Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

samedi 4 mai 2024
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Finances Publiques
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La fin de l’année 2023 a été particulièrement difficile pour les fonctionnaires exerçant dans les établissements publics nationaux (EPN) et les centres de recherche, notamment les chercheurs et enseignants-chercheurs qui ont vécu une situation totalement inédite, qui ne s’est jamais produite en Côte d’Ivoire, même pas pendant la grave crise de 2002 à 2010 avec le pays coupé en deux.
En effet, contrairement à l’usage qui voit le salaire du mois de décembre des fonctionnaires et agents de l’Etat être payé un peu plus tôt pour leur permettre de faire face aux charges liées aux fêtes de fin d’année, ces fonctionnaires et agents de l’Etat n’ont perçu le moindre salaire ou accessoire de salaire. Il aura fallu la conférence de presse interpellatrice du 8 janvier 2024 de leur syndicat pour que, le 9 janvier, il y ait un commencement de paiement des salaires et autres émoluments dans les universités publiques. « Wari bana » ? pourrait-on se demander.
Plusieurs hypothèses expliquent, pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ce grave problème de trésorerie que connaît la Côte d’Ivoire. Les finances de l’Etat sont en crise, une crise très profonde qui n’est pas prête de s’estomper. L’Etat de Côte d’Ivoire serait au bord de la faillite avec une crise budgétaire importante. Cette fois-ci, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » espère que l’on ne servira pas à l’opinion publique la sempiternelle rengaine du système informatique en expérimentation depuis près de trois ans maintenant. Les problèmes de trésorerie de la Côte d’Ivoire sont réels et il est inutile de chercher à le cacher au peuple.
Le régime RHDP s’est montré un as en entourloupes politiques pour conserver durablement le pouvoir (le jeu politique est verrouillé pour le triomphe imparable du RHDP) mais reste un mauvais gestionnaire des finances publiques qui n’est pas mieux que les anciens régimes qui ont été décriés avant lui.
Le mal de la corruption qui a atteint des proportions jamais égalées
Sous le régime RHDP, la corruption a connu un pic ahurissant. Ses affaires sales ne se comptent plus. Le dernier rapport (n°125/2023) de la Cour des comptes est venu en rajouter au long chapelet des malversations et autres détournements des deniers publics auxquels se livrent en toute impunité certains responsables du parti au pouvoir nommés à la tête des services publics.
Les estimations du préjudice subi par les caisses de l’Etat sont de l’ordre de 1400 milliards en 2019 et de 2132 milliards en 2021 (pour les chiffres rendus publics), sans compter les affaires antérieures de 2013, 2014, 2015, etc. et la toute récente affaire de plusieurs milliards de perdus dans le cadre de la production et de la gestion des passeports et cartes nationales d’identité. Comme on le voit, des milliers de milliards de nos francs disparaissent, chaque année, des caisses de l’Etat pour des faits divers de surfacturations, de travaux non exécutés alors que les fonds ont été décaissés, de détournements massifs de fonds, pour des prétendues saisies erronées avec des montants différents pour l’exécution d’un même projet, etc.
Le peuple gémit ; le peuple pleure ; le peuple n’en peut plus. L’argent diminue pendant que les prix ne font que grimper. Les consommateurs se sentent étranglés par le gouvernement qui profite de la moindre occasion pour réduire leur pouvoir d’achat et les pousser vers l’extrême pauvreté. D’année en année, le revenu disponible pour l’épargne devient presqu’inexistant pour de nombreux agents du privé comme du public. Un rapport des banques montrerait l’ampleur du désastre et de la misère généralisée. Le peuple ne sait plus à quel saint se vouer. Il doit encore, en ce début d’année, subir l’augmentation de 10% du coût de l’électricité qui avait déjà connu, en 2012, une augmentation du tarif industriel de 10% et une hausse de 15% en 2015 et de 9,7 au cours de l’année 2023.
Pendant ce temps, des détourneurs d’argent public font la fête, garnissent leurs comptes en banque et se réalisent avec l’argent volé au peuple. L’opération anti-corruption dans les services publics réclamée par les partenaires internationaux et mise en place en 2021 n’a pas été suffisante pour arrêter les malversations et détournements des deniers publics. Elle n’a pas été à la hauteur des attentes populaires et certains acteurs semblent en avoir été épargnés. L’impunité dont bénéficient nombre d’auteurs des crimes économiques dans de nombreux scandales (au fonds d’entretien routier (FER), au guichet automobile, dans la rénovation des universités publiques, dans la filière café-cacao, dans la gestion du programme présidentiel d’urgence, dans les inscriptions à l’université, etc.) qui mettent à mal les finances de l’Etat est déconcertante, scandaleuse et révoltante. Et, les ivoiriens s’en plaignent énormément.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » appelle à la démission de tous les auteurs des malversations et détournements épinglés par le rapport d’audit de la Cour des comptes. Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ils doivent répondre de leurs crimes économiques devant la loi.
La miséricorde envers les malversations et autres détournements de fonds qui se multiplient d’année en année n’est pas appropriée pour un pays qui vit à crédit. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » constate, à son grand regret, que, dans la gouvernance de la Côte d’Ivoire, le politique bienveillant envers ses partisans a pris le pas sur l’économiste rigoureux.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara doit sévir de la manière la plus ferme et ne doit faire aucune concession aux bandits en col blanc. Il ne doit plus se laisser prendre en otage ni laisser la République être prise en otage par des partisans qu’il a nommés à la tête des services publics et qui ne veulent que « manger » sur le dos du peuple et dans les caisses de l’Etat. Il faut sortir des effets d’annonce de la lutte contre la corruption qu’on brandit pour satisfaire aux revendications des partenaires internationaux. Il faut agir vigoureusement sinon tout le travail rigoureux effectué par la Cour des comptes aura été vain.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara n’a pas d’autre choix que de faire un nettoyage au sein des responsables des services publics épinglés par l’audit de la Cour des comptes s’il ne veut pas voir les paroles des artistes zouglou « si tu as choisi voleur, nous on va t’appeler voleur oh. Tu seras le comptable de ton choix » lui être aussi appliquées après l’avoir été à l’ancien président avant lui. Pour renforcer la gouvernance des finances publiques avec plus de transparence, pour améliorer les recettes de l’Etat et récupérer les fonds détournés, le Président Alassane Ouattara doit sévir. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » appelle donc à la mise en place d’un vaste programme d’assainissement budgétaire et de recouvrement des fonds détournés.
Le remboursement de la dette fait souffrir les ivoiriens
La deuxième hypothèse qui pourrait expliquer les difficultés de trésorerie que connaît la Côte d’Ivoire est relative aux remboursements de la dette qui se font de plus en plus pressants. En 2023, l’encours de la dette publique de la Côte d’Ivoire s’élève à 61,7% du PIB selon des chiffres du Trésor français. Il est vrai que la Côte d’Ivoire reste encore loin du plafond communautaire qui est de 70% mais 61,7%, c’est énorme.
Pour respecter les traites des eurobonds, pour ne pas se discréditer auprès des partenaires internationaux et conserver une bonne signature, la Côte d’Ivoire est obligée d’honorer ses engagements financiers auprès de ceux qui ont bien voulu lui prêter leur argent depuis 10 ans. En étant obligé d’honorer ses engagements financiers, le gouvernement fait subir des chocs importants aux populations en termes de coût de la vie. Il aggrave la cherté de la vie et appauvrit les populations ; ce qui accentue leurs souffrances.
La leçon que le régime RHDP doit retenir de cette situation est qu’on ne peut pas s’endetter indéfiniment sinon ce sont les populations que l’on fait trinquer. Les efforts qui leur seront demandés agiront négativement sur le coût et la qualité de leur vie. Les ivoiriens sont étranglés par les efforts que leur demande le gouvernement pendant que l’Etat connaît des tensions budgétaires et ne parvient pas à mobiliser suffisamment de recettes intérieures.
Un environnement international difficile et inflationniste
Pendant la crise de la Covid-19, le gouvernement de Côte d’Ivoire, conduit par le premier ministre Gon Coulibaly, a été amené à engager une riposte à la hauteur de la crise. 5% du PIB, soit 1700 milliards de nos francs, ont été nécessaires pour la cause. C’est énorme. Après la crise sanitaire, il y a les effets perturbateurs de la guerre en Ukraine et, aujourd’hui, au Moyen-Orient, avec son lot de hausse du prix des engrais, du clinker, des combustibles fossiles, etc. Sous l’effet conjugué de tous ces facteurs, le déficit budgétaire s’est davantage détérioré. Malheureusement, ces crises ont accru et amplifié la propension à importer du pays.
Tout ce qui provient des zones en crise connait une hausse de ses coûts et cela joue énormément sur la balance commerciale et la balance de paiements qui deviennent déficitaires. La balance commerciale est un élément de la balance de paiements. Quand le pays importe plus qu’il n’exporte, la balance commerciale devient déficitaire.
Une balance commerciale excédentaire enrichit le pays en devises et augmente sa capacité d’importation. Celui-ci convertit alors une partie de ces devises en monnaie nationale pour irriguer l’économie et en garde en réserve pour répondre aux crises. Malheureusement, pour la Côte d’Ivoire, les crises successives ont affecté dangereusement sa balance commerciale. Cela a eu, pour conséquences, un déficit de la balance des paiements. Ce qui a obligé la Côte d’Ivoire à recourir à l’emprunt de 3,5 milliards de dollars du FMI sur 40 mois, avec ses conditionnalités impopulaires que l’on sait et qui se ressentent avec la dernière hausse du coût de l’électricité.
Malheureusement, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » est en droit de dire que ce n’est pas encore fini. D’autres mesures impopulaires sont attendues dans les semaines et mois à venir. La Côte d’Ivoire s’est engagée auprès du FMI à prendre certaines mesures difficiles. Celles qui ne sont pas encore prises attendent les circonstances favorables qui permettraient de leur trouver un habillage et un justificatif digestes pour les populations.
Le caractère dispendieux des dépenses effectuées face aux ressources disponibles
La dernière raison qui explique les difficultés financières de l’Etat de Côte d’Ivoire concerne le caractère dispendieux des dépenses engagées pour la CAN 2024. 500 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour la construction des infrastructures sportives et diverses autres infrastructures, avec une estimation de près de 600 milliards à cause de la mauvaise exécution de certains travaux dont le stade d’Ebimpé, qualifié par les ivoiriens de piscine ambulante en cas d’intempéries, est le symbole le plus édifiant. Pour la CAN, tout devait être exécuté au pas de course. Pourtant, les règles économiques sont claires.
Les cours de recherches opérationnelles en licence économique avancent qu’on n’engage pas toutes les dépenses à la fois et en même temps, surtout que l’on n’a pas une marge de manœuvre illimitée au niveau des ressources, qu’il y a une contrainte au niveau de ces ressources. Malheureusement, la Côte d’Ivoire n’a pas respecté cette règle économique fondamentale et s’est vue en train d’exécuter tous les chantiers en même temps et au pas de course. Et pourtant, il est impérieux d’optimiser les ressources en cherchant la meilleure solution possible compte tenu des ressources disponibles qui sont limitées.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », la recherche du prestige a malheureusement pris le pas sur les règles économiques. Ce qui est valable pour les travaux exécutés dans le cadre de la CAN l’est aussi pour tous les chantiers initiés à Abidjan et à l’intérieur du pays avec la stratégie de la pelleteuse.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara ambitionne de faire plus que le président Houphouët-Boigny. Il est soupçonné de vouloir effacer l’image du président Houphouët-Boigny pour imposer la sienne à la mémoire nationale et collective. La conséquence de ce rêve est que les ressources disponibles ne sont pas optimisées et le grand nombre de travaux exécutés en mêmes temps pour construire la Côte d’Ivoire en un temps record rend difficile le contrôle des flux financiers destinés à ces ouvrages.
On veut construire la Côte d’Ivoire, la doter d’infrastructures visibles à la hauteur de son prestige international. Malheureusement, les fonctionnaires et les agents de l’Etat et du privé doivent subir les effets pervers de cette politique et les populations souffrent et la paupérisation se généralise.
Le pays va mal, très mal au niveau du social. Il est temps, pour le Président Alassane Ouattara et pour le régime RHDP, de revoir leur gouvernance qui risque de nous conduire tous dans un mur et d’annihiler tous les efforts consentis jusque-là. Des mesures vigoureuses sont attendues.
Tous ceux qui font croire au Président Alassane Ouattara que tout va bien, que les ivoiriens sont les plus heureux au monde ne rendent service ni au Président lui-même ni à la Côte d’Ivoire. Il n’est jamais tard pour bien faire. Le social et encore le social doit être au cœur de toute action gouvernementale et non être réduite à la portion congrue de cette action gouvernementale.
Le manque d’ouverture politique et d’empathie pour la souffrance des ivoiriens sont les deux grandes tares du régime Ouattara. Maintenant que l’Etat a atteint la limite de ses ressources et de ce qu’il est capable de faire, il est impérieux de revenir à ces deux chantiers cardinaux de la vie politique nationale avant qu’une révolte populaire ne secoue le pays.
C’est connu, dans l’histoire du monde ; quand le peuple est étranglé et que ses dirigeants, en quête de prestige, n’entendent pas ses lamentations, cela finit toujours mal. Les grands ouvrages n’ont, nulle part, amené le peuple à oublier son quotidien. Il est temps d’écouter la voix du peuple : les ivoiriens souffrent.
Fait à Abidjan, le 12 janvier 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao

 

 

Cet ouvrage présente les récents développements sur le Franc CFA après la réforme proposée par le Président Français Emmanuel MACRON. Il constitue un manuel de pédagogie présentant l’ECO-CFA, le Franc CFA de la « réforme MACRON », comme une relique du Franc CFA actuel. Le livre s’adresse aux populations africaines avides d’informations et de connaissances sur la question du Franc CFA. Ce livre a une particularité : il adopte une démarche pédagogique en introduisant des informations nouvelles sur les fondements de l’OPPOSITION TOTALE À CETTE DOMINATION MONÉTAIRE et comment en sortir. Il revient sur les déterminants de la valeur d’une monnaie, également sur la question du choix des régimes de changes et apporte des démentis à cette fable distillée selon laquelle la valeur des monnaies doit être garantie par une puissance tutélaire.

Maître de Conférences, Agrégé des Facultés des Sciences Economiques et Enseignant-Chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, PRAO Yao Séraphin y enseigne la Macroéconomie, la Macroéconomie monétaire et l’Economie du développement. Il est déjà auteur de trois livres……dont LA DIMENSION MONÉTAIRE DU DÉVELOPPEMENT, en 2010, aux Editions Universitaires Européennes, Le FRANC CFA : UN INSTRUMENT DE SOUS-DÉVELOPPEMENT, en 2012, aux Editions L’Harmattan et LA MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE, en 2021, aux Editions INIDAF. Il est également auteur de plusieurs articles scientifiques dans des revues internationales et ses recherches couvrent plusieurs aspects de la Macroéconomie, en particulier, la théorie monétaire et les liens entre la finance et le développement.

Les Black stars se sont inclinées le 14 janvier 2024 lors de leur première rencontre contre le Cap-vert de la coupe d’Afrique des nations, (Can). Opposés aux requins au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, elles ont été battues par le score de (1-2). Les Capverdiens ont arraché une victoire surprise grâce à Garry Rodrigues (90e+2). Ils avaient ouvert le score par Jamiro Monteiro (17), puis les Black Stars ont égalisé par une tête d’Alexander Djiku (56). Ainsi dans le groupe B, le Ghana occupe donc la dernière place avant le choc de jeudi contre l'Égypte, accroché par le Mozambique (2-2) en fin de soirée dimanche.
Des supporters égyptiens pas fair-play.
La Coupe d’Afrique des nations (Can 2023) est la fête du football africain. Mais tout le monde ne le perçoit pas ainsi. Notamment, les supporters égyptiens qui ont reproduit des attitudes qui tuent l’esprit festif recherché en ayant des comportements belliqueux qu’il est constamment donné de constater dans le Maghreb lors des compétitions sportives en général et footballistiques en particulier.
C’est l’usage de reflets lumineux pour déconcerter les joueurs de l’équipe adverse, surtout le gardien de but. Ces agissements interviennent surtout alors que les Mozambicains reviennent dans le match après avoir été surpris par un but égyptien à la 4e minute. Mieux, ils ont été à maintes reprises à deux doigts de scorer. Il est clair que cette autre manière de fausser les règles du jeu ne font pas honneur à ces supporters et leurs sélections. Ce sont des « faits de jeu » que les responsables de la Confédération africaine de football (Caf) devront regarder de plus près.
Bamba M.

Certainement que ce geste va contribuer à maintenir les élèves à l’école. La députée de Mankono commune et sous-préfecture, l’honorable Salimata Fofana épouse Meité, a procédé, le mardi 9 janvier 2024, à la pose de la première pierre de la cantine scolaire de l’Epp Sokourala, village situé dans la commune de Mankono. Cette cérémonie qui s'est déroulée dans une liesse populaire, a vu la présence effective des autorités administratives et éducatives, des cadres de la région, des chefs traditionnels ainsi que celle du patriarche de la grande famille de Mamina. Expliquant les raisons de son geste, la parlementaire a dit :« Dans le cadre de nos actions sociales, j'ai procédé ce mardi 09 janvier 2024 à la pose de la première pierre de la cantine scolaire de Sokourala, répondant ainsi à la doléance de la communauté scolaire qui avait sollicité notre concours pour la construction de leur cantine scolaire lors de la cérémonie de distribution des kits scolaires organisée en septembre 2023 dans la commune de Mankono.Il est à noter que les cantines scolaires ont un rôle prépondérant car elles contribuent au maintien des élèves à l'école et luttent contre le décrochage scolaire. »
Aussi, elle a ajouté qu’il s’agit là, d’une reconnaissance envers les populations qui ont offert à la donatrice, plusieurs dons en nature. l est bon de souligner le rôle primordial que jouent les cantines dans l'épanouissement et la vie scolaire des enfants.
Cette cérémonie qui s'est déroulée dans une liesse populaire a vu la présence effective des autorités administratives, des cadres de la région, des chefs traditionnels ainsi que du patriarche de la grande famille de Mamina.
F.S ( Correspondance particulière)

 

S’enthousiasmant à la suite de la victoire des Eléphants lors du match d’ouverture de la Can le 13 janvier 2024, Koko Guillaume, le président de l’Union nationale des patrons d’auto écoles de Côte d’Ivoire (Unapae-CI), a vivement émis le vœu de voir les Pachydermes décroché un troisième trophée, signe d’une troisième étoile. «(…) Allez les Eléphants, barrissez, barrissez, barrissez pour une troisième fois sur le toit de l’Afrique. Dans la capitale, dans toutes les grandes villes, les campements, les villages et hameaux les plus reculés, du nord au sud, d’est à l’ouest, en passant par le centre, vous avez le total soutien de toutes les populations. A preuve, votre première victoire a été applaudit des deux mais par tout le monde. Alors, continuez de barrir jusqu’à la finale et remportez la dame coupe », a noté le président de l’Unapae-CI. Qui n’a pas manqué de dire merci à toute la Côte d’Ivoire qui s’est mobilisée comme un seul homme pour pousser leurs Pachydermes à cette symbolique victoire.
Kone Sayara

La Côte d'Ivoire a bien entamé sa Coupe d'Afrique des nations 2023 en dominant la Guinée-Bissau en match d'ouverture samedi au Stade olympique Alassane Ouattara d'Ebimpe à Abidjan. En présence des présidents de la Fifa et de la Caf. Mais aussi du Vice- président ivoirien Tiémoko Meyliet, du Premier ministre Beugré Mambé et de l’ancien Premier ministre Patrick Achi.
Devant un public acquis à sa cause, les Eléphants s'imposent 2-0. Quatre minutes. C'est le temps qu'il a fallu aux Eléphants pour trouver la faille dans la défense des Djurtus.
Sur une récupération de balle aux abords de la surface de réparation bissau-guinéenne, Seko Fofana enveloppe une belle frappe dans les cages de Ouparine Djoco. A la 35è minute, Seko Fofana manque d'inscrire un doublé quand sa frappe va s'écraser sur la barre transversale des buts adverses.


C'est sur ce score d'un but à zéro que les deux formations se séparent à la pause dans une première partie où la Côte d'Ivoire n'a pas été véritablement inquiétée malgré quelques incursions offensives de la Guinée-Bissau. Au retour des vestiaires, la Côte d'Ivoire garde le pied sur le ballon et tente de faire le break. A la 58è minute, Jonathan Bamba déborde sur son côté, sert Jean-Philippe Krasso qui termine le travail d'une frappe acrobatique. Les Eléphants maitrisent leur sujet.
En face, la Guinée-Bissau tente de sortir le bout du nez, en vain. L'attaquant Mama Baldé bien muselé par la charnière Ndicka-Diomandé n'y arrive pas. Entré en jeu, Franculino Gluda Dju oblige Yahia Fofana à sortir une parade pour garder ses filets vierges (72è).
La Côte d'Ivoire lance ainsi sa compétition avant d'affronter le Nigeria lors de la prochaine journée dans ce groupe A. La Guinée-Bissau de son côté tentera de relever la tête face à la Guinée équatoriale. Les deux rencontres se disputent le 18 janvier2024
B. Mafoumgbé

Le Comité d'Organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (Cocan) 2023 a présenté, le 11 janvier 2024 à Abidjan, AkwabaCI, l'application officielle de la Can Total Energies 2023.
Conçue en partenariat avec les start-ups ivoiriennes CIERIA, FFK, Merute et Asnumeric, et la plateforme de voyage www.ivoiretravel.ci, AkwabaCI transformera l’expérience de la Can 2023 avec ses multiples fonctionnalités.

AkwabaCI permet, entre autres, d’accéder au calendrier des matchs pour informer sur les temps forts de la compétition, de trouver le logement parfait, de faciliter l’achat de billets pour assister aux matchs en quelques clics, de référencer les établissements hôteliers et les propriétaires, etc.

L'application AKWABACI est disponible gratuitement sur les plateformes iOS et Android. Pour la télécharger, il suffit de visiter l'App Store ou Google Play Store et de rechercher "AKWABACI". Cliquez sur "Télécharger" et laissez-vous guider par les instructions d'installation simples.

Le lien de téléchargement multi-plateforme est https://qr.page/g/4ARwszmgyu0

Pour rappel, le Cocan 2023 est le comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football Can 2023. Il a été créé le 07 juin 2018 par décret présidentiel sur la proposition du président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) et du ministère des Sports. Le Cocan 2023 est placé sous la tutelle administrative et financière du Premier Ministre.
B. Mafoumgbé

Plusieurs objets dont les boissons alcoolisées, les sifflets, les stupéfiants, les parapluies, les parasols, les pointeurs lasers et de nombreux autres objets ont été interdits par la Confédération africaine de football (Caf) sur les six stades qui abriteront la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) en Côte d'Ivoire. Selon un document de la Caf décrivant ces objets interdits sur les stades de cette compétition et consulté vendredi par Abidjan.net, l'on peut citer entre autres, les Mégaphones, les klaxons, les boîtes de conserve, les gobelets, les supports promotionnels et les substances corrosives ou inflammables. Par ailleurs, le document apprend qu'il est également interdit dans les stades tout message discriminatoire à l'endroit d'un pays, d'une personne ou d'un groupe sur la base du sexe, de la race, de la couleur de la peau, de l'origine ethnique, nationale ou sociale, le handicap, la langue, la religion, l'opinion politique ou autre.
Bamba M.

L’annexe fiscale 2024 est entrée en vigueur depuis le samedi 6 janvier 2024. C’est dans ce cadre que la Confédération patronale unique des petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire (Cpu-Pme.Ci), a organisé le jeudi 11 janvier 2024, à son siège à Bingerville, une matinale fiscale sur le thème : « Présentation et commentaires de l’impact de l’annexe fiscale 2024 sur les Pme en Côte d’Ivoire ».

Le conférencier, Coulibaly N’Golo Aimé, vice-président CI expertise a rappelé que cette annexe fiscale est axée sur cinq axes stratégiques avec 31 articles qui sont appelés des mesures. Selon lui, ces articles risquent d’avoir un impact pas intéressant pour les Pme. « Globalement, il y a beaucoup plus d’impact négatif que l’aspect positif », a-t-il déploré, soulignant que pour les actes administratifs il faut des attestations de régularité fiscale alors que plusieurs Pme sont dans des circonstances qui font qu’elles n’ont pas cet accès.

Pour lui, beaucoup de mesures ne sont pas en faveur des Pme. « Comme le taux des impacts positifs est très faible, cela voudrait dire que les préoccupations du secteur privé n’ont pas été pris en compte dans l’annexe fiscale même si elle a été adoptée », dit-il. En d’autres termes, beaucoup de mesures ne sont pas forcément en faveur de compétitivité des Pme.

« L’annexe fiscale n’a pas pris en compte la majeure partie des préoccupations du secteur privé, notamment les Pme. On pense qu’il serait bien d’en tenir compte pour les rendre plus compétitives sur l’échiquier national », a insisté Coulibaly N’Golo Aimé. Toutefois, il reconnaît que le fait de mettre des exonérations en vigueur pour le secteur des énergies renouvelables est une bonne chose pour les Pme ivoiriennes.

Le représentant du directeur général des Pme au ministère du Commerce et de l’industrie, Gbané El Hadj Ali, a pour sa part fait remarquer que les faitières ont été associées à l’élaboration de l’annexe fiscale. Et elles ont mêmes fait des propositions qui n’ont certainement pas été prises en compte dans leur entièreté.

Le président de la Cpu-Pme-CI, Dr Moussa Elias Farakhan Diomandé, a estimé que l’annexe fiscale 2024 n’est pas en phase avec la réalité des Pme puisque toutes leurs aspirations n’ont pas été prises en compte. A l’en croire, les Pme ne sont pas considérées à leur juste valeur/« Même pour faire l’entretien dans les stades nous n’avons pas été associés », a-t-il déploré. Selon lui, les Pme dans leur entièreté se sentent lésées.

Même son de cloche pour Adèle Nikpi, présidente en charge de l’entrepreneuriat féminin au sein de la Cpu-Pme.CI, qui a remercié le président de la Cpu-Pme.Ci, pour avoir initié cette rencontre. Aussi, a-t-elle demandé à l’Etat de réduire les taxes pour permettre aux Pme de souffler. « Si l’Etat veut que certaines Pme quittent l’informel pour le formel, il est nécessaire que les taxes soient allégées », a-t-elle exhorté.
B. Mafoumgbé

 

 

20 000 jeunes bénévoles ivoiriens recrutés par le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, à travers l’Office du Service civique national (Oscn), pour œuvrer à la réussite de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football en Côte d’Ivoire (Can 2023) ont été formés du 09 au 11 janvier 2024, dans les villes hôtes qui accueilleront la compétition et dans plusieurs autres communes où seront organisés des Villages Akwaba.

Les modules dispensés couvrent des thèmes tels que la Responsabilité citoyenne du bénévole, l’Éducation à la Communication et l'Initiation au tourisme, la Sécurité routière, l’Environnement, ainsi que la Sensibilisation aux violences et au harcèlement en milieu de travail, y compris les aspects liés au genre.

« J’aime bien le bénévolat. A travers une plateforme en rapport avec l’Unicef, nous avons été enseignés par exemple sur la préservation de notre environnement. Ces formations sont même utiles à tout citoyen. Elles permettent de mieux vivre en société », expliquait Guy Médard Bailly, bénévole pour la Can 2023 en formation à la Bourse du Travail d'Abidjan-Treichville.

A Abidjan, ce sont 8 329 bénévoles qui ont été formés. Près de 3 000 bénévoles des communes d'Abobo et Anyama suivent leurs sessions au Centre culturel d’Abobo, tandis que plus de 5 000 bénévoles des autres communes du District autonome d’Abidjan (Yopougon, Songon, Adjamé, Attécoubé, Treichville, Marcory, Koumassi, Port-Bouët, Bingerville, Cocody, Plateau), ont été formés à la Bourse du travail de Treichville, au siège de l’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci).

A San Pedro, la salle Rotary accueille 1 916 bénévoles. 1 568 autres sont déployés au Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, 3 404 dans le même lycée à Bouaké, et 2 192 bénévoles au Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo.

Les autres villes concernées par le programme, à savoir Adzopé, Agboville, Akoupé, Arrah, Bocanda, Bondoukou, Bongouanou, Boniérédougou, Boundiali, Daloa, Diawala, Doropo, Ferké, Gagnoa, Issia, Kaniasso, Lakota, Maféré, M'Bahiakro, M'Batto, N'Douci, Odienné, Ouangolo, Ouéllé, Oumé, Ouragahio, Prikro, Saioua, Samatiguila, Sandégué, Séguéla, Sikensi, Sirasso, Tanda, Tengréla, Toumodi, Transua, Vavoua, Yakassé-Attobrou, accueillent les formations dans leurs mairies respectives.

Pour rappel, ces 20 000 bénévoles ivoiriens ont été officiellement mis en mission par le Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé, le jeudi 04 janvier 2024, au cours d’une cérémonie au Palais de la Culture d’Abidjan-Treichville.
Ayoko Mensah

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