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dimanche 19 mai 2024
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« Nous, personnels de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications réunis en association du personnel de l’Esmt avons observé 2 jours de grève, ces 22 et 23 mars 2023, pour nous opposer à toute tentative politique de reconduction du mandat des dirigeants, alors que les conclusions du rapport du cabinet chargé de l’évaluation des performances, recommandent formellement le non-renouvellement de leur mandat. »
Extrait d’un communiqué de presse émanant des grévistes. Qui se disent très déterminés. Le mouvement de grève a été très largement suivi par les personnels enseignants et administratifs et aucun enseignement ne s’est déroulé durant ces deux jours de grève. C’est une réussite totale. Rapporte la note.
« L’Association du personnel et la section syndicale Esmt du Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES/ESR) félicitent tous les collègues pour la forte mobilisation et les appellent à d’autres actions de grève », ajoute la source.
Pour rappel, nos revendications de l’association des personnels à l’endroit du Conseil des ministres de l’Esmt sont entre autres de mettre fin à la prolongation du mandat des dirigeants actuels et de ne pas les reconduire. Par ailleurs, « les grévistes préconisent la mise en en place une équipe de transition pendant toute la période de recrutement et de nomination de nouveaux dirigeants d’une part et exigent dorénavant des dirigeants élus, des résultats performants sur le plan de la gestion pédagogique, administrative et financière de l’école »
Soulignons que l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications, située à Dakar, a été créée en 1981à l’initiative de sept pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger,Sénégal, Togo), dans le cadre d’un projet du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), avec le soutien de l’UIT, et de la coopération française, canadienne et suisse. La Guinée Conakry a rejoint les membres fondateurs en 1998. Depuis 1986, un Accordde siège avec le Gouvernement du Sénégal lui donne un statut d’institution diplomatique. L’Esmt est une institution multinationale qui a pour vocation de former des diplômés (Techniciens supérieurs, Licences Professionnelles, Ingénieurs, Masters, Mastères spécialisés dans les domaines techniques et managériaux des télécommunications/TIC.
Ayoko Mensah

 

 

Le Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ Gouv) entre dans sa phase active. A Botro dans la région du Gbêkê où il a séjourné ce vendredi 24 mars 2023, le Premier Ministre Patrick Achi a donné le coup d’envoi de cette initiative.
Et, c’est le lancement des travaux du Lycée professionnel sectoriel (LPS) de formation aux métiers agricoles de Botro, projet qui s’inscrit dans l’Axe 1 de ce programme dédié à l’accélération de la formation, l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes qui a mis en marche la machine. Ce lycée, d’un coût total d’environ 3,6 milliards de Francs Fcfa va offrir aux jeunes des formations dans les domaines de l’agriculture notamment.
A Botro, le Chef du gouvernement a notamment exhorté les jeunes à embrasser avec fierté les filières agricoles non sans les inviter au travail et à l’effort. « Soyez fiers de dire aux gens, nous sommes des agriculteurs, nous sommes des fermiers. Et nous en sommes fiers. Parce que tout métier qui vous permet de générer des revenus afin de vivre décemment est un bon métier », a dit le Premier Ministre.
Toujours dans le Gbêkê, le Premier Ministre a procédé à l’inauguration du Centre de service civique de Bouaké. Cette infrastructure dédiée à la formation civique et citoyenne des jeunes s’inscrit pleinement dans les objectifs du PJ Gouv. « Ici, on retrouve les 3 axes spécifiques du PJ Gouv. La formation sera donnée non seulement aux jeunes qui veulent se reconvertir, mais également à ceux qui sont sortis du système scolaire, mais cherchent à s'insérer. On va les recueillir et leur donner cette formation », a précisé Patrick Achi.
Le PJ Gouv, faut-il le rappeler est doté d’un montant de plus de 1000 milliards de Francs CFA et est conçu autour de 3 grands axes qui sont, l’accélération de la formation, de l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes ; le renforcement de l’engagement citoyen et de l’éthique sociale de la jeunesse ; et l’amélioration des conditions d’épanouissement et de bien-être des jeunes. Il va s’étendre sur la période 2023-2025 et est né de la décision du Président de la République, Alassane Ouattara de consacrer l’année 2023 à la jeunesse.
Preuve de l’engagement du gouvernement pour la cause de la jeunesse, le Premier Ministre avait à ses côtés pour cette cérémonie à Botro, le Ministre d'État, Ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, les Ministres Amadou Koné, en charge des Transports, Mamadou Touré, en charge de la Promotion de la Jeunesse et du Service civique, Siandou Fofana, en charge du Tourisme et Sidi Tiémoko Touré, en charge des Ressources animales et halieutiques.
Ayoko Mensah( sercom Primature)

 

 

Le phénomène des placements financiers illicites ressurgit, sous d’autres formes. Le secteur des transports et plusieurs autres domaines sont notamment touchés, après la récente crise de l’agrobusiness. Le comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilés, présidé par le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, M. ASSAHORE Konan Jacques, a consacré essentiellement sa session tenue jeudi 23 mars 2023, au 7e étage de l’immeuble Sogefiha Abidjan-Plateau à ce sujet qui inquiète.
Dans une déclaration face à la presse nationale et internationale, le président du Comité de veille s’est offusqué contre les nouvelles formes de placements illicites qui gagnent du terrain. « Les placements de revenus sont règlementés. On ne peut pas collecter l’argent de la population sans avoir reçu au préalable un agrément. Malheureusement beaucoup d’Ivoiriens se laissent encore tromper par des propositions alléchantes de revenus à la suite de placement d’argent. Ces types d’opérations ont tendance à dilapider l’épargne des Ivoiriens, à flouer les Ivoiriens », a dénoncé M. ASSAHORE Konan Jacques.
Le comité a donc décidé de mettre à nouveau le holà. « L’une décision arrêtée au terme de cette session est de convoquer l’ensemble des structures concernées par cette arnaque, de les entendre, voir si leur modèle économique s’inscrit dans les schémas existants. Si ce n’est pas le cas, nous allons alors leur demander de mettre fin à leurs opérations », a menacé M. ASSAHORE Konan Jacques. L’objectif, selon lui, est de protéger la population et son épargne.
C’est ainsi que le président du comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilés a tenu à appeler les populations à la prudence face aux promesses de gains rapides et élevés d’argent. « Chaque fois qu’il y a une annonce avec des conditions de rémunération qui dépassent le montant de votre placement, il faut savoir que c’est quelque chose de suspect et porteuse de risques. C’est antiéconomique », a révélé le président du comité de veille. Qui a plutôt conseillé aux populations de s’orienter vers les canaux officiels pour effectuer des placements sains, sécurisés et rémunérateurs, tels que les DAT à la banque, les titres publics. Indiquant que le Trésor Public et l’Autorité des Marchés Financiers de l'Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA) sont là pour les renseigner.
Créé par Arrêté N°035/MEF/du 27 janvier 2017. le comité de veille comprend le Trésor Public qui assure la présidence, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), la Direction de la Police Economique et Financière (DPEF), le Centre National de Recherche Agronomique, l’Office pour la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV), l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF-CI), l’Autorité des Marchés Financiers de l'Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA), la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
B. Mafoumgbé ( sercom)

 

Le Président de la CGECI, M. Ahmed CISSE a reçu en audience, le 21 mars 2023, à La Maison de l’Entreprise, l’Ambassadeur des Emirats Arabes Unis, SEM Ali Youssef ALNUAIMI.

Cette visite de travail de l’Ambassadeur Emirati, dont la chancellerie existe en terre ivoirienne depuis seulement trois mois, s’inscrit dans le cadre de la série de rencontres entreprises avec les acteurs économiques et les autorités politiques de la Côte d’Ivoire. Rapporte une note à la presse des services de la Cgeci.

Au cours de l’audience, les échanges ont porté sur la mise en place d’une coopération permettant de capter les opportunités d’affaires qui existent et de saisir les possibilités de co-création d’entreprises par les acteurs économiques des deux pays.

L’hôte de la CGECI entendait également saisir l’occasion de cette rencontre pour indiquer clairement l’axe de coopération souhaité par son pays, qui se décline comme suit : Le renforcement des liens bilatéraux entre les deux pays, à travers la consolidation de la coopération économique et commerciale.
l’Ambassadeur Ali Youssef ALNUAIMI s’est voulu rassurant, par ailleurs, en indiquant clairement au Président de la CGECI, que c’est cette mission que son pays lui a confié.
Tout en notant l’importance et le poids économique de la Côte d’Ivoire en Afrique, SEM Ali Youssef ALNUAIMI reste très optimiste quant à la possibilité de coopération qui pourrait exister entre les secteurs privés des deux pays ; car pour lui, la Côte d’Ivoire offre plusieurs opportunités économiques dans plusieurs domaines et secteurs d’activités que les hommes d’affaires émiratis comptent saisir.
Il a,également relevé que cette volonté, clairement exprimée, s’inscrit dans une dynamique de rapprochement, en cours de formalisation, avec le Ministère des Affaires Etrangères,de l’Intégration Africaine et de la Diaspora , en vue de la signature prochaine d’un accord entre les acteurs économiques des deux pays.

Dans son intervention, le Président de la CGECI a indiqué la disponibilité de l’Organisation patronale a accompagné les entreprises du secteur privé émirati qui veulent s’installer en Côte d’Ivoire. Toutefois, au cours des échanges, M. Ahmed Cisséa insisté sur le fait que l’Organisation a vocation à permettre à ses membres de se développer sur tous les marchés, notamment à l’international dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant. Il souhaite donc que la dynamique d’affaires entre les secteurs privés ivoirien et émirati débouche sur des joint-ventures et des modèles de co-construction. « C’est de cette façon que l’on peut avoir des relations d’affaires gagnant – gagnant entre les deux secteurs privés, des relations qui vont durer dans le temps et seront bénéfiques aux deux peuples » dixit le Président Ahmed CISSE.

Il a poursuivi en exprimant la disponibilité de la CGECI à jouer sa participation pour la facilitation des relations d’affaires entre les deux secteurs privés. Il a mis évidence les capacités des entreprises du Secteur privé ivoirien à accompagner les entreprises privées émiraties dont certaines, aux dires de l’Ambassadeur émirati marquent un intérêt particulier à faire des affaires avec la Côte d’Ivoire notamment dans les domaines de l’agro-industrie (précisément la transformation de la noix de cajou), les énergies renouvelables, la construction et les services.
Au terme des échanges, tout en partageant la vision du Président de la CGECI, l’Ambassadeur a pris l’engagement de faire un feed-back aux hommes d’affaires émiratis. Et, cela pourrait se concrétiser par la mise en place prochaine d’un cadre de collaboration entre les secteurs privés des deux pays, matérialisé par une mission économique en terre ivoirienne ou en terre émiratie avec la signature d’un MOU entre les différents secteurs privés.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a signé, lors de la dernière édition du Dubaï expo, deux accords de partenariats avec les Emirats Royaumes Unis. Et tout récemment, un accord a été signé avec accord avec la société émiratie en vue d’étudier le développement de centrales solaires dans le pays.
B. Mafoumgbé( Sercom)

 

 

 

Toujours dans la proximité, l'honorable Jacques Assahoré Konan était aux côtés de la Jeunesse Communale de Béoumi, samedi dernier. Il participait, en qualité de parrain, à l'investiture du président de cette organisation sectorielle. Une cérémonie populaire, qui s'est déroulée au terrain Goly du quartier Baoulé. L'occasion pour le candidat Rhdp aux Régionales 2023 de délivrer un message de paix à tous ces jeunes et leaders de jeunesse venus des quatre coins du canton Godê.

 


Une adresse d'autant plus importante que les consultations locales se profilent et qu'il urge de prévenir toute tendance au bellicisme. "Votre premier rôle dans la société est la recherche de la cohésion dans une localité qui a connu plusieurs crises. Nous savons toute la responsabilité des jeunes dans ces crises. Votre rôle aujourd'hui c'est de contribuer à recoller les morceaux", a indiqué l'élu Gblo. Au fait, JAK appelle les jeunes à plus de responsabilité dans leur engagement socio-politique en soutenant le développement de leurs localités, à travers ceux qui œuvrent dans ce sens.

 

 

Pour le Secrétaire national du Rhdp chargé des points focaux au sein des ministères, il n'est guère question de détourner cette majorité électorale de la politique car, dit-il, si vous ne faites pas la politique, elle va vous faire. Mais il conseille à ces derniers de faire la politique d'un autre genre. Autrement dit "la politique qui apprécie sainement les réalités, qui sait distinguer les vendeurs d'illusions de ceux qui sont capables d'œuvrer à votre bien-être. La politique qui consiste à prioriser vos besoins réels et savoir qui peut répondre aux questions visant la facilitation de l'acquisition de vos ambitions nobles", a insisté le porte flambeau du Rhdp dans le Gbêkê. Avant de mettre en évidence les actions du président de la République, l'exemple parfait de l'agent du développement local. "On sait ce que le président de la république fait depuis 2011 pour embellir notre quotidien, tant pour l'électrification de nos villages, le bitumage de nos voies, la construction des centres de santé, d'écoles, la facilitation à l'accès à l'eau potable pour nos parents, que pour l'acquisition d'emploi pour vous les jeunes", a-t-il rappelé.

 

 

Les jeunes de Béoumi sont décidés à s'inscrire dans cette vision. Aussi, à travers le tout nouveau leader, Kouadio Brou Maxime Raymond, ont-ils assuré le DG du Tresor de leur engagement à être "les combattants et les défenseurs de la cohésion sociale, du vivre ensemble" en sensibilisant les populations de cette ville naguère secouée par les crises inter-ethniques et politiques. De son côté, le maire de Béoumi Jean Marc Kouassi, a traduit le soutien des populations de sa commune au candidat Rhdp aux Régionales.
Igbêkê.com

L’Autorité nationale de régulation des marchés publics, de Côte d’Ivoire, vient de frapper. La Cellule recours et sanctions (Crs) de l’Autorité nationale de régulation des marchés publics (Anrmp), a épinglé en février dernier, sur dénonciation du Projet d’assainissement et de résilience urbaine (Paru) pour des faits de fraude en vue de remporter un marché public de plus de 7 milliards Fcfa, trois entreprises réunies dans un groupement, sont, désormais, exclues de toute participation aux marchés publics pour une période de deux ans en Côte d’Ivoire.
Selon la décision n°028-2023-anrmp-crs-du 6 mars 2023 de la Cellule recours et sanctions de l’Autorité nationale de régulation des marchés publics, il s’agit des entreprises Good Value LDA Portugal, Good Value LDA Côte d’Ivoire et Gecaumine SA.

En effet, « les entreprises Good Value LDA Portugal, Good Value LDA Côte d’Ivoire et Gecaumine SA ont commis des inexactitudes délibérées dans le cadre de l’appel d’offres n°T262/2022. Ces entreprises sont par conséquent exclues de toute participation aux marchés publics pour une durée de deux ans », peut-on lire dans la décision signée de Mme Diomandé née Bamba Massanfi, présidente de la Crs.

« Le Secrétaire Général de l’Anrmp est chargé de notifier au Projet d’Assainissement et de Résilience Urbaine (Paru) et au groupement d’entreprises Good Value LDA/Gecaumine SA, avec ampliation à la Présidence de la République et au Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, la présente décision qui sera publiée sur le Portail des marchés publics et insérée dans le Bulletin Officiel des Marchés Publics », ajoute la Cellule recours et sanctions.

Sur les faits, on apprend que le Projet d’assainissement et de résilience urbaine (Paru) a saisi l’Anrmp, à l’effet de dénoncer la fraude dont se serait rendu coupable le groupement d’entreprises Good Value LDA (Portugal et Côte d’Ivoire) /Gecaumine SA, dans le cadre de l’appel d’offres n°T262/2022 relatif à la réalisation de travaux de construction d’ouvrages de drainage des eaux pluviales à Gesco, route de Dabou dans la Commune de Yopougon, à l’ouest d’Abidjan.

A l’issue de la séance de jugement, le groupement d’entreprises Good Value LDA/Gecaumine SA a été déclaré attributaire du marché pour un montant Toutes Taxes Comprises (TTC) de 7 033 338 160 FCFA et le marché a été approuvé le 31 octobre 2022.

C’est dans l’attente de la notification de l’approbation du marché et de la transmission de l’ordre de service de démarrer les travaux au titulaire, un usager anonyme a porté à la connaissance du Paru que le groupement Good Value LDA/Gecaumine SA a, dans le cadre de cet appel d’offres, produit de faux documents.

Suite à cette dénonciation, l’autorité contractante, le Paru, a saisi l’ambassade de Côte d’Ivoire au Portugal à l’effet de procéder à des vérifications et de faire authentifier les pièces administratives, financières et techniques produites par ledit groupement.

Les recherches menées par la chancellerie ivoirienne au Portugal établissent l’inexactitude de l’adresse géographique de cette entreprise.

En effet, il s’est avéré que depuis plus de cinq ans, l’entreprise Good Value LDA n’utilise plus l’adresse indiquée dans le dossier de soumission, pour l’accomplissement de ses formalités fiscales.

En plus, les résultats des recherches effectuées par l’Ambassade de Côte d’Ivoire, indiquent clairement que Good Value LDA a été créée en 2016, de sorte que les contrats dont s’est prévalu ledit groupement pour soumissionner à l’appel d’offres n°T262/2022 sont faux, car les prestations visées dans lesdits contrats sont antérieures à la création de l’entreprise Good Value LDA.

Pour sa défense, « le groupement Good Value LDA/Gecaumine SA indique, dans sa correspondance du 27 février 2023 signée par l’entreprise Good Value LDA Côte d’Ivoire, que les inexactitudes présumées sont imputables à l’entreprise Good Value LDA Portugal, sans que ni l’entreprise Gecaumine SA, immatriculée au Burkina Faso, ni Good Value LDA Côte d’Ivoire, le mandataire du groupement, n’aient eu connaissance de ces faits ».

Le groupement ajoute que, « c’est de bonne foi et dans l’ignorance totale du caractère frauduleux desdits documents appartenant à l’entreprise Good Value LDA Portugal que ceux-ci se sont retrouvés dans l’offre déposée dans le cadre de l’appel d’offres n°T262/2022, tout en insistant sur le fait que l’entreprise Gecaumine SA n’a fait que mettre à disposition son expérience afin de permettre au groupement d’être conforme aux critères du DAO ».

Les entreprises Good Value LDA Portugal, Good Value LDA Côte d’Ivoire et Gecaumine SA, coupables d’inexactitudes délibérées dans le cadre de l’appel d’offres n°T262/2022 tombent sous le coup des dispositions de l’article 6.2-b.1 du décret n°2021-874 du 15 décembre 2021 : « sont éliminés de la concurrence et exclus de manière temporaire ou définitive de toute participation aux marchés publics, les acteurs privés reconnus coupables d’inexactitudes délibérées. L’exclusion temporaire est prononcée pour deux ans... »
Ayoko Mensah

Reconnaissance et admiration, ces deux mots décrivent la nature l’hommage rendu au Président de la République Alassane Ouattara par son Premier Ministre Patrick Achi ce samedi 18 mars 2023 à Abengourou.
Le chef du gouvernement qui s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie organisée par les populations de l’Indénié-Djuablin et des régions environnantes en hommage au chef de l’Etat pas tari d’éloges à l’endroit du Numéro 1 ivoirien.
Patrick Achi a ainsi rappelé aux populations l’important travail abattu sous la houlette du chef de l’Etat pour restaurer la Côte d’Ivoire après une longue période de crise.
« N’ayons pas peur de le dire : depuis plus d’une décennie, grâce à l’action du Président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est sortie de la nuit. Il a su relever sa dignité comme le clame notre hymne, déployer les ailes de notre nation, la faire avancer sur le chemin de la croissance, reléguant les fantômes et les affres d’hier dans un passé révolu. Avec le Président Alassane Ouattara, nous avançons dans la lumière », a déclaré le Premier Ministre.
Le chef du gouvernement en veut pour preuve les avancées réalisées dans des secteurs clés tels que l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, l’éducation, l’employabilité la santé ou encore les infrastructures et ce, conformément aux engagements pris à son accession au pouvoir. Toutes ces actions, Patrick Achi en a la conviction, sont intimement liées à la nature même de l’homme Alassane Ouattara.
« Pareille prouesse est rarement l’œuvre d’un homme ordinaire », a indiqué Patrick Achi avant d’ajouter : « Si vous n’êtes pas doté de qualités toutes particulières telles que l’anticipation, le courage, l’empathie, la rigueur, un sens exceptionnel des responsabilités, un esprit de sacrifice, de sacerdoce qui vous conduisent irrémédiablement au don de soi, si vous n’êtes pas à même de voir toujours plus loin et plus grand si vous n’avez pas le sens du dépassement de soi, alors vous ne pourrez jamais accomplir ce qu’il a fait ».
Dans la capitale de l’Indénié, le Premier Ministre a par ailleurs réaffirmé l’attachement du Président de la République à la condition des jeunes qu’il a placé au cœur de son action pour 2023.
« Cette année et celles à venir, témoigneront plus que jamais de la volonté politique clairement affichée de la promotion et de l’insertion des jeunes, condition indispensable à la stabilité, au progrès, et à l’émergence de générations toujours mieux formés, toujours plus aguerris, toujours mieux préparés à faire face aux défis de leur temps », a assuré Patrick Achi.
Pour le Premier Ministre, toutes ces actions déjà accomplies et celles à venir grâce au leadership du Chef de l’Etat méritent l’hommage des populations des régions du centre-est et de l’est de la Côte d’Ivoire. Il a dans ce sens, invité l’ensemble des populations de l’Indénié et aussi de toute la Côte d’Ivoire à faire bloc autour du Président de la République.
« Quand la providence vous fait la grâce à un moment de votre histoire d’avoir un homme d’exception, la seule attitude de bon sens est d’abord de s’avoir s’unir et de rester soudés derrière ce guide dont le regard voit loin dont la main ne tremble pas et dont le pas est sûr. Car l’histoire ne donne pas toujours cette chance (…) Aujourd’hui, plus qu’hier, nous devons faire bloc derrière notre chef », a exhorté le Premier Ministre.
Bamba M. (source : sercom Primature)

Au cours des cinq dernières années, le gouvernement américain a investi une moyenne annuelle de 150 millions de dollars (environ 90 milliards de francs Cfa) pour aider la Côte d’Ivoire à lutter contre le paludisme.

L’information a été livrée le 16 mars dernier à Abengourou par Dr David Walton, le coordinateur mondial de l’initiative présidentielle des Etats-Unis contre le paludisme (PIM). C’était à l’occasion d’une visite qu’il effectuait dans l’Indénié du 15 au 16 mars 2023, avec à ses côtés Mme Jessica Davis Ba, la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Côte d’Ivoire. Sur le but de cette visite, Dr Walton a indiqué qu’elle vise à rencontrer les autorités ivoiriennes et discuter avec elles des progrès et défis communs dans la lutte contre le paludisme.

Elle visait également à visiter les agents de santé communautaires et les populations cibles. Aussi, la mission américaine s’est-elle rendue à Sankadiokro (12 km au nord d’Abengourou) où elle a visité les communautés avant de visiter également la maternité de Cafétou, un quartier de la ville d’Abengourou.

Sem. Jessica Davis Ba l’ambassadrice se félicite  des progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme et a traduit la détermination du gouvernement américain à continuer de soutenir la Côte d’Ivoire.

Notons que par le biais de l’initiative présidentielle des Etats-Unis contre le paludisme (PIM) le gouvernement américain aide les pays africains endémiques à lutter contre le paludisme. A ce jour, et après plus de 17 ans, ce programme s’étend sur 24 pays d’Afrique, y compris la Côte d’Ivoire. Ce projet prévoit la dotation de moustiquaires imprégnées, d’insecticides, de test de diagnostic rapide et des médicaments pour le traitement du paludisme. Plus de 8000 agents de santé dont 2000 agents communautaires ont été formés à cet effet.

Bamba Mafoumgbé( Source : Fratmat.info)

Les personnels de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (Esmt), sont à couteaux tirés avec ses dirigeants actuels. A tel point qu’ils sont opposés à leur reconduction. C’est ce qui transparait d’un communiqué remis à la presse. Les raisons ? « Les personnels, au cœur du fonctionnement quotidien de l’Esmt, et porteurs de ses projets de développement, ont constaté pour le déplorer, des dysfonctionnements et des errements dans la gestion… », précise la source.
En effet, selon la note en question, toutes les missions assignées à cette école par l’accord intergouvernemental : mandat de formation, mandat de pôle de convergence et de recherche appliquée, mandat de conseil et d’animation technologique et les différentes alertes du personnel depuis 2019 pour dénoncer la mauvaise gestion de l’Esmt par l’équipe actuelle et malgré les conclusions du cabinet chargé de l’évaluation des dirigeants ,recommandant formellement la non-reconduction de leur mandat, les choses semblent ne pas aller dans le bon sens.
Face à la situation, les signataires dudit document exigent dorénavant des dirigeants élus, des résultats performants sur le plan de la gestion pédagogique, administrative et financière de l’école.
Pi, ajoute la source, « ces carences managériales se sont traduites par des contreperformances chroniques, la démotivation et le désengagement progressif des personnels. Au regard de toutes ces insuffisances et de tous ces manquements, nous, les personnels réunis en Association, demandons aux pays membres qui prônent la performance académique, scientifique et financière de l’Esmt de mettre fin à la prolongation du mandat des dirigeants actuels et de ne pas les reconduire »
Pour relancer la machine, ils préconisent la mise en place d’une équipe de transition pendant toute la période de recrutement et de nomination de nouveaux dirigeants, d’exiger dorénavant des dirigeants élus, des résultats performants sur le plan de la gestion pédagogique, administrative et financière de l’école. « En conséquence, des mouvements de grève soutenus par la section syndicale SUDES/ESR des enseignants de l’Esmt, sont prévus dès la semaine prochaine, pour exiger le respect des conclusions du rapport d’évaluation des dirigeants », conclue note.
Il est à rappeler que l’Ecole supérieure multinationale des Télécommunications, située à Dakar, a été créée en 1981 à l’initiative de sept pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo), dans le cadre d’un projet du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), avec le soutien de l’Uit, et de la coopération française, canadienne et suisse.
La Guinée Conakry a rejoint les membres fondateurs en 1998. Depuis 1986, un Accord de siège avec le Gouvernement du Sénégal lui donne un statut d’institution diplomatique. Cette école est une institution multinationale qui a pour vocation de former des diplômés dans les domaines techniques et managériaux des télécommunications/Tic.
Ayoko Mensah

Le constat est clair. A Abidjan, la métropole Ivoirienne, tout comme certaines cités de l’intérieur du pays, la question de l’habitat se pose avec acuité. La demande est forte, les besoins aussi. Surtout à Abidjan, où on dénombre un pullulement réel de population. Cette réalité qui sonne comme une lapalissade, n’est pas rejetée par M. Bruno Nabagné Koné, le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme (Mclu). Bien au contraire. Il en a conscience et s’active à y pallier. Le 16 mars 2023, à la Maison de l’Entreprise, au Plateau, à l’occasion de sa rencontre avec FOCUS PND, une initiative de la Cgeci, destinée à présenter aux entreprises, les principaux projets de l’Etat de Côte d’Ivoire et susciter leurs intérêts à investir dans ces projets, le n°1 de la Construction, de l’Habitat et de l’Urbanisme, n’est pas allé du dos de la cuillère pour proposer les recettes de l’Etat face à ce problème. «(…) Pour garantir un logement décent à chaque Ivoirien aujourd’hui, un besoin global de 600 000 logements se pose sur toute l’étendue du territoire national. Nous nous atelons à y trouver des solutions. On a achevé 30 000 logements dans le courant de l’année 2023. Et on s’active à rester sur cette lancée, de sorte à mieux loger nos populations aussi bien à l’intérieur du pays, qu’à Abidjan où seulement 20%de la population est propriétaire de cours contre 80 % de locataires », a-t-il indiqué. Et à lui de préciser que la majorité de ce taux est mal logée. Pour le ministre de la Construction, il faut aider ces 80 %de locataires à améliorer leurs conditions de vie. «(…) Nous n’avons pas d’autre choix que d’encourager la construction des maisons » a-t-il alors insisté. A ce stade de son exposé, sans remettre en cause les constructeurs nationaux, le patron de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, a estimé qu’il faut un apport conséquent des grandes firmes expérimentées en la matière, donc capables de réaliser d’importants exploits par la construction de milliers d’’habitats en un laps de temps. Se prononçant sur les perspectives, il a estimé qu’elles sont radieuses. «(…) Quand la bâtiment va mieux, tout va bien. Et notre mission est de faire en sorte que le bâtiment aille très bien. Voilà pourquoi l’accélération de délivrance des documents administratifs tient une place de choix dans la reforme. Avec un point d’honneur au niveau de la délivrance des Acd. En 2022, nous avons signé 12 200 Acd contre 11 103 en 2021. Quant au président de la Cgeci, M. Ahmed Cissé, il s’est dit satisfait de cette rencontre, tout en rappelant que la Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui d’entreprises capables de faire ce que font les structures étrangères. Il a souhaité la création d’un groupe de travail entre la tutelle et sa structure de sorte à les impliquer davantage dans l’élan de construction du pays.
K. S
Légende / Le ministre Bruno Nabagné Koné lors de son intervention.

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