Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

samedi 4 mai 2024
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Finances Publiques
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Dans un contexte macroéconomique caractérisé par une reprise lente et inégale suivant les différentes régions du monde, sous l’effet des chocs exogènes et endogènes, les Bourses ont connu une année 2023 globalement positive grâce à une conjugaison de plusieurs facteurs : les initiatives des Autorités politiques et monétaires en vue d’éloigner le spectre d’une récession économique, la bonne tenue du commerce international, la résilience des entreprises, l’optimisme des investisseurs, la relative amélioration du moral des ménages en lien avec la tendance baissière de la poussée inflationniste, etc.En effet, l’Indice MSCI WORLD a progressé de 22,1 % à la fin de l’année (contre 19,46 % en 2022) et le MSCI EMERGING & FRONTIER MARKETS a gagné 6,9 % (contre -22,46% en 2022).
Dans ce sillage, la plupart des Bourses africaines ont également terminé l’année 2023 dans le vert. La Brvm n’a pas dérogé à cette tendance positive en affichant une bonne performance avec ses principaux indices orientés à la hausse à la fin de la dernière séance de l’année : indices BRVM 30 (+7,85 %) ; BRVM Prestige (+1,47 %) ; Brvm Composite (+5,38 %).
La capitalisation du marché obligataire s’est fixée à 10 302,27 milliards de FCFA
(+15,41 %) et celle du marché des actions à quasiment 8 000 (7 966,95) milliards de FCFA (+5,38 %) confortant le positionnement de la Brvm à la 5ème place des Bourses en Afrique.
L’année 2024 est pleine de challenges pour la Brvm en raison de la poursuite de ses efforts pour l’accroissement du nombre de sociétés cotées notamment l’admission des PME, une meilleure intervention des investisseurs institutionnels, le développement de la culture boursière des populations, l’essor de la finance durable et de la finance islamique, l’ouverture de nouveaux marchés, l’accélération de l’intégration des bourses africaines et une plus forte implémentation de la technologie dans ses activités pour plus de célérité et de sécurité des transactions.
Bamba M.
Source : sercom Brvm)

 


Bonne note ! Grâce aux efforts du gouvernement, à travers le ministère de l’emploi et de la Protection sociale, ce sont 10 012 008 personnes qui ont été enrôlées à la Couverture Maladie Universelle (Cmu) à la date du 24 décembre 2023, dont 6 289 989 au cours de l’année 2023, soit 63% des enrôlés. L’information a été rendue publique par le ministre Adama Kamara dans un communiqué.
Selon cette note s officielle, les personnes enrôlées, représentant plus du tiers de la population vivant en Côte d’Ivoire, bénéficieront, à travers cette protection sociale, d’un accès à moindre coût aux soins de santé et aux médicaments.
Ce résultat est le fruit de plusieurs actions. Parmi elles, les caravanes de sensibilisation engagées par le ministre Adama Kamara, en 2023, à travers la ronde du social sur toute l’étendue du territoire. A cette occasion, les produits de sécurité sociale comme la Cmu ont été présentés aux différentes couches sociales qui ont marqué leur intérêt à l'égard de ce produit conçu pour leur bien-être.

Jusqu’en 2022, les résultats du processus d’enrôlement à la Cmu sont restés largement en deçà des objectifs fixés. Face à cette situation et en conformité avec le principe de l’assujettissement obligatoire instauré par la loi sur la Cmu, le Gouvernement a pris le décret n°2022-753 du 28 septembre 2022 sur l’enrôlement à la Cmu. Ce décret dispose que la preuve de l’enrôlement à la Cmu doit être produite pour l’accomplissement de certains actes administratifs dont l’inscription des étudiants et des élèves de plus de 16 ans pour la rentrée scolaire 2023-2024.

Au vu de l’importance et la dispersion de la population des élèves, il a été retenu, en lien avec le Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, de mettre œuvre une opération dénommée Cmu-Vacances. Cette opération, qui a démarré au mois de juillet 2023 a permis de passer de 148 sites d’enrôlement à 1227, de déployer sur ces sites un effectif de 2 802 agents enrôleurs, et de renforcer le dispositif technique d’enrôlement avec l’acquisition de 4 000 nouveaux kits d’enrôlement. L’opération Cmu-Vacances a permis d’accroître significativement la cadence des enrôlements à partir du mois de juillet 2023.

Par ailleurs, à la suite de la rentrée scolaire, il a été entrepris, dans le prolongement de l’Opération Cmu-Vacances 2023, de lancer une opération dénommée Opération Cmu-Vacances Plus. Ainsi, depuis le 06 novembre 2023, 2400 agents enrôleurs procèdent à l’enrôlement des populations.

En outre, le nombre de carte CMU produites In Situ s’élève à 360 694 au 24 décembre 2023, avec 11 sites In Situ opérationnels dont 05 en Abidjan et 06 à l’intérieur du pays. Il est envisagé l’ouverture de sites In Situ dans chaque région avant la fin du premier trimestre 2024. Lentement mais surement les choses avancent au niveau de l’Ips- Cnam

B. Mafoumgbe


La Côte d'Ivoire va livrer 50 millions de litres d'essence par mois à la Guinée, suite à l'explosion et l'incendie du principal dépôt de carburant de ce pays, a annoncé mercredi soir télévision nationale ivoirienne.

« La Côte d'Ivoire s'engage à livrer 50 millions de litres d'essence par mois à la Guinée », a affirmé une journaliste de la Radio-
Télévision ivoirienne (Rti), sans préciser la durée de cette aide.
« Les modalités pratiques du contrat et la sécurisation des convois vont être signés ce jeudi », a indiqué un autre journaliste de la chaîne, précisant que la Guinée avait un besoin mensuel de 70 millions de litres d'essence.

Le ministre guinéen de l'Economie, Moussa Cissé, s'est entretenu mercredi à Abidjan avec le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l'Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Samedi, cinq jours après l'explosion et l'incendie à Conakry du principal dépôt de carburant du pays qui a fait 24 morts et 454 blessés, selon un nouveau bilan, le gouvernement guinéen avait annoncé la reprise de la distribution d'essence, en la rationnant.

Vingt-cinq litres par véhicule, 5 litres par moto et tricycle étaient autorisés, avec l'interdiction de servir des bidons.

La population était privée d'essence sur l'ensemble du territoire depuis l'explosion et l'incendie, entraînant la paralysie d'une grande partie de l'économie.

Des manifestations dans plusieurs localités la semaine dernière ont parfois tourné à l'affrontement entre des groupes de jeunes réclamant le retour de l'essence dans les stations- services et les forces de sécurité.
Par ailleurs, le gouvernement guinéen a annoncé mercredi que l'incendie du dépôt de carburant était "complètement éteint", dans un communiqué transmis à l'Afp. En tout, plus de 11.000 personnes ont été affectées directement par l'incendie
 SOURCE. AFP

L'Union des élèves et étudiants de Mankono-Béré (Uneem-Béré) a organisé une cérémonie de don de sang du 14 au 19 décembre 2023, dans des établissements privés de la région du Béré. En marge de celle-ci, le président national de ladite union, Fofana Youssouf alias Latif et ses membres ont procédé à la remise de fournitures scolaires au Lycée moderne de Mankono. Une belle action saluée et qui s’inscrit dans la mouvance de l’appel du gouvernement ivoirien via le Cnts.
Le gouvernement ivoirien, dans l’objectif de couvrir entièrement les besoins du pays estimés à 250 000 unités de poches de sang par an, a alloué en février 2022 un budget additionnel de 5 milliards de Fcfa au Centre national de Transfusion sanguine de Côte d’Ivoire (Cnts-CI) qui lui a permis, au 31 décembre 2022, de prélever 214 000 poches de sang provenant de 80 000 donneurs et de distribuer aux hôpitaux 245 000 produits sanguins. Le Cnts qui est l’opérateur unique en charge de l’activité transfusionnelle en Côte d’Ivoire ne produisait à fin 2021 que 160 000 poches de sang, soit un taux actuel de 80% presque et un bond d’environ 30% fait en l’espace de deux ans.
B. M


La coupe d'Afrique des nations de football c'est dans quelques semaines. Le gouvernement a mis les petits plats dans les grands. Pour la fluidité routière, l'axe Korhogo Ferkessedougou a entièrement été remis à neuf. Il fait bon circuler derechef sur ce tronçon qui était un véritable cauchemar pour les automobilistes et surtout les motocyclistes. Une chose frappe à l'œil : l'expertise de la célèbre entreprise Koné Daouda Soukpafolo, Ekds nouvelle. Selon M Blaise Ziba, l'incontournable directeur technique, le délais est de 24 mois. D'une longueur de 54 kms, le tronçon est un renforcement d'une épaisseur de 6cm de BB 14. Notons à juste titre qu'à Sinematiali, il est prévu 2 fois 2 voies d'une longueur de 3 kms. L'axe sera doté d'un accotement BB 10 bitumé. Quant à celui qu'on surnomme affectueusement la toupie, M Ismaël Soukpafolo Koné, coordinateur de projets, il affirme que le taux d'exécution des travaux est de 82%.
En toute franchise, elle a fait honneur une fois de plus à sa réputation et sa renommée qui dépasse les frontières de notre pays. La route a fière allure et les nombreux usagers expriment leur soulagement. Ils vont jusqu'à donner la note sans appel de 8,5 sur 10 tant l'infrastructure est bien structurée. L'entreprise a respecté les délais et il ne reste que quelques touches pour l'inauguration officielle. L'honorable El Hadj Abou Nibi Coulibaly, conseiller technique du ministre de l'équipement et de l'entretien routier ne tarit pas d'éloges pour ce chef-d'œuvre qui fait la fierté du septentrion.
Sam-ibrahim Sidibé, envoyé spécial

 

Après le relèvement du capital minimum des banques de l’Union monétaire ouest-africaine en novembre 2007, le Conseil des ministres a récemment approuvé un nouveau seuil de capital pour les banques. Cette mesure vise à renforcer la résilience du secteur bancaire. Le capital social minimum des banques de la zone Umoa (Union monétaire ouest-africaine), passera de 10 à 20 milliards fcfa. Cette décision a été prise par le Conseil des ministres de l’Umoa, le jeudi 21 décembre 2023, lors de sa 4e session ordinaire de l’année.
Cette mesure vise à « renforcer la résilience du secteur bancaire et à répondre aux besoins croissants de financement auxquels font face les pays de l’Union ».
Pour le moment, la date limite fixée aux banques en activité pour se conformer à ce nouveau seuil n’a pas été précisée, de même que la date d’entrée en vigueur de cette décision. Notons que le capital social minimum des banques de l’Umoa a été relevé à plusieurs reprises, ces dernières années.
Bamba Mafoumgbé 

Le gouvernement ivoirien a décidé d'un ajustement du prix de l’électricité de 10% à compter du 1er janvier 2024. C’est le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Coulibaly Sangafowa Mamadou, qui a donné l’information ce mardi 26 Décembre 2023, au cours d’une conférence de presse à Abidjan.

L’ajustement du prix de l’électricité fera passer le prix moyen de vente de 79 Fcfa/kWh à 87 Fcfa/kWh, pour un coût de revient moyen de 89 Fcfa/kWh. A précisé le ministre Sangafowa.


Le ministre a indiqué au cours de la conférence que depuis quelques années, le secteur de l'énergie connaît un déséquilibre financier, accentué par les effets de la pandémie Covid-19 et la crise en Ukraine. Ce déséquilibre est tel que pour rétablir l'équilibre, il nécessiterait un réajustement de 27% sur le tarif de l'électricité.

Il a ajouté que l'ajustement de 9,6% opéré en juin 2023 ne permettait pas de rétablir l'équilibre. Pour ce faire, un effort supplémentaire de la part des abonnés est nécessaire pour permettre de s'approcher du taux d'équilibre d'ajustement tarifaire qui est de 27%.

Ainsi sur proposition de l'Autorité nationale de régulation du secteur de l'électricité et après analyse de la commission consultative des tarifs de l'électricité, le gouvernement a décidé d'un ajustement du prix de l'électricité de 10%.

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Il est à rappeler que le gouvernement ivoirien avait procédé à un ajustement du tarif de l’électricité, à partir du 1er juillet 2023. Mais 89% des abonnés n’étaient pas concernés par cet ajustement, sur décision du gouvernement », a-t-il expliqué. Poursuivant, le ministre Sangafowa a présenté alors, la répartition du taux de l’ajustement. Ainsi, « ce sera 0% pour les abonnés de 5A et 10A ; 10% pour les abonnés à 15A et plus ainsi que les professionnels ; 15% pour les abonnés moyenne et haute tension. » Cet ajustement permettra de réduire la perte d’exploitation du secteur à hauteur de 76 milliards de Fcfa en année pleine. « Dans l’état actuel des choses, le prix moyen de vente de l’électricité est de 73 Frs/kWh pour un coût de revient moyen de 89 Frs/kWh », a-t-il souligné.
Bamba M.

L’École de la deuxième chance (E2C) est l’un des deux programmes phares déployés par le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, afin de revaloriser son secteur. Grâce à l’E2C qui est une voie de sortie pour près de 4 à 6 millions de jeunes diplômés sans emploi, déscolarisés, non scolarisés ou mal insérés en emploi, 165 jeunes ont bénéficié de formations dans le Bâtiment et Travaux publics (BTP) en France depuis octobre 2022 et 15 000 apprentis sont déjà en formation dans les ateliers de mécanique, de couture, de soudure, etc., pour être insérés par l’État. Dans une interview accordée au Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG), à son cabinet sis à Abidjan-Plateau, cet avocat des jeunes sortis trop tôt de l’école définit le concept E2C et présente les premiers acquis de la phase pilote.
Monsieur le Ministre, qu'est-ce c'est que l'École de la Deuxième Chance (E2C) ?

Près de 95% des enfants sont dans le système d’enseignement de type général. Cependant, il y a plusieurs goulots d’étranglement du CM2 à la Sixième, de la Troisième à la Seconde et de la Terminale à l’Université. Au regard des résultats du CEPE, du BEPC et du Baccalauréat, de nombreux jeunes sont sortis du système. Sur une population de près de 30 millions d’habitants, nous avons 4 à 6 millions de jeunes qui sont diplômés sans emploi, déscolarisés, non scolarisés ou mal insérés en emploi. Que faisons-nous pour ces jeunes qui sont sortis très tôt du système et qui veulent apprendre un métier ? C’est pour ce stock de jeunes que nous avons créé l'École de la Deuxième Chance pour leur donner cet espoir. Ce programme est destiné à requalifier, reconvertir ces jeunes aux métiers sur une courte durée et à garantir leur insertion professionnelle, avec l'appui, bien sûr, de nos partenaires du secteur productif et du gouvernement. Et cette École doit fonctionner en grande synergie avec tous les autres départements ministériels. Celui qui a eu la maîtrise peut être reconverti en informaticien. Un jeune qui n’a pas eu le BEPC, mais qui est à la maison, peut être reconverti en un grand conducteur d’engin. Un autre qui a eu le baccalauréat, mais qui n’a pas eu la chance d’aller à l’université, peut être reconverti en un spécialiste de la grande distribution. À partir de cette reconversion, il peut refaire son parcours et revenir encore à l’école pour s’inscrire. C’est ce type de passerelle que nous essayons de créer pour donner l’espoir à tous ces jeunes. L’apprenant peut commencer étant titulaire d’un CAP pour finir titulaire d’une maîtrise ou d’une licence professionnelle dans un domaine précis. C'est cela le projet de formation de 165 jeunes ivoiriens au BTP dans le Centre de Formation continue des Travaux publics (CFCTP) de Egletons, le Centre de Formation professionnelle initiale de Lyon et le Centre de Formation des Apprentis (CFA) de Bordeaux, en France. C’est cela le projet avec la grande distribution et c'est aussi cela les projets que nous allons avoir dans les autres secteurs au niveau de l'agriculture. L’idée de l’E2C, c’est qu’il ne s'agit pas de donner une formation ou une compétence à un jeune qui va encore retourner à la maison. Mais, c'est de donner l'occasion à un jeune d'avoir la compétence dans un domaine bien précis et d’aller travailler. C'est ce qui différencie l'E2C de tous les autres programmes.
Quels sont les acquis majeurs, à mi-parcours, de la mise en œuvre de l’E2C, surtout en cette année 2023 dédiée à la jeunesse, à travers le Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ Gouv 2023-2025) ?

2023, année de la jeunesse avec le PJ Gouv 2023-2025, a été le lancement d'un processus, donc une année de départ. De façon globale, pour 2023 uniquement, ce sont près de 130 jeunes qu'on devait former en France et insérer en activité dans le milieu du BTP, notamment dans divers métiers : la topographie, la mécanique d'engins (pelles hydrauliques, tracteurs, niveleuses, compacteurs, etc.), la conduite d’engins, les métiers du bâtiment (maçonnerie, coffrage, menuiserie), les métiers de climatisation et froid effectués à Bordeau et les métiers audiovisuels (cameramen, photographes, etc.) avec d'autres partenaires qui sont allés à Lyon. Quant au taux d'insertion, il est de 100% d'autant plus que le secteur productif professionnel est à la base même de la sélection.
Au niveau du BTP, ce sont 165 jeunes formés en France entre trois à huit semaines, selon le métier. La phase expérimentale a commencé en 2022 avec près de 35 jeunes dont neuf filles, et la seconde phase en 2023, avec 130 jeunes dont 21 filles. La première cohorte a commencé en octobre 2022 pour finir avant la fin de l’année. La seconde cohorte a débuté en juin 2023 et la dernière vague de cette seconde cohorte à Egletons a fini le 9 décembre. Ȧ leur retour, ces jeunes font, dans l'entreprise qui les ont coptés au départ, une formation d'un stage d'à peu près trois mois où les méthodologues et les inspecteurs du ministère vont les suivre pour s'assurer qu’ils appliquent effectivement en Côte d'Ivoire les connaissances acquises en France. Ils sont ensuite évalués et c'est en ce moment qu'on leur délivre le Certificat de Qualification professionnelle (CQP) qui est le diplôme ivoirien sanctionnant ces formations. Les apprenants perçoivent également une prime mensuelle de stage pour faciliter leur transport.
Dans le secteur de la grande distribution (boucherie, boulangerie-pâtisserie, fruits et légumes, poissonnerie, charcuterie et fromage), en partenariat avec le consortium de la grande distribution en Côte d’Ivoire, nous avons déjà formé près de 500 jeunes de 18 à 35 ans ayant le niveau 3ème, pour un taux d'insertion d’environ 80%. Nous sommes en train de recruter actuellement sur la grande distribution une troisième cohorte de 650 jeunes dont on a fait les entretiens en octobre dernier.
En collaboration avec les ministères en charge des Sports et la Promotion de la Jeunesse, nous avons recruté et formé à peu près 5 000 jeunes aux métiers du sport, en prélude à la CAN prévue en Côte d’Ivoire. L'expérience d’autres pays dans la gestion des infrastructures post-CAN nous montre qu'après la compétition, ces infrastructures sont abandonnées. Ces jeunes sont formés à l'animation sportive, la maintenance des infrastructures sportives que sont le gazon, l'électricité, la climatisation, le bâtiment, voire dans la fabrication du matériel sportif que sont les ballons, les poteaux, les filets, etc.
Concernant le dispositif d'apprentissage qui fait partie de la composante essentielle de l'E2C, plusieurs projets ont été lancés. Le premier projet est celui de la formation qualifiante par apprentissage avec l'appui du C2D qui est appelé à former 6 000 apprentis de 2022 à 2023. Ces 6 000 apprentis ont fini leur formation au mois de septembre dernier. Nous sommes dans le processus d'insertion. Nous avons aussi des projets sectoriels, notamment le projet d'apprentissage d'éboulement qui est aussi en cours avec des entreprises agro-industrielles sur plusieurs mines qui concerne 75 apprentis. Il existe un projet d'apprentissage dans le Grand Nord dans le cadre de la gestion de la zone frontière post-crise et ce sont 1 500 apprentis qui y ont été formés. Nous avons aussi un volet apprentissage avec le Bureau international du Travail (BIT) qui a permis de former 80 jeunes sortis des plantations dans le cas de la lutte contre l’exploitation et la traite dans la cacaoculture. D’ailleurs, nous avons dans nos unités mobiles de formation près de 220 jeunes qui sont en cours de formation sur ce segment. Nous avons également le projet de formation-insertion avec les entreprises Kaydan avec 220 jeunes qui ont été recrutés dans les métiers du bâtiment qui sont en formation dans le cas des chantiers-écoles. Il y a encore près de 1 000 jeunes qui ont été recrutés par Palmci et Utexi.
Comment ont été sélectionnés ces jeunes au niveau du BTP ?

Bien avant, je voudrais relever que le secteur du BTP est devenu un secteur très florissant où la recherche de main d'œuvre qualifiée est forte. La sélection des bénéficiaires du projet BTP a été faite en deux cohortes. L'appel à candidature a été lancé au mois d’août 2022, via les médias et les communiqués sur le site du Ministère. Nous avons reçu près de 3 500 dossiers. Ȧ l’issue des entretiens avec le milieu professionnel, nous avons recruté à peu près 500 jeunes globalement qui étaient dans un noyau. Et après, nous avons pris les premiers 35 jeunes. Et lorsque les premiers 35 jeunes ont été formés, nous avons pris en 2023 ceux qui sont entre les 35 premiers et les 500, notamment 130. Ces différents jeunes ont été recrutés objectivement sur une cohorte de près 1 400. Ȧ la fin des entretiens avec les mises en situation dans les entreprises, ou par rapport aux différentes interrogations, ils ont été sélectionnés même préalablement par le secteur professionnel avant de commencer leurs stages. C'est une formation-insertion pour laquelle le ministère n'a fait que donner un cadre formel.
Qui s’est occupé de la prise en charge de ces bénéficiaires des projets BTP en France ?
Le ministère prend tout en charge via le Fonds de Développement et de la Formation professionnelle (FDFP), avec l'appui du gouvernement. Les billets d'avion, les frais de passeport, les frais médicaux, les frais de formation, les frais de transports et un forfait durant le séjour pour leurs petites dépenses sont pris en charge entièrement par l'État de Côte d'Ivoire. Le FDFP met également à la disposition de tous les jeunes les kits nécessaires pour l'apprentissage. Au passage, je tiens à remercier sincèrement S.E.M. l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Christophe Belliard. C'est grâce à lui que nous avons signé les premiers accords avec les entreprises du club Abidjan ville durable. Ce sont ces premières entreprises qui ont recruté nos premiers compatriotes formés dans le cadre du BTP à Egletons. L'ambassade de France nous a également appuyés en acceptant de délivrer les visas à nos compatriotes.
Ȧ ce stade, pourrait-on dire que l'E2C est un produit vendable ?

L’E2C est un concept nouveau en Côte d'Ivoire et certains n’y croyaient même pas. L'idée, c'est qu’il n'y a pas de sots métiers. Il faudra repenser le système et attirer les jeunes. Parmi les jeunes qui sont partis en Europe, certains ne croyaient pas à cette chance qu’on leur donnait. D’autres ne croyaient pas pouvoir avoir un métier et s'insérer si facilement en activité. Ils sont nombreux tous ces jeunes pour lesquels on doit fournir des efforts de formations nécessaires pour leur insertion. Autant on a décidé d’aller former certains en Europe, autant en interne des projets en apprentissage sont en œuvre sur toute l'étendue du territoire national pour d’autres. L’E2C est un point de départ. De plus en plus, le concept commence à être compris. Il appartient à toutes les structures de tous les ministères de pouvoir l’amplifier et d'informer les jeunes, parce que les possibilités existent. Que ce soit au niveau du sport, de l'agriculture, de l’industrie, du commerce, les offres sont là. Mais il y a un besoin de qualification. Aujourd’hui, on a besoin de bons plombiers, de bons menuisiers, de bons électriciens bâtiments, et autres. Le succès de ces projets pilotes est la preuve que l’E2C fonctionne bien et nous allons travailler justement avec les autres secteurs professionnels, avec les autres ministères pour aller à échelle. L’ambition du Président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara, c’est de ne laisser personne en dehors du circuit. Avec l’E2C, la valorisation des métiers par la formation est possible.
Réalisée par le Cicg

 

 

 

Ce sont plus de 3000 enfants qui ont été cadeautés, le dimanche 24 décembre 2023 dernier par la Fondation Magic Système, les éléments du 43ème Bima en Côte d’Ivoire et la maire Fatima Bamba. C’était au Complexe sportif d’Anyama, à l’occasion de la 8ème édition de l’Arbre de Noël Magic. Pour l’occasion, ce lieu a refusé du monde, tant il en a fait le trop plein, aussi bien des enfants, des parents que des invités, au nombre desquels la parrain Jean Jacques Konadjè. Juste après la libation pour demander la clémence des mânes ancestrales afin d’intercéder auprès du Créateur Suprême pour une protection Divine de la cérémonie, la première magistrate d’Anyama est montée au créneau pour exprimer, au nom de toute la municipalité et en son nom personnel, les remerciements les plus chaleureux et les plus sincères. « (…) Grand merci à tous les généreux donateurs. Toute la municipalité autant que notre modeste personne, vous disent merci pour l’honneur à nous faire en organisant ici chez nous la 8ème édition de l’Arbre de Noël Magic, dont les commentaires vont bon train, tant ses bienfais ont dépassé des frontières. Surtout avec le soutien des éléments du 43ème Bima », a-t-elle indiqué. Connaissant le caractère social de la maire d’Anyama, Asalfo, le président de la fondation Magic Système, l’a encouragée dans ce sens, tout en la félicitant pour toutes les actions qu’elle continue de poser pour toute sa commune. Aux enfants, il conseillé de bien travailler à l’école pour des succès éclatants dans le futur. Quant au Colonel Jean Pierre Chanard, chef d’Etat-major des éléments français en Côte d’Ivoire, il a expliqué qu’au-delà de la coopération militaire et de sécurité, de telles actions sociales mettent à hauteur de lumière les bonnes coopérations entre son pays, la France et la Côte d’Ivoire.
Koné De Sayara

 

La mythique place Ibrahima Sidibé du quartier Zindel a refusé du monde ce lundi 25 décembre 2023. Et pour cause : l'occasion rêvée par les enfants de recevoir des présents à l'occasion de la Commémoration de la Nativité a été une réalité grâce au généreux honorable Yéwé Paulin Ouattara, cadre Rhdp et Yewe Paulin Conseiller Défense et sécurité du président de la république . Ex- président du Ceser du Conseil régional du Tchologo actuel président de la commission Défense et sécurité au Conseil Régional. Ce sont au total 5000 cadeaux qui ont été offerts par le généreux donateur. En sa qualité de représentante du donateur, Mme Awa Sidibé a tenu à exhorter les enfants au travail bien fait. « Soyez studieux et respectueux de vos parents et enseignants afin que L'honorable Ouattara soit toujours fier de vous, a-t-elle conseillé les récipiendaires sur un ton maternel. » Cette sympathique cérémonie qui est à sa deuxième édition. Merci mille fois M le donateur. Notons qu'une caravane est initiée et elle visitera tous les quartiers et villages alentour.
Sam-ibrahim Sidibé,( Correspondance particulière)

 

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