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vendredi 29 mars 2024
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Société

Société (682)

Education nationale// Examens scolaires 2023/2024// Les inscriptions du 16 octobre au 08 décembre 2023

dimanche, 15 octobre 2023 15:49 Written by


Les inscriptions aux examens scolaires à grand tirage pour la session 2024, à savoir le CEPE, le BEPC/Test d’orientation en classe de seconde et le baccalauréat, s’ouvrent le lundi 16 octobre pour prendre fin le vendredi 08 décembre 2023, délai de rigueur. L’annonce a été faite dans un communiqué, le 13 octobre à Abidjan, signé de la Directrice des examens et concours (Deco) du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariam Dosso Nimaga.

La directrice de la Deco a également précisé les différents droits d’examens. Ils sont fixés à 500 FCFA pour les candidats au CEPE, 2 000 FCFA pour les candidats au BEPC (+ 500 FCFA pour l’épreuve facultative choisie) et à 5 000 FCFA (+ 1 000 FCFA par épreuve facultative choisie) pour les candidats au baccalauréat.

La Deco a insisté sur le fait que les droits d’inscription à payer sont uniquement ceux indiqués, pas plus et ne peuvent être collectés par quiconque. Ils se payent individuellement et directement par les candidats eux-mêmes ou leurs parents. Ils sont payables uniquement à partir d’un compte TresorMoney en composant *760*2*3# puis le numéro matricule.

Par ailleurs, concernant le CEPE, la Deco a demandé aux parents d'élèves du primaire dont les enfants sont sans extrait de naissance de régler ce problème au plus vite, car ils ne peuvent être ni immatriculés dans le fichier national par la Direction des Etudes, des Stratégies, de la Planification et des Statistiques (DESPS) ni inscrits au CEPE.

Pour ce qui est des candidats libres, ils doivent s'inscrire eux-mêmes sur la plateforme AGCE via le site de la DECO : www.men-deco.org, aux mêmes prix que les candidats officiels. Aucune structure ni cours du soir ne sont autorisées à collecter quoi que ce soit. Le paiement se fait également par TresorPay/TresorMoney en composant *760*2*3# puis le numéro matricule ou en allant sur le site pay.tresor.gouv.ci.

Selon la Deco, les examens débuteront cette session dès le 21 mai 2024, soit deux semaines avant, comparé à la session 2023. La période de préparation étant moins longue, les inscriptions doivent être correctement effectuées et s'achever dans les délais. La période de paiement (au Trésor par TresorMoney) est décalée d'une semaine par rapport aux inscriptions (sur les plateformes), car c'est le fichier des inscrits (des préinscrits en réalité) qui est remis au fur et à mesure au trésor pour permettre le paiement. En un mot, l’impression de la fiche de préinscription se fait du 16 octobre au 08 décembre et le paiement des droits d’examens du 23 octobre au 15 décembre 2023. A la fin, il faut aussi prendre en compte les derniers inscrits sur les plateformes (préinscrits) pour payer les droits et être validés. Mais le 8 décembre prochain, l'entrée des plateformes (AGCE et AGCEPE) se referme et aucune candidature ne sera plus possible.
Ayoko Mensah

 

Transport terrestre / /Renouvellement du parc-auto, augmentation du cout du carburant// Le président de la Mugetran-CI voit un échec

dimanche, 15 octobre 2023 15:37 Written by

Sanogo Vafoumba, le président de la Mutuelle générale des transporteurs de Côte d’Ivoire (Mugetran-CI) a donné la position de son organisation professionnelle le 10 octobre dernier au siège de sa structure à Yopougon. Sur la question de l’augmentation du coût du carburant, il a tout simplement estimé que c’est malheureux, car, c’est la souffrance de toute une corporation. Toutefois, il a indexé la situation mondiale qui l’impose. Cependant, le président de la Mugetran-CI a clairement souligné que cette augmentation a nécessairement des répercutions d’augmentations sur les coûts des transports. « (…) Ne rêvez pas. Les augmentations sont faites d’une manière ou d’une autre. Le transporteur ne perd jamais. Il suffit tout simplement de segmenter les destinations et faire les ajustements que nous voulons. Donc ceux parlent de non augmentation de transport, se trompent », a commenté Sanogo Vafoumba. Avant de juger que le renouvellement du parc-auto à ce stade, est un cuisant échec. Arguant que les véhicules sont distribués à des personnes physiques et non aux personnes morales, au détriment des vrais acteurs. Sanogo Vafoumba se pose alors la question de savoir pourquoi les sociétés sont-elles été créées ? De l’avis de Sanogo Vafoumba, les vrais transporteurs sont lésés dans cette question de renouvellement du parc-auto que Son Excellence le Président de la République a gracieusement initié pour les vrais acteurs. Il regrette alors que tel ne soit pas le cas. Cependant, l’orateur a félicité l’Amuga, qui, selon lui, fait un travail remarquable pour le secteur, surtout à Yopougon avec les points de chargements des gbakas. Pour lui donc, le transport se porte mal et les états généraux du secteur s’impose avec la présence de toutes les organisations professionnelles sans exception aucune. Estimant que les mis à l’écart, sont les vrais transporteurs mêmes.
Koné De Sayara.

Aides et assistances // 4e édition de la journée des personnes disparues // En 2022, plus de 55 000 personnes ont été nouvellement enregistrées comme disparues

vendredi, 13 octobre 2023 19:06 Written by

La Journée internationale des personnes disparues est commémorée chaque 30 août de chaque année. Mais, cette année, elle a été célébrée 12 octobre 2023 à Abidjan.
A l’occasion, la coordonnatrice protection du Comité internationale de la Croix-rouge (Cicr), Aurélie Bénété, a indiqué que « des efforts accrus et continus sont nécessaires pour rechercher les personnes disparues et fournir à leurs familles des réponses individualisées sur leur sort et le lieu où elles se trouvent ».
Au cours de cette quatrième édition, Mme Bénété qu’il est essentiel de renforcer les cadres et systèmes nationaux, y compris médico-légaux, de mettre en place ou améliorer les processus et mécanismes existants visant à déterminer le sort des personnes disparues.
Aussi, elle a fait remarquer que la condition difficile des familles de personnes disparues à travers le monde continue de retenir l’attention du Cicr. « L’objectif visé étant de contribuer à la formulation de réponses adéquates et durables aux besoins multiformes de ces familles », a-t-elle précisé.

Selon la coordonnatrice protection du Cicr, en 2022, plus de 55 000 personnes ont été nouvellement enregistrées comme disparues par leur famille auprès des liens familiaux, ce qui porte le nombre actuel de personnes disparues enregistrées à plus de 195 000. En plus, près de 13 000 personnes ont été localisées et près de 5 000 personnes ont été réuni avec leur famille.

Par ailleurs, près de 170 000 messages de la Croix-rouge ont été délivrés et environ 2,5 millions d’appels téléphoniques ont été facilités. « Les familles doivent être au centre des efforts déployés pour résoudre la question des personnes disparues. Les autorités devraient envisagée de mettre en place des mécanismes nationaux pour les personnes disparues », a exprimé Mme Bénété.

Le chef de cabinet de la présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), Hokou Legré a expliqué que l’adhésion de la structure à la commémoration de cette Journée tient à l’idée que tout acte de disparition forcée constitue un outrage à la dignité humaine.
« Il nous apparaît comme un reniement des buts de la Charte des Nations Unies. Il s’agit ainsi d’une violation grave et flagrante des droits de l’homme et des libertés fondamentales proclamés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et réaffirmés puis développés dans les instruments internationaux pertinents », a-t-il indiqué.

Le représentant de Namizata Sangaré a rappelé qu’à l’époque, le rapport de la Commission nationale d’enquête avait fait état de 265 cas documentés entre le 31 octobre 2010 et le 15 mai 2011, tandis que la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) à l’époque, rapportait 1 995 cas de disparitions forcés enregistrés sur la période de 1990 à 2011.
Dans le contexte des évènements survenus à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, l’Unité spéciale d’enquête (Use) faisait état de la disparition de trois individus dont deux non identifiés. Par ailleurs, au niveau du département Requêtes et Investigations du Cndh, l’on documentait sept cas de disparitions forcées, suite à une saisine sur la période de 2020 à 2022.
« Le Cndh se dispose, aujourd’hui comme hier, à s’associer à toutes ces initiatives appelant les Etats à leur responsabilité de prévenir les disparitions, à éclaircir le sort des personnes disparues et à donner des réponses aux besoins multiformes des familles et proches des personnes disparues », a déclaré M. Hokou.

Bamba Mafoumgbé
Légende photo: Une vue des participants à la quatrieme édition de la journéé des personnes disparues

Cgi-Auto –écoles / Difficulté de passer les examens// Koko Guillaume, le président de l’UNAECI plaide pour allègement

vendredi, 06 octobre 2023 09:49 Written by

« (…) La situation est préoccupante. Les plaintes nombreuses ». C’est la quintessence de l’adresse de Koko Guillaume, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (Unae-CI), le 3 octobre dernier au siège de cette organisation professionnelle. C’était à l’occasion d’une rencontre avec la presse. Selon l’orateur, depuis quelque temps, il se passe une incompréhension entre sa corporation et les Centres de gestion intégrée (CGI) au sujet des examens du permis de conduire. De quoi s’agit-il ? Il est en effet de l’exigence des cartes nationales d’identité (CNI) par les CGI à tout candidat à l’examen de l’obtention du permis de conduire. Pourtant, selon Koko Guillaume, nombreuses, sont les cartes nationales d’identités qui ne sont pas disponibles. Si techniquement la structure en charge de les confectionner doit dans un délai requis les faire, force est de reconnaitre que telle n’est pas la réalité sur terrain, explique Koko Guillaume. Qui, en sa qualité de président de l’Unae-CI et qui, de ce fait, reçoit quotidiennement des plaintes des quatre coins cardinaux du pays, plaide auprès de la CGI, afin que les candidats à l’obtention du permis de conduire puissent passer leur examen avec leurs attestations. « (…) C’est urgent pour nous. Toutes les auto-écoles sont bloquées à cause de cette affaire, alors que la faute n’incombe pas aux candidats. C’est la structure en charge de la confection et la délivrance des cartes d’identités qui traine les pas. Qu’on nous accorde cette faveur jusqu’en fin d’année », a—t –il plaidé.
Koné De Sayara
Légende/ Le président Koko Guillaume lors de son plaidoyer.

 

Secteur des auto –écoles / /Pour la création d’un Haut- Conseil// Les responsables plaident pour la non immixtion de la tutelle dans la désignation de leur représentant

vendredi, 06 octobre 2023 09:44 Written by

A l’image du Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire, le secteur des auto-écoles, sous les instructions du ministre des Transports Amadou Koné, doit s’unir en une seule faitière, en vue d’avoir un seul interlocuteur . L’entité pourrait s’appeler Haut Conseil des entreprises d’enseignants de la conduite automobile et d’engins (Hceecae-CI), où tout simplement Haut Conseil des auto-écoles (Hdae). C’est alors cette seule entité qui se fera fort d’endosser toutes les responsabilités de cet incontournable secteur. Seulement, dès que la bonne nouvelle est tombée, certains esprits qui veulent déjà s’acaper le devant des choses, font distiller la rumeur comme quoi, la tutelle aurait décidé, pour des raisons inconnues, qu’ils en seraient les dirigeants. Ainsi, face à cette intox qui circule dans leur milieu et qui peut saboter l’immense travail du ministre, certaines personnes décident de donner de la voix. A l’occasion d’une rencontre qu’ils ont tenue le 2 octobre 2023 dernier, comme ils se sont passés le mot, ils ont tous mis en garde : «(…) Quoi de plus normal que de se mettre ensemble, se donner les mains, travailler ensemble, parler d’une seule et unique voix , avoir un seul interlocuteur vis-à-vis de l’Etat, étant donné que nous sommes confrontés aux mêmes défis et challenges qui se nomment : lutte contre les permis promotionnels qui souillent notre corporation, manque de matériels didactiques, manque de matériels adaptés à l’ère du temps, manque de centres de formations, désordre dans la fixation des coûts de formations, équipements inexistants, lutte contre les auto-écoles fictives», ont-ils décrié. Cependant, ont-ils poursuivi : «(…) Si l’initiative est très bonne, force est de reconnaitre qu’on ne le fera pas à n’importe quel prix. Personne ne sera imposé comme représentant. Avant cette décision de la tutelle, nous sommes déjà fédérés autour d’une union dénommée : Union nationale du patronat des directeurs d’auto-écoles de Côte d’Ivoire, pourquoi ne pas reconduire cette équipe qui est déjà dépositaire de tous nos dossiers », s’interrogent-ils. Avant de clairement demander au ministre de ne pas intervenir dans le choix de leur représentant.
Koné de Sayara
Légende/ M. le ministre les acteurs d’auto-écoles vous invite à ne point vous ingérez dans le choix de leur représentant.

Contribution//Sécurité routière et conflits entre usagers de la route et policiers// Pour une réorientation du rôle répressif de la police de la circulation vers un rôle éducatif des usagers

dimanche, 01 octobre 2023 10:49 Written by

Contexte
La sécurité routière, c’est l’ensemble des procédés qui a pour objectif de réduire les préjudices (décès, traumatismes, incapacités et dommages matériels) subis en cas d’accident. Selon Handicap International (2016),elle prend généralement en compte les trois éléments interactifs suivants : sécurité des usagers de la route, sécurité de l’environnement routier et sécurité des véhicules. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2018), il y a plus d’1,3 million de morts dans les accidents de la circulation routière et plus de 50 000 000 blessés ou invalides, chaque année. La région africaine, avec seulement 2% du parc automobile mondial, enregistre un taux de décès de 26,6 pour 100 000 habitants alors que la moyenne mondiale est de 17,4%. En Côte d’Ivoire, la situation de la sécurité routière est préoccupante. En effet, au cours des 05 dernières années, il a été dénombré en moyenne par an, plus de 12 000 accidents corporels, plus de 1 200 tués et plus de 21 000 blessés, pour une perte moyenne de 3% du PIB de l’économie nationale. Malgré les incidents qui y sont liés, la circulation est un mal nécessaire. Dans la mégapole abidjanaise, le besoin de se déplacer est en hausse. Lieu de rencontre, la route est un champ d’interactions entre les usagers et les policiers. La présente réflexion porte sur les rapports conflictuels entre les acteurs suscités et sur une nouvelle approche pour contribuer à la sécurité routière.

Les acteurs clés
Les accidents de la circulation constituent la première cause de mortalité des populations âgées de 05 à 29 ans (Stratégie Nationale de Sécurité Routière 2021-2025 du Ministère Ivoirien des Transports, 2021). La sécurité routière est donc un sujet inscrit dans le quotidien des ivoiriens, tant les accidents sont récurrents et meurtriers.
Dans un tel contexte, les pouvoirs publics ont été interpellés. À chaque drame, sa réunion d’urgence et ses dispositions. Finalement, les sanctions se multiplient. De l’acquisition du permis de conduire à sa perte, tout a été brillamment planifié dans les bureaux et salles de réunion. Toutes ces réformes doivent s’appliquer sur la route.
La sécurité routière implique 2 acteurs majeurs : les usagers (conducteurs, notamment les transporteurs et usagers personnels) et les forces de sécurité (unité de régulation de la circulation de la police). Les usagers de la route sont des personnes qui utilisent le véhicule sur la voie publique et partent d’un point A à un point B. Leurs objectifs sont, d’une part, de faire leurs courses le plus rapidement possible, d’autre part, d’aller et venir en toute sécurité. Le gain du temps et la préservation de l’intégrité physique et matériel résument les 2 objectifs des usagers.
Au niveau de la police, nous identifions également 2 objectifs : sécuriser le trafic et les personnes ; collecter des fonds. La sécurisation implique le respect des règles, la sécurité des usagers et des biens. La collecte des fonds est l’autre facette de la police de la circulation.
Au niveau de chacun des acteurs, l’objectif sur lequel on communique le moins est le plus visible, le plus affiché. Au niveau des usagers, le gain de temps, avec sa gamme d’impatience, d’empressement, d’imprudence, est le plus visible. Au niveau de la police, la collecte des fonds avec sa gamme de « corruption », d’insécurité, est le plus perceptible. Dans les 2 cas, l’objectif le moins communiqué est le plus pratiquer, d’où les interactions complexes.

Les interactions problématiques
Les interactions entre les policiers et les usagers sont récurrentes. Ces 2 entités, bien qu’obligées de coopérer, ne font pas bon ménage. Et pour cause, la relation entre usagers et policiers est un conflit permanent. En général, la tendance des usagers à “faire vite“ s’oppose au rôle sécuritaire de la police, qui a tendance à y répondre par la sanction financière systématique. Mais le problème fondamental se situe au niveau des perceptions que les uns ont pour les autres. Dans un sens comme dans l’autre, chaque acteur est sur la défensive, prêt à réagir face à l’autre. En interrogeant les usagers, il revient souvent l’idée selon laquelle les policiers sont à la recherche permanente de la faute. La simple vue d’un policier irrite les usagers, particulièrement les transporteurs : « ceux-là, quand ils sont là, au lieu de mettre de l’ordre, tout ce qui les intéressent, c’est l’argent » ; « tout le monde sait qu’ils ne viennent pas faire la sécurité. Ils nous menacent toujours avec les papillons » ; « où ils sont là, ils attendent une seule erreur. Ils ne sont pas là pour éviter les erreurs hein, au contraire, ils espèrent une faute pour sauter dessus » ; entend-on dire souvent. Les policiers interrogés ont brandit l’alibi du défaut de permission pour répondre aux questions. Toutefois, les conflits manifestes et parfois violents sont signalés sur les réseaux sociaux. À notre humble avis, la posture défensive des usagers vis-à-vis de la police de la route est due à un sentiment d’impuissance et d’injustice. Les usagers considèrent que tout contrôle de véhicule va finir par avoir un impact négatif sur leurs poches. Ne dit-on pas que « si vous voulez voir la réaction de quelqu’un, il faut toucher à sa poche » ? Dans un contexte social relativement difficile, les usagers, comme toutes les autres populations s’irritent à la simple idée de perdre de l’argent, « souvent même pour rien », c’est-à-dire sans raison. Ce type d’interactions policiers-usagers de la route impact la sécurité routière dans la mesure où elle est contraignante et ne garantit pas l’adhésion des acteurs en jeux dans le processus de sécurisation symbolisé par la présence policière.

Pour une approche éducative
La vue d’un policier de la circulation devrait inspirée sécurité, calme et non irritation. L’agressivité est souvent le résultat d’une posture défensive, avec ou sans raison, car disons-le tout net, la plupart des usagers ne respectent pas le code de la route. Cela dit, nous recommanderions à la police une posture éducative. Cette dernière passe par la courtoisie, l’assurance et l’explication. Ces réflexes établissent une relation de confiance et d’acceptation de la sanction, à l’image d’ « un homme qui invite une femme, acceptant de fait le principe de la souffrance des calculs de premier tour des éléphants de Côte d’Ivoire ». Sauf exception, la police de la circulation n’a pas besoin d’affirmer sa force, cela va de soi. Il faut veiller à être visible pour dissuader, plutôt que de se cacher pour guetter la moindre erreur. Nous proposons une approche éducative, particulièrement dans le sens du policier vers l’usager. Dans le rapport policier-usagers, en situation conventionnelle, la première entité a plus de possibilité de dominer et de modifier le comportement de la seconde. La police de la circulation devrait privilégier l’éducation à la sanction subite, la dissuasion aux aguets. Tant qu’elle sera perçue comme un corps à la recherche permanente de la faute, comme un corps qui s’empresse à la sanction, la police rebutera les usagers qui, au pire des cas, se prêteront toujours au jeu de la tentative de corruption pour couvrir leurs incivismes. Il faut donc changer d’approche, tout en mettant en priorité l’éducation permanente des usagers. Loin d’être une panacée, cette option peut être contrariée par des ordres fermes de distribuer les feuillets de contravention dans un cadre professionnel où l’obéissance est une religion.
BINI Koffi Roland, Sociologue, Chercheur à l’IES-Université Félix Houphouët-Boigny
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Transport / /Age de Unitraci// Diabagaté Bakary confirmé à son poste de président intérimaire

vendredi, 29 septembre 2023 12:39 Written by

Une confirmation légitime. En effet, Diabagaté Bakary, 1er vice-président, par ailleurs président par intérim du l’Union des transporteurs de Côte d’Ivoire (Unitraci), après le rappel à Dieu du président Konaté Mangoro le 5 octobre 2022, a été confirmé à ce poste le 19 septembre 2023 dernier. C’était dans la grande salle de réunion de la Coopec d’Abobo, par les membres fondateurs de cette organisation professionnelle. Pour l’occasion, ils sont venus de tous les quatre coins cardinaux du pays, notamment : Aboisso, Issia, Séguéla, Boundiali, Daoukro, Lozoua etc. Après les formalités d’usage de bienvenue, les choses sérieuses ont commencé avec la lecture du programme par Séssé Attobra Michel, secrétaire général d’Aboisso. Parmi les huit grands points à l’ordre du jour, la confirmation de Diabagaté Bakary au poste de président par intérim. Ce qui a été fait à l’unanimité avec des applaudissements nourris. L’assemblée lui a par ailleurs donné un an pour assurer ce poste. Bénéficiant désormais des pleins pouvoirs à diriger leur organisation professionnelle, Diabagaté Bakary, a tout de suite tenu un langage rassembleur, responsable, appelant tous membres de cette structure à se donner la main, travailler ensemble, afin de bénéficier des fruits du renouvellement du parc-auto. « (…) Mettons fin à nos querelles intestines. Regardons désormais dans la même direction afin de donner vie à notre organisation professionnelle qui est l’une des plus anciennes structures professionnelles dans le monde du transport, parce qu’ayant vu le jour le 21 septembre 1991. Faisons aussi en sorte d’honorer nos doyens fondateurs qui nous ont devancé dans l’au- de –là : Que la terre leur soit légère », a-t-il souligné. Avant de procéder à l’appel nominatif des noms de ceux qui font leur entrée dans le nouveau bureau en remplacement de ceux qui sont décédés. Il a clos ses propos en disant merci au président du conseil d’administration du Haut Conseil, Camara Abdramane pour son implication personnelle dans l’instauration de la paix dans le secteur du transport terrestre en général et en particulier au niveau de Unitraci.
K.S
Légende : Photo Diabagaté Bakary au micro.

Distribution de kits //Rentrée scolaire 2023-2024 // Le Pm Patrick Achi : « C'est la preuve de la volonté manifeste de l'État de Côte d'accompagner les parents »

lundi, 25 septembre 2023 17:10 Written by

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi a procédé ce lundi 25 septembre 2023 à Songon, une commune du District d'Abidjan, au lancement de la distribution de 3 769 663 kits scolaires pour 7,7 milliards de Fcfa dans les écoles primaires publiques de Côte d'Ivoire au titre de la rentrée 2023-2024.

À cette occasion, le Chef du gouvernement a rappelé que de 2011 à 2023, depuis l'avènement du Président de la République Alassane Ouattara, ce sont près de 50 millions de kits scolaires qui ont été distribués pour un montant de 130 milliards de Fcfa.

« L'opération kits scolaires qui se déroule aux quatre coins du pays est l'une des nombreuses traductions de l'attention portée sur la Côte d'Ivoire et son Président, et notre jeunesse. C'est une preuve de la volonté manifeste de l'État de Côte d'Ivoire d'accompagner les parents d'élèves au cours de cette période cruciale de rentrée. C'est aussi et surtout l'illustration de l'importance que l'État accorde à la question de l'éducation », a déclaré Patrick Achi.

Et d'ajouter : « C'est avec une jeunesse éduquée, consciente, volontaire et travailleuse que la Côte d'Ivoire solidaire se développera encore plus vite, encore plus fort ».

La distribution de kits scolaires, a poursuivi le Premier ministre, « s'inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre du Programme social du gouvernement (Psgouv) et nous permet d'aborder cette nouvelle année scolaire sous le signe de la confiance, confiance en l'État qui respectera ses engagements, de soutien aux familles et à la communauté éducative ».

« Cette cérémonie de distribution de kits scolaires traduit une fois de plus notre fois, notre volonté d'être au plus près des besoins de nos compatriotes. Elle illustre également la Côte d'Ivoire en marche, voulant donner à chacun de ses habitants les moyens d'avancer dans la vie et construire une nation encore plus forte et plus rayonnante », a-t-il relevé.

Il a, par ailleurs, appelé à l'implication des parents dans le suivi du parcours de leurs enfants pour une école de qualité : « Vous devez vous impliquer encore pour vos enfants, pour leur avenir et le vôtre et pour la nation tout entière".
Non sans exhorter les élèves au travail : « Vous avez la chance de pouvoir étudier dans l'école ivoirienne d'aujourd'hui et le gouvernement vous en donne les moyens. Travaillez, étudiez, n'ayez pas peur des difficultés, surmontez les difficultés et au bout de votre parcours vous pourrez avoir le métier de vos rêves, vous pourrez vous épanouir dans une Côte d'Ivoire solidaire, toujours plus grande ».

La ministre de l'Éducation nationale et de l'alphabétisation, Mariatou Koné, qui a remercié l'Unicef pour son accompagnement dans l'acquisition des kits, cette opération répond au souci majeur qui est de « lutter contre l'échec scolaire par le biais d'outils didactiques à même de soutenir les efforts des élèves, des enseignants et des encadreurs pédagogiques ».

En se félicitant que tous les niveaux du primaire reçoivent des kits dont la composition s'est améliorée au fil du temps, la ministre a insisté sur le fait que les kits sont entièrement gratuits.

Pour ce qui est de la Drena Abidjan 3, ce sont 122 999 kits scolaires pour un coût de 254,4 millions de Fcfa qui seront distribués.
Au nom des élèves de Côte d'Ivoire, Sana Yacé, élève au Cm2, a dit que les kits scolaires qu'ils reçoivent vont soulager les dépenses de leurs parents.
« Nous nous engageons à être des élèves responsables pour une école de qualité », a-t-il assuré. Le thème de cette année scolaire est "Soyons des citoyens responsables pour une école de qualité".
Ayoko Mensah
Légende photo : Le Premier ministre Achi Patrick remet ici symboliquement, des kits à des élèves du primaire de Songon (Ph : Bamba M.)

Vie d’entreprise//9e édition du prix national d’excellence de la Cie // Le prix national d’excellence Cie 2023 porte à 396 le nombre de lauréats

dimanche, 24 septembre 2023 17:02 Written by


La 9e édition du Prix national d’excellence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) du meilleur élève 2023 s’est tenue le 23 septembre 2023, à l’espace Latrille Event, à Abidjan-Angré.

Selon le Directeur général de la Cie, Ahmadou Bakayoko, le Prix national d’excellence du meilleur élève est une initiative citoyenne de la compagnie. Cette initiative s'inscrit dans sa politique de Responsabilité sociale d'entreprise (Rse) qui promeut les valeurs de l'excellence, du travail et du mérite.
Pour l’édition 2023, ce sont Bolamo Georges Antoine (Cepe), Souly Sara Janice (Bepc), Dago Marie-Thérèse (Bac A), N’Goran Ahua Yohann (Bac D), Dosso Vanama (Bac B), Sidibé Ali (Bac F), Djé Bi Junior (Bac G), Gbanzai Esmonde (Bac C), Kouassi Othniel (Bac E) qui ont été récompensés. Il faut rappeler que le jeune Bolamo Georges Antoine a remporté le Prix national d’excellence 2023 du Chef de l’Etat.

Ces lauréats sont repartis chacun avec une télévision de 50 pouces, la somme de 1,5 million de FCfa pour chaque lauréat du Bac ; la somme de 1 million pour le lauréat du Bepc ; la somme de 550 000 FCfa pour le lauréat du Cepe. Les lauréats ont reçu chacun un bon d’achat Librairie de France d’une valeur de 100 000 FCfa, une plaque de récompense, une médaille d’honneur et des kits Cie.

« L’excellence est une valeur qui est au cœur de notre entreprise et de notre pays. C’est comme un jardin qu’il faut arroser constamment. La célébration de l’excellence est une valeur essentielle », a indiqué le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie), Ahmadou Bakayoko.

Instauré depuis 9 ans, M. Bakayoko a souligné qu’investir dans l’éducation constitue un bon choix pour l’avenir de notre nation. L’enjeu du prix d’excellence, a-t-il poursuivi, est d’honorer les plus méritants.
Depuis deux ou trois ans, la compagnie a élargi le prix d’excellence aux prix régionaux. « Nous avons également des prix qui sont décernés en région », a-t-il relevé. Et de préciser que de 2015 à 2023, le nombre total d’élèves primés dans le cadre du prix national d’excellence s’élève à 396 lauréats.

Pour lui, au moment où ces jeunes sont en train de faire leur premier pas dans la vie, ils ont besoin d’être guidés. Selon M. Bakayoko, si ces jeunes sont aujourd’hui sur la rampe, c’est parce que leurs parents ont su leur inculquer des valeurs.

Aux lauréats, il a demandé de continuer de travailler et de suivre l’exemple de leur parrain, M. Coulibaly Kinapara, Dg du Bnetd. D’ailleurs, ce dernier a exhorté ses filleuls au travail, à la discipline dans l’atteinte des objectifs fixés.
Il faut signaler que pour cette 9e édition, l’innovation a été de mettre en relation les lauréats avec l’Institut de technologie de Massachusetts, la première institution d’enseignement supérieur scientifique aux Etats-Unis, dont sont issus 70 prix Nobel.
« Dans le cadre de notre partenariat avec cette université, des anciens étudiants francophones ont ainsi pu donner conseils à nos jeunes lauréats », a-t-il expliqué.
Ayoko Mensah
Légende : Les lauréats, le Dg de la Cie et des officiels lors de la cérémonie

Infrastructures roulières / / 5ème pont, Autoroutre du nord, de Dabou, axe et zone industrielle de Yopougon// Le COSFESYNCPROTRAMAVA-CI rend un vibrant hommage au Chef de l’Etat

samedi, 23 septembre 2023 11:52 Written by

«(…) Mille fois merci, à Son excellence monsieur Alassane Ouattara ». C’est par cette expression forte que Sanogo Issa, le président du Conseil supérieur des fédérations des syndicats des chauffeurs professionnels de transport de marchandises voyageurs et assimilés de Côte d’Ivoire (Cosfesyncprotramava-CI), a entamé la cérémonie d’hommage de son organisation professionnelle au chef de l’Etat ivoirien. C’était le 21 septembre 2023 à la gare routière de Yopougon, précisément à l’espace communément appelé « Gabriel gare », qui s’est même avéré exigüe pour accueillir le trop plein de participants. Face à l’assistance, Sanogo Issa, visiblement requinqué pour une cérémonie déjà réussie, a évoqué une multitude de preuves. Pèle- mêle, le pont Haubans, ou pont Alassane Ouattara, inauguré le 12 août 2023, le prolongement de l’Autoroute du Nord de Djébonoua à Boauké, l’Autoroute de Dabou, la côtière, l’agrandissement de l’axe routier N’Dotré Pk18- Zone industrielle de Yopougon etc. Le tout, visant à donner fière allure au réseau routier ivoirien. Ce, au bénéfice de tout le pays. Pour lui donc, au vu de tout ce qui précède, il est de l’ordre normal des choses de rendre un hommage mérité à ce grand homme. Ne pas le faire ici et maintenant, c’est donner dans l’ingratitude, ce qui est condamnée, selon lui par le Créateur Suprême. Finie cette étape, l’orateur s’est tourné vers ses camarades chauffeurs. Dans un langage de franc, il les a exhortés à faire bon usage de ces infrastructures en acceptant sans sourciller le péage et le pesage. Occasion pour lui de dire merci au Fonds d’entretien routier (Fer) pour ses promptitudes à maintenir les routes qui lui sont con cédées en de très bons états. L’orateur n’a pas manqué d’exhorter la corporation des chauffeurs à totalement ignorer toutes les substances nocives, notamment « les Khadafi » actuellement en vogue. «(…) Notre corporation doit exceller dans le bon exemple. On ne doit pas être vu dans ce qui est illégal ou mauvais. Parce que sous l’effet de la drogue, il est impossible de respecter le code de la route. Or, pour éviter les accidents, il faut scrupuleusement respecter le code de la route. Je vous invite donc à vous détourner de tout ce qui est nocif », a conclu Sanogo Issa, sous des acclamations nourries.
Koné S.

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