Prix garanti bord champ (campagne 2023-2024): Cacao 1000 Fcfa/Kg;  Café  900 Fcfa/Kg

mardi 23 avril 2024
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Abidjan Terminal, 1er terminal à conteneurs du port d'Abidjan, filiale de Africa Global Logistics (AGL), a récemment procédé au déploiement d’un nouveau module Vessel Opération (VSOPE WEB) dans son système d'exploitation portuaire. Ce module de planification et d’exécution des opérations maritimes du TOS OSCAR (Terminal Operating System) utilisé sur le terminal, vise à améliorer significativement l'efficacité opérationnelle du terminal, en fluidifiant l’ensemble des opérations de manutention des conteneurs.
Cette technologie avancée, conçue par les équipes d’AGL, permet d’améliorer les processus opérationnels clés du terminal. Elle offre aux opérateurs d’Abidjan Terminal, une nouvelle gamme de fonctionnalités qui favorisent une gestion pointue des opérations de chargement et de déchargement des navires, ainsi que le suivi en temps réel des mouvements de conteneurs sur le parc.
« L’un des principaux avantages du nouveau VSOPE est sa capacité à améliorer la transparence et la visibilité tout au long de la chaîne logistique. Cette nouvelle technologie permettra au terminal de maîtriser de bout en bout nos processus opérationnels et de détecter les dysfonctionnements qui grèvent l’efficacité des opérations en vue de les corriger et booster en définitive la productivité de la plateforme. », a déclaré Mme Madoussou DAO, Business Process Manager AGL et leader du projet de déploiement du VSOPE WEB.
Cette solution innovante permettra également d'optimiser les flux de marchandises et de réduire les temps d'attente, offrant ainsi des avantages tangibles tant pour les opérateurs portuaires que pour les clients. En fournissant des informations en temps réel sur l'état et l'emplacement des conteneurs, la plateforme permettra aux acteurs de la chaîne d'approvisionnement de planifier leurs opérations de manière plus efficace.« Nous sommes heureux de la mise en œuvre de ce nouveau module technologique qui nous permettra d’accroitre significativement nos performances et de réduire les délais de passage de la marchandise au bénéfice des consommateurs. Cette innovation contribuera donc à Abidjan Terminal de continuer à jouer un rôle crucial dans le développement des échanges commerciaux en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. », a indiqué Asta-Rosa CISSE, Directrice générale de Abidjan Terminal. L’implémentation de ce nouveau module s’inscrit dans le cadre de la stratégie de digitalisation d’Abidjan Terminal qui renforce ainsi sa position de plaque tournante logistique majeure de la place portuaire d’Abidjan au service de ses clients et de l’économie de la région.
Bamba Mafoumgbé ( Sercom

Selon un communiqué publié, le lundi 22 avril 2024, le mardi 16 avril 2024, les activités de l’Institut National de Formation Professionnelle Agricole (INFPA) ont été perturbées par les agissements d’un groupe d’élèves qui se réclament d’un Mouvement National dénommé (MNE). Selon la note, leur revendication porte sur la suppression du concours de recrutement organisé par le ministère d’Etat, ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration. L’INFPA en tant que structure de formation Professionnelle Agricole assure, depuis sa création par voie de concours, jusqu’à ce jour, la formation des auditeurs aux métiers de l’Agriculture, l’élevage, l’Aquaculture. La formation est qualifiante et diplômante dans les métiers suscités. Précise le communiqué.

Comment accède-t-on à la formation dans les établissements de l’INFPA ?

L’Ouverture du concours d’entrée à l’INFPA se fait par un arrêté signé par M. le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières, qui en son article 9 précise « le diplôme délivré à la fin de la formation à l’INFPA ne donne pas droit à un recrutement systématique à la Fonction Publique ».

Après admission chaque élève remplit, signe et fait légaliser un engagement dans lequel il déclare sur l’honneur « se prendre en charge après la formation, conformément à un projet qu’il porte et le lieu de mise en œuvre de son projet ». C’est donc de cette façon que l’INFPA a toujours fonctionné avec les apprenants.

Contre toute attente, dans la dernière semaine du mois de février 2024, il nous a été rapporté des velléités de boycott des examens partiels qui devraient se tenir du 16 au 19 avril 2024. Aussitôt informée, de la situation, la direction de l’école a engagé une tournée dans les établissements pour leur rappeler les engagements qu’ils ont pris avant d’intégrer l’INFPA. Le lundi 08 avril 2024, les mêmes acteurs ont relancé leur mot d’ordre de boycott des cours et des examens. Sans attendre, le mardi 09 avril 2024, la Direction de l’INFPA a rencontré les élèves dans les amphithéâtres de l’Ecole Régionale d’Agriculture du Sud (ERA SUD) et de l’Ecole de Spécialisation en Elevage et Métiers de la Viande (ESEMV) de Bingerville, pour sensibiliser les apprenants et prôner l’apaisement. Les 12 et 15 avril 2024, la Direction de l’INFPA a rencontré une nouvelle fois les élèves pour les inviter à reprendre les cours et à se préparer à prendre part aux examens. Malheureusement, ils ont refusé d’entendre raison.

Le mardi 16 avril 2024, date de la tenue des examens partiels, des groupes d’élèves se sont rendus dans les centres de composition pour empêcher le déroulement normal des examens :

en séquestrant leurs camarades qui ont décidé de composer ;
en jetant des excréments humains dans les salles de composition (Jacqueville) ;
en cassant des table-bancs à Touba et Bouaflé ;
en déchirant les listes et les fiches de table ;
en proférant des injures aux autorités préfectorales qui sont rendus sur les lieux de composition pour appeler au calme. C’est le cas à Touba, à Jacqueville et à Bingerville) ;
en détruisant et en emportant le matériel de production de la ferme pédagogique de l’Ecole de Spécialisation en Pisciculture et Pêche en Eaux Continentales (ESPPEC) de Tiebissou.
Face à la violence, à la radicalisation et aux agissements peu orthodoxes des élèves gréviste, l’administration, sur instruction du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture du Développement Rural et des Productions Vivrières (MEMINADERPV) a décidé à travers la note de service N°000375/MEMINADERPV/INFPA/DIR du 16 avril 2024 de la fermeture de l’ensemble des 11 établissements (salles de classe, dortoirs, et des réfectoires), et de la mise en congé de tous les élèves à compter du 17 avril 2024.

48 heures après la prise de la décision, la quasi-totalité des élèves ont quitté leur établissement sauf ceux des écoles de Bingerville qui ont refusé de façon radicale de ne pas respecter la décision des autorités.

C’est dans ces conditions que le Samedi 19 avril 2024, les forces de sécurité ont été sollicitées sans heurt pour libérer les établissements.

Le lundi 22 avril 2024, un groupuscule d’élèves a tenté une marche à la CAISTAB, où sont longés les bureaux des Ministres en charge de l’Agriculture et des Ressources Animales et Halieutiques.

Nous rassurons l’ensemble des partenaires et acteurs de la formation professionnelle Agricole que Monsieur le Ministre d’Etat, Ministère de l’Agriculture du Développement Rural et des Productions Vivrières reste disponible à trouver une issue heureuse à cette situation.

LE SERCOM MEMINADERPV

 

Le ministre du Pétrole Barké Bako Mahaman Moustapha a rencontré ce samedi à son cabinet, les opérateurs de la China National Petroleum Corporation (Cnpc), de SavannaH et de Sipex, acteurs majeurs dans l’exploitation du pétrole nigérien. L’information est rapportée par l’Agence nigérienne de presse( Anp)
L’objectif de cette rencontre, précise la source, « est de faire part à ces sociétés, les instructions du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (Cnsp), Chef de l’Etat, le Général de brigade Abdourahamane Tiani dans le cadre du dispositif relatif à l’exploitation du pétrole au Niger. »
Cette rencontre s’articule autour de trois points essentiels qui sont, les contrats d’exploitation, les recrutements du personnel et la gestion du pétrole nigérien.
S'agissant des contrats, le ministre Barké a indiqué que la Cnpc et WAPCO sont responsables du recrutement de leurs sous-traitants depuis toujours et que si des manquements sont désormais constatés, elles en assumeront les conséquences qui en découleront. D'ores et déjà, le ministre a indiqué qu'il prendra attache avec la chambre de commerce pour établir une base de données des entreprises qui seront pré-qualifiées pour assurer les prestations dans l'amont et l'aval pour transmission officielle à tous les opérateurs.
En ce qui concerne les recrutements, le ministre du pétrole a indiqué qu'une mission conjointe ministère du pétrole et ministère de la fonction publique a déjà enquêté sur le sujet au niveau de la Soraz et de ses sous-traitants, puis de Wapco et ses sous-traitants et enfin de la Cnpc et ses sous-traitants. Le rapport définitif a été déposé le 20 avril au bureau du ministre du pétrole qui le transmettra au Chef de l'Etat, qui avait donné les instructions en ce sens. Les conclusions de ces rapports seront mis à la disposition des concernés pour mise en application
Mais il faut déjà noter à ce niveau la présence des travailleurs expatriés sans contrat visé par l'Agence nigérienne pour la promotion de l’emploi (Anpe) ou sans contrats tout simplement ou de faux contrats de travail et d'agréments expiré ou faux.
Le ministre a enfin indiqué qu'il veillera personnellement à l'application stricte du plan de « nigérisation » progressif du personnel dans tous les domaines. S'agissant des audits, le ministre a précisé que les résultats des audits précédents seront réexaminés en collaboration avec la Commission de Lutte contre la délinquance fiscale et financière (Coldeff) pour vérifier le traitement qui en a été fait, afin de s'assurer que les intérêts du Niger ont été protégés.

Il a aussi annoncé que dès le mois de Mai, un audit global sera lancé à travers des Cabinets internationaux à la demande du Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie. Il a par ailleurs insisté sur le fait que le Chef de l'Etat, le Général Abdourahamane Tiani a donné l'instruction ferme qu'aucun coût pétrolier ne soit récupérable s'il n'est au préalable spécifié dans le Contrat de Partage de Production (Cpp). A ce sujet, même ceux qui ont été approuvés par les précédentes administrations seront annulés après contrôle.

D'autre part le Ministre a enfin informé les opérateurs Cnpc, SavannaH et Sipex présents à la rencontre que le Chef de l'Etat a demandé de revoir le Contrat de partage de paaroduction (Cpp) pour mieux prendre en compte les intérêts du Niger. Le ministre du pétrole a enfin demandé à la Direction générale de Wapco Niger et Wapco Benin de faciliter l'accès aux installations à la mission de contrôle qui se rendra à Seme (Bénin), dès le Mardi 23 avril, pour la vérification des quantité annoncées, le calibrage et l'inspection des bateaux, ce qui permettra de compléter les informations qui seront collectées par les inspecteurs placés sur les différents sites afin de s'assurer que les quantités effectivement déclarées sont bien celles qui sont enlevées.
Bamba mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La sixième session du Conseil des ministres du Conseil international consultatif du cajou (Cicc) s’est tenue le samedi 20 avril 2024 à Kempinski Hôtel à Accra au Ghana. Le Conseil des ministres a pris acte de l’opportunité de création d’une bourse pour le cajou et instruit le Secrétaire exécutif à commanditer une étude de faisabilité. Indique une note à la presse, du ministère ivoirien de l’agriculture, du développement rural et des production vivrières.
Selon cette source consultée par nos soins, cette session a réuni les ministres ou les représentants de tous les pays membres sauf le Burkina, à savoir : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, le Nigéria, le Sénégal et le Togo. La présente session a porté entre autres sur la présentation du rapport des experts et l’examen du rapport d’activités 2023 du Secrétariat exécutif.
Aussi, des échanges sur le mécanisme de financement des activités du Cicc à partir de 2024 et des perspectives sur les interventions du Cicc pour la production durable ont été enregistrés. Sans oublier l’examen des demandes d’adhésion, de partenariat et d’opportunité de la création d’une bourse de cajou.
Par ailleurs, le Conseil a approuvé le rapport moral du Secrétaire exécutif et décide de sa reconduction pour un second mandat d’une part, et d’autre part, a pris acte de l’état de paiement des contributions des pays membres et demande à ceux qui ne sont pas à jour de prendre les dispositions pour régulariser leur situation jusqu’en juin 2024.
Également le Conseil a décidé de maintenir le modèle de financement équitable adopté en 2019 à l’occasion du 3ème Conseil des ministres à Ouagadougou qui fonctionne sur le principe suivant : une contribution de base fixe représentant 60% du budget de l’organisation repartie de manière équitable entre les pays membres du Cicc, une contribution complémentaire variable représentant 40% du budget et indexée sur le revenu moyen tiré de la filière par pays.
Vers la création d’une bourse de cajou
Le Conseil des ministres demande au Secrétaire exécutif de faire les diligences nécessaires pour finaliser l’adhésion du Mozambique et a également instruit le Secrétaire exécutif à poursuivre les négociations pour l’adhésion d’autres pays. Par ailleurs, le Conseil des ministres approuve les démarches qui sont en cours pour l’adhésion de l’Union européenne. Il encourage le Secrétaire exécutif à poursuivre les négociations avec les partenaires techniques et financiers.
Les participants ont félicité et remercié également le président sortant, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, de la République de Côte d’Ivoire, pour avoir conduit avec succès son mandat. A noter que pour les prochaines années, la présidence du Conseil des ministres du Cicc sera assurée par le ministre de l’alimentation et de l’agriculture de la République du Ghana, Honorable Docteur Bryan ACHEAMPONG.
B . M

« (…) Unir et organiser les femmes du secteur du transport terrestre, lutter contre les tracasseries faites aux femmes dans ce secteur, protéger et faciliter la libre circulation, organiser les épouses des chauffeurs, sensibiliser sur le strict respect du code de la route, encourager l’investissement des femmes dans ce secteur de sorte à accélérer leur propre autonomie, les sensiliser à n’exercer que le commerce autorisé ». Tels sont, entre autres, quelques objectifs et missions que s’est assignée Koné Madouce, la présidente de Cellule féminine de la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (Cscrao). C’était le 18 avril 2024. C’était à l’occasion de son investiture à la Représentation Résidente de la Cédéao sise à Cocody en présence des responsables de plusieurs structures et organisations professionnelles. Au nombre de ceux-ci, les représentants de structures comme l’Oic, l’Oser, le Secrétariat régional de l’Itf.
Le Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, Chargé de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur était représenté par Diomandé Moussa.
Quant à Fanta Cissé, la Représentante Résidente de la Cédéao, elle s’est faite représentée par Mme Régina Bandé, qui a lu un discours d’anthologie en son nom. « (…) l’importance de l’intégration du genre n’est plus à démontrer dans les actions de développement. Toutes les couches, femmes, jeunes et hommes, ont chacune leur partition à jouer pour le rayonnement socio-économique, politique et culturel de nos communautés », a-t-elle dit.
Avant de spécifiquement se tourner vers la présente Madouce en ces termes : « (…) La mise en place de la Cellule féminine Cscrao / Synactt -CI, témoigne que ces organisations ont compris que le développement ne saurait être productif que s’il est inclusif. Madame la présidente, votre leadership, votre détermination et votre engagement seront d’indéniables atouts pour accompagner les femmes de ce secteur et également défendre leurs intérêts dans un domaine d’activité jusque-là considéré comme la chasse gardée des hommes », a-t-elle dit. Pour leur part, les autres intervenants, notamment les mandatés de l’Oic, l’Oser, le Haut Conseil, la CSCRAO masculine, ils ont tous souhaité bon vent à cette Cellule féminine, tout en prodiguant de nombreux conseils d’usages à la nouvelle promue. Qui, de son côté, a permis d’être à la hauteur des attentes placées en elle par ses consœurs.
Koné De Sayara

 

Le président de l'université de Bondoukou, Professeur Ouattara Djakalia, a procédé le 17 avril 2024, à l'installation officielle d'un Observatoire de la Vie universitaire, dénommé Ovu, conformément au décret de création de ce temple du savoir.

En présence de ses proches collaborateurs et des membres de cet Observatoire, Ouattara Djakalia a exprimé sa satisfaction pour la mise en place de "cet outil important et précieux pour le bon fonctionnement de l'université", certes, mais aussi et surtout un outil « très attendu par le ministre de tutelle, le ministre Adama Diawara »

Selon une note à la presse du Sercom, L'Observatoire de la Vie universitaire vise à préserver les libertés individuelles, à combattre les violences à caractère sexuel, les abus, les harcèlements et autres comportements contraires aux libertés au sein de l'Université, a souligné le vice-président en charge de la Pédagogie et de la Vie universitaire, Professeur Sib Sié Justin. En somme, l’Ovu est chargé de contribuer à l’épanouissement psychologique et professionnel des apprenants et autres membres de l’Université, de prévenir les risques liés au travail. Il se donne également pour tâche de recevoir et traiter les plaintes relatives à tout harcèlement et à toute discrimination au sein de la communauté universitaire.
C'est pourquoi dans son adresse, le premier responsable de l'Université a exhorté les membres de l'Observatoire à jouer pleinement leur rôle et surtout à " travailler en toute confidentialité, et avec professionnalisme".
«Votre rôle est assez important pour la bonne marche de l'Université. Je voudrais compter sur votre professionnalisme, votre disponibilité. Prenez votre rôle au sérieux. Nous vous mettons en mission à compter de ce jour», a-t-il recommandé aux membres, tout en leur souhaitant "plein succès". Au demeurant, Professeur Ouattara Djakalia s'est réjoui de l'engagement des membres à œuvrer pour l'atteinte des objectifs de l'observatoire.
Quant à la présidente nouvellement nommée à la tête de l'Ovu, Docteur Tamia Adou, elle a rassuré l'assistance sur sa capacité, et celle de l'équipe qui l'accompagne, "à être à la hauteur des attentes".
Notons que l'Observatoire de la vie universitaire (Ovu) est constitué de 10 membres issus du personnel enseignant, du personnel administratif et technique, de la présidence et des représentants d'étudiants des différentes UFR. Le mandat des membres est de trois ans, renouvelable une fois, à l'exception des représentants d'étudiants dont le mandat est d'un an, renouvelable une fois. Les textes régissant l'observatoire seront distribués à qui de droit dans la localité de Bondoukou. Ouverte officiellement le 2 octobre 2023, l'Université de Bondoukou se veut d'être une université d'excellence et d'innovation. Elle est bâtie sur une superficie de 305 hectares.

Bamba Mafoumgbé ( Sercom)

« Discussion en hybride, dans le cadre des présentations thématiques régulières d’experts, au Harvard CID, sur le financement privé des infrastructures publiques. Les Partenariats Public-Privé : l’une des meilleures solutions pour réduire le déficit d’infrastructures de notre continent et accélérer son développement. », Propos du Premier ministre Patrick Achi, lors de ses enseignements devant ses étudiants au Harvard CID. Des informations disponibles sur sa page X
Des thématiques qu’amine Patrick Achi, en s’inspirant du modèle ivoirien en matières de conception d’infrastructures.
Etude de la stratégie, des actions et des leçons de l’expérience ivoiriennes considérées, par les intervenants, comme le fleuron des sucess stories africaines. Selon lui, « En la matière, la Côte d’Ivoire c’est une politique maîtrisée d’ouverture et de coopération, c’est une expertise avérée et exemplaire que nombre de pays envient. Audace et détermination, souveraineté et résilience ! » dt-il sur sa page X. « A Harvard Center for International Development, j’ai entamé une série de cours et de conférences devant un public de jeunes leaders. Travailler pour la Côte d'Ivoire et pour l’Afrique. Former des talents, discuter et échanger avec eux. Trouver les solutions pour lever les obstacles. Avancer, encore et toujours. », disait-il également sur sa page X.
Depuis quelques mois, en effet, au Cid, Patrick Achi axe ses recherches sur les moyens de remédier à la lenteur de la transformation économique et du développement humain en Afrique et animera un séminaire sur l’accélération du développement durable.
Car en plus d’avoir été Premier ministre et chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi a également été ministre d’État, secrétaire exécutif du Conseil national de la politique économique chargé de la supervision et de l’exécution du plan stratégique 2030 et du programme gouvernemental Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025, secrétaire général de la présidence et ministre de l’Infrastructure économique. Avant de se consacrer à la politique, il a été consultant en gestion dans le secteur privé pendant de nombreuses années.
Bamba Mafoumgbé(Sercom)
Légende photo : Le Premier Ministre Patrick Achi parmi ses étudiants entre deux séances de formation au Cid

 


La Conférence mondiale du Cacao est un événement de premier plan dans l’industrie du cacao et du chocolat, car elle réunit tous les acteurs de la chaîne de valeur du cacao : gouvernements, cacaoculteurs, coopératives, exportateurs, négociants, fabricants, marques, détaillants, institutions financières, sociétés de logistique, agences d’aide internationale et de développement, universitaires. L’édition 2024 aura lieu Bruxelles du 21-24 avril 2024. Il s’agit d’un événement majeur sur la durabilité du secteur du cacao et les participants venus du monde entier ont ainsi l’occasion d’échanger leurs points de vue et d’identifier des solutions pour assurer la durabilité du secteur. Les informations disponibles sur indiquent déjà les enjeux de l’évènement.
Juste avant le rendez de Bruxelles, les deux gros pays producteurs africains de fèves de cacao : La Cote d’Ivoire et le Ghana, ont envoyé des signaux forts aux autres pays producteurs. A la faveur de l’inauguration du siège de l’organisation bilatérale l’Initiative cacao Cote d’Ivoire Ghana,(Iccig) qui a eue lieu le 18 Avril 2024 à Accra au Ghana, le Secrétaire exécutif de cette organisation Alex Assanvo, a lancé un appel en ses termes.
« À quelques jours de la Conférence mondiale du Cacao qu’organise l'Organisation internationale du cacao (Icco), qui rassemblera, tous les pays producteurs et importateurs, ce sera l’occasion de réaffirmer la vision de la Côte d’Ivoire et du Ghana, afin de se mettre en ordre de bataille pour un cacao ‘ nouvelle génération’ assurant un revenu décent aux producteurs pour une filière durable. Je profite de cette opportunité qui m’est donnée aujourd’hui, pour faire cet appel qui est « de faire du cacao le premier produit de base avec un prix qui est l’exact et sincère reflet de la valeur qu’il apporte à la société », avait dit M. Assanvo.
La révision du mécanise du Drd
Aussi, il a ajouté que « cinq ans après la déclaration, l'histoire montre que les deux présidents ont eu raison et qu'ils sont visionnaires à travers les éléments suivants : Le mécanisme de prix nommé le différentiel de revenu décent (Drd) et la création de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire - Ghana (Iccig) ont matérialisé cette vision et cet engagement des deux Chefs d’États. À travers l’Initiative Cacao, les deux pays ont tenu bon et ont réussi à réaffirmer leur vision afin de remettre le producteur centre de la chaîne de valeur du cacao, et de le rémunérer à hauteur de ses efforts et de ce que représente le cacao aujourd’hui. Le Différentiel de Revenu Décent (Drd) permettant d’atteindre un prix plancher a survécu aux attaques, aux critiques, aux tentatives de contournements. Mieux, l’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture- on le voit aujourd’hui en Europe à l’initiative du président Macron. La notion de prix plancher gagne du terrain dans d’autres pays et pour d’autres produits agricoles. », a rappelé le Secrétaire exécutif de l’Iccig. »
L’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture
Aussi, il a ajouté qu’un revenu décent pour les producteurs s’impose comme le nouvel horizon. Les acteurs du marché sont maintenant convaincus même si cela fut long. A noter que le Drd, au moment de son lancement, consistait à prélever 400 dollars par tonne de cacao vendu et reversés entièrement aux producteurs.
Une réunion ténue à Accra le 16 Avril 2024, dans la mouvance de l’inauguration du siège de l’Iccig, a discuté de la nécessité de réexaminer le mécanisme du Différentiel de revenu décent Drd, à la lumière de la situation du marché et de tous les changements survenus dans les économies du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Le Comité a noté qu'il était nécessaire d'examiner le mécanisme du Drd dans son intégralité, en prenant en compte le coût de production et le coût de mise en conformité.
Il est à rappeler comme l'indique le baromètre du cacao, en octobre 2020, le Drd avait augmenté le prix garanti à la production du cacao au Ghana de 28 %, à 1 837 dollars la tonne, et celui de la Côte d'Ivoire de 21%, à 1.840 dollars. Ces dernières années, l’accès à un revenu décent pour les producteurs est devenu une priorité de la filière cacao, notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers exportateurs mondiaux. A ce jour, le Kg de la fève de cacao se négocie sur la période d’Avril-Mai 2024 à 2 547 Fcfa/Kg, soit 2547000 Fcfa la tonne.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo: M. Assanvo Alex, Sécrétaire Exécutif de l’Iccig: « L’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture »

Au titre des recettes, la Direction générale des impôts, (Dgi) a recouvré 913,1 milliards au premier trimestre 2024, pour un objectif de 931,2 milliards, soit un taux de réalisation de 98,1%. L’information a été donnée ce vendredi 19 Avril 2024, par Ouattara Abou Sié, Dg de cette régie financière, lors de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire bilan et perspective, qui a lieu dans un complexe hôtelier d’Abidjan.
Selon le Dg Ouattara Abou Sié, « En comparaison avec les réalisations du premier trimestre 2023, les recettes sont en hausse de 102,0 milliards, soit une croissance de 12,6%. Ces bons résultats ont été obtenus, essentiellement grâce à la bonne tenue de l’activité économique ainsi que la poursuite de la digitalisation et le renforcement de l’encadrement de proximité. »
Afin de maintenir les bons résultats déjà enregistrés, l’administration fiscale dispose de leviers internes qui devraient permettre la réalisation de l’objectif. Il s’agit entre autres sur les acquis de la digitalisation d’une part, et de la qualité des ressources humaines pour booster le contrôle fiscal d’autre part. Sans oublier la poursuite du renforcement de l’encadrement des services , la mise en œuvre des mesures nouvelles et l’élargissement de l’assiette fiscale
Au nom du M. Coulibaly Adama, ministre du Budget et des finances empêché, M. Bamba Vassogbo, Directeur de cabinet Adjoint a salué cette performance quoi qu’en deçà de l’objectif fixé. Aussi, il a demandé aux agents des impôts de maintenir le cap, pour recouvrer plus de ressources. Mieux, combler le gap de 18 milliards de Fcfa enregistré au premier trimestre.
En termes de perspectives, les objectifs de recettes de la Dgi pour le deuxième trimestre 2024 sont fixés à 1 314,7 milliards, en hausse de 17,8% par rapport aux recouvrements de la même période en 2023.
« En Côte d’Ivoire, le taux de pression fiscale est attendu à 14,4% du Pib en 2024 et à 15,4% du Pib en 2026 », a précisé M.Bamba Vassogbo.
Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établi à 13,9% du Pib en 2023, alors que le pacte de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) fixe un niveau plancher de 20%.
Ayoko Mensah

Accra, la Capitale ghanéenne a été pour trois jours, la capitale africaine du cacao du 16 au 18 Avril 2024, avec l’inauguration du siège social du l’Initiative cacao Côte d’Ivoire Ghana,( Iccig). Une cérémonie en couleur présidée par Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, président de la République du Ghana et le Dr Beugré Mambé, Premier ministre ivoirien qui conduisait une forte délégation ivoirienne composée entre autres, du Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières ainsi que du Dga du Conseil Café-cacao.
A ‘occasion, M. Alex Assanvo, le Secrétaire exécutif de l’Iccig, a salué la convergence de vue des autorités ivoiriennes et ghanéennes sur l’avenir du cacao.
« L’initiative Cacao Côte d’Ivoire Ghana est un exemple qui illustre bien que nos deux pays, à travers leur chef d’État respectif, peuvent surmonter de nombreux défis pour le bonheur de leur peuple et de leur nation. Qu’il me soit permis de remercier très sincèrement monsieur le ministre de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana, monsieur le ministre D’État, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières de Côte d’Ivoire, le chief exécutif du Ghana Cacao Board et le Directeur général du Conseil Café Cacao et toutes leurs équipes pour l’attention particulière portée à l’égard de cette initiative et sa mise en place. », dit M. Assanvo avant de faire le point de la mise en œuvre de cette Initiative conjointe lancée depuis 2018 à Abidjan.
« Cinq ans après la déclaration, l'histoire montre que les deux présidents ont eu raison et qu'ils sont visionnaires à travers les éléments suivants : Le mécanisme de prix nommé le différentiel de revenu décent (Drd) et la création de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire - Ghana (Iccig) ont matérialisé cette vision et cet engagement des deux Chefs d’États. À travers l’Initiative Cacao, les deux pays ont tenu bon et ont réussi à réaffirmer leur vision afin de remettre le producteur centre de la chaîne de valeur du cacao, et de le rémunérer à hauteur de ses efforts et de ce que représente le cacao aujourd’hui. Le Différentiel de Revenu Décent (DRD) permettant d’atteindre un prix plancher a survécu aux attaques, aux critiques, aux tentatives de contournements. Mieux, l’idée d’un prix plancher est en train de s’imposer au-delà de la cacaoculture- on le voit aujourd’hui en Europe à l’initiative du président Macron. La notion de prix plancher gagne du terrain dans d’autres pays et pour d’autres produits agricoles. », a rappelé le Secrétaire exécutif de l’Iccig.
Aussi, il a ajouté qu’un revenu décent pour les producteurs s’impose comme le nouvel horizon. Les acteurs du marché sont maintenant convaincus même si cela fut long.
« À quelques jours de la conférence Mondiale du Cacao qu’organise l'Organisation internationale du cacao (Icco), qui rassemblera, tous les pays producteurs et importateurs, ce sera l’occasion de réaffirmer la vision de la Côte d’Ivoire et du Ghana, afin de se mettre en ordre de bataille pour un cacao « nouvelle génération » assurant un revenu décent aux producteurs pour une filière durable. Je profite de cette opportunité qui m’est donnée aujourd’hui, pour faire cet appel qui est « de faire du cacao le premier produit de base avec un prix qui est l’exact et sincère reflet de la valeur qu’il apporte à la société ». Ces bureaux, que le gouvernement Ghanéen a contribué à mettre à notre disposition, par l’entremise du Ghana Cocoa Board, sont la maison de tous afin de redéfinir ensemble cette filière et la rendre Durable », a terminé M. Assanvo.
Le Président Alassane Ouattara empêché, était représenté par le Premier ministre, le Dr Beugré Mambé. Selon les services de la Primature ivoirienne, Le chef du gouvernement de Côte d'Ivoire, qui représentait le Président de la République, Alassane Ouattara, aux côtés du président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a également salué la convergence de vue des deux Chefs d'Etat, pour avoir réussi à mettre en avant la nécessité et l’urgence de trouver une solution durable à l’amélioration des prix perçus par les producteurs de cacao de leurs pays respectifs, avec la mise en place de Côte d'Ivoire-Ghana Cocoa Initiative.
Il a dit : « Je voudrais, au nom du Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, formuler le vœu que ce joyau architectural que nous inaugurons aujourd'hui soit le centre qui va impulser la veille stratégique et l'accélération des réformes, de l'anticipation, des chocs et de l'ouverture à des partenariats avec de nouveaux pays consommateurs et producteurs de cacao »
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ( Sercom)Légende photo : Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo coupe ici le ruban symbolique à l’inauguration du siège social de l’Iccig( Ph : Jacob CCC)

 

 

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