Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 14 mai 2024
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Finances Publiques
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La Direction générale des impôts (Dgi) a organisé ce 14 avril 2023 au Radisson Blu Hôtel- Abidjan, son séminaire bilan du troisième trimestre 2022, sous la présidence de M. Sanogo Moussa, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat représenté par M. Adama Sall, directeur de Cabinet. A l’occasion, le Dg de cette régie financière, Ouattara Abou Sié, a indiqué que la Direction générale des impôts (Dgi) a recouvré 810, 9 milliards au premier trimestre 2023, pour un objectif de 796,9 milliards Fcfa, soit un écart positif de 14 milliards Fcfa pour un taux de réalisation de 101,7%. En comparaison avec les réalisations du premier trimestre 2022, les recettes sont en hausse de 86,4 milliards de Fcfa soit une croissance de 11,9%. e l’encadrement de proximité.

Afin de maintenir les bons résultats déjà enregistrés, l’administration fiscale dispose de leviers internes qui devraient permettre la réalisation de l’objectif. Il s’agit entre autres : des acquis de la politique de digitalisation des services, de la qualité des ressources humaines pour booster le contrôle fiscal et la poursuite du renforcement de l’encadrement des services. Mais aussi et surtout la poursuite des actions de communication.

En termes de perspectives a relevé le directeur général, les objectifs de recettes de la Dgi pour le deuxième trimestre 2023 sont fixés à 1 114,6 milliards, en hausse de 15,9% par rapport aux recouvrements de la même période en 2022. Il faut donc maintenir le cap pour gagner le challenge de la mobilisation. Afin de maintenir les bons résultats déjà enregistrés, l’administration fiscale dispose de leviers internes qui devraient permettre la réalisation de l’objectif. Il s’agit entre autres des acquis de la politique de digitalisation des services, de la qualité des ressources humaines pour booster le contrôle fiscal, la poursuite du renforcement de l’encadrement des services et de la poursuite des actions de communication. Au nom du ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, le directeur de cabinet Adama Sall a salué les responsables de cette administration fiscale et l'ensemble des agents pour les résultats obtenus. Il leur a demandé surtout de dédoubler d'efforts pour l'atteinte de l'objectif 2023 assigné par gouvernement à la Dgi. Ce séminaire réuni l’ensemble des membres du comité de direction élargi, des sous-directeurs et chefs de service désignés.
Le séminaire a pour thème central : « Analyse des résultats du premier trimestre 2023 et perspectives pour le deuxième 2023 ». Outre le thème principal, les participants ont planché sur l'apurement des arriérés fiscaux au regard des droits constatés, le bilan de l'exploitation des informations transmises par la direction des enquêtes, du renseignement et de l'analyse-risque et perspectives.

De la maîtrise qualitative du fichier, mise à jour des obligations des contribuables, les activités 2023 dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique. A noter que cette rencontre de travail réunit l’ensemble des membres du Comité de direction élargi, des sous-directeurs et chefs de service désignés.
Bamba Mafoumgbé

« MAÎTRISE DES PROCÉDURES DES RÉGIMES DOUANIERS ET DE LA VALEUR EN DOUANE DANS LE CIRCUIT DU COMMERCE INTERNATIONAL »
C’est le thème du troisième séminaire de formation que l’Office ivoirien des chargeurs ( Oic), organise à Ivotel Plateau, les 19 et 20 Avril 2023 de 08H à 14H. Ce après le franc succès des précédentes sessions. Selon les initiateurs, plusieurs opérateurs abandonnent leurs marchandises au port à cause des coûts de dédouanement dont ils n'ont souvent aucune maîtrise. Les plus chanceux les vendent à vil prix et arrivent à faire face aux frais d'importation. D'où tout l'intérêt de la maîtrise des régimes et procédures douaniers pour permettre aux opérateurs du commerce international de rentabiliser leurs activités durablement. Il faut donc les aider à surmonter cet obstacle. A travers une maitrise des procédures en la matière.
Comment faire connaître les régimes et procédures douaniers aux chargeurs de sorte à leur faire éviter les nombreuses amendes douanières qui amenuisent le résultat de leurs activités. A l'issue de ce séminaire, les auditeurs devront être capables de connaître les différents régimes douaniers, maîtriser les règles d'évaluation en douane et les recours en cas de contestation de la valeur en douane. Mais aussi et surtout comprendre le mécanisme de fonctionnement du SYDAM et du GUCE sans oublier le mécanisme pour éviter les amendes douaniers, la maîtriser les procédures douanières et la connaissance des circuits de dédouanement des marchandises.
A noter que les personnes ciblées pour ce séminaire de formation sont entre autres : les chefs d'entreprise, Cadres d'entreprises, Importateurs, Exportateurs, Transitaires, Commissionnaire de transport, Responsable logistique, toute personne intéressée par les activités d'importation et d'exportation. Le formateur qui n’est plus à présenter n’est autre Dr MALAN Paul, Formateur à la Douane, Expert Consultant en Commerce International
DATES: 19 et 20 Avril 2023

HORAIRES: 08 H 00 à 14 H 00

LIEU: Ivotel Plateau
Pour les conditions de participation, voir pub. Le Coût de la formation est de 236 000 F Ttc . Ce tarif couvre la formation (cours et documentation), les pauses café et déjeuners. Des supports de formation, des kits pédagogiques et un Certificat seront remis à chaque participant.
Bamba M.
Nb : Contacts: 07 08 49 00 63 / 01 01 50 61 81

 

 

L’Ifc (International Finance Corporation) et le Groupe Ocp, leader mondial sur le marché des engrais phosphatés, consolident leur partenariat dans le cadre d’un accord de « prêt vert » pour la construction de quatre centrales solaires. Ces centrales alimenteront les activités industrielles d’Ocp au Maroc, et permettront ainsi au groupe de réduire son empreinte carbone et d’accroitre sa production d’engrais verts.

Dans le cadre de cet accord, annoncé lors de l’« International Monetary Fund Spring Meetings », événement organisé par la Banque Mondiale à Washington, l’Ifc accordera au Groupe Ocp un prêt de 100 millions d’euros pour la construction de centrales solaires dans les villes minières de Benguérir et de Khouribga, abritant les plus grandes réserves de phosphate du Maroc.

Les quatre centrales auront une capacité combinée de 202 Méga Watts (Mw) et fourniront de l’énergie propre directement aux sites industriels d’Ocp. Le projet sera mis en œuvre par « Ocp Green Energy S.A. », filiale d’Ocp créée en 2022, pour développer et mettre en œuvre les activités de production d’énergie renouvelable du groupe.

Un « prêt vert » est un financement pour la réalisation des projets où les avantages sont évalués et mesurés par rapport aux objectifs environnementaux fixés. Ce projet fait partie intégrante du Programme d’Investissement Vert de 13 milliards de dollars du Groupe Ocp qui vise l’accroissement de la production d’engrais verts en faisant levier sur les énergies renouvelables. Il permettra de réduire les émissions du Groupe d’environ 285 000 tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone (tCO2e) par an.

« Cet accord sans précédent souligne notre engagement en termes de transition agricole mondiale. Investir dans des énergies renouvelables fiables et compétitives est un pilier clé du plan d’investissement d’Ocp pour atteindre nos objectifs ambitieux en matière d’engrais verts durables », a déclaré Mostafa Terrab, Président-Directeur Général du Groupe Ocp. « Ce prêt témoigne également du partenariat solide que nous bâtissons avec l’Ifc et de l’alignement de nos institutions sur les défis mondiaux de la sécurité alimentaire et du changement climatique », souligne le Pdg du Groupe.

« Nous sommes fiers de soutenir les efforts du Groupe Ocp en vue de réduire ses émissions et verdir sa production d’engrais en Afrique» a déclaré Makhtar Diop, Directeur Général de l’Ifc. « Les changements climatiques et la sécurité alimentaire sont profondément interconnectés. Avec cet investissement, nous contribuons à construire un système alimentaire plus durable et sécurisé pour l’Afrique et pour le monde entier ».

Les centrales solaires fourniront une source d’énergie rentable, contribuant à la compétitivité globale du Groupe Ocp et à sa production d’engrais à faible teneur en carbone. Ocp prévoit de répondre à 100 % de ses besoins en électricité par de l’énergie éolienne, solaire et issue de la cogénération d’ici 2027. Les centrales appuieront également la diversification du secteur de l’électricité au Maroc.

Le projet soutient le mandat de l’Ifc d’aider les pays émergents à accéder à des capitaux privés pour mettre en œuvre des projets respectueux de l’environnement, de décarboniser leurs économies et de s’adapter au réchauffement climatique mondial. Ifc s’est engagée à porter ses investissements liés au climat à une moyenne annuelle de 35 % de son volume d’engagements à long terme entre 2021 et 2025 et à travailler avec les institutions financières pour financer des projets qui soutiennent l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques.

Ce projet s’aligne également avec la Plateforme Mondiale pour la Sécurité Alimentaire de l’Ifc, un mécanisme de financement de 6 milliards de dollars lancé en 2022 pour renforcer la capacité du secteur privé à répondre à la crise alimentaire et à soutenir la production alimentaire durable.

Le projet s’appuiera également sur l’expertise d’INNOV’X, un vecteur d’innovation lancé par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) en 2022 et qui a pour ambition de répondre aux enjeux globaux de durabilité et aux défis technologiques actuels par le développement d’entreprises innovantes et d’écosystèmes performants, à fort impact local.

En 2021, l’Ifc a accordé au Groupe Ocp un prêt de 100 millions de dollars pour soutenir sa filiale, Ocp Africa, afin d’accroître la disponibilité de ses engrais sur le continent et d’améliorer la formation aux bonnes pratiques agricoles en Côte d’Ivoire, en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal et en Tanzanie. L’Ifc a également accompagné Ocp en 2022 dans son processus d’obtention de la certification EDGE (Economic Dividends for Gender Equality) pour la diversité des genres au travail.

À propos du Groupe OCP :

Le Groupe OCP contribue à nourrir une population mondiale grandissante en lui fournissant des éléments essentiels à la fertilité des sols et à la croissance des plantes. Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de plus de 11,3 milliards de dollars en 2022, OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés. Basé au Maroc, et présent sur les cinq continents, le Groupe OCP compte près de 18 000 collaborateurs et travaille étroitement avec plus de 350 clients à travers le monde. OCP a récemment lancé une nouvelle stratégie d’investissement vert, consacrée à l’augmentation de la production d’engrais et à l’investissement dans les énergies renouvelables.

La stratégie prévoit un investissement global d’environ 13 milliards de dollars sur la période 2023-2027, ce qui permettra au groupe d’utiliser 100 % d’énergie renouvelable d’ici 2027 et d’atteindre une neutralité carbone totale d’ici 2040. La stratégie vise également à atteindre une capacité de dessalement d’eau de 560 millions m3 en 2026 et à augmenter la production d’engrais verts. Le Groupe est fermement convaincu que leadership et rentabilité sont nécessairement synonymes de responsabilité sociétale et de développement durable. Sa vision stratégique est à la jonction de ces deux dimensions.

Pour en savoir plus : www.ocpgroup.ma ; twitter.com/ocpgroup

À propos d’IFC :

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Elle mène des opérations dans plus d’une centaine de pays, consacrant son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et d’opportunités dans les pays en développement. Au cours de l’exercice 22, IFC a engagé un montant record de 32,8 milliards de dollars en faveur de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée alors que les économies font face aux répercussions de crises mondiales concomitantes.

Pour de plus amples informations, consulter le site : www.ifc.org

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Les 30e Assemblées annuelles de la Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) se tiendront à Accra, au Ghana, du 18 au 21 juin 2023.L'événement marquera le temps fort des célébrations du 30e anniversaire de la Banque qui se dérouleront tout au long de l'année, sous le thème « Concrétiser la vision. Créer la prospérité pour les Africains. » Rapporte une note à la presse de l’institution.

Les 30e Assemblées annuelles d'Afreximbank et les célébrations du 30e anniversaire réuniront des milliers de personnes, dont des dirigeants et de hauts responsables africains et caribéens, des décideurs politiques venus d'Afrique, des Caraïbes et d'ailleurs, des chefs d'entreprise, des banquiers, des universitaires et autres personnalités. L’évènement comprendra l'Assemblée générale annuelle des actionnaires et un vaste programme de séminaires, incluant des séances plénières et des événements parallèles.
« Nous remercions Son Excellence, le Président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo et son gouvernement d'avoir gracieusement accepté d'accueillir les 30e Assemblées annuelles d'Afreximbank. Il y a trente ans, les pères fondateurs d'Afreximbank lançaient une initiative audacieuse pour les Africains. Le travail acharné des trois dernières décennies, dans la poursuite de cette vision, a façonné ce qu'Afreximbank est devenue aujourd'hui. Les États membres, les clients et les partenaires, la communauté des affaires et du commerce international, tous ceux qui, en Afrique et dans la diaspora, œuvrent pour la prospérité des Africains sont invités à se joindre à nous à Accra pour célébrer les réalisations de la Banque et se pencher sur son avenir dans un monde de plus en plus tumultueux, » a déclaré le Professeur Benedict Oramah, Président d'Afreximbank et de son Conseil d'administration.
Les Assemblées annuelles d'Afreximbank sont ouvertes à toutes les personnes intéressées et/ou actives dans la promotion du commerce africain et qui soutiennent le développement socio-économique des africains.
Le ministre ghanéen des Finances, M. Ken Ofori-Atta, a souligné qu’« Il est tout à fait indiqué que la commémoration de ce tournant importante pour la principale institution de financement du commerce en Afrique soit organisée conjointement par les hôtes du Secrétariat de la ZLECAf, le gouvernement et le peuple ghanéens, qui sont les porte-flambeaux déterminés de la quête de l'Afrique pour le développement du commerce et l'intégration. Il s'agit d'une nouvelle occasion d'approfondir la coopération et de trouver des solutions africaines aux défis de l'Afrique. »
A noter que les précédentes Assemblées annuelles d'Afreximbank ont eu lieu au Caire, en Égypte, en juin 2022.
La Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Depuis 30 ans, Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l'industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l'expansion économique en Afrique. Soucieuse de soutenir l'Accord sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), Afreximbank a lancé les opérations d’un système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l'Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf. En collaboration avec le Secrétariat de l'ZLECAf et l'UA, la Banque a entrepris de mettre en place un Fonds d'ajustement de 10 milliards de dollars US pour aider les pays à participer de manière effective à la ZLECAf. Au 31 décembre 2022, le total des actifs et des garanties de la Banque s'élevait à plus de 31 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 5,2 milliards de dollars US. La Banque a décaissé plus de 86 milliards de dollars US entre 2016 et 2022. Afreximbank est notée A par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s, A- par Japan Credit Rating Agency (JCR) et BBB par Fitch. Afreximbank a évolué vers une structure de groupe comprenant la Banque, sa filiale de fonds d'impact dénommée Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA), et sa filiale d'assurance, AfrexInsure.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Conseil national de sécurité, à la suite de la présentation du ministre de l’intérieur et de la sécurité, note, avec satisfaction, que la situation sécuritaire générale est stable. Le Conseil national de sécurité se réjouit, notamment, des résultats enregistrés, à ce jour, sur toute l’étendue du territoire national, dans le cadre de la mise en œuvre de l’opération de sécurisation des fêtes de Pâques dénommée « Pâquinou 2023 ». Rapporte le communiqué de la dernière rencontre de Conseil national de sécurité(Cns), qui a eu lieu le au Palais présidentiel d’ Abidjan- Plateau, ce mercredi 12 avril 2023. Sous la présidence du Président Alassane Ouattara.
La note en question ajoute que cette opération q a mobilisé « 14 000 éléments des Forces de Défense et de Sécurité, sur la période du 4 au 14 avril 2023, a, de façon générale, permis aux populations de célébrer les festivités pascales, dans la paix et la quiétude. Le Conseil National de Sécurité déplore cependant la hausse du nombre d’accidents de la circulation, enregistrée au mois de mars 2023, par rapport au mois de février 2023. Toutefois, le Conseil National de Sécurité constate une baisse du nombre d’accidents mortels, sur la même période. »
Au regard de ces résultats, le Président de la République, tout en réitérant ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés, a instruit le Premier ministre, Chef du gouvernement, à l’effet de renforcer et d’accélérer les réformes initiées dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière dans notre pays.
Concernant l’afflux de réfugiés en provenance du Burkina Faso, le Conseil National de Sécurité note, avec satisfaction, le démarrage de la mise en place d’une assistance humanitaire en faveur de ces personnes, qui ont été accueillies par les communautés locales, dans les zones Nord et Nord-Est de la Côte d’Ivoire.
« Cette mesure, qui fait suite aux instructions du Chef de l’État, lors du dernier Conseil National de Sécurité, a, notamment, permis, à ce jour, avec l’appui du Corps préfectoral, des autorités locales et des partenaires humanitaires :- le recensement biométrique de 4 235 réfugiés sur les 18 846 estimés par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) ; et- l’identification et l’aménagement en cours de deux sites de transit dans les départements de Ouangolodougou et Bouna, destinés à accueillir provisoirement ces réfugiés, dans l’attente de leur retour dans leur pays d’origine » ,poursuit la source.
Le Président de la République remercie les communautés hôtes pour le bon accueil réservé à ces réfugiés, de même que tous les acteurs impliqués dans ce dispositif d’assistance humanitaire. Il a, en outre, tenant compte des aspects sécuritaires, instruit le Secrétaire Exécutif du Conseil national de sécurité à l’effet de s’assurer d’une coordination adéquate des diverses interventions humanitaires, aux niveaux central et local.
Dans le domaine pénitentiaire, le Conseil national de sécurité note aussi, avec satisfaction, que la Maison d’arrêt et de correction de San-Pedro, d’une capacité de
500 places, a été inaugurée le vendredi 24 février 2023.
Cette maison d’arrêt et de correction, construite avec l’appui de l’Union européenne, permettra, d’une part, au tribunal de première Instance de San-Pedro de connaître désormais des affaires en matière pénale et, d’autre part, de désengorger la maison d’arrêt et de correction de Sassandra, qui recevait jusqu’à présent les détenus en provenance de San-Pedro.
Le Chef de l’État, qui se félicite de cette avancée notable, a donné des instructions au Ministre de la Défense ainsi qu’au Ministre en charge de la Justice à l’effet de prendre toutes les dispositions idoines pour rendre cet établissement pénitentiaire, opérationnel dans les plus brefs délais, notamment à travers un dispositif adéquat de surveillance sécuritaire.
Aussi, le Cns note, avec préoccupation, la situation alarmante de la pollution des fleuves transfrontaliers BIA et TANOÉ, entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. En effet, une mission conduite par le ministre des eaux et forêts auprès des autorités ghanéennes, du 13 au 16 mars 2023, a mis en évidence l’orpaillage illégal comme cause principale de la dégradation de ces eaux. Aussi, au regard de cette situation préoccupante sur le plan environnemental, le
Chef de l’État a instruit le Premier ministre, Chef du gouvernement, et l’ensemble des ministres concernés à l’effet de mettre en œuvre, de façon diligente, les recommandations convenues avec les autorités ghanéennes, dont la mise en place d’un dispositif de surveillance du niveau de pollution causée par l’exploitation minière illégale et le renforcement des opérations de lutte contre l’orpaillage illégal aux frontières avec le Ghana.
Le Président de la République, après ces différentes interventions, félicite tous les acteurs impliqués dans la sécurisation et la stabilité de notre pays. Il les exhorte, par ailleurs, à poursuivre les actions en cours pour améliorer la sécurité en Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne la pandémie sanitaire à la Covid-19, il est à noter avec satisfaction, que la pandémie est largement sous contrôle en Côte d’Ivoire. En effet, à la date du 10 avril 2023, notre pays n’enregistre que 6 cas actifs et aucune hospitalisation durant ces deux dernières semaines. Par ailleurs, le taux de guérison est à plus de 99% et seulement un décès a été notifié depuis la réunion du Conseil National de Sécurité du 12 janvier 2023.
« De plus, dans le Grand Abidjan, épicentre de la maladie avec 95% des cas, 52 % de la population cible a été vaccinée. Le Conseil National de Sécurité, se réjouissant des excellents résultats enregistrés dans la lutte contre la COVID-19 depuis 2020, dans notre pays, décide ainsi :de lever, avec effet immédiat, l’état d’urgence sanitaire ;d’alléger le dispositif de contrôle à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan ;- d’intégrer les activités de la COVID-19 en routine dans les établissements de santé ;de retenir le Service des Maladies infectieuses et tropicales (Smit) de Treichville et le Centre hospitalier universitaire de Bouaké comme les seuls centres dédiés de prise en charge intégrée des maladies à potentiel épidémique ; et de basculer les 13 autres centres dédiés Covid-19 dans le système de santé en vue du renforcement des capacités des hôpitaux les abritant. » , précise le communiqué.
En outre, le Chef de l’État a instruit le ministre en charge de la Santé à l’effet de prendre les mesures idoines en vue de la mise en œuvre effective de ces décisions,d’ici le 30 juin 2023, au plus tard. Il a, par ailleurs, instruit les Ministres en charge de la Défense, de la Sécurité et de la Santé à l’effet d’informer et sensibiliser largement les Forces de défense et de sécurité ainsi que le personnel de santé sur les décisions du Conseil national de sécurité.
B. Mafoumgbé

La première phase d’exploitation de baleine permettra, à court terme, d’augmenter de 50% la production journalière de pétrole brut de la Côte d’Ivoire. En attendant, le navire Fpso, unité flottante de production, de stockage et de déchargement d’hydrocarbures, a quitté Dubaï, le jeudi 06 avril 2023 à destination de la Côte d’Ivoire, en vue de la production effective de la première phase du gisement Baleine, situé au large d’Assouindé (Sud-Est). Rapportent les sources officielles ivoiriennes confirmées par l’agence de presse Top News Africa. Selon cette agence, ce départ a été symboliquement marqué par le baptême de ce navire par le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly.
La Côte d’Ivoire, à l’image des pays pétroliers, s’est dotée, en janvier 2022, d’un Bâtiment pétrolier de type Fpso dont la remise en état (mise à niveau et remplacement des équipements et modules) a été confiée à Drydocks World, l’un des plus grands opérateurs de terminaux à conteneurs et de construction navale dans le monde, basé au moyen orient.Ces travaux ayant pris fin, conformément au calendrier établi, Sangafowa Coulibaly a donc effectué le déplacement pour sacrifier à la tradition de la bénédiction de ce navire avant sa mise à l’eau. Une pratique très ancienne qui a pour objectif de porter chance au bateau et lui assurer un bon voyage.
Tout en saluant le leadership du Président Alassane Ouattara, le ministre Coulibaly a relevé que « la découverte du gisement de classe mondiale, Baleine, qui place notre pays aux portes des pays producteurs de pétrole, est le fruit des mesures prises par le Gouvernement depuis 2011 en vue de l’intensification de la recherche pétrolière ».
Adressant ses vives félicitations au consortium ENI/Petroci dont le partenariat permettra l’entrée en production du gisement Baleine au début du second semestre 2023, soit dix-huit mois après la déclaration de sa découverte commerciale, le ministre a relevé une performance très remarquable.

Il a invité ces deux entreprises à garder ce rythme pour le développement des phases 2 et 3 du gisement, avec en prime, la maîtrise des coûts pour l’optimisation des marges bénéficiaires.

Selon le ministre, le développement rapide de Baleine a nécessité de gros investissements qui se sont traduits par le forage des trois puits de production, la pose d’une canalisation de transport d’hydrocarbures de 80 km et l’acquisition et la rénovation d’un Fpso. Il a en outre rassuré les opérateurs sur l’engagement du Président de la République à veiller à une répartition équitable des ressources générées par l’industrie pétrolière et une réduction de la pauvreté. D’où la mise en vigueur depuis juin 2022, de la loi sur le contenu local dans la chaîne des valeurs de l’exploitation pétrolière. Avant de procéder au nom du président de la République à la bénédiction du Fpso baptisé « Baleine », du nom du champ pétrolier, Sangafowa-Coulibaly a exhorté les majors à venir explorer le bassin sédimentaire ivoirien car « il y a de nombreuses autres Baleine à découvrir en Côte d’Ivoire »
Bamba M.

Avancées notables, couacs et défaillances des tablettes ayant servi à l’enrôlement des producteurs de café et cacao, pour sortir au bout du processus, la carte d’identité professionnelle des producteurs. Une grande première mais hélas ! Dans le projet de recensement le Conseil du café et cacao devait faire le recensement des producteurs et des vergers. Malheureusement, nous apprend-on, le volet recensement du verger a été bâclé. Il nous revient de façon récurrente que des appareils pour faire le travail étaient défaillants. Et pourtant, nous sommes en plein dans la distribution des cartes d’identités professionnelles.
Pourtant, l’opération en elle-même devrait contribuer à améliorer la traçabilité et consolider les acquis de la durabilité dans cacao culture en Côte d’Ivoire. (Voir encadré). C’est dans un tel contexte le site commodafrica.com, vient de produire des belles feuilles d’une étude sur la traçabilité et la transparence des chaînes d’approvisionnement.
Alors que le cacao est une source majeure de la déforestation en Côte d’Ivoire, la traçabilité et la transparence des chaînes d’approvisionnement ne sont pas du tout optimales révèle une étude dénommée « Transparency, traceabiliyy and deforestation in the Ivorian cocoa supply chain » réalisée par des scientifiques de l’université catholique de Louvain (UCLouvain) publié dans l’Environemental Research Letters. Selon les données collectées sur Trace, moins de 45% des exportations de cacao en provenance de Côte d’Ivoire sont traçables jusqu’aux coopératives de producteurs en 2019.
Aussi, la source ajoute que : « La majorité du cacao, plus de 55%, reste donc non tracé, soit indirectement approvisionné auprès d’intermédiaires locaux par les principaux négociants, soit exportés par des négociants peu transparents, qui ne divulguent aucune information sur leurs fournisseurs. L’étude souligne que l’approvisionnement non tracé domine dans le nord-est ainsi que le long de la frontière occidentale de la productrice de cacao de la Côte d’Ivoire. »

 
Elle détaille l’approvisionnement en cacao en provenance de Côte d’Ivoire de huit grands négociants, à savoir Africa Sourcing, Barry Callebaut, Cargill, Ecom, Olam, Sucden, S3C et Touton, qui représentaient 60% des exportations ivoiriennes de cacao en 2019. Or, il s’avère que la part de l’approvisionnement indirect, donc non traçable, varie de 25% à plus de 70%. En outre, un tiers du cacao a été exporté par des négociants, en particulier S3C et Africa Sourcing, ainsi que des petites entreprises, qui n’ont divulgué aucune information sur leurs fournisseurs et ne sont donc pas transparents. De plus, la traçabilité jusqu’à l'exploitation agricole accuse un retard supplémentaire par rapport à la traçabilité jusqu'aux coopératives. Pour les sept sociétés commerciales qui divulguent leur cartographie au niveau de l'exploitation en Côte d'Ivoire dans le cadre de l’Initiative cacao et forêt (Cfi) et qui traitent 52 % du volume total échangé, l’étude estime que 69% des volumes qu'ils s'approvisionnent « directement » auprès des coopératives ont été cartographiés au niveau de l'exploitation.
Ainsi, si les grands fabricants de chocolat se sont engagés dans des politiques de zéro déforestation, tous sont exposés au risque d’importer du cacao issu de la déforestation. Des insuffisances alors que la culture du cacao est responsable de 45% de la déforestation en Côte d’Ivoire sur ces 20 dernières années. Autrement dit, les plantations de cacao ont remplacé 2,4 millions d’hectares de forêts entre 2000 et 2019. En outre, 25 % des cacaoyères se trouvaient dans des forêts classées et aires protégées. Mais nous sommes en 2023 et entre temps, des efforts ont été faits par Abidjan, les acteurs et les partenaires dans la filière cacao à travers une mise en œuvre des normes et la durabilité de la production cacaoyère.
La Côte d’Ivoire joue gros à l’horizon 2023/24
« La Côte d’Ivoire doit pouvoir mettre sa production cacaoyère en conformité avec la norme Iso 34101 d’ici la campagne 2023/2024. Depuis2014, le Comité européen de normalisation (Cen) a travaillé, en collaboration avec le pays producteurs, les multinationales du cacao, les chocolatiers et les producteurs des différents pays à l’élaboration d’une Norme mondiale dans la Filière cacao. Celle-ci s’imposera dans la commercialisation du cacao. Il faut nous y engager car, dans le cas contraire, notre origine cacao Côte d’Ivoire, risque de ne pas être accepté sur le marché mondial ». L’information est de l’expert ivoirien, Douka Christophe Auguste. Par ailleurs, expert ivoirien du cacao au Comité européen de normalisation, (Cen-Tc 45). Il a donné cette information lors du deuxième « forum du jeune cacaoculteur » qui a eu lieu au Sofitel Ivoire d’Abidjan, courant 2021. Mais qui est toujours d’actualité dans l’économie cacaoyère. Etant donné que nous allons allègrement vers la campagne de commercialisation 2023/2024. Le Comité européen de Normalisation, en partenariat avec l’Iso, c’est-à-dire l’Organisation internationale de normalisation, a pu établir une Norme propre au Cacao mondial : L’Iso 34101.

 


Pour les experts, cette Norme Iso 34101 s’impose, aujourd’hui à toute la filière mondiale du Cacao, notamment aux pays producteurs dont la Côte d’Ivoire, à travers leurs Organisations professionnelles agricoles exerçant dans la cacaoculture. La série Iso 34101 comprend des Normes internationales et des spécifications techniques. Selon le Dr Douka, « La Norme Iso 34101-1 a pour objet le management de la production de fèves de cacao et doit être appliquée par les producteurs de cacao enregistrés et les organisations professionnelles agricoles produisant et commercialisant des fèves de cacao durables. C’est une exigence ! La Norme Iso 34101-2 concerne la performance de la production de fèves de cacao et doit être appliquée par les producteurs de cacao enregistrés et Opa produisant et commercialisant des fèves de cacao durables. » Ce n’est pas tout ! « La Norme ISO34101-3 impose la traçabilité des fèves de cacao produites de manière durable et de leurs produits dérivés. C’est une exigence s’imposant aux acteurs de la chaine d’approvisionnement du cacao. La Norme Iso 34101-4 concerne le système de certification des fèves de cacao durable et traçable. Cette dernière est destinée à être appliquée par les détenteurs de systèmes de certification et organismes d’évaluation de la conformité certifiant la conformité à la série Iso 34101, et les organismes souhaitant revendiquer la conformité. Quant à la norme Iso 34101-5, elle est encore en cours d’élaboration » ajoute notre source. Qui ne manque pas de souligner que le Comité européen de normalisation a mis en place un Comité Technique dénommé Cen Ct/415 aux fins d’élaborer une norme internationale sur le cacao traçable et durable. Dans chaque pays concerné, des Comités miroir ont été mis en place et ont donné leurs avis sur tous les aspects techniques de la norme. En Côte d’Ivoire, la structure qui a été mise en place, était présidé par le Conseil du café cacao en. Le Conseil du café Cacao avait la charge de former les acteurs ivoiriens de la filière cacao.

Qu’est-ce qui a été fait ?

Bien évidemment, la Côte d’Ivoire s’est inscrite dans les travaux du Cen car c’est une opportunité d’évaluer et de corriger les problèmes qui ont été relevés dans la mise en œuvre des projets de certification en Côte d’Ivoire. Le Conseil du café cacao qui représente le ministère de l’agriculture ne voulait pas être en dehors du processus car le point de vue de la Côte d’Ivoire devrait être pris en considération en tant que premier pays producteur de cacao et celui ayant le plus de coopératives certifiées estimées à plus de 200 et qu’il faut encadrer. Où en sommes-nous ? Nous ne pouvons en dire plus pour l’instant. La série de normes aura un impact positif sur l'industrie cacaoyère en renforçant la position des producteurs de cacao, en protégeant la nature, c’est-à-dire environnement et en offrant aux transformateurs de cacao des garanties de production durable.

Des producteurs interrogés estiment qu’il ne faudrait pas jouer avec « l’intérêt du monde paysan. Le gouvernement ivoirien doit s’inscrire véritablement dans le processus et aller vite ». C’est un tel contexte que le premier producteur mondial de fèves de cacao parle de plus en plus de la Norme Ars 1000 pour une cacaoculture durable en Afrique. Mais c’est quoi cette autre Norme ?

La Norme africaine de la série Ars 1000 pour le cacao durable intègre les bonnes pratiques agricoles, sociales et environnementales ainsi que les exigences des Objectifs de développement durable (Odd) dans le contexte de la production de cacao. Soulignons que le 08 Juin 2022, le Gouvernement ivoirien a pris un décret règlementant la série Ars 1000 pour la cacaoculture durable. Une initiative du Conseil du café-cacao et du Ghana Cocoabord. Elle prend en compte la Norme Iso 34101, en vue de garantir la production de fèves de cacao durable fondée sur le principe de l’amélioration continue. Mais cette initiative africaine venant des africains peut- elle répondre aux exigences des consommateurs européens et américains ?

La Côte d’Ivoire, le numéro un mondial de la production de cacao, est mise sous pression par l’Union européenne qui représente plus de 67 % de ses exportations. En cause, une série de mesures en cours d’application depuis plus d’un an et qui prévoit de n’autoriser l’entrée sur le marché européen que des produits dont la chaîne d’approvisionnement respecte des critères préétablis comme la lutte contre la déforestation, l’amélioration des revenus des producteurs et la lutte contre le travail des enfants dans les plantations. Le pays a jusqu’en 2024 pour appliquer de nouvelles normes à sa production de cacao, qui représente une récolte annuelle d’environ 2,4 millions de tonnes.

En Côte d’Ivoire, l’évolution de la production cacaoyère s’est faite au fil des ans au détriment de la forêt et de l’environnement. De 16 millions d’hectares de forêt au début des indépendances en 1960, le pays devenu premier producteur mondial de cacao en 1978, ne compte aujourd’hui que 3 millions d’hectares sur à peine 11 % de son territoire.

Le gouvernement ivoirien s’est engagé dans un programme de reforestation et de traçabilité de sa récolte de cacao sur laquelle pèsent des soupçons de production dans les forêts classées et protégées. « L’initiative cacao durable » est menée depuis 2021 en partenariat avec l’Union européenne, (Ue).
Dans la mise en œuvre de la Traçabilité, le Conseil café cacao, le régulateur ivoirien de la filière, a lancé un vaste programme de distribution de 60 millions de plants d’arbres. En lieu et place de destructions massives des plantations de cacao dans les forêts et réserves, le système d’agroforesterie a été adopté.

Toutefois, les défis sont énormes pour les autorités ivoiriennes qui doivent mobiliser quelque 616 milliards de Fcfa, pour financer les projets liés à cette convention. Un financement qui n’est toujours pas bouclé du moins en notre connaissance. Mais Abidjan espère des contributions de bailleurs de fonds et des grands groupes du négoce du cacao.

La Côte d'Ivoire marque des points…

Le processus de traçabilité du cacao, de la zone de production à la fabrication de la tablette de chocolat, est une préoccupation majeure pour les responsables de la filière café- cacao de Côte d’Ivoire. Surtout face à l’exigence des consommateurs européens et des Ong sur l’origine du cacao et la lutte contre l’exploitation des enfants dans la cacaoculture.

Dans ce processus, les paysans occupent une place stratégique. D’où la nécessité de non seulement les recenser mais aussi de géolocaliser leurs plantations de café et de cacao. Ainsi, le 06 avril 2022 à Abidjan, en présence du ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumami, le Conseil du café-cacao a procédé à la remise officielle des cartes à vocation multifonctions aux producteurs de café-cacao, en vue de répondre aux exigences contemporaines du marché mondial comme indiqué plus haut. A l’étape d’Abidjan, un échantillon de 150 cartes avait été remis à des exploitants de café-cacao affiliés à trois sociétés coopératives installés dans les Délégations régionales d’Aboisso, Abengourou et Daloa.

 


Une innovation majeure dans le processus de traçabilité

La carte du producteur faut -il le préciser, est à vocation multifonctions. Dotée d’un code Qr renfermant toutes les informations sur le producteur et son verger et d’une puce bancaire pour permettre des transactions financières sur la commercialisation des produits, elle contient bien d’autres informations. Cette carte permet désormais d’assurer la traçabilité de la production, la sécurisation des transactions commerciales sur le cacao et le café en évitant le transport du cash d’un point à un autre point d’achat et le paiement effectif aux producteurs du prix bord champ garanti fixé par l’État. Sa distribution fait suite à l’opération de Recensement des producteurs de café-cacao et de leurs vergers (Rpccv) sur l’ensemble des zones de production de café-cacao. Ainsi, « l’opération lancée depuis plus deux ans et qui a permis de recenser plus de 993 mille producteurs et de géolocaliser plus de 2, 3 millions de plantations de café et de cacao », indique M. Dadié Kacou, l’un des coordonnateurs au projet de traçabilité du cacao au Ccc que nous avons interrogé, il y a plus de six mois. Selon Yves Koné Brahima, le Directeur général du Conseil du Café-Cacao, cette pièce constituera le « socle sur lequel sera bâtie l’interprofession de la filière café-cacao ». Il est à ajouter que ce processus de traçabilité, bien maitrisé, permettra aussi à l’Etat d’avoir des statistiques fiables au niveau de la production. « Sans statistiques fiables, l’Etat ne peut pas faire de planifications en vue de réaliser des équipements sociocommunautaires de base. En revanche, si votre nombre est connu à travers une identification, le gouvernement tient compte de vos besoins et fait des projections en votre faveur », ajoute un expert interrogé par nos soins.
Après donc la cérémonie officielle de lancement de la distribution à un lot de producteurs à Abidjan, ceux qui ont acceptés de se faire recenser reçoivent depuis quelques mois leurs cartes dans les 13 zones de production de cacao.
En prélude à la phase de distribution générale de la précieuse pièce, le Comité de traçabilité a défini un dispositif de couverture des zones de distribution supervisées par une Coordination nationale de distribution des cartes de producteurs et des coordinations régionales de distribution (Crd). Afin de tester ce dispositif, une mission vient de séjourner dans la Délégation régionale de San Pedro pour la supervision de la distribution d’environ 2000 cartes.


Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo :Des centaines de milliers de producteurs et leurs plantations n’ont pas été pris en compte dans le processus ( Ph : Dr)

Encadré//Des producteurs heureux pendant que d’autres déchantent…

Une des étapes fortes, Gabiadji, une bourgade du département de San Pedro, (sud- ouest) et en pleine boucle du cacao. Ici, des producteurs ciblés pour la circonstance ont reçu leurs cartes professionnelles qui qui les identifient. Ici, les « missionnaires » ont expliqué aux cacaoculteurs, les avantages rattachés au précieux sésame. Surtout la garantie de la sécurité des producteurs durant les transactions en zone rurale. Il est à préciser que durant la campagne de commercialisation des fèves de cacao, le phénomène de braquage et des « coupeurs de routes » prennent de l’ampleur dans le sud- ouest et l’ouest ivoirien. Des fortes sommes sont emportées par les malfrats avec parfois des pertes en vies humaines. Malgré le renforcement du dispositif de sécurité dans les zones de production cacaoyère. Des bénéficiaires interrogés se félicitent de l’aboutissement de ce processus qui était très attendu par eux. Au nombre de ceux-ci, Kouassi Kouamé Bernard, le Pca de la Société coopérative de Gabiadji, (Coopaga et Pnop). « Les producteurs de la Sous- préfecture de Gabiadji sont heureux de recevoir ce sésame (…) qui les met désormais à l’abri des surprises désagréables », avait-il dit.
Seulement voilà. Quelques mois après avoir reçu le précieux sésame, des bénéficiaires que sont les producteurs se plaignent.Certains producteurs estiment qu’il s’agit d’un luxe pendant que d’autres dénoncent les nombreuses ratées dans le cadre de l’opération de recensement des paysans et leurs vergers. « Nous avons bien reçu la carte d’identité en question. C’est bien ! Mais pour beaucoup de membres de notre société coopérative, il s’agit non seulement d’un luxe mais aussi ils sont nombreux n’avoir pas été recensés. Même ceux qui ont été recensés, leurs vergers été pris en compte. Pi, ceux qui ont été pris en compte, n’ont pas reçu leurs cartes. Renseignement pris, il nous revient que cela est dû à des bugs et défaillances techniques au niveau des tablettes. », nous apprend K. M. agri preneur dans la région de l’Indénié-Djuablin. Dans un tel contexte, la Côte d’Ivoire peut-elle réussir la traçabilité de sa production cacaoyère ?
Pour sa part, M. Douka C. , bien connu dans la filière café et cacao et agri- preneur à Divo et expert en cacao, est formel quand il dit :« On veut obliger les gens. Si tu n’as pas la carte tu ne peux pas vendre. La carte ne fait pas de quelqu’un producteur. C’est pourquoi j’ai refusé de me faire recenser dans une affaire bizarre. Ce n’est ni Koné Yves Brahima ni le ministre qui devrait lancer cette opération. On devrait passer avant tout, faire un séminaire, s’entendre sur le processus avec les banquiers, la Banque centrale, les assureurs et équipementiers. Pour déterminer ensemble sur les privilèges rattachés à cette carte. Ce n’est pas évident qu’un détenteur de cette carte parte se présenter chez un concessionnaire pour acheter à crédit un véhicule. » En claire, selon M. Douka, dit « ne pas contre l’opération mais la manière dont elle est ou elle a menée (…) »
Il urge donc de rouvrir humblement l’opération, faire des rattrapages pour corriger les dysfonctionnements en prenant en compte ceux qui ne perçoivent encore les avantages rattachés à la fameuse carte. Mais aussi et surtout affiner rigoureusement le volet recensement du verger. Lancé le lundi 15 avril 2019, le Rpccv a coûté globalement de 6,5 milliards de Fcfa.
Bamba M.

 

 

Engagée aux côtés des acteurs de la chaine de valeur de la filière anacarde en Côte d’Ivoire, Africa Global Logistics a participé du 06 au 08 avril 2023, au Palais de la culture de Treichville, à Abidjan, à la 4ème édition du salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l'Anacarde (SIETTA 2023), en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural de Côte d’Ivoire, M. Kobenan Kouassi Adjoumani.
Reconnue pour son système de management de la qualité, l’entreprise met à la disposition de ses clients producteurs et exportateurs d’anacarde, des solutions logistiques multimodales en Côte d’Ivoire et dans les pays de l’hinterland, à travers le transport, l’entreposage, le traitement et l’exportation des noix de cajou, vers les ports asiatiques et européens. Cette rencontre d’affaires réunissant producteurs, transformateurs, exportateurs et gouvernement, autour du thème : « Contribution de l’industrie du cajou à la résilience des pays africains face aux défis économiques mondiaux », a été l’occasion pour Africa Global Logistics, opérateur leader de la logistique intégrée, de présenter ses offres de services pour la filière, notamment ses 400.000 m² d’entrepôts, ses équipements de transport et de manutention (tracteurs routiers, challengers, fourchettes …), ainsi que l’expertise de ses équipes opérationnelles.
« Grâce à nos investissements et au savoir-faire de nos équipes opérationnelles, nous disposons aujourd’hui d’infrastructures modernes et sécurisées pour assurer la chaine de logistique liée à l’exportation de l’anacarde. Nous contribuons par la même occasion à accompagner les entreprises dans la transformation locale des noix de cajou », a déclaré Joël HOUNSINOU, Directeur Général de Africa Global Logistics Côte d’Ivoire. Avec 40 % de part de marché, Africa Global Logistics est aujourd’hui, le 1er logisticien du secteur de l’anacarde en Côte d’Ivoire, où la filière représente avec une production de plus de 1 000 000 tonnes, la 3ème source de devises du secteur agricole, derrière le cacao et le caoutchouc naturel.
Bamba Mafoumgbé

Du 06 au 08 Avril 2023, producteurs d’anacarde, acheteurs, transformateurs, équipementiers, banquiers, partenaires techniques financiers et des délégations de hauts niveaux venus des 11pays membres du Conseil international consultatif du cajou, ( Cicc), étaient à Abidjan. Ce dans le cadre de la quatrième édition du Salon international des équipements et des technologies de l’anacarde, (Sietta).
Qui a pris fin le samedi 08 Avril au Palais de la Culture d’Abidjan- Treich-ville. C’est le ministre du Commerce, de l’industrie et de la Promotion des petites et moyennes (Pme), M. Souleymane Diarrassouba en a présidé la cérémonie de clôture. Il a à l’occasion, appelé tous les opérateurs économiques à s’investir dans la transformation de l’anacarde.

«Je lance un appel pressant à l’endroit de l’ensemble des opérateurs économiques nationaux et internationaux qui hésitent encore, à franchir le pas vers la transformation de l’anacarde. Des mesures de soutien ont été prises par nos différents Etats pour offrir les meilleures conditions pour la transformation locale de l’anacarde », a rassuré M. Diarrassouba.

Il a rappelé que pour booster l’industrie du cajou en Côte d’Ivoire, le gouvernement a adopté trois mesures importantes dans le cadre du programme de développement de la transformation de l’anacarde.

Il s’agit de l’octroi de subvention à la transformation de l’anacarde aux unités locales de transformation, à travers la signature de 37 conventions entre l’Etat et les opérateurs, un investissement de plus de 107 milliards de francs CFA d’appui pour l’amélioration de la chaine des valeurs, dans le cadre d’un Projet dénommé Projet de promotion de compétitivité de la chaine de valeur de l’Anacarde (Pppca), financé par la Banque mondiale et l’octroi de mesures additionnelles d’incitations fiscales et non-fiscales, aux industries locales, à travers une convention avec l’État.

La mise en œuvre de ces mesures a abouti en 2022 à un taux de transformation de 21,8% de la production nationale de noix brutes, soit un volume de noix brutes transformées de plus de 224 000 tonnes contre 40 383 tonnes de noix brutes en 2016.

Dans la mise en œuvre du projet Ppca, trois zones agro-industrielles sont en cours d’aménagement dont celle de Korhogo, qui est prête à accueillir des unités de transformation de noix de noix de cajou, tandis que celles de Séguéla et de Bondoukou sont réalisées à plus de 70%.

Le gouvernement a également créé un Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde (Cita) qui est une usine école dédiée à l’Anacarde pour soutenir le développement de la transformation locale.

D’autres réflexions et actions visant à renforcer davantage ces mesures, et à apporter le soutien requis pour la facilitation des différents investissements et le développement de la transformation de l’anacarde.

Juste avant, le commissaire général du Sietta, le Dr Adama Coulibaly, par ailleurs, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde a précisé que le salon a enregistré plus de 13.000 participants (exposants et visiteurs) provenant de 18 pays de tous les continents. 22 équipements dont 11 entreprises nationales et 11 internationales ont exposé à ce salon. Par ailleurs, les partenaires techniques financiers ont lancé une nouvelle initiative portée par l’Union européenne et mise en œuvre par le Giz. A noter que plusieurs distinctions ont été décernées au cours de cette cérémonie aux acteurs dont un prix spécial au président de la République, Alassane Ouattara pour sa vision de la transformation de la filière. Cette 4ème édition est placée autour du thème « contribution de l’industrie du cajou à la résilience des pays africains face aux défis économiques mondiaux ».
Bamba M.

L’Organisation locale contact Soutarah dont le leader est Zeinab Kologo et sa marraine ; la Jeune chambre internationale Bouaflé, volent au secours de la communauté musulmane durant ce mois de jeûne, qu’est celui du Ramadan. Zeinab Kologo et les membres de l’Olc Soutarah ont visité le samedi l’Association des étudiants et élèves musulmans de Côte d’Ivoire,(Aeemci) , le Groupe de média Al Bayane et la Mosquée du Centre hospitalier universitaire de Treich-ville,(Chu). A chaque étape, L’Olc et sa ma marraine ont offert du lait, du sucre, de l’huile, du riz et de la patte alimentaire, de l'huile pour les soutenir durant ce mois de Ramadan. La randonnée de la charité a commencé par la Mosquée de la Riviera II où se trouve le siège de l’Aeemci. Ici, c’est Cissé Mamadou, le responsable secrétaire à la communication du Bureau exécutif national de l’Ameeci qui a réceptionné le don. A l’occasion Zeinab Kologo a dit qu’il s’agit d’un modeste soutien aux membres de l’Aeemci, pour les aider à rompre le jeûne. Elle n’a pas oublié de remercier le ministre Directeur de cabinet du président de la République, Fidèle SARASORRO, le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat ; Moussa Sanogo, à M. Touré Souleymane, ministre gouverneur du District du Zanzan, M. Ouattara Dramane, directeur des moyens généraux de la Direction générale des Impôts (Dgi), et le Dg du Chu de Treich-ville ,M. YAO ETTIENNE, Mais aussi et surtout la Fondation Kologo , les sociétés SOGELEC et SOUTARAH GROUP, pour le soutien dans la mobilisation des dons. En retour, M. Cissé a dit merci aux donateurs, non sans prier le Tout Puissant Allah de les payer au centuple.

A l’étape du Groupe de presse Al Bayane, situé dans l’enceinte de la Grande Mosquée de la Riviera Golfe, c’est Madame Meité Coulibaly Aminata, directrice des ressources humaines et des moyens généraux qui a réceptionné les dons destinés aux travailleurs dudit groupe de presse. Zeinab Kologo a félicité les journalistes et toute l’équipe avec à leur tête l’Imam Cissé Djiguiba, pour le grand travail de promotion et de d’éducation islamique en Côte d’Ivoire.

Enfin, à la Mosquée du Chu de Treich-ville, c’est l’Imam Koné Harouna qui a reçu la délégation de l’OLC Soutarah. Recevant les dons, le guide religieux a remercié les donateurs pour ce soutien inestimable. « Merci pour ce geste durant ce mois de partage. Il va aider les parents et accompagnateurs des malades à rompre le jeûne. » a dit l’Imam Haroun KONE
Aux total c'est plus de cinq tonnes de sucre et riz du lait des pâtes alimentaires et huile que l'OLC SOUTARAH et ses partenaires et officiels va distribuer à Abidjan, Bouafle et Touba aux religieux, communautés, Démunis et prisonniers
Il faudrait rappeler que la FONDATION KOLOGO est une ONG reconnue avec un récépissé de fonctionnement.
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende: La délégation de l'Olc Soutarah remet ici le don à l' Imam Koné Harouna de la Mosquée du Chu de Treich-ville

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