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mardi 14 mai 2024
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Finances Publiques
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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi va rencontrer son homologue chinois Li Qiang, le 29 mars prochain à Boao, en Chine. Les deux personnalités évoqueront la coopération économique entre la Côte d’Ivoire et la Chine qui s’est intensifiée ces dernières années dans des domaines variés.
Cette rencontre entre les deux Chefs de gouvernement aura lieu en marge de la Conférence annuelle 2023 du Forum de Boao pour l’Asie (BFA) prévue du 28 au 31 mars 2023 dans la ville chinoise.
Patrick Achi qui conduit la délégation ivoirienne au BFA va également rencontrer l’ancien Secrétaire général des Nations-Unies, le sud-coréen Ban Ki-moon. Le Premier Ministre prendra, en outre, la parole lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre de haut niveau.
La Conférence du Forum de Boao est une initiative portée par la Chine et mise en place en 2006 avec une vingtaine de pays asiatiques et l’Australie. Pour cette année le thème de la rencontre est, « un monde incertain : la solidarité et la coopération pour le développement face aux défis ».
Inspiré du modèle du Forum économique mondial de Davos, le BFA vise à connecter les dirigeants et chefs d’entreprises asiatiques aux dirigeants de pays du monde entier pour évoquer des sujets d’intérêt internationaux tels que l’économie, l’intégration, l’environnement ou encore l’énergie.
Plusieurs chefs de gouvernement sont attendus à cette rencontre. Celle-ci verra également la participation de la Directrice générale du Fonds Monétaire international (FMI) avec qui le Premier Ministre ACHI aura une audience le jeudi 30 mars 2023.
A Boao, le Premier Ministre Patrick Achi sera accompagné du Ministre de la Promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré, du Ministre délégué auprès du Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l'Intégration Africaine et de la Diaspora, Adom Kacou Léon et du Ministre ivoirien auprès du Président de la République chargé des Affaires politiques, Cissé Ibrahima Bacongo.
Bamba Mafoumgbé ( Source : Primature

« MAÎTRISE DES PROCÉDURES DES RÉGIMES DOUANIERS ET DE LA VALEUR EN DOUANE DANS LE CIRCUIT DU COMMERCE INTERNATIONAL »
C’est le thème du deuxième séminaire de formation que l’Office ivoirien des chargeurs( Oic), organise du 28 et 29 Mars 2023 de 08H à 14H à Ivotel Plateau. Selon les initiateurs, plusieurs opérateurs abandonnent leurs marchandises au port à cause des coûts de dédouanement dont ils n'ont souvent aucune maîtrise. Les plus chanceux les vendent à vil prix et arrivent à faire face aux frais d'importation. D'où tout l'intérêt de la maîtrise des régimes et procédures douaniers pour permettre aux opérateurs du commerce international de rentabiliser leurs activités durablement. Il faut donc les aider à surmonter cet obstacle. A travers une maitrise des procédures en la matière.
Comment faire connaître les régimes et procédures douaniers aux chargeurs de sorte à leur faire éviter les nombreuses amendes douanières qui amenuisent le résultat de leurs activités. l'issue de ce séminaire, les auditeurs devront être capables de connaître les différents régimes douaniers, maîtriser les règles d'évaluation en douane et les recours en cas de contestation de la valeur en douane. Mais aussi et surtout comprendre le mécanisme de fonctionnement du SYDAM et du GUCE sans oublier le mécanisme pour éviter les amendes douaniers , la maîtriser les procédures douanières et la connaissance des circuits de dédouanement des marchandises.
A noter que les personnes ciblées pour ce séminaire de formation sont entre autres : les chefs d'entreprise, Cadres d'entreprises, Importateurs, Exportateurs, Transitaires, Commissionnaire de transport, Responsable logistique, toute personne intéressée par les activités d'importation et d'exportation. Le formateur qui n’est plus à présenter n’est autre que le Colonel LOBOGNON, formateur à la Douane. Pour les conditions de participation, voir pub. Le Coût de la formation est de 236 000 F Ttc . Cetarif couvre la formation (cours et documentation), les pauses cafés et déjeuners. Des supports de formation, des kits pédagogiques et un Certificat seront remis à chaque participant.
Bamba M.
Nb : Contacts: 07 08 49 00 63 / 01 01 50 61 81


Cela fait à peine deux ans que Patrick Achi est à la Primature ivoirienne, donc Premier ministre et Chef du Gouvernement ivoirien. Depuis, sous la haute hégire du Président Alassane Ouattara, les choses sont en train de bouger dans le bon sens et la cadence est bonne. De la lutte contre la cherté de la vie, en passant par la gestion des finances publiques à l’exécution des grands chantiers structurants de l’Etat de Côte d’Ivoire, le gouvernement Achi Patrick est au travail. Même si sur le premier volet, les populations demandent plus, du travail est fait. Surtout quand cette lutte contre la cherté de la vie intervient dans un contexte de survenance de la crise Russo- Ukrainienne après une pandémie mondiale à Coronavirus, qui a déglingué les systèmes de production et d’approvisionnement dans le commerce mondial, le pari n’était pas gagné d’avance.
Lutte contre la cherté de la vie : Les chiffres du gouvernement
Selon les chiffres du gouvernement ivoirien et donc officiels, pour faire face à la flambée des prix à la consommation, l’Etat a fait de gros efforts. Interrogé par les confrères de Rti1, le Chef du gouvernement ivoirien a dit : « Personnellement, je ressens cette cherté de la vie. Au-delà de faire des visites de marché, de discuter avec les commerçants et les marchands qui me situent sur les prix des produits avant et maintenant ; au-delà des statistiques que me donne le ministre du Commerce et de l’Industrie qui suit régulièrement les prix de près, je ressens cette cherté de la vie. Effectivement lorsque je me rends aux côtés des familles, chose que je fais régulièrement, elles m’expliquent les coûts des produits d’avant et maintenant, selon les types de repas et la proportion consacrée à l’alimentation dans leur ménage. Oui, je le ressens personnellement et à travers mon entourage immédiat parce que comme vous le savez, parmi ces populations se trouvent nos parents, nos collaborateurs, nos amis. Donc nous sommes en permanence au milieu des populations. C’est pour cela que nous ne restons pas indifférents et que le Chef de l’Etat a donné des instructions claires et fermes pour que ce phénomène soit jugulé dans les meilleurs délais et de la meilleure manière possible afin de réduire la pénibilité qu’il pourrait constituer. »
Pour atténuer les souffrances des ménages, « ce sont près de 400 milliards de Fcfa que cela a coûté à l’Etat. En plus des subventions l’Etat a procédé au plafonnement des prix. « Ce plafonnement prend en compte environ 21 produits. Initialement ce n’était que 4 produits, mais on l’a élargi, dans le cas de cette crise, à 21 produits plafonnés. Ce sont les produits comme l’huile, le sucre, le lait, la farine boulangère, tout un certain nombre de produits. », avait précisé Patrick Achi, nommé par Alassane Ouattara, le vendredi 26 mars 2021, au poste de Premier ministre et Chef du gouvernement ivoirien.
Quid des grands chantiers de l’Etat ?
Que ce soit aussi bien ceux du quatrième pont que ceux du pont de Cocody- Plateau et la Y4 au niveau du District d’Abidjan, les chosent avancent tant bien que mal. Le chef du gouvernement ivoirien connait bien ces projets structurants , pour avoir été ministre des Infrastructures économiques, pendant plus de dix ans. Il ne manque pas de mettre la pression douce sur son ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Amédée Koffi Kouassi. Qui a son tour, actionne les adjudicataires desdits chantiers à tenir les délais de livraisons de ces ouvrages très attendus dans le cadre de l’organisation de la prochaine CanFoot prévue en Janvier 2024. Il n’oublie les chantiers de l’intérieur de pays dont la réfection lourde de « La côtière », reliant Abidjan à San pedro. Cette ville ; la station balnéaire va loger un groupe de nations participantes aux compétitions. Il en va de même pour les travaux du prolongement de l’autoroute du nord jusqu’à Bouaké où sera logé un autre groupe.

Que dire de la mise en œuvre du Ps Gouv 2 et du Pj Gouv ?
Beaucoup de promesses mais du concret aussi. Le Coordonnateur général du Psgouv, M. Non Karna Coulibaly, par ailleurs Conseiller spécial du Premier Ministre, le 19 septembre 2022 à Bouna, se félicitait de la mise en œuvre du PS-Gouv 2 dans les six régions frontalières du Nord (Poro, Folon, Kabadougou, Bagoué, Tchologo et Bounkani) où de nombreux projets ont été réalisés au premier semestre 2022. Doté d’une enveloppe de 3 182,4 milliards de FCFA, le Psgouv 2 a permis la réalisation de plusieurs infrastructures sociales de base dans les six régions frontalières du Nord (Poro, Folon, Kabadougou, Bagoué, Tchologo et Bounkani) au premier semestre 2022.
Au niveau de l’accès à l’électricité, 68 localités des six régions frontalières du Nord ont été déjà électrifiées sur 704 prévues. Pour l’accès à l’eau potable, le Psgouv 2 a favorisé la maintenance de 2 350 Pompes à Motricité humaine (Pmh) sur un total de 2 350 prévues, la réparation de 337 Pmh sur 1000 prévues et la réalisation de 700 forages positifs équipés de PMH sur un total de 700 prévus.
Dans le domaine de l’éducation, 7 596 034 kits scolaires seront distribués aux élèves des six régions frontalières du Nord pour la rentrée scolaire 2022-2023. Des milliers de latrines écoles ont été construites. Pendant que dans le secteur de la santé, notamment au titre de la gratuité ciblée, 186 658 cas de paludisme ont été pris en charge et plus de 10 000 kits d’accouchement et 660 kits de césarienne et d’anesthésie générale ont été distribués. Pour faciliter l’accès au sang, 7 699 poches de sang ont été distribuées dans ces régions.
Dans le cadre de la vaccination de routine, 182 627 vaccins (tétanos, Penta 3, HPV, rougeole) ont été administrés sur un objectif de 234 764.

S’agissant du Pj Gouv, présent le vendredi 24 Mars 2023 à Botro dans la Région du Gbêke, Patrick Achi a levé un coin de voile sur ce que le gouvernement prévoit pour la jeunesse. Surtout que l’année 2023 est déclarée « année de la jeunesse »
Le Premier ministre a procédé à l’inauguration du Centre de service civique de Bouaké et au lancement des travaux du Lycée professionnel sectoriel (Lps) de formation aux métiers agricoles de Botro, le vendredi 24 Mars 2023. Cette infrastructure dédiée à la formation civique et citoyenne des jeunes s’inscrit pleinement dans les objectifs du PJ Gouv. Qui, faut-il le rappeler est doté d’un montant de plus de 1000 milliards de Francs Cfa et est conçu autour de 3 grands axes qui sont, l’accélération de la formation, de l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes ; le renforcement de l’engagement citoyen et de l’éthique sociale de la jeunesse ; et l’amélioration des conditions d’épanouissement et de bien-être des jeunes. Il va s’étendre sur la période 2023-2025 et est né de la décision du Président de la République, Alassane Ouattara de consacrer l’année 2023 à la jeunesse. D’ici 2025, les jeunes ivoiriens auront le temps de juger le gouvernement à la tâche.
La gestion des finances publiques dans tout ça ?
A la fin des consultations de 2021 au titre de l’article IV, le Conseil d’Administration du Fmi avait fait des recommandations au gouvernement ivoirien. (Finances publiques// Côte d’Ivoire- Fmi// Fin des consultations de 2021 au titre de l’article IV. (Ce que le Conseil d’Administration dit de la gestion de Patrick Achi (Voir afrikchallenges.info, 16 Aout 2021)
Le Fmi avait dit entre autres : « Ils soulignent qu’il est urgent d’accroître considérablement les recettes intérieures pour créer l’espace budgétaire indispensable aux dépenses productives et sociales, en rationalisant les dépenses fiscales, en élargissant l’assiette de l’impôt et en renforçant l’administration fiscale. Les administrateurs encouragent à continuer les efforts pour renforcer la gestion des finances publiques, favoriser la transformation numérique et améliorer la transparence budgétaire. Des efforts complémentaires s’imposent aussi pour améliorer les dispositifs de protection sociale en mettant en place des politiques sociales volontaristes »
Cette note en date du 21 juillet 2021 précisait que : « La Côte d’Ivoire a fait preuve d’une forte résilience face à la pandémie. Même si la croissance économique devrait être inférieure de quelque 4½ % par rapport aux prévisions pré-Covid-19, elle est toutefois estimée à 2 % pour 2020, ce qui classe le pays parmi les pays préé mergents d’Afrique subsaharienne les plus performants ».
Aussi, ledit document ajoutait que « Ces résultats ainsi que la résilience de l’économique ont été portés par la solidité des paramètres fondamentaux d’avant la crise, la rapidité des mesures prises par les autorités face à la pandémie, une relativement faible dépendance à l’égard des secteurs qui en général ont été les plus gravement touchés ailleurs, ainsi que par le soutien de la communauté internationale, notamment du Fmi » Non sans ajouter que l’économie ivoirienne devrait renouer avec une trajectoire de forte croissance, sous réserve d’un recul de la pandémie. Le rebond de l’activité qui a débuté au second semestre de 2020 reste solide et la croissance est projetée à 6 % pour 2021, grâce à une reprise des exportations et des investissements à mesure que s’apaisent les vents contraires de la pandémie, et malgré les pénuries d’électricité à court terme. L’inflation connaît une hausse provisoire, également portée par les ruptures d’approvisionnement dues à la pandémie et par les pénuries d’électricité.
Aussi, poursuivait la note, « Les autorités maintiennent leurs mesures de soutien économique et social et redoublent d’efforts pour obtenir des vaccins et assurer leur distribution. La croissance continue du stock de capital, ancrée dans l’ambitieux projet de plan national de développement, la solide consommation intérieure et la poursuite du programme de réformes en cours devraient maintenir la croissance autour de 6-6½ % au cours de la période 2021-26, et ce malgré un assainissement progressif des finances publiques »
Le déficit budgétaire a atteint 5,6% du Pib en 2020, car les autorités ont à juste titre augmenté les dépenses pour venir en aide aux entreprises et aux ménages touchés par la pandémie. La dette publique, garanties comprises, a augmenté à 49,8 % du Pib. Le déficit des transactions courantes devrait s’être creusé pour atteindre 3,5 % du Pib en 2020, en raison essentiellement du repli de la demande mondiale.
Toutefois, le gendarme de la finance mondiale avait attiré l’attention d’Abidjan sur « des risques de détérioration qui persistent. »
En effet, le Fmi indiquait que « la pandémie pourrait s’avérer plus difficile à endiguer en raison de nouveaux variants ou d’un déploiement de la vaccination très lent, qui affaibliraient la reprise mondiale. Une forte hausse des primes de risque mondiales pourrait compliquer l’accès aux marchés internationaux. Sur le plan intérieur, une éventuelle prolongation des pénuries d’énergie et des retards dans les réformes pourraient saper la confiance et freiner l’investissement privé, tandis que les indicateurs d’endettement pourraient se fragiliser si l’augmentation des recettes ne se concrétisait toujours pas. La situation sécuritaire à la frontière nord pourrait se détériorer. »
Sur ce point, le gouvernement ivoirien a entrepris des actions en faveur des jeunes vulnérables dans les régions Nord du pays comme indiqué plus haut. A Tougbo, région du Bounkani, le 22 janvier 2022, le Premier ministre, Patrick Achi a procédé, le 22 janvier 2022 à Tougbo dans la région du Bounkani, au lancement d’un programme d’appui à l’insertion des jeunes des zones frontalières du nord, partie intégrante de l’axe 1 du Programme Social du Gouvernement relatif à la « Lutte contre la fragilité des zones frontalières du Nord ».

Ce Programme spécial, a expliqué le ministre de la promotion de la jeunesse, de l’emploi jeunes et du Service civique, Touré Mamadou, vise à amplifier les interventions de l’Etat en matière d’insertion et d’emploi des jeunes des Régions du Bounkani, du Tchologo, du Poro, de la Bagoué, du Kabadougou et du Folon.
Ce Programme spécial, dont le coût global est de 8 602 216 030 deFca, permettra d’offrir des opportunités de formation et d’insertion à 19 812 jeunes. Ainsi, 1 800 jeunes seront recrutés pour les Travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (Thimo) pour un coût de 1,035 milliards de Fcfa. 3 350 autres bénéficieront de formations qualifiantes complémentaires, d’apprentissage et de permis de conduire pour un coût de 1,341 milliards de Fcfa.
Le gouvernement n’a pas oublié le renforcement des capacités du dispositif sécuritaire de l’armée nationale, dans cette partie du pays, tant en moyens logistiques que humains. Ceci pour faire face crânement aux attaques terroristes.
Du côté positif, la mise en œuvre d’un solide programme de réformes, à définir dans le cadre du prochain plan national de développement, continuerait de stimuler la croissance et l’investissement. Nous sommes en Mars 2023. Soit environ deux ans.
Que dit le Fmi sur les finances publiques ivoiriennes ?
Une mission du Fonds monétaire international (Fmi) dirigée par M. Olaf Unteroberdoerster, s'est rendue à Abidjan du 1er au 14 mars 2023, pour discuter du soutien financier potentiel du Fmi au programme de politiques et de réformes économiques des autorités.
Selon le communiqué remis à la presse, « Les discussions sur un nouvel accord financier mixte dans le cadre de la facilité élargie de crédit (Fec) et du mécanisme élargi de crédit (Medc) du Fmi pour soutenir le programme économique des autorités ont été très productives et j'ai le plaisir d'annoncer qu'un accord a été atteint sur tous les objectifs de politiques publiques et les mesures de réforme. Nous prévoyons de finaliser dans les prochains jours un accord au niveau des services, y compris sur le niveau d'accès aux ressources du Fonds d'au moins 300 % de la quote-part (équivalant à environ 2,6 milliards de dollars américains) »
Aussi, la source ajoute que : « L'économie ivoirienne a bien résisté à la pandémie, mais le rebond économique s'est atténué en raison des retombées négatives de la guerre en Ukraine et du resserrement monétaire mondial. Les subventions directes et indirectes visant à réduire les pressions sur les prix, l'augmentation des dépenses de sécurité, et la détérioration des termes de l'échange dans un contexte de demande intérieure soutenue ont entraîné une aggravation des déséquilibres macroéconomiques en 2022 »
Dans ce contexte difficile, les autorités ivoiriennes ont demandé l'aide du Fonds dans le cadre d'un accord mixte Fec/Medc pour leur programme économique. Ce programme vise à préserver la viabilité des finances publiques et de la dette et à ancrer le Plan national de développement (Pnd) 2021-25 dans des priorités structurelles clés afin de promouvoir une croissance plus inclusive menée par le secteur privé et de faciliter la transition de la Côte d'Ivoire vers un pays à revenu intermédiaire.
« Les services du Fmi soutiennent les priorités du programme des autorités. Les discussions ont porté sur le renforcement de la mobilisation des recettes afin de préserver la stabilité macroéconomique et de créer un espace budgétaire pour les dépenses sociales essentielles, la sécurité et les besoins d'investissement. Les réformes structurelles clés comprennent le renforcement de la protection sociale pour les ménages vulnérables, l'amélioration de la gestion des finances publiques et de l'efficacité des investissements, et la promotion d'une croissance menée par le secteur privé et plus inclusive en créant de nouvelles opportunités d'emploi, y compris pour l'importante population jeune de Côte d'Ivoire. »
Des bonnes notes et des recommandations en sommes qui invitent à une poursuite des efforts du gouvernement ivoirien, en matière de transparence et de bonne gouvernance. Mais quelles seront concrètement les prochaines étapes ? Le Premier ministre Patrick Achi et son gouvernement sont très attendus par les populations ivoiriennes.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Le Premier ministre Patrick Achi, chef du gouvernement. Même sous la pluie, il est aux côtés des populations

« Nous, personnels de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications réunis en association du personnel de l’Esmt avons observé 2 jours de grève, ces 22 et 23 mars 2023, pour nous opposer à toute tentative politique de reconduction du mandat des dirigeants, alors que les conclusions du rapport du cabinet chargé de l’évaluation des performances, recommandent formellement le non-renouvellement de leur mandat. »
Extrait d’un communiqué de presse émanant des grévistes. Qui se disent très déterminés. Le mouvement de grève a été très largement suivi par les personnels enseignants et administratifs et aucun enseignement ne s’est déroulé durant ces deux jours de grève. C’est une réussite totale. Rapporte la note.
« L’Association du personnel et la section syndicale Esmt du Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES/ESR) félicitent tous les collègues pour la forte mobilisation et les appellent à d’autres actions de grève », ajoute la source.
Pour rappel, nos revendications de l’association des personnels à l’endroit du Conseil des ministres de l’Esmt sont entre autres de mettre fin à la prolongation du mandat des dirigeants actuels et de ne pas les reconduire. Par ailleurs, « les grévistes préconisent la mise en en place une équipe de transition pendant toute la période de recrutement et de nomination de nouveaux dirigeants d’une part et exigent dorénavant des dirigeants élus, des résultats performants sur le plan de la gestion pédagogique, administrative et financière de l’école »
Soulignons que l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications, située à Dakar, a été créée en 1981à l’initiative de sept pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger,Sénégal, Togo), dans le cadre d’un projet du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), avec le soutien de l’UIT, et de la coopération française, canadienne et suisse. La Guinée Conakry a rejoint les membres fondateurs en 1998. Depuis 1986, un Accordde siège avec le Gouvernement du Sénégal lui donne un statut d’institution diplomatique. L’Esmt est une institution multinationale qui a pour vocation de former des diplômés (Techniciens supérieurs, Licences Professionnelles, Ingénieurs, Masters, Mastères spécialisés dans les domaines techniques et managériaux des télécommunications/TIC.
Ayoko Mensah

 

 

Le Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ Gouv) entre dans sa phase active. A Botro dans la région du Gbêkê où il a séjourné ce vendredi 24 mars 2023, le Premier Ministre Patrick Achi a donné le coup d’envoi de cette initiative.
Et, c’est le lancement des travaux du Lycée professionnel sectoriel (LPS) de formation aux métiers agricoles de Botro, projet qui s’inscrit dans l’Axe 1 de ce programme dédié à l’accélération de la formation, l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes qui a mis en marche la machine. Ce lycée, d’un coût total d’environ 3,6 milliards de Francs Fcfa va offrir aux jeunes des formations dans les domaines de l’agriculture notamment.
A Botro, le Chef du gouvernement a notamment exhorté les jeunes à embrasser avec fierté les filières agricoles non sans les inviter au travail et à l’effort. « Soyez fiers de dire aux gens, nous sommes des agriculteurs, nous sommes des fermiers. Et nous en sommes fiers. Parce que tout métier qui vous permet de générer des revenus afin de vivre décemment est un bon métier », a dit le Premier Ministre.
Toujours dans le Gbêkê, le Premier Ministre a procédé à l’inauguration du Centre de service civique de Bouaké. Cette infrastructure dédiée à la formation civique et citoyenne des jeunes s’inscrit pleinement dans les objectifs du PJ Gouv. « Ici, on retrouve les 3 axes spécifiques du PJ Gouv. La formation sera donnée non seulement aux jeunes qui veulent se reconvertir, mais également à ceux qui sont sortis du système scolaire, mais cherchent à s'insérer. On va les recueillir et leur donner cette formation », a précisé Patrick Achi.
Le PJ Gouv, faut-il le rappeler est doté d’un montant de plus de 1000 milliards de Francs CFA et est conçu autour de 3 grands axes qui sont, l’accélération de la formation, de l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes ; le renforcement de l’engagement citoyen et de l’éthique sociale de la jeunesse ; et l’amélioration des conditions d’épanouissement et de bien-être des jeunes. Il va s’étendre sur la période 2023-2025 et est né de la décision du Président de la République, Alassane Ouattara de consacrer l’année 2023 à la jeunesse.
Preuve de l’engagement du gouvernement pour la cause de la jeunesse, le Premier Ministre avait à ses côtés pour cette cérémonie à Botro, le Ministre d'État, Ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, les Ministres Amadou Koné, en charge des Transports, Mamadou Touré, en charge de la Promotion de la Jeunesse et du Service civique, Siandou Fofana, en charge du Tourisme et Sidi Tiémoko Touré, en charge des Ressources animales et halieutiques.
Ayoko Mensah( sercom Primature)

 

 

Le phénomène des placements financiers illicites ressurgit, sous d’autres formes. Le secteur des transports et plusieurs autres domaines sont notamment touchés, après la récente crise de l’agrobusiness. Le comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilés, présidé par le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique, M. ASSAHORE Konan Jacques, a consacré essentiellement sa session tenue jeudi 23 mars 2023, au 7e étage de l’immeuble Sogefiha Abidjan-Plateau à ce sujet qui inquiète.
Dans une déclaration face à la presse nationale et internationale, le président du Comité de veille s’est offusqué contre les nouvelles formes de placements illicites qui gagnent du terrain. « Les placements de revenus sont règlementés. On ne peut pas collecter l’argent de la population sans avoir reçu au préalable un agrément. Malheureusement beaucoup d’Ivoiriens se laissent encore tromper par des propositions alléchantes de revenus à la suite de placement d’argent. Ces types d’opérations ont tendance à dilapider l’épargne des Ivoiriens, à flouer les Ivoiriens », a dénoncé M. ASSAHORE Konan Jacques.
Le comité a donc décidé de mettre à nouveau le holà. « L’une décision arrêtée au terme de cette session est de convoquer l’ensemble des structures concernées par cette arnaque, de les entendre, voir si leur modèle économique s’inscrit dans les schémas existants. Si ce n’est pas le cas, nous allons alors leur demander de mettre fin à leurs opérations », a menacé M. ASSAHORE Konan Jacques. L’objectif, selon lui, est de protéger la population et son épargne.
C’est ainsi que le président du comité de veille sur les activités d’agrobusiness et assimilés a tenu à appeler les populations à la prudence face aux promesses de gains rapides et élevés d’argent. « Chaque fois qu’il y a une annonce avec des conditions de rémunération qui dépassent le montant de votre placement, il faut savoir que c’est quelque chose de suspect et porteuse de risques. C’est antiéconomique », a révélé le président du comité de veille. Qui a plutôt conseillé aux populations de s’orienter vers les canaux officiels pour effectuer des placements sains, sécurisés et rémunérateurs, tels que les DAT à la banque, les titres publics. Indiquant que le Trésor Public et l’Autorité des Marchés Financiers de l'Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA) sont là pour les renseigner.
Créé par Arrêté N°035/MEF/du 27 janvier 2017. le comité de veille comprend le Trésor Public qui assure la présidence, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), la Direction de la Police Economique et Financière (DPEF), le Centre National de Recherche Agronomique, l’Office pour la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV), l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF-CI), l’Autorité des Marchés Financiers de l'Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA), la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
B. Mafoumgbé ( sercom)

 

Le Président de la CGECI, M. Ahmed CISSE a reçu en audience, le 21 mars 2023, à La Maison de l’Entreprise, l’Ambassadeur des Emirats Arabes Unis, SEM Ali Youssef ALNUAIMI.

Cette visite de travail de l’Ambassadeur Emirati, dont la chancellerie existe en terre ivoirienne depuis seulement trois mois, s’inscrit dans le cadre de la série de rencontres entreprises avec les acteurs économiques et les autorités politiques de la Côte d’Ivoire. Rapporte une note à la presse des services de la Cgeci.

Au cours de l’audience, les échanges ont porté sur la mise en place d’une coopération permettant de capter les opportunités d’affaires qui existent et de saisir les possibilités de co-création d’entreprises par les acteurs économiques des deux pays.

L’hôte de la CGECI entendait également saisir l’occasion de cette rencontre pour indiquer clairement l’axe de coopération souhaité par son pays, qui se décline comme suit : Le renforcement des liens bilatéraux entre les deux pays, à travers la consolidation de la coopération économique et commerciale.
l’Ambassadeur Ali Youssef ALNUAIMI s’est voulu rassurant, par ailleurs, en indiquant clairement au Président de la CGECI, que c’est cette mission que son pays lui a confié.
Tout en notant l’importance et le poids économique de la Côte d’Ivoire en Afrique, SEM Ali Youssef ALNUAIMI reste très optimiste quant à la possibilité de coopération qui pourrait exister entre les secteurs privés des deux pays ; car pour lui, la Côte d’Ivoire offre plusieurs opportunités économiques dans plusieurs domaines et secteurs d’activités que les hommes d’affaires émiratis comptent saisir.
Il a,également relevé que cette volonté, clairement exprimée, s’inscrit dans une dynamique de rapprochement, en cours de formalisation, avec le Ministère des Affaires Etrangères,de l’Intégration Africaine et de la Diaspora , en vue de la signature prochaine d’un accord entre les acteurs économiques des deux pays.

Dans son intervention, le Président de la CGECI a indiqué la disponibilité de l’Organisation patronale a accompagné les entreprises du secteur privé émirati qui veulent s’installer en Côte d’Ivoire. Toutefois, au cours des échanges, M. Ahmed Cisséa insisté sur le fait que l’Organisation a vocation à permettre à ses membres de se développer sur tous les marchés, notamment à l’international dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant. Il souhaite donc que la dynamique d’affaires entre les secteurs privés ivoirien et émirati débouche sur des joint-ventures et des modèles de co-construction. « C’est de cette façon que l’on peut avoir des relations d’affaires gagnant – gagnant entre les deux secteurs privés, des relations qui vont durer dans le temps et seront bénéfiques aux deux peuples » dixit le Président Ahmed CISSE.

Il a poursuivi en exprimant la disponibilité de la CGECI à jouer sa participation pour la facilitation des relations d’affaires entre les deux secteurs privés. Il a mis évidence les capacités des entreprises du Secteur privé ivoirien à accompagner les entreprises privées émiraties dont certaines, aux dires de l’Ambassadeur émirati marquent un intérêt particulier à faire des affaires avec la Côte d’Ivoire notamment dans les domaines de l’agro-industrie (précisément la transformation de la noix de cajou), les énergies renouvelables, la construction et les services.
Au terme des échanges, tout en partageant la vision du Président de la CGECI, l’Ambassadeur a pris l’engagement de faire un feed-back aux hommes d’affaires émiratis. Et, cela pourrait se concrétiser par la mise en place prochaine d’un cadre de collaboration entre les secteurs privés des deux pays, matérialisé par une mission économique en terre ivoirienne ou en terre émiratie avec la signature d’un MOU entre les différents secteurs privés.

Pour rappel, la Côte d’Ivoire a signé, lors de la dernière édition du Dubaï expo, deux accords de partenariats avec les Emirats Royaumes Unis. Et tout récemment, un accord a été signé avec accord avec la société émiratie en vue d’étudier le développement de centrales solaires dans le pays.
B. Mafoumgbé( Sercom)

 

 

 

Toujours dans la proximité, l'honorable Jacques Assahoré Konan était aux côtés de la Jeunesse Communale de Béoumi, samedi dernier. Il participait, en qualité de parrain, à l'investiture du président de cette organisation sectorielle. Une cérémonie populaire, qui s'est déroulée au terrain Goly du quartier Baoulé. L'occasion pour le candidat Rhdp aux Régionales 2023 de délivrer un message de paix à tous ces jeunes et leaders de jeunesse venus des quatre coins du canton Godê.

 


Une adresse d'autant plus importante que les consultations locales se profilent et qu'il urge de prévenir toute tendance au bellicisme. "Votre premier rôle dans la société est la recherche de la cohésion dans une localité qui a connu plusieurs crises. Nous savons toute la responsabilité des jeunes dans ces crises. Votre rôle aujourd'hui c'est de contribuer à recoller les morceaux", a indiqué l'élu Gblo. Au fait, JAK appelle les jeunes à plus de responsabilité dans leur engagement socio-politique en soutenant le développement de leurs localités, à travers ceux qui œuvrent dans ce sens.

 

 

Pour le Secrétaire national du Rhdp chargé des points focaux au sein des ministères, il n'est guère question de détourner cette majorité électorale de la politique car, dit-il, si vous ne faites pas la politique, elle va vous faire. Mais il conseille à ces derniers de faire la politique d'un autre genre. Autrement dit "la politique qui apprécie sainement les réalités, qui sait distinguer les vendeurs d'illusions de ceux qui sont capables d'œuvrer à votre bien-être. La politique qui consiste à prioriser vos besoins réels et savoir qui peut répondre aux questions visant la facilitation de l'acquisition de vos ambitions nobles", a insisté le porte flambeau du Rhdp dans le Gbêkê. Avant de mettre en évidence les actions du président de la République, l'exemple parfait de l'agent du développement local. "On sait ce que le président de la république fait depuis 2011 pour embellir notre quotidien, tant pour l'électrification de nos villages, le bitumage de nos voies, la construction des centres de santé, d'écoles, la facilitation à l'accès à l'eau potable pour nos parents, que pour l'acquisition d'emploi pour vous les jeunes", a-t-il rappelé.

 

 

Les jeunes de Béoumi sont décidés à s'inscrire dans cette vision. Aussi, à travers le tout nouveau leader, Kouadio Brou Maxime Raymond, ont-ils assuré le DG du Tresor de leur engagement à être "les combattants et les défenseurs de la cohésion sociale, du vivre ensemble" en sensibilisant les populations de cette ville naguère secouée par les crises inter-ethniques et politiques. De son côté, le maire de Béoumi Jean Marc Kouassi, a traduit le soutien des populations de sa commune au candidat Rhdp aux Régionales.
Igbêkê.com

L’Autorité nationale de régulation des marchés publics, de Côte d’Ivoire, vient de frapper. La Cellule recours et sanctions (Crs) de l’Autorité nationale de régulation des marchés publics (Anrmp), a épinglé en février dernier, sur dénonciation du Projet d’assainissement et de résilience urbaine (Paru) pour des faits de fraude en vue de remporter un marché public de plus de 7 milliards Fcfa, trois entreprises réunies dans un groupement, sont, désormais, exclues de toute participation aux marchés publics pour une période de deux ans en Côte d’Ivoire.
Selon la décision n°028-2023-anrmp-crs-du 6 mars 2023 de la Cellule recours et sanctions de l’Autorité nationale de régulation des marchés publics, il s’agit des entreprises Good Value LDA Portugal, Good Value LDA Côte d’Ivoire et Gecaumine SA.

En effet, « les entreprises Good Value LDA Portugal, Good Value LDA Côte d’Ivoire et Gecaumine SA ont commis des inexactitudes délibérées dans le cadre de l’appel d’offres n°T262/2022. Ces entreprises sont par conséquent exclues de toute participation aux marchés publics pour une durée de deux ans », peut-on lire dans la décision signée de Mme Diomandé née Bamba Massanfi, présidente de la Crs.

« Le Secrétaire Général de l’Anrmp est chargé de notifier au Projet d’Assainissement et de Résilience Urbaine (Paru) et au groupement d’entreprises Good Value LDA/Gecaumine SA, avec ampliation à la Présidence de la République et au Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, la présente décision qui sera publiée sur le Portail des marchés publics et insérée dans le Bulletin Officiel des Marchés Publics », ajoute la Cellule recours et sanctions.

Sur les faits, on apprend que le Projet d’assainissement et de résilience urbaine (Paru) a saisi l’Anrmp, à l’effet de dénoncer la fraude dont se serait rendu coupable le groupement d’entreprises Good Value LDA (Portugal et Côte d’Ivoire) /Gecaumine SA, dans le cadre de l’appel d’offres n°T262/2022 relatif à la réalisation de travaux de construction d’ouvrages de drainage des eaux pluviales à Gesco, route de Dabou dans la Commune de Yopougon, à l’ouest d’Abidjan.

A l’issue de la séance de jugement, le groupement d’entreprises Good Value LDA/Gecaumine SA a été déclaré attributaire du marché pour un montant Toutes Taxes Comprises (TTC) de 7 033 338 160 FCFA et le marché a été approuvé le 31 octobre 2022.

C’est dans l’attente de la notification de l’approbation du marché et de la transmission de l’ordre de service de démarrer les travaux au titulaire, un usager anonyme a porté à la connaissance du Paru que le groupement Good Value LDA/Gecaumine SA a, dans le cadre de cet appel d’offres, produit de faux documents.

Suite à cette dénonciation, l’autorité contractante, le Paru, a saisi l’ambassade de Côte d’Ivoire au Portugal à l’effet de procéder à des vérifications et de faire authentifier les pièces administratives, financières et techniques produites par ledit groupement.

Les recherches menées par la chancellerie ivoirienne au Portugal établissent l’inexactitude de l’adresse géographique de cette entreprise.

En effet, il s’est avéré que depuis plus de cinq ans, l’entreprise Good Value LDA n’utilise plus l’adresse indiquée dans le dossier de soumission, pour l’accomplissement de ses formalités fiscales.

En plus, les résultats des recherches effectuées par l’Ambassade de Côte d’Ivoire, indiquent clairement que Good Value LDA a été créée en 2016, de sorte que les contrats dont s’est prévalu ledit groupement pour soumissionner à l’appel d’offres n°T262/2022 sont faux, car les prestations visées dans lesdits contrats sont antérieures à la création de l’entreprise Good Value LDA.

Pour sa défense, « le groupement Good Value LDA/Gecaumine SA indique, dans sa correspondance du 27 février 2023 signée par l’entreprise Good Value LDA Côte d’Ivoire, que les inexactitudes présumées sont imputables à l’entreprise Good Value LDA Portugal, sans que ni l’entreprise Gecaumine SA, immatriculée au Burkina Faso, ni Good Value LDA Côte d’Ivoire, le mandataire du groupement, n’aient eu connaissance de ces faits ».

Le groupement ajoute que, « c’est de bonne foi et dans l’ignorance totale du caractère frauduleux desdits documents appartenant à l’entreprise Good Value LDA Portugal que ceux-ci se sont retrouvés dans l’offre déposée dans le cadre de l’appel d’offres n°T262/2022, tout en insistant sur le fait que l’entreprise Gecaumine SA n’a fait que mettre à disposition son expérience afin de permettre au groupement d’être conforme aux critères du DAO ».

Les entreprises Good Value LDA Portugal, Good Value LDA Côte d’Ivoire et Gecaumine SA, coupables d’inexactitudes délibérées dans le cadre de l’appel d’offres n°T262/2022 tombent sous le coup des dispositions de l’article 6.2-b.1 du décret n°2021-874 du 15 décembre 2021 : « sont éliminés de la concurrence et exclus de manière temporaire ou définitive de toute participation aux marchés publics, les acteurs privés reconnus coupables d’inexactitudes délibérées. L’exclusion temporaire est prononcée pour deux ans... »
Ayoko Mensah

Reconnaissance et admiration, ces deux mots décrivent la nature l’hommage rendu au Président de la République Alassane Ouattara par son Premier Ministre Patrick Achi ce samedi 18 mars 2023 à Abengourou.
Le chef du gouvernement qui s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie organisée par les populations de l’Indénié-Djuablin et des régions environnantes en hommage au chef de l’Etat pas tari d’éloges à l’endroit du Numéro 1 ivoirien.
Patrick Achi a ainsi rappelé aux populations l’important travail abattu sous la houlette du chef de l’Etat pour restaurer la Côte d’Ivoire après une longue période de crise.
« N’ayons pas peur de le dire : depuis plus d’une décennie, grâce à l’action du Président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est sortie de la nuit. Il a su relever sa dignité comme le clame notre hymne, déployer les ailes de notre nation, la faire avancer sur le chemin de la croissance, reléguant les fantômes et les affres d’hier dans un passé révolu. Avec le Président Alassane Ouattara, nous avançons dans la lumière », a déclaré le Premier Ministre.
Le chef du gouvernement en veut pour preuve les avancées réalisées dans des secteurs clés tels que l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, l’éducation, l’employabilité la santé ou encore les infrastructures et ce, conformément aux engagements pris à son accession au pouvoir. Toutes ces actions, Patrick Achi en a la conviction, sont intimement liées à la nature même de l’homme Alassane Ouattara.
« Pareille prouesse est rarement l’œuvre d’un homme ordinaire », a indiqué Patrick Achi avant d’ajouter : « Si vous n’êtes pas doté de qualités toutes particulières telles que l’anticipation, le courage, l’empathie, la rigueur, un sens exceptionnel des responsabilités, un esprit de sacrifice, de sacerdoce qui vous conduisent irrémédiablement au don de soi, si vous n’êtes pas à même de voir toujours plus loin et plus grand si vous n’avez pas le sens du dépassement de soi, alors vous ne pourrez jamais accomplir ce qu’il a fait ».
Dans la capitale de l’Indénié, le Premier Ministre a par ailleurs réaffirmé l’attachement du Président de la République à la condition des jeunes qu’il a placé au cœur de son action pour 2023.
« Cette année et celles à venir, témoigneront plus que jamais de la volonté politique clairement affichée de la promotion et de l’insertion des jeunes, condition indispensable à la stabilité, au progrès, et à l’émergence de générations toujours mieux formés, toujours plus aguerris, toujours mieux préparés à faire face aux défis de leur temps », a assuré Patrick Achi.
Pour le Premier Ministre, toutes ces actions déjà accomplies et celles à venir grâce au leadership du Chef de l’Etat méritent l’hommage des populations des régions du centre-est et de l’est de la Côte d’Ivoire. Il a dans ce sens, invité l’ensemble des populations de l’Indénié et aussi de toute la Côte d’Ivoire à faire bloc autour du Président de la République.
« Quand la providence vous fait la grâce à un moment de votre histoire d’avoir un homme d’exception, la seule attitude de bon sens est d’abord de s’avoir s’unir et de rester soudés derrière ce guide dont le regard voit loin dont la main ne tremble pas et dont le pas est sûr. Car l’histoire ne donne pas toujours cette chance (…) Aujourd’hui, plus qu’hier, nous devons faire bloc derrière notre chef », a exhorté le Premier Ministre.
Bamba M. (source : sercom Primature)

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