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lundi 13 mai 2024
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Le Groupe Eranove, groupe industriel panafricain spécialisé dans la fourniture de services essentiels en Afrique (eau, assainissement, électricité…) a réaffirmé son engagement pour un accès à l’eau et à l’assainissement sur le continent, en prenant part au 21e Congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) qui a eu lieu du 19 au 23 février 2023, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, sur le thème : « Agir pour une gestion durable des ressources et un accès pour tous à l’eau et à l’assainissement ».

Le groupe Eranove, qui intervient dans le secteur de l’eau et de l’assainissement dans plusieurs pays africains tels que la Côte d’Ivoire avec la SODECI, le Sénégal avec la SDE, le Gabon avec Orélo et le Bénin avec Omilayé a pris part au 21e congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAE devenue officiellement AAEA), qui s’est déroulé du 19 au 23 Février, sur le thème « Agir pour une gestion durable des ressources et un accès pour tous à l’eau et à l’assainissement ».

Au cours de ce rendez-vous incontournable pour les experts du secteur de l’eau et de l’assainissement, Le Groupe Industriel Panafricain Eranove a animé un « side-event » portant sur le thème « Gouvernance et performance des secteurs Eau et Assainissement, Enjeux de développement, expertise locale et équité sociale. Regards croisés sur les enjeux ruraux », avec la participation de Sylvain MIGAN, Directeur Général ANAEPMR et SONEB Bénin; Fadel NDAW, Spécialiste Eau et Assainissement à la Banque Mondiale; Dominique DA CRUZ, Directeur Général d’OMILAYE et Mamadou DIA, PDG de la Sénégalaise des Eaux.

Ce panel a été l’occasion pour le groupe industriel panafricain de partager son expérience dans la valorisation et le développement d’une expertise locale pour la conduite de ses opérations en Afrique, en partenariat avec les pouvoirs publics, dans les secteurs de l’Eau, de l’Assainissement et de l'Énergie. L’accent a notamment été mis sur l’extension de l’accès dans les zones rurales, garant d’une équité sociale et territoriale.

Acteur engagé durablement, en collaboration avec les opérateurs nationaux par le biais de ses filiales, le groupe Eranove contribue à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Bénin et au Gabon. En effet, le groupe dispose d’une expertise dans les domaines de la formation, la responsabilisation, l’innovation et la digitalisation des processus clés. Ainsi, le groupe Eranove offre un service public d’accès à l’eau potable à plus de 1,6 million de foyers et à plus de 83 000 foyers en assainissement. Il assure de plus, chaque année, la production et la distribution de plus de 320 millions de m3 d’eau potable à destination des entreprises et des populations, en milieux urbains et ruraux (chiffres 2021).

« Dans le contexte mondial actuel, nous sommes un acteur de premier plan face aux enjeux du continent en matière de développement durable et responsable. La participation au congrès de l’AAEA est pour nous incontournable tant il contribue à adresser les grandes problématiques du secteur et à le dynamiser en réunissant en un même lieu tous les experts du secteur de l’eau et de l’assainissement. En effet, c’est une occasion pour nous de créer des synergies avec les différents acteurs de l’écosystème présents mais surtout de mettre en lumière nos engagements en faveur de l’accès universel à l’eau potable sur le continent par la mise en œuvre de savoir-faire sur mesure », explique M. Marc Albérola, Directeur Général du Groupe Industriel Panafricain Eranove.

Le congrès de l’AAEA a été, par ailleurs, le lieu pour le groupe Eranove de présenter ses filiales dans les domaines de l’efficacité énergétique et de la formation. SMART ENERGY, société experte dans la performance, les audits énergétiques et les énergies renouvelables, a pour but d’accompagner les entreprises et les particuliers, pour atteindre les niveaux de performance énergétique les plus ambitieux avec une approche personnalisée et innovante, leur permettant de générer des économies d’énergies tout en mesurant et réduisant leurs émissions de gaz à effets de serre.

Eranove Academy est quant à elle chargée de la formation des techniciens, ingénieurs et des cadres dans le secteur de l’industrie. Elle matérialise l’engagement du groupe industriel dans les enjeux de la formation et de l’emploi des jeunes. Ainsi, en marge du Congrès de l’AAEA, Eranove Academy a participé du 21 au 23 février au forum de l’emploi sur les métiers de l’eau et de l’assainissement à l’Université de Cocody.

Il est à noter que les différentes filiales du Groupe Eranove ont été représentées lors des deux jours de panels, à travers des prises de paroles axées sur des thématiques telles que le partenariat public-privé pour l’amélioration de l’accès à l’eau, les bénéfices de la délégation de services comme réponse aux besoins des populations, l’efficacité énergétique, les logiciels de gestion de clientèle et la formation aux différents métiers de ces secteurs.

A l’issue de 4 jours d’échanges et de riches débats, le 21ème congrès de l’AAEA s’est conclu par une cérémonie, placée sous le patronage de M. Bouaké Fofana, Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de la Salubrité.

Invité à prononcer le discours de clôture, Ahmadou Bakayoko, Président du 21ème Congrès International de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement et Directeur Général de la SODECI, s’est exprimé en ces termes : « En cette ère où le continent Africain est menacé par les conséquences du réchauffement climatique, la gestion et la valorisation de nos ressources en eau potable est plus que jamais un enjeu pour les organismes publics et privés. Les échanges menés au cours de ce congrès ont mis en lumière les étapes que nous avons déjà franchies, mais aussi le chemin qui reste encore à parcourir afin de permettre de trouver des solutions durables à l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissements en Afrique et dans le monde. ».

Dans la marche commune des acteurs du secteur pour une meilleure réponse aux problématiques d’eau et d’assainissement, une action coordonnée tenant compte des réalités géographiques, apparait comme une exigence incontournable. En tant qu’acteur panafricain évoluant sur le continent depuis plusieurs décennies, Eranove est conscient de ces réalités et s’appuie sur la mosaïque de profils et de compétences qui constituent ses équipes pour y répondre. Le Groupe, valeur de référence sur les questions d’Eau et d’Energie, s’associe donc à cette démarche collective en faveur de l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement pour les populations africaines.

 

À propos du Groupe Eranove :

Le Groupe industriel panafricain Eranove est un acteur majeur dans la gestion de services publics et la production d’électricité et d’eau potable. Avec un siège social à Paris, le Groupe Eranove est présent en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies (SODECI, CIE, CIPREL, Awale, Smart Energy), au Sénégal (SDE) depuis 1996 et se développe au Mali, au Togo, au Gabon, à Madagascar, en Côte d’Ivoire, au Bénin, et en République Démocratique du Congo.

Avec un chiffre d’affaires de 615 millions d’euros, 320 millions de m3 d’eau potable produite, une capacité de production électrique exploitée de 1 316 MW et plus de 740 MW en développement, le Groupe Eranove emploie plus de 7 800 collaborateurs, dont il réunit les compétences et les savoir-faire au service de 3,2 millions de clients pour l’électricité et 1,6 million pour l’eau (chiffres 2021).

Acteur responsable, le Groupe est engagé au travers de ses filiales sur l’ensemble des enjeux de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et dans la certification ISO 9 001, sécurité ISO 45 001 et environnement ISO 14 0001, de ses métiers.

www.eranove.com

 

Les filiales d’Eranove présentes au 21e congrès de l’AAEA :

La SODECI produit, transporte et distribue l’eau potable dans les zones urbaines de Côte d’Ivoire. Depuis 1999, la société s’est aussi vu confier par l’Etat la gestion des services d’eaux pluviales et d’assainissement de l’agglomération d’Abidjan. En Côte d’Ivoire toujours, conformément aux recommandations des Nations Unies concernant les populations vulnérables, Eranove et l’État mettent en œuvre le programme « Eau Pour Tous » dans le but d’accroître le taux d’accès à l’eau potable des foyers ivoiriens à faibles revenus. Depuis 2017, ce sont plusieurs milliers d’habitants qui ont pu ainsi avoir accès à faible coût, au service public d’eau potable.

La SDE, Sénégalaise des Eaux assurait l’exploitation et la gestion du service public de l’eau potable en milieu urbain au Sénégal de 1996 à 2020 par un contrat d’affermage avec l’État du Sénégal et a désormais pour mission la gestion du service public d’eau en zone rurale dans le nord du pays dans les régions de Louga, Saint-Louis et Matam (SDE-R).

Orélo au Gabon est une convention de concession signée en octobre 2018 par l’Etat, le FGIS (Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques) et le Groupe Eranove pour le financement, la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance d’une nouvelle unité de production d’eau potable d’une capacité de production de 140 000 m3 par jour dans le département du Komo-Kango. Ce projet va améliorer la desserte en eau potable de Libreville et de ses environs par le renforcement de la capacité de production correspondant à la consommation de plus de 700 000 habitants, afin de répondre à la demande sans cesse croissante de la population.

Avec Omilayé au Bénin, Eranove assure la gestion, du service public de production, de transport et de distribution d’eau potable en milieu rural afin d’exécuter le programme gouvernemental d’accès universel et abordable à l’eau potable au Bénin.

SMART ENERGY, est une société experte dans la performance et les audits énergétiques, les énergies renouvelables et la vente et installation d'équipements économiseurs d'énergie. Elle a pour but d’accompagner les entreprises et les particuliers, pour atteindre les niveaux de performance énergétique les plus ambitieux avec une approche personnalisée et innovante.

Eranove Academy délivre des formations industrielles « tout au long de la vie » garantissant une parfaite adéquation formation-emploi qui s’adressent à des étudiants, des professionnels et des entreprises et qui dans un même écosystème apprenant leur propose : formations professionnelles, enseignement supérieur scientifique et technologique, enseignement technique et entrepreneuriat.

 

 

YMO, start-up franco-guinéenne, vient de clôturer un nouveau tour de table mené par Breega et INCO Ventures pour accélérer le déploiement de ses services de paiement mobile en Afrique de l’Ouest et en Europe. Depuis sa création en 2019, cette jeune Fintech affiche une ambition claire : devenir un champion africain de la finance digitale. Ce nouveau tour de financement va permettre à la start-up de se développer hors des frontières françaises et guinéennes où elle a déjà réussi à séduire près d’un million de clients. Rapporte le site agence Ecofin.
À l’issue d’un tour de table entamé il y a huit mois, YMO a clôturé sa levée en seed à la mi-février. Plusieurs fonds d’investissement en capital-risque (venture capital), parmi lesquels Breega et INCO Ventures, ont accordé leur confiance à YMO. La pépite guinéenne qui révolutionne l’inclusion financière en Afrique et de sa diaspora, devient ainsi la première start-up guinéenne à lever un tel montant auprès de fonds d’investissement.

« Breega, fonds de capital-risque pan-Européen dédié aux start-ups à fort impact, est fier d’accompagner YMO dans le déploiement de ses services et soutient cette jeune start-up africaine prometteuse. Nous sommes convaincus du rôle essentiel que jouent les Fintechs, permettant notamment de créer de la valeur ajoutée et de répondre aux faiblesses de la bancarisation et du système financier en Afrique. Le soutien apporté à YMO s’inscrit dans cette démarche, celui de renforcer son positionnement sur le marché et d’être un acteur clé en Afrique de l’Ouest », précise Ben Marrel, CEO et l’un des co-fondateurs de Breega.

« Avec pour objectif de bancariser le plus grand nombre, YMO s'inscrit dans la digne lignée des Fintechs à impact. INCO Ventures est fier d'impulser ce nouveau champion africain qui allie ambition et inclusion financière », ajoute Carole Cazassus, Directrice d’Investissements, INCO Ventures.

Fondée en 2019 par Abdoulaye Barry, YMO a commencé par offrir un service de paiement mobile instantané entre la France et la Guinée. En octobre 2022, suite à l’obtention de son agrément d’émetteur de monnaie électronique auprès de la Banque Centrale de la République de Guinée, la start-up lance avec succès son service de paiement local. À ce jour, YMO séduit près d’un million d’utilisateurs. Alors que le taux de pénétration des smartphones en Afrique atteindra 70% en 2024 et que les transactions monétaires via mobile money connaissent une forte augmentation, les services de YMO ont vocation à s’étendre à toute l’Afrique de l’Ouest, pour toucher les populations africaines où qu’elles se situent.

Outre son expansion, YMO compte renforcer ses effectifs Tech et Compliance. La jeune start-up a en effet pour ambition de recruter une vingtaine de nouveaux collaborateurs pour étoffer son équipe R&D (développeurs, data scientists, UX designers, project managers), mais aussi son service conformité en Europe et en Afrique.

« Cette levée de fonds va nous permettre de continuer notre développement sur des bases saines. Nous avons l’intention de construire une entreprise durable, qui répond à des besoins réels et améliore de manière substantielle la vie de nos clients. Avec l’ambition de transformer le quotidien de plus d’un milliard de personnes en Afrique, le soutien de Breega et d’INCO Ventures renforce notre détermination de construire, ensemble, un champion africain de la finance digitale. Tous nos remerciements vont vers celles et ceux qui accompagnent les étapes clés de ce projet », conclut Abdoulaye Barry, fondateur et CEO de YMO.

À propos de Breega

Breega soutient les visionnaires et créateurs du monde de demain, de la conception de leur idée à son impact. Nous avons levé notre premier fonds en 2015 et comptons désormais +500 millions d'euros d'actifs sous gestion et +70 startups dans notre portefeuille. Créé par des entrepreneurs pour des entrepreneurs, nous accompagnons les start-ups tel qu’on aurait souhait l’être à leur place. Notre proposition d’investissement est dédiée à ce que nous appelons le “full-stack funding”. Nous apportons du capital et des connexions, de l’expertise et de l’expérience, du soutien et de la solidarité aux fondateurs tout au long de leur développement. Breega investit en Europe et à l’International en finançant les startups de l’amorçage à la série A et au-delà.

A propos d'INCO Ventures

INCO Ventures est une société de gestion experte du venture capital et pionnière de l’investissement à impact qui mobilise plus de 500 millions d'euros (gérés et/ou conseillés). Elle investit dans les start-ups et entreprises non cotées les plus prometteuses de la nouvelle économie inclusive et durable. Avec plus de 100 entreprises à impact en portefeuille, tous secteurs confondus, INCO Ventures est un acteur incontournable de l’impact. Elle fait partie du groupe INCO, groupe dédié à l’impact, présent sur les 5 continents au travers de ses activités de formation et d’incubation.

À propos de YMO

YMO, solution d’inclusion financière destinée aux populations africaines sur le continent africain tout comme la diaspora de France et d’Europe, a vu le jour en 2019. Partant du constat que des millions de personnes sont aujourd’hui exclues du système financier, YMO, solution 100% numérique, s’est donnée pour mission de révolutionner leur quotidien en ayant recours à la technologie, pour les transferts d’argent et les paiements de tous les jours. Notre application permet à tout utilisateur, où qu’il se trouve, de bénéficier d'un compte de paiement international. Véritable allié du quotidien, payer ou recevoir un paiement avec votre mobile devient presqu’un jeu d’enfant avec YMO.
Bamba Mafoumgbé

« (…) M. le ministre, dormez tranquille. Il n’y a pas de grève. Cette grève annoncée n’aura pas lieu. C’est du pipeau. Nous ne pouvons pas grever pour la mise en application d’une reforme qui met toute la population à l’abri. Aucun Etat au monde n’assistera impuissant à ce qui se passe actuellement. Notamment près de 1000 morts par accidents chaque année. Le chiffre est ahurissant et même effroyable. C’est donc dire que le permis à points vient à point nommé. Sa mise en application a même trop duré dans les tiroirs, puisque c’est en 2016 qu’on en parle et ce, dans le grand moule des reformes entreprises dans le secteur du transport terrestre ». Cette assurance qui sonne comme l’avortement de la grève annoncée pour le 1er mars dans le secteur du transport terrestre, est de Koné Vaffi, président du syndicat national des chauffeurs de transport terrestre de Côte d’Ivoire (Synactt-CI). Il l’a faite le 27 février 2023 au parking nord de Bouaké. C’était à l’occasion de la tournée de sensibilisation et d’explication qu’il a entreprise sur l’application des reformes dans le secteur du transport, avec en toile de fond : l’application du permis à points à partir du 1er mars 2023. Sur la question, les acteurs restent divisés et Vaffi fait partie de ceux qui sont pour. A l’en croire, le constat ne souffre d’aucune ambiguïté. Il faut abréger les souffrances des populations en mettant fin aux accidents. Ce qui passe selon lui, à la prise de sanctions sévères dont l’application du permis à points qui vient pour redresser la barre. Tout en faisant campagne pour la mise en application du permis à points, Vaffi en profite pour exposer des doléances dont : la signature de la Convention annexe interprofessionnelle liée au secteur du transport terrestre et fait obligation aux transporteurs de mieux payer les conducteurs, la diminution de la condamnation du permis à moins de 5 ans au lieu de 20 ans, la déclaration à la CNPS, le respect du nombre de barrages de contrôles et non plus comme c’est le cas actuellement selon lui etc. Il a fait ces doléances au Directeur Régional des Transports Touré Oumar, représentant le ministre Amadou Koné à cette cérémonie. Le Dg du Haut Conseil, Diaby Brahima et le Directeur régional de l’Arti, Diabagaté Mohamed ont également pris part à cette rencontre. Rappelons qu’en prélude à ces assises, Vaffi a été plébiscité la veille, à la tête du Synactt-CI pour un nouveau mandat de cinq ans.
Koné de Sayara

Ouvert le jeudi dernier à l'hôtel le rocher à Yamoussoukro par le directeur de cabinet Adama Sall, le séminaire bilan 2022 et perspectives 2023 de la Direction générale du budget et des finances (Dgbf) dont le thème central est « La Dgbf au cœur de la modernisation des outils de gestion budgétaire » a refermé ses portes le 24 février 2023.

Il ressort des travaux que le Plan d'actions stratégiques 2022 de la Dgbf, a enregistré un taux de réalisation très « satisfaisant de 100% » comme en 2021. Quant au Programme d'activités 2022, il a été réalisé à hauteur de 86,2% contre 84,4% en 2021, a annoncé Traoré Seydou , Directeur général de la DGBF.

Les principales recommandations ont été les suivantes au titre du bilan des activités 2022 et perspectives 2023

Au titre des perspectives cette année 2023, la DGBF prévoit plusieurs actions conformément aux recommandations du séminaire : finaliser l'extension du Sigobe aux Rne et aux Epn, poursuivre le renforcement de la sécurisation du système d'information budgétaire, finaliser le développement du module de suivi physique des investissements publics dans le Sigobe, de préparer dans les délais constitutionnels le projet de loi de finances 2024 et ses annexes, etc.

En outre, la Dgbf entend organiser une cérémonie bilan à mi- parcours de son processus de certification à la norme iso 9001 version 2015 afin de sensibiliser l'ensemble du personnel sur la nécessité de leur implication et engagement

Enfin au titre de la stratégie de mise en œuvre du Contrôle interne budgétaire et du contrôle de gestion, l'effort sera fait afin d'organiser des réunions élargies avec les parties prenantes dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif du contrôle interne budgétaire et du contrôle de gestion, indique le rapport final des travaux.
Bamba Mafoumgbé( Source : Sercom)

D'après les dernières données officielles disponibles consultées par Sika Finance, les 10 plus grandes entreprises à capitaux publics de Côte d'Ivoire ont réalisé un total cumulé de 2 312 milliards FCFA (3,5 milliards d'euros) de chiffre d'affaires au terme de l'exercice 2021.

Ainsi, le classement dressé dans le détail porte la SIR, Société ivoirienne de raffinage, au premier rang de ces sociétés d'Etat et même des sociétés privées pour un chiffre d'affaires de 1 378 milliards FCFA (2,1 milliards d'euro) en 2021. En plus du maintien de son statut de première entreprise public et privé depuis des décennies, la SIR est également la seule firme en Côte d'Ivoire à réaliser un chiffre d'affaires dépassant les 1 000 milliards Fcfa (1,5 milliard d'euros) par an. Elle est en outre présentée comme la plus grande entreprise en Afrique subsaharienne francophone en termes de chiffre d'affaires.

En deuxième position, vient la LONACI, Loterie nationale de Côte d'Ivoire, avec un chiffre d'affaires de 371,4 milliards FCFA (566 millions d'euros).

La SMB, Société multinationale de bitumes, l'un des leaders de la production de bitumes en Afrique, et par ailleurs filiale de la SIR (83% des actions détenues par la SIR), qui a enregistré un chiffre d'affaires de 139,3 milliards FCFA (212,4 millions d'euros) occupe la troisième place.

Avec un chiffre d'affaires de 118,9 milliards FCFA (181,3 millions d'euros), le port autonome d'Abidjan, baptisé ‘'Poumon de l'économie ivoirienne'', se classe au quatrième rang. L'une des plateformes portuaires moderne en Afrique subsaharienne, le port autonome d'Abidjan a inauguré à fin 2022, son second terminal à conteneurs pour se hisser au nombre des ports les plus compétitifs du continent.

Air Côte d'Ivoire, la compagnie nationale aérienne, à la conquête continue du ciel africain avec l'établissement prévu dès le mois de mai prochain de la liaison aérienne entre Abidjan et Casablanca, pour totaliser 21 destinations africaines en plus de ses 5 destinations domestiques, détient la cinquième place du podium, pour un chiffre d'affaires ressorti à 78,6 milliards FCFA (120 millions d'euros).

 

La BNI, Banque nationale d'investissement, et la SOTRA, société des transports abidjanais, occupent respectivement la sixième et la septième place avec des chiffres d'affaires de 57,9 milliards FCFA (88,3 millions d'euros) et 46,2 milliards FCFA (70,4 millions d'euros).Avec des chiffres d'affaires respectivement enregistrés de 44,2 milliards FCFA (67,4 millions d'euros) et 41 milliards FCFA (62,5 millions d'euros), la Société des énergies de Côte d'Ivoire et la DPCI, Distribution pharmaceutique de Côte d'Ivoire, ont été classées en huitième et neuvième place. Le BNETD, Bureau national d'études techniques et de développement, à charge des études et du contrôle des grands projets de développement du pays, avec un chiffre d'affaires de 36,1 milliards FCFA (55 millions d'euros), ferme la marche du podium de ce top 10. Pour les professionnels, des données plus détaillées (de 2017 à 2021), sur le chiffre d'affaires des entreprises en Côte d'Ivoire sont disponibles sur la plateforme SIKA FINANCE PRO/ PRIVATE EQUITY.

La fourniture de l'électricité a été interrompue ce lundi 27 Février dans la matinée dans plusieurs communes d'Abidjan et dans quelques villes de l'Intérieur du pays, a constaté afrikchallenges.info sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ainsi des communes d'Abidjan comme Abobo, Bingerville, Cocody et Koumassi, ont été privées de l'électricité pendant plusieurs heures.
Selon les explications de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie), « cette perturbation sur le réseau électrique a été provoquée par un bateau qui a endommagé des câbles de haute tension dans le canal de Vridi. » ( Voir communiqué)
Jusqu'à la mi-journée de ce lundi, plusieurs ménages de la capitale économique ivoirienne et même des entreprises sont restées privés de l'électricité. Heureusement aux environs de 12heures, le service a commencé à reprendre.

Depuis quelques jours, la fourniture de l’électricité est perturbée dans la capitale économique ivoirienne et dans certaines villes de l'Intérieur de la Côte d'Ivoire. Ce qui n’est pas sans conséquences sur l’activité des entreprises et des ménages.
Bamba M.

Le Directeur général du Budget et des Finances, Traoré Seydou, a relevé jeudi 23 février 2023 à Yamoussoukro que les objectifs assignés à la direction en 2022 ont été atteints et a appelé ses collaborateurs à redoubler d’efforts en vue de maintenir le cap en 2023. Rapporte l’Aip.
La mise en œuvre efficace des mesures de revalorisations salariales des fonctionnaires décidées par le Président de la République, la mise en place du budget de l’Etat pour l’année 2023 dès le premier jour ouvrable de l’année et le développement et la mise en exploitation de l’applicatif « e-fournisseur » sont les principaux axes du plan d’actions stratégiques 2022 que M. Traoré Seydou a mis en exergue à l’ouverture du séminaire bilan 2022 et perspectives 2023 de la Direction générale du Budget et des Finances.

Il a souhaité des échanges fructueux et enrichissants autour de la modernisation des outils de gestion budgétaire en vue d’un « bilan exhaustif du troisième exercice budgétaire en mode budget-programmes » et des « perspectives pour l’année 2023 clairement définies et de fortes recommandations qui engagent chacun de nous à mieux faire qu’en 2022 ».
Le Directeur de cabinet du ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Adama Sall, qui représentait le ministre Moussa Sanogo à l’ouverture des travaux, a rappelé qu’en 2023 la Dgbf devra mettre l’accent aussi bien sur l’extension du système intégré de gestion des opérations budgétaires de l’Etat aux représentations nationales à l’étranger et aux établissements publics nationaux (Epn)que sur le renforcement de la performance de ces Epn.
Le séminaire annuel est désormais une tradition à la Dgbf. Celui de 2023 se tient autour du thème « la Dgbf au cœur de la modernisation des outils de gestion budgétaire » et vise notamment, outre le point des activités exécutées au cours de l’année 2022, à définir les grandes orientations pour l’exercice budgétaire 2023 au regard des défis liés à la poursuite de la modernisation des outils de gestion budgétaire après le basculement effectif en mode budget-programmes depuis 2020. Demain les recommandations

 Bamba Mafoumgbe

Nous Ministres en charge des questions d’eau et d’assainissement présents au 21ème congrès de l’Association Africaine de l’Eau et à la 07ème Conférence Internationale sur la Gestion des Boues de Vidange:

1. Guidés par les principes et idéaux de la Charte de l’Organisation des Nations unies ;
2. Reconnaissant le caractère essentiel de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en toute sécurité pour le développement économique et social ;
3. Reconnaissant la nécessité de mettre en œuvre une gestion intégrée de la ressource en eau pour en assurer l’utilisation pour tous les usages actuels et la préservation pour les usages futurs ;
4. Gardant à l’esprit les engagements de la Communauté internationale sur l’eau et l’assainissement, contenus dans la résolution 64/292 (2010) de l’ONU), l’Accord de Paris sur le climat, l’Accord de Sendai sur la réduction des risques de catastrophes, la Déclaration de Daegu et la mise en place de la Décennie internationale d’action sur l’eau pour le développement durable ;
5. Réaffirmant la pertinence de l’Agenda Afrique 2063 et la Vision africaine de l’eau 2025 relatif à l’accès des ressources hydrauliques et à un assainissement de qualité en Afrique et dans le monde ;
6. Préoccupés par le fait qu’il sera difficile pour beaucoup de pays africains de réaliser à l’échéance 2030 l’objectif de développement durable n° 6 tel que défini dans l’Agenda 2030 des nations Unis : « Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau » ;
7. Reconnaissant que l’accès à l’eau ne doit plus être considérée comme une corvée ;
8. Reconnaissant que les populations les plus vulnérables, notamment dans les zones rurales et péri-urbaines accèdent aux services d’eau et d’assainissement dans des conditions inéquitables (prix plus élevé, grande distance à parcourir) ;
9. Préoccupés par le temps passé par les femmes pour assurer l’approvisionnement en eau au détriment d’autres taches et notamment l’accès à l’école pour les filles ;
10. Conscients que le manque d’infrastructures d’accès à l’eau potable et à l’assainissement peut constituer un frein à la scolarisation aussi bien pour les garçons que pour les filles ;
11. Préoccupés par l’insuffisance des financements destinés à l’assainissement alors qu’il est prouvé qu’un mauvais assainissement met en péril les acquis en matière de santé et d’hygiène;
12. Préoccupés par l’insuffisance des financements consacrés à l’entretien et au maintien en bon état de fonctionnement des infrastructures aussi bien d’eau potable que d’assainissement ;
13. Conscients que les difficultés rencontrées pour atteindre l’ODD6 proviennent certes de l’insuffisance des financements consacrés aux investissements, mais aussi de la difficulté à financer les études de planification et d’avant-projet ;
14. Déterminés à agir pour une gestion durable des ressources et un accès pour tous à l’eau et à l’assainissement afin que nul ne soit laissé de côté que ce soient dans le milieu rural ou le milieu urbain, les hommes ou les femmes, les jeunes ou les personnes âgées et afin que les garçons et les filles aient les mêmes chances.
15. Conscients que la coordination à tous les niveaux (États, Ministères, Agences, Autorités de bassin) est une condition pour l’accès universel et équitable aux services d’eau potable et d’assainissement.

APPELONS LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE À
1. Garantir l’accès à l’eau et à des systèmes d’assainissement de qualité pour tous en considérant le droit à l’eau et le droit à l’assainissement comme les éléments d’un droit unique
1.1. Planifier et gérer de façon intégrée les infrastructures d’accès à l’eau potable et les infrastructures d’assainissement
1.2. Elaborer des projets prenant en compte de façon intégrée les questions d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement
1.3. Utiliser des technologies réduisant la pénibilité de l’approvisionnement en eau, notamment pour les jeunes enfants et les personnes âgées en milieu rural
1.4. Prendre en compte les besoins spécifiques des femmes et notamment des filles dans les écoles, dans la construction des infrastructures d’assainissement

2. Garantir la disponibilité de la ressource en quantité et en qualité pour l’accès à l’eau et l’assainissement
2.1. Favoriser la connaissance scientifique dans le domaine des ressources en eau aussi bien de surface que souterraines, afin de bâtir des politiques basées sur la connaissance
2.2. Adopter et favoriser la mise en œuvre de plans de gestion intégrée des ressources en eau
2.3. Favoriser la réalisation d’ouvrages de mobilisation et de régulation des ressources en eau pour tenir compte des variabilités saisonnières
2.4. Adopter des plans d’action nationaux et transnationaux pour lutter contre les pollutions liées aux activités anthropiques
2.5. Favoriser et renforcer la coopération transfrontalière en matière de gestion des bassins transfrontaliers hydrologiques et hydrogéologiques.

3. Assurer un financement durable des services d’eau et d’assainissement
3.1. Mobiliser des ressources financières suffisantes et soutenables pour les budgets des pays africains pour le financement des études de planification et d’avant-projet, le financement des nouveaux investissements, le financement de l’entretien et de la gestion des installations d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le milieu rural, dans les zones péri-urbaines et dans le milieu urbain
3.2. Encourager le financement des équipements d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement dans les infrastructures critiques que sont les centres de santé et les écoles
3.3. Créer des incitations pour la mise en place de financements innovants et l’implication du secteur privé dans le financement des services d’accès à l’eau potable et à l’assainissement notamment dans le milieu rural et les zones péri-urbaines

PAR CONSÉQUENT
- RECOMMANDONS au Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, de soumettre la présente Déclaration comme contribution à la conférence d’examen à mi-parcours de la Décennie de l’eau (2018-2028) qui se tiendra à New York en mars 2023 ;

- RECOMMANDONS à la Cellule de suivi, de promotion et de capitalisations des résultats du 09ème Forum Mondial de l’eau d’inscrire les conclusions de cette déclaration au plaidoyer autour de l’endossement du Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement

- INVITONS les Ministères en charge des questions d’eau et d’assainissement et l’ensemble des partenaires techniques et financiers à s’assurer de la mise en œuvre effective des engagements de cette déclaration

- SOLLICITONS la création d’une plateforme ministérielle de coordination et de partage d’expérience entre les différents pays d’Afrique pour un suivi des engagements et de mutualisation des efforts de plaidoyer sur les questions d’eau et d’assainissement ;

- APPELONS le Conseil des Ministres Africains Chargés de l’Eau à s’approprier les engagements pris dans le cadre du Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement et de la Déclaration d’Abidjan ;

- NOUS ENGAGEONS à renforcer notre coopération à travers des rencontres périodiques afin de faire le point sur l’état d’avancement des engagements pris et à réfléchir sur des stratégies communes ;
REMERCIONS le Chef de l’État, le Gouvernement, le Peuple de la République de Côte d’Ivoire, les Ministres et représentants du Sénégal, du Niger, du Malawi et de Madagascar.

Fait à Abidjan le 22 Février 2023

Mérite bien reconnu pour Koko Guillaume, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAE-CI). En effet, rentré de la France il y a quelques années en vue de venir prendre une part active à la vie économique de son pays, Koko Guillaume, en sachant averti, a, tout de suite, regroupé les acteurs des auto-écoles. Plébiscité à la tête de leur organisation professionnelle, il n’a jamais manqué, aussi bien à l’appel des siens que celui du gouvernement. Une position équilibriste qui a souvent fait dire aux uns aux autres qu’il roulerait pour les autorités. A ce sujet, il s’est toujours défendu en ces termes : « (…) L’Etat, c’est l’Etat. Nous sommes des opérateurs économiques. Aller contre l’Etat, c’est aller contre nous-mêmes. Entre l’Etat et nous, il y a une relation entre l’arbre et son écorce. Nous sommes appelés à cohabiter ensemble. Nous devons tendre la main à l’Etat comme des enfants », a-t-il toujours dit. Du côté de l’Etat, ses sorties dans la presse sont aussi souvent été jugées d’inopportunes. Mais Dieu est dans les choses. La Grande Chancelière veille au grain. C’est pourquoi, le 23 février 2023, elle a décerné à Koko Guillaume, la Médaille d’Officier de l’Ordre national du Mérite. Ce, pour le grand et le bon travail qu’il ne cese d’abattre pour le pays à la tête de son organisation professionnelle, l’Unae-CI. C’est d’ailleurs à juste titre que le promu a dédié sa médaille à cette famille professionnelle en ces termes : « (…) C’est à elle que je dois cette haute distinction nationale. C’est la preuve que nous sommes suivis et que nous faisons bien c que nous avons à faire », dit-il, le regard enchanteur. Joie et satisfaction se lisait également sur les visages des parents venus l’accompagner pour être des témoins oculaires de ces moments historiques. Représentée par Cissé Lamine, l’Unae-CI s’est dite très honorée par cette distinction qui vient mettre à hauteur de lumière tout qu’elle fait dans le cadre du développement du secteur des auto-écoles.
Koné Seydou
Légende/ Le président Koko Guillaume recevant sa distinction

Divo, localité située dans la région du Loh Djiboua, à environ 205 km au sud d’Abidjan, la capitale économique du pays, a abrité l’Assemblée générale élective (Age) de l’Union des conducteurs routiers professionnels de poids lourds Afrique de l’Ouest en Côte d’Ivoire (UCRPPLAO-CI), le 25 février 2023. C’était en présence de Jean Baptiste Yapi Yapo, Directeur régional du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, par ailleurs représentant le ministre de la tutelle, Souleymane Diarrassouba. A ses côtés, Sow Bayla, représentant du Secrétaire régional adjoint d’Itf Afrique CEDEAO. Tous les responsables du transport des 31 régions y étaient également là, de même que le représentant national de la Cscrao, de l’Ucrao, du Cnocp-CI etc. C’est en présence de ce beau monde, que s’est tenue cette élection qui a mis en compétition Sangaré Lassiné, Traoré Youssouf et Diallo Ibrahima. Après leur bref temps de campagne, Traoré Youssouf a été élu sans surprise avec 81 voies sur 94 suffrages exprimés. Il est donc le président de l’UCRPPLAO-CI pour un premier mandat de 5 ans renouvelables une fois. Sitôt porté à la tête de cette organisation professionnelle, le président Traoré s’est voulu rassembleur, coopérant. Pour lui, il doit ce titre à tous ceux qui ont effectué le déplacement sur Divo, en vue de prendre part à cette élection. « (…) Passées les élections, c’est l’heure du rassemblement, de l’union. Nous devons travailler la main dans la main en vue de l’épanouissement de notre corporation. Nous exerçons un métier et on doit pouvoir aisément vivre de notre art. Souvent, les derniers jours de certains d’entre nous sont exécrables, c’est la misère, la souffrance sans fin. Cette bataille sera au cœur de notre priorité. Il va valoir inverser cette fâcheuse tendance », a-t-il promis. Se tournant vers les autorités du pays, il a adressé ses sincères remerciements au Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara pour ses immenses travaux d’Hercules au niveau des infrastructures routières. Il n’a pas non plus oublié le récente ouverture des frontières. A ce sujet, Traoré Youssouf a fait le commentaire suivant : « (…) Par cette action, le Président nous a gratifiés d’un beau cadeau en ce début d’année 2023. C’était un calvaire et il est venu y mettre fin. Nous ne saurons comment l’en remercier », a-t-il fait savoir. Avant de dire merci à tous ceux qui sont venus participer à cette rencontre, qui a pris l’allure d’une grande fête de retrouvailles. Son élection a été suivie de son investiture par Jean Baptiste Yapi Yapo et Sow Bayla. Ceux –ci lui ont prodigué de sages conseils. Pour sa part, il a promis être à la hauteur des attentes en travaillant en parfaite symbiose avec toutes les autres organisations professionnelles.
Koné S.
Envoyé spécial à Divo
Légende / Le président Traoré Youssouf est élu pour cinq ans.

 

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