pourquoi nous encourageons les femmes en embrasser des carrières dans ce secteur également très stratégique pour les économies de nos pays », a déclaré Asta-rosa CISSE, directrice générale d’Abidjan Terminal.
Abidjan Terminal est fortement engagée envers le leadership inclusif et la diversité. L’entreprise soutien plusieurs initiatives en faveur de l’intégration des femmes dans la logistique, à travers divers programmes de mentorat féminin. Dans le domaine de l’éducation, l’opérateur appui le concours miss mathématique, et facilite l’obtention de stage de perfectionnement mais aussi le financement de projets de réhabilitation d’établissements scolaires et d’octroi de kits scolaires.
« Abidjan Terminal a fait de l’inclusion et de la diversité un levier du succès de son entreprise. Nous venons à travers ce prix reconnaître cet engagement sans faille qui servira de modèle aux autres entreprises de la supply chaîn que nous encourageons à lui emboiter le pas. Ainsi, en initiant ce genre de rencontres en partenariat avec des structures telles que Abidjan Terminal, nous souhaitons mettre en lumière ce secteur afin de susciter un intérêt auprès de cette frange de la population », a indiqué Christiane OHIN-TRAORE, Présidente de WILA. Filiale d’Africa Global Logistics (AGL), Abidjan Terminal opère le premier terminal à conteneurs du port et participe
grâce à ses performances au rayonnement économique et social de la Côte d’Ivoire. Labellisée « Green Terminal
Bamba Mafoumgbé

Eni annonce aujourd'hui la publication de son rapport volontaire sur le développement durable « Eni pour 2023 - Une transition juste », qui retrace les progrès réalisés au cours de l'année écoulée, en soulignant l'engagement de l'entreprise à promouvoir une transition énergétique équitable, visant la neutralité carbone d'ici 2050. Rapporte une source officielle à la presse.

« Dans le contexte mondial caractérisé par des dynamiques complexes et évolutives, nous sommes appelés à trouver des réponses aux nouveaux défis sociopolitiques, climatiques et énergétiques et à apporter notre contribution, avec une approche axée sur la sécurité, l'innovation et la durabilité", déclare Claudio Descalzi, Pdg d'Eni. L'énergie reste un point de jonction crucial, avec ses opportunités de sécurité et de développement.
« La transition énergétique est irréversible et nous devons en assurer la réalisation sans sacrifier la compétitivité du système de production et la durabilité sociale », poursuit-il.

2023 a été une année importante pour Eni, qui a fêté ses 70 ans : Eni a fait de la décarbonisation une partie encore plus intégrante de sa stratégie d'entreprise, avec un plan de transformation industrielle visant à offrir des produits et services progressivement décarbonés pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, avec des objectifs intermédiaires clairs dès 2025. Grâce à d'importants investissements ciblés dans la recherche et le développement, Eni a déjà réduit de 40 % les émissions nettes des champs d'application 1 et 2 dans le secteur de l'amont et de 30 % les émissions globales par rapport à 2018. Des efforts particuliers sont déployés pour réduire les émissions de méthane (réduction de plus de 20 % d'ici 2023 pour l'activité Upstream), comme en témoigne également la reconnaissance du Gold Standard par le programme Oil and Gas Methane Partnership 2.0 (OGMP 2.0) du PNUE et l'adhésion à de nombreuses initiatives mondiales, notamment le Global Flaring and Methane Reduction fund de la Banque mondiale. L'entreprise a également établi des collaborations stratégiques avec des partenaires internationaux, tels que Sonatrach en Algérie, EGAS en Égypte et ADNOC aux Émirats arabes unis, afin d'aider ses partenaires à relever les défis de la transition énergétique.

Conformément à l'accord conclu lors de la COP28, Eni partage la nécessité d'une transition qui se déroule de manière juste, pragmatique et équitable. Cela comprend à la fois des investissements pour réduire les émissions liées à la production de pétrole et de gaz et pour développer le portefeuille gazier, vecteur de transition énergétique (l'acquisition de Neptune Energy, le démarrage de la production du projet Congo LNG), et l'expansion dans le secteur des énergies renouvelables avec les 3GW de capacité installée de Plénitude, la naissance d'Enilive et l'expansion de la capacité de bio raffinage pour une mobilité plus durable, et les projets de capture et de stockage du carbone, en particulier en Italie et au Royaume-Uni. Les investissements se poursuivent également pour accélérer le développement industriel de la fusion par confinement magnétique, qui permettrait de produire de grandes quantités d'énergie sans émission, de manière sûre et pratiquement illimitée.


La transition juste reste au cœur de la stratégie d'Eni et se traduit par divers projets visant à gérer les impacts sociaux de la transformation, à maximiser les opportunités de développement local et à travailler en partenariat avec les communautés concernées, tout en respectant les droits de l'homme et en protégeant la santé et l'environnement. Des projets tels que la conversion de la raffinerie de Livourne en bioraffinerie, le Centre d'excellence d'Oyo pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique au Congo ou les partenariats avec l'OIT (Organisation internationale du travail) pour promouvoir la santé et la sécurité au travail des agriculteurs dans les chaînes d'approvisionnement en matières premières agricoles et avec l'IRENA pour promouvoir le développement des compétences de transition, témoignent de l'engagement de l'entreprise en faveur d'une transition équitable et inclusive, en partenariat avec les pays où l'Eni opère.
Bamba Mafoumgbé

 

C’est quoi le commerce équitable ou Fair Trade ? Selon Pauline Zéi, Directrice de Indes formation Côte d’Ivoire, qui se confiait à un de nos confrères de la place, « Il faut clarifier ce concept de commerce équitable qui est un concept qui émane du secteur privé. Il a pour objectif premier de réduire les inégalités observées en garantissant à tout producteur, qui satisfait aux exigences mentionnées dans un cahier de charge ou référentiel, une rémunération juste de son travail dans un cadre social et environnemental mieux préservé »
Ces prix rémunérateurs, selon elle, permettent aux producteurs de vivre dignement de leur travail, mais aussi d’investir dans la transformation de leurs modes de production afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et de la biodiversité. Le commerce équitable loin d’être un simple partenariat économique, est avant tout un mouvement socio-économique qui prône une vision de la société basée sur les valeurs du respect, du dialogue, de la coopération et de la transparence. Des acteurs de pays producteurs de cacao comme le Cameroun dont la production annuelle de l’or brun de dépasse pas les 262 mille tonnes, profitent de cette niche pour obtenir de meilleurs prix sur le marché international de cette spéculation. Surtout en cette période de flambée spectaculaire des cours du cacao.

De l’avis de l’expert ivoirien, le Docteur Douka Christophe, « les producteurs camerounais tout comme ceux de Madagascar profitent ainsi des retombées du Fair Trade ou commerce équitable. « La vraie raison de la ruée des usiniers vers le Cameroun est que ce pays pratique un « Fair Trade », c'est-à-dire un commerce équitable.

Des partenariats commerciaux à long terme en Côte d’Ivoire

Le « Fair Trade » encourage les partenariats commerciaux à long terme et autonomise les producteurs par le biais de formations et d'un appui visant à améliorer la qualité et leur réactivité aux tendances du marché. » explique-t-il. Et d’ajouter que « Le commerce équitable est un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, essentiellement dans les pays du Sud, et en sécurisant leurs droits. »
Selon M. S. agri- preneur, très bien connu dans la filière café-cacao en Côte d’Ivoire, ce sont environ 300 mille tonnes de cacao sur une production ivoirienne estimée 2,3 millions de tonnes annuellement, mais finalement attendue à 1,75 million de tonnes en 2023/2024 contre 1,8 million de tonnes prévu en septembre 2023 qui sont vendues à un prix un peu supérieur au prix garanti bord champ qui sont vendu par ce créneau annuellement.

C’est-à-dire que là où le prix du Kg aux producteurs ivoiriens pour la campagne de commercialisation intermédiaire est fixé à 15 00Fcfa, une poignée de coopératives qui produisent du cacao de très bonne qualité et certifié, sont dans le Fair Trade perçoivent sur chaque Kilogramme, plus de 200Fcfa. Les coopératives qui produisent du cacao de très bonne qualité et certifié, qui sont dans le Fair Trade perçoivent sur chaque Kilogramme, une prime de 221 Euros la tonne, soit plus de 144966,497 Fcfa. Ce qui donne 144,966Fcfa par Kilogramme si l’on s’en tient au barème publié pour la Cote d’Ivoire par Fair Trade International et en vigueur depuis Octobre 2023. « Il faut préciser que si la société coopérative est exportatrice c’est elle qui perçoit directement la prime. Si ce n’est pas le cas, c’est son exportateur qui perçoit et reverse à la coopérative. Ce reversement ne se passe pas dans bien de cas sans grincement de bien de cas. », nous explique un expert du négoce du cacao basé dans la zone portuaire d’Abidjan. Les prix rémunérateurs permettent aux producteurs de vivre dignement de leur travail, mais aussi d’investir dans la transformation de leurs modes de production afin qu’ils soient respectueux de l’environnement et de la biodiversité entre autres.
Le commerce équitable a un fort potentiel de développement en Côte d’Ivoire, premier exportateur mondial de cacao et de noix de cajou. En 2018 près de 200 coopératives, rassemblant plus de 120.000 producteurs étaient certifiées commerce équitable en Côte d’Ivoire en 2018, contre une seule en 2004. En 2023 le nombre de coopératives certifiées commerce équitable était de 260 pour plus de 200.000 producteurs. Sur une masse critique et officielle de 900 mille producteurs de cacao recensés par les services dédiés du Conseil café cacao ? C’est bien peu. Il y a de la marge et faut inciter les sociétés coopératives estimées à plus de 3mille, à y aller et se faire de la marge. En sensibilisant au mieux le monde agricole ivoirien. Il faut en profiter. Mais attention, Hamed Koffi Zarour ; un autre expert ivoirien bien connu dans l’univers du négoce café cacao invite à la prudence face à l’envolé des cours qui sont cyclique. (Voir encadré)

Le Conseil café-cacao bloque tout

Dans un contexte de remontée spectaculaire des cours du cacao, des acteurs ivoiriens veulent introduire dans le process du cacao de moins bonne qualité ? Nous n’en savons rien. Toutefois, le régulateur ivoirien, c’est – à dire le Conseil Café-cacao à taper du poing sur la table. Selon le site commodafrica.com, « la Côte d’Ivoire suspend temporairement sa certification Fairtrade pour le cacao »
Toujours selon cette source, il s’agit là d’une autre conséquence de la hausse vertigineuse des cours du cacao.«La Côte d’Ivoire a suspendu son programme cacao Fairtrade soupçonnant que son programme soit contaminé par des fèves non certifiées, révèle Bloomberg »

Le confrère qui cite un porte-parole de Fairtrade International, rapporte que « le Conseil café cacao (Ccc) a pris cette décision le 19 avril 2024 après qu’un volume inhabituellement élevé de cacao certifié Fairtrade ait été négocié sur sa plateforme. Les régulateurs ont soupçonné une fraude et ont immédiatement décidé de le fermer. L’incident pose un risque pour la crédibilité du commerce équitable, qui est devenu de plus en plus populaire parmi les consommateurs exigeant un cacao d’origine éthique. »
Une source très crédible nous a dit ceci : « Le Conseil café cacao a constaté une fraude sur l'utilisation du label Fair Trade consistant à transformer du cacao issu de coopératives non certifiées Fair Trade donc ordinaire en produits Fair Trade pour bénéficier de la prime. Conséquences, seulement 3% du cacao ivoirien est déclaré ordinaire. D'où la mesure de suspension temporaire de ce label dans nos systèmes »
Mais que dit la filiale ivoirienne de Fair Trade ?
Fairtrade Africa et le Conseil du Café-Cacao travaillent ensemble pour trouver une solution rapide, a indiqué le certificateur. « Pour Fairtrade, l’intégrité du cacao certifié Fairtrade est essentielle. Par conséquent, nous soutenons l’ambition du Ccc de confirmer l’intégrité du cacao certifié Fairtrade et de garantir que les fèves sont commercialisées correctement », a déclaré l’organisme de certification
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Encadré : L’invitation à la prudence d’un expert ivoirien

Hamed Koffi_Zarour est un opérateur économique du secteur agro industriel. Ingénieur en commerce international et économiste d’entreprise de formation. Mais aussi, il est un professionnel du négoce international des matières premières agricoles. Sur son compte x, face à l’envolé des cours du cacao, en grand connaisseur, il invite à la vigilance et à la prudence.

Il écrit : « La plateforme XTB note que si cette météo favorable se maintient, elle pourrait influencer positivement les récoltes futures, bien que la situation nécessite une observation continue pour confirmer ces espoirs. Gaëtan Heu, de Sax o Bank, attire l'attention sur les défis durables auxquels la région est confrontée, comme le vieillissement des plantations et les maladies, telles que le virus de la pousse de cacao gonflée (CSSVD) au Ghana, qui menacent la production à long terme et pourraient réduire la récolte de 15% à 50%. »

Dans ce contexte complexe, ajoute Hemed koffi Zarour, appelle à la vigilance reste essentielle. « Si les tensions sur l'offre persistent et si la demande demeure forte, les prix du cacao pourraient à nouveau augmenter. Cela souligne l'importance pour la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui ensemble représentent 60 % de l'offre mondiale de cacao, d'adopter une stratégie proactive pour potentiellement maximiser leurs revenus à l'avenir. », alerte- t-il
B. M

Le lycée Dominique Ouattara a refusé du monde ce dimanche 05 mai 2024. Et pour cause: la crème des forces vives de la mythique cité chère au ministre d’état Téné Birahima Ouattara se sont donné rendez-vous afin de peaufiner la journée d’hommage au numéro un ivoirien le samedi 18 mai prochain au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo. Pour ce faire, le président du Conseil régional du Tchologo a dépêché un émissaire en la personne du ministre Amadou Coulibaly affectueusement appelé Am’s afin de mettre les petits plats dans les grands pour que cette date soit marquée du sceau de la mobilisation effective. L’envoyé du ministre d’état Téné Birahima Ouattara a pour ce faire informé l’assistance et a eu les mots pour galvaniser les adophiles venus en grand nombre. L’objectif est de pulvériser le record des autres régions qui ont mis la barre très haut. Le district des savanes qui recèle les régions du Tchologo, du Poro et celle de la Bagoué entendent faire de cette journée, une journée inoubliable qui restera ancrée dans les annales. Le maire de Kong, M Tiemoko Abdourahmane Berthé, l’omniprésent maire El Hadj Bamoussa Ouattara, l’inusable honorable Abdoul Karim Diomandé et le vénérable Bamoudien Traoré qui ont bien évidemment fait le déplacement, multiplient les séances de travail afin que le samedi 18 mai prochain, le stade de Korhogo refuse du monde.
Sam-Ibrahim Sidibé avec Sercom ( Correspondance particulière)

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