Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

samedi 27 juillet 2024
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Le prix du meilleur agent de la direction des Impôts, lauréat des lauréats pour l’année 2023, a été décerné à l’administrateur des services financiers, chef du service d’Assiette des impôts de Touba, M. Yodé Ignace. C’était lors de la célébration de la 22e édition du prix d’excellence initié jeudi 25 juillet 2024 à Abidjan par la Direction générale des impôts (Dgi).
Cette distinction a été remise par le représentant du ministre des Finances et du Budget, Vassongbo Bamba dans le cadre de la célébration du mérite des services et agents de la Dgi sur le thème : « L’impôt foncier : une contribution à amélioration du cadre de vie des populations ».    A l'occasion  il a indiqué que   cette célébration  de l'excellence met en lumière les  agents des impôts  qui se sont distingués par  la qualité de leur travail. Non sans rappeler  que  le prix  d'excellence a pour objectif de faire la promotion de l'éthique et la bonne gouvernance au sein  de l'administration fiscale
Le lauréat, M. Yodé, a dédié le prix à ses collaborateurs, qu’il considère formidables, car ils ont adhéré à sa vision et l’ont accompagné dans le travail avec détermination, abnégation et esprit d’entente.
Par ailleurs, le prix d’honneur a été décerné au maire de la commune de Treichville, François Amichia, pour ses actions en faveur de l’administration fiscale de la direction régionale Abidjan Sud 1. Ces actions comprennent la remise d’un bâtiment R+3 et d’un véhicule flambant neuf pour assurer la mobilité des agents des impôts.
Différents prix ont été remis dans plusieurs domaines, entre autres, le prix du meilleur agent des service spécialisés, le prix du meilleur agent des services administratifs, le prix du meilleur agent des services techniques, le prix du meilleur agent d’Assiette et du meilleur agent de recouvrement.
Bien avant l’étape de la remise des prix, Le Directeur général des impôts, Ouattara Sié Abou a indiqué que sa direction s’est engagée à faire de l’impôt foncier un impôt leader, non seulement parce que la collecte est destinée au budget des collectivités territoriales et aux agences en charge de la salubrité et de l’assainissement, mais également en raison du potentiel fiscal existant en Côte d’Ivoire avec l’immense patrimoine immobilier. Il a invité les uns et les autres à s’acquitter de leurs impôts fonciers. Aux nominés et aux lauréat, le Dg Ouattara Abou Sié a demandé de s’inspirer du parcours inspirant de leur parrain Robert Beugré Mambé.
Cette édition a été parrainée par le Premier ministre Beugré Mambé et sous la présidence du ministre des Finances et du Budget. Dans le cadre de sa quête d’optimisation du rendement de l’impôt foncier, la Dgi a multiplié les reformes et actions afin de répondre aux atteintes du gouvernement qui visent à améliorer le cadre de vie des populations.
Les actions ont permis de renforcer le cadastre, la maîtrise du tissu parcellaires, l’amélioration des émissions et des recettes, de déconcentrer les services, de faire la promotion du civisme fiscale par la sensibilisation aux populations.
Bamba Mafoumgbé

Côte d'Ivoire Terminal, concessionnaire du 2e terminal à conteneurs du port d’Abidjan et filiale d’Africa Global Logistics (AGL) est fière d'annoncer la manutention d’un million de conteneurs équivalent vingt pieds (EVP), depuis le démarrage de ses opérations en novembre 2022. Cette performance réalisée au terme de 594 jours de travail sur 440 navires, marque une étape significative dans la confirmation de l’expertise de Côte d’Ivoire Terminal en matière de gestion des conteneurs, mais aussi dans son rôle de plateforme logistique de référence du port d’Abidjan.
L’entreprise a en effet réalisé d’importants a en effet réalisé d’importants investissements visant à améliorer l'efficacité et la sécurité de ses opérations. Il s’agit d’une part de l’acquisition de portiques de dernière génération à la fois respectueux de l’environnement et permettant une manutention rapide et pointue des conteneurs et d’autre part l’utilisation de technologies innovantes visant à optimiser le flux des marchandises tout en dématérialisant leur transit sur ses installations. Ces investissements ont permis d'augmenter considérablement sa capacité de traitement des conteneurs, renforçant ainsi la position d'Abidjan comme le hub logistique incontournable sur la Côte Ouest
Africaine. « Atteindre le cap du millionième conteneur est le fruit du travail acharné et de la détermination de toute notre équipe. Cela témoigne également de notre engagement à offrir des services aux standards internationaux à nos clients et partenaires. Je salue le dévouement et l’engagement de nos collaborateurs qui ont permis d’atteindre cet objectif. Côte d’Ivoire Terminal poursuivra ses investissements et ses efforts afin de continuer à bénéficier de la confiance de l’ensemble de la communauté portuaire et accroître son expertise au service de toutes les parties prenantes. », a déclaré Koen De Backker, Directeur général du Côte d’Ivoire Terminal.
Outre la mise en œuvre d’une stratégie rigoureuse d’investissements, la performance de l’entreprise repose également sur son équipe jeune et dynamique formés aux dernières techniques de manutention et de gestion portuaire dont le dévouement et la capacité d’adaptation ont permis à Côte d’Ivoire Terminal de franchir ce cap.
« Nous sommes ravis de cette nouvelle étape franchie par Côte d’Ivoire Terminal. En effet, nous travaillons continuellement à assurer la mise en œuvre d’une politique hardie d’investissement, non seulement dans les infrastructures, mais aussi dans le renforcement des capacités de nos équipes, gage du succès de nos entreprises en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Côte d’Ivoire Terminal continuera ainsi de demeurer un acteur clé dans le secteur logistique et portuaire de la plateforme portuaire d’Abidjan, en offrant des services efficaces et durables qui répondent aux besoins croissants de nos clients et partenaires. », s’est félicitée, Asta-Rosa CISSE, Directrice Régionale d’AGL Côte d’Ivoire et Burkina Faso.
« Nous félicitons Côte d’Ivoire Terminal pour le travail abattu, dans le cadre de notre politique de modernisation des infrastructures du Port d’Abidjan. Le deuxième terminal à conteneurs a été construit pour permettre au port d’Abidjan de retrouver sa place de hub logistique leader sur la Côte Ouest Africaine grâce à l’accueil des grands navires, afin d’accroitre notre capacité d’accueil et de traitement des conteneurs. Nous sommes heureux de succès qui vient confirmer la place retrouvée du port d’Abidjan dans le concert les grands ports internationaux. », a indiqué, Hien SIE, Directeur général du Port d’Abidjan. Grâce à cette nouvelle performance, Côte d’Ivoire Terminal consolide son ambition d’être le hub logistique majeur de l’Afrique de l’Ouest, en contribuant activement à la croissance économique de la Côte d'Ivoire.
B. Mafoumgbé

 

 

 

Fraichement rentré de France, Koko Guillaume, le président de l’Union nationale du patronat des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAPAE-CI), a jeté un regard rétrospectif sur lancement de la 18ème édition de la sécurité routière qui a eu lieu le mercredi 3 juillet 2024 C’était le jeudi 18 dans les locaux de sa structure à Angré. D’emblée, il a, au nom de tous les membres de l’UNAPAE-CI traduit leurs félicitations à Kouakou Etienne, le nouveau Directeur général de l’OSER. «(…) Nous lui souhaitons la bienvenue et profitons de l’occasion pour également lui formuler nos vœux de plein succès dans ses nouvelles fonctions », a-t-il dit.
Abordant la question de la sécurité routière, il a fait le commentaire suivant : «(…) Dans le commun des mortels, on dit souvent que c’est l’affaire de tous. Donc, il faut toujours rappeler aux automobilistes les règles élémentaires de la bonne conduite. Il faut toujours leur faire comprendre que la sécurité routière est une question de vie ou de mort. Vu que l’automobile évolue, de même que la route avec beaucoup de signalisations, Il faut chaque fois faire des piqures de rappel. C’est alors important qu’on fasse des semaines de sécurité routière. C’est en cela que nous avions apprécié ce lancement au cours duquel, chaque automobiliste a été exhorté à la prudence en temps de pluie, comme c’était le thème d’ailleurs », a indiqué Koko Guillaume.
Avant de souligner que les conduites sont variables en fonction des temps et des saisons. «(…) En temps de brouillard, nous n’avons pas les mêmes conduites qu’en temps de saison sèche. Les semaines de sécurité routières rappellent également le civisme et la courtoisie à observer une fois qu’on est au volant, car la route », à faire savoir Koko Guillaume. Qui, faisant d’une pierre deux coups, s’est prononcé sur le Haut Conseil des auto –écoles de Côte d’Ivoire. Avec pour objectif de réorganiser un peu encore les auto-écoles, de sorte à leur permettre de parler d’une seule unique et même voix. A cet effet, dit-t-il, nous faisons actuellement le tour des villes, de sorte à sensibiliser nos camarades à tenir une Assemblée générale constitutive et élective.
Koné De Sayara

Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani était face à la presse le Jeudi 25 Juillet 2024. C’était à l’occasion de la conférence de presse qui a eu lieu à la Caistab à Abidjan-Plateau, pour faire le bilan de la campagne cotonnière 2023/ 2024 et présenter les perspectives 2024/2025. Le ministre d’Etat Adjoumani avait à ces côtés M. Berté Mamadou Dg par intérim du Conseil du Coton et anacarde et les industriels du coton entre autres. « Pour maintenir la tendance au retour des producteurs à la culture du coton, le gouvernement a décidé de maintenir les prix d’achat du coton graine au niveau de la campagne précédente, par l’octroi d’un complément de prix de 10 Fcfa/kg sur le prix professionnel convenu par la filière. Ce qui implique une subvention complémentaire de 3,67 milliards Fcfa. Ainsi, les prix d’achat du coton graine, sont fixés comme suit : 310 Fcfa/kg, le coton graine de 1er choix et 285 Fcfa/kg le coton graine de 2ème choix. », a indiqué le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani.
Aussi, il a également confié également que prenant en compte le contexte de reprise post jassides et les niveaux toujours élevés des prix des intrants, le gouvernement a décidé d’accorder une subvention de 8,269 milliards Fcfa pour amortir les prix intrants. Cet effort du gouvernement correspond à un appui de 44 Fcfa/kg de NPK, de 23 Fcfa/kg d’Urée et 10 000 Fcfa/ha pour les 7 passages d’insecticides. Ainsi, les prix de cession des intrants coton aux producteurs par les sociétés cotonnières, sont fixés à NPK : 362 Fcfa/kg, soit 18 100 Fcfa le sac de 50 kg ; Urée : 341 Fcfa/kg, soit 17 050 Fcfa le sac de 50 kg et Insecticides : 35 000 Fcfa/ha pour les 7 passages de tout le cycle cultural.
Au total, l’appui financier du gouvernement au titre de la campagne 2024-2025 est de 11,939 milliards Fcfa sous la forme d’un complément de prix d’achat du coton graine et d’un soutien du prix de cession des intrants (engrais et insecticides) aux producteurs.
S’agissant du bilan de la campagne 2023-2024, il convient de retenir de l’exposé, des résultats encourageants. Les paramètres de cette campagne, bien que légèrement en dessous des objectifs initiaux, sont au-dessus de la campagne précédente. La production de coton graine est passée de 236 183 tonnes en 2022-2023 à 347 922 tonnes, soit une augmentation de 111 739 tonnes, correspondant à 47%. Le rendement moyen a enregistré également une hausse passant de 574 kg/ha la campagne dernière à 886 kg/ha en 2023-2024. Cette hausse de la production et du rendement traduit la résilience de la filière coton et la reprise de la dynamique positive de la production, qui en 2022-2023 a été durement affectée par les jassides qui ont décimé des parcelles entières et obligé certains producteurs à abandonner leurs parcelles. Les revenus bruts des producteurs sont de 105,397 milliards Fcfa, en 2023-2024 contre 72,804 milliards Fcfa en 2022-2023, soit une augmentation de 45% du fait de la reprise de la production. En ce qui concerne les perspectives pour la campagne 2024-2025, les projections tablent sur une production de 367 000 tonnes de coton graine et un rendement moyen de 1 000 kg/ha. Cette production connaitrait une hausse d’environ 6% par rapport à la réalisation de la campagne 2023-2024.
B. M

Les derniers résultats financiers rendus publics font état d’un bénéfice net de 20,6 milliards au terme de l’exercice 2023, contre 2,5 milliards en 2022. Arrivée à la tête de ce fleuron de l’industrie pétrolière nationale en juillet 2023, cette ingénieure spécialiste en production pétro gazière, dont la principale mission est d'optimiser les ressources énergétiques du sous-sol ivoirien, est en passe de réussir le pari de faire de Petroci le véritable fer de lance de la politique énergétique de la Côte d’Ivoire. Justement, l'objectif affiché des autorités ivoiriennes est de faire des hydrocarbures le second pilier de l'économie du pays. Il faut donc croire que le choix de cette diplômée de l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, qui a débuté sa carrière en tant que stagiaire à Pétroci en 2003, a été plus que judicieux.
Nommée à une période où l’entreprise traversait une situation délicate, Madame Fatou Sanogo a su faire face aux défis en renforçant le capital humain et en améliorant les performances opérationnelles et financières.
La gestion rigoureuse mise en place par la Directrice générale de Petroci a permis à l’entreprise de réaliser des résultats financiers remarquables avec une augmentation spectaculaire de 724%.
De même, plusieurs initiatives ont été prises dans le cadre de l’amélioration de la performance de Petroci, notamment l'abandon du projet de privatisation de la distribution de gaz butane, la relance de cette activité avec des promotions dynamiques et l'instauration d'une gouvernance exemplaire.
Pour atteindre ces objectifs et faire face aux nombreux défis, Madame Fatou Sanogo a pu compter sur une équipe soudée, dynamique et dévouée.
Depuis sa nomination, la Direction Générale s’est engagée à promouvoir et à valoriser les compétences humaines au sein de l’entreprise, invitant ses collaborateurs à incarner les valeurs de probité, de transparence, de performance, d’esprit d’équipe et de travail.
Un an après la prise de fonction de Madame Fatou Sanogo, Petroci se projette dans l’avenir avec des ambitions à l’international.
Selon certaines indiscrétions, l’entreprise ivoirienne envisage de se redéployer à l’international en participant à des projets offshore en Afrique.
Au niveau national, avec les nouvelles découvertes, Petroci Holding entend jouer pleinement son rôle de locomotive de la politique énergétique nationale en maximisant la production et en valorisant les ressources en hydrocarbures. L’entreprise prévoit de renforcer ses capitaux propres et de procéder à des levées de fonds pour soutenir la croissance de ses activités.
Enfin, la société pétrolière ivoirienne entend contribuer aux enjeux du développement durable et créer de la valeur pour les différentes parties prenantes à travers une politique RSE innovante.
Bamba M.

 

 

Le ministre des transports Amadou KONE a effectué une visite à la Société des Transports Abidjanais (Sotra) le mercredi 24 juillet 2024. Cette visite qui marque un tournant décisif dans la stratégie nationale visant à revitaliser la Sotra, a permis au ministre des transports de dévoiler un ensemble de mesures ambitieuses conçues pour renforcer la dynamique de modernisation de l’entreprise et ce, en réponse aux défis actuels ainsi qu’aux besoins croissants de mobilité des populations.
Le ministre des Transports, Amadou Koné, a annoncé, l'arrivée d'ici à fin décembre de près de 300 autobus neufs et d'une dizaine de bateaux-bus pour renforcer le parc automobile de la Sotra dont 629 sur un total de 2053 autobus sont immobilisés actuellement du fait d'actes de vandalisme, d'accidents de la circulation et de pannes.
Ces initiatives, développées en étroite collaboration avec les dirigeants de la Sotra, visent à améliorer significativement la qualité des services offerts, optimiser l'efficacité opérationnelle et promouvoir la protection environnementale de nos systèmes de transport. Au nombre des mesures annoncées par Amadou Koné, des investissements conséquents dans la flotte de véhicules, l’amélioration des infrastructures clés, ainsi que des initiatives innovantes pour assurer une meilleure utilisation des transports en commun à travers Abidjan et plusieurs villes de l’intérieur du pays.
Situation du parc automobile de la Sotra
La Sotra dispose à ce jour de 1424 autobus en circulation sur un total de 2 053 autobus (dont 629 immobilisés pour pannes, visite technique, actes de vandalisme, etc.). Pour y remédier, un programme de réhabilitation du parc a été initié en partenariat avec le constructeur Iveco. Il vise à réhabiliter 335 véhicules à fin septembre 2024 et 294 véhicules pour fin décembre 2024 (soit un total de 629 véhicules à réhabiliter avant fin 2024).
« Pour le renforcement du parc, 300 autobus neufs et 50 cars VIP ont été commandés. Un projet a été lancé pour la construction du plus grand dépôt à Bingerville, sur une superficie de 10 hectares, pour l’année 2025 », a annoncé le ministre Amadou Koné.
Projet de montage de minibus Iveco
C’est également dans la même perspective qu’un accord a été signé toujours avec Iveco en vue du montage de plusieurs minibus. Lancé en janvier 2022, la première vague de véhicules montés, a servi principalement au projet de renouvellement du parc des minicars de transport en commun, communément appelés « Gbakas ». Ces véhicules ont été livrés aux transporteurs via le fonds de développement du transport routier (Fdtr). Le projet a été freiné par la crise internationale due à la guerre en Ukraine. Cependant, il suit son cours et une soixantaine de minibus seront montés dans les jours à venir dans les ateliers de Sotra Industries, a annoncé le ministre Amadou Koné.
Transport fluvio-lagunaire et retard du paiement des salaires
Afin de couvrir l’insuffisante du plan d’eau lagunaire par les bateaux-bus Sotra, le gouvernement à travers le Ministère des Transports prévoit l’acquisition de 25 bateaux-bus dont 10 prévus avant fin 2024. Mais également la construction future d’un chantier naval qui servira à monter localement de nouveaux bateaux-bus et à entretenir les bateaux existants, aussi bien pour la Sotra que pour les autres acteurs du secteur. Autre raison du déplacement du ministre Amadou Koné à la Sotra, le paiement effectif des salaires du mois de juin 2024, qui a connu un retard et qui selon la Direction Générale de la société, est lié à des problèmes de trésorerie. En effet, les charges de l’entreprise (carburant, entretiens et pièces de rechange, salaires, etc.) sont en constante progression, contrairement aux coûts du ticket et des cartes de bus restés inchangés depuis 30 ans (1994), a justifié la direction de la Sotra.
Ainsi, après un retard de paiement, les salaires furent effectivement payés à la satisfaction de tous. Le Paiement des salaires du mois en cours (juillet 2024) se fera également incessamment, a promis le Directeur général de la Sotra, M. Meité Bouaké. Aussi, selon lui 3 millions d'euros soit plus de 1,996 milliard de Fcfa en pièces de rechanges ont été reçus de Iveco, le constructeur automobile. Il a ajouté que la première phase de réhabilitation des véhicules sera terminée en septembre et la seconde phase en fin d'année.
Notons qu’avant les allocutions, le ministre Amadou Koné a effectué une visite guidée du site des véhicules immobilisés, du chantier naval et de l’atelier de montage des minicars. Cette visite que le ministre des Transports annonce périodique dans le cadre du suivi des projets annoncés.

Bamba Mafoumgbé( sercom)


Le mercredi 24 juillet 2024, M. Kobénan Kouassi ADJOUMANI, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions Vivrières a reçu en audience au 23ème étage de l’immeuble CAISTAB, le nouveau Directeur général par intérim, Mamadou BERTE et le personnel du Conseil du Coton et de l’Anacarde, représenté par les directeurs et chefs de Service.
Il s'est agi pour le Ministre d’Etat de prodiguer de précieux conseils au nouveau Dg par intérim et à ses proches collaborateurs. Il a aussi rassuré l'ensemble des agents sur la continuité du service avant de les engager au dévouement, à la rigueur et à la loyauté pour aider le Dg par intérim à maintenir le cap du développement des filières coton et anacarde.
Le Directeur général par intérim et ses collaborateurs ont tenu à remercier le Ministre d’Etat pour sa démarche, source de motivation et à le rassurer sur leur parfaite disposition à poursuivre la mise en œuvre de la politique de développement des filières coton et anacarde instruite par le Président de la République, Sem Alassane OUATTARA.
A noter que le Ministre d’Etat était assisté, pour l'occasion, de Alain Hyacinthe Blidia OUATTARA, Président du conseil d'administration du Conseil du Coton et de l’Anacarde et de le Directeur de Cabinet Adjoint, Kouamé FRY.
Bamba M.(Source : sercom)

Eni a annoncé aujourd'hui 24 Juillet 2024, à Dubaï la tenue de la cérémonie de baptême de l'unité flottante de production, de stockage et de déchargement (Fpso) Petrojarl Kong et l'unité flottante de stockage et de déchargement (Fso) Yamoussoukro. Les deux navires permettront d'augmenter considérablement la production du champ Baleine, situé au large de la Côte d'Ivoire, la plus grande découverte jamais réalisée dans le pays. Rapportent de sources proches de l’entreprise.
La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre ivoirien des mines, du pétrole et de l'énergie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, de la directrice générale de Petroci, Fatoumata Sanogo, et du directeur général des ressources naturelles d'Eni, Guido Brusco.
Avec le baptême des navires, la phase 2 du projet Baleine bat son plein, conformément au calendrier record de la phase 1. Après seulement 12 mois sur le site dans un environnement de marché difficile, les unités remises à neuf se préparent à mettre le cap sur la Côte d'Ivoire, où elles seront ancrées à environ 50 km de la côte, aux côtés du Fpso Baleine qui est entré en service en août 2023.
La source ajoute qu’avec le démarrage de la phase 2, prévu pour décembre 2024, la production totale du champ Baleine passera à 60 000 barils de pétrole par jour et à 70 millions de pieds cubes de gaz associé (équivalent à 2 millions de mètres cubes de gaz associé), ce qui augmentera considérablement la production actuelle.
Le projet Baleine renforce le rôle de la Côte d'Ivoire sur le marché régional et international de l'énergie.
En outre, grâce à l'adoption de technologies de pointe et d'initiatives à la pointe de l'industrie conçues en collaboration avec les institutions et déjà en cours, il s'agira du premier développement Upstream (Scope 1 et 2) à émissions nettes nulles sur le continent africain.
Eni opère en Côte d'Ivoire depuis 2015, avec une production d'environ 22 000 barils d'équivalent pétrole par jour et une participation dans six blocs en eaux profondes ivoiriennes : CI-101, CI-205, CI-401, CI-501, CI-801 et CI- 802, tous avec le même partenaire Petroci Holding. La société est active dans le pays avec des initiatives allant de la production d'hydrocarbures à la production d'huile végétale pour le bioraffinage, ainsi que des projets visant à améliorer l'accès à la santé, à l'éducation et à la formation, contribuant ainsi au développement économique, social et énergétique du pays.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ( Source : sercom)

La Fondation internationale pour la paix et l’unité (International Peace and Unity Foundation) organise du lundi 12 au dimanche 18 août 2024, en Côte d’Ivoire, une campagne de sensibilisation et de promotion pour la paix intitulée « Je Crée ma Paix »
Sous le haut parrainage de l'ambassadeur Inza Camara, Délégué général du Speci et Consul général de la Côte d'Ivoire à New York (Etats Unis), cette initiative prend une ampleur particulière. Surtout que l'ambassadeur Inza Camara, reconnu pour son engagement en faveur de la paix et de la cohésion sociale, apporte son soutien total à cette campagne. Avec ce parrainage prestigieux, la fondation entend mobiliser largement les acteurs sociaux et économiques ainsi que les citoyens.
La campagne « Je Crée ma Paix » vise à sensibiliser les populations ivoiriennes sur l’importance de maintenir un environnement de paix et de cohésion sociale. La Fondation met un point d’honneur à rappeler l’importance de la stabilité et de la tranquillité. Ce message fort vise à encourager chaque acteur de la société à jouer un rôle actif dans la promotion de la paix. Il est essentiel que chacun se sente concerné par cette mission commune de maintien de la stabilité.
En cette veille de la présidentielle de 2025, des initiatives comme celles-ci sont importantes pour assurer un climat serein et favorable à des élections transparentes et apaisées. L'importance de cette campagne ne peut être sous-estimée. La Côte d'Ivoire, ayant traversé des périodes de troubles dans son histoire récente, cherche constamment à renforcer sa cohésion sociale et sa stabilité politique.

La campagne « Je Crée ma Paix » qui sera organisée est une initiative salutaire qui vient à point nommé. Elle incarne un appel à la responsabilité collective et individuelle pour le maintien de la paix en Côte d’Ivoire. En mobilisant les citoyens, les opérateurs économiques et les résidents, cette campagne aspire à instaurer un climat de sérénité et de cohésion sociale indispensable à la tenue d’élections libres et apaisées.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (  sercom)
Légende photo: Sem l’ambassadeur Inza Camara s’engage pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire

 

La filière aquacole ivoirienne est en plein essor. M. Maurice Sawadogo, le président du Conseil d’administration de l’Interprofession aquacole, dans cette interview présente les atouts, opportunités et défis à relever par les acteurs
Pouvez-vous nous dire c’est quoi l’aquaculture et présenter l’Interaqua dont vous êtes le président du Conseil d’administration ?
L’aquaculture est le terme générique qui désigne toutes les activités de production animale ou végétale en milieu aquatique. L'aquaculture se pratique dans des rivières ou dans des étangs, en bord de mer. Maintenant pour revenir à l’Interaqua, c’est l’interprofession aquacole au niveau de l’aquaculture nationale en Côte d’Ivoire. En un mot c’est l’organisation interprofessionnelle aquacole qui compte à ce jour au moins deux mille membres avec trois collèges : celui des producteurs, celui des agroindustriel et celui des commerçants. Votre fidèle serviteur, le président du Conseil d’administration est membre du collège des producteurs dont je suis le président et qui fait au moins 60% du collège.
Comment se porte la filière aquacole ivoirienne ?
Avant de répondre à votre question il est bon de préciser que notre interprofession se porte bien. Les différents collèges collaborent et nous avons quelque chose qui nous lie : c’est un contrat qui nous engage avec les commerçants viennent prendre nos produits. Nous sommes structurées en coopératives de base et quatre coopératives avec 13 associations que nous sommes en train de formaliser pour qu’elles deviennent des sociétés coopératives, parce que ça rapporte régulièrement de l’argent. Précisons que les associations qui sont régies par la loi 1960, ne doivent pas faire des bénéfices.
C’est parce que ça rapporte de l’argent que vous avez abandonné la filière café et cacao pour venir vous investir dans l’aquaculture ?
Cela s’inscrit dans un processus de diversification des sources de revenus du producteur. Abengourou c’était la boucle du cacao. Cette boucle s’est déplacée vers l’ouest et le sud-ouest. Cette spéculation c’est-à-dire le cacao ne nous donne à manger que sur deux mois et demi sur 12. Il faut trouver d’autres alternatives dont l’aquaculture qui réparer beaucoup de choses dans cette partie de la Côte d’Ivoire que de laisser les producteurs de café et cacao sont dans une pauvreté extrême. Donc au niveau d’Abengourou, de Bongouanou et de Mbatto, vous allez voir que les gens sont en train de se convertir en pisciculteurs et éleveurs d’alevins. Dans les zones indiquées plus haut, les jeunes gens sont en train de s’investir dans cette filière.
Quelle est à ce jour, la production annuelle de la filière aquacole ivoirienne ?
Nous sommes autour de 10500tonnes annuellement alors que nous importons nous importons autour de 700 mille tonnes de poissons. Il y a donc de la marge. Nous sommes encore loin de la réalité alors que nous avons tout ce qu’il faut pour faire de l’Aquaculture et produire en abondance. Une bonne pluviométrie, une température normale et la main-d’œuvre valide.
La mise en place d’un étang aquacole devrait certainement coûter cher ?
Pas vraiment ! Avant notre arrivée à la tête de l’interprofession, il n’y avait trop d’ordre et tout ce qui est désordre n’est pas rentable et n’attire pas les opérateurs économiques et les investisseurs. Mais depuis un an sous l’impulsion du ministre Sidi Touré, la volonté politique affichée du Président Ouattara et avec le soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire, nous sommes organisés. D’ici deux à trois ans, vous verrez les résultats. Nous sommes alignés sur le plan stratégique que le gouvernement a mis en place qui vise les 150 mille tonnes à l’horizon 2026. Nous producteurs nous visons 100 mille tonnes. En 2010, le Ghana par exemple était à dix mille tonnes mais ce pays est passé à 81 mille tonnes. Nous sommes des pays voisins avec les mêmes conditions climatiques. Nous sommes en train de copier tout ce qui est bon chez ce pays frère, afin que nous puissions transposer ses bonnes pratiques en Côte d’Ivoire, à l’effet d’atteindre nos objectifs fixés en matière de production de Tilapia et de Silure. Sans oublier d’autres poissons qu’on peut importer d’Asie.
Y a-t-il de la place pour les jeunes dans le secteur de l’Aquaculture ?
Oui. Nous recevons constamment des appels des jeunes et surtout des étudiants qui voudraient s’installer notamment dans la zone de Tiassalé. Où ils ne sont pas obligés de faire des étangs. Ils peuvent faire Le hors sol et au bout de trois à quatre mois vous avez de l’argent. Par contre les autres spéculations appelées des cultures pérennes plusieurs années pour avoir quelques choses. Dans l’aquaculture une fois qu’on termine la mise en place des installations, au bout de trois à quatre mois, vous avez de l’argent. L’Etat est en train de les accompagner à travers le projet Pdc2v dont un volet est destiné au développement de l’Aquaculture.
Quelle région du pays peut-on considérer comme des bassins de développement de l’Aquaculture ?
On peut faire de l’Aquaculture partout en Côte d’Ivoire. Mais nous avons ciblé huit régions à partir desquelles l’Aquaculture va gagner toute la Côte d’Ivoire. Nous avons : Abengourou, Aboisso, Daloa, Gagnoa. Sans oublier le périmètre autour d’Abidjan et Agboville. Nous avons également Soubré, la région du Grands centre, le Bélier et Bouaké.
Qu’attendez-vous concrètement de l’Etat, pour
Nous attendions la volonté politique. Elle est là et de laisser les bailleurs nous rencontrer. Ces derniers viennent dans nos locaux pour évaluer nos besoins pour développer la filière. C’est une très bonne chose et sont des milliards d’investissements qui arrivent, il faut pourvoir capter le maximum. C’est à nous, les acteurs de transformer ces intentions en du concret et redynamiser notre filière, dans l’union et la discipline. Nous voudrons profiter ici de vos colonnes pour saluer la discipline qui prévaux dans notre interprofession. Nous n’allons pas créer mille coopératives, mais nous allons nous appuyer sur certaines coopératives auxquelles nous allons apporter tout ce qui est développement et renforcement de capacité, études spéciales pour géolocaliser toutes fermes. A l’effet de développer nos activités. Nous sommes en discussion avec l’Etat, pour qu’il puisse réduire les taxes sur nos intrants qui sont importés. La porte nous a été ouverte, nous sommes en discussions et elles vont aboutir d’ici deux à trois mois.
Quels sont vos rapports avec les centres de recherches en Côte d’Ivoire ?
Nous avons de très bonnes relations. Nous envisageons signer un protocole d’accord pour le développement de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire. Nous voulons parler des centres de recherches, les universités et autres. Nous en tant qu’acteurs nous réfléchissons et mettons à la disposition des chercheurs, pour développer et donner aux structures pour traduire ça en réalité concrète sur le terrain. Vous allez voir les résultats d’ici trois à quatre ans.Pour terminer, nous demandons aux jeunes de ne pas se lancer dans l’aquaculture sans se faire former. Aux femmes, il y a la vente de poissons en ligne et la vente de poissons physiques. Le gouvernement a initié la fermeture biologique dans nos eaux. Nous avons été sollicités. Nous allons approvisionner comme il se doit et le marché et il n’y aura pas de pénurie de poissons. C’est nous producteurs qui fixons les prix à travers l’interprofession. Nous n’avons pas besoin d’aller à la bourse de Londres ou de New york pour trouver un prix. Nous invitons les jeunes, les femmes, bref ; tout le monde à venir investir dans le secteur, parce que c’est une activité rentable.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: Maurice Sawadogo, Pca de Interaqua: « C’est nous producteurs qui fixons les prix à travers l’interprofession »

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