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dimanche 5 mai 2024
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Le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, a eu, le 4 avril 2024 à Rabat, des entretiens avec l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’Onu pour le Sahara marocain, M. Staffan De Mistura.
Selon une note à la presse du ministère, « Ces entretiens se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de franchise et un esprit positif et constructif. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale auprès des parties citées par la résolution 2703 du Conseil de Sécurité, en vue de relancer le processus politique des tables rondes avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du « polisario », en tant que seul cadre défini par les résolutions du Conseil de Sécurité pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis. », Ces entretiens, ajoute la source, se sont déroulés en présence de l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Onu, M. Omar Hilale. A cette occasion, la délégation marocaine a rappelé les constantes de la position du Maroc, réaffirmées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Secrétaire Général des Nations Unies, à savoir : 1. Pas de processus en dehors du cadre des tables rondes défini par l’ONU, avec la pleine participation de l’Algérie ; 2. Pas de solution en dehors de l’Initiative Marocaine d’Autonomie ; 3. Pas de processus sérieux, au moment où le cessez-le-feu est violé quotidiennement par les milices du « polisario ».
Bamba M.

Près de deux ans après la fin de la pandémie à la Covid- 19, la vague meurtrière de la maladie est certes passée, mais il faut continuer à traiter efficacement les déchets générés. Pour réussir le challenge, les besoins sont énormes et incompressibles. L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, qui joue un grand rôle dans la riposte depuis l’apparition du premier cas de la Covid-19 en Mars 2020, jusqu’ à ce que le gouvernement mette fin à la phase épidémique en Mars 2022, a besoin de moyens, de beaucoup de moyens pour continuer à collecter les déchets Covid-19 et médicaux, mais aussi les incinérer.

Les moyens reçus ont permis à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, de traiter de 2020, jusqu’ au 29 Mars 2024, environ 220 tonnes de déchets aussi bien de la Covid-19, de vaccination et d’activités de soins médicaux à risque infectieux.
Malgré cette performance, le Professeur Kouadio Kouamé, le responsable de la gestion des déchets médicaux au département environnement et santé de l’Institut Pasteur Côte d’Ivoire) /chargé du traitement des déchets Covid-19 est formel : « l’Institut Pasteur a besoin de soutiens et de moyens pour mener à bien lesdites opérations. Pendant la pandémie à la Covid-19, nous étions des « enfants gâtés ». Tout monde venait faire des dons. La Société nationale d’opérations pétrolières(Petroci), par exemple, nous a fait des dons pour en gaz et continue encore de le faire, pour incinérer les déchets Covid-19 et les autres déchets de laboratoire. Mais vous savez, les dons s’épuisent. Notre grand besoin aujourd’hui, c’est d’obtenir un véhicule utilitaire pour transporter les déchets des centres de collecte aux incinérateurs. Nous avons certes une dotation à partir du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire qui continue d’appuyer l’Institut Pasteur dans la gestion des déchets sanitaires, mais un don de structures privées serait la bienvenue », dit-il.
A l’Unité de coordination des programmes de santé, Ucp Santé /Banque mondiale, un groupe de travail qui a été créé au ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle. « Ce groupe coordonne tous ceux qui travaillent dans la filière des déchets médicaux. C’est vrai que les déchets covid ont pris fin, mais, les déchets médicaux sont là. Certaines équipes engagées par l’Etat de Côte d’Ivoire, collectent les déchets médicaux et les acheminent vers l’Institut Pasteur. D’autres équipes sont à l’intérieur du pays comme à Bouaké, Korhogo, Odienné, Abengourou etc.. Par région, ils prennent les déchets aussi bien de la Covid, de vaccination et d’activités de soins à risque infectieux (catégorie 2) et les envoient dans les centres où il y a des incinérateurs afin de les traiter. », précise le Professeur Kouamé qui s’empresse d’ajouter que l’Ucp Santé/Banque mondiale appui aussi bien technique et matériel tous ceux qui travaillent sur la chaine de traitement des ordures sanitaires en question. L’appui est surtout en rénovation et maintenance des sites de traitement, en équipement, en maintenance curative et préventive des incinérateurs, en approvisionnement en combustible (gaz et carburant).
Le tonnage de déchets Covid 19 traités à ce jour.
« Au niveau de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, quand nous faisons le point depuis la fin 2022, la quantité de déchets d’une manière générale a baissé. La raison, est que les centres de dépistages où l’Institut Pasteur a joué un grand rôle, ont fermé. La vaccination aussi. Les tests Covid 19 ne sont plus exigés. Nos activités ont donc chuté. Toutefois, cela ne voudrait pas dire que la maladie a disparu. Il faut continuer d’être vigilants, car le virus circule, même si nous avons une immunisation collective qui fait qu’on ne sent pas la maladie. Nous avons donc besoin d’aides en intrants comme le gaz. Au niveau de l’Institut, la dotation budgétaire pour l’achat de gaz pour l’incinération des déchets est insuffisante sur toute l’année. C’est vraiment peu. », déplore, le Pr Kouadio Kouamé, Maître de Recherche en santé publique et médecine préventive entre autres.

Les besoins de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire
Spécifiquement, pour la gestion des déchets hautement dangereux, l’unité a besoin d’un véhicule de type 4X4 bien fermé et dédié au ramassage des déchets médicaux issue des activités de soins et de laboratoire. En plus du combustible, elle a besoin d’équipements de protection personnelle durant les activités d’incinération d’une part, mais aussi et surtout de masques et de combinaisons pour les agents incinérateurs.
« Au début de la pandémie des personnes nous aidaient. Mais aujourd’hui, c’est l’Institut Pasteur avec l’appui de l’Ucp Santé et de Petroci qui apportent un appui technique à l’incinération des déchets », rappelle, le professeur de médecine Kouadio Kouamé.
Est-il possible de recycler les déchets que vous incinérez ?
Notre interlocuteur est affirmatif quand il dit : « il est possible de les recycler. La preuve, quand nous incinérons, nous récupérons la cendre qui peut servir à produire des pavés pouvant contribuer au revêtement des voies bien que les déchets médicaux ne sont pas en grande quantité. En ce qui concerne les ordures ménagères gérées par l’Anaged avec Ecoti S.A et Eco Eburnie, on peut en avoir un peu plus, pour fabriquer des pavés en grande quantité à condition de bien trier les déchets. »
Des structures comme la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) à travers sa Fondation devrait aider pourquoi pas l’Institut Pasteur dans cette mission très technique de traitement et d’incinération des déchets de vaccination et d’activité de soins de soins à risque infectieux.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Le professeur de médecine Kouadio Kouamé : « Environ 220 tonnes de déchets aussi bien de la Covid-19, de vaccination et d’activités de soins médicaux à risque infectieux. »

 

« Le Conseil national des droits de l’homme (Cndh) salue les initiatives du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, en procédant à la fermeture de 87 cliniques fictives dans la Région du Guémon, et ce, dans le cadre de l’opération zéro clinique illégale d’ici fin 2024 », rapporte une note à la presse du Conseil national des droits de l’homme.
Pour rappel, aux termes d’une enquête relative au droit à la santé, réalisée du 25 juillet au 03 août 2022 dans les 31 régions administratives et le District Autonome d’Abidjan, le Cndh a relevé que sur 1464 centres de santé privés, 343 possédaient une existence légale, 99 exerçaient avec un agrément provisoire et 1022 ne disposaient d’aucune autorisation d’offre de service de santé.
Selon la note, le Cndh a notifié que, l’absence d’autorisation légale des autorités compétentes pour l’exercice de la médecine par ces centres, fait courir de graves dangers sur la santé, ce qui constitue une violation des droits de l’Homme.
« Le Conseil se félicite du démarrage effectif de l’opération d’assainissement dans le secteur de la santé, initiée par le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, à l’issu d’un contrôle qui s’est tenu du 25 février au 02 mars 2024, à travers la Direction des établissements privés et des professions sanitaires (Depps). En effet, les missions terrain de la Depps, ont permis, dans les départements de Duekoué, Bangolo, Kouibli et Facobly (Région du Guémon), de fermer 79 cliniques et de notifier à 08 autres des mises en demeure sur les 87 inspectées. », précise la source. La Président Namizata SANGARE du Conseil « invite les populations à la vigilance, en s’informant sur les normes en matière de santé, et encourage les autorités compétentes à poursuivre cette opération sur l’ensemble du territoire national. Cndh reste disponible à accompagner le gouvernement dans ses efforts pour une amélioration constante des droits des populations vivant en Côte d’Ivoire. »
Bamba M.

« Nous voici réunis ici à Boundiali autour du Premier Ministre Robert BEUGRÉ MAMBÉ à l’occasion de la double cérémonie de mise en service et d’extension de la première centrale solaire du Pays. Monsieur le Premier Ministre, je voudrais saisir l’opportunité de votre présence au cœur du pays Senoufo, la terre de mes ancêtres, pour vous rendre hommage et préparer ainsi l’auditoire à prêter une meilleure attention à votre intervention.

Mais avant, permettez-moi, au nom de la communauté du secteur de l’énergie de notre pays, de vous traduire nos sincères remerciements et notre infinie gratitude pour l’attention toute particulière que vous accordez à ce secteur. En effet, vous aviez rehaussé de votre présence si distinguée, il y a quatre mois, la célébration de la première goutte de pétrole du plus important gisement de gaz et de pétrole jamais découvert dans notre pays, dénommé Baleine.
Aujourd’hui, vous voici à nouveau parmi nous pour poser un autre geste, certes modeste, mais tout aussi historique que celui de Baleine et cela après avoir conduit de main de maître l’organisation de la meilleure Can de l’histoire du football africain. Oui, la cérémonie de ce matin revêt un caractère historique. Pas seulement parce qu’il s’agit de la première centrale solaire du pays, mais parce qu’il s’agit en réalité du premier pas de notre pays dans sa marche transitionnelle vers des énergies propres.

Décidément ! Monsieur le Premier Ministre, vous êtes de ceux qui laissent des traces dans l’histoire. Comment peut-il en être autrement quand on sait que vous placez l’homme au centre de toutes vos actions.
Il ne peut en être autrement quand on connaît votre attachement à votre pays, votre sens élevé de la responsabilité et du travail bien fait, sans oublier votre sens de la reconnaissance et votre loyauté quasi divine au Président de la République dont la vision vous inspire.

Mesdames et Messieurs,

Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est aussi grâce à nos partenaires de l’Union Européenne et particulièrement de l’Allemagne à travers son agence de financement la KfW. Si le Premier Ministre a fait le déplacement, c’est aussi pour venir témoigner de la reconnaissance de notre pays à cette coopération multilatérale et bilatérale.
Je voudrais pour ma part me limiter à saluer la présence de la Secrétaire d’Etat Allemand et de l’Ambassadeur de l’Union Européenne et souligner l’excellence de la collaboration de ces institutions avec notre département et les structures sous notre tutelle. Non seulement pour la pertinence des projets ciblés, mais aussi pour la parfaite conduite de leurs mises en œuvre.

Ce n’est pas moins d’une dizaine de projets électriques qui sont couverts actuellement par l’engagement de ces deux institutions.


Mesdames et Messieurs,

À présent je voudrais me tourner vers mes parents de la Bagoué.


Je salue mes frères et sœur élus et les cadres de la région pour leur mobilisation. En particulier mes collègues du Gouvernement, le Ministre Bruno Nabagné KONÉ, Président du Conseil Régional de la Bagoué, porte-parole des populations et la Ministre Mariatou KONÉ, Maire de la commune de BOUNDIALI qui nous a grandement ouvert les portes de sa cité.

Je peux témoigner que ce projet leur tenait à cœur autant que les conditions de vie des populations de la région leur tient à cœur. L’un et l’autre n’ont pas arrêté de s’enquérir régulièrement de l’état d’avancement des travaux.

Monsieur le Premier Ministre, permettez-moi de ne pas passer sous silence la présence de votre discret et non moins efficace Directeur de Cabinet, fils de la région. Merci Karim TRAORÉ d’avoir fait le déplacement.
Je salue les chefs traditionnels et les propriétaires terriens qui ont accueilli le projet ainsi que l’ensemble des BOUNDIALIKAS pour leur extraordinaire mobilisation.
Mesdames et Messieurs,

La centrale solaire réalisée en Maitrise d’Ouvrage Publique, objet de la présente cérémonie, est l’aboutissement d’un long processus entamé en 2016 par les études sur le choix du site, suivies des négociations financières et de la signature du contrat de prêt en octobre 2018. Sélectionnées en 2021, les entreprises ont livré le projet en 2023.

Je voudrais saluer tous les acteurs privés et publics qui ont contribué à la réalisation de cette centrale. En particulier mes prédécesseurs, l’Ex Directeur Général de CI-ENERGIES, Monsieur TRAORÉ Amidou et l’actuel Directeur Général, Monsieur SIDIBÉ Noumory.
Mesdames et Messieurs,

À terme, la centrale solaire de BOUNDIALI sera de 80 MWc pour un coût global de plus de 47 milliards de FCFA. Elle permettra d’économiser l’émission de l’équivalent de 60.000 Tonnes CO2 par an et de fournir de l’électricité à plus 430.000 personnes. 40 emplois directs seront créés durant l’exploitation de la centrale, sachant que 300 emplois avaient été générés pendant la phase de construction.

Mesdames et Messieurs,

Des centrales solaires et des centrales à biomasse seront progressivement intégrées dans le réseau électrique national.

A l’horizon 2030, la part de l’énergie solaire sera de 9% et celle de la biomasse 2% et la part de l’ensemble des énergies renouvelables dans le mix énergétique de notre pays sera de 45% contre 31,27% aujourd’hui.

En effet, notre portefeuille de projets de production électrique comprend plusieurs autres centrales solaires à Ferké (2025 ; 52 MWc), Bondoukou (2025 ; 50 MWc), Korhogo (2026 ; 116 MWc), M’bengué (2026 ; 50 MWc), Katiola (2026 ; 50 MWc), Tengréla (2026 ; 50 MWc), Kong (2026 ; 50 MWc), Sérébou (2026 ; 25 MWc), Touba & Loboa (2026 ; 60 MWc), Odienné (2026 ; 50 MWc), Mankono (2026 ; 50 MWc), Soubré (2026 ; 25 MWc), etc. Soit au total une capacité globale de 678 MW d’ici 2030 et 1686 MW en 2040. Je sais pouvoir compter sur la Direction Générale de l’Energie, CI-ENERGIES et les concessionnaires privés de ces projets pour tenir les délais.

Mesdames et Messieurs,

L’énergie solaire est l’une des sources d’énergie les plus propres et inépuisables par définition.

Cependant, elle a encore des marges de progrès technologiques à faire pour lever les contraintes inhérentes à son exploitation.
D’abord pour produire seulement 1 MW, il faut 1,5 ha de terre. Cela reste une contrainte face à la pression foncière pour l’agriculture et l’habitat dans notre pays.

Ensuite, c’est une énergie intermittente. C’est-à-dire qu’elle n’est pas disponible la nuit et même à des moments de la journée quand le temps est couvert.

Aujourd’hui on peut la stocker au moyen de batteries pour l’utiliser pendant les moments où il n’y a pas de soleil. Seulement, cela revient plus cher au kWh que les énergies thermiques.

Enfin, du fait que ce n’est pas une énergie disponible 24/24, elle et toutes les autres énergies intermittentes prises ensemble ne peuvent satisfaire plus de 15% de nos besoins en électricité. Au risque de dégrader la fourniture continue de l’électricité.

 

Mesdames et Messieurs,


Notre pays a réalisé ces dix dernières années, sous le leadership du Président de la République SEM Alassane OUATTARA, des progrès indéniables en matière de fourniture d’électricité.


Pour consolider ces acquis, il nous faut continuer de prêter attention à question de l’équilibre financier du secteur et nous assurer que son équilibre physique sera toujours réalisé. C’est-à-dire que, nos besoins d’électricité continueront d’être satisfaits sur les cinq prochaines années et les décennies à venir. CI-ENERGIES dont c’est la mission pour le compte de l’Etat, devra rester mobilisée.
Pour ce qui concerne la qualité du produit, c’est-à-dire la fourniture d’électricité sans baisse fréquentes de tension et sans coupures intempestives, je voudrais saluer les efforts supplémentaires consentis dès la mi-2023 par l’exploitant CIE dans l’entretien et l’exploitation du réseau et dont les résultats commencent à se faire sentir.
Monsieur le Premier Ministre,

Pour clore mon propos, je voudrais vous assurer de notre engagement total à poursuivre, sous votre égide, les réformes du secteur de l’énergie et pouvoir compter sur vous pour l’approbation des mesures visant le renforcement de la gouvernance du secteur de l’électricité, son équilibre financier et la viabilité financière de CI-ÉNERGIES.
En ce mois pieux pour le chrétien que vous êtes et pour le musulman que je suis, je formule le vœu que le Seigneur accepte nos prières de ce mois béni et qu’il garde sa main sur notre pays et son Président.

Je vous remercie de votre aimable attention »
Boundiali le 03 Avril 2024

Le Premier ministre Robert Beugré Mambé a procédé, le 3 avril 2024, à l’inauguration de la Phase 1 de la Centrale solaire photovoltaïque de Boundiali, d’une capacité, à terme, de 83 Mégawatts.

Selon les services de la Primature, le Chef du gouvernement ivoirien a expliqué que cette infrastructure, qui sera une fois la phase 2 achevée, la plus importante centrale solaire photovoltaïque de l’Afrique de l’ouest, concrétise la volonté du président de la République, Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire « le réservoir de l’énergie de l’Afrique de l’ouest »
Installé sur une superficie totale de 78 ha (Phase 1 : 36 ha et Phase 2 : 42 ha), le projet de construction d’une centrale solaire à Boundiali a été initié dans le cadre de la diversification des sources de production d’électricité du pays, a expliqué le ministre des Mines du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Coulibaly-Sangafowa. ( voir discours)
Ce projet participe à l’atteinte des objectifs de l’État de Côte d’Ivoire, notamment l’accroissement de la part des Énergies renouvelables dans le mix énergétique, soit 45% à l’horizon 2030 y compris la grande hydroélectricité et le respect de ses engagements internationaux en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre (31,4%).
« D’un coût global de 75,6 millions d’Euros, la centrale solaire photovoltaïque de Boundiali facilitera l’électrification des villages et favorisera l’amélioration de la qualité de service de plus de 430 000 ménages, a expliqué le Directeur général de Côte d’Ivoire Énergie (CI-ÉNERGIES), Noumory Sidibé.
Le président du Conseil régional de la Bagoué, Bruno Nabagné Koné, s’est félicité de la réalisation de la première centrale solaire photovoltaïque du pays dans sa région. Il a dit sa gratitude au Chef de l’État et au Premier ministre pour cette infrastructure. Selon le ministre Bruno Nabagné Koné, le taux d’électrification de la région est à ce jour de 96%. En effet, le nombre de localités électrifiées est passé de 33 en 2011 à 160 à ce jour, a-t-il fait savoir.
La centrale solaire photovoltaïque de Boundiali contribuera non seulement à l’alimentation d’environ 70 000 foyers, mais aussi à l’économie de 60 000 tonnes équivalent de CO2 par an. Elle va favoriser la création de 300 emplois directs et indirects pendant la construction de la phase 2 dont la pose de la première pierre a été effectuée ce jour par le Premier ministre. Elle va, à terme, générer 40 emplois directs et indirects pendant l’exploitation.
Le projet de la centrale solaire photovoltaïque de Boundiali s’inscrit dans le Plan Directeur Production 2014 - 2030 et a été réalisé avec le soutien financier du gouvernement allemand, à travers la KfW et de l’Union européenne.
B. Mafoumgbé ( Sercom)

Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains va procéder, en collaboration avec les autorités ivoiriennes compétentes, notamment le Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires Islamiques (COSIM) et la Section Ivoirienne de la Fondation, à l'inauguration officielle de la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan lors de la Prière du vendredi 26 Ramadan 1445 de l'Hégire, correspondant au 5 avril 2024.

Le prêche du vendredi sera prononcé par le représentant du Conseil Supérieur des Ouléma du Royaume du Maroc, en présence d'un certain nombre de personnalités officielles et religieuses marocaines et ivoiriennes.


A cet égard, une veillée religieuse en commémoration de Laylat Al Qadr (la Nuit du destin) sera célébrée au sein de la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan le jour même de son inauguration, avec la participation des Ouléma, des califes de confréries soufies et des guides religieux ivoiriens et marocains, fait savoir la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains dans un communiqué.

L'animation de la Nuit bénie du destin comblera de ses bienfaits, dans un climat de quiétude et de paix spirituelle, les fidèles ivoiriens et marocains.

Témoignant de la Haute Vision de Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, qui reflète Son engagement particulier en faveur de la protection des constantes religieuses, la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan oeuvrera à la diffusion de la sagesse, à l'enseignement du Saint Coran, à la célébration de la prière, ainsi qu'à la promotion des valeurs nobles de paix, de tolérance et de dialogue, telles que prônées par la religion musulmane.


Fidèle à sa mission, la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan optera au partage de l'expertise marocaine en matière de gestion du champ religieux et ce, sur la base des fondamentaux religieux communs entre les deux pays, symbolisant ainsi les liens fraternels et historiques entre les peuples ivoirien et marocain, précise le communiqué.

Les travaux de construction de la Mosquée Mohammed VI d'Abidjan ont été lancés le 3 mars 2017 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L'assiste, accompagné de Son Excellence M. Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d'Ivoire.

Les travaux réalisés, par des artisans marocains, ont obéi scrupuleusement aux normes architecturales marocaines traditionnelles et authentiques dans toute leur splendeur.

L'édifice de la Mosquée s'étend sur une superficie de 25.000 m2 et comprend une salle de prière avec une capacité d'accueil de 7000 fidèles, ainsi qu'une salle de conférences, une bibliothèque, un complexe commercial, des espaces verts, un pavillon administratif, un logement pour l'imam et un parking.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 ( source:MAP)

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique tient depuis ce mercredi 03 avril 2024 à Yamoussoukro, sa Revue de Direction au titre du second semestre de l’année 2023
Dans son discours d’ouverture, le Directeur général, M. AHOUSSI Artur a d’abord fait le bilan de la gestion 2023 avant de décliner les actions prioritaires du Trésor public au cours de cette année. D’une manière générale, l’année 2023 s’est soldée par des résultats globalement satisfaisants au crédit du Trésor public. Le Trésor public a su poursuivre, avec davantage de détermination et d’entrain, sa marche résolue sur les sentiers de la performance.
Ainsi, l’Administration a recouvré 137,48 milliards de francs CFA de recettes non fiscales sur un objectif de 132,41 milliards de francs CFA, soit un taux de réalisation de 103,8%.
Au titre du règlement de la dette fournisseurs, le montant de 762 milliards de francs CFA a été payé dans le délai réglementaire, traduisant ainsi le respect de l’ensemble des engagements de l’Etat vis-à-vis de ses partenaires.
En outre, le Trésor public a apuré la dette intérieure et la dette extérieure à hauteur de 100% des prévisions, avec respectivement des montants de 1,013 et 1,161 milliards de francs Fcfa.
Sur la question de la digitalisation des moyens de recouvrement et de paiement, il ressort du bilan à fin décembre 2023 que la plateforme TrésorPay-TrésorMoney a permis de mobiliser, au titre des recettes de service, un montant de 26,9 milliards de Francs Cfa en 2023, contre 12,6 milliards en 2022, soit une évolution de 14,3 milliards.
En ce qui concerne l’exécution des dépenses publiques par le canal de ladite plateforme à la date du 31 décembre 2023, il est à relever un montant total de 34,6 milliards de Francs Cfa, réglé au profit des usagers.
Procédant à l’ouverture des travaux, M. MIMBA Kocounseu Antoine, représentant le Ministre des Finances et du Budget, a félicité le Trésor Public qui, à l’instar des gestions antérieures, a su faire preuve de résilience et d’abnégation, pour maintenir le niveau de rendement de son administration et partant, de notre Département ministériel.
Il a exhorté le Trésor public à redoubler d’ardeur, avec en ligne de mire les orientations gouvernementales contenues dans la Feuille de Route pour l’année 2024 des ministères. Il s’agit entre autres de la mobilisation efficace des ressources pour le financement de l’économie ; l’optimisation des dépenses pour l’atteinte des objectifs de développement ; le soutien à la transformation structurelle de l'économie et l’amélioration de la gouvernance ainsi que la modernisation de l’administration financière.
Au cours de ces assises, les participants procéderont à l’examen et à l’adoption d’un nouveau document stratégique devant servir à orienter la mise en œuvre des missions du Trésor public, au titre de la période quinquennale 2024-2028
En effet, dans le contexte marqué par le changement intervenu à la tête du Trésor public avec la nomination de Arthur AHOUSSI par appel à candidature, dans les fonctions de Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, il a paru indispensable à ce dernier de fixer un nouveau cap au Trésor public.
Ainsi, s’inscrivant dans le processus d’amélioration continue entamée par ses prédécesseurs, le nouveau Directeur Général a élaboré un Plan Stratégique de Modernisation et de Développement 2024-2028 du Trésor Public, un document de pilotage stratégique découlant de sa vision de « Faire du Trésor Public, une administration excellente et intègre au service du citoyen et des parties prenantes ».
Bamba Mafoumgbé( Sercom)

 

 

 

La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité Publique entame sa Revue de Direction au titre du second semestre de la gestion 2023, le mercredi 3 avril 2024, à l’hôtel Président de Yamoussoukro.
Placée sous la présidence du Ministre des Finances et du Budget, M. Adama COULIBALY, cette rencontre vise à dresser le bilan des activités au terme de la gestion 2023 et à adopter une nouvelle stratégie institutionnelle qui fera l’objet de déclinaison dans le Plan Stratégique de Développement 2024-2028
En effet, cette revue intervient dans un contexte particulier, marqué par la nomination de M. AHOUSSI Arthur Augustin Pascal, par décret n°2024-65 du 14 février 2024, en qualité de nouveau Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, après un appel à candidatures.
Il faut également souligner qu’en marge des assises, une cérémonie sera organisée en l’honneur de l’ancien Directeur Général, M. ASSAHORÉ Konan Jaques qui a occupé ce poste, de juin 2016 à octobre 2023, nommé depuis le 17 octobre, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
Bamba M.

 

Du 26 au 28 mars 2024 s’est tenue à Tengrela (Côte d’Ivoire), la rencontre de redynamisation de la coopération transfrontalière entre le département de Tengrela (Côte d’Ivoire) et le Cercle de Kolondièba (Mali).
Cette rencontre a été conjointement organisée par les autorités administratives des deux circonscriptions qui se sont appuyées sur un comité technique mixte composé des acteurs locaux de Tengrela (Côte d’Ivoire) et de Kolondièba (Mali), en collaboration avec les structures en charge de la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire et du Mali et avec l’appui financier de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) et l’Ong Equal Access International.
La rencontre avait pour objectif principal de relancer les activités de coopération transfrontalière entre Tengrela en Côte d’Ivoire et Kolondièba au Mali.
Elle a réuni les autorités administratives, les maires, les chefs des services techniques de Tengrela et de Kolondièba, les représentants des structures en charge de la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire et du Mali, les responsables des unités des forces de sécurité de Tengrela et les représentants des partenaires techniques et financiers.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le Chef de la délégation malienne, M. Boubacar Oumar TRAORE, Préfet du Cercle de Kolondièba, a dans ses propos liminaires remercié les Autorités ivoiriennes pour l’accueil chaleureux et fraternel réservé à sa délégation et ainsi que les commodités mises à leur disposition depuis leur entrée sur le territoire ivoirien. Il a rappelé l’historique de ce processus qui a commencé en 2019, interrompu en raison des mesures sécuritaires relatives à la crise sanitaire liée au covid-19. C’est pourquoi, il s’est réjoui de la reprise de ces activités de coopération transfrontalière et souhaité que les attentes des acteurs soient prises en compte pour l’amélioration des échanges entre les communautés de Tengrela (Côte d’Ivoire) et Kolondièba (Mali). Il a au nom des plus hautes Autorités du Mali, remercié tous ceux qui ont contribué et continuent de contribuer au renforcement des liens de fraternité entre les populations maliennes et ivoiriennes en général, et celles des espaces frontaliers en particulier.
Avant de déclarer ouverts les travaux, Madame le Préfet du Département de Tengrela, GNALEGA Ruth Anne-Marie épouse Brou, a, dans son intervention, salué cette initiative qui date d’avant sa prise de service à Tengrela. Elle a remercié la délégation venue du Mali pour sa disposition et son engagement à maintenir avec les communautés locales de Tengrela des relations de bon voisinage. Par la suite, elle a émis le vœu de voir se concrétiser la mise en place du Groupement Local de Coopération Transfrontalière (GLCT) entre Tengrela (Côte d’Ivoire) et Kolondièba (Mali). Aussi, a-t-elle souhaité que la rencontre permette de mener des réflexions profondes afin de parvenir à une gestion concertée de la frontière commune aux deux pays. Elle a particulièrement remercié les partenaires techniques et financiers, en l’occurrence l’Organisation Internationale pour les Migrations (Oim) et l’ONG Equal Access International (Eai) pour leur appui.
Dans le but de renforcer les capacités des participants, plusieurs communications ont été faites notamment les présentations des deux structures en charge des frontières des deux pays, le renforcement de la lutte contre la traite humaine et des enfants ainsi que le trafic illicite des migrants.
Après les présentations de la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’Ivoire (Cnfci) et de la Direction Nationale des Frontières (Dnf) du Mali, Monsieur Tima Thomas COULIBALY, Chef de Division Coopération administrative frontalière à la Direction Nationale des Frontières du Mali a fait une présentation d’un modèle de Groupements Locaux de Coopération Transfrontalière (GLCT).
Dans sa présentation, Monsieur Tima Thomas COULIBALY a mis l’accent sur l’importance du renforcement de la coopération transfrontalière en s’appuyant sur des exemples de Groupements Locaux de Coopération Transfrontalière (GLCT) existants.
C’est pourquoi, il a invité les participants à se reconnaitre plus dans l’espace de coopération transfrontalier que dans des considérations partisanes qui sont susceptibles de séparer les communautés au lieu de les unir. « On ne pourra pas parvenir à un espace intégré de coopération en étant trop rattaché au sentiment de nationalisme », a-t-il conclu.
À l’issue des travaux en commissions qui ont suivi les communications, des amendements ont été apportés aux recommandations initialement formulées.
En plus, la feuille de route initialement conçue en 2019 a été actualisée, puis soumise à l’atelier pour validation. Au terme de la rencontre, les participants ont formulé les recommandations suivantes :
A l’endroit des acteurs frontaliers, il s’agit de : créer une plateforme transfrontalière pour chaque service technique regroupant les acteurs frontaliers des deux pays d’une part, faire un plaidoyer auprès des partenaires au développement pour le financement des activités de la mise en place du Gltc d’autre part.
Sans oublier élaborer une cartographie des conflits frontaliers en vue de prévenir et de mieux gérer les conflits communautaires dans l’espace transfrontaliers Tengrela-Kolondièba.
A l’endroit des deux États, ils ont unanimement souhaité l’accélération du processus de délimitation de la frontière commune.
Dans son allocution de clôture, Monsieur Nurudine OYEWOLE Coordonnateur technique chargé de la coopération transfrontalière, des affaires juridiques et des contentieux à la Cnfci a remercié l’ensemble des participants et particulièrement ceux venus du Mali pour avoir effectué le déplacement. Il a salué et félicité Madame le Préfet de Tengrela et son homologue de Kolondièba pour leur engagement remarquable qui a permis de tenir cette rencontre.
Quant au représentant de l’Oim, il a tout d’abord remercié les participants pour leur mobilisation et remercié les autorités des deux États pour leur volonté et leur engagement à parvenir à une gestion concertée de leur frontière commune et à une cohabitation pacifique de leurs populations frontalières. Il a renouvelé l’engagement de son organisme à accompagner les deux États dans leur dynamique. Il s’est réjoui de l’atteinte des objectifs de l’atelier tout en affirmant que cela dénote de l’intérêt accordé au projet. Madame Bouakéma DIOMANDE, représentante Equal Access International s’est, quant à elle, félicitée de la tenue de cette rencontre qui vient renforcer la résilience des populations de cette zone frontalière. Elle a souligné les objectifs de sa structure qui œuvre essentiellement à renforcer la résilience des populations exposées aux conséquences de la crise sécuritaire au Nord de la Côte d’Ivoire.
Bamba M.

 

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a annoncé ce mardi 02 Avril 2024, le prix du cacao bord champs et à procédé par la même occasion, à l’ouverture de la campagne intermédiaire de commercialisation du cacao. Ce prix est fixé à 1500Fcfa le Kg contre 1000 Fcfa la campagne principale.
« Pour la campagne intermédiaire, le résultat des ventes par anticipation de la récolte de la période d’avril à septembre 2024 a permis de réaliser un prix Caf moyen de 2 326 Fcfa le kilogramme. Sur cette base, l’État de Côte d’Ivoire a décidé de servir le prix au producteur à 1 500 Fcfa le kilogramme, soit 64% du prix Caf de réalisation. C’est un niveau de prix jamais réalisé dans l’histoire de la filière cacao en Côte d’Ivoire. C’est aussi la première fois que le prix de la campagne intermédiaire est supérieur à celui de la campagne principale. », a expliqué le ministre d’Etat, Kobénan Kouassi Adjoumani, qui avait à ses côtés, le Directeur général du Conseil Café-Cacao, Koné Yves Brahima.
Un prix en hausse certes, qui arrive dans un contexte rareté des fèves, en raison des mauvaises conditions climatiques et des maladies des vergers a notamment conduit à des ventes par anticipation de seulement 1,35 million de tonne pour la campagne principale 2023/2024 contre 1,8 million de tonnes habituellement.
En ce qui concerne la production ivoirienne, l’impact des effets du changement climatique a entrainé une baisse de l’ordre de 23 à 24%.
Aussi, M. Adjoumani n’a pas manqué d’ajouter que « les effets de l’envolée des cours mondiaux commencent à vous profiter. Et si la dynamique de la hausse des cours mondiaux se maintient ainsi, on aura encore de très bonnes nouvelles à vous annoncer la campagne prochaine. » A noter que le prix du cacao frôle les 10 mille dollars la tonne ce jour sur le marché international.
Bamba Mafoumgbé

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