Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

samedi 20 avril 2024
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Finances Publiques
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Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a signé jeudi 11 avril 2024 à Abidjan, avec le groupe israélien Ekobell une convention portant sur 6.000 hectares dans le Haut Sassandra , d’un coût de 100 milliards Fcfa, pour la production intensive du riz.
Le ministre d’État a précisé que ce programme du gouvernement s’inscrit dans sa vision de réaliser avant fin 2025, un projet rizicole intégré dans la région du Haut Sassandra sur une superficie de 6000 ha sous barrages et/ou sous prise au fil de l’eau, allant de la sous-préfecture de Gonaté (département de Daloa) à Boguédia (département d’Issia). Le coût du projet s’élève à 152 millions d’euros (environ 100 milliards Fcfa), sur une période de 12 ans.
Un autre projet rizicole de même type sera réalisé sur une superficie de 200 ha sous pompage à Sikaboutou.
Pour le ministre d’État, ce financement intervient à point nommé au moment où l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers des partenariats publics-privés, ambitionne d’atteindre l’autosuffisance en riz et plus généralement, la souveraineté alimentaire.
Il a assuré de l’utilisation efficiente des ressources pour accroître la production de riz en Côte d’Ivoire, promettant que son département ministériel jouera pleinement sa partition pour l’atteinte des objectifs fixés.
Aussi, a-t-il rassuré que la société va réaliser le projet en utilisant des méthodes d’exécution des contrats clés en main ou par tout autre moyen acceptable par les parties, selon les pratiques internationales.
«Ekobell qui est une société spécialisée notamment dans le domaine de la conception, l’exécution et l’exploitation des projets d’infrastructures hydroagricoles et de la transformation, a démontré qu’elle a les qualifications techniques requises et le matériel nécessaire pour réaliser ce type de grands travaux d’infrastructures », a relevé M. Adjoumani.
Le directeur régional d’Ekobell, Raury Pirani a rappelé avoir travaillé depuis un an et demi sur ce projet avec l’Agence pour le développement de la filière riz (ADERIZ). Il a réitéré la disposition du groupe à maintenir une coopération étroite avec la Côte d’Ivoire, promettant que les conditions du cahier de charge seront respectées à la lettre.
Le riz est un élément vital pour la Côte d’Ivoire et pour de nombreuses familles qui en dépendent pour leur subsistance.
A noter que la Côte d’Ivoire qui a réalisé en 2022 une production de 1, 703 millions de tonnes de riz paddy et 1, 107 millions de tonnes de riz blanchi continue d’importer entre un million et 1,5 million de tonnes par an pour couvrir les besoins des populations en riz. Ces importations occasionnent des sorties de devises de 300 à 350 milliards de Francs cfa, alors que le pays dispose de tous les atouts pour s’autosuffire.
Bamba M.

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a accordé une audience le lundi 8 avril 2024 à une délégation de la Cnpc conduite par l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng. Au cours de cette audience, plusieurs questions relativement au rapport entre la Chine et le Niger à travers la Cnpc ont été abordées. Parmi ces points il y a la coopération entre les deux pays et leurs souverainetés politiques et économiques, la contribution de la Cnpc au traitement de l’industrie pétrolière du Niger. L’information est rapportée par l’Onep
A l’issue de cette audience, le diplomate chinois a déclaré que le Chef de l’Etat nigérien attache une importance absolue à la souveraineté politique et économique. En effet, le Chef de l’Etat, rapporte-t-il, exige de la partie chinoise, plus de contributions au traitement de l’industrie pétrolière du Niger. « La Cnpc est déterminée à accompagner le Niger dans le renforcement des capacités dans l’industrie pétrolière du Niger », a souligné l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng avant de réaffirmer la volonté de la Chine à renforcer cette relation d’amitié et de bonne coopération entre les deux pays.
Notons que la China National petroleum Corporation est une société de l’Etat chinois implantée au Niger depuis plusieurs années. En tant que premier partenaire du Niger dans le domaine du pétrole, au-delà de ses activités de raffinerie et de l’exécution des travaux de construction du Pipeline d’exportation Niger-Benin de près 2.000 km de long, l’entreprise chinoise a mené plusieurs actions sociétales notamment dans le domaine de l’éducation, la santé à travers la construction des infrastructures.
Cette audience s’est déroulée en présence du ministre directeur de cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Dr Soumana Boubacar et du Conseiller du Président du CNSP en pétrole, M. Mahamane Laouan Gaya. 

Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le mercredi 27 mars, la Commission électorale indépendante (CEI) informait, par voie de presse, qu’elle procèdera à la mise à jour de la cartographie électorale en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Ladite opération est prévue du 1er au 30 avril 2024 avec l’implication des autorités administratives, les représentants des partis politiques, les élus locaux et les chefs de communauté.
Le Mouvement des générations capables (MGC) conduit par Simone Ehivet Gbagbo, en a profité pour saisir le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) en vue d’échanger autour des défis du système électoral ivoirien afin de trouver ensemble des mécanismes pour une élection plus transparente et apaisée. Rapporte une note à la presse du service presse du CNDH

La délégation du MGC conduite par son premier vice-président Traoré Dominique a été reçue le jeudi 11 avril par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré qui avait à ses côtés certains de ces collaborateurs. Selon M Traoré Dominique, les propositions du MGC se résument en cinq points. Il s’agit des réformes juridiques qui intègrent la révision de la constitution, la révision du code électoral et une réforme de la CEI. Outre cette réforme, le MGC souhaite un audit et une révision de la liste électorale, un nouveau découpage électoral, la suppression du parrainage citoyen à l’élection du Président de la République et la prise de mesure sécuritaire du processus électoral. « Tous ces points constituent de véritables défis qui appellent à des discussions plus approfondies et une collaboration forte entre toutes les forces vives de la nation en vue d’obtenir les réformes électorales souhaitées » a indiqué Traoré Dominique.

Pour sa part, la présidente du CNDH, tout en saluant le MGC pour cette démarche et cette initiative, a rassuré ses hôtes du jour sur le fait que les équipes du CNDH allait s’imprégner et étudier en profondeur les propositions du MGC avant de les recontacter pour un plaidoyer commun sur tout ce qui peut améliorer le contexte électoral ivoirien et contribuer ainsi à consolidation de la paix.
Ayoko Mensah

Le programme de renforcement des capacités Tech@Work des jeunes ivoiriens a été lancé récemment par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, (Cgeci). Ce en collaboration avec l’Organisation International des Employeurs (OIE), Microsoft et le Centre Synapse. C’est une initiative ambitieuse destinée à former et à certifier gratuitement plus de 5 000 jeunes âgés de 16 à 35 ans, sur les compétences numériques fondamentales, l’employabilité et l’entrepreneuriat à travers toute la Côte d’Ivoire. Ce projet a pour double objectif de renforcer les compétences de 5000 jeunes dans les domaines numérique, entrepreneurial et de l'employabilité et de stimuler la création d’emplois.
Ce programme, faut-il le préciser, rime « parfaitement » avec la vision du gouvernement déclinée dans la stratégie Côte d'Ivoire 2030 et dans le programme Côte d’Ivoire solidaire 2021-2025 du président Alassane Ouattara, selon le représentant du ministère l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Anderson Konan, qui a invité les jeunes à saisir toutes les opportunités de formation initiées par le gouvernement et le secteur privé comme le programme "Tech@work".
Pour le vice-président de la Cgeci, Bamba Mamadou, ce projet déjà implanté par l'OIE dans quatre pays africains à savoir le Sénégal, le Lesotho, l'Ouganda et la République Démocratique du Congo, permettra de favoriser le développement d’un capital humain mieux outillé pour la transformation structurelle de la Côte d’Ivoire et de ses entreprises.
Il estime qu'en « ayant accès aux compétences numériques, aux marchés, aux réseaux, aux financements, aux informations et à la représentation, les jeunes de Côte d’Ivoire pourront non seulement bénéficier de la transformation numérique et du développement de leur pays, mais également y contribuer en apportant leur savoir-faire aux entreprises en quête de compétences spécifiques ou encore en créant leurs propres entreprises ».
La formation est en ligne et s'effectue par cohorte sur une durée de neuf jours composés de quatre jours d'apprentissage intensif et cinq jours de développement pratique.
Deux types de programmes sont proposés. Il s'agit du programme pour les entrepreneurs désireux de lancer leurs projets et un autre destiné aux entrepreneurs cherchant à innover au sein de leur entreprise. Les jeunes doivent s'inscrire sur la plate-forme "U -connect". Au terme de la cérémonie de lancement, Mme FOUQUERAY a exprimé sa gratitude envers les partenaires impliqués dans le Programme et a encouragé tous les jeunes à saisir cette opportunité de formation gratuite, débouchant sur la délivrance de certificats par l’OIE et Microsoft.
Bamba Moussa

Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a indiqué le 9 avril 2024, qu'actuellement, les producteurs camerounais et ghanéens de cacao ne perçoivent pas plus de revenus que leurs homologues ivoiriens. Il s’exprimait dans le cadre de l’émission « RTI 1 reçoit ».

Commentant l’actualité florissante autour de la hausse du prix de cette spéculation qui est passée à 1500 FCfa, Kobenan Kouassi Adjoumani a profité de l’occasion pour révéler que les prix affichés du cacao au Ghana et au Cameroun ne garantissent pas forcément au moins 60 % du prix Caf aux producteurs. Il a donc fait savoir que le produit est acheté à 1500 FCfa au producteur ghanéen et que son homologue camerounais perçoit encore moins.
Le ministre d’État a expliqué que cela est dû à la vente aux enchères ou la vente en spot contrairement à la vente par anticipation et la stabilisation choisies par la Côte d’Ivoire.

L’intérêt de plus en plus croissant du géant chinois pour le cacao ivoirien et la sollicitation du Centre national de recherche agronomique (Cnra) pour la mise à disposition de plants résidents devraient améliorer davantage le revenu du produit, a-t-il souligné.
De plus en plus d’argent pour le producteur
À côté de cette spéculation, Kobenan Kouassi Adjoumani a indiqué que le secteur de l’anacarde à de beaux jours devant lui, notamment du fait de la transformation en forte croissance, mais également de l’intérêt affiché des Américains. Par ailleurs, le ministre d’État a révélé qu’il est arrivé que plus de 92 % du prix Caf soit reversé au producteur de café pour encourager la relance de la filière.
Sécurité alimentaire en construction
Kobenan Kouassi Adjoumani a aussi déclaré que le processus de construction de la sécurité alimentaire se poursuit conformément à la vision du Président de la République, Alassane Ouattara. Ainsi, la production vivrière a globalement augmenté passant de plus de 18 millions de tonnes en 2017 à plus de 22 millions de tonnes en 2023. Au dire du ministre, c’est une hausse de l’ordre de 94 % par rapport à 2011. Particulièrement, la production de riz blanchi est passée d’environ 1,1 million de tonnes en 2022 à plus de 1,3 million de tonnes en 2023.Ce chiffre devrait rapidement grimper avec la réhabilitation de plusieurs espaces agricoles, l’installation de groupements de jeunes pour la production de diverses denrées de premier plan.
Bamba Mafoumgbé

Dans le cadre du démarrage effectif des activités de Yiri, le centre d’innovation d’Africa Global Logistics (AGL) dédié au développement des start-ups en Afrique, Pangaea X, MSC Foundation et AGL annoncent le lancement d’un hackathon consacré à l’entrepreneuriat des jeunes en Côte d'Ivoire.
Cet événement unique et gratuit qui se tiendra du 30 mai au 1er juin 2024, dans la ville d’Assinie, vise à révéler et à soutenir les jeunes talents ivoiriens désireux de développer des projets innovants, tout en contribuant à la préservation de l'environnement.
Une opportunité unique pour les jeunes entrepreneurs
Ce hackathon est ouvert aux jeunes femmes et hommes âgés de 18 à 30 ans, passionnés par l'entrepreneuriat et le développement durable. Sur une période intense de trois jours, les participants seront invités à former des équipes de 2 à 4 personnes, dans l’optique de travailler sur la conception et le développement de leur projet d'entreprise. Cet événement offrira à ces jeunes entrepreneurs, une occasion exceptionnelle de transformer leurs idées innovantes en réalité, tout en bénéficiant d’un cadre de mentorat et d’un financement offert par Pangaea X.
Des récompenses motivantes
L'équipe gagnante du hackathon aura la chance d’intégrer le programme d’incubation de Yiri. Ce laboratoire technologique d’AGL, offrira à ces jeunes entrepreneurs, des programmes spécifiques d’accompagnement qui leur permettront d’acquérir les connaissances, les compétences et les aptitudes nécessaires à la concrétisation de leur projet d’entreprise. De plus, les vainqueurs du premier prix, bénéficieront d’une incubation à Pangaea X en Europe, incluant un voyage enrichissant en Suisse et à Paris et la possibilité de remporter 20.000€, soit environ 13 millions de FCFA, pour développer leur projet. Les autres équipes participantes bénéficieront également d’un encadrement au sein du centre Yiri, pour le développement de leur projet entrepreneurial.
Comment participer ?
Les jeunes entrepreneurs intéressés sont invités à former leur équipe et à soumettre leur projet sur le site officiel pangaeax.org. La sélection par le jury composé de représentants d’AGL, Horn Foundation, MSC Foundation, UNICEF et d’entrepreneurs renommés sera rigoureuse, avec seulement 10 équipes choisies pour participer à cette aventure entrepreneuriale. Le jury sera composé des personnalités suivantes : Asta-Rosa Cissé, Directrice Régionale d’AGL (Côte d’Ivoire-Burkina Faso), Marina Anselme, Secrétaire Générale de MSC Foundation, Pauline Mocchi, Responsable des Partenariats à UNICEF Côte d'Ivoire, Annika Horn, fondatrice de Horn Foundation, Florence Tahiri Fadika, Conseillère Technique du Ministère ivoirien de la Transition Numérique et de la Digitalisation, et Fabrice Sawegnon, CEO de Voodoo Group.
À propos d’Africa Global Logistics (AGL)
AGL est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, entreprise leader dans le transport maritime et la logistique. AGL fournit à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques complètes, personnalisées et innovantes, avec l’ambition d’être « Au cœur des transformations de l’Afrique ». AGL est présent dans 47 pays en Afrique mais également à Haïti et au Timor. Burundi : Au nom de l’ordre moral - Des centaines de « concubines » chassées de leurs ménages
Bamba M.

La prospérité et le développement du secteur du transport routier restent une préoccupation majeure, aussi bien pour les autorités du pays, que pour les responsables d’organisations professionnelles qui l’animent. Au nombre de ceux-ci, Abdoulaye Sylla, le président exécutif national de la Fédération nationale des syndicats des chauffeurs de Côte d’Ivoire (FENSC-CI). Pour joindre ses soucis à la réalité, le n°1 de la plus grande faitière des chauffeurs de Côte d’Ivoire, ne manque pas les occasions de bénédictions. En effet, le dimanche 24 mars 2024, lors de la 4ème édition de la rupture collective du jeûne organisée par l’Association des jeunes d’Abobo centre (AJAC), où il était parrain, Abdoulaye Sylla, au –delà des importants dons, a demandé aux Imams de faire des bénédictions pour la prospérité du secteur du transport terrestre. « (…) Imams, au nom des membres de notre organisation ici présents et en mon nom personnel, je vous prie de faire des bénédictions pour le secteur du transport terrestre qui fait partie des principales colonnes vertébrales de l’économie de notre pays. Ce secteur a besoin de beaucoup de sagesse, de paix et d’entraide mutuelle pour son essor », avait-il laissé entendre, sous des applaudissements nourris. Le vendredi 5 avril, lors de la célébration de la nuit du Destin, le patron de la FENSC-CI a également confié ce secteur aux fidèles musulmans. « (…) Hommes de DIEU, Hommes religieux, nos gouvernants, avec à sa tête Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, s’est saigné pour notre secteur. Du renouvellement du parc-auto au développement des infrastructures routières en passant par les salvatrices reformes, il nous a tout donné. A notre tour, nous devons en faire bon usage. Ce qui, évidemment ne saurait se faire dans le désordre, les invectives et les palabres inutiles. Du coup, nous demandons vos clémences afin d’intercéder auprès du bon DIEU pour que tout cela cesse. Car, tous ces maux constituent des freins au dévalement d’un secteur d’activité. Un nouveau soleil doit apparaitre sur ce secteur afin de revigorer davantage l’économie du pays », a confié Abdoulaye Sylla. Pour qui d’ailleurs, l’élan de développement emprunté par ce secteur depuis la CAN, doit rester de mise. En toile de fond, le strict respect du code de la route en vue d’apporter une réponse positive aux nombreux accidents qui endeuillent à chaque fois le pays, en salissant la renommée d’un secteur qui tire pourtant le gros wagon de l’empois du pays. Abdoulaye Sylla a aussi demandé aux Imams de faire assez de bénédictions pour le Président Ouattara pour toutes ses actions de développement du pays.
Koné De Sayara

La résidence d’El Hadj Zoumana Touré a Cocody – Palmeraie connu une ambiance conviviale le samedi 06 avril 2024. En effet, comme à l’accoutumée, le maître des lieux et sa sémillante épouse ont convié plus de 700 fidèles musulmans pour la rupture du jeûne. Pour ce faire, le généreux couple a mis les petits plats dans les grands afin de faire passer des moments inoubliables à leurs convives. Un service traiteur rompu aux arcanes de la cuisine a été dépêché et était aux petits soins des invités qui n’en demandaient pas mieux. Sous l’autorité spirituelle de son éminence le Cheikh Malick Konaté, la cérémonie a répondu aux attentes des nombreuses personnalités venues commémorer également la nuit de la destinée. Prières, Zikrs, psalmodies du Saint et noble Coran ont agrémenté cette cérémonie de haut vol spirituel. Des questions ont été posées à l’assistance par le dynamique maître de cérémonie afin de tester ses connaissances islamiques. Son éminence le Cheichk Malick Konaté a mis un point d’honneur sur la vitalité de la nuit de Lailathoul Kadr qui vaut à elle seule mille mois d’adoration. Il a insisté sur l’importance du partage et la solidarité pendant, avant et après le saint mois de Ramadan non sans faire des bénédictions spéciales pour toutes les autorités du pays avec à leurs têtes le président de la république, le dynamique directeur général du port autonome d’Abidjan et toute l’assistance. Il a prié pour que l’édition prochaine soit plus rayonnante et loué les immenses mérites d’El Hadj Zoumana Touré et son épouse Née Bintou Fadiga pour leur dévotion à Allah à travers leurs innombrables œuvres de charité à l’endroit de la communauté musulmane et des frères et sœurs d’autres obédiences. Quant à El Hadj Zoumana Touré, il a loué Allah pour sa magnificence non sans rendre un hommage déférent à son éminence Konaté qui l’honore de sa présence à chaque édition, illuminant spirituellement la cérémonie. Enfin, le cadre du Port autonome d’Abidjan a remercié tous ses collaborateurs qui ont fait le déplacement non sans exprimer sa profonde admiration au numéro un dé l’autorité portuaire qui est en Terre sainte pour louer Allah. Pour clore ses propos, le natif de Touba a remercié la nombreuse assistance et la presse venue en grand nombre pour lui témoigner son soutien. Vivement l’édition prochaine !
Sam-Ibrahim S. ( Correspondance particulière)

Du riz, des pâtes alimentaires, du sucre, de l’huile du lait et des numéraires : c’est l’inégalé don fait hier samedi 06 avril 2024, au siège annexe du Rhdp par l’icône de la commune balnéaire d’Abidjan. En effet, le président El Hadj Ibrahim Konaté, Secrétaire départemental du parti logé à la rue Lepic comme à son habitude, n’a pas dérogé à la règle en cette période de pénitence et de partage. Dans l’élan de solidarité agissante cher à son illustre mentor le président Alassane Ouattara, il a encore soutenu de fort belle manière ses coreligionnaires. En plus de tous les départements que compte le parti présidentiel à Port Bouet, le généreux donateur a soulagé les autres habitants de la commune sans distinction de religion. Au nom du donateur, M Salif Ouattara, éminent cadre du parti et figure de proue de la lutte républicaine a rendu un hommage déférent à El Hadj Konaté qui est aux côtés de la population et des militants sans répit. Il a prôné la solidarité, l’union et la cohésion pour une victoire certaine lors des joutes électorales à venir. Il a demandé aux militants de continuer de soutenir sans relâche le président Alassane Ouattara dans sa vision du vivre-ensemble que perpétue le président El Hadj Ibrahim Konaté. Après le siège annexe, cap a été mis sur le quartier général où le mari des veuves et papa des orphelins a encore fait parler son cœur comblant ainsi plusieurs musulmans qui ont tenu à lui témoigner leur infinie gratitude. Notons que le donateur avait à ses côtés M Youssouf Konaté, cadre influent du parti présidentiel.
Sam-Ibrahim Sidibé ( Correspondance particulière)

 

La Côte d'Ivoire a augmenté mardi dernier son prix à la production à 1 500 francs Cfa (2,47 dollars, soit environ 33 cedi) le kg pour la récolte de mi-avril à septembre de la campagne 2023/24, contre 1 000 francs Cfa la saison dernière.
Depuis l’annonce de ce prix pour la campagne intermédiaire, le Ghana voisin avec qui la Côte d’Ivoire, met en œuvre l’Initiative pour le cacao durable Côte d’Ivoire- Ghana, annonce qu’il va « augmenter jusqu'à 50% le prix fixe payé à ses producteurs de cacao, qui est actuellement de 1.574,66 dollars la tonne, pour que les agriculteurs bénéficient des avantages de la hausse des prix mondiaux et contrer la contrebande de fèves. » Voa qui rapporte l’information, cite une déclaration émanant mercredi dernier le Cocobod, l'office national de commercialisation du cacao. Fiifi Boafo, responsable des affaires publiques chez Cocobod, a déclaré que le nouveau prix pourrait être annoncé dès cette semaine, mais a refusé de commenter davantage. Aussi, le confrère ajoute qu’un exportateur de cacao qui a demandé à rester anonyme a déclaré que le ministre de l'Alimentation et de l'Agriculture rencontrerait les acteurs du secteur du cacao le mercredi dernier dans l’après -midi.
« Il s'agit d'un prix à moyen terme et cela n'a rien à voir avec le prix de l'année prochaine », a déclaré l'exportateur. Le Ghana emprunte 1,3 milliard de dollars soit plus de 780 milliards de Fcfa de prêts syndiqués pour booster les exportations de cacao.
Une source proche de la pensée du Cocobod a déclaré que le Ghana cherchait à « neutraliser » l'impact de la hausse des prix en Côte d'Ivoire, compte tenu de son impact potentiel sur la contrebande. Car, les 1000 Fcfa le Kg stabilisés et servis aux producteurs ivoiriens aiguisent les appétits de certains contrebandiers vers la Côte d’Ivoire. Avec un Ghana Cedi fluctuant,le Ghana risque de ne pas aller très au- delà des 1500fcfa fixés en Côte d’Ivoire.
Selon un expert M. S., face à la fuite de son Cacao, le Ghana qui fonctionne sur la base d’un seul prix fixé en ouverture de la campagne principale, pourrait procéder à une hausse d’environ 450 Fcf Kg. Ce qui reviendrait à environ 1600Fcfa le Kg aux producteurs, en tenant compte de la dépréciation du Cedi qui n’est pas au mieux de sa forme. Cette hausse est du reste confirmée par plusieurs sources. Toutefois,  aux  environs de 18heures 30mn ce Dimanche 07 Avril , une source officielle nous a  donné le chiffre  de  1501 Fcfa le Kg.
Cocobod a déclaré avoir perdu environ 150 000 tonnes de fèves de cacao à cause de la contrebande et de l'extraction illégale d'or connue localement sous le nom de galamsey au cours de la campagne de commercialisation 2022/23. Elle s'attend désormais à des pertes encore plus importantes cette saison, car la hausse des prix mondiaux du cacao crée une incitation plus grande. Le régulateur a déclaré que le virus des pousses gonflées du cacao, qui provoque une baisse des rendements et tue les cacaoyers, a détruit environ 590 000 hectares de terres agricoles entre 2018 et février 2024.
A noter que la production de cacao au Ghana, deuxième producteur mondial, a connu de nombreux défis au cours des quatre dernières années, la production attendue étant près de 40 % inférieure à l'objectif pour la saison 2023/24 en raison des vents violents, du manque de pluie, de la contrebande et des maladies.
Bamba Mafoumgbé

 

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