Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

jeudi 2 mai 2024
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Le Conseil café cacao (Ccc) envisage de prendre des mesures afin d’éviter le défaut des exportateurs locaux qui ont urgemment besoin de 100 à 150,000 tonnes de cacao pour honorer leurs engagements auprès de leurs clients, en raison de leur exclusion des primes de certification, a annoncé une source au sein du Ccc après une réunion de crise vendredi.

 

Le Ccc a convoqué le Gepex (qui regroupe l’ensemble des multinationales), le Gni qui représente les négociants locaux et l’Ucoopexci qui défend les intérêts des coopératives exportatrices afin de trouver une solution au problème d’approvisionnement des exportateurs locaux qui éprouvent depuis Janvier, des difficultés à acheter des fèves de cacao car seules les 6 multinationales disposent auprès des chocolatiers des primes de certification.

 

« Nous nous dirigeons vers un défaut certain parce que nous ne pouvons acheter des fèves depuis Janvier à cause du fait que le cacao standard soit transformé en cacao certifié, donc plus cher et au-delà du prix bord champs garanti », a expliqué un membre de l’Ucoopexi qui appelle le Ccc à réagir pour éviter le défaut qui se profile à l’horizon.

 

Tout comme l’Ucoopexci, les membres du Gni qui partagent ce point de vue et qui vivent eux-aussi la même situation, affirment que les traitants et les pisteurs vendent exclusivement les chargements de cacao actuellement aux multinationales qui n’achètent que des fèves certifiées pour le compte des chocolatiers.
Les fèves certifiées sont vendues plus chères que les fèves standards à cause des primes que perçoivent les fournisseurs qui sont supposés les reverser aux producteurs.
« Aujourd’hui le cacao certifié coûte entre 1026 fcfa et 975 fcfa le kilo alors que le prix garanti est de 900 fcfa le kilo. C’est impossible pour nous d’acheter parce que les multinationales ont le monopole sur tout le cacao certifié » ,a déclaré un membre du Gni.
Pour trouver une solution à ce problème, le Ccc envisage de repousser la période d’embarquement des contrats des exportateurs en difficulté à juin afin qu’ils puissent acheter des fèves entre Avril et Juin.

 

Pour les exportateurs locaux, la solution à long terme pour éviter ce déséquilibre de la commercialisation interne, est que 50% des contrats internationaux attribués aux exportateurs locaux soient du cacao certifié fairtrade, afin d’équilibrer le rapport de force avec les multinationales qui elles disposent de 100 pour-cent de certifié. Les contrats internationaux dont disposent les exportateurs ivoiriens sont actuellement des contrats pour du cacao sans traçabilité ni certification, ce que les exportateurs ivoiriens dénoncent depuis plusieurs années.

 

« Repousser la période d’embarquement à Juin ne va rien résoudre. Nos clients attendent du cacao de la récolte principale qui est de bien meilleure qualité que l'intermédiaire », a pesté un autre membre du Gni.
Selon l’Ucoopexci et le Gni, le Ccc et le gouvernement doivent régler définitivement et durablement le problème du monopole des contrats de fèves certifiées que détiennent les multinationales. Ce monopole crée une distorsion et un déséquilibre injuste dans les achats de fèves et favorise les détenteurs de ces contrats qui peuvent acheter plus chères des fèves et disposer de tout le cacao disponible à un certain moment de la saison.

« Ça fait plusieurs années que nous décrions et dénonçons ce monopole des multinationales au niveau des contrats de fèves certifiées. Ça leur donne un avantage énorme sur nous cela n’est pas juste et équitable. Le CCC et le gouvernement doivent s’impliquer pour trouver une solution durable », a affirmé un membre de l’UCOOPEXCI.

 

« Si le CCC ne règle pas ça, ça va être la même chose chaque année. Il faut que les chocolatiers fassent preuve d’équité et de justice en donnant les contrats de certification à tous », a ajouté un autre membre de l’UCOOPEXCI.
Bamba Mafoumgbé

Après une 13e édition réussie à Douala, Africa Banking Forum (Abf), l’évènement phare des métiers et technologies de la banque en Afrique francophone pose ses valises à Abidjan, confirmant ainsi la vocation de la capitale ivoirienne en tant que plateforme incontournable de la finance africaine.
Afin de mettre en avant le rôle central que joue le secteur bancaire dans les plans de relance économique, les politiques d’intégration et dans le financement des activités économiques sur le continent, One Africa Forums, fervent ambassadeur de la coopération Sud Sud et de l’intégration africaine, sous l'égide du Ministère de l'Economie et des Finances de la Côte d'Ivoire, vous donne rendez-vous les 23 & 24 février 2023 à Abidjan pour une 14e édition sous le thème « La dynamique bancaire africaine : levier de relance et d’intégration ». Cet événement sera présidé par le Ministre de l'Economie et des Finances, Adama Coulibaly, et sera organisé en partenariat avec l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI).
« Les performances macroéconomiques qu’est entrain de connaitre la Côte d’Ivoire, en partie attribuables au secteur bancaire qui a soutenu les importants investissements réalisés pendant la crise sanitaire, méritent d’être mises en lumière et justifient le choix de la destination de cette 14e édition », a déclaré Hassan M. Alaoui, Président de One Africa Forums.
Plus de 400 décideurs de la communauté bancaire et financière africaine seront en conclave à Abidjan, la destination d’affaires de l’Afrique de l’Ouest pour débattre, échanger et partager les expériences, expertises et meilleures pratiques.« Les banques africaines sont sur le bon sentier d’expansion. Elles ont su durant ces 20 dernières années s’affranchir d’un modèle inadapté en imaginant des véhicules qui répondent aux besoins fondamentaux de l’Afrique. Ces banques sont créatives à l’image des personnalités qui les dirigent. Elles sont aussi panafricaines et indiscutablement ancrées dans notre réalité » a déclaré Dhafer Saidan, Full Professor of Finance, SKEMA Business School, Head MSc Sustainable Finance and FinTech.
« La dynamique bancaire africaine au service de la relance économique et de l’intégration africaine»
Les crises écologiques, sanitaires et sécuritaires continuent de maintenir l’économie mondiale dans sa pire récession depuis la seconde guerre mondiale. Non épargnée, l’Afrique vit aussi « sa crise économique » et n’a d’autres alternatives que l’intégration régionale et continentale pour réussir sa relance. A cet effet, le secteur bancaire, apparaît à la fois comme un allié de taille des politiques d’intégration économique et véritable fer de lance de la reprise. « Parce que les banques sont au cœur du système financier et plus que jamais engagées à jouer un rôle majeur dans les politiques de relance et d'intégration de nos économies, je voudrais inviter mes confrères banquiers et les partenaires du système financier de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique à participer massivement à la 14ème édition de l'Africa Banking Forum à Abidjan », a affirmé Jérôme EHUI, Directeur général de Versus Bank et par ailleurs, Président de l'APBEF-CI.
Durant deux journées, ABF 2023 va aborder des questions stratégiques telles que l’alliance Etat/
Banque pour le redressement de l’économie africaine, les règles prudentielles baloises, l’éducation financière, le financement de la PME. D’autres questions en rapport avec la performance opérationnelle des banques à savoir la concurrentiabilité, les tendances technologiques innovantes, le big data, l’expérience client, la sécurité et la cyber résilience seront également au cœur des échanges. ABF se veut donc un laboratoire d’idée où experts, analystes, financiers, banquiers et hommes politiques vont jeter leurs regards et analyses sur les défis et enjeux actuels et évolutifs des secteurs bancaire et financier et ainsi apporter des réponses claires et cohérentes aux différentes problématiques qui seront soulevées.
A propos de l’organisateur One Africa Forums
One Africa Forums (ex i-conférences) est leader dans l’organisation de forums B2B en Afrique du Nord de l’Ouest et Centrale visant à promouvoir la coopération sud-sud et favoriser l’investissement et le développement de secteurs stratégiques. Créée en 2004 et basée à Casablanca, la société compte un réseau de plus de 100.000 dirigeants africains et a à son actif plus de 200 forums en présentiels spécialisés dans le domaine de la santé, l’agriculture, les TIC, la banque, la poste, les infrastructures, les ports, l’agriculture, les marchés de capitaux, les systèmes de paiement, le e-gov… tous organisés dans une vingtaine de capitales africaines.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Depuis le 13 février 2023, l’Association des chauffeurs de taxis compteurs (Actc), présidée par Bakayoko Mamadou est à pied d’œuvre pour la sensibilisation des acteurs sur la mise en application du permis à points à partir du 1er mars. D’Abobo-Anador à Yopougon en passant par Abobo-Samaké…… , Angré, Adjamé et bien d’autres communes, Bakayoko Mamadou, entouré des membres et sympathisants de son organisation professionnelle, ont fait passer le message de la bonne conduite qui entre dans le cadre du transport intelligent qui tourne le dos à l’incivisme routier. «(…) La mise en application du permis à points à partir du 1er mars 2023 est irrévocable. Déjà, chacun de nous reçoit des messages dans nos portables, indiquant que nos permis sont crédités de 12 points. En d’autres termes, à partir du 1er mars, dès que tu commets une infraction routière, ton permis est débité du nombre de points en fonction de la gravité de la faute », explique Bakayoko Mamadou à chacune des étapes de sa sensibilisation. Toutefois, le président de la plus importante organisation professionnelle encadrant les chauffeurs de taxis compteurs, car revendiquant près de 3000 adhérents et plus de 4000 sympatisans, réitérait qu’il parle au nom du ministre Amadou Koné. «(…) Vraiment, je dis merci au ministre qui a contacté notre structure afin qu’elle s’implique dans la campagne de sensibilisation sur le permis à points. C’est une marque de considération qui est à saluer à sa juste valeur. Et au cours de cette campagne, nous devons rendre à César ce qui lui appartient. De fait, donnons au ministre ce qui lui revient. Nous lui disons merci et le rassurons de notre entière disponibilité pour tout ce qui touche la cause nationale », souligne Bakayoko Mamadou. Qui envisage sensibiliser plus de 3000 acteurs du transport. Pour lui, l’avènement du permis à points est salutaire : «(…) Pour quelque chose dont on en parle depuis 2016, je ne comprends pas pourquoi il y a toujours des débats autour. Dans tous les cas, le problème ne se situe pas au niveau de la date, mais plutôt le positif impact qu’il faut voir. Même si on reporte pour des années encore, certains ne seront pas prêts. Alors, j’en appelle à la conscience professionnelle de tous. Ensemble, allons pour un secteur performant avec moins d’accidents de la circulation », note –t-il.
Koné S.
Légende Le président de l’Actc, Bakayoko Mamadou veut un secteur sans accident de circulation.

La question de l’employabilité est au cœur de tous les débats depuis quelques années en Afrique et notamment en Côte d’Ivoire. La disponibilité de main d’œuvre qualifiée est un défi auquel font face l’ensemble des acteurs de l’industrie en Afrique. Rapporte une note à la presse dont nous avons eu copie.
C’est pour répondre à cette problématique qu’une cérémonie de signature de convention et de partenariat, pour l’opérationnalisation du « projet Eranove Academy », entre le groupe Eranove et la Kfw-Ife (Facilité d’investissements pour l'emploi) s'est tenue, ce jeudi 26 janvier 2023, à la Maison de l'Entreprise au Plateau en présence du Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage.
Le groupe Eranove a toujours fondé sa pérennité sur sa capacité à faire émerger une mosaïque de talents africains. Fort de cet engagement, le groupe Eranove s’est constitué en consortium, pour porter un projet d’investissement ambitieux en partenariat avec ses filiales, dont la Cie (Compagnie Ivoirienne d’Electricité), la Sodeci (Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire) et Eranove Academy, afin de répondre à l’appel lancé à IFE. L’objectif visé est de développer une offre de formation industrielle pour le continent africain.
Pour le Directeur général de la Cie et de la Sodeci, Monsieur Ahmadou Bakayoko, c’est l’aboutissement de plusieurs années de travail qui se sont concrétisées avec la signature de ce partenariat. Le projet Eranove Academy est « Né(e) du constat que la main d’œuvre qualifiée était manquante dans nos domaines et que nous avions à l’échelle du groupe Eranove des compétences transversales et des équipements qui pouvaient servir d’autres acteurs de l’industrie ».
Le consortium dirigé par Eranove S.A. prévoit un investissement total de 20,67 millions d'euros. La Facilité Investissements pour l’emploi (Ife) accorde une subvention de 5,17 millions d’euros (25 %).
Pour Monsieur Marc Albérola, Directeur général du groupe Eranove : « Notre objectif à travers l’opérationnalisation du projet Eranove Academy est clair et ambitieux : former des techniciens, ingénieurs et des cadres industriels pour les qualifier à exercer des métiers dont la demande est forte sur le marché de l’emploi en Côte d’Ivoire. Nous entendons ainsi, soutenir la vision du Président de la République qui a décrété l’année 2023, « année de la Jeunesse ». A terme, nous prévoyons de recruter près de 1 100 jeunes dans nos filiales à l’horizon 2027. A travers ce dispositif innovant, les compétences qui sont visées sont transverses au secteur industriel : compétences techniques, numériques, commerciales et managériales requises (actuellement ou dans un futur proche) et sont mutualisées avec celles des métiers de l’électricité, de l’eau, de l’assainissement, de l’environnement, en prenant en compte les nécessités de la préservation de la biodiversité et les impacts sur le climat ».
Ainsi, les formations seront dispensées dans des établissements déjà existants à Abidjan, notamment au Centre des Métiers de l’Electricité à Bingerville et au Centre des Métiers de l’Eau à Yopougon ainsi que dans les locaux en création d’Eranove Academy qui ouvriront dans le courant de l’année 2023.

Avec le projet Eranove Academy, il s’agit donc pour le groupe panafricain Eranove de déployer un programme d’investissement cohérent, de plus de 20 millions d’Euro, qui vise à renforcer et compléter l’offre de formation du groupe dans toutes ses dimensions, son adéquation aux besoins du marché de travail ainsi que l’accessibilité de ces formations aux entreprises et aux populations locales. Cette ambition que le groupe a souhaité mettre en œuvre depuis quelques années, peut donc aujourd’hui se concrétiser grâce à la subvention et au soutien de la coopération allemande, à travers la Kfw qui a créée pour le compte du Bmz une facilité pour favoriser le développement de l’employabilité en Afrique, portée par Ife – Invest for Jobs, un partenaire solide et qui partage la même vision d’un développement passant par la création d’emplois durables et de qualité.
Bamba Mafoumgbé

 

 

L'autorité des exportations de produits agricoles, Morocco Fodex, a interdit aux négociants de fruits et légumes d'exporter des tomates, des oignons et des pommes de terre vers les pays d'Afrique de l'Ouest, afin d'assurer la sécurité alimentaire chez eux après que les prix des tomates ont augmenté à un rythme alarmant. Selon, un responsable interrogé par Reuters, l’interdiction est en vigueur depuis le 9 février 2023. Rapporte le site commodafrica.com
Une restriction des exportations qui s’inscrit dans le contexte d’une inflation qui s’est élevée à 6,6% en 2022 mais de 11% pour les produits alimentaires. Outre, l’impact de la guerre en Ukraine sur les prix alimentaires, le Maroc a dû faire face à une forte sécheresse, qui a aussi fait grimper les prix les produits de base. Enfin lors du mois du Ramadan, qui démarre début avril, la demande est forte. Faut-il craindre une pénurie ou une hausse du prix à la consommation de certains produits sur le marché ivoirien ? Surtout durant le mois du Ramadan (début Avril) ; période de grande consommation.     Approché,  le diplomate cheriffien  rassure:" non   je  ne crois pas . En meme  temps, le marché ivoirien est  très  peu  dépendant des importations en provenance du Maroc"

 
Il y a quelques années, il était question du renforcement de la coopération agroalimentaire entre le Maroc et la Côte d’Ivoire.Selon l’ambassadeur du Maroc à Abidjan, Abdelmalek Kettani, le Royaume s’apprête à renforcer ses échanges dans le secteur agroalimentaire avec la Côte d’ivoire.« Le Maroc et la Côte d’Ivoire sont pleinement engagés dans un processus de coopération sud-sud qui a fait ses preuves. Aujourd’hui, on parle d’un projet de plateforme logistique pour l’exportation et l’importation de produits agroalimentaires entre nos deux pays », avait déclaré Kettani.
Il s’agissait d’exporter des produits agricoles ivoiriens vers le Maroc et vice versa. Outre le Maroc, le projet prévoit, selon la MAP, 182 destinations pour les produits ivoiriens, à partir du port de Tanger Med, premier port du continent africain. L’ambassadeur du Maroc a également souligné la volonté du Maroc de relancer les exportations de certains produits agricoles de Côte d’Ivoire, notamment la banane, la papaye, l’ananas, la mangue et tous les produits agroalimentaires.
Rappelons que l’Europe, avec la prédominance de la France, est de loin le premier importateur de la tomate marocaine pour près de 80% selon les données de Trade Map pour 2021. Se placent ensuite le Royaume Uni. L’Afrique ne représente que 1,3% des exportations marocaines de tomates, la Mauritanie et le Sénégal étant les principaux importateurs.
Toutefois, le commerce du Maroc avec l'Afrique a augmenté de 45 % pour atteindre un record de 65 milliards de dirhams (6,3 milliards dollars) en 2022 alors que le nombre de camions traversant le Maroc vers les marchés africains a augmenté de 88 % pour atteindre 45 000, selon les données officielles consultées Reuters. Les produits alimentaires agricoles représentaient 28 % des échanges.
Bamba M.

 

« (…) Nous sommes ravis de vous recevoir dans le cadre du lancement de notre trouvaille. Un robuste chef d’œuvre doté d’un design moderne, attractif et séduisant, qui je l’espère, vous fera plaisir », a dit Sébastien Proux, Directeur général Tractafric Motors Côte d’Ivoire et Région Afrique de l’Ouest. C’était le 9 février 2023 à Abidjan (Marcory), à l’occasion du lancement de Ford Territory 2023. Poursuivant son exposé, il a ajouté que « Le tout nouveau Ford Territory 2023 », a été conçu pour s’adapter à la réalité du terrain et qu’il vient alors pour s’y imposer dans un univers où la concurrence fait rage. A sa suite, les autres intervenants, notamment le Dg de Ford Afrique nord / Subsaharienne et la Directrice commerciale, ont, tour à tour insisté sur la robustesse et l’élégance de leur produit, qui, selon eux, ne devrait avoir aucune peine à s’imposer. La Côte d’Ivoire, ont-ils expliqué, est le premier pays où, e nouveau modèle vient d’être lancé. Le produit se veut aussi économique, car au feu, le moteur se coupe automatiquement pour faire baisser la consommation.

Les potentiels clients eux, ne se sont pas faire conter. « (…) Ce fut une belle cérémonie. De toutes manières, on connait ce constructeur et chef d’œuvre venant d’elle, n’est guère surprenant. C’est le contraire qui aurait étonné », indique un invité à cette cérémonie. De l’avis d’un autre intervenant, c’est un honneur pour la Côte d’Ivoire d’être le premier en Afrique où ce modèle soit lancé. En tout cas, tous les intervenants, comme s’ils s’étaient passer les mots, ont reconnu la splendeur et le sublime caractère de la ‘’Territory 2023’’. En plus, selon eux, le fait que la Côte d’Ivoire soit le premier pays Africain ou un tel produit soit lancé, est la preuve manifeste de la solidité de son économie.
Bamba M. ( coll : K.S)
Légende photo : Une vue de la nouvelle trouvaille dans toute sa splendeur

La prochaine entrée en vigueur du permis à point en Côte d’Ivoire, continue de toujours alimenter la chronique au bord de la Lagune Ebrié. Sur la question, chacun y va de son commentaire. Si personne n’exclut sa mise en application, beaucoup par contre estiment qu’il y a lieu de revoir la date du 1er mars. Abdoulaye Sylla, président de la Fédération nationale des syndicats chauffeurs de Côte d’Ivoire (Fensci), dit ne pas être contre le permis à point. Mai… « Nous ne sommes pas contre. Bien au contraire. Vous savez, il n’y a jamais un sacrifice de trop pour sauver des vies, où pour pallier à de graves situations comme les accidents. Ces dix dernières années, quand vous regardez dans le rétroviseur, vous -vous rendez compte que ce sont des centaines de milliards qui ont été injectés dans les infrastructures routières. Alors, l’Etat ne les fait pas pour endeuiller sa population, mais plutôt pour améliorer son cadre de vie, lui offrir un mieux-être. »
Les chauffeurs sont partants pour la mesure ?
Pour M. Sylla et les membres de son syndicat, la question n’est pas à ce niveau. « De toutes les manières, tôt ou tard, on va y arriver un jour. Et tout le monde est obligé de suivre. Alors pourquoi pas maintenant, si ça peut largement contribuer à abréger les souffrances, les accidents, les dégâts sur nos routes fraichement faites. Pour nous, comme pour toutes les autres organisations professionnelles du secteur du transport terrestre d’ailleurs, le problème se trouve au niveau de la date de mise en application. On estime pour notre part que la date du 1er mars est trop tôt, pour un sujet d’une telle envergure nationale. Parce que, ce ne sont pas seulement les transporteurs, encore moins les chauffeurs qui sont frappés par la mesure »
Il préconise des communications, de sensibilisations, des ateliers et des rencontres. Sans oublier des formations qui doivent précédés sa mise en application. Aussi, il ne manque pas de faire des révélations quand il dit :
« Lors de l’atelier de l’hôtel Tiama les 9 et 10 septembre 2022, en notre qualité d’organisation professionnelle et mandatés par nos membres, nous avions proposé 30 à 40 points, car estimant qu’il fallait se donner le temps de mieux huiler la chose. Mais si ça n’a pas été le cas, on fait avec. Dans tous les cas, il nous faut changer de mentalité, de manière de faire. Il faut aller au professionnalisme vrai dans sens étymologique du terme. On ne badine pas avec la rigueur. Et puis, quand on sait que les points sont défalqués à partir de la vidéo verbalisation, on est obligé de faire beaucoup attention. Avec les forces de l’ordre, on peut discuter, où faire la ‘’petite action’’. Ce qui n’est pas possible dans le premier cas de figure. Donc tout le monde est appelé à la prudence »
Le processus étant irréversible, M. Sylla invite les acteurs à s’organiser soit même et trouve le coût des séances de rattrapage élevé. « Nous disons que le coût de rattrapage dans le centre de formation qui est de 100 000 Fcfa, est élevé. S’il faut chaque fois payer 100 000 Fcfa, ce n’est pas normal. 50 000 Fcfa, c’est au moins tenable. Il faut aussi clarifier la date d’annulation de la faute. On doit être clairement situer entre un ou deux ans. Mais nous préférons que ça soit un an », propose - t-il
Koné de Sayara

AllAfrica Women Agenda et PhilJohn Academy offrent des bourses de formations sur mesures adaptées à leur niveau à des jeunes femmes d’Afrique.
60 jeunes filles issues de 18 pays africains vont bénéficier de formation dans les domaines du leadership féminin, de l’entrepreneuriat et de la technologie.
Cette initiative entre dans le cadre du programme commun PAWAS (PhilJohn - Allafrica Women Agenda Scholarship) qui vise à favoriser l’éclosion de la gente féminine en Afrique.
Cette formation a pour objectif de favoriser le leadership féminin et l’inclusion numérique de la gente féminine, mais surtout de décupler les opportunités dans la recherche d’emploi et favoriser l’entrepreneuriat féminin.
Elle va bénéficier à des jeunes femmes issues du Bénin, du Burundi, du Cameroun, du Congo, de la RDC, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad, du Togo, du Burkina Faso, du Gabon, de la Mauritanie, du Nigeria, des Comores, de la Côte d’Ivoire, du Djibouti et de la Guinée Conakry.
A travers ce partenariat, AllAfrica Women Agenda et PhilJohn Academy s’engagent à œuvrer pour une formation de qualité 100% gratuite afin de faciliter l’intégration et l’autonomisation des femmes dans des secteurs à fort potentiel. Ce qui sonne comme une réponse à la lancinante question de l’insertion professionnelle et l’emploi des jeunes en Afrique,
Les deux entités veulent ainsi permettre aux jeunes femmes africaines d’acquérir des compétences supplémentaires pour mieux évoluer vers le métier de leur rêve ou dans leur future carrière professionnelle.
« Permettre aux femmes de jouer leur rôle dans le développement socioéconomique de l’Afrique passe nécessairement par le renforcement de capacité et la mise à niveau des jeunes filles qui vont incarner le leadership féminin de demain. Il faut dès à présent les encadrer et les orienter pour les aider à mettre en forme leurs idées de projets. Ce qui peut constituer une solution face à la question de l’insertion des jeunes qui touche tous les pays africains », affirme Mme Mariama BA, Directrice Régionale Afrique francophone de AllAfrica Global Media initiatrice de AWA.
Dans cette même dynamique, affirme Mme Davida DOUMTSOP, chief Academy Officer de Philjohn Academy « La connaissance est la clé de la compétence et cela passe au préalable par une bonne formation d'où le programme PAWAS qui vient en appui à la jeune femme Africaine afin de lui transmettre les connaissances, les aptitudes nécessaires pour permettre à cette dernière d'intégrer aisément le monde de l'emploi ou celui de l'entrepreneuriat pour le développement durable de l'Afrique ».

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Contacts presse :
Bacary DABO (Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
Davida DOUMTSOP (Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)
A propos de
AllAfrica Women Agenda (AWA) est une initiative d’AllAfrica Global Media, le plus grand diffuseur d’actualités et d’informations électroniques sur l’Afrique. Il ouvre son réseau à plus de 150 médias africains et quelques 200 autres sources dans le monde, ainsi que des archives contenant plus de six millions (6 000 000) de documents, pour promouvoir le leadership des femmes en sociétés.
Lancés en mars 2015, AWA réaffirme la vision d’AllAfrica à plaider pour l’intégration d’une approche de parité hommes-femmes dans les stratégies de développement.
AWA est l’occasion de faire le point sur la condition des femmes en Afrique et de réfléchir à un plan d’action pour accélérer les activités y afférentes et créer une feuille de route qui donnera une impulsion concrète et opérationnelle à l’économie du continent en ajoutant les femmes comme égales acteurs économiques.
AWA est dédié aux femmes africaines qui se sont distinguées dans leur domaine d’activité. Ce programme se positionne également comme une opportunité d’offrir aux femmes leaders des modèles pour les filles dans le cadre d’une rencontre d’échange que AllAfrica Women’s Agenda organise chaque année dans une capitale africaine.

PHILJOHN ACADEMY est la toute première entité spécialisée dans les formations data au Cameroun, avec pour cible principale les jeunes africains et Camerounais en particulier. Ils auront accès à ces formations à coût très réduit afin de lutter contre les inégalités sociales et ouvrir les formations spécialisantes aux couches vulnérables.
POWER ACADEMY c'est aussi son volet insertion qui a pour but d’assurer la transition des apprenants vers un emploi décent. Le centre intègre également une unité de recherche et de développement qui sera axée sur l'apport des solutions innovantes.
Elle a pour vocation, de former plus de 5000 apprenants chaque année sur les métiers de la DATA et du web3. Elle offre une formation professionnalisante de qualité grâce à +30 chercheurs Data scientist, BI qui assurent la transition vers le monde professionnel. Des partenariats avec les écoles & universités tels que L’INSTITUT UNIVERSITAIRE DE LA COTE (I.U.C) et l'UNIVERSITÉ DE DOUALA (FGI) sont noués afin de créer et solidifier les parcours DATA MANAGEMENT pour +10 000 étudiants.

Après un temps d’arrêt consécutivement à la Covid-19, le Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan( Sara) , reprend sa route. Avec le lancement de la 6e édition. Qui a pour pays invité, le Royaume des Pays-Bas. C’est ce pays est classé parmi les champions agricoles mondiaux, qui a été choisi pays d’honneur pour partager avec la sous-région ses expériences agricoles et ses opportunités d’affaires.
Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a appelé, ce jeudi 09 février 2023, à Abidjan, à la mobilisation de tous les acteurs du monde agricole africain pour la souveraineté et la sécurité alimentaire.
Le Chef du gouvernement ivoirien profitant de l’occasion, a lancé l’appel à la mobilisation lors du lancement des travaux préparatoires de ce rendez-vous international du monde agricole et des ressources animales. Cet évènement se tiendra du vendredi 29 septembre au dimanche 8 octobre 2023, au parc des expositions d’Abidjan sur la route de l’aéroport dans la commune de Port-Bouët autour du thème :« l’Agriculture africaine face aux chocs internes et externes : quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire ».


M. Patrick Achi a demandé à tous les acteurs du monde agricole de répondre présent avec des actions et propositions concrètes pour relever le défis de la souveraineté et sécurité alimentaire.

Il a salué la pertinence du thème qui permettra de dessiner les innovations structurelles devant permettre d’améliorer les secteurs agricoles et de garantir la souveraineté alimentaire des pays africains déplorant que près de 285 millions de personnes, soit plus de 20% souffrent quotidiennement de la faim sur le continent, selon les derniers chiffres de la Fao.

« Le moment de faire de l’Afrique un grenier alimentaire, pour elle-même d’abord, pour le monde ensuite. C’est cette ambition qui doit habiter les travaux préparatoires de la 6ème édition du Sara », a préconisé M. Achi.

Aussi a-t-il, souhaité un évènement au niveau des plus grands salons agricoles mondiaux et surtout, d’en faire une agora formidablement utile et positive pour l’agriculture ivoirienne et africaine et plus encore, pour la souveraineté alimentaire et la vie quotidienne des populations. Avant lui,

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani a invité la jeunesse à prendre une part active à cet évènement avec une journée entière dédiée à celle-ci rappelant que 2023 a été proclamée « Année de la jeunesse » par le président de la République de Cote d’Ivoire.
Plus de 320.000 visiteurs sont attendus pendant les 10 jours du Salon, 800 entreprises exposantes sur une superficie 18.000 m2, 300 rencontres B2B, 1300 rencontres d’affaires et plus de 30 pays représentés.
Les précédentes éditions ont permis de signer des accords et conventions dont les montants globaux sont passés de 38 milliards de Fcfa en 2015 à 238 milliards de francs Cfa en 2019.
La 5e édition du Sara tenue du 22 novembre au 1er Décembre 2019 avait enregistré 786 exposants, dont plus de 473 stands, près de 300.000 visiteurs, plus de 150 rencontres B2B et 950 rencontres d’affaires.

Bamba Mafoumgbé

Le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, a reçu en audience, jeudi 02 février 2023, le Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire, M. Ahmed Cissé et son prédécesseur, M. Jean-Marie Ackah.
Lors des échanges, le Chef de l’Etat a réaffirmé à ses hôtes la place de choix que devrait occuper le Secteur privé ivoirien dans la création de richesse nationale. « Pour moi, le Secteur privé doit être le moteur de la croissance », dixit le Président de la République Alassane Ouattara. Celui-ci a insisté auprès de ses convives sur la position libérale de la Côte d’Ivoire. Cependant, il s’est dit très favorable aux politiques publiques permettant de mettre en évidence les entrepreneurs ivoiriens : « Il faut que les entrepreneurs ivoiriens aient une place de choix dans notre politique ». Puis, il a relevé à ses invités que son Gouvernement travaille à cela.
Pour le Chef de l’Etat ivoirien, cela est important, non seulement pour créer une communauté d’hommes d’affaires nationaux capables de tirer le tissu économique vers le haut mais surtout parce que, a-t-il dit, les entrepreneurs ivoiriens sont très compétents et très engagés pour les investissements, les exportations mais également dans la création d’emplois
Le Président Ouattara a expliqué au Président de la CGECI et à son prédécesseur que si la Côte d’Ivoire a des critères macroéconomiques particulièrement bons depuis quelques années, c’est en partie grâce au Secteur privé, qui paie ses impôts et qui emploie les centaines de milliers de jeunes. « Nous comptons sur notre Secteur privé pour que cela puisse continuer » a poursuivi l’Exécutif ivoirien.
Pour rappel, ces dernières années, le secteur privé a pleinement bénéficier de la sollicitude du Chef de l’Etat. Sous l’impulsion du Président de la République, le Dialogue public-privé s’est considérablement renforcé et par la participation récente, des organisations les plus représentatives du Secteur privé aux sessions 2021 et 2022 du Séminaire gouvernemental.
Cette marque d’attention vis-à-vis du Secteur Privé traduit la volonté de l’Exécutif ivoirien d’instaurer une relation forte et durable avec les Chefs d’entreprises opérant en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, au cours de cette première audience de l’année 2023, les hôtes du Chef de l’Etat n’ont pas manqué de lui exprimer la disponibilité du Secteur privé national à œuvrer aux côtés de l’Etat pour la réussite de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) 2021-2025.
B. Mafoumgbé( Sercom)

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