Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mercredi 24 avril 2024
sys bannière
Finances Publiques
Admin

Admin

Instants de partage, de solidarité et de joie, Madame Fatimata Bictogo, épouse du PAN, a marqué sa présence aux côtés de l’Association des femmes étoiles de Yopougon –Résidentiel. C’était le dimanche 24 mars 2024 à l’occasion d’une lecture Coranique portant sur le thème : ‘’ Les conditions de la femme entre les religions et la femme dans l’Islam’’. Cette cérémonie a eu pour cadre la Mosquée AL-Amine de Yopougon –Résidentiel. Placée sous l’autorité morale de l’Imam Diabagaté Said et sous le parrainage de Madame Bamba Ramata, cette cérémonie a tenu la promesse des fleurs eût égard à la qualité du thème débattu par le conférencier. A cette occasion de retrouvailles, Madame Fatimata Bictogo, d’ailleurs accompagnée d’une forte délégation n’y est pas allée les mains vides. Elle a en effet tenu à apporter à ses sœurs de l’association sa contribution pour ce mois de partage et bénit de Ramadan. Très heureuse de la présence de leur illustre hôte, les musulmanes de cette organisation féminine ont salué et remercié la spontanéité de sa présence à leur cérémonie. Prenant la parole, Madame Bictogo a exprimé sa gratitude à ses sœurs de Yopougon –Résidentiel et les a exhortées à prier pour la paix, la cohésion sociale et la concordance en Côte d’Ivoire, ainsi que pour la commune de Yopougon avec à sa tête le maire Adama Bictogo , afin que le Seigneur l’assiste dans sa volonté d’œuvrer pour le bien-être des habitants de sa commune. C’est par des prières de cantiques que s’est achevée cette sympathique cérémonie.
K.S

Silué Brahima,Marié et père de 7 enfants dont le premier garçon est en L2 lettres modernes à l’ université de Bouaké, réside à Tortiya, dans le département de Niakara dans le Hambol, souffre d’une tumeur qui a la forme d’un ballon de football sur la bouge.
Silué Brahima, cet agriculteur âgé d’environ 54ans, malgré son mal, il allait toujours au champ, jusqu’ à ce son mal s’aggrave et lui foutent les boules. Chaque jour, il ne fait qu’implorer le Tout Puissant, pour avoir le soutien d’un hypothétique bienfaiteur.
Selon une alerte que nous avons reçue donne froid dans le dos et fait couler des larmes.
« Silué Brahima peine à couvrir ses frais médicaux. Nous croyons en la force de la communauté, pour apporter du réconfort et de l'aide. Nous sollicitons humblement votre soutien, qu'il s'agisse d'une oreille attentive, d'un geste de gentillesse ou d'une contribution pour accéder aux soins médicaux nécessaires. Ensemble, nous pouvons alléger le fardeau de notre être cher et lui rappeler qu'il n'est pas seul dans cette bataille. Merci du fond du cœur pour votre soutien et votre compassion », indique le message.
Selon les informations recueillies, auprès de l’un de ses proches, c’est difficile pour Silué qui continue d’appeler à l’aide. « C’est depuis l’âge 20ans qui le mal de Silué a commencé. Au tout début, c’était du sang coulait de la bouche et au fur la tumeur commencée à se développer. Il a négligé au départ, mais c’est maintenant qu’il a décidé d’aller à l’hôpital. », nous a précisé M. Diarra Adama, un proche joint par téléphone.
Mais combien faut-il pour opérer Silué ?
Beaucoup d’argent. Et la facture pro-forma établie par le Docteur chirurgien Zégbéh qui a consulté le patient à Bouaké, il faut au moins 1,1 million de Fcfa(voir fac-scimilé).Cette facture porte les indications suivante :« Tumeur historique de la mandibule. Intersection interrompue de la mandibule et reconstruction par endoprothèse métallique »
Mais où trouver cette somme ? Sa famille continue d’appeler à l’aide. Voici, un cas parmi tant d’autre que la fondation Lonaci qui se bat depuis quelques années, pour la bonne cause, peut aider à régler et redonner le sourire à Silué Brahima
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Légende photo: Photo 1 Silué Brahima tend la main à l’aide

 


Photo2 : La facture pro-forma établi par le Docteur Zégbué


Contact parents : 0707927956 / 0153715229

Le mercredi 27 mars 2024, le Ministre d'Etat KOBENAN Kouassi Adjoumani, Ministre de l'agriculture du développement Rural, a reçu à son Cabinet sis au 25 ème étage, de l'immeuble Caistab au Plateau, les responsables du SYNAPCI et de l'ANAPROCI, organisations syndicales des producteurs Café-Cacao.
Ces organisations étaient conduites par Messieurs Kone Moussa Président Synap ci, Kanga Koffi Pca de l Anaproci et trois de leurs collaborateurs. Cette rencontre d’échanges fait suite au dépôt d'un préavis de grève lancé par lesdits syndicat le jeudi 28 mars 2024.

Le Ministre d'Etat KOBENAN Kouassi Adjoumani, qui avait à ses côtés, le Dg du Conseil Café-Cacao, KONE Brahima Yves, du Directeur des Ressources Humaines et de la Formation du MEMINADERPV, a salué la délégation des syndicalistes pour avoir accepté son invitation.
Au cours de cette rencontre, les préoccupations soulevées par Kone Moussa et ses camarades ont reçu une attention toute particulière du Ministre d'Etat, Ministre de l'agriculture, du développement Rural et des productions Vivrières. Il a rassuré la plateforme syndicale de l'examen de leurs revendications, à savoir, le prix bord champs et le système de commercialisation, objet de la grève annoncée.
Le ministre d’Etat a par la suite demandé aux producteurs de « continuer à faire confiance au Président de la République ALASSANE OUATTARA, défenseur des producteurs ivoiriens ». C’est pourquoi il leur a demandé de lever leur mot d’ordre de grève.
Les hôtes du Ministre d'Etat par la voix de Kone Moussa a remercié le Ministre d’État Adjoumani pour son implication pour la recherche de solution aux problèmes dans la filière café cacao chaque fois qu’une crise survient. C’est pourquoi a- t- il dit lui et ses camarades s’engagent « à suspendre leur mot de grève prévu pour le jeudi 28 mars »
B.M ( sercom)

 

« Sénégalaises, Sénégalais
Mes chers Compatriotes
Hôtes étrangers
Qui vivez parmi nous

La tenue de l'élection présidentielle que nous venons de vivre consacre avant tout la victoire du peuple Sénégalais dans le combat engagé pour la défense de sa souveraineté et des valeurs démocratiques. Cette victoire est donc celle de toutes les Sénégalaises et de tous les Sénégalais d'ici et de la diaspora.

Rendant grâce à Dieu, de nous avoir permis de vivre ce moment historique de la vie de notre Nation, je voudrais remercier le peuple sénégalais pour le choix porté sur ma personne, et au-delà, sur le projet que je porte et partage avec de nombreux compatriotes. Je salue la posture des autres candidats qui, sans exception, ont honoré une tradition bien sénégalaise, sans même attendre la proclamation des résultats officiels par les instances habilitées de l'Etat.

Leurs messages de félicitation sont le témoignage éloquent de leur grandeur, leur humilité et leur attachement aux valeurs républicaines et aux principes démocratiques. Je salue la posture du Président Macky Sall dont la vigilance et l'engagement ont permis de garantir un scrutin libre, démocratique et transparent assurant ainsi un résultat reconnu par tous les protagonistes.

Je salue la posture du Président Macky Sall dont la vigilance et l'engagement ont permis de garantir un scrutin libre, démocratique et transparent assurant ainsi un résultat reconnu par tous les protagonistes. Tout en regrettant les peines et souffrances vécues ces dernières années, les vies brisées ainsi que celles qui ont été perdues, je voudrais reconnaître et saluer l'attachement de notre peuple à la démocratie, à la justice et à l'égalité. Je remercie et félicite aussi tous les leaders de partis politiques, associations, mouvements citoyens et personnalités indépendantes qui ont cru en notre projet et rejoint ou soutenu la Coalition Diomaye Président.

M'associant aux autres candidats, je voudrais féliciter les services de l'Etat qui ont assuré l'organisation matérielle de l'élection. Les observateurs internationaux, que j'associe également à mes remerciements, témoigneront, sans doute, de la régularité du scrutin.

En m'élisant Président de la République, le peuple sénégalais a fait le choix de la rupture. Pour donner corps à l'immense espoir suscité par notre projet de société et donner corps à ses aspirations, je m'engage à gouverner avec humilité, dans la transparence et à combattre la corruption à toutes les échelles. Je m'engage à me consacrer pleinement dans la refondation de nos institutions et le renforcement des fondements de notre vivre ensemble. Je lance un appel à nos frères et sœurs africains pour qu'ensemble nous consolidions les acquis obtenus dans les processus de construction de l'intégration dans la CEDEAO, tout en corrigeant les faiblesses et en changeant certaines méthodes, stratégies et priorités politiques. Je mènerai des actions similaires, avec la même abnégation, pour l'unité et l'intégration politique et économique du continent africain.

Je voudrais dire à la communauté internationale, à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux, que le Sénégal tiendra toujours son rang. Il restera le pays ami et l'allié sûr et fiable pour tout partenaire qui s'engagera, avec nous, dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive.

J'ai une pensée particulière pour les femmes et les jeunes. Une partie importante des ressources de la Nation sera mobilisée pour abréger leur souffrance et manque de perspectives. Les politiques publiques générales et sectorielles que mon gouvernement mettra en place auront pour seule et unique objectif la satisfaction urgente des besoins du peuple sénégalais, surtout les besoins qui étranglent au quotidien la plus grande majorité des 3 sénégalais à savoir l’alimentation, la santé, l'emploi, le logement et l'éducation, entre autres.

Dans les prochains jours, je mettrai en place mon premier gouvernement. Il sera composé d'hommes et de femmes de valeur et de vertu. De sénégalaises et sénégalais de l'intérieur et de la diaspora connus pour leur compétence, leur intégrité et leur patriotisme. Ils œuvreront, sous ma direction, à réaliser le projet que nous avons proposé au peuple sénégalais. Ce projet que le peuple sénégalais a compris et choisi permettra de libérer l'énergie créatrice qui sommeille dans chacun d'entre nous et de mobiliser et valoriser les importantes ressources humaines, spirituelles et naturelles dont regorge notre pays pour en faire le moteur de notre sursaut.

Ce projet que le peuple sénégalais a compris et choisi permettra de libérer l'énergie créatrice qui sommeille dans chacun d'entre nous et de mobiliser et valoriser les importantes ressources humaines, spirituelles et naturelles dont regorge notre pays pour en faire le moteur de notre sursaut.

Au vu des urgences qui nous étreignent et de l'espérance placée en nous, nous travaillons de manière acharnée, diligente et méthodique autour de chantiers prioritaires dont les plus importants sont :

La réconciliation nationale et la reconstruction des bases de notre vivre-ensemble ;
La refondation des institutions
L'allègement sensible du coût de la vie pour alléger les fardeaux du quotidien ;
Les concertations nationales inclusives sectorielles sur l'évaluation et la relance des politiques publiques ;

Nous marcherons ensemble, agirons ensemble et réussirons ensemble ! Vive le Sénégal ; Vive la République ; Vive l'Afrique. »

25 MARS 2024

Des acteurs de la filière Hévéa de Côte d’ivoire ont traduit leur engagement à exporter en Europe un caoutchouc conforme à la nouvelle réglementation européenne sur la déforestation d’ici 2025. L’information est rapportée par l’Agence ivoirienne de presse,(Aip)
C’était lors d’un atelier d’appropriation de la nouvelle réglementation de l’union européenne relatif aux produits associés a la déforestation et a la dégradation des forêts (RDUE), à l’initiative de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (Apromac), le lundi 26 mars 2024 à Abidjan.
Le président de l’Apromac, Charles Emmanuel Yacé, a à cette occasion réitéré l’engagement des membres de son association à se conformer à cette nouvelle disposition.
« Pour que le caoutchouc ivoirien intègre désormais le territoire Européen, il va falloir démontrer qu’il ne vient pas de zones protégées ou de zones déforestées « , a déclaré M. Yacé.

En septembre 2022, le parlement européen et les Etats membres de l’UE ont trouvé un accord pour interdire l’importation de plusieurs produits comme le cacao, le café ou le soja, lorsqu’ils contribuent à la déforestation. L’huile de palme et le caoutchouc sont également concernés par cette mesure.

L’Apromac envisage de mettre en place une organisation pour géo-référencer et avoir une base de données de tous les producteurs d’hévéa de Côte d’Ivoire, en vue de contrôler les plantations et mettre ces données à la disposition des acteurs.

La cheffe de projet RDUE de la société Sifca, Isabelle Billon, a salué pour sa part cette initiative de l’Union européenne, assurant que son entreprise et sa filiale SAPH ont déjà une traçabilité et possèdent un logiciel d’alerte en cas de déforestation.
Toutefois, Adeline Dontenville de l’Institut européen de la Forêt a tenu à préciser que « l’exploitation d’une jachère n’est pas de la déforestation, mais valorise plutôt les jachères dégradées ».
Les opérateurs devront se conformer au RDUE à partir du 30 décembre 2024 (mi-2025 pour les micros ou petites entreprises). Environ 20 % du caoutchouc produit en Côte d’Ivoire est exporté vers l’Europe. L’agriculture contribue, selon l’EFI, à 90% de la déforestation mondiale, avec des conséquences néfastes pour le climat, la biodiversité, les sols et le développement durable.
B. M.

Le directeur général de la Fonction publique, Soro Gninagafol, invité de l’émission 360 de la Nouvelle chaine ivoirienne (NCI), a levé toutes les équivoques sur le processus d’affectation dans les ministères, dimanche 24 mars 2024, suite à la polémique sur les affectations dans les différents départements ministériels, soulevée par le secrétaire général du syndicat Alliance nouvelle des agents de la direction générale des impôts (ANAGDI), Michael Dougrou.
Le secrétaire général de l’ANAGDI a indexé la ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto de fouler aux pieds les règles de mise à disposition du personnel à la DGI.
« Il ne faudrait pas que les gens pensent que, depuis sa tour d’ivoire, le ministre en charge de la Fonction publique peut prendre un professeur d’EPS et le balancer comme un caillou dans la mare des Impôts, sans même que les acteurs qui sont à la Direction générale des impôts (DGI) n’aient eu l’occasion de dire oui, nous sommes intéressés par son profil », a expliqué M. Soro, s’appuyant sur le diplôme de Brevet de technicien supérieur (BTS) en communication d’entreprise avec lequel le SG de l’ANAGDI a été recruté à la Fonction publique.
Pour lui, ceux qui raisonnent ainsi semblent méconnaître les différences entre diplômes, qualification, compétence et emploi.
« Au-delà des diplômes, il y a l’emploi. La Fonction publique est organisée en emplois. On passe un concours et quand on est admis, on a accès à un emploi. C’est le cas de notre syndicaliste qui a fait le cycle moyen supérieur de l’Ecole nationale d’administration (ENA) avec son diplôme de BTS en communication d’entreprise et il est allé faire une filière de fiscalité, donc impôt. Rien ne dit donc que le professeur d’EPS n’a pas fait de formation pour lui permettre d’être efficace à la DGI », a-t-il clarifié.
La question des primes dans les régies, a-t-il souligné, a pour objectif de mettre les agents de ces structures financières à l’abri des tentations, exhortant tous les fonctionnaires à s’approprier le statut général de la Fonction publique pour comprendre le fonctionnement de l’administration publique avec ses droits et obligations.
« Tous les fonctionnaires ne peuvent pas aller dans les régies financières. Aujourd’hui, ils sont 19 000 dans les régies pour un effectif de près de 289 000 fonctionnaires. Donc la grande masse des fonctionnaires de Côte d’Ivoire travaillent dans les secteurs autres que les régies financières », a-t-il démontré.
Pour ce qui est de la question des primes, il a indiqué qu’elle renvoie à la satisfaction des rémunérations qui est servie aux fonctionnaires. Depuis août 2022, a développé M. SORO, le président de la République a fait des efforts révélant que le plus petit salaire qui était de 120.000 FCFA est passé à 200 000 FCFA.
B. M

Ce lundi 25 Mars, Amadou Ba, ex- premier ministre de Macky Sall, a fini par reconnaitre sa défaite face au candidat de l’ex- Pastef ; Bassirou Diomaye Faye.
Amadou Ba s’est finalement décidé à sortir de son mutisme. Il vient de féliciter Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire écrasante de l’élection présidentielle du 24 mars.
« Au regard des tendances des résultats de l’élection présidentielle et en attendant la proclamation officielle, je félicite le Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire dès le premier tour », a déclaré Amadou Ba dans un communiqué de son directoire de campagne publié ce 25 mars.
Pour sa part, il prie « le Tout puissant de lui accorder l’énergie et la force nécessaire pour assumer cette haute fonction à la tête de notre pays ».
Le Sénégal vient de marquer un grand coup et consolider des acquis au niveau de l’expression démocratique.
Ainsi que nous disions hier, la forte mobilisation des jeunes et de femmes ont été pour beaucoup dans ce changement du système de continuité incarné par la coalition BBY. Les urnes ont parlé et Bissirou est élu, à 44 ans, président de la République du Sénégal à l’issue d’une élection inédite. Selon la Commission électorale autonome( Cena), Bassirou l’emporterait avec plus de 53%.
Amadou Ba a pris la parole officiellement pour féliciter son adversaire. Macky Sall le Président sortant, pour sa part, a dit : « Je salue le bon déroulement de l’élection présidentielle du 24 Mars 2024. Je félicite le vainqueur, M.Bassirou Diomaye Faye que les tendances donnent gagnant. C’est la victoire de la démocratie sénégalaise »
Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La gratitude est un acte de haute portée sociale dans les communautés ivoiriennes et partant, en pays Akyé. Au nom de ce principe, les localités du département d’Akoupé, dans la région de la Mé, ont été visitées depuis le 23 mars par une délégation du Premier ministre Jérôme Patrick Achi, élu, le 2 septembre 2023, président du Conseil régional de la ladite région, à une majorité écrasante.
Conduite par Jean-Luc Assi, ex-ministre de l’Environnement et du Développement durable, actuel député d’Akoupé et premier vice-président du Conseil régional, cette visite de quelques jours avait pour but de traduire toute la reconnaissance du premier ministre Patrick Achi, actuellement occupé à d’autres fonctions à l’Université d’Harvard aux Etats-Unis, à toutes les populations du département d’Akoupé, pour la confiance renouvelée en lui accordant leur suffrage lors des élections régionales couplées avec les municipales en 2023.
Ainsi, le samedi 23 et dimanche 24 mars, les villages d’Adikokoi, de Niamkékro, Békouéfin, de Yaffo-Attié, d’Agbaou, Ahéhoua, de Bacon, et autres ont été visité par le chef de délégation qui avait à ses côtés plusieurs représentants du conseil régional, le maire d’Akoupé, Marcel Sanon et son conseil. Dans toutes ces localités, le message du ministre Jean-Luc Assi était le même. « Le Premier ministre, président du Conseil régional nous envoie vous traduire sa reconnaissance et ses remerciements pour tout ce que vous faites pour lui. Il me charge de vous dire surtout merci pour le vote massif que vous avez accordé à sa liste durant les élections qui l’on reconduit à la tête du Conseil régional. Il prie pour vous et se tient toujours disponible pour poursuivre le vaste chantier de développement de nos différents villages », indiquait-il.
Le Chef de délégation ne manquait pas, dans son adresse, de mentionner les raisons du retard accusé par le premier ministre pour accomplir cette action qui l’a toujours caractérisé au lendemain des élections locales. A cet effet, il a fait savoir aux populations, visiblement convaincues, que c’est suite à plusieurs évènements heureux et malheureux, notamment, le décès de sa mère biologique, la ferveur de la Coupe d’Afrique des Nations organisée par la Côte d’Ivoire et sa présence en terre américaine. « Il est certes loin de vous mais toute sa pensée est ici à Akoupé avec vous raison pour laquelle il nous a instruit de venir vous rencontré », a justifié le chef de délégation.
B. Mafoumgbé ( Sercom)

En assises à Abidjan du 5 au 7 mars 2024, les membres de la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), avant leur départ pour leur pays respectif, se sont voulu reconnaissants aux autorités Ivoiriennes d’une part et d’autre part à tous ceux qui ont concouru à donner un éclat particulier à la cette grande rencontre de la capitale économique Ivoirienne.
C’est dans ce contexte, qu’en compagnie de Konaté Drissa, le président du Collectif des transporteurs et fédérations des chauffeurs d’Anyama (CTFCA), ils étaient chez Brahima Sako, le Directeur régional des Transports d’Abidjan Lagune et des Grands –ponts le 18 mars 2024. Ce, en vue de lui traduire de vives voix leurs reconnaissances pour ses efforts auprès du ministre des Transports, qui a honoré de sa présence effective l’ouverture des travaux le 5 mars. Dans le même élan de reconnaissance, cette délégation a également exprimé toute sa gratitude à Konaté Drissa pour tout ce qu’il fait dans le cadre du développement du transport en Côte d’Ivoire, surtout l’insertion de la gent féminine dans ce secteur d’activité, pourvoyeur d’emplois et de devises. En effet, il faut rappeler si besoin en était, que les membres de l’ITF se sont réunis du 5 au 7 mars 2024 à Abidjan dans le cadre de leur 10ème Conférence régionale.
« Paix et justice pour le développement du transport durable en Afrique », tel en était le thème. Lors de l’ouverture des travaux, le ministre Amadou Koné avait apprécié à sa juste valeur cette thématique qui est d’actualité dans une sous –région en proie à quelques tensions politiques dans certains pays. Ce qui, évidemment constitue des entraves à l’essor d’un secteur qui, de par sa position transversale, constitue l’une des mamelles de l’économise sous-régionale. Le président Drissa Konaté l’a si bien compris qu’il travaille de jour comme de nuit à une paix durable à la gare routière d’Anyama.
Koné de Sayara

Les cours du kilogramme de fèves de cacao continuent de flamber sur le marché mondial, dans un contexte de déficit de production, consécutivement aux effets néfastes du dérèglement climatique entre autres  . Dossier…

La hausse des prix du Kilogramme du cacao aux producteurs camerounais de cacao par rapport à ceux de la Côte d’Ivoire continue de secouer la toile et susciter des débats dans les zones de production. Le phénomène n’est certes pas nouveau au Cameroun. Mais pour cette campagne de commercialisation en cours, l’écart entre les prix bords champs dans les deux pays est très élevé.
1000 Fcfa le Kg au bord champs en Côte d’Ivoire contre plus de 4000Fcfale Kg au pays de Paul Biya en moment. Voire plus.
Le Cameroun, cinquième producteur mondial de cacao ne produit qu’environ 300 mille tonnes de fèves brutes par an. Pour la campagne de commercialisation 2022- 2023, la production nationale de ce pays qui frappe aux portes de l’Initiative de cacao durable Côte d’Ivoire – Ghana, a chuté de 33 051 tonnes. Selon Investir au Cameroun, au cours de la campagne cacaoyère 2022-2023, s’est achevée officiellement depuis le 15 juillet 2023 et le 7 septembre 2023, il a été procédé au lancement de la saison 2023-2024 à Ngomedzap, dans la région du Centre du pays, la production nationale camerounaise a culminé à 262 112 tonnes. Ce qui correspond à une baisse de 33 051 tonnes, soit 11,2%, en comparaison avec les 295 163 tonnes de production commercialisée enregistrée au terme de la campagne 2021-2022.
À en croire le rapport de campagne dressé par l’Office national du cacao et du café (Oncc), cette baisse de la production est due « essentiellement au repos végétatif, aux effets néfastes du changement climatique et à la situation sécuritaire dans les bassins de production du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », en proie à une crise socio-politique depuis fin 2016. Parmi les éléments de contexte pouvant également justifier cette baisse de la production cacaoyère au Cameroun, au cours de la saison 2022-2023, l’Oncc cite « le renchérissement des coûts des intrants agricoles en raison du conflit en Ukraine et les exportations illégales et massives vers le Nigeria ».
Hausse du prix Kilogramme du cacao au Cameroun
Sur un registre positif cette fois-ci,la campagne cacaoyère qui s’achève au Cameroun a été marquée par une augmentation des volumes de fèves transformées localement. En effet, selon les données officielles, les broyeurs locaux (industries et unités artisanales) ont transformé 89 204 tonnes de fèves au cours de la campagne 2022-2023, contre 86 850 tonnes en 2021-2022.Ce qui révèle une hausse de 2 354 tonnes correspondant à 2,7% en valeur relative. Cette augmentation des broyages locaux est imputable non seulement au dynamisme des industries existantes, mais aussi à l’arrivée d’un nouvel opérateur, à savoir Africa Processing. Cette entreprise qui a fait son apparition au cours de la campagne sous-revue a acheté 162 tonnes de fèves sur le marché pendant la saison, selon les données de l’Oncc.
Côté prix aux producteurs, l’embellie a également été au rendez-vous au cours de la campagne cacaoyère 2022-2023. En effet, apprend-on officiellement, si le prix moyen minimum est resté le même que celui de la campagne précédente, à 750 Fcfa le kilogramme, le prix maximum, lui, a connu un bond au cours de la dernière campagne. Il a atteint 1 480 Fcfa dans les bassins de production en 2022-2023, contre 1 290 au cours de la campagne précédente, en hausse de 190 Fcfa le kilogramme (14,7%). Cette augmentation de la rémunération des producteurs peut s’expliquer par la concurrence que se livrent désormais sur le marché les six broyeurs locaux (Sic Cacaos, Atlantic Cocoa, Neo Industry, Chococam, Ferrero et Africa Processing) et les exportateurs de fèves brutes.
Ce n’est pas tout ! Le Kilogramme du Cacao d’excellence très prisé (Voir encadré 1) devrait frôler la barre de 2 000 Fcfa pour la première fois au Cameroun. Nous y sommes et la moisson est très bonne à ce niveau. Avec les centres d’excellence de traitement post- récolte du cacao dont un projet est en pleine implémentation depuis 2020, dans la région du Centre du pays. Selon les responsables de l’interprofession cacao-café, qui implémentent le projet « cacao d’excellence », en partenariat avec les maîtres chocolatiers français, trois nouvelles infrastructures du même type seront construites dans le pays en 2021. Les fèves soigneusement traitées sont très prisées par les maitres chocolatiers qui viennent les acheter à prix d’or durant des opérations de vente aux enchères. Selon des confrères camerounais, que ce soit en matière de prix payé aux planteurs ou de commercialisation des fèves, le niveau historiquement élevé des cours de l’or brun fait les affaires du Cameroun qui est dans un système libéralisé. « 2 730 francs Cfa le kilogramme de cacao. C’est le prix auquel ont été vendues 85 tonnes de fèves dans la région de l’est du Cameroun en cette fin janvier. Un tarif qui confirme le statut des producteurs camerounais comme étant parmi les mieux rémunérés au monde », a souligné le 23 janvier 2024, le ministre du Commerce camerounais, Luc Magloire Atangana Mbarga.
Les centres d’excellence de traitement post-récolte du cacao sont des structures dotées d’équipements de fermentation, de séchage et de stockage spécifique, auxquels il faut ajouter un itinéraire de contrôle strict de la qualité des fèves, qui permet au final d’obtenir du cacao de qualité supérieure, encore appelé cacao d’excellence. Le produit issu de ces centres, qui ont livré leurs premières 150 tonnes de fèves lors de la dernière campagne cacaoyère, est vendu avec des primes substantielles aux producteurs. Par exemple, apprend-on officiellement, ces fèves ont été cédées aux maîtres chocolatiers français au prix de 1650 Fcfa le kilogramme au cours de la dernière campagne, contre une moyenne de 1300 Fcfa pour les fèves ordinaires.
Pour la campagne 2020-2021 courante, le « Club des chocolatiers engagés », qui ne compte plus seulement des maîtres français, mais également des partenaires belges et bientôt suisses, a d’ores et déjà garanti un prix minimum de 1640 Fcfa aux producteurs de fèves d’excellence et donc avec un « cacao de niche » très prisé par les maitres- chocolatiers qui traitent directement avec les centres d’excellence comme ceux de Ngoro, Nkondjock et Minkama, tous situés dans la région du Centre, devenue le plus important bassin de production de cacao du Cameroun, depuis le déclenchement de la crise séparatiste dans la région anglophone du pays, en octobre 2016.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Encadré 1/ Les producteurs camerounais profitent du Fair Trade et de l’impact des changements climatiques

De l’avis de l’expert ivoirien, le Docteur Douka Christophe, les producteurs camerounais tout comme ceux de Madagascar profitent ainsi des retombées du Fair Trade ou commerce équitable. « La vraie raison de la ruée des usiniers vers le Cameroun est que ce pays pratique un « Fair Trade », c'est-à-dire un commerce équitable. Le « Fair Trade » encourage les partenariats commerciaux à long terme et autonomise les producteurs par le biais de formations et d'un appui visant à améliorer la qualité et leur réactivité aux tendances du marché. » explique-t-il. Et d’ajouter que «Le commerce équitable est un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international. Le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, essentiellement dans les pays du Sud, et en sécurisant leurs droits. »
Les effets des changements climatiques aussi
En outre, les changements climatiques impactent depuis quelques années la production mondiale de cacao. L’Icco ou l’Organisation internationale du Cacao annonce un déficit de production de l’ordre de 11%.
L'organisation internationale de cacao (Icco) a publié ses premières prévisions annuelles pour la campagne 2023/2024, annonçant une chute de 11% de la production mondiale de cacao, renseigne Sika Finance. Cette baisse significative est estimée à 4,449 millions de tonnes, contre 4,996 millions de tonnes enregistrées lors de la précédente campagne.
Les conditions météorologiques défavorables et les maladies affectant les vergers en Côte d'Ivoire et au Ghana, les deux principaux producteurs mondiaux, sont les principales causes de cette diminution de la production. En conséquence, le marché mondial devrait faire face à un niveau de déficit record. Alors que le déficit était estimé à 74 000 tonnes lors de la dernière campagne, il devrait atteindre 374 000 tonnes, soit cinq fois plus important, selon les projections de l'Icco. Cette anticipation a déjà eu un impact sur les cours du cacao : depuis le début de l'année, les prix ont doublé, passant d'environ 4 200 dollars la tonne à New York début janvier, soit environ 2310000 Fcfa à près de 8 000 dollars soit environ 4400000 Fcfa à la mi-journée du 18 mars 2024.
Mais que disent le gouvernement ivoirien et le Conseil café-cacao(le régulateur ivoirien)
Le gouvernement ivoirien tente de justifier, à travers son porte-parole, les différences de prix du kilogramme des fèves de Cacao pratiqué en Côte d'Ivoire 1000 Fcfa et celui du Cameroun qui passe de 4225 Fcfa à 5100 Fcfa. Soit un écart de 4000 Fcfa. Voici comment il explique cet écart des prix du kilogramme de Cacao en Côte d'Ivoire et le Cameroun.
La Côte d'Ivoire, est le premier pays producteur mondial de fèves de cacao avec une production la Côte d'Ivoire de 2,3 millions de tonnes de cacao sur la campagne 2022/2023.
La Côte d’Ivoire dont système de commercialisation a été reformé à plusieurs reprise, a un système de vente qui repose sur la vente par anticipation. Elle vend par anticipation par le biais d’enchères électroniques, 70 à 80 % de sa récolte globale afin de tirer profit d’éventuelles hausses des cours mondiaux. Le reste est vendu en spot au cours du jour. Dans le cadre du nouveau système en vigueur né de la dernière réforme, il est servi aux producteurs ivoirien, 60% du Caf de référence et le prix du Kilogramme est garantie au producteur. En outre, malgré la Kyrielle de taxes adossées au Kilogramme de cacao pour alimenter les caisses de l’Etat, par ailleurs tant décriée par des analystes, un accent particulier est mis par la Côte d’Ivoire sur l’amélioration du revenu et des conditions de vie et de travail des producteurs. Aussi bien en termes d’accès à la santé, à l’éducation qu’à l’eau potable entre autres. Sans oublier le traitement phytosanitaire du verger café-cacao par le Conseil café-cacao.
Face à la grogne de certains acteurs ivoiriens de la filière café-cacao, le Conseil cacao explique et rassure : « La surenchère pratiquée ne profite aucunement aux producteurs mais plutôt aux intermédiaires de la chaine que sont les traitants, les pisteurs etc. La Côte d’Ivoire pratique des ventes anticipées ; ce qui sous-entend que les exportations actuelles sont faites sur la base de contrats qui ont été vendus plus d’une année en avance alors que les prix de vente n’étaient pas aux niveaux actuels. L’avantage d’un tel système permet de garantir un prix aux producteurs sur une campagne donnée. Le système permet aux producteurs de bénéficier des prix actuels de façon décalée à partir de la campagne prochaine, dont la production est en train d’être vendu. A contrario, si les prix actuels étaient en baisse, les revenus des producteurs auraient été garantis et ces derniers ne subiraient pas la baisse. »
Selon les chiffres officiels du ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, « Entre la campagne précédente (2022-2023) et la campagne 2023-2024 qui débute, ce sont environ 210 milliards de Fcfa qui s’ajoutent sur les revenus des producteurs de cacao. Pour le café, cet engagement du Chef de l’Etat représente un effort budgétaire supplémentaire de 14 milliards de Fcfa »
La politique du gouvernement ivoirien visant à garantir des revenus décents aux producteurs, principaux maillons du secteur, ajoute le ministre d’État, a permis aux producteurs de cacao de recevoir plus de 2 009 milliards de Fcfa au cours de la campagne 2022-2023 contre 1 779 milliards de Fcfa au cours de la campagne 2021-2022, soit une hausse de 12,93%. De bons points certes mais la Côte d’Ivoire peut mieux faire en implémentant par exemple en plus du Programme de 2Qc(Qualité, quantité du cacao), des centres d’excellences à l’ivoirienne, pourraient sortir une niche de cacao très prisée par les maitres chocolatiers. Sans oublier une accélération de la politique de transformation locale de cette spéculation, pourque le pays dépende moins des yoyos du marché international.
Pays, leader mondial avec plus de 40% de l’offre mondiale de fèves de cacao, la Côte d’Ivoire ne transforme pour l’instant que 33% de sa production. Le gouvernement veut donc accélérer la transformation industrielle de l’or brun. Pour ce faire, le pays se dote de nouveaux complexes industriels.
Quid de la situation au Cameroun ?
Ce pays qui est le cinquième pays producteur mondial de l’or brun, n'a pas le même système vente. Au Cameroun, nous sommes un système libéralisé où le producteur est en contact direct avec les industriels. Dans pays, après la série de crises intervenues à la fin des années 1980 et au début des années 1990, le marché du cacao a été libéralisé et les producteurs vendent directement aux acheteurs au prix du marché international, sans intervention de l'État.
Bamba M.
Légende photo : Les conditions météorologiques défavorables et les maladies affectent les vergers en Côte d'Ivoire et au Ghana

 

sys bannière