Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 14 mai 2024
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Le Premier Ministre ivoirien Patrick Achi a procédé au lancement officiel des travaux de construction de trois échangeurs sur le boulevard François Mitterrand (Carrefour de l’Ecole de Police, Carrefour de la Riviera III (9 kilos) et Carrefour de la Riviera-Palmeraie), ce jeudi 20 avril 2023 à Abidjan-Cocody. Ce en présence de plusieurs membres du gouvernement, des autorités municipales et des représentants de la partie japonaise avec à  sa tête , Sem Ikkatai Kashuya, ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire  et des transporteurs.

 Selon la note technique, le projet de construction des 3 échangeurs fait partie de la composante mise en œuvre des infrastructures et est financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) et l'Etat de Côte d'Ivoire, pour un 75 milliards de francs Cfa.

 

 

 

Il a pour objectif de contribuer au renforcement et au développement des infrastructures dans la dynamique d'accroître la mobilité au niveau de la ville d'Abidjan. La mise en service de ces infrastructures permettra également d’accroître la mobilité des personnes et des biens dans la zone du projet de réduire les embouteillages sur le boulevard Mitterrand et les accidents de la circulation. Enfin, ces échangeurs contribueront à soutenir le développement économique et à améliorer les conditions de vie des populations tout en développant les infrastructures routières pour une accessibilité accrue de la commune de Bingerville.

Le premier échangeur qui sera construit au carrefour de l’École de Police présente un passage supérieur avec tablier en caisson métallique de 5 travées, 2x3 voies. Il sera long de 170 m et large de 20.6 m. En plus de quatre contre-allées, il sera fait un aménagement au sol en dessous de l’ouvrage.

 

Le second qui est l’échangeur de la Riviera 3 sera fait de passage supérieur avec tablier en caisson métallique de 5 travées, 2x3 voies pour une longueur de 221 m et une largeur de 20.6 m avec 4 contre-allées.

 

L’échangeur de la Rivera Palmeraie quant à lui est fait d’un passage supérieur avec tablier en caisson métallique de 6 travées, 2x3 voies sur une longueur de 266 m et une largeur de 20.6 m avec 4 contre-allées.

Le ministre de l'équipement et de l'entretien routier, Amedé Kouakou a informé les usagers que les travaux vont assurément engendrer des perturbations de trafic sur le boulevard Mitterrand.

« Je voudrais par conséquent rassurer l’ensemble des usagers en leur indiquant qu’un plan de circulation a été élaboré à cet effet en vue de minimiser ces désagréments. De plus, des dispositions spéciales seront mises en œuvre en relation avec l’Unité de régulation de la circulation de la Police nationale afin de pallier toute situation susceptible d’engendrer des congestions extrêmes. Je voudrais donc savoir compter sur l’indulgence de tous les usagers et les inviter surtout au strict respect du plan de circulation qui sera mis en place. », a-t-il dit.

Aussi, l’occasion, le chef gouvernement ivoirien, Patrick Achi, a salué l’excellence de la coopération agissante et très dynamique entre la Côte d’Ivoire et le Japon.    « Ces trois échangeurs du boulevard François Mitterrand fourniront des emplois à près de 600 jeunes tout au long de la durée des travaux, les formant, les insérant et leur donnant pour la suite de leur vie », a indiqué le Premier ministre Patrick Achi.

 Aussi, il n’a pas manqué de mettre un accent particulier sur «   expertise remarquable qui leur permettra de participer très facilement à d’autres chantiers, dans notre capitale économique ou partout ailleurs dans notre pays et voir même de créer leur propre entreprise. »

 

Aux dires du Chef du gouvernement, la Région du Grand Abidjan devient un hub toujours plus stratégique, tant pour le secteur des transports que pour les activités économiques en Côte d’Ivoire et dans l’ensemble du sous-continent. « A travers la construction de ces trois échangeurs, le Gouvernement envisage de faire du boulevard François Mitterrand un élément du futur corridor international Abidjan-Lagos, via son ouverture projetée sur Grand-Bassam. », a-t-il expliqué.

Kone  S.

L’activité économique dans l’Union monétaire ouest-africaine est globalement positive. Au dernier trimestre de l’année 2022, les dépenses publiques totales de l’Union (hors Bénin et Mali) ont connu une hausse de 1459,8 milliards de FCfa ; soit une augmentation de 24,9 % par rapport au quatrième trimestre de 2021. Rapporte fratmat.info.

De l’édition 58 de la note de conjoncture économique régionale dans l’espace Uemoa du 4e semestre 2022, rendue publique le 17 avril par le département de Politiques économiques et de la fiscalité intérieure sur le site de l'Union, il ressort que cette dynamique régionale a été notamment portée par la hausse importante des dépenses relevées en Côte d’Ivoire (+814,1 milliards ; soit +28,7 %), au Burkina Faso (+549,9 mds ; soit + 69,6 %), au Sénégal (+224,1 mds ; soit +25 %). « L'analyse de l’évolution des dépenses publiques totales de l’Union hors Bénin et Mali, selon leurs principales composantes, permet de constater que la hausse des dépenses publiques observée au niveau régional est due, aussi bien à la hausse des dépenses en capital (en investissement) qu'à celle des dépenses courantes (dépenses ordinaires, de consommation, de paiement des salaires) de l'Union.

Concernant les dépenses courantes de l'Union, elles sont ressorties en hausse de 1249,7 mds (+ 48,3 %) par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente », explique la note. Autre point saillant de la note, les échanges commerciaux, au quatrième trimestre 2022, avec l’extérieur, ont aussi été en hausse comparativement au troisième trimestre de l’année.

Ces hausses sont, selon la source , respectivement de 7,9 % et 18 ,5 % pour les exportations et les importations. Par rapport à même période de l’année 2021, les exportations et les importations de l’Union (hors Bénin et Mali) ont, en effet, connu une augmentation de 7,1 % et 48,9 %. En cumul pour l’année 2022, les exportations ont enregistré une hausse annuelle de 15,3 %, tandis que les importations sont ressorties en augmentation de 38,3 %.

S’agissant de 2022, les estimations indiquent une progression de l’activité économique de l’Union. Cette croissance est en lien avec la bonne tenue de tous les secteurs d’activités dans l’espace notamment, l’agriculture, le commerce, les services, les finances publiques, la situation monétaire etc. Des pays tels que la Côte d’Ivoire enregistrent, respectivement, un taux de croissance de plus de 6,8 % ; le Bénin (6 %), le Niger (7,1 %) ; le Togo (+5,8 %) etc. Quant au contexte international, les conséquences directes et indirectes de la guerre en Ukraine ont fortement atténué la reprise post-Covid-19.

Les statistiques macroéconomiques publiées par le Fonds monétaire international (Fmi) en janvier 2023 soulignent que la croissance de l’économie mondiale a été de 3,4 % en 2022, contre 6,2 % en 2021. « En Afrique subsaharienne, la croissance économique a reculé pour atteindre 3,8 % en 2022, contre 4,7 % en 2021. En 2023, elle devrait se situer autour de 3,8 % comme en 2022 », souligne la note consultée par le site pro- gouvernemental ivoirien.
Ayoko Mensah

 

Dans la filière cacao ivoirienne, la réussite d’un système de traçabilité dans la filière cacao dépendra de l’étroite collaboration entre le Conseil du Café-Cacao (Ccc), les entreprises transnationales engagées dans l’exportation de la fève ainsi que des coopératives.

C’est ce qu’a confié à l’Agence Ecofin, Cécile Renier, coauteure de l’étude « Transparency, traceability and deforestation in the Ivorian cocoa supply chain » publiée le 31 janvier dernier dans la revue scientifique Environmental Research Letters.

Dans l’industrie cacaoyère, la pression s’est intensifiée depuis quelques années pour une réduction de l’empreinte sur les surfaces forestières et plus récemment le 6 décembre dernier, l’Union européenne (Ue) a adopté un accord entre ses États membres pour interdire l’accès au marché commun aux produits agricoles issus de la déforestation, dont le cacao.

Face à cette dernière évolution réglementaire, la chercheure de l’Université de Louvain (Belgique) estime que la bonne volonté affichée par les entreprises et se manifestant par des programmes à l’échelle de chaque acteur ne suffira pas à stopper la déforestation.

« La traçabilité, si elle est effectuée par les entreprises elles-mêmes, indépendamment les unes des autres, laisse trop de possibilités de contourner le système. Le cacao qu’il vienne d’une aire protégée ou d’ailleurs a la même couleur : c’est difficile de réellement contrôler sa provenance. C’est comme si chaque entreprise regardait dans une longue-vue, avec une bonne visibilité de sa propre filière, mais sans prendre du recul et avoir une vue d’ensemble, on ne peut pas se rendre compte que peut-être que l’entreprise d’à côté regarde aussi le même point avec sa propre longue vue. On peut avoir des chevauchements entre les entreprises, et personne ne peut s’en rendre compte à moins d’agréger les données », explique-t-elle.

Et d’ajouter : « Si le système de traçabilité ne couvre pas toute la filière, au niveau national, ça laisse des brèches dans le système qui ne sont pas suivies et par lesquelles le cacao associé à de la déforestation peut s’infiltrer dans le marché ».

Alors que le système de traçabilité à travers la distribution de cartes électroniques aux producteurs lancée par le régulateur fait naître beaucoup d’attentes, car offrant la possibilité d’avoir une meilleure vue d’ensemble, Mme Renier estime que cela risque de mettre beaucoup de pression sur les coopératives.

En effet, celles-ci jouent un rôle crucial dans l’agglomération des stocks de cacao auprès de leurs membres à destination des multinationales et par conséquent sont au cœur de la fiabilité de la traçabilité du cacao.

« Les liens entre coopératives et planteurs sont assez fluides, avec des planteurs qui vendent à plusieurs acheteurs pour faire face aux retards de paiements, et des coopératives qui peuvent acheter à des non-membres pour pouvoir atteindre leurs objectifs de volumes pour leurs clients. C’est aussi difficile de s’assurer que les sacs qui sont vendus par un planteur proviennent bien de son champ, parce que c’est difficile de savoir exactement combien une parcelle peut produire », détaille la chercheure.

Dans un tel contexte, Mme Renier estime que les autorités ainsi que les multinationales devraient accompagner les coopératives.

« L’État et les exportateurs doivent soutenir la structuration de ces coopératives, et ne doivent en tout cas pas leur laisser la charge de mettre en place le système de traçabilité. Il faut mettre en place dès à présent des procédures qui permettront de les soutenir. Plus globalement, la mise en place par la Côte d’Ivoire d’un système national de traçabilité est une bonne nouvelle, mais il faut d’une part que ce système soit transparent et vérifiable par des acteurs externes, et d’autre part, il faut que d’autres mesures soient mises en place ou renforcées pour assurer la préservation des dernières forêts du pays. Le gouvernement doit s’assurer de la mise en place effective des politiques d’usage des terres, et que les entreprises soutiennent des projets à l’échelle de territoires entiers plutôt que de se focaliser sur leur filière », recommande-t-elle. Pour rappel, selon l’étude de l’UCLouvain, 2,4 millions d’hectares de forêts ont été défrichés et dégradés pour l’installation des plantations de cacao entre 2000 et 2019, ce qui représente chaque année, la perte de 125 000 hectares de terres boisées.
Source : Agence Ecofin
Nb : le titre est de la rédaction

Le siège annexe du Rhdp Port- bouet a servi de cadre à la remise d'un important lot de vivres aux nombreux militants de la commune chère au secrétaire départemental. En effet, le dimanche 18 avril 2023 aux environs de 15 heures 30 minutes, les militants ont pris d'assaut le Siège de leur parti pour communier avec El Hadj Ibrahim Konaté qui avait à ses côtés le départemental adjoint M Salif Ouattara et la présidente des femmes Mme Aminata Fofana. Ce sont au total dix tonnes de riz, sucre, lait et pâte alimentaire que les nombreux bénéficiaires ont reçu des mains généreuses du numéro 1 du parti présidentiel et candidat naturel aux élections municipales à venir. Notons que comme à son habitude, El Hadj Ibrahim Konaté n'a pas oublié la presse.
B. M avec Sam-Ibrahim Sidibé

La Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) poursuit sa campagne de sensibilisation portant sur les risques électriques en milieu scolaire. Et ce, à travers l’objectif de « Zéro accident d’origine électrique ». Depuis plusieurs années, cette compagnie s’est fixée cet objectif dans le cadre de la campagne en matière de sécurité électrique.

C’est dans ce cadre qu’elle a accentué ses sensibilisations aux risques électriques en milieu scolaire dans les villes d’Agboville et de Gagnoa. Elèves et personnel d’encadrement compris.


En mars 2023, les équipes de la Cie se sont mobilisées à travers le pays pour sensibiliser les populations aux risques électriques pour atteindre l’objectif qu’elles se sont assignées.

Répondant à la sollicitation de la Radio Fréquence 2 dans le cadre de son émission « Fréquence 2 dans mon école », les Responsables prévention sécurité de la Cie se sont entretenus sur les risques et les bonnes pratiques liés à l’utilisation électrique. C’est ainsi que les élèves des lycées 1 et 2, et personnel encadrant de Daloa ont été sensibilisés.

Toujours dans le même mois, c’est l’école méthodiste de la ville qui a accueilli les Responsables prévention sécurité qui ont sensibilisé les élèves des classes de CP1/CP2 et le personnel encadrant de l’école.

Au cours de cette rencontre, ils ont échangé avec les tout-petits sur les risques liés aux accidents électriques et les bonnes attitudes à avoir en matière de sécurité. Dans l’ensemble, ces sensibilisations ont été appréciées par les encadreurs, les élèves. Ces derniers ont promis de mettre en œuvre les consignes reçues.
B. M ( Source : Sercom)

La résidence directeur du domaine et du patrimoine du port autonome d'Abidjan(Paa), à la Riviera Palmerai , a refusé des fidèles musulmans le dimanche 18 avril 2023.
En effet, une rupture collective du jeûne a été organisée sous l'autorité spirituelle d'El Hadj Malick Konaté. Après l'Azan indiquant la rupture, la nombreuse assistance a eu droit à des mets légers. Ensuite, place à la Salât de Magrib. Ensuite, les fidèles ont eu droit à un récital de psalmodies dédiés au prophètes Muhammad, paix et salut sur lui. Après la longue salât d'Isha, plusieurs mets concoctés par l’épouse d'El Hadj Zoumana Touré et du service traiteur ont été proposés aux convives.
Enfin, la parole a été donnée à El Hadj Malick Konaté qui a saisi l'opportunité pour faire de nombreuses bénédictions en faveur de la paix et de la cohésion sociale. Puis il a prié pour le numéro un ivoirien le président El Hadj Alassane Ouattara. Notons que dans la journée, Hadja Bintou Fadiga épouse Touré, l’épouse du donateur a fait un important don de vivres et de non vivres à des familles dans la commune d'Abobo. Ainsi, plusieurs veuves, orphelins et démunis sont rentrés à la maison les bras chargés. Aussi, des numéraires leur ont été donnés afin de fêter l'Aid El fitr dans des conditions optimales. Il faut préciser que cette activité caritative de l'homme de foi a lieu chaque année à la même période.
Bamba Mafoumgbé(Source : Sepenedio)
Légende photo : El Hadj Zoumana Touré au milieu et des invités lors de la cérémonie


Première productrice mondiale de noix de cajou, la Côte d’Ivoire entend également relever le défi de la transformation. Aussi l’Etat multiplie-t-il les initiatives dont le Salon international des équipements et des technologies de transformation de l'anacarde (Sietta). Après la 4e édition tenue du 6 au 8 avril 2023, le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, Adama Coulibaly, dans cette interview à nous accordée le 12 avril 2023 dans ses bureaux, au Plateau, dresse le bilan de la transformation de l’anacarde et égrène les avantages du Sietta.
Le Sietta qui a été mis sur les fonts baptismaux en 2014, était à sa 4e édition du 6 au 8 avril. Quel bilan pouvez-vous dresser de l’édition 2023 ?

Le Salon international des équipements et des technologies de transformation de l'anacarde (Sietta) a vu le jour en 2014. Il est né de la volonté du gouvernement de transformer la production locale de l’anacarde. Le Sietta est une plateforme d’exposition, de démonstration, de vente, d’innovation en matière de transformation et d’échanges entre professionnels du secteur de l’anacarde qui se tient tous les deux ans. En raison de la pandémie de la Covid-19, cet événement n’a pu avoir lieu en 2020. C’est ce qui explique que la 4e édition a été organisée cette année du 6 au 8 avril. Cette édition a enregistré plus de 13000 participants (exposants et visiteurs) provenant de 18 pays de tous les continents. 22 équipementiers dont 11 entreprises nationales et 11 internationales ont exposé à ce salon.

Peut-on dire que les différents Sietta ont contribué à la hausse de la transformation ?

Le Sietta s’inscrit dans une stratégie globale de soutien à la transformation locale du cajou. Les quatre éditions du Sietta ont permis aux transformateurs locaux d’accéder à des technologies de haute qualité. Toute chose qui a permis d’améliorer, de façon substantielle, le rendement des usines et contribuer ainsi à la hausse du taux de transformation locale. Le Sietta a permis d’actionner au moins trois leviers qui ont boosté le taux de transformation.

En tant que vitrine des innovations technologiques, le Sietta sert à la promotion des équipements de haute qualité et des technologies de pointe venues du Vietnam, de l’inde etc. On a donc assisté à un renouvellement et à une modernisation des équipements. Ces trois éditions du Sietta ont permis à l’industrie du cajou de passer progressivement des lignes de production manuelles puis semi-automatiques à des lignes entièrement automatisées.

Au niveau de la main d’œuvre, les nouvelles technologies induites par le Sietta ont contribué fortement à réduire l’activité manuelle et la pénibilité de ce travail manuel dans les unités de transformation. En passant des lignes mécaniques aux lignes automatisées, on a réduit de fait, les coûts de production tout en optimisant le rendement en termes de production d’amandes.

Le Sietta 2023 était porteur d’un projet stratégique. Il s’agit de faire passer la Côte d’Ivoire du stade d’importateur à concepteur d’équipements, de pièces de rechange et services de maintenance pour l’industrie locale. Il s’agit pour le Conseil du coton et de l’anacarde de susciter l’émergence d’équipementiers locaux et la disponibilité des pièces de rechange en vue de réduire les coûts de production et faciliter ainsi l’installation de nouveaux investisseurs. Cet objectif est atteint. La Côte d’Ivoire passe ainsi à un autre cap dans la transformation de l’anacarde.

A cet effet, le Conseil du coton et de l’anacarde a soutenu fortement la mise en place de la Plateforme des équipementiers pour la transformation des produits agricoles de Côte d’Ivoire (Petrapaci).

 


Quelle a été la spécificité du Sietta 2023 ?

Le Sietta 2023 a été l’occasion pour les équipementiers locaux de montrer leur savoir-faire en proposant pour l’exposition, une ligne complète de transformation du cajou made in Côte d’Ivoire. Désormais, le premier attelage d’une usine de transformation d’anacarde, entièrement montée par des professionnels nationaux, est disponible. Cette usine est le fruit d’une synergie d’actions des différents équipementiers ivoiriens constitués. Cette ligne complète de transformation est pour nous, une fierté car depuis longtemps, on n’avait pour seul recours dans la transformation que les technologies des pays d’Asie du sud-est. Aujourd’hui, avec un groupement d’entreprises mises ensemble, le résultat est satisfaisant. Cette initiative est née du partenariat entre le Conseil du coton et de l’anacarde, à travers le Projet de promotion de compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (Ppca) et la Banque mondiale.

Le thème de cette année est : « Contribution de l'industrie du cajou à la résilience des pays africains face aux défis économiques mondiaux ». Pouvez-vous répondre à cette problématique, en tenant compte du cas spécifique de la Côte d’Ivoire ?

La Côte d’Ivoire est le leader mondial de la production de noix brutes de cajou depuis 2016, avec un chiffre record de plus d’un million de tonnes au terme de la campagne de commercialisation en 2022.

Avec 6% en moyenne de taux de croissance de la production par an, l’anacarde est l’une des principales sources de revenus des populations rurales de la zone nord de la Côte d’Ivoire.

Pour aborder la question de la résilience économique de la Côte d’Ivoire en lien avec l’industrie du cajou, il est bon de relever que l’industrie du cajou en Côte d’Ivoire est en plein essor. Déjà, la production fait vivre environ 400 000 familles. La transformation locale a enregistré ses meilleures performances depuis 2020, c’est-à-dire au cœur de la crise Covid-19. C’est le signe qu’en dépit des impacts de la pandémie sur l’écosystème mondial du cajou, l’industrie du cajou en Côte d’Ivoire a continué sa progression. D’ailleurs, c’est en 2021 que la Côte d’Ivoire s’est hissée au rang de 3e exportateur d’amandes de cajou au monde, derrière le Vietnam et l’Inde. Lorsque l’industrie se développe, comme c’est le cas de l’anacarde, des emplois sont créés, des taxes sont reversées à l’Etat et des revenus surs sont reversés aux fournisseurs de la matière première, en l’occurrence les producteurs. En 2022, nous avons dénombré environ 15 000 emplois créés dans le secteur de la transformation, principalement dans les régions de production. On a ainsi une sorte d’économie circulaire qui constitue un levier de la résilience de l’Etat face aux crises multiformes.

Quel est le taux de transformation de l'anacarde en Côte d’Ivoire ? Peut-on connaître le nombre d'unités de transformation, la capacité installée en 2023 ?

En 2022, 224128 tonnes de noix ont été transformées localement contre 68515 tonnes en 2018, soit 3,27 fois plus.

Aujourd’hui, le taux de transformation locale est d’environ 22 % contre 10% en 2018.

De 15 unités industrielles en 2018, nous en sommes aujourd’hui à 34 unités opérationnelles et au moins une dizaine en chantier. En termes de capacité installée en 2023, nous en sommes à 350 000 tonnes par an. Tout ce dispositif devrait permettre d’accélérer la transformation et porter à au moins 35 % le taux de transformation dès la fin d’année 2023.

Quels sont les défis qui s'imposent à l'industrie pour accroître ce taux?

La Côte d’Ivoire ambitionne de relever le taux de transformation locale à 50% d’ici 2025. Le défi majeur de la transformation reste à faire passer la Côte d’Ivoire du statut de premier producteur et exportateur de noix brutes à pays producteur et exportateur d’amandes.

L’un des obstacles pour accélérer le développement du tissu industriel, en général, est la disponibilité de lots industriels aménagés avec des commodités, notamment l’électricité de bonne qualité, ainsi que le financement de la matière première.

On peut également citer les questions de capacité de stockage qui permettent d’approvisionner les unités de transformation l’année.

Un autre défi, et non des moindres, est la disponibilité de la main d’œuvre de qualité. Y compris la capacité des investisseurs eux-mêmes à appréhender les difficultés du secteur et à mettre en place un business viable. L’aventure industrielle a ses exigences. Il faut s’y préparer, faute de quoi, l’aventure peut tourner court.

 


Que gagne le premier pays producteur à accroître la transformation de son produit ?

Selon les statistiques, la production ne représente que 20% de la chaîne de valeur de l’anacarde contre 40% pour la transformation et 40% pour la distribution. C’est dire que c’est dans la transformation et la distribution qu’il y a d’importantes retombées dans cette filière. Nous devons donc aller à la transformation. En sus, il importe de relever qu’il y a une centaine de sous-produits issus de la transformation. Ces produits sont utilisés notamment dans la pâtisserie, la cosmétique, la boisson et la cuisine. Nous avons intérêt à aller à la transformation pour tirer des dividendes de notre forte production. En réussissant la transformation, nous allons booster notre économie.

Quelles sont les différentes initiatives de l'Etat pour augmenter le taux de transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire ?

Pour accélérer la transformation, le gouvernement a mis en place un dispositif de facilitation spécifique afin d’accompagner les investisseurs dans le secteur de l’anacarde.

Pour atteindre le taux significatif de 50% de transformation locale, les actions clé engagées par le gouvernement et mises en œuvre par le Conseil du coton et de l’anacarde sont multiples. Il s’agit notamment de l’installation du Centre d’innovations et des technologies de l’anacarde (Cita) à Yamoussoukro. Ce centre est un pôle technologique qui accompagne les candidats à l’investissement dans l’industrie de l’anacarde en termes d’études préparatoires, de dimensionnement des usines, de formation du personnel, etc.

Il y a en outre l’aménagement de trois zones agroindustrielles de 15 à 25 hectares dédiées à la transformation de l’anacarde au cœur des zones de production à Korhogo, Bondoukou et Séguéla. Ces parcs industriels offrent toutes les commodités qui permettent à un industriel d’être très vite opérationnel dès la validation de son projet. Les zones industrielles dédiées de Korhogo et de Bondoukou sont déjà prêtes à accueillir les premiers demandeurs de lots industriels.

Il y a en sus les subventions aux transformateurs pour encourager la transformation locale.

Enfin, en termes de capacité de stockage, au-delà des entrepôts de 7 500 m² prévus sur chacune des zones agro industrielles dédiées à l’anacarde, un centre logistique avec plus de 21 000 m² d’entrepôts est en cours d’aménagement à la zone industrielle de Yamoussoukro pour régler les questions de stockage, de flux et de transit de noix brutes de la région.
Source : www.fratmat.info

 

 

Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive en charge de la Banque pour le commerce intra-africaine à La Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) a conclu un accord historique avec la Banque postale du Congo (Bpc) afin de lui octroyer une facilité d'affacturage de 10 millions d'euros visant à soutenir les Pme de la République du Congo et de la Cemac.
Paraphée au nom des deux institutions par Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive d’Afreximbank, en charge de la Banque pour le commerce intra-africain et Calixte Tabangoli, directeur général de la Bpc, lors d'une cérémonie tenue au Caire le 30 mars 2023, cette facilité permettra à la BPC d'étendre ses activités d'affacturage en s'engageant dans l'affacturage national et transfrontalier.

Cette facilité s'appuie sur un partenariat solide qui existe entre Afreximbank et la Bpc depuis plus de cinq ans et qui a vu les deux parties collaborer dans le cadre d'une série d'initiatives destinées à développer l'affacturage. Celles-ci ont notamment facilité l'adoption d'une loi sur l'affacturage en République du Congo dans le but de créer un environnement juridique et réglementaire propice à la croissance de l'affacturage en tant que méthode de financement alternative des Pme.

Afreximbank considère l'affacturage comme un outil important de développement et de facilitation du commerce africain, en particulier pour les Pme. En tant que membre de la section africaine, le plus grand organisme représentatif du secteur de l'affacturage, Afreximbank n’a cessé de coopérer avec les banques locales de ses États membres pour mettre à profit les opportunités offertes par l'industrie de l'affacturage tout en sensibilisant et en apportant son soutien afin de veiller à ce que les standards internationaux soient établis et reproduits dans l'industrie de l'affacturage en Afrique, en particulier au moment où le commerce dans le cadre de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine est en train de prendre forme.

M. Calixte Tabangoli, Directeur général de la Banque postale du Congo a réagi en ces termes : « Il y a quelques années, personne n'aurait pu imaginer que nous pourrions accomplir ce que nous avons fait aujourd'hui - devenir la première entreprise d'affacturage en République du Congo. Nous ne considérons pas cette position comme acquise. Comme je ne cesse de le dire, devenir le numéro un est difficile, mais le conserver l'est encore davantage. C'est pourquoi, notre plan stratégique de développement 2023-2025 prévoit des mesures concrètes pour que la Bpc devienne le premier groupe bancaire congolais ayant une filiale d'affacturage. Nous sommes prêts à donner à l'affacturage une nouvelle envergure. Ce faisant, nous aurons besoin d'un soutien accru de la part d’Afreximbank, et ne soyez pas surpris de nous revoir. »
Mme Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive en charge de la Banque pour le commerce intra-africaine à Afreximbank a déclaré : « Á Afreximbank, nous mesurons à sa juste valeur l'importance de cette opération, compte tenu du partenariat solide que nous avons développé avec la Banque Postale au fil des ans pour soutenir l'affacturage. Ce partenariat a donné des résultats positifs, notamment l'adoption par la République du Congo de la Loi type d'Afreximbank sur l'affacturage en 2021 et les campagnes de sensibilisation et d'information menées par nos deux institutions qui ont contribué à propulser au premier plan l'affacturage en tant qu'alternative majeure au financement du commerce en République du Congo. Ce soutien permettra à la Banque Postale de capitaliser et de renforcer son activité d'affacturage et d'apporter un soutien adéquat aux Pme congolaises qui ont un accès limité au financement bancaire. Conformément à notre plan stratégique, Afreximbank reste pleinement engagée à soutenir la Banque postale dans sa mission de promotion de l'affacturage au Congo et dans toute la région de l'Afrique centrale. »
La Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Depuis 30 ans, Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l'industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l'expansion économique en Afrique.
Bamba Mafoumgbé

 

La communauté musulmane de Côte d'Ivoire célèbre officiellement la nuit du destin du lundi 17 avril au mardi 18 avril 2023, a annoncé le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (Cosim).

Cette situation induit le fait que la journée du mardi est fériée sur toute l'étendue du territoire. « Le Ministère de l'Emploi et de la Protection Sociale porte à la connaissance des populations vivant en Côte d'Ivoire qu'en application du décret n°2011-371 du 4 novembre 2011, modifiant et complétant l'article 2 du décret n°96-205 du 07 mars 1996 déterminant la liste et le régime des jours fériés, le mardi 18 avril 2023, le lendemain de la Nuit du destin (Lailaoul Kadr), est déclaré jour férié et chômé sur toute l'étendue du territoire national », rapporte un communiqué du ministre, Me Adama Kamara.

Une nuit qui vaut 1000 mois d’adoration

Il faut signaler que la nuit du destin ou Laylatoul-Qadr ou encore la "nuit de la grande valeur" est la plus sainte nuit de l’année, selon le Coran. « Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Nous l’avons certes fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’Al-Qadr. Et qui te dira ce qu’est la nuit d’Al-Qadr ? La nuit d’Al-Qadr est meilleure que mille mois. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube », Sourate 97, Al-Qadr.

Vingt-cinquième dans l’ordre chronologique, cette sourate est composée de cinq versets. Elle décrit cette nuit comme valant « plus de mille mois. »

A Abidjan, la célébration officielle de cette nuit se fera à la grande mosquée de la Riviera Golf par le Conseil supérieur des imams (Cosim). Cette célébration sera une opportunité pour les guides musulmans de transformer cette nuit de haute portée spirituelle, en un moment d'interpellation et de prières.

Littéralement, la nuit du destin (Laylatoul-Qadr) est, selon la tradition islamique, une nuit durant laquelle le « Coran est descendu dans sa totalité de la table gardée au ciel du monde puis dans l’âme du Prophète ».

Notons que la nuit d’Al Qadr est recherchée dans la dernière décade du mois de Ramadan. Le Prophète, rapporte la tradition, s’appliquait à adorer Dieu dans les dix derniers jours impairs de Ramadan pour quérir cette nuit. La plupart des savants et théologiens en islam estiment que c’est la nuit du 27e jour du Ramadan. Signalons qu’elle débute le soir de la 26e journée de jeûne.

Pendant cette nuit, les croyants doivent prier et invoquer Allah. « Celui qui prie toute la nuit d’Al-Qadr par foi et piété, Dieu pardonnera ses péchés précédents », rapportent Bukhari et Mouslin deux exégètes de l’islam.

A noter qu’en 2022, la Nuit du destin a été officiellement célébrée dans la nuit du 27 avril au jeudi 28 avril 2022, à la grande mosquée de la Riviera golf. A cette occasion, le Vice-président de la République Tiémoko Meyliet Koné a représenté le Chef de l’Etat Alassane Ouattara. Cette nuit était placée sous le thème : « Le discours du juste milieu et son impact dans la consolidation de la cohésion sociale », présenté par Dr Arouna Konaté.

A cette occasion, le Cheick Ousmane Diakité a exhorté la communauté musulmane, au cours de cette nuit, à faire un front commun de prière contre les maux qui minent notre société. Et surtout la maladie à Coronavirus (Covid-19). En ce qui concerne l’atmosphère de paix qui prévaut en Côte d’Ivoire, il av
ait déclaré que les Imams s’en félicitent.
Bamba M.

La Fondation Kologo, en collaboration avec la Jeunesse Sénoufo et la Jeune chambre internationale (Jci) de Bouaflé, a initié, samedi 15 avril 2023, une rupture collective du jeûne du Ramadan, à la mosquée Bramakoté. Rapporte l’Aip.
« Aujourd’hui, la Fondation Kologo, avec la Jeunesse Sénoufo et la Jeune chambre internationale, a décidé de faire cette rupture collective du jeûne avec l’ensemble de la communauté musulmane pour dire merci à Allah de nous avoir donné une année de plus, de nous avoir donné la santé », a expliqué Harouna Kologo, le président de cette Fondation.

Selon l’Aip, la Fondation a également fait don de six tonnes de vivres, composés de sucre, riz et de lait à la communauté musulmane.
Selon M. Kologo, ces actions ont été menées par son organisation grâce au soutien du ministre, directeur de cabinet du Président, Fidèle Sarassoro, du ministre du Budget et du Portefeuille, Moussa Sanogo, du ministre gouverneur du district du Zanzan, Dr Touré Souleymane, du directeur des Moyens généraux et de l’Equipement aux impôts, Ouattara Dramane et du directeur général du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville, Yao Etienne.

Il leur a exprimé sa gratitude et reconnaissance pour leur générosité et a demandé à la communauté musulmane de prier pour eux et pour le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara afin qu’Allah le miséricordieux leur accorde la santé et longue vie.

L’Imam principal de la mosquée Bramakoté, Touré Idrissa a, au nom des bénéficiaires, adressé ses remerciements à la Fondation Kologo et aux donateurs pour ce geste de haute portée sociale. Il a prié Dieu pour eux, pour le Président Ouattara et formulé des bénédictions à leur endroit. Auparavant, La Fondation Kologo a remis du sucre, du riz et du lait à la communauté sénoufo de Bouaflé.

Créée depuis neuf ans, la Fondation Kologo a pour objectifs, entre autres, de restaurer des valeurs perdues au niveau de la jeunesse, d’aider les personnes défavorisées notamment les orphelins, les pauvres, les démunis et de renforcer les capacités des couches sociales. Elle a déjà mené plusieurs actions en faveur des populations ivoiriennes.
Bamba M.

 

 

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