Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

samedi 4 mai 2024
sys bannière
Finances Publiques
Admin

Admin

Les Eléphants de Côte d’Ivoire affrontent la Guinée Equatoriale le lundi 22 janvier 2024 dans le cadre de la fin des matches de poule. Un match extrêmement décisif pour les Pachydermes qui devront obligatoirement décrocher une victoire pour disputer le second tour de la compétition. De son côté, la Guinée Equatoriale n’a pas non plus droit à l’erreur. La fièvre monte chez les supporters. Pour sa part, Diaby Brahima, le Directeur général du Haut Conseil des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire est monté au créneau le samedi 20 janvier pour exprimer le total soutien de la grande famille des acteurs du transport. « (…) Au nom de tous les acteurs du transport, c’est-à-dire les transporteurs, les chauffeurs, les apprentis, les assimilés et en mon nom personnel, j’appelle nos athlètes à donner tout le meilleur d’eux-mêmes, à mouiller le maillot pour la patrie, car c’est vraiment l’honneur de tout un peuple qui est en jeu » a-t-il dit. Avant de scander : « (…) Allez les Eléphants, barrissez, barrissez, remporter la victoire, faites honneur au pays ». Il a clos ses propos en exhortant une fois de plus les siens à maintenir le cap de la bonne conduite, avec le strict respect du code de la route, le strict respect également de tous les usagers, avec un point d’honneur au niveau des hôtes. Il a fortement apprécié l’organisation et a souhaité que la Côte d’Ivoire soit la référence en la matière dans les prochaines éditions.
Koné De Sayara

L’ambiance était folle et électrique au maquis « le Burkina » au sous quartier Dokui- Adama Sanogo. Un espace gastronomique à la lisière des communes d’Abobo et de Cocody. La raison ; cet espace très convivial a été transformé durant la durée de l’opposition Etalon du Burkina Faso contre le Fennecs d’Algérie, en une véritable bonbonnière de la part des supporters des Etalons.
Ce samedi 20 Janvier 2024, l’ambiance qui était au départ timide, plus de dix minutes après l’entame de l’opposition, est montée d’un cran, au fur et à mesure que la bande bruyante acquise à la cause des « enfants du Yeninga » gonflait et que les co-équipiers de Hervé Koffi, engageaient des remontées spectaculaires dans le camp de l’équipe algérienne.
Pendant ce temps, les coups de sifflets et les Vuvuzela s’amplifiaient à déchirer les tympans. A côté, François, gérant du maquis et le « chef d’orchestre » de toute cette ambiance, veillait sur la rôtisserie qui tournait à plein régime, pour sortir des plats fumants de poulets ou de pintades bien braisés soit à la sauce ou à sec qui s’arrachaient comme de petits pains.
Tout en restant scotchés à l’écran géant qui projetait les images de la rencontre, Ahmed floqué dans son Polo aux couleurs du Burkina et ses camarades s’activaient à garnir les tables de la clientèle, en bouteilles de bière et de vin bien glacés. Malgré les contre- offensives de part et d’autre, les bruits stridents des Vuvuzela se font plus persistants. Puis, un moment de relâchement alors que nous sommes dans les temps additionnels de la première période, les Etalons ouvrent le score par Mohamed Konaté (45e+ 3). L’ambiance reprend de plus belle avec en toile de fond, un petit bout de Liwaga (Rythme Burkinabè). L’arbitre siffle la pause.
Quand la partie reprend, Baghdad Bounedjah ; Riyad Mahrez et leur bande accentuent la pression sur les Etalons. Mais, ceux-ci résistent à la grande joie de leurs supporters. Qui continuent d’entretenir un grand vacarme indescriptible. Certains d’entre eux profitent pour s’offrir d’autres bouteilles bien fraiches pour arroser des morceaux de poulets très bien faits.
Menés grâce à un excellent Mohamed Konaté, les algériens sont revenus à hauteur de la sélection des Etalons du Faso grâce au flair de Bounedjah. Les cris de désapprobation fusent de partout. Qu’à cela ne tienne !
Le jeu va basculer en faveur de la sélection burkinabè grâce à un penalty sifflé après de longues minutes de checking à la VAR. Quand le pénalty est transformé par Bertrand Traoré, rentré à la place de Mohamed Konaté, l’ambiance est totale et la grande chaleur ne ramollie pas la détermination de ces supporters des Etalons qui ont cru en leur équipe nationale jusqu’ au bout. Malheureusement, ils vont prendre une douche froide vers la fin quand, à la 90e mn, profitant d’une mésentente et un relâchement dans la surface de réparation du Burkina Faso, l’Algérie va réduire la marque :2 à 2 score final.
Les organisateurs de ce fan zone ont décidé de remettre le couvert avec plus de piment lors du prochain et dernier match des Etalons qui aura le 23 Janvier 2024 contre l’Angola.
Ayoko Mensah

 

 

 

Après avoir construit les routes à des coûts de milliards, faut-il les laisser aller à la dérive le temps qu’aura seulement duré leur construction ? Sanogo Issa, le président du Conseil supérieur des fédérations des syndicats des chauffeurs professionnels de transport des marchandises, voyageurs et assimilés de Côte d’Ivoire ( Cosfesyncprotramava-CI), répond par la négative. Et prend le taureau par les cornes. En effet, en prélude à la prochaine ouverture des stations de péage de Bozi (Boiuaflé) et celle de Gonaté (Daloa), il a pris son bâton de pèlerin pour sillonner les localités de Yamoussoukro, Bouaflé, Bonon, Gonaté et Daloa du 8 au 12 janvier 2024 dernier.
Avec pour objectifs, notamment d’expliquer aux chauffeurs le bien fondé d’adhérer au péage. Rendant compte de cette mission, Sanogo Issa était face à la presse le vendredi 19 janvier 2024 au siège de son organisation n professionnelle. Selon le conférencier, à chaque étape de sa tournée, il expliquait à ses hôtes qu’une route en bon état, du fait qu’elle soit payée, épargne aux chauffeurs les crevaisons, les amortisseurs cassés et bien d’autres pannes relatives à la dégradation de cette route. Il poursuit pour dire qu’une route en bon état permet aux chauffeurs de faire plusieurs rotations, donc des gains de recettes, mois ne dommages des véhicules et moins de fatigue des usagers et chauffeurs. A l’en croire, c’est toute l’économie du transport et l’économie en général qui gagne. C’est à juste titre qu’il a félicité le Président du conseil d’administration du FER et sa Directrice générale pour les immenses travaux abattus dans le cadre de l’entretien des routes concédées à leur structure. Sanogo Issa n’a pas non plus manqué de rendre un vibrant hommage au Président de la République Alassane Ouattara qui ne finit pas de séduire par la densité de ses travaux d’Hercules, selon ses propres termes. « (…) Merci mon Président, le monde entier est témoin et de génération en génération vos actions resteront à jamais gravées dans les mémoires collectives, Vous faites parti des géants dont l’univers écrit le nom en lettres d’or. Infiniment merci et que Dieu vous gratifie d’une santé de fer afin de vous permettre de poursuivre vos œuvres de développement », a-t-il indiqué. Avant de formuler des vœux d’excellente et bonne année à toutes les autres autorités, notamment le Vice-Président, le Premier ministre, chef du gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de Vie, celui des Transports, sans oublier celui de l’Emploi et de la Protection Sociale. Se prononçant sur la CAN, il a demandé aux chauffeurs de continuer sur la lancée de la bonne conduite.
Koné de Sayara

 

Entre deux bouchées de Placally (met à base d’amidon), chaud à la sauce Gwagwassou bien épicée et arrosé de bière bien glacée, les supporters des éléphants et ceux des Super Eagles ont vibré, en suivant sur écran géant, le match Eléphants de Côte d’Ivoire contre Super Eagle du Nigeria.
Comme d’ordinaire, la bande joyeuse de joueurs de Maracana du quartier- Lycée Adama Sanogo, se sont retrouvés, pour pousser les éléphants à la victoire.
Kouassi Serges yao le gérant du maquis « le Carre- d’Or », sa charmante épouse et Alex de la supérette jouxtant cette espace gastronomique, ont fait de grosses commandes en Placally fumant avec des morceaux de viande boucanée et beaucoup de boissons, pour servir les supporters à prendre des forces.
Ils hurlaient à chaque fois que le véloce attaquant ivoirien, Seko et ses co- équipiers faisaient des montées spectaculaires dans le camp adverse.
Floqués dans leur tricot blanc à dominance orange, ils ne cessaient de lancer un chruu (désapprobation) lorsque l’arbitre sifflait une faute contre la Côte d’Ivoire. Pendant ce temps, Koné, le voisin d’à côté, entre deux gorgées de bière et tenant à peine sur sa chaise, se levait pour aller fumer un peu tout en lançant à Miky, le seul supporter visible des Supers Eagles : « Miky aujourd’hui là on va te battre ».
Miky, dans son Pollo blanc et vert, casquette sur la tête, tout en caressant sa grosse barbe, garde sa sérénité, se lève pour crier quand Victor Oziwhen et ses camarades se montraient très menaçants dans surface de réparation des éléphants. Dans une ambiance très surchauffée, Miky qui croyait en la victoire de son équipe a lancé le pari de 1 à zéro aux ivoiriens.
Lorsque l’arbitre siffle la pause, les supporters ivoiriens font monter le mercure au rythme de zouglou, pour encourager les éléphants. A la reprise, les nigérians très combattifs, continue de mettre la pression qui va s’avérer payante. A la 51e minute, Oziwhen est accroché dans la surface de réparations des éléphants. L’arbitre, après une période d’hésitation, part à la VAR et siffle un pénalty pour le Nigeria, transformée à la 53e mn par Ekong. Joie chez Miky qui se lève pour saluer ce but, les bras levés en signe de victoire.
Malgré tout, les supporters ivoiriens continuent de croire en un renversement de la situation ou tout au moins un match nul. Plus le temps, plus l’inquiétude s’installe chez les ivoiriens.
Qu’à cela ne tienne, la tenancière du Carre- d’Or, Alexe et les charmantes demoiselles commis au service continuent d’écouler leurs marchandises. Il est même prévu un Placally party en cas de victoire des pachydermes ivoiriens ou non !
Le temps s’égrène et le ciel devient lourd sur le Dokoui. La fraicheur aussi se ressent dans la détermination de la bande joyeuse. Des « supporters -entraineurs occasionnels », dans l’assistance proposent des remplacements, malheureusement les derniers changements opérés par l’entraineur Gasset ne vont rien donner ! Quand l’arbitre siffle la fin du match, c’est la désolation après cette défaite de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Score finale, 1 à 0 pour le Nigeria.
Ayoko Mensah

Cinq cent quarante-cinq milliards de Fcfa est le chiffre d’affaires commercial de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) pour cette année 2024. Un objectif dévoilé le mercredi 17 janvier 2024, par le Directeur général adjoint (Dga), Abdoulkarim Ouattara, à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux organisée au siège de la Lonaci à Abidjan-Marcory.
En présence des membres de la direction générale, du pca, Lenissongui-Coulibaly, des chefs de département, chefs de zones, de service et le personnel,

Abdoulkarim Ouattara qui représentait le directeur général, Dramane Coulibaly, a fait remarquer que l’année 2023 a été une année couronnée d’exploits pour la Lonaci. Qui a distribué aux gagnants un total de gains de 326,29 milliards Fcfa contre plus de 259 milliards Fcfa l’année précedente. « Nos partenaires ont reçu des commissions pour un montant global de 47,52 milliards Fcfa », a aussi dévoilé le Dga.

Pour ce qui concerne la redevance, Abdoulkarim Ouattara a fait savoir que sa société a versé à l’Etat 13,51 milliards Fcfa, contre 11,5 milliards en 2022. Il a également soutenu que pour ce qui concerne le budget alloué aux réalisations sociales de la société d’Etat, il a déclaré un montant de 4,3 milliards Fcfa contre 3,6 milliards en 2022.

Le représentant du directeur général a, par ailleurs, indiqué que c’est le chiffre d’affaires de 2023 s’est clôturé à 488,22 milliards de Fcfa.

Toutefois, le directeur général adjoint de la Lonaci s’est félicité d’autres performances de la société. Entre autres, la signature du décret portant régime juridique des jeux concédés à la Lonaci par l’Etat. Le maintien du certificat ISO 9001 :2015. Pour 2024, il a déclaré que la Lonaci veut obtenir la norme ISO 27 001, orientée vers la sécurité de l’information.
Sur le plan patrimoine de la société, le Dga a annoncé l’achèvement des travaux de construction de l’agence de Yamoussoukro et celle de Bietry en zone 4 qui sera bientôt livrée. Les travaux de la construction du Complexe audiovisuel de Bietry sont en cours. Cette année nous allons aussi mettre l’accent sur les nouvelles agences. Que sont celles d’Angré, d’Abobo, d’Abengourou et de Korhogo ainsi que le nouveau siège au Plateau », a-t-il dit.

Cette cérémonie de présentation de vœux a été également l’occasion pour le personnel non seulement de féliciter la direction pour les performances et ses actions sociales, mais aussi une tribune pour lancer un appel à la direction pour la finalisation du projet immobilier du personnel dont certains ont reçu leurs logements. « Nous comptons sur vous pour terminer le projet afin que le reste du personnel en bénéficie. Nous souhaitons aussi une augmentation salariale, un avancement par échelon catégoriel, la continuité des promotions en interne », s’est exprimée Sidonie Yobouet, porte-parole du personnel.

Bamba M.

 

L’annexe fiscale 2024 a été présentée et expliquée dans le détail par un cabinet d’expertise aux organisations membres de la Fédération ivoiriennes des petites et moyennes entreprises (Fipme) le 12 janvier 2024, au siège de cette institution aux Deux-Plateaux Vallon, dans la commune de Cocody. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette projection fait grincer les dents aux entreprises.

Le président de la Fipme, Dr Ouattara Kanigui Hyacinthe, a salué l'Etat pour ces mesures qui permettront aux entreprises d'opter pour le régime du bénéfice réel simplifié, quels que soient leurs chiffres d'affaires, mais a souligné qu'elles doivent avoir pour conséquence directe la suppression des minima de perception, patente et Bénéfices industriels et commerciaux (Bic) inclus.

« Nous restons sur notre faim », a d’emblée déclaré l’entrepreneur. « C’est vrai que certaines mesures ont été prises en notre faveur, mais l’essentiel de ce que nous avons demandé à l’administration n’a pas été fait. Nous, entreprises de Côte d’Ivoire, avons décidé d’accompagner l’Etat sur beaucoup de choses, notamment la revalorisation de plusieurs éléments, tel le Smig qui ont entraîné l’augmentation des salaires de nos employés. Nous avons déjà subi une première augmentation de l’électricité il y a juste six mois (en juillet 2023). Depuis janvier 2024, nous subissons encore une autre augmentation du coût de l’électricité à 10%, nous venons de constater dans l’annexe fiscale l’introduction de la Tva de 18% dans le transport, etc. Malheureusement, l’Etat n’a pas pris les mesures idoines pour nous permettre d’absorber toutes ces nouvelles charges qui viennent se greffer aux précédentes », a déploré Dr Ouattara Kanigui.

Il a dénoncé que pour deux entreprises qui sont dans le même secteur d’activité et qui font le même chiffre d’affaires, celle qui opte pour le régime forfaitaire se retrouve à payer au maximum 3 millions de FCfa d’impôts tandis que celle qui, pour des raisons qui lui sont propres, décide d’aller au réel simplifié, se retrouve à payer 8 millions de FCfa. « Pour nous, ces éléments de perception ne sont pas justes. Il faut qu’une entreprise paie son impôt en fonction de sa capacité réelle contributive », a recommandé l’entrepreneur.

Il a souligné que les Pme ne demandent pas à l’Etat de réduire leurs impôts, mais qu’il leur permette de payer leur capacité réelle. Il a vivement remercié Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce et de l'Industrie, tutelle auprès de qui des actions ont été entreprises par sa fédération et qui a toujours prêté une oreille attentive à leurs doléances.

Dr Ouattara espère que des réaménagements seront faits dans les jours à venir, sous la férule du ministre, qui permettront de supprimer ces minima de perception, patente et Bic compris.
Bamba M.

Le « Maquis Burkina », au sous- quartier Dokoui, à la lisière des communes de Cocody et d’Abobo, a décidé de marquer le coup. Ce mardi 16 Janvier, François, le manager de cet espace gastronomique et son staff ont mis les petits plats dans les grands, pour créer une ambiance des grands jours, autour du match opposant les Etalons du Burkina Faso au Mourabitounes de la Mauritanie.
Aux environs de 13 heures 30 mn, le personnel de la rôtisserie traditionnelle tournait à plein régime, pour confectionner des plats de poulets braisés chauds, pour la clientèle. Qui pour la circonstance était composée essentiellement d’une bruyante communauté burkinabè très acquise à la cause des Etalons. Entre deux gestes de Bertrand Traoré, de Kaboré ou de Blati Touré, le public exultait. Tout comme face aux offensives des Mourabitoun, les supporters burkinabè criaient à déchirer les tympans. En sifflant de la bière bien frappé et exhibant le drapeau du pays des « hommes intègres » reconnaissable par l’étoile jaune de Marcus Garvey, ils n’ont cessé de pousser leur équipe à la victoire. C’était sans jouer avec la détermination des co-équipiers du portier Babacar Niasse de la Mauritanie dont les offensives étaient à chaque fois enraillées par l’excellent portier Hervé Koffi, grâce à ses bonnes prises du ballon. A la grande joie des supporters burkinabè qui ont parfois douté de la victoire des Etalons.

Malgré tout, notre voisin de table, Abbass flanqué dans son maillot aux couleurs nationales, devant sa bouteille, pariait sur une victoire des Etalons. Après 45 minutes de jeu dans le temps règlementaire et quatre minutes d’arrêt de jeu, l’arbitre siffle et c’est la pause. « Atakassou Zragayandé ! » (Entendez la patrie ou la mort, nous vaincrons !), lancent un groupe de jeunes.
Lorsque la partie reprend, Bertrand Traoré, Blati et leurs co- équipiers maintient la pression, mais les mauritaniens résistent aux assauts des burkinabè. Car regroupé en défense et finissent par accrocher Kaboré (89e ) et l’arbitre siffle un pénalty avec un checking à la VAR. Ki Aziz, Tapsoba Abdoul et les siens, qui ont largement dominé cette confrontation, ont été récompensés, à la fin de la rencontre (90+6) sur ce penalty transformé en but par Bertrand Traoré (1-0). Ainsi, Bertrand Traoré venait ainsi de délivrer un peuple et particulièrement les supporters du fan zone du « Maquis Burkina ».

Ayoko Mensah

 

Les Lions indomptables n’ont pas pu venir à bout la surprenante équipe de la Guinée Conakry. Visiblement, les Lions ont été surpris ! Ils ont été contraints durant les 90 minutes de leur confrontation face au Syli. Au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, les camerounais ont raté le 15 janvier 2024 leur première rencontre par le score d’un but partout. En dépit de leur supériorité numérique, les lions n’ont pas rugi.

Dès la 10è minute, Mohamed Bayo a ouvert le score pour la Guinée. L’avantage au but est resté du côté de la Guinée jusqu’à la pause. A la reprise, Franck Magri a égalisé d’une belle tête à la 50è pour le Cameroun. Malgré la pression des lions, les guinéens n’ont pas fléchi.

Au terme de cette première journée dans le groupe C, le Sénégal est en tête avec 3 points après sa brillante victoire sur la Gambie. Le Cameroun et la Guinée comptent 1 point chacun. La prochaine journée réserve un choc entre le Sénégal et le Cameroun le 19 janvier 2024, tandis que la Guinée jouera face à la Gambie.
Par ailleurs, l’affaire billetterie continue de faire des vagues. Selon plusieurs sources, sous apprenons que le chef du gouvernement ivoirien Beugré Mambé, a décidé de prendre l’affaire en main et donner « une réponse dans 48 heures ».
Le Chef du gouvernement s'est prononcé depuis Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d'Ivoire où il a suivi le match de la poule C, entre le Sénégal et la Gambie. « Nous avons tenu à venir au nom du gouvernement et du Chef de l’Etat parce qu’il est important que nous prenions toutes les dispositions, que nous vérifions que les dispositions prises sont respectées », a-t-il insisté le Premier ministre, Robert Beugré Mambé
B. M

La fin de l’année 2023 a été particulièrement difficile pour les fonctionnaires exerçant dans les établissements publics nationaux (EPN) et les centres de recherche, notamment les chercheurs et enseignants-chercheurs qui ont vécu une situation totalement inédite, qui ne s’est jamais produite en Côte d’Ivoire, même pas pendant la grave crise de 2002 à 2010 avec le pays coupé en deux.
En effet, contrairement à l’usage qui voit le salaire du mois de décembre des fonctionnaires et agents de l’Etat être payé un peu plus tôt pour leur permettre de faire face aux charges liées aux fêtes de fin d’année, ces fonctionnaires et agents de l’Etat n’ont perçu le moindre salaire ou accessoire de salaire. Il aura fallu la conférence de presse interpellatrice du 8 janvier 2024 de leur syndicat pour que, le 9 janvier, il y ait un commencement de paiement des salaires et autres émoluments dans les universités publiques. « Wari bana » ? pourrait-on se demander.
Plusieurs hypothèses expliquent, pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ce grave problème de trésorerie que connaît la Côte d’Ivoire. Les finances de l’Etat sont en crise, une crise très profonde qui n’est pas prête de s’estomper. L’Etat de Côte d’Ivoire serait au bord de la faillite avec une crise budgétaire importante. Cette fois-ci, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » espère que l’on ne servira pas à l’opinion publique la sempiternelle rengaine du système informatique en expérimentation depuis près de trois ans maintenant. Les problèmes de trésorerie de la Côte d’Ivoire sont réels et il est inutile de chercher à le cacher au peuple.
Le régime RHDP s’est montré un as en entourloupes politiques pour conserver durablement le pouvoir (le jeu politique est verrouillé pour le triomphe imparable du RHDP) mais reste un mauvais gestionnaire des finances publiques qui n’est pas mieux que les anciens régimes qui ont été décriés avant lui.
Le mal de la corruption qui a atteint des proportions jamais égalées
Sous le régime RHDP, la corruption a connu un pic ahurissant. Ses affaires sales ne se comptent plus. Le dernier rapport (n°125/2023) de la Cour des comptes est venu en rajouter au long chapelet des malversations et autres détournements des deniers publics auxquels se livrent en toute impunité certains responsables du parti au pouvoir nommés à la tête des services publics.
Les estimations du préjudice subi par les caisses de l’Etat sont de l’ordre de 1400 milliards en 2019 et de 2132 milliards en 2021 (pour les chiffres rendus publics), sans compter les affaires antérieures de 2013, 2014, 2015, etc. et la toute récente affaire de plusieurs milliards de perdus dans le cadre de la production et de la gestion des passeports et cartes nationales d’identité. Comme on le voit, des milliers de milliards de nos francs disparaissent, chaque année, des caisses de l’Etat pour des faits divers de surfacturations, de travaux non exécutés alors que les fonds ont été décaissés, de détournements massifs de fonds, pour des prétendues saisies erronées avec des montants différents pour l’exécution d’un même projet, etc.
Le peuple gémit ; le peuple pleure ; le peuple n’en peut plus. L’argent diminue pendant que les prix ne font que grimper. Les consommateurs se sentent étranglés par le gouvernement qui profite de la moindre occasion pour réduire leur pouvoir d’achat et les pousser vers l’extrême pauvreté. D’année en année, le revenu disponible pour l’épargne devient presqu’inexistant pour de nombreux agents du privé comme du public. Un rapport des banques montrerait l’ampleur du désastre et de la misère généralisée. Le peuple ne sait plus à quel saint se vouer. Il doit encore, en ce début d’année, subir l’augmentation de 10% du coût de l’électricité qui avait déjà connu, en 2012, une augmentation du tarif industriel de 10% et une hausse de 15% en 2015 et de 9,7 au cours de l’année 2023.
Pendant ce temps, des détourneurs d’argent public font la fête, garnissent leurs comptes en banque et se réalisent avec l’argent volé au peuple. L’opération anti-corruption dans les services publics réclamée par les partenaires internationaux et mise en place en 2021 n’a pas été suffisante pour arrêter les malversations et détournements des deniers publics. Elle n’a pas été à la hauteur des attentes populaires et certains acteurs semblent en avoir été épargnés. L’impunité dont bénéficient nombre d’auteurs des crimes économiques dans de nombreux scandales (au fonds d’entretien routier (FER), au guichet automobile, dans la rénovation des universités publiques, dans la filière café-cacao, dans la gestion du programme présidentiel d’urgence, dans les inscriptions à l’université, etc.) qui mettent à mal les finances de l’Etat est déconcertante, scandaleuse et révoltante. Et, les ivoiriens s’en plaignent énormément.
Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » appelle à la démission de tous les auteurs des malversations et détournements épinglés par le rapport d’audit de la Cour des comptes. Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », ils doivent répondre de leurs crimes économiques devant la loi.
La miséricorde envers les malversations et autres détournements de fonds qui se multiplient d’année en année n’est pas appropriée pour un pays qui vit à crédit. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » constate, à son grand regret, que, dans la gouvernance de la Côte d’Ivoire, le politique bienveillant envers ses partisans a pris le pas sur l’économiste rigoureux.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara doit sévir de la manière la plus ferme et ne doit faire aucune concession aux bandits en col blanc. Il ne doit plus se laisser prendre en otage ni laisser la République être prise en otage par des partisans qu’il a nommés à la tête des services publics et qui ne veulent que « manger » sur le dos du peuple et dans les caisses de l’Etat. Il faut sortir des effets d’annonce de la lutte contre la corruption qu’on brandit pour satisfaire aux revendications des partenaires internationaux. Il faut agir vigoureusement sinon tout le travail rigoureux effectué par la Cour des comptes aura été vain.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara n’a pas d’autre choix que de faire un nettoyage au sein des responsables des services publics épinglés par l’audit de la Cour des comptes s’il ne veut pas voir les paroles des artistes zouglou « si tu as choisi voleur, nous on va t’appeler voleur oh. Tu seras le comptable de ton choix » lui être aussi appliquées après l’avoir été à l’ancien président avant lui. Pour renforcer la gouvernance des finances publiques avec plus de transparence, pour améliorer les recettes de l’Etat et récupérer les fonds détournés, le Président Alassane Ouattara doit sévir. Le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » appelle donc à la mise en place d’un vaste programme d’assainissement budgétaire et de recouvrement des fonds détournés.
Le remboursement de la dette fait souffrir les ivoiriens
La deuxième hypothèse qui pourrait expliquer les difficultés de trésorerie que connaît la Côte d’Ivoire est relative aux remboursements de la dette qui se font de plus en plus pressants. En 2023, l’encours de la dette publique de la Côte d’Ivoire s’élève à 61,7% du PIB selon des chiffres du Trésor français. Il est vrai que la Côte d’Ivoire reste encore loin du plafond communautaire qui est de 70% mais 61,7%, c’est énorme.
Pour respecter les traites des eurobonds, pour ne pas se discréditer auprès des partenaires internationaux et conserver une bonne signature, la Côte d’Ivoire est obligée d’honorer ses engagements financiers auprès de ceux qui ont bien voulu lui prêter leur argent depuis 10 ans. En étant obligé d’honorer ses engagements financiers, le gouvernement fait subir des chocs importants aux populations en termes de coût de la vie. Il aggrave la cherté de la vie et appauvrit les populations ; ce qui accentue leurs souffrances.
La leçon que le régime RHDP doit retenir de cette situation est qu’on ne peut pas s’endetter indéfiniment sinon ce sont les populations que l’on fait trinquer. Les efforts qui leur seront demandés agiront négativement sur le coût et la qualité de leur vie. Les ivoiriens sont étranglés par les efforts que leur demande le gouvernement pendant que l’Etat connaît des tensions budgétaires et ne parvient pas à mobiliser suffisamment de recettes intérieures.
Un environnement international difficile et inflationniste
Pendant la crise de la Covid-19, le gouvernement de Côte d’Ivoire, conduit par le premier ministre Gon Coulibaly, a été amené à engager une riposte à la hauteur de la crise. 5% du PIB, soit 1700 milliards de nos francs, ont été nécessaires pour la cause. C’est énorme. Après la crise sanitaire, il y a les effets perturbateurs de la guerre en Ukraine et, aujourd’hui, au Moyen-Orient, avec son lot de hausse du prix des engrais, du clinker, des combustibles fossiles, etc. Sous l’effet conjugué de tous ces facteurs, le déficit budgétaire s’est davantage détérioré. Malheureusement, ces crises ont accru et amplifié la propension à importer du pays.
Tout ce qui provient des zones en crise connait une hausse de ses coûts et cela joue énormément sur la balance commerciale et la balance de paiements qui deviennent déficitaires. La balance commerciale est un élément de la balance de paiements. Quand le pays importe plus qu’il n’exporte, la balance commerciale devient déficitaire.
Une balance commerciale excédentaire enrichit le pays en devises et augmente sa capacité d’importation. Celui-ci convertit alors une partie de ces devises en monnaie nationale pour irriguer l’économie et en garde en réserve pour répondre aux crises. Malheureusement, pour la Côte d’Ivoire, les crises successives ont affecté dangereusement sa balance commerciale. Cela a eu, pour conséquences, un déficit de la balance des paiements. Ce qui a obligé la Côte d’Ivoire à recourir à l’emprunt de 3,5 milliards de dollars du FMI sur 40 mois, avec ses conditionnalités impopulaires que l’on sait et qui se ressentent avec la dernière hausse du coût de l’électricité.
Malheureusement, le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire » est en droit de dire que ce n’est pas encore fini. D’autres mesures impopulaires sont attendues dans les semaines et mois à venir. La Côte d’Ivoire s’est engagée auprès du FMI à prendre certaines mesures difficiles. Celles qui ne sont pas encore prises attendent les circonstances favorables qui permettraient de leur trouver un habillage et un justificatif digestes pour les populations.
Le caractère dispendieux des dépenses effectuées face aux ressources disponibles
La dernière raison qui explique les difficultés financières de l’Etat de Côte d’Ivoire concerne le caractère dispendieux des dépenses engagées pour la CAN 2024. 500 milliards de francs CFA ont été mobilisés pour la construction des infrastructures sportives et diverses autres infrastructures, avec une estimation de près de 600 milliards à cause de la mauvaise exécution de certains travaux dont le stade d’Ebimpé, qualifié par les ivoiriens de piscine ambulante en cas d’intempéries, est le symbole le plus édifiant. Pour la CAN, tout devait être exécuté au pas de course. Pourtant, les règles économiques sont claires.
Les cours de recherches opérationnelles en licence économique avancent qu’on n’engage pas toutes les dépenses à la fois et en même temps, surtout que l’on n’a pas une marge de manœuvre illimitée au niveau des ressources, qu’il y a une contrainte au niveau de ces ressources. Malheureusement, la Côte d’Ivoire n’a pas respecté cette règle économique fondamentale et s’est vue en train d’exécuter tous les chantiers en même temps et au pas de course. Et pourtant, il est impérieux d’optimiser les ressources en cherchant la meilleure solution possible compte tenu des ressources disponibles qui sont limitées.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », la recherche du prestige a malheureusement pris le pas sur les règles économiques. Ce qui est valable pour les travaux exécutés dans le cadre de la CAN l’est aussi pour tous les chantiers initiés à Abidjan et à l’intérieur du pays avec la stratégie de la pelleteuse.
Pour le mouvement « Les Démocrates de Côte d’Ivoire », le Président Alassane Ouattara ambitionne de faire plus que le président Houphouët-Boigny. Il est soupçonné de vouloir effacer l’image du président Houphouët-Boigny pour imposer la sienne à la mémoire nationale et collective. La conséquence de ce rêve est que les ressources disponibles ne sont pas optimisées et le grand nombre de travaux exécutés en mêmes temps pour construire la Côte d’Ivoire en un temps record rend difficile le contrôle des flux financiers destinés à ces ouvrages.
On veut construire la Côte d’Ivoire, la doter d’infrastructures visibles à la hauteur de son prestige international. Malheureusement, les fonctionnaires et les agents de l’Etat et du privé doivent subir les effets pervers de cette politique et les populations souffrent et la paupérisation se généralise.
Le pays va mal, très mal au niveau du social. Il est temps, pour le Président Alassane Ouattara et pour le régime RHDP, de revoir leur gouvernance qui risque de nous conduire tous dans un mur et d’annihiler tous les efforts consentis jusque-là. Des mesures vigoureuses sont attendues.
Tous ceux qui font croire au Président Alassane Ouattara que tout va bien, que les ivoiriens sont les plus heureux au monde ne rendent service ni au Président lui-même ni à la Côte d’Ivoire. Il n’est jamais tard pour bien faire. Le social et encore le social doit être au cœur de toute action gouvernementale et non être réduite à la portion congrue de cette action gouvernementale.
Le manque d’ouverture politique et d’empathie pour la souffrance des ivoiriens sont les deux grandes tares du régime Ouattara. Maintenant que l’Etat a atteint la limite de ses ressources et de ce qu’il est capable de faire, il est impérieux de revenir à ces deux chantiers cardinaux de la vie politique nationale avant qu’une révolte populaire ne secoue le pays.
C’est connu, dans l’histoire du monde ; quand le peuple est étranglé et que ses dirigeants, en quête de prestige, n’entendent pas ses lamentations, cela finit toujours mal. Les grands ouvrages n’ont, nulle part, amené le peuple à oublier son quotidien. Il est temps d’écouter la voix du peuple : les ivoiriens souffrent.
Fait à Abidjan, le 12 janvier 2024.
Pour « Les Démocrates de Côte d’Ivoire ».
Le Président
Pr. Séraphin Prao

 

 

Cet ouvrage présente les récents développements sur le Franc CFA après la réforme proposée par le Président Français Emmanuel MACRON. Il constitue un manuel de pédagogie présentant l’ECO-CFA, le Franc CFA de la « réforme MACRON », comme une relique du Franc CFA actuel. Le livre s’adresse aux populations africaines avides d’informations et de connaissances sur la question du Franc CFA. Ce livre a une particularité : il adopte une démarche pédagogique en introduisant des informations nouvelles sur les fondements de l’OPPOSITION TOTALE À CETTE DOMINATION MONÉTAIRE et comment en sortir. Il revient sur les déterminants de la valeur d’une monnaie, également sur la question du choix des régimes de changes et apporte des démentis à cette fable distillée selon laquelle la valeur des monnaies doit être garantie par une puissance tutélaire.

Maître de Conférences, Agrégé des Facultés des Sciences Economiques et Enseignant-Chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, PRAO Yao Séraphin y enseigne la Macroéconomie, la Macroéconomie monétaire et l’Economie du développement. Il est déjà auteur de trois livres……dont LA DIMENSION MONÉTAIRE DU DÉVELOPPEMENT, en 2010, aux Editions Universitaires Européennes, Le FRANC CFA : UN INSTRUMENT DE SOUS-DÉVELOPPEMENT, en 2012, aux Editions L’Harmattan et LA MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE, en 2021, aux Editions INIDAF. Il est également auteur de plusieurs articles scientifiques dans des revues internationales et ses recherches couvrent plusieurs aspects de la Macroéconomie, en particulier, la théorie monétaire et les liens entre la finance et le développement.

sys bannière