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Kong // Fête des mères// Le Rejek « gâte » les mamans
Le dimanche 04 juin 2023 restera dans les annales à kong. Et pour cause : le réseau des jeunes du kponguènin (Rejek) et son partenaire Marine Fondation ont mis les petits plats dans les grands afin de combler d'aise les mamans. En effet, 1000 pagnes de qualité supérieure ont été offerts aux braves femmes du kponguènin. La joie se lisait sur tous les visages des mamans qui n'ont pas manqué d’exprimer leur infinie gratitude aux généreux donateurs.
Ensuite, cap a été mis sur la résidence du chef de canton pour les civilités. Le maître des lieux s'est dit très honoré par la démarche de ses convives du jour. Notons que les émissaires du dynamique président Bassory Barro étaient : MM Mohamed Ouattara affectueusement appelé Momo, le crooner Badaoua Mely Ouattara et Zoumana Ouattara.
Sam-Ibrahim Sidibé,( correspondance particulière)
Energie// Ajustement du tarif de l’électricité en Ci // L’éclairage du ministre Coulibaly Sangafowa- Mamadou
Le ministre des Mines, du Pétrole et de l'Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a animé une conférence de presse, le jeudi 08 Juin 2023 à Abidjan-Plateau.
Le secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire fait face à un déséquilibre financier, depuis quelques années. Pour juguler cette situation qui perdure, l’État est dans l’obligation d’ajuster les tarifs. « Sur proposition de l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité et après l’analyse de la Commission consultative sur les tarifs d’électricité, le gouvernement a décidé d’un ajustement moyen du prix de l’électricité limité à 9,6% », a déclaré le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly. C’était le jeudi 8 juin 2023 lors d’une conférence de presse au Plateau.
Occasion pour le ministre en charge du secteur de donner des éclaircissements sur les mesures prises pour rétablir l’équilibre opérationnel et financier durable du secteur de l’électricité qui ont été évoquées en Conseil des ministres, mercredi.
Les 5A et 10A ne sont pas concernés
Selon le ministre, cette augmentation s’appliquera aux consommateurs « à compter du 1er juillet 2023 ». Précisant que 89% des 3,6 millions d’abonnés (chiffre de 2022) ne sont pas concernés. Seuls les tarifs de 11% des consommateurs connaîtront un ajustement.
La répartition du taux de l’ajustement se présente comme suit : « Les 5A et 10A : 0% ; les 15A et plus ainsi que les professionnels : 10% ; la moyenne tension et la haute tension (15%) ».
Cet ajustement, selon Mamadou Sangafowa-Coulibaly, va permettre de réduire la perte d’exploitation du secteur de 76 milliards de Fcfa. Cette manne financière permettra de régler l’écart entre les besoins financiers du secteur de l’électricité et les ressources qu’il génère.
Mais aussi cette ressource aidera à produire davantage d’électricité pour faire face au déséquilibre de l’offre et la demande en matière d’électricité, en d’autres termes, rendre disponible l’électricité en quantité et qualité. Car, pour le représentant du gouvernement, « le temps moyen de coupure qui s’était amélioré à 16h22 en 2020 est monté à 28h93 en 2022 ».
De nouveaux investissements pour améliorer la qualité de l’offre
En clair, le ministre souligne qu’il faudra de nouveaux investissements pour améliorer la qualité de l’offre, assurer la réhabilitation et les grosses révisions périodiques des groupes de production appartenant à l’Etat. Et malgré « les performances » de la Côte d’Ivoire en la matière, il est nécessaire de satisfaire de nombreuses demandes d’extension de réseau, de raccordement et d’électrification de toutes les localités de la Côte d’Ivoire d’ici à 2025.
En somme, l’objectif est non seulement de doubler la capacité de production d’ici à 2030, en la portant ainsi à plus de 5 000 Mw. Mais surtout d’accroître le taux des énergies renouvelables actuellement à 34,5% à 45% dans la même période. « L’optimisation continue des charges d’exploitation et l’appui constant de l’État ne peuvent pas suffire à retrouver l’équilibre financier du secteur », soutient-il.
Dans son exposé, Mamadou Sangafowa-Coulibaly n’a pas manqué d’expliquer que ce déséquilibre dans le secteur qui était observé depuis belle lurette, a été aggravé par les effets de la pandémie à Covid-19 et ceux de la crise en Ukraine : « Cette dernière crise a particulièrement affecté les secteurs de l’énergie dans tous les pays. La Côte d’Ivoire, bien qu’elle soit résiliente, n’a pas fait l’exception ». Cela a eu pour corollaire la perte d’exploitation estimée « 161 milliards de Fcfa pour la seule année de 2023 ».
L’État sera ferme quant à un affichage de prix fantaisistes
Ainsi la présente décision du gouvernement est consécutive à de nombreux échanges avec les industriels, les associations des consommateurs, bref avec les acteurs à l’effet de leur faire comprendre le bien-fondé de l’ajustement.
Le gouvernement, précise Mamadou Sangafowa-Coulibaly, « sera ferme » quant à un affichage de prix fantaisistes par les acteurs qui prétexteront de cet ajustement, au grand dam des consommateurs. Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, a reçu des instructions à cet effet, a rappelé le ministre en charge de l’Énergie.
La Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie), l’entreprise qui est en charge de la distribution et de la commercialisation de l’électricité, n’est pas épargnée. Le ministre dit avoir adressé un courrier à l’entreprise pour s’assurer que cet ajustement sera mieux encadré.
Le premier responsable du département des Mines, du pétrole et de l’Énergie explique qu’en dépit de cet effort que l’État demande à ces 11% d’abonnés concernés, le prix moyen du Kwh en Côte d’Ivoire demeure l’un des plus faibles dans la sous-région.
Ayoko Mensah
Laléraba// Gestion des frontières et soutien aux populations// La Commission nationale des Frontières de Côte d'Ivoire inaugure des infrastructures
À Laléraba (Ouangolodougou), dernier village frontalier de la Côte d'Ivoire avec le Burkina Faso, les commerçants ont désormais un marché moderne, les écoliers ont leur cantine scolaire et la population a un forage à motricité solaire. À ces infrastructures socioéconomiques, s'ajoute un stade de football dont les travaux sont achevés à 70%. Toutes ces infrastructures dites « d'intégration » sont à mettre à l'actif de la Commission nationale des Frontières de Côte d'Ivoire (Cnfci). L’information est du Cicg.
C’était en prélude à la célébration officielle de la Journée africaine des frontières, qui a lieu le 09 juin 2023 à Laléraba, les trois premières infrastructures ont été officiellement inaugurées. C’était le jeudi 08 juin 2023, en présence du Secrétaire exécutif de la Cnfci, le préfet hors grade Diakalidia Konaté, du Gouverneur de la région des Cascades, Jean-Charles Somé, de la Secrétaire permanente de la Commission nationale des Frontières du Burkina Faso, Salimata Dabal, et de nombreuses autorités politiques, administratives et préfectorales venues de la région du Tchologo (Côte d'Ivoire) et de la région des Cascades (Burkina Faso). La quatrième infrastructure, notamment le stade de l'intégration, a fait l'objet d'une visite.
Pour Diakalidia Konaté, il s'agit « de projets à impact transfrontalier qui ont coûté une centaine de millions de Fcfa. Pour marquer la journée africaine des frontières, la Cnfci a entrepris la construction de quatre infrastructures. Elles répondent aux besoins de résilience des populations, créent le rapprochement entre ces peuples frères et leur permettent de célébrer ensemble la coexistence pacifique et la cohésion transfrontalière. Le stade va permettre de lutter contre l'oisiveté des jeunes, la délinquance juvénile et renforcer la cohésion entre les jeunes de Laléraba (Côte d'Ivoire) et de Léraba (Burkina Faso), car c'est la même famille, le même peuple », a expliqué Diakalidia Konaté.
Le Gouverneur de la région des Cascades, Jean-Charles, par ailleurs chef de la délégation burkinabè, et Salimata Dabal ont félicité la Cnfci et son Secrétaire exécutif pour la construction de ces infrastructures qui visent à « célébrer les liens d'amitié et de fraternité forts entre les des deux peuples et aussi à occuper les jeunes pour qu'ils ne soient pas tentés par l'aventure djihadiste ».
L'inauguration et la visite de ces infrastructures ont été précédées d'une opération spéciale de planting d'arbres pour bâtir « une frontière verte », à en croire Diakalidia Konaté.
Bamba M.
Ceo Africa Forum 2023// Soutien à l’émergence des champions africains// M. Eric Kalala, Pdg Agl Rdc Congo : « Nous conseillons aux entrepreneurs d’être compétitifs… »
A cette édition de Ceo Forum, on parle d’émergence de champions africains. A votre niveau, quelle est votre contribution en Rd Congo ?
Avant tout, de voudrais vous dire que Agl Rd Congo se porte très bien. Nous sommes sur une dynamique de croissance et d’investissements dans une économie en forte croissance La première chose nous sommes un champion national parce que sommes les premiers logisticiens en Rd Congo où nous sommes présents depuis 70 ans. Il y a une réalité pour nous d’être un champion national. Rien ne peut se construire dans ce pays- là sans la logistique. Quand il y a des nouveaux champions quelque part, c’est nous qui permettons leur éclosion dans notre écosystème. Pour optimiser leurs usines, les flux au niveau des opérations.
La Rdc dispose d’un sous -sol dont le développement nécessite de la logistique. Que faites-vous, à ce niveau ?
Nous sommes les premiers partenaires de grands projets miniers et énergétiques qui ont été développement dans le pays. Nous avons accompagné les opérateurs ou les champions nationaux à implémenter leurs projets. Donc quelque part, nous sommes une force de propositions, pour les accompagner les opérateurs et champions nationaux, pour éclore et développer leurs projets à la lumière de notre expérience et de notre expertise.
Et au niveau de la protection de l’environnement ?
Au niveau de la protection de l’environnement, nous sommes très pointilleux sur les normes Qse. Au niveau de la Rse, nous avons plusieurs certifications Iso 9001. Également, nous essayons de mettre nos employés et nos sous–traitants au niveau des qualités requises au plan international.
Des conseils aux entrepreneurs africains ?
Ce que nous préconisons aux entrepreneurs, c’est d’être compétitifs et c’est être assis sur des valeurs et ses compétences. A partir du moment où on connait l’ environnement et ses compétence, on est préparé à la compétition qui est une bonne chose. A partir du moment où tout est claire au niveau étatique et qu’on est assis sur ses compétences, la qualité et les avantages comparatifs, on ne peut que gagner
Bamba M.
Légende photo : Eric Kalala, Pdg de Agl Rdc : « Ce que nous conseillons aux entrepreneurs, c’est d’être compétitifs… » ( Photo Bm)
Digitalisation des paiements//Facilitation des paiements de leurs bourses //ASSAHORÉ Konan Jacques, Dg du Trésor public : « Nous mettons à la disposition des étudiants des cartes prépayées(…) »
La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité Publique a procédé mardi 6 juin 2023, à Abidjan-Plateau, au lancement officiel de deux cartes prépayées dénommées ‘’CASH JUNIOR’’ et ‘’CASH LIBERTÉ’’. Ces cartes sont destinées au décaissement de bourses et de subventions, aux voyages d'affaires et aux dépenses des fonctionnaires. La carte « Cash Junior », particulièrement est destinée à imprimer plus de célérité à la procédure de paiement des bourses des étudiants. En effet, grâce à cette carte, les queues interminables devant les agences comptables des Universités feront désormais partie des souvenirs lointains.
Le Directeur Général Jacques Konan ASSAHORÉ précise : « nous avons voulu résoudre un problème crucial, celui du paiement des bourses des étudiants tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger. Cette carte prépayée vient digitaliser le paiement des bourses des étudiants ».
Traditionnellement, poursuit-il, les étudiants étaient obligés de se déplacer pour venir aux guichets des agences comptables. A l’étranger c’était la croix et la bannière pour pouvoir percevoir leurs bourses. Aujourd’hui c’est l’une des grosses plaies de notre administration financière. Par la mise en circulation de cette carte, ce gros souci ne se posera plus aux présidents d’université et même au Trésor Public pour le paiement des bourses tant au niveau national qu’à l’étranger. Désormais le paiement va être facilité avec la détention de cette carte qui pourra être créditée depuis Abidjan.
La carte « Cash Liberté », quant à elle, est destinée au grand public, aux clients de la Banque des Dépôts du Trésor et à tout citoyen désireux de l’avoir. Cette carte facilitera, notamment, le paiement des frais de mission des agents de l’Etat, le paiement des primes des sportifs internationaux, pour ne citer que ces exemples-là.
ASSAHORÉ a traduit sa reconnaissance aux partenaires GIM UEMOA et MASTERCARD et félicité son collaborateur CISSE Abdoul Kader, Directeur de la Banque des Dépôts du Trésor, pour l’aboutissement de ce projet majeur qui va impacter positivement la vie des Ivoiriens.
Jean Charles Yallet, Directeur Régional Afrique Francophone sub-saharienne chez Mastercard a rassuré que sa structure s'engage à faire progresser la transformation numérique en Côte d’Ivoire. La collaboration avec le Trésor Public consiste à renforcer l'inclusion financière tout en répondant aux besoins évolutifs de la population, notamment les jeunes.
« Pour que l'inclusion financière soit un succès pour tous les segments de la société, nous devons adopter des solutions de paiement innovantes », soutient pour sa part la représentante du Directeur Général du Groupement Interbancaire Monétique de l'Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (GIM-UEMOA)
Bamba Mafoumgbé
Africa Ceo Forum 2023 // prochaine génération de champions africains// 2000 décideurs publics et privés à Abidjan pour accélérer leur émergence
Le plus grand rassemblement annuel du secteur privé en Afrique a ouvert ses portes le lundi 5 juin à Abidjan, en Côte d’Ivoire. L’événement rassemble 2000 participants dont les principaux acteurs économiques du continent ainsi que des chefs d’État et ministres de plusieurs pays. Ils sont conviés à échanger sur l’émergence de la nouvelle génération de champions africains. Alors que la prolifération des crises à l’échelle mondiale s’accélère, la priorité du continent africain doit encore davantage se tourner vers la construction d’économies souveraines, résilientes et prospères. Pour y parvenir, l’AFRICA CEO FORUM veut contribuer à créer les conditions favorables à l’émergence d’une nouvelle génération de champions continentaux à même de s’imposer dans l’économie mondiale. Les Pme, les entreprises de taille intermédiaire et les grands groupes africains sont les premiers pourvoyeurs d’emplois et les relais économiques indispensables de la puissance publique. Ils sont aussi les futurs porte-étendards de la souveraineté africaine.
« Réussir malgré les crises – de 300 à 3000 : comment accélérer l’émergence de la prochaine génération de champions africains ��. L’AFRICA CEO FORUM invite les participants à réfléchir la mise en place de politiques publiques favorables à l’émergence d’une nouvelle génération d’entreprises africaines réalisant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard de dollars, actuellement au nombre – insuffisant – de 300 sur le continent. L’AFRICA CEO FORUM réunit plus de 2000 participants comprenant les décideurs des plus grandes entreprises africaines, des investisseurs internationaux, des dirigeants de multinationales, des chefs d’État, des ministres et des représentants d’institutions financières afin de contribuer à la mise en œuvre et à l’intensification du dialogue public-privé pour façonner l’autonomie du continent.
À travers des panels, groupes de travail thématiques, études de cas, témoignages et ateliers public-privé, les leaders présents au forum aborderont les thématiques clés pour l’avènement d’une Afrique souveraine et compétitive. Ils proposeront des solutions innovantes pour permettre au continent de trouver les solutions l’aidant à transformer les crises en opportunités. Des temps forts seront également consacrés aux femmes dirigeantes, aux entreprises familiales et aux start-up.
« Notre souhait c’est que cette 9e édition du Forum soit l’occasion d’un dialogue public-privé exigeant à l’issue duquel nous repartions tous convaincus que nous pouvons construire un front uni, secteur privé, gouvernement et Institutions, pour que l’entreprise soit désormais le fer de lance de la conquête de notre souveraineté économique », a déclaré Amir BEN YAHMED, président de l’AFRICA CEO FORUM.
« C’est dans les périodes de crises qu’il faut faire preuve d’audace et affronter les défis avec détermination et innovation. C’est dans les périodes de crises que germent les idées qui transformeront notre continent. C’est dans la difficulté que naissent les opportunités. L'Afrique a la capacité et la volonté de sortir plus forte de la vague de défis économiques mondiaux. Pour y parvenir, les secteurs privé et public du continent devront coopérer et collaborer. IFC continuera à soutenir l'Afrique et à aider le continent à tirer parti de ses atouts pour lutter contre le changement climatique, renforcer la sécurité alimentaire et favoriser une croissance durable et inclusive », a déclaré Makhtar Diop, directeur général d'IFC.
Pendant deux jours, plusieurs personnalités leaders en Afrique rythmeront débats et discussions. Parmi elles : Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire ; Aziz Akhannouch, chef du gouvernement marocain ; Alain Claude Bilie-By-Nze, Premier ministre de la République du Gabon ; Joseph Dion Ngute, Premier ministre, chef du gouvernement de la République du Cameroun ; Abdul Samad Rabiu, Président exécutif de BUA Group ; Delphine Traoré, directrice générale d’Allianz Africa ; Portia Derby, CEO de Transnet ; Kuseni Dlamini, président de Massmart Holdings ; Samaila Zubairu, PDG d’Africa Finance Corporation ; Hassanein Hiridjee, CEO du Groupe Axian ; Jérôme Hénique, CEO d’Orange Afrique et Moyen-Orient ; Hardy Pemhiwa, CEO de Cassava Technologies ; Richard Bielle, PDG de CFAO ; Jacques Vermeulen, directeur général de Coca-Cola Beverages Africa, ainsi que de nombreux autres décideurs venus de toute l'Afrique et du monde entier.
Bamba M.
Ceo Forum 2023// Programmes de promotion du secteur privé// Le Premier ministre Patrick Achi plaide pour l’émergence des champions africains
Abidjan, la capitale économique ivoirienne abrite depuis ce 05 Juin 2023, la neuvième édition du sommet annuel de l’Africa Ceo Forum. Ce autour du thème : « Réussir malgré les crises, de 300 à 3000 comment accélérer l’émergence de la prochaine génération de champions africains »
La cérémonie d’ouverture a eu lieu au Sofitel hôtel ivoire à Abidjan-Cocody en présence du chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara, de plusieurs chefs de gouvernements africains et des acteurs du secteur privé.
Selon Makhtar Diop, Directeur général de IFC et co-organisateur dudit rendez- vous annuel du secteur privé africain, l'Afrique à ce jour est le seul continent qui n'a pas encore connu sa révolution verte. Selon Makhtar Diop, ces champions régionaux et continentaux doivent continuer à affronter au mieux des «polycrises» qui se répandent à travers le monde à intervalles rapprochées. Dans le même temps, ils doivent s’affirmer comme un élément clé du renouveau africain. Les plans d’actions adoptés par les leaders politiques pour renforcer la résilience économique, dynamiser l’emploi et créer de la valeur ajoutée, resteront vains s’ils ne sont accompagnés par la mise en place d’environnements propices à l’épanouissement des grandes entreprises. Comme l’ont montré les économies les plus avancées, disposer de légions de multinationales est un élément clé du succès des politiques de souveraineté et d’intégration dans les chaînes de valeur mondiales.
Le Premier ministre, chef du gouvernement ivoirien, Patrick Achi, au nom du Chef de l’Etat Alassane Ouattara a indiqué que les défis des crises actuelles « nous imposent de toujours voir plus loin et plus grand, de mieux anticiper et mieux s’ajuster, d’agir plus résolument, plus efficacement et de façon plus concertée, afin d’infléchir l’histoire en notre faveur et pour nos futures générations. »
Pour M. Achi Patrick, au-delà des crises et mutations, l’Afrique fait face à un autre défi de taille qui est l’extrême jeunesse de sa population. « Cela peut être notre plus gros actif si nous y investissons, mais aussi notre plus gros passif, dans un monde où les opportunités et les menaces de tout genre existent. », soutient-il.
Selon les tendances actuelles, la population africaine doublera pour atteindre 2.8 milliards en 2050, avec plus de deux tiers ayant moins de 35 ans.
C’est pourquoi le chef du gouvernement ivoirien a exhorté les politiques à tout mettre en œuvre, pour répondre à leurs besoins croissants en éducation, santé, logements, infrastructures, et surtout emplois, « si nous tenons à les rendre les plus productifs possible, tout en évitant la fuite des cerveaux. », prévient Patrick Achi.
Aussi, de l’avis du Premier ministre ivoirien, les gouvernants africains doivent poursuivre vigoureusement leurs stratégies et exécuter rigoureusement leurs programmes de promotion du secteur privé.
Le gouvernement de Côte d’Ivoire signe trois protocoles d’accord portant sur un montant total de 450 millions de dollars.
En marge du Africa Ceo Forum, le gouvernement de Côte d'Ivoire a franchi une nouvelle étape pour stimuler l'économie locale en accélérant la transformation industrielle. Trois protocoles d'accord d'une somme totale de près de 450 millions de dollars ont été signés, reflétant la volonté du gouvernement ivoirien d'accroître la croissance économique durable, la création d'emplois et le développement du secteur privé.
Le premier protocole d'accord prévoit la construction d'une usine de transformation d'anacardes de 200 000 tonnes métriques par an dans la zone industrielle de Arise. L'accord a été conclu entre le gouvernement, la société Arise représentée par M. Gagan Gupta, et JG Group représentée par M. Daulat Jain, pour un montant total de 100 millions Usd. Cette usine vient confirmer la capacité de la Côte d’Ivoire à créer plus de valeur localement.
Le deuxième protocole d'accord a été conclu avec la société Score, représentée par M. Yacouba Soupkafo KONE. Il s'agit d'un projet de développement intégré d'une plantation de bananes plantains sur une superficie de 900 hectares. Le projet prévoit notamment l'emploi de 100 jeunes agriculteurs et la construction d'une usine de transformation de la banane en chips, pour un montant total de 32 millions USD.
Enfin, le troisième protocole d'accord a été signé avec la société ACC, représentée par M. OMAR EL MERHEBI, pour la construction d'un complexe immobilier comprenant trois tours sur le site abritant actuellement l'Agence Ivoirienne de Presse. Ce projet structurant, d'une superficie de 13 062m2, nécessite un investissement de 305 millions USD. Il contribuera à l’attractivité de la capitale ivoirienne en dopant l’offre immobilière disponible.
Le Secrétaire exécutif des Partenariats public-privé à la Présidence de la République de Côte d'Ivoire, M. Moussa KOUYATE, a déclaré : « Ces protocoles d'accord illustrent la confiance croissante des investisseurs dans le climat des affaires en Côte d'Ivoire. Notre pays est prêt à accueillir des investissements internationaux et à démontrer sa capacité à réaliser des projets ambitieux et à long terme pour accélérer l’industrialisation et la création d’emplois. Nous sommes impatients de collaborer avec nos partenaires pour transformer ces visions en réalité. »
A noter que ce sommet africain prévu sur deux jours prend fin demain 06 Juin 2023. Sont prévus des panels, des échanges, de partages d’expériences et de rencontres Be To Be.
Bamba Mafoumgbé
Cocody// Promotion des produits dérivés de l'Anacarde// Plus de 2000 femmes formées à la valorisation
Après quatre jours de présentation, de découverte, d'information et de formation administrées aux femmes de Cocody sur les produits dérivés de l'Anacarde, les journées dénommées « La fête des mères en cajou », initiées par le Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (Ppca),a refermé ses portes suite à la cérémonie de clôture qui a eu lieu le samedi 03 Juin 2023 , au terrain de la Cité-Soghefia à Cocody.
Cette activité s'est tenue sous la présence effective du Directeur Général du Conseil du Coton et de l'anacarde, Dr Adama Coulibaly, qui en a procédé à la cérémonie de clôture. Dr Adama COULIBALY, Dg du Conseil du Coton et de l'Anacarde , par ailleurs Coordonnateur du Ppca, a indiqué que cette activité a été motivée par le fait qu'en tant que 1er producteur mondial de l'anacarde et 3e transformateur mondial de noix de cajou , il était bon de procédé à la promotion des produits dérivés de l'Anacarde au plan local pour permettre à la population d'en connaître les bienfaits et la valeur nutritionnelle et aussi de l'intégrer dans leurs habitudes alimentaires quotidiennes, contrairement aux amandes de cajou dont la grande partie de la production est vendu à l'extérieur
« C'est donc une grande première que nous fassions une activité ouverte de ce genre pour la promotion des produits dérivés de l'Anacarde à l'endroit grand public en dehors du cadre formel. Et je pense bien que ce genre d'activité est à refaire d'autant qu'elle apporte une plus-value à la commercialisation et la valorisation de l'Anacarde au niveau local. », a souligné le Dr Adama Coulibaly.
Aussi, le Coordonnateur du Ppca, a remercié les autorités de la commune de Cocody du fait d'avoir permis et accompagné l'effectivité de ladite activité dans leur commune et également il a adressé ses remerciements à toutes les braves femmes présentes à cet événement pour leur mobilisation massive.
Quant à Mme Fanta Soumahoro, présidente de l’Allocodrome de Cocody, s'est exprimée en ces termes, « Nous sommes heureuses car aujourd’hui, à l’occasion de la fête des mères, nous avons été formées à la transformation des produits dérivés de l’anacarde. Que sont le lait, l’huile pour frire l’alloco, braiser du poisson ou du poulet, la moutarde pour assaisonner le poulet, la pâte de cajou pour en faire des sauces. Nous en avons consommé et sommes toujours bien-portants. L’anacarde est sans effet secondaire. En tant qu’ivoirienne j’invite mes sœurs à consommer l’anacarde qui est de chez nous. », a-t-elle indiqué
Elle a également remercié le Conseil du Coton et de l’Anacarde et le Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaine de valeur de l’Anacarde (Ppca) pour la réhabilitation de l'Allocodrome de Cocody, la Présidente a également déclaré que les femmes qui y exercent leurs petites activités d’autonomisation, seront désormais de dignes ambassadrices de la promotion de l’anacarde.
Cette activité qui s'est déroulée du 31 mai au 3 juin 2023 a été organisée à la faveur de la Fête des mères pour également honorer les femmes de la commune de Cocody et a eu pour thème principal « La Fête des Mères en Cajou ». Le cap sera mis sur d'autres localités pour les prochaines initiatives.
Bamba M.
Légende photo : Une vue de certaines femmes formées aux côtés du Dg du Conseil du coton et de l’anacarde
Port-Bouët// Activités politiques des partis politiques // El Hadj Ibrahim Konaté séduit les commerçants et les religieux
Les djassamen, appellation des jeunes commerçants étaient ivres d'aise ce samedi 03 juin 2023. En effet, ils ont reçu un des leurs en la personne d'El Hadj Ibrahim Konaté. En effet, le candidat le plus proche de la population et ce, depuis 2 décennies est allé à la rencontre de ses pairs. La joies des jeunes commerçants était indicible. Ils ont happé leur illustre hôte du jour non sans lui manifester leur indéfectible soutien. Pour sa part, le candidat du parti présidentiel a promis de continuer de les appuyer comme il le fait depuis des lustres. Ensuite, l'idole des jeunes de la commune balnéaire d'Abidjan a mis le cap sur la mosquée centrale. Là, il a apporté son soutien financier à l'association des jeunes musulmans qui n'ont pas manqué de lui témoigner leur infinie gratitude. N'eut été le bouchon sur la voie principale, El Hadj Ibrahim Konaté serait parti apporter son appui aux femmes qui disputaient une rencontre de football. Notons que le soutien des veuves avait à ses côtés l'honorable Lassana Cissé et l'intrépide départemental-terrain Salif Ouattara.
Sam-Ibrahim Sidibé (correspondance particulière)
Cacaoculture// Mise en œuvre du Différentiel de Revenu Décent (Drd)// Les grandes décisions l'Initiative cacao Côte d'Ivoire-Ghana (Iccig)
Le Comité de Pilotage de l'Initiative Cacao Côte d'Ivoire-Ghana (ICCIG), organe suprême de l'organisation, s'est réuni à Accra, au Ghana, le vendredi 2 juin 2023, où les ministres de l'Agriculture des deux pays ainsi que les responsables du Conseil du Café-Cacao et du Ghana COCOBOD ont échangé sur l'état actuel du secteur, notamment, à propos des partenariats avec l'industrie, des progrès de leurs systèmes nationaux de traçabilité, de la future législation des pays consommateurs relative à l’importation du café et du cacao sur leurs territoires ainsi que des prochaines étapes de la mise en œuvre du Pacte économique pour un cacao durable.
« Nous félicitons le Secrétariat pour le travail accompli en si peu de temps pour faire progresser la vision de l'Initiative et les résultats que nous constatons concernant l'amélioration du marché, et la revalorisation de notre cacao. C’est aussi l’occasion d’encourager le Secrétariat à accélérer les discussions en vue de l'intégration du Cameroun et du Nigeria qui ont été invités à notre dernière réunion », a déclaré le président du Comité de pilotage et ministre d’État, ministre de l’agriculture et du Développement Rural de Côte d’Ivoire, M. Kobenan Kouassi ADJOUMANI, rappelant que plusieurs autres pays producteurs ont manifesté leur intérêt à se joindre à l'Initiative.
Par ailleurs le comité a reçu les recommandations du groupe de travail technique d'experts sur les prix et les marchés et défini le calendrier de travail des trois autres groupes qui contribueront à la mise en place d’un Pacte économique pour un cacao durable.
« Le Pacte fait partie de notre vision stratégique vers un mécanisme de prix plus durable à long terme et, finalement, un revenu plus équitable pour les agriculteurs, tel était l’objectif fixé par nos deux présidents en 2018 et qui a conduit à la mise en place de cette Initiative pionnière », a déclaré le Secrétaire exécutif de l’ICCIG, M. Alex ASSANVO.
« À court terme, cependant, nous avons aussi contribué à ramener un peu de sérénité sur le marché en mettant en œuvre des mesures qui ont aidé à consolider le Différentiel de Revenu Décent (DRD), telles que la publication des différentiels des pays d'origine et le renforcement de la coordination entre les salles de marché des deux pays », a déclaré M. ASSANVO.
Depuis mai 2022, l’ICCIG publie chaque mois les différentiels des pays d’origine afin d’éviter que cette prime distincte ne soit réduite et ainsi utilisée pour neutraliser l’impact du DRD.
Parallèlement, l’ICCIG a mis en place quatre axes de travail pour la mise en place du pacte économique : le premier étant celui des prix et des marchés. Ce groupe, composé d'experts des pays membres, des entreprises de cacao et de chocolat, de la société civile et de la bourse du cacao, s'est réuni virtuellement et en présentiel entre novembre 2022 et mars 2023. Les trois autres groupes de travail, à savoir ceux relatifs à la Traçabilité et les Normes, la Responsabilisation et la Surveillance, ainsi que le Coût du cacao durable, devraient achever leurs missions d'ici la fin de l'année. Les recommandations des quatre groupes de travail formeront le cadre de la mise en place du Pacte économique dont le principe a été approuvé par la signature d'une déclaration d'intention commune de l'industrie en juillet 2022. Le Comité de pilotage a également fait état de rapports d’attaques contre des producteurs de cacao ghanéens le long de la rivière Tano et s’est engagé à mettre en place un comité mixte pour trouver une solution rapide et durable pour la sécurité des planteurs le long de la frontière.
SERCOM