Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

dimanche 19 mai 2024
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Dans un article, Jeune Afrique révèle que le négociant ivoirien Loïc Folloroux, beau-fils du Président Alassane Ouattara, a été spolié de plus de 3 milliards Fcfa, dans une affaire avec un négociant franco-britannique, dans le domaine de l’exportation du cacao. Une affaire aux allures de règlement de compte avec la Côte d’ivoire d’Alassane Ouattara engagée depuis plusieurs années dans le combat pour le cacao africain sur le marché international, que ne pardonne pas la « mafia » internationale du cacao. Rapportent les services du Cabinet de la Première Dame de Côte d’Ivoire ; Dominique Ouattara.

Le fondateur d’Africa Sourcing accuse certains membres de la Fédération du commerce du cacao de s’être ligués contre lui dans une affaire où sa société aurait été escroquée de plus de 5 millions d’euros, soit plus de 3 milliards de Fcfa, selon les révélations de la publication. Ajoute la source.
Depuis 2018, Loïc Folloroux, fondateur d’Africa Sourcing, tente de récupérer les millions qu’il a confiés au négociant franco-britannique Matthew Stolz, fondateur de la société RockWinds, pour les placer sur le marché à terme du cacao.

Le 27 janvier, la Haute cour de justice de Londres n’a pas accédé à sa demande de remettre en cause le jugement prononcé il y a un an par le tribunal arbitral de la Fédération du commerce des cacaos (FCC).

4,6 millions d’euros et 840 000 livres

Le 28 février 2022, ce dernier, réuni en appel, avait estimé l’affaire prescrite, car plus de 56 jours s’étaient écoulés depuis la survenue du litige. La prise en compte de cette limite de temps n’est pas automatique, mais relève du choix des arbitres de la FCC.

Par cette décision, la fédération n’avait pas confirmé son premier jugement, qui obligeait Matthew Stolz à rembourser 4,6 millions d’euros aux sociétés de Loïc Folloroux et à leur verser une pénalité de 840 000 livres anglaises. Le patron de RockWinds a reconnu cette dette plusieurs fois par le passé, notamment en 2021, mais il entend aujourd’hui contester son remboursement. Ce montant correspond désormais, selon lui, à des pertes enregistrées sur les marchés.

Née de la fusion en 2002 des associations historiques des acteurs du cacao, française AFCC et anglaise CAL, la FCC a pour but d’harmoniser les pratiques commerciales de la filière. La fédération réunit environ 200 membres et est dirigée par un bureau regroupant 14 d’entre eux, dont Matthew Stolz.

Elle sert aussi de tribunal arbitral lorsque survient un différend sur un contrat d’achat de fèves établi selon ses règles. Si ce n’est pas une obligation légale, c’est habituellement l’usage. Mais ce point fait l’objet d’interprétations différentes de la part des patrons de RockWinds et d’Africa Sourcing, ce dernier estimant que la nature spéculative des contrats l’en dispense. Quarante membres de la FCC peuvent être désignés comme arbitres.
La première rencontre entre Loïc Folloroux et Matthew Stolz date de
2014, quand la seconde forme les équipes d’Africa Sourcing aux contrats d’exportation de la fédération. Entre les deux hommes, le courant passe bien. Juriste de formation, le fondateur de Rockwinds a fait l’essentiel de sa carrière au sein du négociant français Touton, où il a travaillé 20 ans, quand le négociant ivoirien était auparavant directeur Afrique du britannique Armajaro. Africa Sourcing est d’ailleurs née de la reprise d’une filiale de ce dernier.

Recalé par la FCC

En 2017, Loïc Folloroux, qui est un des principaux exportateurs ivoiriens (70 000 tonnes de fèves exportées par an) confie plusieurs millions d’euros à Matthew Stolz pour investir sur le marché à terme.
Cet argent, le patron d’Africa Sourcing veut le récupérer. En 2018, il porte d’abord l’affaire devant la Cour commerciale de Bordeaux où est domiciliée RockWinds. Mais celle-ci se déclare incompétente et renvoie le dossier vers la FCC, bien que cette dernière ne traite a priori que les litiges portant sur les échanges physiques, pas sur les opérations spéculatives.

À l’époque, Loïc Folloroux entretient déjà une relation compliquée avec la fédération qui refuse de l’inscrire parmi ses membres. En cause, d’après les documents que nous avons consultés, ses liens avec le président ivoirien, Alassane Ouattara, dont il est le beau-fils et qui tente depuis plusieurs années, dans le cadre d’une alliance avec le Ghana, de limiter le pouvoir des négociants internationaux dans ce secteur. La Côte d’Ivoire est en effet le premier producteur de fèves au monde.
Si le patron d’Africa Sourcing nourrit aujourd’hui quelque ressentiment contre le FCC, c’est aussi parce qu’il soupçonne Matthew Stolz d’avoir profité de soutiens au sein de la fédération pour se sortir d’affaire.
Notamment de la part d’Éric Bourgeois, trésorier de la FCC et chef du département cacao du négociant suisse Walter Matter, une connaissance de plus de 15 ans, qui a présidé le tribunal arbitral en appel.

Des liens avérés

La thèse a été largement développée devant la Haute cour de justice de Londres où Loïc Folloroux a mis en évidence les liens professionnels, qui préexistaient entre Matthew Stolz et Éric Bourgeois.
Les deux hommes ont ainsi travaillé ensemble en 2017 quand Rockwinds a vendu un stock de cacao à Walter Matter. Puis, en novembre 2018, en juin 2019 et en novembre 2019, Éric Bourgeois a participé à des dîners, organisés en petit comité, dans le cadre de la FCC où étaient présents Matthew Stolz ou Frédéric Coudray, son collaborateur à l’époque au sein de RockWinds.
Loïc Folloroux a aussi fait citer devant la Cour Kadoko Bamba, directeur de la commercialisation extérieure du Conseil café cacao ivoirien. Celui-ci a expliqué qu’il avait assisté à une réunion en septembre 2020 au cours de laquelle Matthew Stolz avait longuement exposé, en présence d’Éric Bourgeois, le différend qui l’oppose à Africa Sourcing.
Tous étaient alors réunis pour examiner la demande d’adhésion de la société de Loïc Folloroux à la FCC, alors que l’affaire était au même moment jugée à Bordeaux. Le fondateur de RockWinds avait indiqué à cette occasion, selon le responsable ivoirien du CCC, qu’Africa Sourcing devait assumer les conséquences d’avoir choisi de porter dans un premier temps l’affaire devant une autre juridiction que celle de la FCC. Il avait, en outre, attiré l’attention des participants sur les attaches politiques de Loïc Folloroux en Côte d’Ivoire et la nécessité de demander de clarifications sur l’actionnariat de ses sociétés. La décision de la fédération d’accepter ce dernier parmi ses membres avait été ensuite reporté à une date ultérieure. S’il n’a pas contesté ces déclarations, Matthew Stolz a assuré devant la Haute cour qu’elles n’avaient rien de menaçantes. Il a reçu sur ce point le soutien d’Éric Bourgeois, qui a précisé que les prises de parole du patron de RockWinds avaient été faites sans animosité et sur un ton neutre.

L’affaire portée au pénal

Dans son jugement, le magistrat anglais de la Haute Cour a estimé que les éléments présentés devant lui n’étaient pas de nature à remettre en cause la décision rendue en appel par la FCC. Il fait aussi reproche à Loïc Folloroux d’avoir attendu la décision du tribunal pour avoir cherché à savoir si Matthew Stolz avait pu influencer les décisions d’Éric Bourgeois, alors que le patron d’Africa Sourcing avait fait état de ses doutes sur l’impartialité d’une décision de la FCC.

Désormais, le patron ivoirien reporte ses espoirs vers la Cour pénale de
Bordeaux. Une source indique qu’une plainte y a été déposée en 2019. Il s’agira notamment d’étudier comment RockWinds a utilisé l’argent qui lui a été confié. D’après notre interlocuteur, les fonds auraient été dirigés vers des sociétés au Ghana et au Nigeria, très loin du marché à terme. Matthew Stolz indique à JA n’avoir aucune connaissance de cette procédure. Une partie du différend (portant sur près de 800 000 euros) étudié en appel par la FCC – mais par un autre tribunal arbitral que celui présidé par Éric Bourgeois – a été par ailleurs finalement renvoyée vers la Cour commerciale de Bordeaux, parce que la fédération s’est à son tour déclarée incompétente.

Sur les rives de la lagune Ebrié, Loïc Folloroux a reçu le soutien du groupement des négociants ivoiriens (GNI). Le 16 janvier, le GNI a écrit à la FCC pour demander, au regard de cette affaire, la radiation de
Matthew Stolz. Interrogé par JA, ce dernier assure que cette démarche est sans rapport avec la fin programmée, d’ici à quelques mois, de ses responsabilités au sein du comité des contrats et des règlements de la
fédération, qui intervient dans le cadre du renouvellement classique des instances de la FCC. Sa société demeure elle membre de la fédération, contrairement à Africa Sourcing.
Ayoko Mensah

Une délégation de la République démocratique du Congo (Rdc) a séjourné en terre ivoirienne, du 5 au 12 mars 2023. Conduite par MISENGA MILABYO Godefroid, Coordonnateur national du comité d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques « COREF », cette délégation est venue s’imprégner de l’expérience du Trésor Public de Côte d’Ivoire en matière de gestion comptable et financière des opérations ainsi que de la trésorerie de l’Etat.
Le séjour d’études et d’information a débuté le lundi 06 mars 2023 par une séance inaugurale entre les parties, sous la présidence de M. ASSAHORE Konan Jacques, Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, (Dgtcp).
Cette réunion, qui s’est tenue au 7ème étage de l’immeuble Sogefiha, sis au Plateau, aura permis, de présenter à la mission congolaise, des objectifs stratégiques et cibles sectorielles retenus au titre de l’activité de benchmarking et l’examen, en vue de son adoption par les acteurs, du chronogramme des différentes activités qui s’y rapportent.
Le choix du Trésor public de Côte d’Ivoire, selon les visiteurs, s ’est quelque sorte imposé à eux, au regard des nombreuses innovations et réformes qui ont transformé le visage de cette administration financière publique.
« Nous nous honorons du choix de notre pays pour la réalisation de votre mission ; toute chose qui traduit éloquemment les relations fraternelles qui existent entre nos deux Etats, mais qui nous offre surtout l’opportunité de partager des bonnes pratiques managériales et expériences techniques, en vue de la performance de nos administrations respectives », a indiqué d’entrée le Directeur Général, Jacques Konan ASSAHORE.
À la suite de la présentation des missions du Trésor Public, les Congolais ont également eu droit à une présentation du fonctionnement de cette administration, avec en prime, le système de management adopté par ses dirigeants successifs, qui lui ont valu des lauriers. Ces deux importantes présentations faites par la Direction des études, méthodes et organisation (Demo) ont été appuyées par un film institutionnel élaboré par la Direction de la communication et des relations publiques, résumant la marche du Trésor Public au cours des deux dernières décennies.
A l’issue de cette cérémonie ayant marqué le démarrage officiel des travaux, la délégation a eu des séances de travail dans les services et structures opérationnels afin de se faire une meilleure image du modèle ivoirien ainsi que de la stratégie susceptible d’être implémentés au Trésor public de la Rdc.
Les unités administratives ayant fait l’objet de visites d’échanges et de partage d’expériences sont l’Agence comptable centrale du trésor (Acct) ; l’Equipe-Projet Compte Unique du Trésor (Ep CUT); la Direction des établissements de crédits et des finances extérieures (DECFinEX) ; la Direction des systèmes d’information (Dsi) ; l’Agence Comptable centrale des dépôts (Accd) ; la Direction de la Dette Publique et des Dons (Ddpd) ; la Paierie générale de la dette publique (Pgdp) ; la Recette générale des finances (Rgf) et la Direction de la comptabilité publique (Dcp).
Il convient de retenir qu’au terme de sa visite de travail dans les services ci-avant mentionnés du Trésor Public ivoirien, le Chef de la mission congolaise a exprimé sa totale satisfaction quant à l’accueil chaleureux, marquée par la disponibilité et l’ouverture d’esprit, dont a bénéficié son équipe au cours de l’activité de Benchmarking.
Il s’est, par la même occasion, réjouis de la richesse et de la qualité des contenus développés lors des travaux, avant de féliciter le Top Management du Trésor Public ivoirien pour les acquis et résultats probants enregistrés au titre des gestions antérieures.
Les parties ont, par ailleurs, convenu de la mise à disposition de la documentation spécifique nécessaire devant servir de support de travail dans le cadre des travaux de réformes envisagés.

B.Mafoumgbé ( Source : Sercom)
Légende photo : Le Dg du Trésor public, Assahoré Konan Jacques et les membres de la délégation de la Rdc

À l’instar des femmes du monde entier, les femmes et agents du Trésor public de Côte d’Ivoire ont célébré la Journée Internationale des Droits de la Femme, le jeudi 9 mars 2023, sur l’esplanade de l’immeuble SOGEHIA à Abidjan- Plateau. Venues d’Abidjan et de l’intérieur du pays, elles ont ainsi répondu à l’invitation lancée par la Direction générale.
En Côte d’Ivoire, le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, traduisant la volonté du Gouvernement de traiter la problématique de l’inclusion sociale et économique sous l’angle de la dimension Genre, a orienté le thème mondial comme suit : « Innovations technologiques et digitales : leviers d’inclusion sociale et économique en Côte d’Ivoire ».
Le Directeur général a indiqué que le thème national cadre avec la dynamique amorcée depuis quelques années par le Trésor Public en faveur de la digitalisation des procédures et méthodes de travail. Au Trésor public, la politique Genre, qui vise à réduire les inégalités et à promouvoir la mixité entre hommes et femmes, plus spécifiquement dans les instances de direction, mérite une attention particulière de la Direction générale.
« D’une manière générale, j’ai inscrit la promotion du Genre au cœur de ma politique managériale, sous l’angle de l’amélioration du bien-être social prise en compte dans notre Plan Stratégique de Développement (PSD) 2016-2020 du Trésor Public et réaffirmé à travers l’objectif 2 de l’axe stratégique 5 du PSD 2021-2025 », a rappelé ASSAHORE.
Il en veut pour preuve, la composition de l’équipe-projet TrésorPay-TrésorMoney. Cette équipe est conduite par une femme, en la personne de Madame NOEL Emile, Receveur Général des Finances et sous la supervision d’une autre femme, Madame le Conseiller Technique AHOUA. Celles-ci ont, témoigne le Directeur Général, produit des résultats fort satisfaisants dans le déploiement de ce dispositif d’intérêt national.
Auparavant, la Secrétaire Exécutive de la Cellule Genre du Trésor Public et par ailleurs Présidente du comité d’organisation, Mme GBANÉ Absatou a, au nom des femmes du Trésor Public de Côte d’Ivoire, qui représentent aujourd’hui 33% des effectifs de l’Institution, traduit sa gratitude à M. ASSAHORÉ Konan Jacques, Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, pour la place de choix qu’il accorde à la gente féminine dans son système managérial.
Poursuivant, la Secrétaire Exécutive de la Cellule Genre du Trésor Public a révélé que les femmes occupent dans cette Administration environ 49% des postes de responsabilité que sont les postes de Directeurs, Sous-Directeurs, Fondées de Pouvoirs et autres Chefs de service. Malgré ce tableau somme toute reluisant, GBANÉ Absatou a exhorté les femmes du Trésor public à travailler davantage pour mériter plus de postes de responsabilité.
Bamba M. ( Source : Sercom)
Légende photo : Le Dg Assahoré Konan Jacques et les femmes du Trésor public

 

 

 

 

L’unité de coordination du Projet de cohésion sociale des régions Nord du Golfe de guinée (Coso) organise depuis ce mercredi 15 et ce jusqu’au 16 mars 2023, à l'hôtel Olympe, à Korhogo, un atelier avec les radios de proximité.
L’un des maillons essentiels pour l’atteinte des objectifs réside dans la pertinence des dispositifs de communication mis en place pour faciliter la mise en œuvre et l’appropriation du projet par les parties prenantes.
Dans le cadre de la stratégie de communication, l’Unité de coordination du projet Coso (Ucp) envisage un partenariat avec l’Union des Radios de Proximité de Côte d’Ivoire (Urpci). Compte tenu du fait que les radios communautaires, en leur qualité de relais d’information, constituent un levier important pour l’information et la sensibilisation des communautés locales, ce qui est un des déterminants du renforcement des capacités à la base pour amener les bénéficiaires du projet.

Dans le cadre du Coso, la sensibilisation sera axée sur les thématiques portées par le Coso et le soutien à la mobilisation communautaire.
Aussi, conformément à sa démarche d’intervention axée sur la consultation et la concertation avec les acteurs locaux, l’Unité de Coordination du projet Coso initie un atelier avec les radios communautaires, afin de faciliter l’appropriation des éléments de langage pour une mise en œuvre efficiente des activités inclus dans la convention en préparation entre l’Uc-Coso et l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Uprci).
Cet atelier a pour objectif global de créer les conditions d’une mise en œuvre efficiente de la convention prévue avec les radios de proximité. De façon spécifique, il s’agira au cours de cet atelier de présenter le projet Coso dans ses composantes, localités ciblées, stratégie de ciblage investissements prévus et faire l’état d’avancement du projet. Aussi, il s’agira de partager avec les radios la démarche d’intervention du Coso au sein des communautés bénéficiaires (Dcc) y compris le processus d’identification et de sélections des sous projets. Cet atelier s'inscrit dans le cadre de la préparation d'une convention entre l'Uc-Coso et l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci) relative à la mise en œuvre de programmes radio d'information et de sensibilisation. A l’ouverture des travaux, Juste avant, M. Alfred Batto, coordonnateur adjoint du projet Coso, a annoncé la signature d’une convention entre le projet Coso et l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire. « 2023 sera une année dense en activités à travers un partenariat participatif, sur la thématique de la cohésion sociale dans les régions ciblées par le projet. Avec une forte implication des animateurs des radios locales (…)», a dit M. Batto. Pour sa part, M. Eric Gohou, le président du Conseil exécutif de l’Urpci a dit toute la disponibilité des membres de sa structure à non seulement jouer leur partition mais aussi, à exécuter comme il se doit le cahier des charges qui va sortir des assises de Korhogo.

Au nom du gouvernement ivoirien, M. André Epkonon Assoumou, préfet de la Région du Poro et préfet du département de Korhogo, a salué les initiateurs de cet atelier de formation des acteurs de radios de proximité dont le rôle clé n’est plus à démontrer dans la consolidation des acquis de la cohésion sociale dans nos régions. « Cet atelier est d’une grande portée pour la visibilité du projet Coso qui a été lancé le 04 Novembre 2022 ici même à Korhogo, par le Premier ministre Patrick Achi. Ce qui montre tout l’intérêt que le Président de la République, Alassane Ouattara et le gouvernement ivoirien attachent à la cohésion sociale qui fait partie intégrante de son programme social. », a dit le préfet de la Région du Poro. Il n’a pas manqué de saluer la Banque mondiale qui a beaucoup contribué à l’atténuation de la fragilité sociale dans les régions des pays impactés par le Coso. Il a aussi félicité le Dr Adama Coulibaly, Dg du Conseil Coton et anacarde ; structure à laquelle, le gouvernement ivoirien a confié la mise en œuvre du Coso sur le terrain dans les régions ciblées par ledit projet en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, du fait de l’importance stratégique des radios de proximité dans la diffusion et la transmission des actions de cohésion sociale, le préfet André Epkonon Assoumou a invité les participants à plus d’assiduité et de partager des expériences entre eux. Le projet Coso dans sa démarche d'approche participative a décidé d'impliquer les radios de proximités acteurs de développement local dans la préparation des activités qui vont être mis en œuvre dans le cadre de la convention dont nous parlions plus haut. Ce sont 34 radios réparties sur l'ensemble des 10 régions ; c’est à dire Bagoué, Poro, tchologo, Bounkani, Gontougo, le Béré, Folon, Bafing, Worodougou et Kabadougou qui participent à ces travaux.
A noter que projet de cohésion sociale des régions nord du golfe de guinée (Coso ), a un coût  de   87 milliards de francs Fca. Il vise à financer des infrastructures publiques au niveau communautaire dans des villages et groupes de villages vulnérables situés dans les zones frontalières, et ce, afin de prévenir les risques régionaux de fragilité-conflit-violence (Fcv).
Bamba Mafoumgbé(  avec sercom)

 

Les services de la Société de développement d’exploitation, aéroportuaires, aéronautiques et météorologique(Sodexam),vient de publier des prévisions climatiques sur la première saison des pluies.
Selon cette note, « Les prévisions climatiques de la première saison des pluies pour la période allant de Mars à Juin 2023 indiquent avec 45% de chance que les cumuls saisonniers soient excédentaires à normaux avec des quantités de pluie supérieures à 250 millimètres dans le Nord de la Côte d’Ivoire par rapport à la moyenne saisonnière des 30 ans de 1991-2020 (213 à 350 mm). »
Au centre ivoirien, ajoute la source, il est très probable avec 45% de chance que les cumuls pluviométriques soient normaux à excédentaires par rapport à la moyenne saisonnière des 30 ans de 1991-2020. L’on pourrait s’attendre à des cumuls pluviométriques saisonniers compris entre 335 et 450 millimètres.
Sur le littoral ivoirien, les prévisions climatiques de la première saison des pluies pour la période allant de Mars à Juin 2023 indiquent avec 45% de chance des cumuls saisonniers normaux à excédentaires par rapport à la moyenne saisonnière des 30 ans de 1991-2020, avec des quantités de pluie comprises entre 417 et 865 millimètres. Les services de la Sodexam font état d’un risque de sècheresse.

Face au risque de sécheresse, la météo prévient…
Les situations des cumuls pluviométriques globalement moyens, des dates de début de saison moyennes à tardives, des dates de fin de saison moyennes à précoces laissent planer des risques de déficits hydriques dans les zones concernées. Ces situations de sècheresse pourraient entraver la croissance des plantes et favoriser le développement d’insectes ravageurs des cultures. Face à cette situation, il est recommandé de diversifier les pratiques agricoles à travers la promotion de l’irrigation et du maraichage pour réduire le risque de baisse de production d’une part, et adopter des techniques culturales de conservation des sols et de l'eau. Sans oublier de favoriser les espèces et variétés de cultures les plus tolérantes au déficit hydrique et le renforcement.
En plus de ces conseils, la direction de la météorologie nationale de la Sodexam recommande renforcer la vigilance contre les ravageurs des cultures comme la chenille légionnaire et autres insectes nuisibles. Cette source préconise également d’interagir avec les techniciens de la météorologie nationale, de l'agriculture et de l’Hydrologie pour des informations spécifiques et des conseils agro-hydrométéorologiques sur les conduites à tenir.
Face au risque d’inondation, ce qu’il faut faire.
En dépit du caractère globalement moyen des cumuls pluviométriques attendus dans les parties sud des pays du Golfe de Guinée, il n’est pas exclu d’observer des événements de fortes pluies pouvant entrainer des inondations localisées. A cet effet, il est recommandé de : maintenir la garde et de suivre les mises à jour de ces prévisions saisonnières et les prévisions de courtes et moyennes échéances que produisent et diffusent les services nationaux de météorologique et d’hydrologie. Le renforcement de la veille et les capacités d’intervention des agences en charge du suivi des inondations, de la réduction des risques de catastrophes et des aides humanitaires d’une part, et le renforcement de la communication de l’information hydro-climatique d’autre part.
La sensibilisation des communautés à travers les plateformes de réduction des risques de catastrophes doit être de mise. Aussi, la direction de la météorologie nationale fait également des recommandations pour mieux valoriser la saison des pluies.
« Au regard du caractère globalement normal de la grande saison des pluies dans les parties Sud des pays du Golfe de Guinée en 2023, il est recommandé aux organisations agricoles, autorités, gestionnaires des ressources en eau, Projets et Ong, d’appuyer les producteurs, y compris les femmes et les jeunes, à mieux tirer profit de la saison des pluies. Ce en soutenant le déploiement de techniques climato-intelligentes d’augmentation des rendements des cultures face aux facteurs de risques climatiques comme les sécheresses, les inondations et la pullulation de nuisibles des cultures entre autres.
La source termine en invitant au renforcement de la diffusion et la communication de l’information hydro-climatique et à la sensibilisation des communautés à travers les radios, les télévisions, la téléphonie mobile et les plateformes d’information pour la réduction des risques de catastrophes. En claire, il ne s’agit là que de prévision et la donne peut changer, compte ténue des changements climatiques et ses effets co-latéraux.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, l’amicale des femmes de Bolloré Africa Logistics a fait don, le 08 mars 2023, de matériel médical de première nécessité, composé de tensiomètres électroniques, de ballons insufflateurs, de plateaux de soins moyens et de boites de petite chirurgie, au centre de santé communautaire de la commune de Port-Bouët, dans la ville d’Abidjan.
Ce don réalisé chaque année à cette même occasion, vise à apporter la contribution des femmes de l’entreprise, à la santé des populations des différentes communes de la Côte d’Ivoire. « Ces équipements médicaux visent à améliorer les conditions de prise en charge des malades, admis au sein de nos centres de santé communautaires. A travers cette approche de proximité, notre ambition est d’être présents aux côtés des populations de nos différentes communes, et d’agir pour leur épanouissement », a déclaré Martine Coffi-Studer, Présidente du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.Cet élan de solidarité vient réaffirmer l’engagement des femmes de Bolloré Africa Logistics exerçant au sein des filiales ivoiriennes, en faveur de la santé et du bien-être des populations.
Outre le don de matériel médical, la célébration de la journée internationale de ces femmes, a été marquée par l’organisation d’une conférence sur le digital, en cohérence avec le thème de cette édition : « pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».
À noter que Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire est présent en Côte d’Ivoire dans le transport, la logistique et la manutention portuaire.
Bamba M.

L’Autorité de régulation des télécommunications/Tic de Côte d’Ivoire (Artci) et l’Autorité Nationale des Communications du Ghana (National Communications Authority - Nca) ont tenu du 20 au 22 février 2023, à la Nca Tower à Accra, une réunion sur l’implémentation du roaming Cédéao entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Rapportent les services de cette instance de régulation.
La délégation ivoirienne était composée de Messieurs Guy-Michel KOUAKOU (Directeur de l’Economie, des Marchés et de la Prospective), Lanciné FOFANA (Chef de Département observatoire et marchés), Kevin YAO (Chef de service veille technologique et normalisation) de l’ARTCI et des représentants des différents opérateurs Moov Africa, MTN Côte d’Ivoire et Orange Côte d’Ivoire.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire, au cours de la 16ème réunion des Ministres en charge des TIC de la CEDEAO, tenue du 1er au 4 octobre 2019, à Ouagadougou, a été désignée par ses pairs comme « CHAMPION » pour la mise en œuvre intégrale du Règlement n° C/REG.21/12/17 relatif à l'itinérance sur les réseaux publics de communications mobiles dans l’espace communautaire.
Ainsi, assistée par les Régulateurs de la Guinée et du Ghana, en collaboration avec la commission de la Cédéao et la participation de l’Artao, l’Artci coordonne depuis 2020 les travaux de mise en œuvre dudit Règlement.
Cependant, avec la persistance de certaines difficultés, notamment l’absence de liens directs entre opérateurs, le niveau élevé des tarifs de terminaison d’appel pour la mise en œuvre de la gratuité de la réception d’appel en roaming, la fraude, la mise en œuvre du roaming sous-régionale n’a pu être réalisée que partiellement.
C’est dans ce contexte, que l’Artci a effectué cette visite de travail au Ghana à l’effet de discuter et de lever les problèmes spécifiques identifiées entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, qui freinent la mise en œuvre complète du Règlement communautaire sur le roaming, par les opérateurs de téléphonie mobile dans les deux pays.

La rencontre s’est soldée par la signature d’un protocole d’accord entre les parties ivoirienne et ghanéenne dans lequel, les deux pays se sont engagés à la résolution des difficultés identifiées. Ledit protocole entérine également l’ouverture des services roaming communautaire, conformément aux exigences du règlement communautaire, pour le 28 avril 2023, suivie d’une cérémonie de lancement officiel à Abidjan, en présence des deux Régulateurs et leurs opérateurs respectifs, des Ministères en charge des Télécommunications/Tic, de la Cédéao et de l’Artao.

En outre, en vue d’assurer la mise en œuvre effective de toutes les diligences nécessaires à la tenue de cette échéance importante, un comité conjoint de suivi, composé des représentants des deux régulateurs et des opérateurs des deux pays a été mis en place.

L’Artci dans son rôle de coordonnateur pour la mise en œuvre du roaming communautaire, met tout en œuvre pour assurer le succès de cette initiative régionale; Cette dynamique nouvelle initiée par l’Artci, sera étendue à chacun des pays de la Cédéao pour coordonner et finaliser l’implémentation du Règlement dans l’ensemble des quinze Etats membres. Toute chose qui rendra plus abordables, à moyen terme, les communications VOIX, SMS et DATA pour l’ensemble des utilisateurs de services de télécommunications en déplacement dans l’espace Cédéao.
Bamba Mafoumgbé( source : sercom)
Légende photo : Une de la délégation des membres des autorités de régulation des télécoms

 

 


La question de la dette publique est au cœur de cette interview accordée à Fraternité Matin par le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique.
La question de la dette est un sujet qui préoccupe les Ivoiriens qui s’inquiètent du niveau d’endettement de la Côte d’Ivoire. Mais avant d’aller plus loin, pouvez-vous nous dire ce qu’est la dette publique ?

Je voudrais tout d’abord vous remercier pour l’initiative de cette interview qui m’offre l’heureuse opportunité d’apporter des éléments de clarification sur la question du recours à l’endettement public, sujet de débats passionnés tant dans les milieux politiques qu’au sein de la population en général.

Et vous avez tout à fait raison, avant d’aller plus loin, il est important que nous ayons la même compréhension de la notion de dette publique. Pour répondre de manière prosaïque à votre question et permettre à l’ensemble des lecteurs de nous suivre dans la suite des échanges, retenons que la dette publique désigne l’ensemble des sommes d’argent empruntées par un État et ses démembrements (collectivités territoriales, établissements publics nationaux, organismes de sécurité sociales, etc.) pour financer leur développement.

Pourquoi les États ont-ils recours à l’endettement ?

Le recours à l’endettement est un instrument de politique économique comme tout autre. La principale raison pour laquelle les États y ont recours est l’insuffisance de leurs ressources intérieures ou domestiques pour couvrir l’ensemble de leurs dépenses.

En effet, comme vous le savez, chaque année, l’État élabore un cadrage budgétaire qui prévoit l’ensemble des dépenses à effectuer au cours de l’année (salaires, construction d’écoles, d’hôpitaux, de routes, etc.) et les ressources dont il dispose pour faire face à ces dépenses. Dans le meilleur des cas, les recettes intérieures d’un État, composées essentiellement des impôts, taxes et redevances devraient être à même de couvrir l’intégralité de ses dépenses.

Malheureusement, les ressources propres se révèlent en pratique toujours insuffisantes pour permettre à ces États de couvrir l’ensemble de leurs dépenses. Il se dégage donc un déficit qui est la différence entre le montant des dépenses que l’État est obligé d’assurer au cours de l’année et les ressources dont il dispose pour le faire.

La solution à laquelle ont donc recours tous les États, c’est d’aller emprunter sur les marchés financiers le montant du gap ou du déficit afin de pouvoir couvrir toutes les dépenses programmées. Vous comprenez donc que plus le montant du déficit est élevé, plus le montant à emprunter (donc la dette) sera élevé et vice versa.

J’insiste pour dire que cette situation n’est pas propre à notre pays. Aucun État au monde, encore moins nos États confrontées aux dépenses sociales pressantes et à la crise sécuritaire, n’arrive à couvrir ses dépenses (qui sont généralement incompressibles) avec ses ressources propres (qui sont toujours limitées). Le but de l’exercice est de faire en sorte que le déficit à combler soit le moins grand possible, afin d’avoir à emprunter moins.

A vous écouter, on a l’impression que notre pays n’a d’autres choix que de financer son déficit par la dette.

Vous posez là une préoccupation fondamentale. Comme je viens de l’indiquer, la dette est contractée pour financer le gap entre les dépenses et les ressources de l’État. Quand une telle situation se pose, nous avons trois solutions possibles : la première, qui paraît la plus simple, c’est de dire qu’il faut réduire les dépenses pour les aligner sur les ressources. A ceux qui sont tentés par cette solution, je voudrais les inviter aux arbitrages budgétaires pour voir combien il est difficile pour le ministre du Budget, de supprimer la construction d’une école, d’un hôpital ou la construction ou le bitumage d’une route.

Face au caractère prioritaire des dépenses de l’État, la deuxième solution, c’est d’accroître les ressources fiscales et non fiscales. Cette solution est la plus viable car elle a l’avantage d’augmenter les ressources de l’État sans créer la dette. De plus, le taux de pression fiscale d’environ 12% aujourd’hui est faible comparé à l’objectif de 20% que cherchent à atteindre nos États. Il y a donc de la marge. Mais combien sommes-nous aujourd’hui disposés à payer nos impôts ou à payer nos droits de douanes sans rechigner ou sans chercher à faire des arrangements ? Savons-nous que c’est en payant nos impôts que nous contribuerons à accroître les ressources propres de l’État et à réduire l’endettement ?

C’est donc à son corps défendant que l’État est obligé de se tourner vers l’endettement, sans bien sûr, renoncer aux deux autres solutions.

Parlant de stock de la dette, aujourd’hui en Côte d’Ivoire, d’aucuns pensent qu’il est excessif. Certains jugent alarmant le ratio du stock de la dette rapportée au PIB. Partagez-vous cette opinion ?

C’est une excellente question qui touche du doigt l’un des principaux points d’incompréhension dans les débats sur la problématique de la dette publique, celui des critères d’appréciation du niveau d’endettement d’un État.

L’erreur généralement commise par la plupart d’entre nous est d’estimer le niveau d’endettement acceptable ou non en nous fondant uniquement sur la valeur nominale de la dette publique, sans tenir compte d’autres critères d’appréciation et surtout de l’affectation de l’argent emprunté.

Il est vrai que le stock de notre dette publique à fin septembre 2022 s’établit, en valeur nominale, à 22 644,1 milliards de F Cfa (1). Mais ce chiffre ne suffit pas à dire que notre pays est surendetté. Il suffit de savoir que ce stock représente 51,8% du Pib et que la norme communautaire de l’Uemoa nous impose une norme de 70%. En d’autres termes, pour 100 francs de richesses produites dans le pays (Pib), nous ne devons pas affecter plus de 70 francs au remboursement de notre dette, les 30 francs restant devant servir à financer les dépenses sociales et l’investissement. Or, la Côte d’Ivoire affecte (je suis tenté de dire seulement) 51,8 francs de sa richesse au remboursement de sa dette. On ne peut donc dire, raisonnablement, que notre pays est surendetté.

Si vous estimez que la valeur nominale de la dette ne suffit pas à elle seule à analyser la dette publique, comment pouvez-vous rassurer autrement les Ivoiriens sur le niveau de notre endettement ?

Je voudrais rassurer les Ivoiriens : l’objectif de la gestion de la dette qui nous est confiée est d’établir une stratégie permettant de mobiliser les financements dont l’État a besoin pour son développement en recherchant les meilleurs coûts possibles. Nous le faisons en déployant plusieurs outils qui nous permettent de nous assurer que tous les voyants sont régulièrement au vert. L’un de ces outils, c’est ce qu’on appelle l’Analyse de la Viabilité de la Dette (AVD). Elle est un outil de gestion de la dette qui permet de déterminer le risque de surendettement, en tenant compte de la capacité du pays à s’endetter. Cette capacité d’endettement permet de fixer les seuils des indicateurs tels que la valeur actuelle de la dette extérieure/Pib, la valeur actuelle de la dette extérieure/exportations, le Service de la dette extérieure/exportations, la valeur actuelle de la dette totale/Pib.

L’AVD repose sur une méthodologie élaborée conjointement par le Fmi et la Banque mondiale. Il ressort des différentes AVD réalisées en 2022 que le risque de surendettement de la Côte d’Ivoire reste modéré au cours des 20 prochaines années, aussi bien sur la dette publique extérieure que sur la dette publique totale, au regard de notre richesse (Pib). En d’autres termes, aujourd’hui, la soutenabilité de la dette publique ivoirienne est incontestable.

Mais au-delà de la présentation du cadre de gestion de la dette que je viens de faire qui peut ne pas parler directement à toutes les sensibilités, la comparaison avec le niveau d’endettement d’autres pays notamment industrialisés contribuera, je le crois, à rassurer davantage ou à relativiser le regard que les Ivoiriens portent sur le niveau d’endettement de leur pays.

Le Japon, qui est le troisième pays le plus riche au monde, détient le record du pays le plus endetté avec un ratio de 245% du PIB. Viennent ensuite d’autres pays développés tels que l’Italie (157%), les États-Unis, première puissance mondiale, (141%), la France (117%) et l’Allemagne (72%).

En Afrique, on peut citer l’Égypte qui a un ratio de 93%, l’Afrique du Sud (81%), l’Algérie (63%) contre 51,8% pour la Côte d’Ivoire. Et on pourrait multiplier les exemples à souhait.

Enfin pour conclure sur cette question, il me semble extrêmement important, quand on évoque la question de la dette, de marquer un arrêt sur l’affectation des ressources qu’on emprunte. Parce que l’emprunt est destiné à être remboursé, il doit être affecté à la réalisation d’investissements productifs, qui permettent de créer de la richesse. Nul n’est besoin, sur ce point de dire aux Ivoiriens que les ressources que la Côte d’Ivoire emprunte sont bien affectées quand on voit les travaux d’envergure qui sont réalisés sous le leadership du Président Alassane Ouattara, en termes de construction de routes, d’infrastructures sociales de base, d’alimentation de nos localités en eau potable, etc.

Cet avis est-il partagé par les agences de notation financière ?

Pour répondre à votre question qui est de savoir si mon avis sur le caractère non excessif de la dette est partagé par les agences de notation financière, je voudrais préciser que la réalité de la soutenabilité de la dette publique ivoirienne n’est heureusement pas l’opinion personnelle du Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique ou la position du Trésor public sur le sujet. Il est le résultat de l’analyse de la viabilité de notre dette effectuée conjointement par le FMI, la Banque mondiale et nous-mêmes et corroboré par les institutions de notation financière.

En effet, l’analyse de la viabilité de notre dette, dont nous avons déjà parlé, réalisée avec le FMI et la Banque mondiale, aboutit à un niveau d’endettement, jugé modéré sur les 20 prochaines années. C’est également le constat qui découle de l’analyse des agences de notation financière régionales et internationales, en témoigne notre notation financière ou rating, en constante amélioration.

Ainsi, malgré le contexte de pandémie mondiale, la Côte d’Ivoire a été l’un des rares pays au monde à bénéficier du rehaussement de sa note par les agences internationales de notation.

En effet, le pays a obtenu une notation inaugurale auprès de Standard and Poor’s de «BB» en juillet 2021, tandis que Fitch Ratings rehaussait sa note de « B+ » à « BB- », soulignant entre autres la bonne gestion budgétaire et la vigueur de la croissance ivoirienne. Ces notes ont été confirmées et maintenues en 2022.

Ainsi, la Côte d’Ivoire est désormais fermement ancrée dans la catégorie « double B » et se positionne parmi les pays les mieux notés d’Afrique, aux côtés du Botswana, du Maroc et de l’Afrique du Sud.

En outre, l’Ocde a révisé la notation risque pays de la Côte d’Ivoire de 6 à 5 sur une échelle de 7, gratifiant ainsi la Côte d’Ivoire du niveau le plus élevé accordé à un pays d’Afrique de l’Ouest.

L’ensemble de ces notations traduit la confiance des investisseurs en la qualité de la signature de l’État de Côte d’Ivoire.

Je voudrais saisir l’opportunité de cette question pour saluer le rôle des agences de notation financière pour leur valeur ajoutée sur l’analyse du risque de solvabilité des États, des entreprises et des banques.

Les avantages de la notation financière sont multiples en ce sens qu’elle facilite l’émission de la dette par l’emprunteur noté et de fournir aussi un point de référence quant au type de risque que présente celui-ci et comble les asymétries d’information sur le marché financier, par la mise à disposition des parties en présence, d’une information exhaustive sur la capacité de l’emprunteur à rembourser ses créanciers.

Peut-on affirmer aujourd’hui que l’endettement a été profitable du point de vue socioéconomique ?

Je l’indiquais tantôt, l’endettement doit servir à réaliser des investissements productifs générateurs de valeur ajoutée au plan social et économique. Sous le leadership du Président Alassane Ouattara, plusieurs infrastructures ont été réalisées en Côte d’Ivoire, en partie, avec l’argent emprunté.

Dans le secteur de l’éducation, les chiffres sont éloquents. Ils témoignent de l’important travail réalisé par le gouvernement dans le secteur de l’éducation. Les capacités d’accueil ont connu une évolution remarquable. Le nombre de salles de classe (préscolaire et primaire) est passé de 64 645 en 2011 à 101 016 salles de classe en 2020. Pour l’année scolaire 2019-2020, le pays comptait 549 lycées et collèges contre 242 en 2011. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, grâce au programme de collèges de proximité, plus de 90% des élèves parcourent moins de 3 Km pour arriver à l’école dans les zones rurales.

Les investissements réalisés depuis 2011 ont permis de booster le Taux Brut de Scolarisation (TBS) qui était de 89,30% en 2011-2012. Il est passé à 100,5% en 2018-2019. Au niveau de la santé, le gouvernement ivoirien a fait de l’accès des populations aux soins de santé une priorité, en améliorant considérablement la qualité des infrastructures sur l’ensemble du territoire. Conséquence, les populations sont de plus en plus proches des centres de santé, avec 68 % qui vivent désormais à moins de 5 km d’un centre de santé, contre 44 % en 2012. En outre, les résultats obtenus par le secteur impactent positivement la vie des populations.

De 2012 à 2016, 300 Établissements sanitaires de premier contact ont été construits sur l’ensemble du territoire. Dans les pharmacies de santé publique, le taux de disponibilité des médicaments a atteint 90 % en 2017, contre 23% en 2011.

Par ailleurs, la construction/réhabilitation et rééquipement des hôpitaux et des centres de santé notamment 965 nouveaux Établissements sanitaires de premier contact (ESPC) entre 2016 et 2019 ont contribué à améliorer l’accès aux services de santé faisant passer le ratio ESPC-Population de 0,9 ESPC pour 10 000 habitants en 2017 à 1,2 ESPC pour 10 000 habitants en 2019.

De 2011 à 2019, ce sont 271 établissements sanitaires de premier contact qui ont été construits en plus de la réhabilitation de 317 autres. A cela s’ajoute la réhabilitation de 45 hôpitaux généraux et 11 centres hospitaliers régionaux. L’amélioration de l’accès aux services de santé s’est poursuivie par la construction du centre hospitalier universitaire (Chu) d’Angré, du Centre National d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara et de l’Institut de médecine nucléaire d’Abidjan.Dans le secteur de l’énergie et de l’électrification, le gouvernement a mis en service le barrage de Soubré en 2017, renforcé la centrale de la Ciprel et la centrale à cycle combiné d’Azito faisant passer la capacité énergétique de 1975 MW en 2015 à 2229 MW à fin 2020. Ces performances ont permis de faire passer le taux de couverture national en besoins énergétiques de 49,6% en 2015 à 79,6% à fin 2020 et le taux d’accès à l’électricité de 97,98% de la population contre 33,1% en 2011.

Dans le secteur routier, d’importants projets d’investissements structurants ont été menés à travers l’aménagement et le bitumage de plusieurs routes, sections et axes d’Abidjan et de l’intérieur du pays. A titre d’illustration, on peut citer, parmi tant d’autres, les axes Boundiali-Odienné (135km), Adzopé-Yakassé Attobrou (25km), Agboville-Rubino-Cechi (61km), Mankono-Tieningboué (56Km), Tiébissou-Didiévi-Bocanda (42km), le bitumage de l’axe Kani-Fadiadougou (24km), Odienné-Gbéléban (72km), l’axe fleuve Mano, la section Danané-frontière Guinée (48km), le prolongement de l’autoroute du nord, etc. faisant ainsi passer le linéaire total de routes revêtues de 6 700 km en 2015 à 7150 Km en 2019. Notons également la construction de 340 km de nouvelles routes et la mise en route du projet de route Bouna‐Doropo‐frontière Burkina‐Faso (91Km).

L’objectif de ce tour d’horizon sur les principales réalisations conduites sous le leadership du Président Alassane Ouattara, touchant le quotidien des populations, est de mettre en évidence le fait que le recours à l’endettement n’est pas en soi un risque pour le pays mais plutôt une opportunité de développement et de prospérité pour les États et leurs populations pourvu que ces ressources soient bien affectées comme c’est le cas sous la gouvernance du Président Alassane Ouattara.

Avez-vous, pour terminer, nonobstant vos éclairages sur les notions de dette publique, de recours à l’endettement, de notation financière et d’impact concret des projets nationaux financés via les emprunts publics, un appel pour les personnes qui seraient toujours sceptiques ?

J’espère avoir contribué à faire évoluer le regard de nos concitoyens sur la dette publique, jusqu’ici perçue comme un risque à ne pas courir suscitant inquiétudes et méfiances au lieu d’y voir une perspective d’amener nos projets et rêves à la réalisation. Comme le dit un adage populaire de chez nous, « en matière de dette ou d’emprunt, il ne faut pas se focaliser sur le montant que vous avez dépensé mais sur ce que vous avez fait avec l’argent dépensé. »

A ceux qui demeureraient sceptiques, comme vous le dites, sur le principe du recours à l’endettement, je veux poser cette question simple : en définitive, qu’est-ce qui est plus inquiétant? Vivre dans un pays où la crainte de l’endettement excessif empêche toute vision de développement et maintient le pays dans le statu quo ou faire le choix et le pari de l’émergence et de l’industrialisation, grâce à un recours à l’endettement maîtrisé, pour un meilleur rayonnement national et un mieux-être des populations ?

réalisée par Amédée ASSI ( Source : www.fratmat.info)

A ce salon, sous le thème « Forêt du Banco », ce groupe a mis en relief la dimension Responsable de la filière huile de palme, à travers la création d’une forêt naturelle. Respectueuse de son environnement, ce groupe à travers ses filières Palmier à huile, hévéa et sucre de canne a soutenu qu’il reste fortement engagé pour la protection de l’environnement et de la biodiversité.

Son engagement s’inscrit sur l’ensemble de la chaîne de valeur depuis les plantations, la transformation jusqu’à la commercialisation des produits finis. Ce témoigne de sa volonté à atteindre « Zéro déforestation », l’objectif qu’il s’est fixé.
Il faut signaler que ce rendez-vous incontournable des acteurs du monde agricole en France constitue depuis plusieurs années pour le ministère ivoirien de l’Agriculture et pour ce groupe industriel, une occasion de montrer le savoir-faire et les bonnes pratiques dans le domaine de l’agriculture.
Le Panel consacré à la filière palmier à huile avait pour objectif de mettre en exergue « La contribution de la filière palmier à huile ivoirienne dans la lutte pour la sécurité alimentaire dans l’espace Cédéao ». Pour ce faire, les parties prenantes de la filière ivoirienne ont mis en commun diverses expertises en vue de d'aborder, à travers des communications liminaires et des échanges, les atouts de la filière palmier à huile, les défis auxquels elle a à faire face, les opportunités dans l’espace Cédéao et enfin les stratégies et initiatives afin de contribuer durablement à la sécurité alimentaire.
Au total huit communications ont été prononcées et les échanges ont notamment parmi de corriger la mauvaise image que certaines entités ont tendance à colporter sur la qualité de l’huile de palme qui en vérité est l’oléagineux à plus fort potentiel et aux qualités indéniables pour résorber le gap entre les besoins croissants en huile des populations et les offres au niveau alimentaire.
A l’issue du panel, le Dg du Ch-ph, M. Edmond Coulibaly a dit merci aux participants à cette rencontre. Mais avant il est revenu de durabilité dans la culture du palmier à huile et sur la biodiversité. Mais aussi de la consommation de l’huile de palme et de ses sous- produits. « C’est vrai que nous consommons 70% de la production mais il ne faudra oublier les sous- produits qui entrent dans la fabrication de certains produits alimentaires. », a-t-il dit.
Pour terminer le Dg Coulibaly a mis les participants à la rencontre en mission pour que les regards changent sur cette culture et sur les vertus de l’ huile de palme.
Bamba Mafoumgbé

 

 


A l’occasion du Salon international de l’agriculture (Sia) à Paris, entretien avec Edmond Coulibaly, Directeur général du Conseil Hévéa-Palmier à huile, sur la filière caoutchouc en Côte d’Ivoire. Le premier producteur africain de caoutchouc et troisième au niveau mondial veut que la qualité du caoutchouc ivoirien soit reconnue et payée à son juste prix avec la création cette année du Standard Ivorian Rubber et invite les industriels à revoir leur schéma et à se rapprocher un peu plus des zones de production comme la Côte d’Ivoire.

La production de caoutchouc progresse fortement, à 1,3 million de tonnes en 2022, ainsi que les exportations où la Côte d’Ivoire gagne des parts de marché tant en Inde qu’en Chine, le caoutchouc ivoirien étant compétitif par rapport aux géants asiatiques.
Comment expliquez-vous cette compétitivité ?

En premier lieu car la production de caoutchouc de Côte d’Ivoire est de qualité. Quand on regarde les standards qui sont côtés, le TSR20, la production ivoirienne est essentiellement du TSR10, nettement supérieure en standard de qualité. Ceci explique en partie l’intérêt des origines ou des acheteurs internationaux pour l’origine ivoirienne.

Le TRS10 ivoirien est-il vendu plus cher que le TSR20 ?

Cela fait partie d’une de nos batailles de dire que certes la référence internationale c’est le TSR20 côté à Singapour mais à partir du moment où l’on produit de la qualité, il va falloir que cette qualité soit reconnue.

Les contrats que concluent nos industriels, ce sont parfois des contrats avec des primes. Mais cela dépend de l’acheteur qui est en face. Certains clients très sensibles à la qualité payent avec une prime au dessus du marché mais il y a aussi des acheteurs qui cherchent à se sourcer à moindre coût.

C’est pour cela que nous voulons mettre en place une labélisation du caoutchouc ivoirien pour que la qualité ne dépende plus du bon vouloir du client. Nous voulons marquer la différence.

Comment allez-vous mettre en place cette labélisation ?
Nous avons l’avantage d’avoir un organe de régulation, le Conseil Hévéa-Palmier à huile. Nous allons définir la norme ivoirienne la Standard Ivorian Rubber (Sir) et dans le dispositif il est prévu un laboratoire central pour garantir la qualité des résultats. Le label sera déposé auprès des institutions de protection des brevets et des normes. Dès cette année, le label devrait être mis en place.

La pression sur une filière durable du caoutchouc est de plus en plus forte avec notamment la prochaine entrée en vigueur de la loi contre la déforestation de l’Union européenne qui concerne également le caoutchouc. Où en est la Côte d’Ivoire ?

Un inventaire forestier a été fait. Les résultats disponibles depuis 2021 montrent qu’à peine 1% des plantations d’hévéa ont été créées dans des espaces forestiers. Comme le disait ce matin le ministre, « une plantation d’hévéas c’est une forêt ». En réalité nos 700 000 hectares d’hévéa sont 700 000 hectares de forêt. Ils nous restent juste à le prouver pour répondre à la directive européenne. La filière est membre de la plate-forme pour le caoutchouc durable (Global Platform for Sustainable Natural Rubber –GPSNR) et les professionnels sont déjà sensibilisés à la question.

En réalité nos 700 000 hectares d’hévéa sont 700 000 hectares de forêt.

Comme pour d’autres matières premières, la Côte d’Ivoire ambitionne de davantage les transformer pour créer de la valeur. Jusqu’à présent pour le caoutchouc, la Côte d’Ivoire n’est qu’au stade de la première transformation.

Notre environnement en termes de facilité d’investissement a été nettement amélioré. Des dispositions complémentaires ont été prises spécifiquement pour l’hévéa en plus des avantages prévus au niveau du code des investissements. Il s’agit d’exonération fiscale pour les importations de biens d’équipement (TVA et droits de douanes) et d’un crédit d’impôt au prorata des investissements réalisés sur dix ans. Cela a permis à 15 nouvelles usines de première transformation de s’installer pour faire du caoutchouc sec avec 400 000 tonnes supplémentaires de capacité de transformation entre 2020 et 2022. Ajoutées à celles existantes d’environ 600 000 tonnes, nous sommes proche d’un million de tonnes. Il manque environ 400 000 tonnes pour absorber toute la production de fonds de tasse.

En ce qui concerne la deuxième et troisième transformation, j’invite les industriels à revoir leur schéma et à se rapprocher un peu plus des zones de production comme la Côte d’Ivoire qui offre des avantages fiscaux et des facilités pour l’installation d’unités pour la fabrication de pneumatiques ou de gants.

Nous sommes tous engagés sur la réduction de l’empreinte carbone, cela implique que les industriels se rapprochent des zones d’approvisionnement.

La production ivoirienne est plus proche des marchés européens et cela n’a pas de sens de laisser notre production aller en Asie et ensuite de la rapatrier en Europe. De même produire des pneus en Europe ou en Asie pour les ramener en Afrique, cela aussi n’a pas de sens. Nous sommes tous engagés sur la réduction de l’empreinte carbone, cela implique que les industriels se rapprochent des zones d’approvisionnement. La Côte d’Ivoire en tant que premier producteur africain de caoutchouc a toute la matière nécessaire pour fabriquer des pneumatiques ou de gants médicaux pour l’ensemble du continent.

Au dernier trimestre 2022, on a observé un fort mécontentement des producteurs de caoutchouc, qui ne parvenaient pas à vendre leur matière première, menant à des grèves, des blocages des ponts à bascule. Où en sommes-nous aujourd’hui ?

C’était une situation conjoncturelle. A partir de juin 2022, les usiniers avaient du mal à maintenir les contrats et ont par ricochet reporté les achats aux planteurs. Nous avons alors revu les quotas à l’exportation pour permettre d’absorber le surplus.

Le Conseil Hévéa-Palmier à huile se chargera d’acheter le caoutchouc auprès des planteurs pour rééquilibrer la demande en interne.

Afin que cette situation ne se répète pas nous sommes en train de prendre des mesures pour retirer les quantités supplémentaires qui se trouveraient sur le marché. Le Conseil Hévéa-Palmier à huile se chargera d’acheter le caoutchouc auprès des planteurs pour rééquilibrer la demande en interne. Nous avons l’avantage que le caoutchouc puisse se stocker. Nous avons aussi une période creuse entre février-mars-avril où il y a peu de produit et cela peut permettre de recycler ces stocks auprès des usiniers locaux.

Le prix au planteur est-il suffisamment rémunérateur ?

Si vous posez la question à un planteur, il vous dira non. Mais dernièrement dans le cadre du nouveau mécanisme de prix, les discussions ont été ouvertes entre les usiniers et les producteurs et ont abouti à une nouvelle clé de répartition avec 63% du prix international aux planteurs et 34% aux usiniers.
Source : www.commodafrica.com)
Nb : Le titre est de la rédaction
Légende photo : Edmond Coulibaly, Dg du Ch-ph : « Les discussions ont été ouvertes entre les usiniers et les producteurs et ont abouti à une nouvelle clé de répartition »

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