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vendredi 10 mai 2024
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Société

Société (703)

Prochaines élections municipales à Dimbokro: les populations font bloc autour de Bilé Diemeleou

jeudi, 05 juillet 2018 05:51 Written by

M. Bilé Diemeleou Amon Gabriel, Directeur général de l’Autorité nationale de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire,( Artci), maire sortant de Dimbokro veut un autre mandat à la tête de cette commune. Et ce à la demande des populations de Dimbokro. L’information a été donnée récemment par les proches de M. Bilé Dieméléou. «  Les populations de Dimbokro ont décidé de porter leur choix sur M. Bilé Diéméléou, le maire sortant. Ce  choix s’explique par le travail de développement  que le maire continue d’abattre à la tête de  la commune. Sa candidature transcende les chapelles politiques, parce qu’il s’agit de développement et le développement  n’   a pas de couleur politique »  a expliqué un des proches du  Dg de l’Artci. Candidat officiel du Parti démocratique de Côte d’Ivoire,( Pdci), Bilé  Diéméléou  semble faire l’unanimité au regard de la forte mobilisation qui se fait autour de  sa candidature. Très bientôt, le maire ira à la rencontre de ces populations qui sollicitent sa candidature. Rappelons que lors du 57e  anniversaire de   la Côte d’Ivoire,  Bilé Diéméléou  a été élevé au grade d’officier par la Grande Chancelière. Il faisait ainsi partie des 50 personnalités du pays dont le mérite a été reconnu par la Nation pour leur contribution à l’avancée du pays.  C’est le même travail qu’il abat  à la tête de la commune de Dimbokro. C’est donc à juste titre que les populations souhaitent le voir   conduire  le destin de leur commune

  Charles Kader

Pénurie d’eau à Bouaké et dans le nord de la Côte d’Ivoire :La saison des pluies ne doit pas faire oublier le calvaire des ménages

vendredi, 29 juin 2018 07:08 Written by

L’approvisionnement des ménages en eau potable est aussi un casse-tête pour le gouvernement ivoirien. Malgré des efforts, des villes n’ont pas suffisamment d’eau à consommer … Dossier

 

De M. Allassane Ouattara, Chef de l’Etat ivoirien, en passant par son ministre des infrastructures économiques, Amédée Kouakou, aux autorités locales dont le maire Djibo Nicolas, ont invité les ivoiriens à prier pour que la pluie tombe. Afin que l’eau soit de retour dans les robinets. Dieu merci ! Depuis plus d’une semaine, la Côte d’Ivoire du moins la partie sud, le centre et nord entre autres sont arrosées par de fortes précipitations. Donc, les prières ont porté, parce que le précieux liquide coule à nouveau dans les robinets à Bouaké. On peut donc dire que pour l’instant le calvaire des populations de cette région a temporairement fin. Ce avec le soutien et la forte contribution de la Direction des opérations de la Banque mondiale( Bm) pour la Côte d’Ivoire qui est non seulement sur descendue sur le terrain mais a mis la main à la poche pour soutenir financièrement, les travaux d’urgence portant sur la réalisation d’une vingtaine de forages, une usine de traitement ainsi que des travaux d’aménagement de la Loka constituent l’ensemble de ces nouvelles infrastructures financées à hauteur de 5 milliards de francs Cfa. Après donc ces travaux d’urgence, les ménages qui ont été privés d’eau depuis trois mois, ont de quoi à jubiler. Des ménagères interrogées par un reporter de RtI 1, très heureuse va jusqu’ à remercier le Chef de l’Etat ivoirien pour la pluie qui est tombé et qui certainement permet de renflouer la nappe phréatique. Situation identique sur une cité universitaire de la ville. Une étudiante ouvrant un robinet abonde dans le même sens. Faudrait-il vraiment attendre que les lacs et autres retenues tarissent pour qu’on « travaille » au coup par coup, à trouver des solutions à court et long terme afin d’approvisionner en eau potable la ville de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, abritant quelque 1,5 million d’habitants. Madame Loboué née Amani Michelle Hortense, préfet par intérim du département de Bouaké, a sa petite idée de la chose quand disait début juin2018 que cette pénurie d’eau observée depuis quelques mois à Bouaké est due au «changement climatique et l’action de l’homme». Non sans ajouter que cette pénurie d’eau est «due à deux facteurs, le premier, c’est le problème du changement climatique qui a occasionné la mauvaise pluviométrie ». Avant d’ajouter : « Il ne pleut pas beaucoup donc du coup le lac qui alimente la station de la Sodeci a tari ». Tout en faisant savoir que « dans le bassin versant de la Loka, il y a des carrières clandestines de sable qui creusent le lit et empêchent en cas de pluie l’eau d’arriver au lac, ce qui fait que le lac n’est pas approvisionné ». Nous ajoutons à cette action de l’Homme l’orpaillage clandestin avec l’utilisation des produits comme le cyanure, très toxique et très dangereux pour la santé. L’une dans l’autre, les eaux des lacs qui sont pompées et traités par les services de la Société de Distribution d’eau de la Côte d’Ivoire( Sodeci) avant d’être injectées sur le réseau de distribution de l’eau potable sont souillées. Mais quand l’autorité administrative fait état d’existence de carrières clandestines de sables dans la zone, nous sommes tentés de nous demander à qui la faute ? Quelles actions a-t-on entreprises pour chasser ses clandestins ? Autant de questions auxquelles Madame Loboué et les services décentralisés publics devront s’atteler à résoudre très rapidement pour pérenniser le fonctionnement deux barrages, celui de Kan et de la Loka qui alimentent la ville de Bouaké. Par ailleurs, il nous revient de la part de certains experts, qu’une solution durable au calvaire des ménages de Bouaké en ce qui concerne l’approvisionnement en eau potable est de construire une canalisation qui part du fleuve Bandama- à Bouaké sur une distance d’environ 70 km. Des travaux qui ressemblent bien à ceux réalisés en pleine crise militaro-politique, entre Ferkessédougou et Korhogo pour approvisionner la dernière ville citée. En la raccordant au fleuve Bandama.( Voir encadré) Si particulière Bouaké qui doit se contenter du peu pour l’instant, dans l’ensemble, dire que les populations ivoiriennes manquent d’eau n’est mentir. Des données de premières mains du gouvernement ivoirien transmis aux services du Fonds monétaire international ( Fmi) et à la Banque mondiale( Bm) présente la situation dans toute sa laideur et qu’il faudra une véritable volonté politique pour donner de l’eau aux populations ivoiriennes. Mais aussi et surtout lutter efficacement contre les activités d’orpaillage qui contribue à polluer certaines rivières

 

Approvisionnement en eau potable et en couverture hydraulique urbaine

 

En matière d’approvisionnement en eau potable et en couverture hydraulique urbaine, la situation ne pourrait pas s’améliorer très rapidement pour les populations ivoiriennes. Les derniers chiffres émanant des experts ivoiriens et ceux du Fonds monétaire international( Fmi) comme indiqué plus haut , donnent froid dans l’eau. En ce qui concerne l’hydraulique urbaine( Hu) , en 2016, le taux de couverture était de 71 % avec 1034 localités équipées sur un total de 1 457 éligibles . Comme nous indique bien le rapport d’activité 2016, de l’Office national de l’eau potable.(Onep). Ce qui correspond à une production de 242,393 millions de m3 distribués à 937 183 abonnés dont 502 941 à Abidjan et 434 242 à l’intérieur du pays. En Hydraulique villageoise améliorée (Hva), « seulement 268 localités sont équipées sur 2 093 éligibles, soit un taux de couverture de 13%. En Hydraulique Villageoise (Hv), ce sont 17 485 points d’eau moderne qui sont exploités sur 23 000 forages réalisés dans le cadre du Programme national d’hydraulique villageoise (Pnhv), ce qui permet de couvrir 76% des besoins actuels. La difficulté majeure de l’Hu porte sur l’insuffisance de l’offre d’infrastructures. Ce qui se traduit par un déficit de production d’environ 250 000 m3/jour, dont 100 000 m3/jour pour la seule ville d’Abidjan qui représente 70% de la consommation nationale » Par ailleurs, selon les petites notes émanant des échanges qui ont eu lieu lors de la dernière mission du Fmi à Abidjan, « 189 unités de traitement sur 511 soit 37% ont atteint leur niveau de saturation, occasionnant une certaine surexploitation des 322 autres unités qui pourraient connaître aussi la même situation ». Toutefois, ajoute la source, « des investissements ont été faits en vue de réduire le déficit de production d’eau potable de la ville d’Abidjan : l’exploitation du champ captant de Bonoua avec une production de 80 000 m3/j dont une seconde phase de 80 000 m3/j qui est presque achevée, le doublement de la station de Niangon par l’apport de 40 000 m3/j, l’exploitation du champ captant de Songon par l’apport de 44 000 m3/j(…) » En outre, précisent nos sources, «la dégradation de la qualité des plans d’eau a entrainé l’inadéquation des filières de traitement dans plusieurs centres de production à l’intérieur du pays. A cela, il faut noter que de nombreuses localités éligibles ne sont pas encore desservies, dont environ 100 qui ont plus de 10 000 habitants chacune. Et pour beaucoup de localités desservies, de nombreux quartiers lotis sont dépourvus de réseaux de distribution. Enfin, l’urbanisation anarchique a engendré le développement de plusieurs quartiers à caractère précaire dans les zones non constructibles ou non viabilisées et dans les périphéries des villes » Quid de la situation en milieu rurale, la situation n’est guère reluisante. Car, « l’on a pu enregistrer la réalisation, la réhabilitation et la maintenance d’un ensemble de plus de 12 000 pompes à motricité humaine. En ce qui concerne l’Hva, 40 systèmes défaillants ont été réhabilités tandis que 50 nouveaux ont été réalisés »

 

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Encadré 1/Dans un pays coupé en deux, Gbagbo a donné de l’eau à Korhogo

 

Le 29 novembre 2009, Sem Gbagbo Laurent, alors Président de la République de Côte d’Ivoire, a inauguré le nouveau raccordement en eau potable de Korhogo, en présence du délégué de la commission de l’Union européenne. Coût de projet de raccordement de Korhogo au Bandama était de 4 milliards de Fcfa financés par l’Union européenne( Ue) et 500 millions de Fcfa. Le ministre des infrastructures économiques d’alors s’appelait Jérôme Patrick Achi. Qui présentant l’ouvrage a dit que « c’est le plus long pipeline en eau du pays. Il mesure 44 km pour un coût de 4 milliards financé par l’Union européenne, auxquels il faut ajouter 500 millions de francs de l’Etat pour accroître la capacité de traitement de la station de Korhogo. Il a aussi annoncé aux populations de Sinématiali que dans 30 jours, leur ville aura de l’eau potable à profusion » M. Patrick Achi, aussi réjoui de la réalisation de ce projet et a félicité les populations pour leur patience car, leur a-t-il dit, le problème de l’eau est un problème national qui préoccupe le gouvernement depuis plus de dix ans. Il a estimé les besoins actuels pour construire et réaliser des barrages ou des forages à 50 milliards de francs. Et 500 milliards Fcfa : 250 milliards de Fcfa pour l’intérieur et 250 pour la seule région d’Abidjan pour espérer résoudre définitivement dans les 5 ans à venir le problème de l’approvisionnement en eau potable sur tout le territoire. Pour l’heure, il avait souligné que l’Etat a pu mobiliser dans le cas du programme d’urgence de sortie de crise la somme de 64 milliards de Fcfa grâce aux partenaires au développement afin de faire face dans l’immédiat au problème de l’eau. Il a cependant assuré aux populations que la sortie de la crise ouvre l’amorce des ressources. Concernant le raccordement de Korhogo au Bandama, il a fait savoir que c’est le plus long pipeline en eau du pays. Ce jour –là, le Président Gbagbo avait dit à l’assistance : « Populations de Korhogo, je suis venu vous donner de l’eau. Tout à l’heure, je vais tourner les vannes et vous aurez de l’eau ». Puis, le Président Gbagbo est allé tourner les vannes pour faire effectivement jaillir l’eau depuis le fleuve Bandama. Il réalisait ainsi sa promesse faite lors d’une récente visite dans la région de mettre fin définitivement à la récurrente question de l’eau à Korhogo. C’est à juste titre que MM. Gon Coulibaly et Coulibaly Mamadou, respectivement maire et vice-président du Conseil général lui ont traduit les sentiments de gratitude et de joie de leurs populations. ( Amadou Gon est depuis plus d’un an , Premier ministre, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat de Alassane Ouattara). Et ont rendu hommage au ministre Achi Patrick pour son dévouement à la cause des populations et à M. Michel Arrion, délégué de l’Ue en Côte d’Ivoire pour son intérêt particulier aux problèmes des populations du nord. Celui-ci, après avoir expliqué les raisons de cet intérêt, a fait un plaidoyer en faveur de la Sodeci, en demandant aux populations de payer leurs factures car l’eau n’est pas un produit gratuit(…) Depuis Avril 2011, le tableau présenté en 2009 par Patrick Achi peinent à être concrétisés. Et pourtant Ouattara est aux affaires. Pas vraiment de solutions concrètes pour les ménages ivoiriens pour avoir accès à l’eau potable.

 

B. M ( Source : Fratmat)

 

Encadré 2/ L’accès à l’eau potable et les promesses du gouvernement

 

Malgré des taux de couverture acceptables, il nous est revenu que plusieurs facteurs limitent l’accès des ménages à l’eau potable. Entre autres facteurs, le coût élevé des raccordements, le nombre limité des branchements sociaux d’une part, et la faiblesse des revenus des couches défavorisées. Mais aussi et surtout le manque de volonté de certaines communautés à s’approvisionner à la source d’eau potable. A ces facteurs s’ajoutent les pesanteurs socioculturelles, les querelles intercommunautaires et surtout la défaillance de l’entretien des ouvrages due, notamment à la faible implication des populations dans l’entretien et la gestion des points d’eau. « En vue de résorber les déficits de production d'eau potable partout en Côte d'Ivoire et corriger tous les dysfonctionnements des réseaux de distribution, l'Etat a identifié des projets structurants dans le cadre du Programme ‘Eau pour Tous’, traduction du Plan d'Actions prioritaires (Pap) 2017 - 2020 élaboré par le gouvernement lors de son séminaire des 10 et 11 avril 2017 » Le coût total des projets de 1 320 milliards Fcfa qui permettront de porter le taux d'accès à l'eau potable de la population à 95% en 2020 et qui seront exécutés en deux phases. Dans les détails ; la première phase de ce vaste programme d'un coût de 200 milliards Fcfa dont la levée de fonds est en cours, comprend entre autres, la réalisation des travaux dans le District autonome d’Abidjan pour un montant de 14 milliards de Fcfa et l’alimentation en eau potable de 200 Sous-Préfectures pour un montant de 100 milliards de Fcfa. Comme quoi, la fin du calvaire des ménages ivoiriens n’est pas pour demain.

 

B. Mafoumgbé

Bilé Diemeléou Amon Gabriel( Dg de l’Artci): L'Invité de la rédaction de Frat-Mat

mardi, 26 juin 2018 22:02 Written by

« L’objectif de l’identification : une triple sécurité »
« La Côte d’Ivoire a gagné en maturité numérique(…) »


Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications / TIC de Côte d’Ivoire, a présentéle 7 juin, dans le cadre de la tribune l’invité des rédactions du groupe Fraternité Matin, les ambitions du gouvernement à travers cette opération lancée le 12 septembre 2017.

PROPOS LIMINAIRE

Je vous remercie de m’avoir convié à cette tribune de presse prestigieuse qui me donne l’occasion de communiquer sur le processus d’identification des abonnés aux services de télécommunications/TIC et sur d’autres sujets non moins importants touchant à l’économie numérique.

Permettez-moi, avant de rentrer dans le vif du sujet, de vous présenter brièvement l’ARTCI et de vous donner un aperçu de la vivacité des secteurs que nous régulons.

Missions de l’ARTCI
L’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) est une autorité administrative indépendante dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.
L’ARTCI est en charge de la régulation du secteur des télécommunications/tic et du développement de l’économie numérique.
L’ARTCI est structurée en :
Conseil de Régulation : organe juridictionnel dont les décisions sont exécutoires par provision et ne sont susceptibles de recours qu’en Cour d’Appel, et ;
Direction Générale : organe technique qui assure la gestion courante des affaires techniques, administratives et financières.

Les missions dévolues à l’ARTCI par l’ordonnance n°2012-293 du 21 mars 2012 relative aux télécommunications/tic en Côte d’Ivoire et les autres textes réglementaires, sont de plusieurs ordres:
Régulation du secteur des télécommunications/tic ;
Régulation du secteur postal ;
Sécurité des réseaux et systèmes d’information ;
Protection des données à caractère personnel ;
Gestion des transactions électroniques ;
Gestion des noms de domaines (.CI) et des adresses Internet de la Côte d’Ivoire.

Ces statistiques démontrent la vitalité du secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire, avec notamment un marché comptant près de 32 millions d’abonnés et un chiffre d’affaires global de plus de 1000 milliards de FCfa en 2017. Ce qui positionne le marché ivoirien des télécommunications parmi les plus dynamiques du continent africain. En outre, la Côte d’Ivoire a gagné en maturité numérique se traduisant par une progression de 6 places au classement mondial annuel de l’Uit, passant du 14e rang au 9e rang africain, et se classant 2e en Afrique de l’ouest après le Ghana.

Réalisations du secteur
L’ARTCI a, au cours de l’année 2017, mené des projets et pris des décisions qui ont permis la bonne marche des secteurs des télécommunications/tic et de la poste tout en garantissant la sécurité des réseaux et la protection des données à caractère personnel.

Au nombre des réalisations, je pourrais citer :
La baisse du prix des communications nationales grâce à la décision d’interdiction de la différenciation tarifaire qui a permis une généralisation des bonus « tous réseaux » ;
La baisse des tarifs d’accès à internet par l’action combinée de la décision de plafonnement
à la baisse des capacités de transmission, l’introduction d’un nouvel acteur de câble sousmarin
(MAIN ONE) et de deux nouveaux FAI ;
La baisse du prix des communications de roaming international au travers de la mise en oeuvre effective du « free roaming» permettant au consommateur ivoirien de passage dans un des états de la sousrégion Cedeao de communiquer au tarif du pays d’accueil durant les 30 premiers jours du séjour (réception gratuite et appels aux tarifs locaux) ;
La mise en oeuvre de la plateforme centralisée de gestion de la portabilité à laquelle les opérateurs doivent se raccorder pour fournir le service de portabilité des numéros au grand public d’ici à fin juillet 2018 ;
Le recensement et la régularisation des acteurs du secteur postal ainsi que la désignation de l’opérateur du service universel postal (sup) ;
La sensibilisation et la formation des administrations publiques et privées ainsi que la mise en conformité de leurs traitements à la loi sur la protection des données à caractère personnel ;
L’autorisation de prestataires de services de certification électronique (psce) pour la sécurisation des transactions électroniques et la modernisation de l’administration.
Au terme de ce propos liminaire, je voudrais émettre le souhait que nos échanges donnent un large écho de l’achèvement de cette seconde phase d’identification des abonnés des services de télécommunication/tic.
L’enjeu de ce processus est majeur pour renforcer la confiance entre tous les acteurs de l’économie numérique et assurer un écosystème sécurisé pour le développement de ce secteur phare de l’économie nationale.
En effet, l’économie numérique tient une place importante dans la croissance et le PIB de la
Côte d’Ivoire, il est donc nécessaire que l’environnement de ce secteur soit sécurisé et fiable
pour assurer l’atteinte des objectifs d’émergence de la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie .

ECHANGES AVEC LES JOURNALISTES

Objectifs

Les objectifs assignés à la présente opération de ré-identification sont la fiabilisation du fichier des abonnés, la protection des abonnés, la sécurité de l’état, la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité. À la différence de la première phase d’identification effectuée en 2012, la présente opération est faite à partir de pièces d’identité biométriques. Aujourd’hui, il est plus aisé de remonter à l’usager dans le cadre d’une recherche ou d’une enquête.

Avec cette opération, nous sommes sûrs que les abonnés que nous avons dans notre base de données sont les vrais utilisateurs des différents contacts téléphoniques. rappelons-nous que c’est grâce à ce type de données que les auteurs de l’attaque terroriste de Grand-bassam ont été appréhendés. relativement aux transferts d’argent qui sont de plus en plus importants, cet instrument nous permettra de sécuriser davantage les opérations à travers une meilleure fiabilisation de la procédure.

Sortir les usagers qui polluent le fichier

Depuis le 11 mai, les abonnés non encore ré-identifiés sont en réception simple d’appel et de sms (ne sont plus en mesure de naviguer sur internet également) pour deux mois. on les sortira du fichier - s’ils ne sont toujours pas ré-identifiés - à partir du 11 juillet prochain parce qu’ils polluent la base de données des opérateurs.

Les délais respectés

Le déroulement du processus peut donner l’impression qu’il y a eu plusieurs prorogations des délais, alors que ce n’est pas le cas. En réalité, les opérateurs de téléphonie ont eu des difficultés, notamment du fait de certaines communautés étrangères qui ne disposaient pas de documents biométriques, conformément au décret d’application de l’opération de réidentification.

Erreur dans le traitement des données par les opérateurs
Vous vous êtes fait ré-identifié après la mise en réception simple en mai peut-être parce que la machine qui s’en occupait n’a pas pu transmettre à temps ou au bon moment vos données.
Cela a pu se produire. Ce qui est sûr, c’est que c’est déjà traité. L’opérateur vous a certainement présenté ses excuses.

Financement de la 2e phase
Les opérateurs ont pris encharge les coûts liés à cette campagne de ré-identification. Il n’y a pas eu de problème durant le processus. Les consommateurs ne payaient rien. Les opérateurs ont investi lourdement dans ce projet car, comme la Côte d’Ivoire, ils y croient. Cette opération d’identification est d’un intérêt capital pour nous tous, aussi bien pour la Côte d’Ivoire que pour les citoyens. Il est bon de se faire identifier pour plusieurs raisons : la sécurité de l’état, la possibilité de tracer les individus. Le but n’est donc pas d’envoyer les données à l’extérieur, mais d’identifier chaque détenteur de puce.

Au sujet du report
Il y a eu un seul report. En fait,comme il y a eu plusieurs dates, vous avez eu l’impression que l’opération a été reportée plusieurs fois. Le premier délai pour l’identification était le 11 mars. Ensuite, cela a été reporté au 11 mai. Depuis cette date, tous ceux qui ne se sont pas fait identifier sont en réception simple. Nous avons communiqué sur cette date. pendant deux mois, les personnes n’ayant pas fait leur réidentification seront en réception simple. Ce qui veut dire que l’abonné ne peut pas faire certaines opérations, ni émettre des appels. Il peut, cependant, en recevoir. par ailleurs, il ne peut plus envoyer de sms, même s’il peut en recevoir.
Après ces deux étapes, si l’abonné n’a toujours pas fait sa ré-identification afin de pouvoir émettre des appels et envoyer des sms, il sera sorti définitivement du fichier de l’opérateur.

Les résultats de l’opération de ré-identification
Après les différentes restrictions, nous avons constaté que des abonnés ont régularisé leur situation. Par conséquent, la restriction a été levée. L’identification est permanente. toute personne qui prend une puce doit se faire identifier. Je vous conseille de ne jamais acheter de puce sans vous faire identifier. Vous devez présenter vos pièces, à chaque achat, à cet effet. sans identification, vous courez des risques. Ce n’est pas prudent d’acheter la puce d’une personne inconnue.
C’est peut-être que c’est un repris de justice, un criminel, etc. Si demain, il y a problème, c’est vous qui serez dans le viseur et qui serez retracé parce que puce que vous avez en votre possession sera mise en cause. Nous avons mis en place une équipe assermentée, au niveau de l’ARTCI, qui, au quotidien, avec des agents de police, veille à ce que les personnes qui s’adonnent à ce commerce soient non seulement poursuivies mais aussi arrêtées. Cela ne reste pas impuni. Il vaut mieux aller dans une agence ou un lieu recommandé par l’opérateur pour prendre votre puce. Il n’y a pas de périodicité, il n’y aura pas de remake. Il faut s’identifier chaque fois qu’on fait un abonnement. C’est ainsi en Europe et sur les autres continents. Et tant qu’on ne vous a pas ouvert le réseau, vous ne pouvez pas l’utiliser. Or ici, il y a des puces auxquelles le réseau est déjà ouvert. Ce n’est pas bon !

Allégations de vente de données à l’étranger
S’agissant des données qui seraient vendues en Europe, nous avons fait un communiqué sur la question. Aucune donnée n’est cédée à une quelconque structure à l’extérieur. Par contre, l’opérateur Orange a une offre à laquelle ont souscrit un certain nombre d’abonnés. Ce ne sont pas tous les abonnés de l’opérateur qui sont concernés. Ils ne sont pas des milliers et ce n’est pas toute la population de la Côte d’Ivoire. Mais c’est celui qui veut être avec cet opérateur sur son offre qui fait héberger ses activités ou ses contacts chez l’opérateur en question. C’est avec le consentement de l’abonné que cela se fait. L’ARTCI n’a jamais donné d’autorisation pour que les données des abonnés soient transférées et hébergées dans tous les sens. L’opérateur en question a fait une demande et nous avons fait un communiqué - tout comme lui - pour rassurer la population. Vos données sont bien sécurisées. D’ailleurs, c’est l’objectif de l’opération d’identification que nous menons.

Les raisons d’une éventuelle réticence des abonnés
Au début, on ne demandait que de pièces biométriques. On a eu à rencontrer des ambassades ainsi que le ministère des Affaires étrangères, vu que les ressortissants de certains pays n’avaient pas de pièces biométriques. Nous leur avons fait savoir que le décret portait sur des pièces biométriques bien spécifiées. Ce qui a nécessité un report. Avec les Affaires étrangères, des dispositions ont été prises par l’Office national d’identification (Oni) pour leur délivrer des récépissés biométriques uniquement pour pouvoir se faire identifier dans le cadre de cette opération. En effet, au début, ces consommateurs présentaient des pièces qui semblaient être sécurisées mais nous avons refusé. Car il était question de respecter le processus et le cadrage mis en place. À savoir, une pièce biométrique reconnue par l’Oni.
En outre, il y avait des personnes qui avaient des puces de l’ancienne formule et qui n’avaient pas de pièces d’identité. Ce qui est sûr, désormais, chaque individu est obligé de
se faire identifier pour avoir un numéro.

Pas dans le but de traquer les créanciers de l’État
C’est l’opérateur qui travaille avec l’État. Mais il n’est pas demandé à l’opérateur de s’exposer. Lorsqu’on recherche quelqu’un, il y a une réquisition (appelée communément « Depar-la-loi ») qui est faite de façon normale. Et quand le «De par la Loi » arrive, il est traité par l’opérateur. Si quelqu’un est recherché, c’est que c’est pour autre chose. On ne prend pas les numéros pour aller embêter qui que ce soit parce qu’il doit. Mais dites-vous que tous les moyens sont bons pour retrouver quelqu’un qui doit, dans la limite de la réglementation. C’est vrai que l’identification permet d’avoir des données fiables. Mais ce n’est pas dans l’objectif de rechercher des créanciers.

Identification des puces en milieu rural
Concernant les populations rurales, les opérateurs se sont organisés pour que tous ceux qui ont des puces puissent se faire identifier. C’est vrai que des difficultés peuvent survenir dans leur déploiement à l’intérieur du pays pour mener leurs opérations. Néanmoins, cela a été nécessaire dans la mesure où il y va de la sécurité de l’État, tout comme de la fiabilisation des fichiers de ces opérateurs. N’oubliez pas que des gens ont des puces dormantes, c’est-à-dire des puces qui ne sont plus activées. Certaines personnes également n’utilisent plus leurs puces depuis au moins trois mois. C’est donc une façon d’assainir définitivement cette base de données afin d’avoir des chiffres réels. Il y a un choix à faire entre la sécurité de l’État, le chiffre d’affaires des opérateurs de téléphonie mobile et les impôts que l’État engrangera dans cette affaire. Je ne pense pas que ces compagnies veulent se faire de l’argent sur le dos des populations à travers cette opération d’identification, encore moins l’État. On demande simplement aux gens d’aller se faire identifier ou ré-identifier. Malheureusement, il y a des personnes qui ont négligé l’opération, pensant qu’elle n’allait pas aboutir.
Les objectifs de cette démarche sont clairs, je l’ai déjà mentionné. L’opération d’identification
est d’une importance capitale.

Identification à partir des pièces d’autrui
Effectivement, nous avons été informés du fait que des personnes se sont fait identifier à partir des puces ou numéros d’un tiers. En l’espèce, c’est la personne qui a donné ses pièces à autrui pour se faire identifier qui est reconnue dans les fichiers. Nous aurions voulu que les gens ne procèdent pas de cette façon car notre objectif est d’identifier le détenteur réel de la puce ou du numéro. Je précise que ceux qui ont donné leurs pièces à d’autres personnes pour se faire identifier ont pris des risques énormes.
Derrière cette opération - je tiens à le relever- nous avons une unité de contrôle. Certes, les opérateurs de téléphonie ont fait l’enrôlement, mais à notre niveau, nos directions techniques effectuent des contrôles. À cet égard, les personnes qui se sont fait identifier à partir des pièces d’autrui seront épinglées lors des contrôles. Tout un processus de contrôle a été élaboré pour cette opération. Un mécanisme de suivi est donc mis en place pour voir si les opérateurs ont observé et respecté à la lettre toutes les instructions et les cahiers des charges. Pour ceux qui n’avaient pas de pièces, nous avons pris des dispositions au niveau de l’Office national de l’identification afin de leur délivrer des attestations d’identité. En dépit de toutes ces mesures, s’ils n’ont pas pu avoir de pièces et ont préféré prendre ceux d’autres personnes pour se faire enrôler, c’est à leurs risques et périls.

Collaboration ARTCI-HACA-AIGF-ANP…
Nous avons, au plan national, une convergence de vues avec ces organes de régulation. Parlant de la presse, notamment en ligne (étant actuellement dans une maison de presse, prenons donc cet exemple), nous avons de bons contacts avec l’Autorité nationale de la presse (Anp) en vue de s’entraider. Aujourd’hui, nous constatons le boom de la presse en ligne. Je ne vous dis pas ce que nous lisons comme messages et écrits. Il nous arrive de contribuer à la résolution de certains problèmes.
L’Agence ivoirienne de gestion des fréquences (Aigf) est un attributaire de fréquences et nous en sommes l’affectataire. Nous avons donc de bonnes relations de travail avec cette entreprise. Nous oeuvrons ensemble pour l’évolution de notre système de télécommunications. Il en est de même pour la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca). Nous avons toujours travaillé avec cet organe pour l’aider à mener ses opérations.
Notamment sur le dossier de la Télévision numérique terrestre (Tnt). Aujourd’hui, tout se fait avec les Tic. L’ARTCI est la structure qui peut trouver des solutions aux problèmes rencontrés à la fois par les opérateurs et les régulateurs. Le souci que nous avons a trait à la régulation des services financiers numériques avec la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Nous avons encore des divergences de vues. Il est souhaitable qu’on aille dans la même direction sur certains sujets cruciaux. Les dispositions sont en train d’être prises pour mettre en place une base commune de fonctionnement.
Au niveau supra, l’ARTCI a signé plusieurs conventions avec des faîtières de l’extérieur. Entre autres, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) de la France. Nous avons également des partenariats avec des pays de la sous-région.
Pour la protection des données à caractère personnel, nous sommes à l’Association francophone des autorités de protection des données personnelles (Afapdp) qui est une grande faîtière en Europe. Nous y occupons une bonne position. Il est important de savoir que la loi sur la protection des données à caractère personnel en Côte d’Ivoire date de 2013. Ce n’est que maintenant que des pays occidentaux ont pris une loi dans ce sens. En somme, nous avons de bonnes relations de travail avec plusieurs organes.

Mécanismes de levée de la protection des données à caractère personnel, saisine de l’ARTCI et sanctions infligées aux opérateurs
Un opérateur peut lever la protection des données à caractère personnel lorsque l’individu concerné est recherché dans le cadre d’une enquête judiciaire. Une procédure peut être enclenchée à cet effet. Il y a une autorité et des personnes au-dessus de nous qui, de par la loi, peuvent demander qu’on lève la protection des données pour l’exécution de leur mission.
La protection des consommateurs fait également partie de nos attributions. Par conséquent, il existe une possibilité de saisine. Récemment, Orange a lancé une opération dite ‘’24h d’appels gratuits’’ qui a causé plus de désagréments que de bien aux abonnés. Etait il opportun de faire cette offre quand on ne dispose pas du plateau technique nécessaire pour assurer la fluidité du réseau ? C’est pourquoi il est important de saisir le régulateur qui, lui, observe le marché et les capacités techniques pour, ensemble avec l’opérateur, juger de l’opportunité d’une telle offre. Je voudrais avant tout préciser que lorsqu’un opérateur veut engager une telle offre, il se doit de saisir l’ARTCI pour en avoir l’autorisation. Je suis au regret de vous dire que cet opérateur n’a pas respecté cette procédure. Nous avons été mis devant les faits et confrontés aux désagréments comme tout le monde. Nous avons donc instruit le directeur chargé de la question aux fins d’envoyer un courrier d’interpellation à l’opérateur pour mieux comprendre ce qui s’est passé et demander réparation si possible. Certainement par des annonces d’excuses ou en octroyant autrement ces gratuités.
Par rapport à la saisine, le consommateur peut saisir directement le service juridique de l’ARTCI, spécialement dédié aux consommateurs. Ou encore saisir directement l’opérateur. Toujours est-il que lorsque nous sommes saisis, nous entrons en contact avec l’opérateur concerné pour trouver une sortie heureuse pour toutes les parties en conflit.
Je voudrais rassurer les abonnés que leur protection est une priorité pour nous. Nous n’avons certes pas la gestion technique qui est dévolue aux opérateurs, mais nous avons les textes pour garantir leur protection.

De l’utilisation des amendes en cas de sanction
Je rassure aussi du bon usage des amendes en cas de sanction contre des opérateurs. Une certaine part du montant des sanctions peut servir pour réinvestir dans le réseau pour sa densification. Mais c’est l’ARTCI qui pilotera cette opération.
Tout cela, pour le bonheur des consommateurs que nous sommes. En ce qui concerne la qualité de service, on va lancer un autre audit bientôt. L’appel d’offres est lancé, nous le faisons deux fois par an, environ tous les six mois.

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Direction de la Communication

Renforcement des capacités : Les membres de l’Acepnuci formés à l’investissement en bourse et au montage vidéo

lundi, 25 juin 2018 00:37 Written by

Les membres de l’Association des chefs d’entreprise numérique de Côte d’Ivoire (Acepnuci) ont été formés, ce samedi sur l’investissement en bourse et en montage vidéo. La formation s’est déroulée au siège de la structure dirigée par Germain N’dri au cours de laquelle le spécialiste en bourse a donné l’origine des tensions financières, l’importance de l’investissement en bourse et les différents avantages liés à cette activité. Brice Kouao a invité, pour finir, les membres de l’Acepnuci à s’intéresser à la bourse. En deuxième lieu, Alain Kanon a appris aux membres de l’association comment filmer, monter des éléments vidéos et enfin les mettre en ligne. Le formateur a lié la théorie à la pratique. Ce qui a permis à l’assistance de renforcer leurs connaissances en matière de montage vidéo.

 

A.K.

Hadj 2018/Enregistrement des empreintes digitales: Obligatoire pour l’obtention du visa

mardi, 12 juin 2018 22:11 Written by

Tous les candidats ivoiriens au Hadj 2018 sont invités à faire enregistrer leurs empreintes digitales à partir du 16 juin prochain en vue de l’obtention du visa du séjour en Arabie Saoudite. L’information a été donnée le lundi 11 juin 2018 à Abidjan, lors d’un point de presse animé par l’Imam Ouattara Bachir, le Commissaire du Hadj. Selon lui, « la prise des empreintes digitales est une exigence des autorités saoudiennes. Tout candidat doit passer par une structure agréée par l’Arabie saoudite en Côte d’Ivoire ». Poursuivant, Bachir Ouattara a indiqué face à la presse « qu’un dispositif mis en place permettra de convoquer individuellement chaque candidat à la mosquée d’Aghien (Coocdy), lieu de pré-regroupement et de convoyer par la suite dans les locaux du centre d’enrôlement situé dans le même quartier ». « L’opérateur va prendre 200 pèlerins par jour et en vitesse de croisière on pourra aller jusqu’à 400 candidats », a –il ajouté. Cette phase va concerner les candidats à Abidjan du 16 au 30 juin, quand ceux de l’intérieur se feront enrôler du 2 au 12 juillet 2018. « Sans cet enrôlement, il est impossible d’obtenir le visa pour l’Arabie Saoudite », a conclu le premier responsable du Hadj. Une fois cette formalité accomplie au niveau de la Côte d’Ivoire, l’accueil des pèlerins sera plus fluidifié en terre sainte. Le quota des candidats au Hadj 2018 est de 6800 dont 5000 pour le contingent étatique et 1800 pour les opérateurs privés.

Bamba Mafoumgbé

Migrations en Afrique et en l’Europe/Les travers et avantages d’un phénomène: plus de 32440milliards de Fcfa rapatriés en 3 ans

vendredi, 08 juin 2018 09:46 Written by

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement( Cnuced) a publié le 31 mai 2018, un rapport sur le développement économique en Afrique : « Les migrations au service de la transformation structurelle Intitulée » Dossier…

 

« Contrairement à bien des idées reçues, les migrations favorisent la croissance. Les pays d’accueil profitent des compétences et de la production des immigrés : ceux-ci ont contribué au produit intérieur brut de la Côte d’Ivoire pour 19 % en 2008, du Rwanda pour 13 % en 2012, de l’Afrique du Sud pour 9 % en 2011. Les pays d’origine africains ont reçu 38,4 milliards de dollars soit 19200 milliards de Fcfa de leurs émigrés, entre 2005 et 2007, mais 64,9 milliards soit 32450 milliards de Fcfa entre 2014 et 2016 » Extrait du commentaire d’un économiste de la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement( Cnuced), basée à Genève en Suisse. Qui a publié le 31 mai 2018, son Rapport 2018 sur le développement économique en Afrique intitulée : «Les migrations au service de la transformation structurelle ». Un rapport dont le contenu contraste bien avec les idées perçues jusque-là sur la question, selon laquelle les migrants africains ne cherchent qu’à rallier l’eldorado européen, souvent au péril de leur vie. En effet, le document en question relève la prédominance des flux migratoires intra-africains. Car, indique l’étude : « Sur les 36 millions d’africains qui ont quitté leurs pays en 2017, 19 millions soit près de 53%, se sont déplacés en Afrique. 17 millions ont quitté le continent qui a, de son côté, accueilli 5,5 millions de personnes venues d’ailleurs. Les cinq principales destinations africaines sont, dans l’ordre, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Kenya et la Libye. La moyenne d’âge des migrants est de 31 ans et 47 % d’entre eux sont des femmes » Le principal motif du départ est ‘l’espoir de trouver un travail mieux rémunéré’. Par ailleurs, cette étude fait ressortir, aussi que les migrants contribuent à la croissance économique dans les pays d’accueil. Les images de milliers de jeunes africains se noyant dans la Méditerranée, après avoir été poussés par la pauvreté et la guerre à quitter leur pays et après avoir été attirés à l'étranger par l'espoir de trouver un emploi, ont nourri l'idée trompeuse que les migrations étaient plus un mal qu'un bien pour le continent africain. Il est à préciser qu’au départ de la Côte d’Ivoire, les milliers de jeunes qui prennent chaque jour la périlleuse route du désert, pour rallier la fournaise libyenne, déboursent aux bas mots, plus de 1,3 million de Fcfa. Cette somme est versée à des passeurs qui se font de l’argent dans ce commerce macabre. Tout près de la Lybie pourtant, des ressortissants nigériens ( Niger) préfèrent venir faire fortune en Côte d’Ivoire comme travailleurs saisonniers. Dans cette étude faut-il entrevoir une invitation à la jeunesse africaine de rester en Afrique. Où défaut de partir en Europe, qu’il faut passer par la voie légale ? Visiblement oui. La note annexe audit rapport et signée de M. Mukhisa Kituya, Sécrétaire général de la Cnuced abonde bien dans le sens quand il dit : « En cette année 2018, la communauté internationale a l'occasion exceptionnelle de conclure le premier pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulière » et d’ajouter que « Les migrations sont bénéfiques à la fois aux pays d'origine et aux pays de destination. Comme il ressort du rapport, elles peuvent jouer un rôle clef dans la transformation structurelle du continent africain. Bien gérées, elles sont aussi un bon moyen de faciliter la réalisation des objectifs de développement durable, en Afrique et dans le reste du monde »

 

Qui sont les migrants africains : Une main d’œuvre pourtant bien formée

 

Selon le rapport 2018 de la Cnuced, « les migrants africains comptent des personnes de tout niveau de qualification, qui quittent leur pays par des voies légales ou par d'autres moyens. Non seulement ils remédient au déficit de compétences dans leurs pays de destination, mais aussi ils contribuent au développement dans leurs pays d'origine » A l’échelle strictement régionale par exemple, les braves communautés Burkinabé vivant en Côte d’Ivoire avec une forte présence dans le monde agricole et ou travaillant comme personnel de maison, rapatrient au Burkina Faso, en moyenne par an, plus de 50 milliards de Fcfa. A côté de cette forte communauté, ajoutons les jeunes ressortissants nigériens comme nous l’indiquions plus haut dont le pays, le Niger est pourtant sur la route périlleuse de l’aventure menant à la Libye. Les nigériens préfèrent venir en Côte d’Ivoire, pour faire fortune dans le commerce des vivriers, des bois de construction. Mais aussi et surtout, dans la gestion des points de l’attieké communément appelé ‘ Garba’ et de services de café chaud connus sous l’appellation de Aboky. Depuis quelques années, les commerçants nigériens sont en train de se faire une place de choix sur le segment du commerce au détail à travers des boutiques de proximité. En sommes, contrairement à ce que certains pensent, la plupart des flux migratoires africains sont circonscrits à l'intérieur du continent. Selon le présent rapport en question, les migrations intra -africaines sont indispensables au renforcement de l'intégration de la région et du continent. Dans le même temps, les grands schémas des migrations extracontinentales confirment que les migrants concourent à la transformation structurelle des pays d'origine. Le rapport 2018 indique que les migrations intra-africaines développent l’intégration africaine qui tarde et fournissent les compétences qui manquent dans les pays. « L’industrie pétrolière nigériane a formé des ingénieurs nigérians de grande qualité qui pourraient remplacer les expatriés occidentaux dans les autres pays pétroliers », conclut Mme Chérel-Robson, l’une des principales auteures du rapport. Même si on ne peut empêcher aux jeunes africains de rêver d’aller Outre-mer pour faire fortune, il faut les sensibiliser davantage à le faire à travers la voix légale.( encadré 2). C’est en tout cas ce que conseille du reste, Sem Michael Grau, ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire quand il disait dans interview accordée à Lginfos et publiée courant février 2018 : « Il y a des chances en Europe pour les personnes qualifiées. En Europe, le marché du travail est très compétitif. Il y a des règles strictes en matière d’immigration qu’il faut respecter. Les entreprises européennes sont prêtes à recruter du personnel de diverses origines. Avec notre « carte bleue », il existe un moyen légal pour cela Mais, ce qu’on cherche en Allemagne, c’est du personnel qualifié pour les besoins une l’industrie de pointe » Avant de déplorer en des termes plus directes: « Malheureusement, pour la plupart des migrants qui n’ont pas eu accès à une bonne formation, les perspectives ne sont pas non plus bonnes. Chez nous, il n’existe pratiquement pas de secteur informel. Là où il en existe, il constitue normalement un délit, et ceux qui s’y adonnent s’exposent à une poursuite judiciaire. On considère cela comme une concurrence déloyale aux entreprises formelles. Si ici on parle de 90% de secteur informel, en Allemagne on appelle cela l’économie noire, de l’ombre, clandestine. Il n’y a pas de voie légale pour ouvrir sa petite boutique au coin de la rue sans respecter toutes les normes fiscales, sanitaires, d’ordre publique et de zonage. Il faut du savoir et du capital d’investissement pour faire cela. Vendre des repas préparés au bord de la rue est interdit. Il n’y a pas de perspectives pour les jeunes qui n’ont que ça à offrir » En claire, le diplomate allemand parle aussi bien aux jeunes africains qui effectivement peuvent se faire de l’argent sur place en Afrique. Toutefois, les Etats membres de l’Union africaine( Ua) doivent œuvrer à donner plus d’espoir aux jeunes. Mais aussi et surtout faciliter les conditions de mobilité intra-africaine des jeunes africains. Une option qui s’inscrit dans la droite ligne des recommandations des économistes de la Cnuced.( Voir encadré 1)

 

Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Legende photo : Une grande transformation de l’agriculture africaine donnerait plus d’emplois aux jeunes du continent

 

Encadré 2 : Des recommandations fortes aux dirigeants africains

 

Les recommandations de la Cnuced s’adressent aux gouvernements africains. Elle invite les dirigeants africains en ces termes : « Mettez en œuvre les cadres législatifs et réglementaires que l’Union africaine a préconisé en 2006. Harmonisez vos diplômes. Facilitez les visas de travail. Régularisez les immigrés sans-papiers. Faites en sorte que vos diasporas aient intérêt à participer au développement de leur pays. Surtout, signez en décembre 2018, au Maroc, le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » Le rapport estime même que les envois de fonds par les travailleurs expatriés( 51%) des apports de capitaux privés en Afrique en 2016 ,pourraient servir à l’avenir à garantir des prêts internationaux. Les migrations sont bénéfiques à la fois aux pays d'origine et aux pays de destination. Bonne nouvelle donc pour les porteurs d’idée portant sur les emprunts obligataire de la diaspora. Bien gérées, elles sont aussi un bon moyen de faciliter la réalisation des objectifs de développement durable, en Afrique et dans le reste du monde. Par une mise en récit innovante et centrée sur l'être humain, le rapport de la Cnuced cherche à déterminer comment les migrants favorisent la transformation structurelle et recense les possibilités pour cette main-d'œuvre excédentaire d'être absorbée par les différents secteurs économiques à l'échelle du continent. Les migrants africains comptent des personnes de tout niveau de qualification, qui quittent leur pays par des voies légales ou par d'autres moyens. Non seulement ils remédient au déficit de compétences dans leurs pays de destination, mais aussi ils contribuent au développement dans leurs pays d'origine. Pour que toutes ces potentialités soient exacerbées, le rapport multiplie les recommandations aux dirigeants africains, dont tous ne sont pas ouverts à la discussion sur les questions migratoires, loin de là. Il réclame une meilleure circulation de l’information sur les migrations, pour permettre aux futurs migrants d’aller là où on a le plus besoin d’eux et où ils s’intégreront plus facilement, et une meilleure mise en œuvre des mesures prévues par l’Union africaine pour favoriser la libre circulation. Parmi les bons élèves du continent, le Maroc. Conscient qu’après le départ d’une partie de sa jeunesse vers l’Europe plusieurs secteurs de son économie reposent sur une main-d’œuvre immigrée, le pays a supprimé en conséquence les obstacles légaux à l’accès des migrants au marché du travail.

 

Bamba M.

 

Photo : ( photo sommet Ue/Ua à Abidjan. Lors du Sommet Ue/Ua les chefs d’Etats africains et européens ont pourtant pris des engagements forts pour la jeunesse africaine

 

Encadré 2 : Plus de 3 100 migrants morts en 2017

 

Au moins 3 119 migrants sont morts l’année dernière en tentant de passer en Europe via l’une des trois principales routes de la Méditerranée. Les passages sont en baisse, mais ils sont aussi plus dangereux via la Libye. Selon l’Organisation internationale pour l’immigration( Oim), plus de 3 100 migrants morts ou disparus en Méditerranée en 2017. Des chiffres qui selon des experts sont sous-estimés et le scénario dramatique est désormais tristement habituel dans cette région de la Méditerranée. Sur les 5 386 migrants morts ou disparus sur leur route de l’exil en 2017 dans le monde, 3 119 l’ont été lors du passage de la Méditerranée, indique l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), sans compter les victimes des naufrages sans témoins, qui n’ont laissé aucun survivant et donc aucun décompte. En outre, « L’Oim rapporte que 60 521 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par la mer cette 2017 avec plus de 80% arrivant en Italie, et le reste réparti entre la Grèce, la Chypre et l’Espagne » a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, lors du briefing du daily News. Il est bon de préciser que sur l’année 2017, plus 1530 migrants africains sont morts en Méditerranée. L’immigration clandestine de jeunes africains vers l’Europe est devenue un véritable fléau ces vingt dernières années. Elle a engendré des milliers de morts et de disparus depuis lors. La méditerranée se pose aujourd’hui comme la principale voie de sortie pour ces populations fuyant, pour certains, les affres de la guerre dans leurs différents pays, ou la famine, et pour d’autres, le chômage, ou à la recherche d’une vie meilleure. Il est bon de préciser que selon les données du Haut Commissariat pour les réfugier( Hcr), qu’en se référant en 2014, ce sont plus de 10.000 migrants qui ont trouvé la mort en méditerranée. Précisons que la série noire encore en 2018, continue pourtant pour les aventuriers africains qui ont malgré les campagnes de sensibilisations, de travers la Mer Méditerranée sur des embarcations de fortune.

Facilitation des transports en Côte d’Ivoire: Les transporteurs s’engagent dans la mise en œuvre du Dut

lundi, 04 juin 2018 06:49 Written by

Le Document unique de transport (Dut) d’un coût de 2500 Fcfa a été présenté, le jeudi 31 juin 2018 Abidjan. Présentant les avantages de ce nouveau produit, le Directeur général de l’Office Ivoirien des chargeurs (Oic), Issoufou Sidibé, concessionnaire du Dut a fait savoir qu’il vise entre autres à « renforcer les relations contractuelles entre les acteurs, garantir la production de statistiques, d’améliorer les conditions d’exportations, d’établir les indicateurs performants sur les flux de transport ». Le lancement officiel dudit document a eu lieu en présence des acteurs de la chaine des transports terrestres et de nombreux syndicats de transporteurs et commerçants. Le Directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d'Ivoire, Ibrahim Diaby a salué la mise en place de ce nouvel instrument. « Il est tout à fait normal d’être attentif à toutes les mesures de réglementation. Le Dut est la bienvenue, sa mise en œuvre va régler un certain nombre de choses », a-t-il rassuré. Selon le Directeur de cabinet du ministère du transport, Bakary Soro, le Dut a été institué au regard « de nombreux dysfonctionnements dans les documents de transports(…) C’est une solution numérique pour améliorer la traçabilité dans le transport des marchandises », a expliqué M.Soro. Le Dut remplace la lettre de voiture nationale, la lettre de voiture internationale et la feuille de route. Il est le seul document obligatoire ayant cours en Côte d’Ivoire pour le transport routier de marchandises, à l’intérieur et aux frontières ivoiriennes.


B. Mafoumgbé

Liberia / Grande consommation: Réduction des taxes sur 2000 produits importés

vendredi, 01 juin 2018 15:41 Written by

Face à une inflation galopante et à la dépréciation de la monnaie locale, le président George Weah, le Président libérien, a décidé le  mercredi dernier  avec effet immédiat, d’une réduction des taxes à l’importation sur plus de 2 000 produits de base afin de redonner du pouvoir d’achat à la population.  L’information est  rapportée par le site d’information www.commodafrica.com. « Les réductions de taxes vont de 41 à 81%, indique un communiqué du ministère de l’Information, de la culture et du tourisme. Parmi les produits largement consommés par les Libériens figurent, entre autres, les pieds de porc, les pieds de poulet, l’huile végétale, les oignons, les vêtements usagés ou encore la lotion anti-moustique »  rapporte la source qui ne manque pas d’ajouter que  le nouveau régime tarifaire a été soumis au Président par le Commissaire général de l'Autorité fiscale du Libéria (LRA), Elfrieda Tamba, conformément à un mandat qui lui avait été confié 72 heures auparavant.

 Bamba Mafoumgbé

Accès aux informations géographiques: le Bnetd présente sa nouvelle trouvaille

vendredi, 01 juin 2018 09:51 Written by

Le Bureau national d’études techniques et de développement( Bnetd)  à  travers    son  Centre d’information géographique et du numérique( Cign) vient  de concevoir une plate-forme web  permettant à tout utilisateur de découvrir de  découvrir, d’afficher et d’accéder aux informations et services géospatiaux mis à disposition par des fournisseurs.  Son nom est  Géportail. Il a été  officiellement lancé lors d’un atelier au siège du  Cign le mardi  29 mai 2018 à Cocody.  Cette rencontre  a regroupé outre   les experts du Bnetd une soixantaine de structures partenaires. Cet atelier avait pour objectif de definir ensemble les périodicités d’actualisation de la plateforme.   A l’ouverture des travaux,  Josiane Adoubi, secrétaire générale  du Bnetd qui représentait  le Dg  de cette structure conseil  de l’Etat de Côte d’Ivoire,  a dit que « le Cign a été mandaté  pour centraliser l’archivage de toutes les documentations géographiques résultant des travaux entreprises en Côte d’Ivoire par des organismes publics ou  des sociétés privées bénéficiant de subventions de l’Etat  de Côte d’Ivoire. D’où son appellation de photothèque et de cartothèque nationale »   Il est à préciser que l’information géographique est un instrument très utile à la planification et à l’exécution des programmes de  développement.  En Côte d’Ivoire, elle  est produite par diverses structures et doit  être archivée au Cign. Mais selon la Sg du Bnetd, il se trouve que beaucoup d’informations restent encore détenues exclusivement par les structures qui les  produisent.  Et lorsque des personnes dans le cadre d’une étude ont besoin de ces informations, elles éprouvent beaucoup  d’énormes difficultés à y accéder. Pour M. Diomandé Yatié, le Directeur du Cign,    le Géoportail permettra de non seulement éviter les doublons mais de gagner du temps. «  C’est pour éviter de faire perdre du temps aux uns et aux autres que nous avons conçu ce Géoportail que facilitera l’accès  qui est du reste gratuit et ouvert à tout moment. Toutes les cartes et autres données  géographiques qui seront mises  sur la plateforme seront accompagnées du maximum d’informations y afférentes »  a précisé M. Yatié Diomandé.  Qui n’  a pas manqué  d’ajouter que ce projet fait partie d’un des axes stratégiques majeurs du Bnetd. Par ailleurs, d’autres projets innovants sont à l’étude et touchent à plusieurs domaines  dont la forêt et les réseaux enterrés.

Election régionale dans le Bafing: Mobilisation autour de la candidature du Ministre Sanogo mamadou

jeudi, 31 mai 2018 05:52 Written by

Ils étaient nombreux les militants, élus et cadres de la région du Bafing au siège du RDR (Rassemblement des Républicains) pour déposer les dossiers de candidature du ministre Mamadou SANOGO pour le conseil régional

 

Empêché, l’ancien Ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Monsieur Mamadou Sanogo a chargé le Maire de la commune de Ouaninou, M. Dosso Youssouf pour le dépôt des dossiers de sa candidature pour l’élection du Conseil Régional du Bafing.Ce dernier est rejoint quelques minutes après par plusieurs cadres et militants qui avaient reçu l’information. Ils sont heureux de cette candidature et ont voulu par leur présence exprimer tout leur soutien au candidat Mamadou Sanogo. « Ce qui motive ma présence ici, ce sont les actes que les le Ministre Mamadou Sanogo a posé dans le Bafing. Mais vous savez en politique toutes les actions posées sont diversement appréciées. Le père fondateur Feu Félix Houphouet Boigny a dit que le vrai bonheur, on ne l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu. Nous sommes là pour lui témoigner tout notre soutien et le soutient de nos populations qui lui ont demandé d’être candidat » a dit M. BAMBA Moussa 1er Adjoint au Maire de Guintéguéla.M Dosso Falikou, Agronome en activité à Ferké a abondé dans le même sens : « Nous sommes venus au nom des sous-préfectures de Borotou, Niokosso, Madougou et Booko pour soutenir le Ministre Mamadou SANOGO. Notre présence est importante parce que c’est notre « cibouê », ce qui veut dire le médicament qui guérit. C’est lui le médicament du Bafing. Les actes qu’il a posés sans même être un élu ont fini de convaincre. Nous pensons qu’en devenant le Président de notre Conseil Régional, ça sera salvateur. M. Bamba Moussa, Administrateur financier, fils de Koonan a souligné que sa présence est un geste, une relation, des rapports avec un homme qui en des termes très simple est le raccourci du développement. Il s’agit bien du Ministre Mamadou Sanogo, qui selon lui symbolise le recours à la source.Après le dépôt des dossiers de candidature du Ministre Mamadou Sanogo, ils l’ont rejoint à son cabinet pour lui témoigner de vive voix leur soutien.

Charles Kader

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