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Tables des pains à Yopougon Koweït: la Fondation Internationale les arcanes offre plus de 2000 repas

mercredi, 28 mars 2018 18:57 Written by

Ambiance de fête samedi 24 mars 2018 au terrain de Yopougon Koweït. La Fondation Internationale Arcanes y est arrivée les bras chargées de repas chauds mais aussi de vivres (riz, biscuits, bombons). Plus de 2000 plats ont été distribués aux enfants en majorité mais aussi aux adultes. Les bombons et les biscuits ont été exclusivement distribués aux enfants et les sacs de riz aux chefs de communautés. Le tout sous les cantiques de la chorale de la Lumière sur le Royaume. C’était la deuxième édition de « la table des pains » dans ce quartier. La première avait eu lieu le 1er octobre 2016 . Pour cette édition, Mme Mah Gauze, présidente de la commission des affaires extérieures de la Fondation et cheville ouvrière de cette ‘’table des pains’’, a indiqué que ce sont 250kg de riz, 40kg de pattes, 99 poulets, 36 litres d’huile, qui ont servi à confectionner les repas et une tonne de riz qui a été distribué. La distribution a été faite par les chandelières et les prêtes de la Lumière sur le Royaume. « La table des pains, c’est un peu ce que l’homme peut donner à son prochain ; la vie est faite de partage. Certains parlent d’eucharistie. C’est bien d’assister les gens. Donc la table des pains existe sous plusieurs formes. Depuis plus de 15 ans, nous allons dans les quartiers précaires où nous assistons les gens en vivres et en non vivres. Ce n’est pas toujours que nous le faisons à visage découvert parce que notre intention n’est pas de rechercher une quelque gloire pour nous-mêmes », a expliqué le Messager Ariel Séka, président de la Fondation Internationale les Arcanes. « Nous visons les restaurants du cœur ; chaque jeudi nous comptons distribuer de la nourriture dans les quartiers d’Abidjan et plus tard à l’intérieur du pays », a-t-il promis. Pour lui, c’est Dieu qui donne les moyens. C’est à lui qu’appartient l’argent. Et en donnant, la Fondation obéit à une loi éternelle : donner sans arrière pensée. « Ce qui est important, c’est la manière de donner. Donner sans arrière pensée de recevoir, il est difficile à l’homme de le faire. Et là nous donnons comme Dieu donne. Ceux qui viennent partager ce repas, il y a toutes les confessions religieuses. Tous ont le même sang. Oui nous sommes tous les mêmes, nous avons le même sang », a lancé le guide de la Lumière sur le Royaume. Au nom des chefs de communauté de Koweït, l’honorable Antonin Méledje a remercié la Fondation et demandé à Dieu de donner davantage à Ariel Séka et à ses collaborateurs pour qu’ils puissent réitérer ce genre d’actes à Kowéït et les étendre à d’autres quartiers. La Fondation organise aussi des journées santé. La Commission santé comprend des spécialistes de santé. Elle choisit une ville où elle va donner des oins gratuits dans plusieurs spécialités et donne des médicaments gratuits à des structures sanitaires. La Fondation réunit des hommes et des femmes qui sans barrières raciales, sociales, ethniques et religieuses se fondent dans un creuset d’amour, pour faire le bien sans arrière pensée.

 

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire: la Côte d’Ivoire sur le long chemin de l’élimination de la faim

mardi, 27 mars 2018 15:45 Written by

La Côte d’Ivoire pays à vocation essentiellement agricole vise à atteindre un objectif de faim zéro d’ici 2030. Elle a pris officiellement l’engagement devant partenaires du Système des Nations unies( Snu), partenaires financiers et acteurs du monde rural. Mais peut-elle atteindre cet objectif sans encombre ? Dossier.

 

La Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui de fondement solide pour assurer la lutte contre la faim et la malnutrition. En procédant début février 2018 au lancement de la feuille de route, les autorités ivoiriennes, ont embouché sur le même refrain. La Côte d’Ivoire a procédé au lancement de “Faim zéro” d’ici 2030. Une feuille de route du gouvernement visant à éliminer la faim et la malnutrition en Côte d’Ivoire où le taux de prévalence pour l’insécurité alimentaire est évalué à 12,8%. Mais que dit et prévoit feuille de route ? « La feuille de route prévoit l’élimination d’ici 2030 de la faim et faire en sorte que chacun, en particulier les pauvres et les personnes en situation vulnérable, y compris les nourrissons aient accès toute l’année à une alimentation saine, nutritive et suffisante(…) La méthodologie combine trois approches, une revue documentaire, une collecte de données secondaires et qualitatives et une analyse des données en sept étapes allant de la validation de l’approche méthodologique à la soumission de l’examen stratégique « faim zéro » indique une note remise à la presse, à l’occasion de la cérémonie de lancement qui a eu lieu à Abidjan. ( Voir encadré). Pour Daniel Kablan Duncan, le Vice-président ivoirien qui a présidé le lancement de cette feuille de route, a dit que « celle-ci n’est pas une nouvelle stratégie qui vient s’ajouter mais elle doit être perçue comme une boussole et un instrument de mise en œuvre efficace de l’ensemble des actions gouvernementales concourant à la réalisation des Objectifs de développement durables (Omd) » Mieux, il a ajouté que d’ici à 2030, le gouvernement entend doubler la productivité agricole et les revenus des petites producteurs alimentaires, en particulier des femmes, des autochtones, des exploitants familiaux, des éleveurs et des pêcheurs en assurant l’égalité d’accès aux terres, aux autres ressources productives à toutes les populations. Pari difficile pas intenable même si en Côte d’Ivoire, nous avons été habitué à plusieurs effets d’annonce notamment dans le domaine de la production vivrière. Car dans le domaine de l’agriculture, malgré une disponibilité alimentaire globalement satisfaisante au plan national, l’accès aux aliments constitue la principale cause d’insécurité alimentaire qui touche environ 13% des ménages ruraux. La disponibilité dans le temps des denrées alimentaires reste quant à elle, tributaire des effets du changement climatique, des faibles capacités de conservation et de transformation des produits, avec des pertes post récolte et post capture variant de 30% à 40%. Ajouté à cela, les difficultés d’accès aux zones de production d’une part et le coût du transport desdites zones rurales aux grandes agglomérations dont Abidjan. En effet, selon Touré Adama, président de la coordination des gares routières de Côte d’Ivoire,( Cngr.Ci), « en fonction des zones de productions( Daloa-à Abidjan, la location d’ un véhicule de dix tonnes revient au commerçant à 450 mille Fcfa. Ce sont de véhicules pour la plupart en piteux dont l’état de nos pistes rurales contribue à déglinguer davantage » Toute chose qui contribue au renchérissement du prix au consommateur final. En claire, il peut avoir des vivres en quantité dans les zones de production mais, les récoltes pourrissent sur place faut d’acheteurs ou quand il y en a, ils l’achètent à vil prix aux producteurs. Que fait l’Etat ivoirien en matière d’entretien des pistes villageoises. Pas grand-chose. Là aussi, le gouvernement donne beaucoup de coups pioches devant les caméras mais à après, certainement faute d’argent, les travaux avancent à pas de tortue.

 

Beaucoup de projets annoncés peu de concrets

 

En Côte d’Ivoire, en tout cas depuis l’arrivée aux affaires de Ouattara, il a été annoncé en grande pompe, plusieurs projets dans le domaine agricole notamment sur le segment de l’agriculture vivrière. Ainsi, fin janvier 2013, Margarita Louis-Dreyfus est reçue à Abidjan pour signer un accord historique : son groupe a décidé de se lancer dans la production de riz alors qu’il domine déjà les importations de ce produit dans le pays. « La Côte d’Ivoire mettra à notre disposition entre 100 000 et 200 000 ha dans le Nord, affirme alors Serge Schoen, directeur général de Louis Dreyfus Commodities (Ldc). La Côte d’Ivoire et nous investirons 30 milliards de Fcfa [près de 46 millions d’euros] dans le projet qui démarrera cette année. » En ce moment-là, Alassane Ouattara indiquait à qui veut l’entendre que la Côte d’Ivoire veut atteindre l’autosuffisance en riz avant 2020, avec une production annuelle d’environ 3 millions de tonnes. La Côte d’Ivoire importe d’Asie plus de la moitié de sa consommation, en pleine croissance. Malheureusement depuis ces annonces, les choses ne semblent pas bouger. L’Office national pour le développement de la riziculture( Ondr) a été cassé à la limite. Désormais, c’est l’Agence pour le développement de la filière riz, dénommée (Aderiz ) pilotée par le ministre Touré Gaoussou, lui-même riziculteur à Odienné qui a les pleins pouvoirs. En tant que Président du Conseil de surveillance qui va certainement prendre le relais de l’Ondr. Par ailleurs, les difficultés d’accès au foncier y serraient pour beaucoup. A Abidjan, il se dit qu’il n’a jamais été question de céder ou de louer ces immenses surfaces à Dreyfus. « Il y a eu confusion entremise à disposition et disponibilité potentielle », admet Siaka Coulibaly, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et du développement rural. Seuls l’État et les opérateurs nationaux peuvent être propriétaires de la terre La zone concernée par l’accord, un immense territoire autour de Korhogo, offre « 100 000 ha potentiels ». En clair, Dreyfus doit négocier parcelle après parcelle. « Encore faut-il trouver 5 000 à 10 000 paysans prêts à coopérer pour lui fournir du riz », prévient Frédéric Varlet, agroéconomiste. Le groupe devra en effet convaincre les producteurs pour sécuriser son approvisionnement. Un parcours du combattant auquel l’américain Cargill aurait renoncé avant lui, avec un plan pourtant limité à 30 000 ha. D’ailleurs, parmi la petite dizaine de projets ciblés par les autorités, peu ont avancé. Néanmoins, Siaka Coulibaly avait assuré,il y a quelques année que le processus de contractualisation des paysans mené par le groupe Dreyfus est en cours , sans dire combien d’hectares le négociant est parvenu à sécuriser. Selon nos informations, un représentant du groupe est arrivé avec une enveloppe de 1 milliard de Fcfa pour un premier achat de paddy (riz non décortiqué). Aussi, le vendredi 18 septembre 2015 lors de la visite du Chef de l’Etat Alassane Ouattara à Abengourou (région de l’Indénié-Djuablin, centre-est du pays). Lors d’un conseil des ministres aux allures exceptionnelles et de surcroit, qu’ a été adoptée une communication relative à l’état de mise en œuvre du projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (Paia-Id). Point de départ très fort pour la mise en œuvre de cet projet très importance pour le pays et la vie dans cette zone, d’une population de 561000 âmes et d’une superficie de 6900 km2.Ce projet piloté par la Banque africaine de développement( Bad) depuis juin 2012, et destiné entres autres objectifs, à appuyer l’aménagement de bas-fonds, de pistes rurales, de marchés et de lieux de stockage. Un appui et des actions majeures pour juguler les menaces sur les conditions de vie des populations de la région concernée. Sa durée est de cinq ans et d’un coût total de 21,6 millions d’Uc, soit 14,5 milliards de Francs cfa. « Le projet est marqué du sceau de la volonté d’améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté qui s’incrustait graduellement au niveau des couches de la population. Et pour cause. Bien que dotée d’un énorme potentiel agricole: café, cacao, hévéa, maraîcher et vivrier » Où en sommes –nous à ce jour ? Aussi, dans la mouvance, il y a environ 4 ans, alors Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan a procédé dans la commune de Yamoussoukro, au lancement du programme d’urgence d’appui à la production vivrière (Puapv). En présence d’une forte délégation de femmes productrices de vivriers, le Chef du gouvernement a officiellement mis en route ce programme d’une valeur de 100 milliards Fcfa entièrement financé par l’Etat ivoirien pour assurer la sécurité alimentaire en permettant la production en toute saison des vivriers. Le Premier ministre d’alors a soutenu que ce programme adossé à un système d’irrigation, marquait une nouvelle étape dans la production de vivriers. En ce sens qu’il s’agit d’un « programme innovant qui sort l’agriculture ivoirienne des vielles méthodes à faible productivité » Notons que le Puapv prévoit dans sa mise en œuvre la mise à disposition des planteurs de matériel végétal de qualité. Il permettra de réaliser en 2017 du manioc sur 10 000 ha pour une production de 200 000 tonnes en 2018, de même 200 ha de banane plantain pour une production attendue de 30 000 tonnes en 2018, la mise en place de 500 ha de maraîchers pour une production de 7 500 tonnes en 2017. Nous sommes en mars 2018. Il urge que les parties prenantes aux différents projets fassent un point exhaustifs aux ivoiriens. Car, une chose est d’annoncer en grande pompe mais une autre est de faire un bon point. Cela s’appelle bonne gouvernance. En attendant, à Abobo derrière rails ou à Zoé Bruno de milliers de familles continuent de souffrir pour avoir un seul repas par jour. Pendant ce temps, des cartels bien maitrisés par des non ivoiriens continuent de gagner gros sur les filons de production et d’exportation d’ignames, de banane plantains et d’Atiéké vers des pays de la sous- région.

 

Bamba Mafoumgbé

 

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Légende photo : ( riz banchi exposé sur une table au marché : En Côte d’Ivoire, ont produit certes en abondance mais les ivoiriens n’ont pas d’argent pour manger

 

Encadré : La Fao à propos de la Faim zero

 

Pour Graziano Da Silva, le Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’ agriculture( Fao), « les pays et les organisations internationales doivent faire des efforts considérables et accroître leurs investissements afin d'améliorer les capacités statistiques nationales et suivre les progrès effectués en vue de la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030.(…) L'adoption plus tôt cette année de 230 indicateurs différents par la Commission de statistique des Nations Unies afin d'assurer le suivi des Objectifs de développement durable (Odd) a représenté « une étape charnière pour le système statistique mondial », Pour lui, « Les données nécessaires pour la réalisation des Odd dépassent de loin les capacités actuelles de la plupart des systèmes statistiques nationaux » Aussi, il note que pour relever le défi, le monde devra améliorer les systèmes éprouvés de collecte de statistiques et adopter de nouvelles approches et des méthodes rentables, telles que l'utilisation de la technologie mobile et l'imagerie par télédétection. Afin d'aider les pays à réaliser le Programme de développement durable à l'horizon 2030, dont l'objectif 'Faim Zéro', la Fao a mis en place une série d'initiatives visant à renforcer les capacités de ces pays et à développer de nouveaux outils de sondage, tels que l'échelle de mesure de l'insécurité alimentaire vécue qui sert à surveiller l'insécurité alimentaire dans le monde et Agris Agris (Système intégré de recensements et d'enquêtes agricoles) qui permet de contrôler les aspects économiques, sociaux et environnementaux des activités agricoles, a expliqué José Graziano da Silva. La Fao travaille également à collecter et à harmoniser les informations reçues par les différents pays pour produire des résumés régionaux et mondiaux. Tous sont disponibles en ligne sur Faostat, une base de données statistique sur les questions liées à l'alimentation, l'agriculture, la pêche, la foresterie, la gestion des ressources naturelles et la nutrition. Il s'agit de la plus grande et de la plus complète source de données de ce genre. Faostat offre un accès facile, gratuit et libre à plus de 3 millions de données chronologiques et transversales issues de 245 pays et territoires. L'ensemble des outils développés et utilisés par la Fao aidera à établir des critères de base dont les pays se serviront pour mesurer les progrès effectués en matière de réalisation des Odd, à concevoir des politiques efficaces et à en évaluer les impacts.

 

Bamba M.

Ouattara Lancina, président de Horest « A Grand-Bassam, nous avons besoin aujourd’hui d’un plan Marshall »

lundi, 26 mars 2018 18:12 Written by

L’Association des hôteliers, restaurateurs et agents du tourisme de grand-Bassam (Horest) organise un concert de l’espoir les 30 et 31 mars prochains. Dans quel objectif ?

Le concert de l’espoir parce tout simplement Bassam a été victime de l’attaque terroriste, le 13 mars 2016. Cela a vraiment handicapé le développement du tourisme ici à Grand-Bassam. Déjà qu’il n’y avait pas d’embellie avec les différentes crises socio-politique que notre pays a connu. Le 13 mars est venu plomber le peu d’espoir que nous avions pour relever la filière touristique à Grand-Bassam. Nous avons donc constaté une baisse drastique des activités touristiques à Grand-Bassam. Tout simplement le tourisme a pris un coup et tout cela a eu un impact socio-psychologique et économique sur la population. C’est ainsi qu’en tant qu’opérateur économique, nous avons décidé d’organiser ce concert pour dire à la population que Grand-Bassam reste debout malgré cette attaque. La sécurité est revenue, il y a la possibilité de faire beaucoup de choses.

En quoi un concert peut-il aider à redorer le tourisme à Grand-Bassam ?

Le concert de l’espoir est tout un programme. Nous avons prévu une table ronde avec le comité scientifique pour réfléchir sur le problème du tourisme en Côte d’Ivoire en général et à Grand-Bassam en particulier. Nous avons besoin de la volonté politique pour nous accompagner dans cette action parce que le tourisme est aujourd’hui un levier de développement à ne pas négliger. La preuve est là, aujourd’hui beaucoup de pays font du tourisme leur affaire. On peut citer le Maroc, la Tunisie. L’Arabie Saoudite a pris le relais. Les gens vont faire du tourisme aujourd’hui à Riyad. Nous allons ressortir les maux qui minent le tourisme en Côte d’Ivoire et arriver à proposer des solutions. La table ronde va se passer du 27 au 29 mars. A l’issue de cette rencontre, nous allons produire un livre blanc que nous allons remettre aux autorités pour leur permettre de nous aider véritablement. Aujourd’hui, c’est presqu’un impératif que le secteur du tourisme doit être accompagné parce que c’est nous qui faisons la richesse de la Côte d’Ivoire.

Les hôteliers sont-ils les seuls dans cette organisation ?

Il y a des gens qui ont vu le bien-fondé de ce développement et qui ont décidé de nous accompagner. La mairie parraine l’événement, la jeunesse communale de Grand-Bassam est avec nous, le patrimoine mondial de l’Unesco aussi. Il y a également des sociétés de la place qui nous soutiennent.

Après l’attaque du 13 mars 2016, le gouvernement vous est venu en aide…

Cela reste insuffisant. A Grand-Bassam, nous avons besoin aujourd’hui d’un plan Marshall. Qui consisterait à mettre en place un fonds de financement de nos hôtels et de nos restaurants parce qu’aujourd’hui, les banques ne nous financent pas. Il nous faut de véritables mesures d’accompagnement. L’Etat nous a apportés 200 millions. Quand vous les partagez entre 200 hôteliers et restaurateurs à Grand-Bassam, imaginez un peu ce que chacun peut avoir. Il n’y a pas eu de mesures d’accompagnement pour les impôts, les factures d’eau et d’électricité. Aujourd’hui encore, nous continuons de ramasser les casseroles. Rares sont les hôteliers qui arrivent à se relever de ces malheureux événements.

Avez-vous eu la solidarité des autres hôteliers de la Côte d’Ivoire ?

Oui. Nous sommes dans des faîtières dont la Fenitourci et la Fnih qui sont partenaires à l’événement. En fait, ce n’est pas une bataille centrée seulement sur Grand-Bassam. C’est pour toute la Côte d’Ivoire.

Avez-vous déjà saisi les autorités du pays pour leur exposer vos problèmes ?

Vous savez, ce sont des débats qui continuent tous les jours que nous avons l’occasion. Mais la situation financière du pays n’est pas au beau fixe. D’autre part, il n’y a pas une volonté véritablement touristique en Côte d’Ivoire.

Quel est alors le problème si tant est que le tourisme est un levier de développement économique ?

C’est la question que nous devons poser à l’Etat, à savoir pourquoi, il ne fait pas du tourisme un véritable moteur de développement économique en Côte d’Ivoire ? En tant qu’opérateur du secteur, nous sommes convaincus que le tourisme peut être le moteur du développement du pays. Il faut que les autorités arrivent à comprendre cela déjà et à y mettre les moyens. Félix Houphouët-Boigny avait déjà pensé à cela bien longtemps avant. Dans chaque région, il y avait les hôtels Sietho, des circuits touristiques. Aujourd’hui, cela est difficile. L’Etat a tellement de priorités et puis le secteur privé non plus n’arrive pas à soutenir la filière.

Aujourd’hui, quelle est la situation exacte des hôtels à Grand-Bassam, en terme de remplissage ?

Avant l’attaque du 13 mars, on connaissait déjà des difficultés. On était à un taux de remplissage de 30%. On avait commencé à atteindre les 35% lorsqu’il y a eu l’attentat. Après le 13 mars, on est tombé complètement à zéro. Aujourd’hui, on a pu remonter autour de 13 à 15% de taux de remplissage.

Pour en revenir au concert, quel public attendez-vous ?

D’abord il est entièrement gratuit. Nous attendons les gens de tous horizons pour leur dire que Bassam est debout, Bassam est sécurisé, Bassam continue de vivre. Que la population fasse massivement le déplacement. C’est sur deux jours, les 30 et 31 mars. Il y aura de la salsa, de la rumba, de la musique populaire, du zouglou.

Quelles sont les dispositions que vous avez prises au niveau de la sécurité ?


Depuis le 13 mars 2016, il y a un contingent du Gsprqui est sur place en permanence. Sur le plan sanitaire, le Samu sera présent. Le concert de l’espoir est à sa deuxième édition et tout se passe bien. Cette année, il y un bataillon du Crs qui sera là, la gendarmerie va également déployer certains éléments, le lieu sera véritablement sécurisé. Les marins militaires nous aideront également à contenir la foule. Nous voulons dire à la population que Grand-Bassam vous attend. Nous allons vous montrer de quoi nous sommes capables. C’est l’occasion pour nous de souhaiter une joyeuse fête pâques à toute la population.

 

Traitement des ordures ménagères: la Côte d’Ivoire s’offre un centre d’enfouissement technique

lundi, 19 mars 2018 22:00 Written by

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a lancé hier lundi 19 mars 2018 à Kossihouen dans la sous-préfecture de Songon, une banlieue à l'ouest d'Abidjan, les travaux de construction du Centre de valorisation et d'enfouissement technique (Cet), le tout premier du genre dans le pays d'un coût de réalisation de 40,73 milliards Fcfa Ce site, qui devrait permettre « un traitement écologique » d'au moins 1.250.000 tonnes de déchets par an, sera livré le 06 juillet prochain et marquera, le ''démarrage irréversible'' du processus de réhabilitation et de fermeture de la décharge d'Akouédo (Est d’Abidjan), a affirmé le chef du gouvernement ivoirien qui a présidé la cérémonie de pose de première pierre de cet ouvrage en présence de plusieurs membres de son gouvernement. « En dépit des efforts remarquables déployés par le gouvernement, force est de constater que le système actuel de traitement des déchets a atteint ses limites », a fait remarquer M. Coulibaly expliquant que l'objectif du gouvernement « est de passer du système de collecte et de transport traditionnel des déchets à un système plus moderne et mieux structuré qui intégrera tous les maillons de la filière ». Poursuivant, il a fait savoir que ce centre de valorisation et d'enfouissement technique permettra d'aider le gouvernement à respecter ses engagements dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. « Les ivoiriens ont été traumatisés par la situation de la décharge d'Akouédo et ne veulent pas que cela se répète ici à Kossihouen », a-t-il dit aux responsables de l'entreprise « Clean Eburnie» en charge de la construction et de l'exploitation de l'ouvrage, recommandant par ailleurs, « un ouvrage de qualité» conforme aux normes internationales environnementales. Le premier ministre a également engagé la ministre de la salubrité, de l'environnement et du développement durable, à veiller au respect de cet engagement « afin qu'aucune nuisance ne soit causée à la santé des populations riveraines, à leur environnement et à leur cadre de vie ». Pour sa part, un diagnostic « peu reluisant» en matière de gestion des déchets en Côte d'Ivoire, Anne Désirée Oulotto, ministre de la salubrité, de l'environnement et du développement durable, a estimé que la construction de ce centre de valorisation et d'enfouissement technique est « l'une des étapes déterminantes d'un processus irréversible dans la modernisation de la chaîne opérationnelle de gestion des déchets solides ménagers et assimilés sur le territoire national ». Cet ouvrage, qui cadre selon elle, avec l'ambition du gouvernement ivoirien à apporter une réponse aux failles du système de gestion des ordures, permettra de contribuer à faire du district d'Abidjan « une ville durable en vue de lutter drastiquement contre les émissions de gaz à effet de serre».Pour elle, la nouvelle infrastructure, est un « nouveau contrat social que le gouvernement propose aux ivoiriens ».

Charles K.

Soutenance de thèse/Politique monétaire et souveraineté nationale: Mention très honorable assortie de la félicitation du Jury pour Docteur GNÉDO Désiré

vendredi, 16 mars 2018 22:18 Written by

Le vendredi 12 janvier 2018, de 09 H à 10 H 15 mn, sous la supervision et la bienveillance de l'Institut des Sciences Économiques et Financières (ISEF) de Hambourg en Allemagne, s'est déroulée la soutenance de la thèse unique de Doctorat d'économie, sur le thème "Politique monétaire et souveraineté nationale".

L’Impétrant Gnédo Désiré a brillamment exposé son œuvre de recherche qui a séduit le jury qui lui a attribué le titre de Docteur en Economie assorti de félicitation.

«Monsieur GNÉDO Désiré, le Jury que j'ai l'honneur de présider, a apprécié la qualité de votre travail de recherches, l'a jugé recevable et a décidé de vous attribuer le titre de Docteur en Économie, avec la mention très honorable assortie de la félicitation du Jury» a annoncé le président du jury, le Professeur HANS KURTZMAN WALDHEIM.

«Votre œuvre, pour ses valeurs pédagogique et académique, bénéficiera d'une publication et d'un échange universitaires», a ajouté le Président du Jury composé de cinq jurés, au terme de la soutenance de l'Impétrant devenu Docteur.

Pour marquer leur reconnaissance à l'égard de l'Éternel Dieu pour cette grâce au profit d'un des leurs, les parents et amis du nouveau Docteur GNÉDO, après une messe d'action de grâce à l'église, célébreront Dr Gnédo au cours d’une journée de réjouissance festive dont la date sera ultérieurement Communiquée.

Foncier rural/ Accès à la propriété foncière en Côte d'Ivoire: Pas facile d'obtenir un certificat foncier

vendredi, 16 mars 2018 17:30 Written by

Le constat n’est pas de nous mais du Conseil économique, social, environnemental et culturel ivoirien (Cesec). Qui lors de ses dernières assises du 12 et 13 mars 2018, sur la procédure pour l’obtention du certificat de titre foncier en Côte d’Ivoire s’est prononcé sur ce dossier. Les conseillers ont dit en substance que : « 500 000 certificats de titre foncier étaient attendus. Au final, à ce jour, plus de 17 ans après le vote de la loi de 1998, seulement 3857 certificats ont été délivrés, soit 11,43% représentant 51 932,52 hectares sur 23 millions d’hectares. Une goutte d’eau dans la mer, avec 741 certificats délivrés à des femmes dans ce lot » La faute, selon le Cesec est due à la complexité du processus. « Pour y arriver, il faut au bénéficiaire franchir 20 étapes qui peuvent aboutir à 35 voire 40 étapes jusqu’à l’établissement du document ». Une situation face à laquelle il importe, entre autres, de « simplifier la procédure d’obtention du certificat de titre foncier », et de susciter « une attention particulière de toutes les parties prenantes, car la loi connaît des difficultés d’application sur le terrain » Aussi, les conseillers, dont les travaux portaient sur le thème « Foncier rural et immatriculation des terres », ont également souligné « des conflits résultant de pressions dans la mise en œuvre de la loi N° 98-750 du 23 décembre 1998 ainsi que la loi organique du 8 juillet 2015. Les textes demeurent explosifs ajoutés à une absence de sensibilisation et d’information », ajoutant que « le risque est d’autant plus élevé que des individus sollicitent la nationalité ivoirienne pour bénéficier du droit foncier » Aussi, il nous revient que la structure dont le Président des autre que Charles Diby Koffi, rendra son rapport au président Chef de l’Etat ivoirien très bientôt. Une très bonne initiative donc du Président Charles Diby Koffi que d’aborder en toute franchise l’épineuse question de l’obtention du certificat foncier. En attendant, que disent les juristes et les universitaires ivoiriens sur ce brulant dossier très sensible ?

 

Ce que disent les juristes et universitaires

 

Selon le Docteur Sosten Boni, enseignant à l’ Université Alassane Ouattara de Bouaké et dont la thèse porte sur le foncier rural,« Seulement 1 à 2% des terres ont des papiers » ajoute que : « depuis l’époque coloniale(1893) jusqu’ nos jours. Nous avons revisité tous les textes depuis cette époque-là jusqu’à nos jours. Le constat est clair. Depuis l’époque coloniale jusqu’à nos jours, tous les textes sur le foncier ou la gestion des terres n’ont pas été appliqués. Quand le colon est arrivé, il a imposé l’immatriculation. Les populations n’ont pas suivi et les terres n’ont pas été immatriculées. De telle sorte que c’est le droit coutumier qui a continué à régir la gestion des terres. Compte des difficultés et face à la recrudescence des litiges fonciers, le législateur ivoirien en 1998, a pris une nouvelle loi. Mais celle-ci a admise également, l’immatriculation comme seul moyen d’acquisition définitive de la terre » Mais y a-t-il problème et si oui lequel ? Notre interlocuteur dit sans ambages que le problème est ceci : « Une terre est gérée collectivement, selon le droit coutumier qui dit que la terre est inaliénable. Comment une terre qui est gérée collectivement par une famille, va rentrer dans le patrimoine d’un seul individu et transmise alors à ses héritiers. L’immatriculation exige l’individualisation de la terre alors que dans le Droit traditionnel, elle est un bien. En tant que tel, aucun membre de la famille ne peut s’approprier une partie de ce patrimoine. Chaque membre de la famille a un droit d’usage sur celui-ci mais aucun membre n’a le droit de le faire sortie du carcan familiale. (… ) Celui qui a immatriculé sa terre peut en disposer. Le problème est que comment un individu qui a reçu ce patrimoine familial et qui a été obligé de l’immatriculé en son nom, va le transmettre seulement à ses enfants » Aussi, tout en reconnaissant que depuis une dizaine d’années que le processus d’immatriculation des terres posent problème, le Docteur Sosten Boni précise : « Les populations n’ont pas les moyens. Aujourd’hui faire immatriculer un ha, revient à plus d’un million de Fcfa. Imaginez un peu celui qui en a plus. Un délai de dix ans a été prescrit. D’ici dix ans, il faut que toutes les terres soient immatriculées. En 1998 quand la loi a été prise on a donné une période de dix. A l’expiration de ce délai en 2014, le gouvernement a fait une prorogation de dix ans. Ça ne suffira pas parce que les populations n’ont pas les moyens. » En Côte d’Ivoire il est de que vastes étendues de terres ont appartenu à des colons et des ivoiriens ou non ont acheté des parcelles. Que terres doivent tomber dans le domaine public ou non ? A cette préoccupation l’universitaire ajoute que « généralement, les terres qui avaient été acquises par les colons ont des documents. Donc immatriculées et en rentrant, ils les ont vendu avec des documents. Dans un cas de figure, il n’y a pas de problème. En Côte d’Ivoire malheureusement 1 à 2% des terres ont des papiers et c’est le droit coutumier qui continue de s’appliquer. Il faut que l’Etat lui-même aide les populations à immatriculer leurs terres » Face à cette situation, le gouvernement prend des textes qu’il ne fait pas appliquer. Celui qui doit contrôler l’application des textes, c’est bien le Pouvoir exécutif. Qui doit donner les moyens à la police et autres dans ce sens. « On a pris une mesure pour interdire de fumer en public, il faut y veiller. Tout contrevenant s’expose à la rigueur de la loi. Pour éviter que l’application des textes soit source de racket des populations, il faut bien former les policiers, les gendarmes et autres » , précise-t-il

 

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Côte d’Ivoire/Hôtellerie : Horest veut rendre Grand-Bassam à nouveau fréquentable après l’attentat du 13 mars 2016

lundi, 12 mars 2018 15:52 Written by

Après l’attentat du 13 mars 2016 contre Grand-Bassam et la peur inspirée par ces événements aux touristes, l’association des Hôteliers et Restaurateurs de Grand-Bassam (Horest) multiplie les actions pour rendre à nouveau la ville balnéaire attractive et fréquentable. C’est le sens du « Concert de l’espoir» organisé en la mémoire des victimes dont la première édition, les 18 et 19 février 2017, a connu un franc succès.

Les 30 et 31 mars prochains, le président de Horest, Alhassane Ouattara remet le couvert en organisant la deuxième édition par un giga concert à la plage de la Ville historique de Grand Bassam. L’événement vise à repositionner la destination touristique de Grand-Bassam dans le cœur des touristes nationaux et internationaux. L’information a été donnée, ce matin par Alhassane Ouattara, président de l’association Horest et Sery Didier, président du comité d’organisation. Le 13 mars 2016, la ville historique de Grand-Bassam, classée patrimoine mondial de l’Unesco, a été frappée par une attaque terroriste. Un an après ces événements douloureux, le président de Horest et ses amis ne veulent pas oublier les victimes et leurs familles. « Les hôteliers et restaurateurs ont souffert de cette attaque qui a provoqué un ralentissement de leurs activités. Nous ne nous sommes pas encore remis du 13 mars 2016. Nous voulons un plan Marshall pour Grand-Bassam.

C’est vrai que le gouvernement nous a donné 200 millions de francs CFA mais nous demandons une baisse de la fiscalité pour compenser l’année où on n’a pas pu travailler », a-t-il plaidé. Poursuivant, il a soutenu que le tourisme est un secteur qui peut permettre à la Côte d’Ivoire d’être émergente à l’horizon 2020 comme le souhaite le président de la République Alassane Ouattara. Selon Sery Didier, président du comité d’organisation, le concert sera offert gratuitement aux populations. « Nous avons prévu 48 heures d’évènement avec deux concerts live plus 30 prestations play-back. Nous attendons plus de 10 000 spectateurs. Il y aura 10 restaurants flottants et un maquis géant pour le grand bonheur de ceux qui y seront », relève-t-il.

Dimbokro/célébration de la Journée internationale de la Femme: le maire aux côtés des femmes

jeudi, 08 mars 2018 18:26 Written by

Le maire de Dimbokro, Bilé Diéméléou, parrain de la cérémonie de la Journée internationale de la femme (Jif) qui est célébrée le 8 mars, a offert 200 pagnes officiels de cette journée aux femmes aussi bien rurales qu’urbaines de la commune. Ce qui devrait leur permettre de fêter avec faste. Selon l’Aip qui rapporte l’information précise que les épouses des chefs de villages de la commune, les femmes agents de la mairie, les femmes directeurs et chefs de services et des femmes rurales ont aussi reçu leurs cadeaux. « Le 8 mars est un jour très spécial car c'est la journée internationale de la femme. Nous disons merci au maire de nous magnifier. Merci pour ce beau pagne », a déclaré la femme du chef du village de Tangoumassou. Ce pagne, qui existe en quatre couleurs, coûte 10 000 francs Cfa l’unité. Il a été choisi par le ministère de la Femme, de la Protection de l'enfant et de la Solidarité en fonction du thème de l’année qui est « l'inclusion financière pour l'automatisation de la femme et de la jeune fille en milieu rural », rappelle-t-on.

Charles Kader ( source Aip)

Région de la M: Du matériel biomédical remis aux hôpitaux de la région

mardi, 06 mars 2018 12:37 Written by

Le conseil région de la Mé a remis un lot de matériels médicaux aux différents hôpitaux de la région. Composé de négatoscopes, de tensiomètres électroniques Omron basic, de Doppler fœtal Biocae et autres appareils biomédicaux, ces matériels ont été remis, le  samedi dernier, par le président du conseil régional, Patrick Achi, aux différents représentants des quatre hôpitaux de la région et de la Pmi d’Adzopé. Au cours de cette remise, faite en marge de sa 1ère session extraordinaire de l’année 2018, il a indiqué que ce don s’inscrit dans le cadre de l’appui du conseil régional aux centres de santé en vue d’un meilleur suivi sanitaire des populations. Pour les bénéficiaires, ce don est une bouffée d’oxygène dans la mesure où il leur permettra de prendre d’avantage soin de la population.

 Charles Kader

Religion/Préparatifs du Hadj 2018: le Commissariat du Hadj forme ses points focaux

samedi, 03 mars 2018 23:20 Written by

Dans le cadre des préparatifs de l’édition 2018 du Hadj, le Commissariat du Hadj a organisé le samedi 03 Mars 2018 deux ateliers de formation dont l’un à l’attention des points focaux de l’intérieur et l’autre à l’attention des responsables des sites de consultation médicale pré pèlerinage. Selon Dr Diaby Moustapha, 1er Vice- commissaire, « le Commissariat du Hadj est à pied d’œuvre afin que, dès le lancement officiel du Hadj, prévu le dimanche 04 mars 2018, les futurs candidats commencent immédiatement l’étape de la visite médicale. Ces deux ateliers se sont tenus pour la formation des points focaux à la grande mosquée du Golf et pour le 2ème au siège du Commissariat du Ha dans la commune de Cocody » Les points focaux faut-il le préciser, sont des relais du Commissariat à travers le territoire national dans plus de 25 localités principales qui s’étend à 97 localités annexes. L’atelier à l’attention des points focaux vise à leur donner suffisamment d’informations sur les modalités de déroulement du Hadj 2018. Ceci, pour que ces collaborateurs investissent tous les recoins du pays pour informer la population sur les dispositions pratiques arrêtées pour l’inscription, pour les visites médicales pré pèlerinage et aussi pour les cours de formations dans le cadre de la préparation des candidats au Hadj avant leur départs en Arabie Saoudite. En marge de cet atelier, El Hadj Berté Ali 2ème vice commissaire a souligné le bilan satisfaisant des points focaux durant ces deux dernières années. Pour lui, beaucoup reste à faire car dira-t-il : « C’est une action progressive. D’année en année, nous améliorons les performances mais, il est trop de tirer un bilan général ». Quant à la formation des responsables médicaux des sites de consultations pré pèlerinage, Dr. Diaby Moustapha, 1er Vice commissaire du Hadj, indique : « Il y a eu 90 participants à cet atelier composés de tous les responsables des sites de consultation pré pèlerinage. Pour l’édition 2018 du Hadj, il y a 27 centres de consultation avec l’ouverture du Centre hospitalier régional de Divo.» En outre, Dr Diaby Moustapha souligne : « En Côte d’Ivoire, l’accomplissement des autres étapes du processus d’inscription du Hadj est conditionné par le certificat d’aptitude médical. Les services de santé sont la porte d’entrée. Il était important pour nous au regard du bilan précédent de sensibiliser les actes médicaux sur leurs responsabilités par rapport à cette tâche» Mais également, bien à eux qu’aux points focaux de leur donner des moyens d’agir et de faire en sorte qu’une fois le lancement est fait, les sites soient disposés à accueillir les premiers candidats au Hadj. Ce sont donc des activités importantes pour le commissariat du Hadj en initiation de la saison du Hadj 2018. Par ailleurs, le 2ème Vice commissaire a indiqué qu’au-delà de leur renforcement de capacités humaines et matérielles, qu’une mission de supervision du Commissariat ira sur le terrain à la mi-saison pour évaluer les actes locaux. Les deux vices commissaires ont souligné que pour une meilleure organisation des points focaux et des responsables des sites de consultation pré pèlerinage qu’un plan d’action est élaboré pour la réussite de leur mission. Ils ont aussi invité les futurs pèlerins à prendre toutes les dispositions pour s’inscrire au plus vite parce qu’une fois le quota atteint, l’on procèdera à l’arrêt des inscriptions pour le compte du contingent étatique. Pour mener à bien donc cette mission, une vaste campagne de communication sera mise en œuvre à travers la diffusion des spots sur les radios de proximités. C’est avec beaucoup de satisfaction que les acteurs du Commissariat sont sortis de ces deux ateliers et se sont tous engagés à offrir une meilleure prise en charge des futurs candidats au Hadj. Notons que pour l’édition du Hadj 2018 le quota prévu pour le contingent étatique est de 5000 pèlerins et 1800 pour les organisateurs privés.

Moussa Charles Kader

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