Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

lundi 29 avril 2024
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«(…) En notre qualité de président du Conseil supérieur des chauffeurs, nous avons voulu d’abord écouter tout le monde avant de se prononcer sur l’actualité du transport ces derniers temps. Ainsi, après avoir écouté les uns et les autres, nous sommes maintenant outillés pour donner la position de notre organisation professionnelle ». Ces propos sont de Sanogo Issa, président du Conseil supérieur des fédérations des syndicats des chauffeurs professionnels de transport des marchandises, voyageurs et assimilés de Côte d’Ivoire (Cosfesyncprotramava-CI). Il les a tenus le 4 mars 2023 au siège de cette organisation professionnelle à Yopougon. C’était l’occasion d’une conférence de presse qu’il animait à cet effet. Dans cette rencontre avec la presse, il a clairement indiqué que les deux points majeurs qui alimentent l’actualité du transport terrestre actuellement sont : La mise en application du permis à points depuis le 1er mars dernier et l’ouverture des frontières fermées depuis le 20 mars 2020 pour cause de maladie liée au Coronavirus. Selon Sanogo Issa, c’est sur ce sujet que tout le monde devrait vraiment dire merci au Président de la République Son Excellence, Monsieur Alassane Ouattara pour cette action de grande générosité qui vient permettre à toutes les compagnies ainsi que l’ensemble de leurs personnels de remettre le couvert. Aussi, a-t-il sincèrement dit merci au Président Alassane Ouattara pour cette ouverture des frontières. Toutefois, il a demandé aux compagnies de transport concernées de ne pas transporter n’importe qui, qu’elles ne doivent transporter que des usagers responsables, dépourvus de tout soupçon. Abordant la question du permis à points, il a tout simplement estimé que la mesure est salutaire. Arguant que personne ne peut continuer à cautionner les milliers de morts chaque année par le fait des accidents. Il est même allé plus loin pour dire que les accidents engendrent forcement des dépenses inopinées. Des morts, à la réparation des véhicules endommagés, en passant par les blessés, il y a des dépenses à tous les niveaux, a martelé Sanogo Issa. Qui a alors conclu qu’à défaut de les éradiquer totalement, il faut les diminuer au maximum.
Kone de Sayara
Légende / Le président Sanogo Issa lors de sa conférence de presse.

En dépit de sa mise en application depuis le 1er mars 2023, le permis à points continue de toujours alimenter la chronique. En effet, si pour certains, la mesure est salutaire, pour d’autres par contre comme Maliki Diabaté, président de l’Union des propriétaires de taxis compteurs de Côte d’Ivoire (UPTC-CI), le permis à points est source de désordre.
Président, 2023 s’ouvre sur la mise en application de la vaste reforme du secteur du transport terrestre. En toile de fond, l’application effective du permis à points depuis le 1er mars 2023. Quels commentaires en faites-vous ?
Je vous remercie pour l’opportunité que vous m’offrez de parler de transport terrestre de notre pays. C’est l’occasion pour moi de vraiment dire grand merci au Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. Il n’y a pas de doute, le Président Ouattara, c’est un chef. Renouvellement du parc auto, routes bitumées, échangeurs, tout ceci est à mettre à son actif. Mais le hic, c’est que la plupart de ceux qui ont eu leurs véhicules de transport calcinés, détruits, ceux qui ont tout perdu lors de la crise ne sont les bénéficiaires des offres du Président. C’est regrettable et c’est dommage. En son temps, le ministre Gaoussou Touré avait commencé à identifier ces personnes là. Mais hélas ! La douce sauce ne dure pas dans la marmite, comme le dit un adage. Dès qu’il a été évincé de ce poste, tout s’est arrêté.
…. La vidéo verbalisation qui lutte aujourd’hui efficacement contre l’incivisme routier, source des nombreux accidents qui endeuillent le pays ?
La vidéo verbalisation n’est pas mauvaise. Masi ma préoccupation est de savoir si elle couvre toute l’étendue du territoire national. Je pense que non. Or, la logique aurait voulu qu’elle couvre tout le pays. Toutefois, il faut reconnaitre que la vidéo verbalisation comporte des insuffisances. En effet, comment comprendre que c’est le propriétaire du véhicule qui paye l’infraction commise par son chauffeur. C’est malheureusement ce qui se passe. Et c’est la chute programmée de ceux qui ont plusieurs véhicules de transport. Car, si chaque fois que les différents chauffeurs commettent des infractions et toi le propriétaire tu dois aller payer à leur place, c’est la catastrophe. On ne s’en sortira pas. Ensuite, il y a souvent des erreurs dans les flashs. Il arrive des fois qu’on te dise que tu n’as pas de visite technique, alors que tu l’as. Pour notre part, nous souhaitons que pour une bonne efficacité du projet, les infractions doivent être imputées aux chauffeurs et non aux propriétaires des véhicules. C’est inconcevable que les chauffeurs commettent les infractions et ce sont les propriétaires qui en endossent les responsabilités.
Le permis à points est maintenant là.
C’est le désordre. En principe, c’est le permis du chauffeur où le conducteur qui doit être mis en cause en cas d’infraction. Mais malheureusement, c’est le propriétaire du véhicule qui prend la sanction. Comment comprendre que tu crées des emplois pour quelqu’un et tu payes les infractions qu’il commet ? Si le chauffeur commet des fautes, c’est lui qui doit en endosser les responsabilités. Voilà pourquoi, l’Etat doit nous aider à nous organiser, nous identifier, nous constituer en entreprises, de telle sorte que lorsqu’un chauffeur quitte son employeur, au cas où il aurait commis des fautes et s’en est allé, très vite, on l’appelle pour le mettre devant les faits. Sinon, tel qu’appliqué le permis de permis, c’est vraiment le désordre. Les chauffeurs commettront des infractions et quitteront leurs employeurs n’importe comment.
Réalisée par Koné Seydou

Le Président de la République, Sem Alassane Ouattara, a reçu, ce jeudi 02 mars 2023, au Palais de la Présidence de la République, les Lettres de créance de huit nouveaux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire.

Il s’agit respectivement de Leurs Excellences Rajesh RANJAN (Inde), Saeng KIM (République de Corée), Deniz ERDOGAN BARIM (Türkiye), El Hadji Daouda NIANG (Sénégal), Jessica Davis BA (USA), Mia RIMBY (Suède), Tom Helge NORRING (Danemark) et Ingrid MOLLESTAD (Norvège).
S’agissant justement de la diplomate Jessica Davis Ba, il est à rappeler que Sem Jessica David Ba a prêté serment devant de la Vice- Présidente Kamala Harris, le mardi 31 Janvier 2023. Aussi, lors de la prestation de serment a eu lieu à la Maison Blanche au bureau de la Vice-Présidente Kamala Harris. Cette dernière avait dit d’elle dans un tweet : « Jessica Davis Ba est une diplomate expérimentée qui était ma conseillère de confiance sur la politique africaine à la Maison Blanche. Je suis ravie de la voir poursuivre sa carrière au service aux États-Unis en renforçant nos partenariats en Afrique en tant que prochaine. Aussi, Sem Jessica Davis Ba, a été officiellement présentée au Département d’Etat, en présence d’un parterre de personnalités, au nombre.
Pour revenir à la cérémonie de ce jeudi 02 Mars au Palais présidentiel d’Abidjan- Plateau, elle a obéi au rituel protocolaire en vigueur en la matière : remise de la Lettre de rappel de l’ambassadeur sortant par l’Ambassadeur entrant au Chef de l’Etat, remise de la Lettre de créance du nouveau Diplomate l’accréditant en Côte d’Ivoire, allocution du Président de la République, déclaration des nouveaux ambassadeurs à la presse et Honneurs militaires.
Dans son intervention, le Chef de l’Etat a exprimé ses très vives et chaleureuses félicitations à ces huit nouveaux Ambassadeurs et leur a souhaité, au nom du peuple et du gouvernement ivoiriens, le traditionnel « Akwaba » (Bienvenue) en Côte d’Ivoire. Il les a assurés de l’hospitalité légendaire du peuple ivoirien ainsi que de l’appui et de la collaboration du gouvernement afin que leur mission en Côte d’Ivoire soit fructueuse et contribue au renforcement des excellentes relations d’amitié et de coopération qui existent entre leurs pays respectifs et le nôtre.

Il a souligné que ces diplomates prennent fonction officiellement au moment où la Côte d’Ivoire connaît des progrès importants dans plusieurs domaines, notamment dans les domaines politique, économique, social et sécuritaire.

Le Chef de l’Etat a mis en exergue les actions et réformes engagées dans ces différents domaines et les résultats engrangés, et les a exhortés à mobiliser les opérateurs économiques de leurs pays respectifs, afin qu’ils saisissent les différentes opportunités d’investissements en Côte d’Ivoire.

Le Président Alassane OUATTARA a également relevé les relations spécifiques que la Côte d’Ivoire entretient avec chacun des huit pays, tout en exprimant ses attentes et ses espoirs. Pour terminer, le Président de la République a réitéré ses vœux de plein succès dans l’accomplissement de leurs missions et leur a demandé, à nouveau, de bien vouloir transmettre à leurs Chefs d’Etat respectifs, ses cordiales et fraternelles salutations.
Dans leurs différentes déclarations à la presse, les huit nouveaux Ambassadeurs ont exprimé leur joie d’avoir été accrédités en Côte d’Ivoire et ont tous promis d’œuvrer au raffermissement des relations, déjà excellentes, entre leurs pays respectifs et le nôtre. Sem Jessica Davis Ba spécifiquement a dit : « J'ai eu l'honneur de présenter mes lettres de créances au président de la République, son excellence Monsieur Alassane Ouattara. Suite à notre rencontre, je peux confirmer que les États-Unis et la Côte d’Ivoire partagent la même vision pour l’avenir. Notre partenariat continuera à se renforcer grâce à cette vision partagée autour d’objectifs communs. Nous allons approfondir notre partenariat pour élargir les opportunités pour tous. Le partenariat entre les Etats-Unis et la Côte d’Ivoire est basé sur la confiance et le respect mutuel au bénéfice de nos deux peuples amis. C’est pour cela que nos actions en Côte d’Ivoire sont ancrées sur les peuples, Paix et Prospérité. Les Etats Unis investissent pour le peuple, par le peuple. Les Etats-Unis investissent dans la paix. Les Êtas-Unis investissent pour élargir la prospérité pour tous. Je vous remercie. »
Aussi, chaque diplomate a, par ailleurs, relevé les domaines de coopération sur lesquels il entend mettre l’accent au cours de son mandat en terre ivoirienne, en vue du rapprochement des peuples, de la prospérité et de la paix. Il s’agit essentiellement des secteurs de l’agriculture, des Tic, de l’économie, de la sécurité, des infrastructures, des échanges commerciaux, des investissements, de l’éducation, de l’environnement, du sport et de la santé.
Ayoko Mensah

L'Agence nationale d’appui au Développement rural (Anader) conduite par son Directeur général, le Docteur Cissé Sidki, a permis aux participants de l’édition 2023 du Salon International de l’Agriculture de Paris de partager les expériences et les bonnes pratiques en matière de conseil agricole face aux défis du changement climatique. Rapporte le Cicg.
C’était le mardi 28 février 2023 au cours d’un panel sur le thème : « Le conseil agricole et rural, pour une agriculture résiliente aux changements climatiques ».

Venus de différents horizons ces personnes ressources ont présenté des stratégies mises en place dans leurs pays respectifs afin d’accroitre leurs productions agricoles pour garantir une sécurité alimentaire aux populations.

Il s’agit, entre autres, de l’utilisation de nouvelles techniques de cultures, la gestion rationnelle des ressources en eau et la formation des producteurs aux bonnes pratiques agricoles en rapport avec la lutte contre les changements climatiques.

À l'issue des exposés, les experts s’accordent, que pour « assurer la survie de l’humanité, il est nécessaire de rendre les systèmes agro-alimentaires plus durables et plus résilients au climat. Il y a donc une nécessité de s’adapter », mais aussi, de faire la promotion de pratiques agricoles intelligentes face au climat.

Ainsi, l’on note que, même si les expériences sont variées, les outils et technologies présentent quelques similitudes qui mériteraient de faire l’objet de collaboration dans une dynamique de renforcement et davantage d’efficacité.
Le ministre d’Etat, ministre de l'Agriculture et du Développement rural Kobenan Kouassi Adjoumani, a rappelé les initiatives prises par le gouvernement ivoirien pour assurer aux ivoiriens, une sécurité alimentaire dans ce contexte de changements climatiques avec le planting de 10 millions d’arbres dans les champs de cacao.
Bamba Mafoumgbé


Le Premier ministre Patrick Achi ici au stand de l'Anader au Sia 2023

 


Des participants à un panel en compagnie du ministre d'Etat ministre de l'Agriculture et du developpement rurale

Le Groupe Eranove, groupe industriel panafricain spécialisé dans la fourniture de services essentiels en Afrique (eau, assainissement, électricité…) a réaffirmé son engagement pour un accès à l’eau et à l’assainissement sur le continent, en prenant part au 21e Congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) qui a eu lieu du 19 au 23 février 2023, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, sur le thème : « Agir pour une gestion durable des ressources et un accès pour tous à l’eau et à l’assainissement ».

Le groupe Eranove, qui intervient dans le secteur de l’eau et de l’assainissement dans plusieurs pays africains tels que la Côte d’Ivoire avec la SODECI, le Sénégal avec la SDE, le Gabon avec Orélo et le Bénin avec Omilayé a pris part au 21e congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAE devenue officiellement AAEA), qui s’est déroulé du 19 au 23 Février, sur le thème « Agir pour une gestion durable des ressources et un accès pour tous à l’eau et à l’assainissement ».

Au cours de ce rendez-vous incontournable pour les experts du secteur de l’eau et de l’assainissement, Le Groupe Industriel Panafricain Eranove a animé un « side-event » portant sur le thème « Gouvernance et performance des secteurs Eau et Assainissement, Enjeux de développement, expertise locale et équité sociale. Regards croisés sur les enjeux ruraux », avec la participation de Sylvain MIGAN, Directeur Général ANAEPMR et SONEB Bénin; Fadel NDAW, Spécialiste Eau et Assainissement à la Banque Mondiale; Dominique DA CRUZ, Directeur Général d’OMILAYE et Mamadou DIA, PDG de la Sénégalaise des Eaux.

Ce panel a été l’occasion pour le groupe industriel panafricain de partager son expérience dans la valorisation et le développement d’une expertise locale pour la conduite de ses opérations en Afrique, en partenariat avec les pouvoirs publics, dans les secteurs de l’Eau, de l’Assainissement et de l'Énergie. L’accent a notamment été mis sur l’extension de l’accès dans les zones rurales, garant d’une équité sociale et territoriale.

Acteur engagé durablement, en collaboration avec les opérateurs nationaux par le biais de ses filiales, le groupe Eranove contribue à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Bénin et au Gabon. En effet, le groupe dispose d’une expertise dans les domaines de la formation, la responsabilisation, l’innovation et la digitalisation des processus clés. Ainsi, le groupe Eranove offre un service public d’accès à l’eau potable à plus de 1,6 million de foyers et à plus de 83 000 foyers en assainissement. Il assure de plus, chaque année, la production et la distribution de plus de 320 millions de m3 d’eau potable à destination des entreprises et des populations, en milieux urbains et ruraux (chiffres 2021).

« Dans le contexte mondial actuel, nous sommes un acteur de premier plan face aux enjeux du continent en matière de développement durable et responsable. La participation au congrès de l’AAEA est pour nous incontournable tant il contribue à adresser les grandes problématiques du secteur et à le dynamiser en réunissant en un même lieu tous les experts du secteur de l’eau et de l’assainissement. En effet, c’est une occasion pour nous de créer des synergies avec les différents acteurs de l’écosystème présents mais surtout de mettre en lumière nos engagements en faveur de l’accès universel à l’eau potable sur le continent par la mise en œuvre de savoir-faire sur mesure », explique M. Marc Albérola, Directeur Général du Groupe Industriel Panafricain Eranove.

Le congrès de l’AAEA a été, par ailleurs, le lieu pour le groupe Eranove de présenter ses filiales dans les domaines de l’efficacité énergétique et de la formation. SMART ENERGY, société experte dans la performance, les audits énergétiques et les énergies renouvelables, a pour but d’accompagner les entreprises et les particuliers, pour atteindre les niveaux de performance énergétique les plus ambitieux avec une approche personnalisée et innovante, leur permettant de générer des économies d’énergies tout en mesurant et réduisant leurs émissions de gaz à effets de serre.

Eranove Academy est quant à elle chargée de la formation des techniciens, ingénieurs et des cadres dans le secteur de l’industrie. Elle matérialise l’engagement du groupe industriel dans les enjeux de la formation et de l’emploi des jeunes. Ainsi, en marge du Congrès de l’AAEA, Eranove Academy a participé du 21 au 23 février au forum de l’emploi sur les métiers de l’eau et de l’assainissement à l’Université de Cocody.

Il est à noter que les différentes filiales du Groupe Eranove ont été représentées lors des deux jours de panels, à travers des prises de paroles axées sur des thématiques telles que le partenariat public-privé pour l’amélioration de l’accès à l’eau, les bénéfices de la délégation de services comme réponse aux besoins des populations, l’efficacité énergétique, les logiciels de gestion de clientèle et la formation aux différents métiers de ces secteurs.

A l’issue de 4 jours d’échanges et de riches débats, le 21ème congrès de l’AAEA s’est conclu par une cérémonie, placée sous le patronage de M. Bouaké Fofana, Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de la Salubrité.

Invité à prononcer le discours de clôture, Ahmadou Bakayoko, Président du 21ème Congrès International de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement et Directeur Général de la SODECI, s’est exprimé en ces termes : « En cette ère où le continent Africain est menacé par les conséquences du réchauffement climatique, la gestion et la valorisation de nos ressources en eau potable est plus que jamais un enjeu pour les organismes publics et privés. Les échanges menés au cours de ce congrès ont mis en lumière les étapes que nous avons déjà franchies, mais aussi le chemin qui reste encore à parcourir afin de permettre de trouver des solutions durables à l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissements en Afrique et dans le monde. ».

Dans la marche commune des acteurs du secteur pour une meilleure réponse aux problématiques d’eau et d’assainissement, une action coordonnée tenant compte des réalités géographiques, apparait comme une exigence incontournable. En tant qu’acteur panafricain évoluant sur le continent depuis plusieurs décennies, Eranove est conscient de ces réalités et s’appuie sur la mosaïque de profils et de compétences qui constituent ses équipes pour y répondre. Le Groupe, valeur de référence sur les questions d’Eau et d’Energie, s’associe donc à cette démarche collective en faveur de l’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement pour les populations africaines.

 

À propos du Groupe Eranove :

Le Groupe industriel panafricain Eranove est un acteur majeur dans la gestion de services publics et la production d’électricité et d’eau potable. Avec un siège social à Paris, le Groupe Eranove est présent en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies (SODECI, CIE, CIPREL, Awale, Smart Energy), au Sénégal (SDE) depuis 1996 et se développe au Mali, au Togo, au Gabon, à Madagascar, en Côte d’Ivoire, au Bénin, et en République Démocratique du Congo.

Avec un chiffre d’affaires de 615 millions d’euros, 320 millions de m3 d’eau potable produite, une capacité de production électrique exploitée de 1 316 MW et plus de 740 MW en développement, le Groupe Eranove emploie plus de 7 800 collaborateurs, dont il réunit les compétences et les savoir-faire au service de 3,2 millions de clients pour l’électricité et 1,6 million pour l’eau (chiffres 2021).

Acteur responsable, le Groupe est engagé au travers de ses filiales sur l’ensemble des enjeux de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et dans la certification ISO 9 001, sécurité ISO 45 001 et environnement ISO 14 0001, de ses métiers.

www.eranove.com

 

Les filiales d’Eranove présentes au 21e congrès de l’AAEA :

La SODECI produit, transporte et distribue l’eau potable dans les zones urbaines de Côte d’Ivoire. Depuis 1999, la société s’est aussi vu confier par l’Etat la gestion des services d’eaux pluviales et d’assainissement de l’agglomération d’Abidjan. En Côte d’Ivoire toujours, conformément aux recommandations des Nations Unies concernant les populations vulnérables, Eranove et l’État mettent en œuvre le programme « Eau Pour Tous » dans le but d’accroître le taux d’accès à l’eau potable des foyers ivoiriens à faibles revenus. Depuis 2017, ce sont plusieurs milliers d’habitants qui ont pu ainsi avoir accès à faible coût, au service public d’eau potable.

La SDE, Sénégalaise des Eaux assurait l’exploitation et la gestion du service public de l’eau potable en milieu urbain au Sénégal de 1996 à 2020 par un contrat d’affermage avec l’État du Sénégal et a désormais pour mission la gestion du service public d’eau en zone rurale dans le nord du pays dans les régions de Louga, Saint-Louis et Matam (SDE-R).

Orélo au Gabon est une convention de concession signée en octobre 2018 par l’Etat, le FGIS (Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques) et le Groupe Eranove pour le financement, la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance d’une nouvelle unité de production d’eau potable d’une capacité de production de 140 000 m3 par jour dans le département du Komo-Kango. Ce projet va améliorer la desserte en eau potable de Libreville et de ses environs par le renforcement de la capacité de production correspondant à la consommation de plus de 700 000 habitants, afin de répondre à la demande sans cesse croissante de la population.

Avec Omilayé au Bénin, Eranove assure la gestion, du service public de production, de transport et de distribution d’eau potable en milieu rural afin d’exécuter le programme gouvernemental d’accès universel et abordable à l’eau potable au Bénin.

SMART ENERGY, est une société experte dans la performance et les audits énergétiques, les énergies renouvelables et la vente et installation d'équipements économiseurs d'énergie. Elle a pour but d’accompagner les entreprises et les particuliers, pour atteindre les niveaux de performance énergétique les plus ambitieux avec une approche personnalisée et innovante.

Eranove Academy délivre des formations industrielles « tout au long de la vie » garantissant une parfaite adéquation formation-emploi qui s’adressent à des étudiants, des professionnels et des entreprises et qui dans un même écosystème apprenant leur propose : formations professionnelles, enseignement supérieur scientifique et technologique, enseignement technique et entrepreneuriat.

 

 

YMO, start-up franco-guinéenne, vient de clôturer un nouveau tour de table mené par Breega et INCO Ventures pour accélérer le déploiement de ses services de paiement mobile en Afrique de l’Ouest et en Europe. Depuis sa création en 2019, cette jeune Fintech affiche une ambition claire : devenir un champion africain de la finance digitale. Ce nouveau tour de financement va permettre à la start-up de se développer hors des frontières françaises et guinéennes où elle a déjà réussi à séduire près d’un million de clients. Rapporte le site agence Ecofin.
À l’issue d’un tour de table entamé il y a huit mois, YMO a clôturé sa levée en seed à la mi-février. Plusieurs fonds d’investissement en capital-risque (venture capital), parmi lesquels Breega et INCO Ventures, ont accordé leur confiance à YMO. La pépite guinéenne qui révolutionne l’inclusion financière en Afrique et de sa diaspora, devient ainsi la première start-up guinéenne à lever un tel montant auprès de fonds d’investissement.

« Breega, fonds de capital-risque pan-Européen dédié aux start-ups à fort impact, est fier d’accompagner YMO dans le déploiement de ses services et soutient cette jeune start-up africaine prometteuse. Nous sommes convaincus du rôle essentiel que jouent les Fintechs, permettant notamment de créer de la valeur ajoutée et de répondre aux faiblesses de la bancarisation et du système financier en Afrique. Le soutien apporté à YMO s’inscrit dans cette démarche, celui de renforcer son positionnement sur le marché et d’être un acteur clé en Afrique de l’Ouest », précise Ben Marrel, CEO et l’un des co-fondateurs de Breega.

« Avec pour objectif de bancariser le plus grand nombre, YMO s'inscrit dans la digne lignée des Fintechs à impact. INCO Ventures est fier d'impulser ce nouveau champion africain qui allie ambition et inclusion financière », ajoute Carole Cazassus, Directrice d’Investissements, INCO Ventures.

Fondée en 2019 par Abdoulaye Barry, YMO a commencé par offrir un service de paiement mobile instantané entre la France et la Guinée. En octobre 2022, suite à l’obtention de son agrément d’émetteur de monnaie électronique auprès de la Banque Centrale de la République de Guinée, la start-up lance avec succès son service de paiement local. À ce jour, YMO séduit près d’un million d’utilisateurs. Alors que le taux de pénétration des smartphones en Afrique atteindra 70% en 2024 et que les transactions monétaires via mobile money connaissent une forte augmentation, les services de YMO ont vocation à s’étendre à toute l’Afrique de l’Ouest, pour toucher les populations africaines où qu’elles se situent.

Outre son expansion, YMO compte renforcer ses effectifs Tech et Compliance. La jeune start-up a en effet pour ambition de recruter une vingtaine de nouveaux collaborateurs pour étoffer son équipe R&D (développeurs, data scientists, UX designers, project managers), mais aussi son service conformité en Europe et en Afrique.

« Cette levée de fonds va nous permettre de continuer notre développement sur des bases saines. Nous avons l’intention de construire une entreprise durable, qui répond à des besoins réels et améliore de manière substantielle la vie de nos clients. Avec l’ambition de transformer le quotidien de plus d’un milliard de personnes en Afrique, le soutien de Breega et d’INCO Ventures renforce notre détermination de construire, ensemble, un champion africain de la finance digitale. Tous nos remerciements vont vers celles et ceux qui accompagnent les étapes clés de ce projet », conclut Abdoulaye Barry, fondateur et CEO de YMO.

À propos de Breega

Breega soutient les visionnaires et créateurs du monde de demain, de la conception de leur idée à son impact. Nous avons levé notre premier fonds en 2015 et comptons désormais +500 millions d'euros d'actifs sous gestion et +70 startups dans notre portefeuille. Créé par des entrepreneurs pour des entrepreneurs, nous accompagnons les start-ups tel qu’on aurait souhait l’être à leur place. Notre proposition d’investissement est dédiée à ce que nous appelons le “full-stack funding”. Nous apportons du capital et des connexions, de l’expertise et de l’expérience, du soutien et de la solidarité aux fondateurs tout au long de leur développement. Breega investit en Europe et à l’International en finançant les startups de l’amorçage à la série A et au-delà.

A propos d'INCO Ventures

INCO Ventures est une société de gestion experte du venture capital et pionnière de l’investissement à impact qui mobilise plus de 500 millions d'euros (gérés et/ou conseillés). Elle investit dans les start-ups et entreprises non cotées les plus prometteuses de la nouvelle économie inclusive et durable. Avec plus de 100 entreprises à impact en portefeuille, tous secteurs confondus, INCO Ventures est un acteur incontournable de l’impact. Elle fait partie du groupe INCO, groupe dédié à l’impact, présent sur les 5 continents au travers de ses activités de formation et d’incubation.

À propos de YMO

YMO, solution d’inclusion financière destinée aux populations africaines sur le continent africain tout comme la diaspora de France et d’Europe, a vu le jour en 2019. Partant du constat que des millions de personnes sont aujourd’hui exclues du système financier, YMO, solution 100% numérique, s’est donnée pour mission de révolutionner leur quotidien en ayant recours à la technologie, pour les transferts d’argent et les paiements de tous les jours. Notre application permet à tout utilisateur, où qu’il se trouve, de bénéficier d'un compte de paiement international. Véritable allié du quotidien, payer ou recevoir un paiement avec votre mobile devient presqu’un jeu d’enfant avec YMO.
Bamba Mafoumgbé

« (…) M. le ministre, dormez tranquille. Il n’y a pas de grève. Cette grève annoncée n’aura pas lieu. C’est du pipeau. Nous ne pouvons pas grever pour la mise en application d’une reforme qui met toute la population à l’abri. Aucun Etat au monde n’assistera impuissant à ce qui se passe actuellement. Notamment près de 1000 morts par accidents chaque année. Le chiffre est ahurissant et même effroyable. C’est donc dire que le permis à points vient à point nommé. Sa mise en application a même trop duré dans les tiroirs, puisque c’est en 2016 qu’on en parle et ce, dans le grand moule des reformes entreprises dans le secteur du transport terrestre ». Cette assurance qui sonne comme l’avortement de la grève annoncée pour le 1er mars dans le secteur du transport terrestre, est de Koné Vaffi, président du syndicat national des chauffeurs de transport terrestre de Côte d’Ivoire (Synactt-CI). Il l’a faite le 27 février 2023 au parking nord de Bouaké. C’était à l’occasion de la tournée de sensibilisation et d’explication qu’il a entreprise sur l’application des reformes dans le secteur du transport, avec en toile de fond : l’application du permis à points à partir du 1er mars 2023. Sur la question, les acteurs restent divisés et Vaffi fait partie de ceux qui sont pour. A l’en croire, le constat ne souffre d’aucune ambiguïté. Il faut abréger les souffrances des populations en mettant fin aux accidents. Ce qui passe selon lui, à la prise de sanctions sévères dont l’application du permis à points qui vient pour redresser la barre. Tout en faisant campagne pour la mise en application du permis à points, Vaffi en profite pour exposer des doléances dont : la signature de la Convention annexe interprofessionnelle liée au secteur du transport terrestre et fait obligation aux transporteurs de mieux payer les conducteurs, la diminution de la condamnation du permis à moins de 5 ans au lieu de 20 ans, la déclaration à la CNPS, le respect du nombre de barrages de contrôles et non plus comme c’est le cas actuellement selon lui etc. Il a fait ces doléances au Directeur Régional des Transports Touré Oumar, représentant le ministre Amadou Koné à cette cérémonie. Le Dg du Haut Conseil, Diaby Brahima et le Directeur régional de l’Arti, Diabagaté Mohamed ont également pris part à cette rencontre. Rappelons qu’en prélude à ces assises, Vaffi a été plébiscité la veille, à la tête du Synactt-CI pour un nouveau mandat de cinq ans.
Koné de Sayara

Ouvert le jeudi dernier à l'hôtel le rocher à Yamoussoukro par le directeur de cabinet Adama Sall, le séminaire bilan 2022 et perspectives 2023 de la Direction générale du budget et des finances (Dgbf) dont le thème central est « La Dgbf au cœur de la modernisation des outils de gestion budgétaire » a refermé ses portes le 24 février 2023.

Il ressort des travaux que le Plan d'actions stratégiques 2022 de la Dgbf, a enregistré un taux de réalisation très « satisfaisant de 100% » comme en 2021. Quant au Programme d'activités 2022, il a été réalisé à hauteur de 86,2% contre 84,4% en 2021, a annoncé Traoré Seydou , Directeur général de la DGBF.

Les principales recommandations ont été les suivantes au titre du bilan des activités 2022 et perspectives 2023

Au titre des perspectives cette année 2023, la DGBF prévoit plusieurs actions conformément aux recommandations du séminaire : finaliser l'extension du Sigobe aux Rne et aux Epn, poursuivre le renforcement de la sécurisation du système d'information budgétaire, finaliser le développement du module de suivi physique des investissements publics dans le Sigobe, de préparer dans les délais constitutionnels le projet de loi de finances 2024 et ses annexes, etc.

En outre, la Dgbf entend organiser une cérémonie bilan à mi- parcours de son processus de certification à la norme iso 9001 version 2015 afin de sensibiliser l'ensemble du personnel sur la nécessité de leur implication et engagement

Enfin au titre de la stratégie de mise en œuvre du Contrôle interne budgétaire et du contrôle de gestion, l'effort sera fait afin d'organiser des réunions élargies avec les parties prenantes dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif du contrôle interne budgétaire et du contrôle de gestion, indique le rapport final des travaux.
Bamba Mafoumgbé( Source : Sercom)

D'après les dernières données officielles disponibles consultées par Sika Finance, les 10 plus grandes entreprises à capitaux publics de Côte d'Ivoire ont réalisé un total cumulé de 2 312 milliards FCFA (3,5 milliards d'euros) de chiffre d'affaires au terme de l'exercice 2021.

Ainsi, le classement dressé dans le détail porte la SIR, Société ivoirienne de raffinage, au premier rang de ces sociétés d'Etat et même des sociétés privées pour un chiffre d'affaires de 1 378 milliards FCFA (2,1 milliards d'euro) en 2021. En plus du maintien de son statut de première entreprise public et privé depuis des décennies, la SIR est également la seule firme en Côte d'Ivoire à réaliser un chiffre d'affaires dépassant les 1 000 milliards Fcfa (1,5 milliard d'euros) par an. Elle est en outre présentée comme la plus grande entreprise en Afrique subsaharienne francophone en termes de chiffre d'affaires.

En deuxième position, vient la LONACI, Loterie nationale de Côte d'Ivoire, avec un chiffre d'affaires de 371,4 milliards FCFA (566 millions d'euros).

La SMB, Société multinationale de bitumes, l'un des leaders de la production de bitumes en Afrique, et par ailleurs filiale de la SIR (83% des actions détenues par la SIR), qui a enregistré un chiffre d'affaires de 139,3 milliards FCFA (212,4 millions d'euros) occupe la troisième place.

Avec un chiffre d'affaires de 118,9 milliards FCFA (181,3 millions d'euros), le port autonome d'Abidjan, baptisé ‘'Poumon de l'économie ivoirienne'', se classe au quatrième rang. L'une des plateformes portuaires moderne en Afrique subsaharienne, le port autonome d'Abidjan a inauguré à fin 2022, son second terminal à conteneurs pour se hisser au nombre des ports les plus compétitifs du continent.

Air Côte d'Ivoire, la compagnie nationale aérienne, à la conquête continue du ciel africain avec l'établissement prévu dès le mois de mai prochain de la liaison aérienne entre Abidjan et Casablanca, pour totaliser 21 destinations africaines en plus de ses 5 destinations domestiques, détient la cinquième place du podium, pour un chiffre d'affaires ressorti à 78,6 milliards FCFA (120 millions d'euros).

 

La BNI, Banque nationale d'investissement, et la SOTRA, société des transports abidjanais, occupent respectivement la sixième et la septième place avec des chiffres d'affaires de 57,9 milliards FCFA (88,3 millions d'euros) et 46,2 milliards FCFA (70,4 millions d'euros).Avec des chiffres d'affaires respectivement enregistrés de 44,2 milliards FCFA (67,4 millions d'euros) et 41 milliards FCFA (62,5 millions d'euros), la Société des énergies de Côte d'Ivoire et la DPCI, Distribution pharmaceutique de Côte d'Ivoire, ont été classées en huitième et neuvième place. Le BNETD, Bureau national d'études techniques et de développement, à charge des études et du contrôle des grands projets de développement du pays, avec un chiffre d'affaires de 36,1 milliards FCFA (55 millions d'euros), ferme la marche du podium de ce top 10. Pour les professionnels, des données plus détaillées (de 2017 à 2021), sur le chiffre d'affaires des entreprises en Côte d'Ivoire sont disponibles sur la plateforme SIKA FINANCE PRO/ PRIVATE EQUITY.

La fourniture de l'électricité a été interrompue ce lundi 27 Février dans la matinée dans plusieurs communes d'Abidjan et dans quelques villes de l'Intérieur du pays, a constaté afrikchallenges.info sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ainsi des communes d'Abidjan comme Abobo, Bingerville, Cocody et Koumassi, ont été privées de l'électricité pendant plusieurs heures.
Selon les explications de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie), « cette perturbation sur le réseau électrique a été provoquée par un bateau qui a endommagé des câbles de haute tension dans le canal de Vridi. » ( Voir communiqué)
Jusqu'à la mi-journée de ce lundi, plusieurs ménages de la capitale économique ivoirienne et même des entreprises sont restées privés de l'électricité. Heureusement aux environs de 12heures, le service a commencé à reprendre.

Depuis quelques jours, la fourniture de l’électricité est perturbée dans la capitale économique ivoirienne et dans certaines villes de l'Intérieur de la Côte d'Ivoire. Ce qui n’est pas sans conséquences sur l’activité des entreprises et des ménages.
Bamba M.

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