Société (701)
Activités bancaires en Côte d’Ivoire// La Bicici ouvre son agence de la Riviera Palmeraie
jeudi, 07 mars 2019 19:53 Written by ossey84La Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire( Bicici) continue d’étendre son réseau bancaire. Avec l’ouverture de son agence de la Riviera Palmeraie. Ainsi, désormais la Bicici dispose de 44 agences sur l’ensemble du territoire. Ouverte officiellement le 1er mars dernier, l’agence Bicici Riviera Palmeraie propose à ses clients une offre défiant toute concurrence : le Credit Akwaba. En effet, jusqu’au 31 mars, les premiers clients de l’agence pourront bénéficier d’un crédit (*) au taux exceptionnel de 6,5% Ht, remboursable sur 60 mois maximum, applicable aussi bien au crédit à la consommation qu’au crédit-bail. La Bicici avec cette nouvelle agence, entend se rapprocher de sa clientèle de la zone, avec des équipes engagées à offrir le meilleur en matière de services bancaires. « Les équipes de la Bicici Riviera Palmeraie vous attendent du lundi au samedi aux horaires suivants :Lundi : de 12h30 à 15h30. Du mardi au vendredi : de 8h à 15h. Samedi : de 9h à 12h » nous indique une note du service de communication de la banque
Moussa Kader
Légende photo : Une vue de l’agence de la riviera Palmeraie
Redynamisation de la filière cotonnière ivoirienne// La Cidt se repositionne très bien après le retour au zonage
mercredi, 06 mars 2019 18:44 Written by ossey84C’est en 2017 que la Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles( Cidt) a été reprise par l’homme d’affaire ivoirien Daouda Soupkafolo, dejà propriétaire de la Compagnie ivoirienne du coton,( Coic). Selon le site www.jeuneafrique.com, la Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles (Cidt) va mieux. En tout cas mieux qu’avant sa privatisation. « Elle s’acheminait vers le dépôt de bilan, tant ses contre-performances s’enchaînaient dans un environnement très concurrentiel. Sa production annuelle était même descendue à 32 000 tonnes, bien loin des 150 000 t de ses années fastes. Ployant sous le poids d’une importante dette bancaire et sociale, la société ne représentait plus que 6 % de la production nationale, dominée par Ivoire Coton (groupe IPS) et par la Compagnie ivoirienne de coton (Coic) » indique la source. Ce qui avait incité le gouvernement, qui s’était déjà désengagé de certaines entreprises publiques, à céder la Cidt au secteur privé. Un choix qui se révèle aujourd’hui payant. Détenue à 90 % depuis 2017 par l’industriel ivoirien Koné Daouda Soukpafolo (qui avait déjà repris la Coic après la faillite de La Compagnie cotonnière de Côte d’Ivoire [LCCI], filiale du groupe L’Aiglon, liquidé en 2006), qui s’en était emparé pour environ 7 milliards de Fcfa (10,7 millions d’euros), la CIDT vit une renaissance. La production de la campagne 2017-2018 s’est élevée à 65 000 t, soit 5 000 t de plus que l’objectif. Pour celle en cours, la CIDT vise 80 000 t en 2020 et 110 000 t en 2021. « Notre nouvelle stratégie porte sur l’amélioration des rendements. Nous y investissons beaucoup », assure Koné Daouda Soukpafolo. Une bonne santé qui intervient quelques années après le retour au zonage. Depuis le 28 décembre 2016, par le décret N° 2016-1153, le zonage agro-industriel est institué dans la filière ivoirienne de coton. Dans le principe, « le zonage consiste en l’attribution de zones exclusives d’activités pour les sociétés cotonnières sur la base d’une convention de concession et d’un cahier des charges. » Avait indiqué le Docteur Adama Coubaly, Dg du Conseil du Coton et anacarde lors d’une séance de travail avec des cotonculteurs à Niakara dans le Hambol en 2017. La filière coton représente entre 5 et 10% des exportations de la Côte d'Ivoire et génère annuellement environ 120 milliards Fcfa de chiffres d'affaires. Selon l'Organisation interprofessionnelle agricole de la filière coton en Côte d'Ivoire, le coton joue un rôle stratégique dans l'économie agricole des zones de savane du pays avec environ 3,5 millions de personnes gravitant autour de cette spéculation en termes d'emplois et de développement de services
Kader Moussa
Légende photo : Koné Daouda Soupkafolo, repreneur de la Cidt
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Soutien à l’excellence// La Bicici remet un chèque de 10 millions de Fcfa à la Fondation Benianh
mercredi, 06 mars 2019 18:03 Written by ossey84Le Directeur Général de la Bicici, M. Jean-Louis Menann-Kouamé, a remis le vendredi 1er mars 2019, un chèque de 10 000 000 de FCFA à la Fondation Benianh International. La remise du chèque de l’édition 2019 s’est déroulée au cours d’une cérémonie officielle au Siège de la BICICI en présence de Me Alain Aboa et Mme Sylviane Fontaine respectivement vice-Président et Directrice Générale de la Fondation Benianh International ainsi que leurs collaborateurs. M. Jean-Louis Menann-Kouamé, a insisté sur l’attention particulière que la BICICI accorde aux actions de la Fondation qui «contribue significativement à la promotion de l’excellence et du genre». Il a félicité la Fondation pour le travail accompli dans ce sens. Quant au vice-Président de la Fondation, Me Alain ABoa, il a exprimé son bonheur de trouver en la Bicici «un partenaire privilégié et constant de l'éducation et de la formation». Depuis neuf ans, la Bicici s’est engagée dans un partenariat avec la Fondation Bienianh International afin de l’accompagner dans la mise en œuvre de son Programme des Bourses d’Excellence. La Fondation Benianh International œuvre pour la recherche de l’excellence et la valorisation des compétences par l'octroi de bourses aux étudiants les plus méritants pour parfaire leur formation dans de prestigieuses universités internationales.
Moussa kader
Légende photo : Le Dg de la Bicici et les responsables de la Fondation Benianh internationale lors de la cérémonie de remise de chèque
Cacaoculture : Lutte contre la déforestation // Nestlé présente ses engagements
mercredi, 06 mars 2019 08:43 Written by ossey84La multinationale agroalimentaire Nestlé a présenté, mardi, à son siège de Vevey en Suisse, un plan d’action visant à mettre fin à la déforestation et à restaurer les forêts de sa chaîne d’approvisionnement en cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana, annonce un communiqué dont nous avons a reçu copie. Ce plan fait partie de l’engagement pris par la société de soutenir l’Initiative Cacao & Forêts, un nouveau partenariat public-privé réunissant les gouvernements de la Côte d’Ivoire et du Ghana, ainsi que de l’industrie du cacao et du chocolat, et a également dévoilé le nom de ses fournisseurs de cacao afin d'accroître la transparence. L’entreprise dit avoir « pris l’engagement ferme de parvenir à des produits sans déforestation d'ici 2020 » en renforçant la transparence et la traçabilité dans sa chaîne d'approvisionnement et l’utilisation, déjà en cours, d’une combinaison d'outils, dont compris la certification, la cartographie et l'imagerie par satellite. Alexander von Maillot, responsable de l’Unité d’Affaires stratégiques « Confiserie », a déclaré que « le cacao produit illégalement dans des zones protégées n'a pas sa place dans (le) chaîne d'approvisionnement" de l'entreprise. « Nous travaillons pour mettre fin à la déforestation et à la destruction d'autres habitats naturels issus de nos chaînes d'approvisionnement en produits agricoles, y compris le cacao. Traiter le problème de la déforestation dans le cacao est complexe et une responsabilité partagée. Nous accueillons favorablement l’Initiative cacao & forêts qui regroupe toutes les parties prenantes et nous sommes déterminés à contribuer à la durabilité de la filière cacao pour que la protection de l’environnement y soit alignée sur le développement social et économique des pays producteurs de cacao et des planteurs de cacao ». Ce plan pour le cacao et les forêts repose sur trois piliers que sont la protection et la restauration des forêts, la production de cacao durable et les moyens de subsistance des agriculteurs, l'engagement communautaire et l'inclusion sociale. Il regroupe un ensemble d’activités pour les quatre prochaines années visant à améliorer la vie des producteurs de cacao et la qualité de leurs produits. Il s’agit de l'achèvement de la cartographie des 87 000 exploitations inscrites dans et du renforcement des systèmes de traçabilité des fèves de cacao d'ici 2019, de la mise en œuvre d’un processus d’exclusion des agriculteurs qui cultivent le cacao dans les zones protégées, de la sensibilisation de 38 000 agriculteurs sur l'application de la législation forestière en vigueur dans les deux pays, ainsi que sur l'importance de la protection des forêts d'ici 2022, de la distribution et plantation de 2,8 millions d'arbres d'ombrage d'ici 2022.
Il sera également réalisé deux projets pilotes d’agroforesterie, pour une intégration intelligente des arbres dans les systèmes agricoles d’ici 2022, formés 70 000 agriculteurs sur les bonnes pratiques agricoles, y compris le déploiement de technologies de pointe et de méthodes agricoles pour accroître la productivité (plus de cacao sur moins de terres), fait promotion de l'inclusion financière d'au moins 8 700 agriculteurs en soutenant la création d'associations villageoises d'épargne et de crédit à l'horizon 2022 et distribués 5 000 fourneaux de cuisine améliorés d’ici 2021 afin de réduire la pression sur les forêts et d’améliorer la santé des communautés. En Côte d’Ivoire et au Ghana, l’entreprise suisse dit vouloir renforcer son Plan d'action pour le Cacao et les Forêts en 2019, « car les deux gouvernements devraient établir des cartes indiquant les limites des forêts, réviser leurs politiques et réglementations en matière d'occupation des terres et publier des données sur l’utilisation des forêts et des terres ».
Nestlé adaptera également le plan en tenant compte des enseignements tirés de ces projets pilotes et organisera un certain nombre de consultations avec les communautés productrices de cacao afin de garantir leur participation active à la mise en œuvre de ce plan d'action.
Moussa Kader
Légende photo : Nestlé , en plus de sa politique en cours entend davantage faire la promotion de l’agroforesterie
SIA 2019// Transformation locale de la noix de cajou et du coton// « La filière ivoirienne se veut un modèle de réussite» selon le Dg du Cca
lundi, 04 mars 2019 08:30 Written by ossey84La 56e édition du Salon international de l’agriculture( SIA) de Paris a pris fin. Les participants ivoiriens font le point de leur présence. Au nombre de ceux-ci, le Docteur Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du Coton et de l’anacarde. Approché par l’Agence Apa, ce dernier a dit que « La filière coton anacarde de Côte d’Ivoire veut être un «modèle de réussite » dans la transformation locale des matières premières du pays. Depuis ces dernières années, les autorités de la Côte d’Ivoire dont l’essor économique repose sur l’agriculture sont engagées à trouver les moyens et mécanismes pour la transformation locale des matières premières du pays. « La Côte d’Ivoire a démontré qu’elle sait produire en termes d’agriculture. Sur la question de la production nous n’avons plus rien à démontrer, mais sur la question de la transformation, beaucoup restent à faire et la filière coton anacarde veut être un modèle de réussite dans la transformation pour que nous puissions durablement stabiliser les recettes de la Côte d’Ivoire », a expliqué Dr Coulibaly. Selon lui, cette étape de la transformation locale permettra la création de la valeur ajoutée, mais et surtout la création d’emplois pour le bien-être des ivoiriens. « Nous avons 9% de taux de transformation », a-t-il souligné, ajoutant que « l’objectif c’est d’arriver à 60% d’ici trois ans ». «C’est un objectif qui est tout à fait à notre portée et d’ici 2022- 2023 nous pensons pouvoir présenter ce bilan à la Côte d’Ivoire », a promis le Directeur général du Conseil coton anacarde. La Côte d’Ivoire veut transformer 50% de sa production de la noix de cajou d’ici 2023. «Nous avons des moyens qui ont été mis à notre disposition. Je veux parler de ce prêt que nous avons été autorisés à aller contracter auprès de la Banque mondiale à hauteur de 200 millions de dollars, ce qui représentent environ 107 milliards de Fcfa », a confié le Docteur Adama Coulibaly à Apa. Ce prêt est alloué à la transformation de la noix de cajou. Des zones industrielles dédiées à la transformation de la noix de cajou seront construits à Bouaké (Centre-Nord), Bondoukou (Nord-Est), Séguéla (Centre-Est) et Korogho (Extrême nord). Le Conseil coton-anacarde construit actuellement une « usine école » dans la capitale politique et administrative ivoirienne, Yamoussoukro, ce qui devrait hisser davantage la transformation.
Moussa Kader
Légende photo : Le Docteur Adama Coulibaly, Dg du Conseil du Coton et de l’Anarcade
Uemoa/Facilitation du commerce transfrontalier// L’Alliance Borderless Ci en guerre contre les pratiques illicites
dimanche, 03 mars 2019 21:35 Written by ossey84« Nous interpelons les pouvoirs publics aussi bien que les acteurs privés pour que chacun y mette du sien. Nous plaidons pour le respect des bonnes pratiques pour la réduction des temps de contrôle, pour que les produits de chaque entreprise soient compétitif…», tel est le plaidoyer de Jonas Lago, président de l’Alliance Bordeless Côte d’Ivoire. Il intervenait ainsi récemment à la Chambre du commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire au plateau. C’était à l’occasion de la réunion bilan 2018 et perspectives 2019.Ce autour du thème « respect des bonnes pratiques au commerce et à la facilitation des échanges » du comité national Alliance Bordeless. Il ressort du 34e rapport de l’Observatoire des pratiques anormales (Opa) du 3e trimestre 2018 (1er juillet au 30 septembre 2018) que le montant moyen des perceptions illicites est passé de 16 174 FCfa au 2e trimestre à 32 943 FCfa au 3e trimestre. Ce qui représente une hausse de 104%. L’Opa qui couvre les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a mené son enquête sur 10 corridors tels qu’Abidjan-Ouagadougou, Abidjan-Bamako, Dakar-Bissau, Cotonou-Niamey, Lomé-Ouagadougou, etc. A l’échelle de l’espace communautaire, le nombre moyen de postes de contrôles par corridor est de 18,7% contre 12,4% au 2e trimestre soit une augmentation de 51%. Au niveau des frontières, la situation de détérioration de l’indicateur est similaire comparée aux sections routières. Selon le rapport, le montant moyen des perceptions illicites a augmenté de 144% en passant de 8 327 FCfa au 2e trimestre 20 348 FCfa au 3e trimestre. En conséquence, le montant global sur l’ensemble du corridor a connu une augmentation. Il était estimé à 21 173 FCfa au 2e trimestre. Au 3e trimestre, il a atteint 48 769 FCfa soit un taux d’augmentation de 130%. Les données sont généralement collectées par les points focaux recrutés au sein des administrations portuaires (Chambres de commerce et d’industrie, Conseils des chargeurs, transporteurs, chauffeurs, etc…). « Sur les corridors routiers inter-Etats au niveau de la Cedeao, le corridor le plus compétitif aujourd’hui est celui de la frontière entre le Niger et le Bénin, à la frontière de Malanville. Nous encourageons aussi le corridor du port d’Abidjan au Nord, notamment à partir de Ouangolo en passant par Laléraba pour aller au Burkina Faso et par Zégoua pour aller au Mali. Il y a des avancées très notables », fait remarquer Jonas Lago. Pour le directeur général du commerce extérieur, Fadiga Kaladji, par ailleurs président du Comité national de la facilitation du commerce, la rencontre d’Abidjan est la bienvenue d’autant plus qu’elle devrait contribuer à « adresser les problèmes afin de trouver une solution aux obstacles non tarifaires qui bloquent le commerce ». Pour suivre le long des corridors de l’union la levée effective des entraves à la libre circulation des personnes et des biens, la Commission de l’Uemoa avec l’appui des Partenaires techniques et financiers (Ptf) a mis en place depuis 2005, l’Opa. Lequel a publié 33 rapports dont 30 trimestriels, de 2007 à 2018 et trois rapports annuels respectivement en 2015 et 2016 et 2017.
Bamba Mafoumgbé,Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Légende photo : Lago Jonas, président de l’Alliance Borderless Côte d’Ivoire : « Le corridor le plus compétitif aujourd’hui est celui de la frontière entre le Niger et le Bénin, à la frontière de Malanville ».
Lutte contre cancer en Côte d’Ivoire// Echo Medias lance « mes seins sans cancer »
dimanche, 03 mars 2019 19:22 Written by ossey84Faire des 365 jours de l’année, des instants de lutte contre le cancer du sein. C’est le combat mené par Echo Médias, qui a lancé ce vendredi 1er mars 2019, à la salle Auguste Saint Denis de la mairie de Treichville, une campagne de dépistage gratuit du cancer du sein dénommée, « Mes seins sans cancer » qui se déroulera du 22 mars au 26 octobre 2019. Les premières concernées par cette campagne de dépistage gratuit initiée par Echo Médias, les femmes ont pris d’assaut la mairie de Treichville ce vendredi, dans la matinée. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Cette maladie constitue un réel problème de santé publique. En Côte d’Ivoire, 1223 femmes en meurent chaque année sur 2248 nouveaux cas diagnostiqués. Cette situation préoccupante est la raison pour laquelle Echo Médias a lancé la campagne de dépistage gratuit « Mes Seins sans cancer », afin d’informer et sensibiliser la population sur l’importance du dépistage précoce, mais également briser tous ces mythes qui entourent cette maladie. « Nous ne voulons pas susciter de cancérophobie au sein de la population, mais il est important pour les femmes de savoir que cette maladie fait de nombreuses victimes chaque année. Nous souhaitons rassurer nos braves femmes qu’elles peuvent vaincre cette maladie, en guérir si elle est diagnostiquée suffisamment tôt. Plusieurs spécialistes seront mobilisés dans le cadre de cette campagne pour leur prise en charge. Nous invitons toutes les femmes et mêmes les hommes des communes concernées à se mobiliser pour participer à cette opération » a affirmé Leah Muriel Guigui, présidente d’Echo Médias.5000 femmes sont attendues pendant la période de dépistage qui s’étend du 22 mars au 26 octobre 2019, dans les communes de Treichville, Marcory, Port Bouet, Yopougon et Abobo. L’opération se poursuivra l’année prochaine dans les autres communes. Les femmes pourront au cours de ces séances apprendre de techniques pour détecter d’éventuelle anomalie au niveau du sein, l’autopalpation, un geste préventif que le professeur Innocent Adoubi, Directeur du Programme National de Lutte contre le Cancer (PnlCa), conseille vivement aux femmes. « 70% du diagnostic du cancer du sein sont tardifs. Et le chromosome responsable de la maladie peut se transmettre de mère en fille. Mais les causes génétiques ne représentent que 10% contre 90% pour d’autres facteurs. A partir de 25 à 30 ans, les risques de contracter un cancer augmente tous les 10 ans. Cela peut paraître anodin mais lorsqu’une femme a une boule de la taille d’un haricot, elle possède là, plus d’un milliard de cellules cancéreuses. Le cancer du sein se détecte facilement et se guérit mais pour cela, il faut s’y prendre tôt. Et pour cela, vous devez apprendre à faire l’autopalpation afin que toute anomalie constatée, fasse rapidement l’objet d’une prise en charge » a-t-il expliqué. Echo Médias bénéficie dans cette lutte du soutien du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. Dr Soro Moussa, représentant le ministre Aka Aouélé a exprimé toute sa satisfaction à l’égard de l’ONG qui ne ménage aucun effort pour aider à une meilleure connaissance de cette pathologie lourde de conséquences, afin que des vies soient sauvées. « Nous saluons l’initiative d’Echo Médias dont nous suivons les activités depuis un certain temps. Le ministère de la Santé tient à les encourager et à leur demander surtout, de poursuivre sur cette voie. Il se tient à vos côtés pour vous apporter son soutien car le cancer est une affaire de tous » a-t-il réagi. Le ministre de la ville et maire de la commune de Treichville M. François Albert Amichia le parrain de la campagne « Mes Seins sans cancer » a au cours de cette cérémonie de lancement prodigué quelques conseils aux femmes et jeunes filles présentes, il les a exhortées à venir massivement le 22 mars prochain à l’infirmerie de la mairie pour se faire dépister gratuitement. Ayoko Mensah Légende photo : La Présidente de Echo medias Léa Guigui bien entourée à Sem Abdelmalek Ketani( amb Maroc en Ci) et le ministre François Albert Amichia parrain de la campagne
Fin du Sia 2019 à Paris// Adjoumani fait le point de la participation de son ministère
dimanche, 03 mars 2019 18:15 Written by ossey84 Au terme du Salon international de l’Agriculture (SIA 2019) de Paris, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’est réjoui, samedi, au cours d’une conférence de presse, de la bonne participation de la Côte d’Ivoire à cet évènement. Le ministre a souligné que la Côte d’Ivoire a bénéficié de deux grands stands, l’un pour le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et l’autre pour son département. Sur ces stands ont été exposés, plusieurs produits locaux et des espèces animales et végétales du pays. Pour l’autosuffisance de la Côte d’Ivoire en matière d’élevage, il a précisé que son ministère est en train de faire le repeuplement des ranchs avec les animaux d’Europe et ceux qui sont sur place. A cet titre, le ministre a été accueilli sur plusieurs stands des éleveurs français notamment Soignon, la Charolaise, les fromages de chèvre (…) en vue de s’inspirer de l’expérience européenne pour booster les performances du secteur de l’élevage en Côte d’Ivoire. «De nombreux contacts ont été tissés pour booster nos secteurs d’activités en Côte d’Ivoire », a rassuré le Ministre Adjoumani. Au niveau de l’aquaculture et la pisciculture, M. Adjoumani a précisé que le tilapia brésilien, exposé à ce salon, fait la merveille en Côte d’Ivoire. Selon lui, ce poisson arrivé en 2015, à Abidjan, au nombre 240 alevins a été multiplié par les experts pour atteindre trois millions à ce jour. Cette espèce a été distribuée aux piscicultures et aquaculteurs en vue de parvenir à l’autosuffisance en matière de poisson, a ajouté le ministre. L’escargot géant Achatina a été l’une des curiosités de ce salon pour les nombreux visiteurs. M. Adjoumani a précisé qu’un partenariat est en cours avec une région française où il y a aussi des escargots en vue du partage des expériences et de la reproduction de cette espèce. Ouvert le 23 février, au parc d’exposition Porte de Versailles, à Paris, le SIA 2019 refermera ses portes ce dimanche.
Aip
Légende photo : Le ministre Adjoumani très satisfait de la participation de la Côte d’Ivoire
8ème édition du festival du tourisme de Dimbokro :// Deux jours pour célébrer la culture et les arts du peuple Agba
dimanche, 03 mars 2019 18:02 Written by ossey84La huitième édition du Festival du tourisme de Dimbokro (Festourdim) a été lancée, lors d'une conférence de presse animée par sa commissaire générale, Djoké N’zué Liliane, directrice départementale du Tourisme et placée sous la présidence du secrétaire général 2 de préfecture, Brigitte Kossonou Vé, samedi, en présence du maire Bilé Amon Gabriel, à Dimbokro. Selon Djoké N'zué Liliane, ce festival placé sous le thème "Fstourdim, facteur de lutte contre la pauvreté en milieu rural", va révéler au monde, la beauté et l’originalité de la culture et des arts du peuple Agba, ainsi que le patrimoine touristique de la région du N’zi, non sans oublier d’offrir de « vastes opportunités d’affaires aux opérateurs économiques notamment ceux de l’hôtellerie, du transport, de la restauration, du commerce et des services divers". Soulignant sa volonté de faire de cet évènement un important rassemblement culturel, véritable produit d’appel pour la région, Mme Djoké, qui attend 10000 festivaliers, a indiqué que Festourdim se déroulera du 30 mai au 1er juin, avec comme pôle d’attraction le N'zi tour, le. Cogestour Village, les découvertes culturelles et de nouveaux talents, le bal poussière chaque soir, le concours culinaire et le concours du beau garçon en pays baoulé. Brigitte Kossonou Vé a salué le travail abattu par la directrice départementale pour la promotion du tourisme à Dimbokro, plaidant pour une direction régionale du Tourisme. Plusieurs prestations d’artiste ainsi que des défilés de candidats au différents concours ont mis fin à cette manifestation.
Ayoko Mensah
Légende photo : Bilé Diéméléou Gabriel,Maire de la Commune de Dimbokro a donné son onction à cette initiative
Paris : SIA 2019 // L’Anader annonce la tenue de la Sava à Abidjan
jeudi, 28 février 2019 10:29 Written by ossey84 La capitale économique ivoirienne, Abidjan, va abriter la prochaine organisation de la Semaine africaine de la vulgarisation agricole (SAVA), une première dans un pays francophone. L’annonce a été faite mercredi par l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) au cours d’une conférence tenue à l’occasion du 56ème Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2019) qui se déroule du 23 février au 03 mars, au Parc d’expositions de la Porte de Versailles, sur le thème “L’agriculture : des femmes, des hommes, des talents”. La SAVA va se tenir simultanément avec la 5ème édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2019), prévue du 22 novembre au 1er décembre. Son organisation en Côte d’Ivoire a été décidée par l’assemblée générale du Forum africain pour les services de conseil agricole (AFAAS), lors de sa 15ème session ordinaire de 2017 tenue à Durban, en Afrique du Sud. « C’est un forum qui va être l’occasion de conseils agricole et rural, de parler d’instruments de transfert des technologies et de parler aussi de la promotion de la sécurité alimentaire dans nos pays’’, a relevé le directeur général de l’ANADER, Dr Sidiki Cissé. La SAVA (Agricultural Extension Week, AEW) est un événement panafricain biennal qui se tient dans un pays membre de l’AFAAS. Après le Botswana, l’Ethiopie et l’Afrique du Sud, Abidjan accueillera cet événement du 22 au 26 novembre, autour du thème ‘’Secteur privé et conseil agricole : Quelles synergies pour un développement durable de l’agriculture en Afrique ?’’.
Aip
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Italie : Fin du Conseil d’administration du Pam// Le Point de la mission du Vp Daniel Kablan Duncan
jeudi, 28 février 2019 10:04 Written by ossey84Le vice-Président de la République, S.E.M. Daniel Kablan DUNCAN, arrivé dimanche dernier à Rome, à l’invitation spéciale du Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), a participé, les 25 et 26 février 2019, à la première session du Conseil d’Administration dudit programme onusien et à une série d’autres activités dans la capitale italienne, avant de regagner Abidjan, le mardi dernier en fin d’après midi.
Au siège du Pam où il a eu un tête-à-tête préalable avec le Directeur exécutif, le vice-Président de la République, en tant qu’invité spécial à cette première session 2019 du Conseil d’Administration du PApam, a prononcé un discours portant essentiellement sur le Centre Régional d’Excellence contre la Faim et la Malnutrition pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le premier en Afrique que va abriter Abidjan, après ceux du Brésil et de la Chine. Au nom du Chef de l’Etat, S.E.M. Alassane OUATTARA, le vice-Président DUNCAN, par ailleurs Président du Conseil National pour le Nutrition et Facilitateur national pour l’initiative ‘’faim Zéro’’, a réitéré remerciement de la Côte d’Ivoire au PAM pour avoir couronné les efforts du gouvernement ivoirien en matière de lutte contre la faim en accédant à sa demande d’installer à Abidjan ce Centre régional dont les activités seront lancées le 25 mars prochain. « Ce centre permettra d’impulser aux pays voisins concernés (…) une dynamique dans ce combat en termes de partage de bonnes pratiques et de leçons apprises en matière de lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté. Mieux, il permettra de répondre à la demande croissante de renforcement des capacités nationales et régionales dans un partenariat renforcé Sud-Sud pour l’atteinte de l’ODD 2. », a soutenu le vice-Président de la République, tout en plaidant pour « l’engagement du Pam à accompagner le Gouvernement ivoirien pour réussir ce pari ».Le vice-Président de la République s’est par ailleurs réjoui de la nomination d’un Africain à la tête du Conseil d’Administration du Pam, en la personne de S.E. Hisham Mohamed Moustapha Badr, Ambassadeur et Représentant permanent de l’Egypte près le Pam.Les travaux de ce Conseil d’Administration, où étaient aussi présentés les Plans stratégiques régionaux du PAM, a été marqué par l’adoption du Plan stratégique de la Côte d’Ivoire présenté par Mme Adeyinka BADEJO SANOGO, Représentante résidente du PAM en Côte d’Ivoire. Le 26 févier, toujours dans les locaux du PAM, cette fois-ci à l’invitation de la Directrice exécutif du Mouvement mondial SUN (Scaling up Nutrition), Mme Gerda VERBURG, le vice-Président de la République a pris part à un panel focalisé sur le partage des expériences des pays membres dudit mouvement. Ici encore, le vice-Président de la République, plaidant pour la cause du Centre régional d’Excellence que va bientôt abriter Abidjan, a soutenu que l’une des conditions du succès serait qu’à l’instar de l’Asie et de l’Amérique latine, que le centre d’Abidjan soit l’unique pour l’Afrique ; ce qui permettrait de mieux concentrer les efforts des différentes parties prenantes africaines dans une synergie d’actions pour en tirer un meilleur profit dans le sens du partage d’expérience.
Le séjour du vice-Président DUNCAN à Rome a été par ailleurs marqué par une visite au Directeur général de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), M. José Graziano DA SILVA, avec qui il a échangé sur les potentialités agricoles de la Côte d’Ivoire et ses attentes de la part des partenaires multilatéraux dans sa lutte pour faire du pays un des greniers de l’Afrique.
Le vice-Président de la République a eu par ailleurs plusieurs autres rencontres durant les trois jours passées à Rome, à commencer par une audience qu’il a accordée, dès son arrivée le soir du dimanche 24 février, à la vice-Ministre italienne des Affaires étrangères chargée de la Coopération internationale, Mme Emmanuela Del RE.
Avec le secteur privé, le vice-Président de la République a eu, au cours de cette mission, des échanges à deux niveau : d’abord une rencontre multilatérale avec une trentaine d’hommes d’affaires représentant 18 entreprises au total, à qui il a présenté les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire, avant de recevoir en tête-à-tête, dans un second temps, plusieurs patrons d’entreprise parmi eux.
Moussa Kader
Légende photo : Le Vice- Président Daniel Kablan Duncan en compagnie d’un responsable du Pam
Mines, tourisme, aviations d’affaires et transports// Les acteurs et professionnels se donnent rendez-vous à Abidjan
mercredi, 27 février 2019 20:16 Written by ossey84A l’initiative d’Africa Focus Group, entreprise spécialisée dans l’évènementiel, Abidjan abritera aux mois d’Avril et de juin 2019, le Forum africain sur les mines (Africa mining forum), le symposium sur le tourisme et l’aviation d’affaires et la 6éme édition du forum international et salon africain des transports et des infrastructures économiques. Prévu les 11 et 12 avril à Abidjan, l’Africa Mining Forum (Afm) ou le Forum africain des mines est une tribune d’échanges et de partage sur le développement des Mines et de l’industrie extractive, a expliqué récemment Bamba Magnatié la Directrice générale d’Africa Focus Group. Qui était face à la presse à Abidjan. Avec 300 participants dont 80 hauts dirigeants du secteur public et 220 responsables du secteur privé, et 40 speakers, tous en provenance de 13 pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, l’Afm se veut une plateforme par excellence de rencontre de tous les professionnels du secteur minier au niveau africain, a-t-elle indiqué. Il a pour ambition de présenter, promouvoir et mettre en lumière l’importance du potentiel géologique et minier ainsi que l’offre minière africaine. Poursuivant Bamba Magnatié a fait savoir qu’il s ;’agira au cours de ce forum de faire le point de la politique minière africaine afin de dégager les perspectives et solutions essentielles à son développement. Sont attendus à l’Africa Mining Forum des officiels gouvernementaux, des responsables d’entreprises minières, des banquiers, des juristes, des assureurs, des investisseurs, etc. Suivra du 25 au 26 avril le Symposium sur le Tourisme et l’Aviation d’Affaires. C’est un cadre de réflexion et d’échanges sur les voies et moyens de promouvoir le tourisme d’affaires. Qui selon l’Union des Associations internationales (Uia) génère un chiffre d’affaire de 7 milliards de dollars par an soit plus de 3 500 milliards de Fcfa. Ce sera un cadre pour présenter, promouvoir et mettre en lumière l’importance du potentiel des Etats africains sur le segment tourisme d’Affaires. Il s’agira également de faire le point de la politique touristique africaine afin de dégager des perspectives et solutions essentielles à son développement. Ce sont 500 participants de haut niveau dont 120 hauts dirigeants du secteur public et 320 responsables du secteur privé ainsi que 40 speakers issus de 8 pays qui sont attendus à ce rendez-vous sur le Tourisme et l’Aviation d’Affaires. Le 6ème Forum international et Salon Africain des Transports et des Infrastructures économiques aura lieu du 13 au 15 juin 2019. Ce salon, qui a démarré depuis 2009, réunira les professionnels et décideurs pour les échanges riches et uniques sur les transports, les infrastructures et leurs secteurs connexes. Après Rabat en 2015 et Abidjan en 2017, l’édition de cette année entend repositionner le transport, la logistique et les infrastructures au cœur du processus de développement amorcé pour atteindre l’émergence telle que voulue par les Etats africains. Cette édition du Forum international et Salon Africain des Transports et des Infrastructures économiques parrainé par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, enregistrera la participation de 150 exposants, 30 pays participants et 10.000 visiteurs. A en croire Bamba Magnatié, pendant le Salon, les visiteurs pourront acheter des véhicules neufs ainsi que des pièces détachées à des prix concurrentiels. Ils pourront également se procurer des billets d’avions, des tickets de bus et bateau bus ainsi que divers abonnements à prix promotionnels.
Ayoko Mensah
Légende photo : Bamba Magnatié, Directrice générale d’Africa Focus Group
Paris : Suivi-évaluation des projets et programmes// L’Anader expose son savoir-faire au Sia 2019
mercredi, 27 février 2019 19:53 Written by ossey84Le suivi-évaluation des projets et programmes constitue l’une des clés de la réussite de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), a-t-on appris mercredi au Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2019). Au cours d’une conférence sur le thème “Le suivi-évaluation, outil d’efficacité et de pérennisation des acquis des projets et programmes de développement rural : cas de l’ANADER”, la directrice du suivi-évaluation et qualité, Mme Camara Walley-Goli Lola Maria a partagé son expérience de 23 ans sur cette problématique. Ainsi, après avoir présenté les généralités sur le suivi-évaluation en milieu rural avec ses insuffisances et ses défis, elle a souligné que le suivi-évaluation de l’ANADER s’appuie sur une gestion axée sur les résultats. La conférencière a alors présenté la schématisation du système du suivi-évaluation de l’ANADER et sa méthodologie, avant de terminer sur la contribution de cet outil à l’atteinte des projets et programmes. Créée en 1993 pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie du monde rural, l’ANADER compte à ce jour, outre son siège à Abidjan, sept zones et 57 zones opérationnelles à travers le territoire national. Son succès dans le monde rural a d’ailleurs été reconnu à la conférence par le président de la Chambre nationale de l’agriculture, Bamba Sindou. En termes d’activités, l’Agence a mené de 2011 à 2018, cinquante projets majeurs et quatre programmes, avec l’appui de partenaires et de bailleurs de fonds. Elle compte 1200 agents de base pour la collecte de données et des enquêtes de grande envergure dont les résultats sont capitalisés. La conférence s’est déroulée en présence du directeur général de l’ANADER, Dr Sidiki Cissé, de l’ambassadeur Abdou Touré, représentant personnel du Président de la République auprès de l’OIF, et d’une forte délégation du CIRAD, un partenaire français de l’ANADER.
(AIP)
Transfert d’argent par téléphone mobile// L’Unetel accuse l’administration fiscale d’être à la base de la hausse des tarifs
mardi, 26 février 2019 20:07 Written by ossey84 La hausse des tarifs des transactions mobile money, désormais effective, suscite une vive polémique renforcée par les divergences entre l’administration fiscale et les entreprises concernées (Orange money, MTN money et Moov money), toutes filiales des sociétés de téléphonie mobile. Pour une meilleure compréhension, Minutes Eco a rencontré le directeur exécutif de l’Union des entreprises de téléphonie de Côte d’Ivoire (UNETEL), Gertrude Koné Kouassi, qui clarifie dans cet entretien les positions de la corporation. Elle dénonce la transposition des taxes du secteur de la téléphonie sur des Entreprises émettrices de monnaie électronique (EME), reversées dans le secteur financier par une disposition de la BCEAO. Exclusif.
La hausse de 7,2% des tarifs des transferts d’argent par mobile monnaie suscite de l’indignation. Comment êtes-vous arrivés à ce chiffre alors qu’il est évoqué dans l’annexe fiscale une taxe de 3% ?
Avant de répondre à cette question, il convient de faire quelques précisions. D’abord l’administration fiscale a annoncé par voie de presse que la taxe de 3% avait été supprimée. Ensuite, ce ne sont pas les entreprises émettrices de monnaie électronique qui ont décidé subitement d’une hausse des tarifs des services de mobile money. C’est bien l’administration, à travers l’annexe fiscale, qui fait une extension de taxes aux entreprises de mobile money. Il s’agit, en l’occurrence, d’un ensemble de taxes spécifiques aux entreprises de télécoms et dont le montant cumulé fait 7,2%. A savoir la taxe des télécommunications (5% du chiffre d’affaire hors taxe), la taxe sur le développement des NTIC (2%) et la taxe sur le soutien à la création artistique (0,2%). Ce sont, notons-le bien, des taxes propres, comme l’a dit le législateur, aux entreprises qui interviennent dans le secteur télécoms, notamment celui de la téléphonie. L’entreprise émettrice de monnaie électronique (EME) n’est pas une entreprise de télécoms et n’utilise simplement que pour support le téléphone mobile. Il paraît donc étonnant que les taxes du secteur de la téléphonie soient reversées sur ce secteur qui, par une disposition de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), est dans le secteur financier.
Au début, c’est-à-dire avant 2015, l’activité de mobile monnaie a été développée avec le support technique des entreprises de téléphonie mobile. Elle était donc incluse dans le chiffre d’affaires des entreprises de télécoms et, de facto, subissait toutes ces taxes. Mais avec le développement du mobile money et son impact sur le secteur financier, la BCEAO a voulu mieux organiser ce secteur et a décidé que ces entreprises soient régies d’une manière particulière. Elles sont donc aujourd’hui dans le secteur financier, avec un statut juridique particulier, sous l’instruction BCEAO n°008-05-2015 du 21 mai 2015. C’est cette disposition qui régit les conditions et modalités d’exercice des activités des émetteurs de monnaie électronique dans tous les Etats membres de l’UMOA. Ce n’est donc pas une disposition propre à la Côte d’Ivoire. Alors, si l’activité de mobile money est passée dans le secteur financier, elle ne saurait continuer d’avoir la même taxation que les entreprises de télécoms. L’activité subissait cette taxation tout simplement parce qu’elle était amalgamée avec le chiffre d’affaires des opérateurs télécoms. Une fois que la BCEAO a pris cette disposition, il appartenait aux entreprises de téléphonie de s’y conformer en créant des EME. Il n’y a donc pas de confusion à faire entre les entreprises de télécoms et les EME.
L’Etat considère qu’il perd quelque chose avec la création des EME. Cela n’est-il pas vrai ?
Possible, mais si c’est le cas, ce n’est pas du fait des opérateurs de télécoms, qui ne font que se conformer à la réglementation. On ne peut pas dire que les opérateurs ont voulu aller d’une manière ou d’une autre en contradiction avec les dispositions fiscales, et donc faire de l’incivisme fiscal. Si la décision de la BCEAO a eu pour effet une perte de revenus pour l’administration fiscale, il lui revient de s’adresser au véritable responsable de cette situation et non de s’en prendre aux opérateurs. Enfin, il faut savoir que l’activité de mobile money n’est pas du tout exonérée de taxes comme on donne à le croire. Elle est soumise à diverses taxes dont la TVA par exemple.
Doit-on penser qu’il y a un acharnement sur les entreprises de téléphonie mobile ?
Avancer en tout cas que les opérateurs télécoms ont voulu faire de l’optimisation fiscale en ne continuant pas d’appliquer ces taxes sur l’activité de mobile money, c’est faire fausse route. Il n’y a jamais eu de volonté de soustraire des revenus aux fiscs. La preuve, le secteur de la téléphonie est l’un des plus lourdement fiscalisé en Côte d’Ivoire. La pression fiscale est énorme sur ce secteur d’activité, qui est le seul en Côte d’Ivoire qui paie par exemple 30% de BIC et non 25% comme tout le monde. Il y a énormément de taxes sur ce secteur et les opérateurs s’en sont toujours acquittés.
Par ailleurs, il est difficilement compréhensible que ce soit les seules entreprises créées par les opérateurs télécoms qui semblent concernées par ces dispositions. Quand vous lisez l’exposé des motifs de l’article 14 de l’annexe fiscal, il est clairement spécifié que c’est pour corriger « cette volonté d’optimisation fiscale des entreprises de téléphonie mobile… ». Et pourtant aujourd’hui, les services de transfert d’argent par téléphone mobile ne sont pas exercés par les seules EME créées par les opérateurs télécoms ; il y a également des institutions bancaires et d’autres entreprises de la place qui le font. Sont-elles concernées par cette disposition ? Il semblerait que non. Dans ce cas, il y a manifestement un problème d’équité fiscale. Est-ce une volonté de fausser le jeu de la concurrence ? On pourrait ainsi se poser de nombreuses autres questions mais nous ne doutons de la bonne volonté de l’administration fiscale.
La DGI juge pourtant illégale la répercussion des taxes sur les consommateurs et accuse les entreprises d’aller contre la politique de l’Etat qui est de faire du social. Que répondez-vous ?
On ne peut que se réjouir de la volonté de l’Etat de faire du social. D’ailleurs, les entreprises télécoms, pleinement conscientes de leur responsabilité sociétale, sont celles qui font le plus de social en Côte d’Ivoire en apportant un soutien financier important et régulier à la culture, à l’éducation, au sport, à la santé, etc.
Mais est-ce qu’on peut considérer comme pratique illégale pour une entreprise, celle qui consiste à faire la tarification de ses services en appliquant les normes comptables standards, c’est-à-dire en respectant une certaine orthodoxie financière légalement appliquée par tous ? Voici la question qu’il faut se poser. Vous êtes une entreprise, vous réalisez un chiffre d’affaires, vous avez des taxes à la consommation qui vous sont appliquées, que ferez-vous ? Dans le calcul du prix final de votre article ou de votre service, il est clair que vous prendrez en compte ces taxes. Alors, d’un côté vous devez payer plus de taxes et de l’autre, on vous demande de ne pas chercher à préserver votre équilibre financier, vos revenus ni même vos emplois ! Il est clair que si vos charges s’alourdissent, votre marge se réduit. Dans un cas pareil, qu’est-ce qu’une entreprise a comme possibilité pour s‘en sortir ? Il faut bien que l’entreprise établisse son équilibre financier. Le faire, est-ce illégal ? C’est là tout le problème aujourd’hui.
Dès qu’il y a une hausse aussi minime soit-elle du prix du carburant à la pompe, les coûts du transport sont multipliés par deux, trois ou par quatre. Bien au-delà de la hausse qu’il y a eue. Est-on jamais intervenu pour dire que c’est illégal ? Je me pose la question. Comparaison n’est pas raison, mais toutes les entreprises sont à la recherche de leur équilibre financier. Elles cherchent à préserver leur équilibre financier et les emplois qu’elles génèrent. A ce niveau, il ne s’agit pas de voir le seul impact qu’il pourrait y avoir sur l’activité des EME, mais comprendre que tous les acteurs de la chaîne de valeur du mobile money, ceux qui vivent directement ou indirectement de l’activité du mobile money, seront également touchés de manière négative.
Quel peut être l’impact, en des termes chiffrés, de ces taxes sur ces entreprises ?
Je n’ai pas la réponse à cette question. Ce sont les directeurs généraux des maisons de mobile money qui pourront y répondre. Mais au-delà des chiffres, je souhaiterais qu’on ramène l’intérêt à ce qui est le plus réel : le développement humain et celui de toute la société dans laquelle nous évoluons. Aujourd’hui on sait ce que le mobile money a apporté à la société dans laquelle nous vivons. : Facilitation des transactions, sécurisation, rapidité, etc. Mais ce qui a fait le succès du mobile money, ce sont surtout les coûts. Pensez-vous que si les coûts augmentent ça va aller dans le sens de faciliter la vie des populations et de développer l’activité économique comme nous le voyons ? Est-ce que le mobile money va continuer de faciliter nos transactions et permettre d’aller plus loin en termes d’économie numérique ? Nous voulons la transformation digitale de nos entreprises mais il faut savoir que le pendant de cette décision c’est, d’une part la dématérialisation de certains processus-métiers de l’entreprise, et d’autre part les transactions financières facilitées par la voie électronique.
Le renchérissement des coûts ne risque-t-il pas de décourager les consommateurs et les détourner du mobile money ?
Il y aura certainement un ralentissement des transactions. Toutefois, au-delà du découragement, il faut plutôt voir quel sera l’impact sur l’inclusion financière. Le mobile s’est imposé comme étant un des instruments clés pour faciliter la bancarisation des populations. Il est clair que cela aura un impact négatif sur la bancarisation et par conséquent l’inclusion financière des populations. Conscients de cet état de fait, l’UNETEL, sitôt informée des nouvelles mesures fiscales à l’encontre du mobile money, et avant le vote de l’annexe fiscale par l’assemblée nationale, a interpellé par courrier l’administration, l’Assemblée nationale, le Comité national de lutte contre la vie chère, certaines associations de consommateurs, etc. Même la BCEAO a été saisie. Mais nous n’avons eu aucune réponse. C’est lorsque le communiqué de l’UNETEL relatif à une hausse prévisionnelle des tarifs des transactions de mobile money a été diffusé dans la presse écrite qu’une fédération de consommateurs (Fédération des Consommateurs Le Réveil) nous a contactés et pour chercher à comprendre le problème.
La répercussion va donc se faire. Vous maintenez ?
Oui. La répercussion sera faite mais nous rassurons que ce ne sera pas une raison pour augmenter de manière excessive les tarifs. Il y aura une répercussion proportionnelle. Ce ne sera donc pas l’occasion de multiplier par trois les coûts des services de mobile money. Les EME ne s’inscrivent pas du tout dans cette dynamique.
Croyez-moi, ce n’est pas de gaieté de cœur que ces entreprises procèdent à une hausse des tarifs des transactions mobile money. C’est une des conséquences logiques de la taxation de ces services. Les opérateurs Télécoms et les EME sont ouverts à la discussion, dans le cadre d’un dialogue constructif. Aussi ont-ils été très surpris de la réaction de la DGI à l’annonce faite par l’UNETEL en vue d’informer les consommateurs, dans un souci de transparence certes, mais également et surtout pour ne pas faire une augmentation inopinée des tarifs, du jour au lendemain.
Depuis la sortie du DG des impôts, avez-vous pris langue avec l’administration pour tenter de concilier les positions ?
Ecoutez, l’annexe fiscale a été votée au niveau de l’Assemblée nationale. Nul n’est censé ignorer la loi, dit-on. Vous êtes une entreprise concernée, qu’est-ce que vous faites ? Vous appliquez la loi. C’est ce que nous faisons. Vous rendez-vous compte que l’annexe fiscale est entrée en vigueur depuis le 1er janvier ? Et pourtant, aucune hausse tarifaire n’a été appliquée jusque-là (NDLR : le 17 février). Cela parce que les EME essayent de voir dans quelle mesure faire payer le moins possible les montants aux consommateurs.
Une hausse en dessous du taux de 7,2% est-elle envisageable ?
Non. Ce n’est pas possible. C’est une question de calcul économique. Si vos charges augmentent du fait des taxes, c’est de manière proportionnelle que vous faites la répercussion sur les coûts de sorte à maintenir votre équilibre financier. C’est un calcul économique simple qui est appliqué par tous en pareille circonstance, quelle que soit l’entreprise, dans n’importe quel domaine. Nous sommes dans cette logique simple ; nous intervenons sur les tarifs selon des normes comptables admises par tous.
L’UNETEL fait partie du Patronat, à travers la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Vu qu’il y a eu des rencontres entre l’administration fiscale et le patronat qui avance que l’annexe fiscale 2019 est consensuelle, que s’est-il passé pour qu’en arrive à cette situation ?
Il est vrai que nous avons participé aux discussions que le Patronat a eues avec la DGI dans le cadre de l’élaboration de l’annexe fiscale 2019. Mais je peux vous assurer qu’il n’y a à aucun moment été question de la fiscalité des EME. Nous avons fait des propositions en tant que secteur des télécoms, la CGECI a appuyé nos positions mais ce point concernant l’extension des taxes du secteur des télécoms aux EME n’a jamais été abordé. La où nous attendions des mesures visant à réduire la pression fiscale sur le secteur des Télécoms, et nous avons été fort surpris de ces décisions sur les EME.
Une des hypothèses émises par le cabinet Deloitte lors d’une présentation de l’annexe fiscale, en janvier dernier, c’était que les entreprises décident de supporter entièrement ces taxes si celles-ci n’impactaient pas lourdement leurs chiffres d’affaires. Avez-vous examiné une telle option ?
Vous parlez bien d’une hypothèse ! L’équation est difficile. Vous préférez peut-être que les EME laissent leurs charges s’accroître et que cela se traduise par une compression des charges au niveau du personnel ou en fermant certains points de vente. Au regard des chiffres sur les transactions, « environ 6000 milliards pour le mobile money en 2017 », on se dit que les EME gagnent beaucoup d’argent. Mais ces chiffres concernent uniquement les transactions, les flux d’échanges entre les consommateurs. Ils ne correspondent pas du tout à ce que gagne l’entreprise. Celle-ci ne gagne que ses marges sur les commissions dont tout le monde connaît la modicité. Ce sont des sommes relativement faibles qui sont partagées entre l’EME et ses partenaires techniques et commerciaux. Il est opportun de rappeler que ce qui a fait le succès du mobile money, ce sont les commissions peu élevées qui sont appliquées. Alors vous demandez de réduire ces commissions des entreprises émettrices de monnaie électronique, la part qui revient aux distributeurs et par ricochet celle de celui qui est dans la cabine pour faire le rechargement de mobile money par exemple? Mais quel mieux-être voulez-vous pour ces petits opérateurs économiques et pour le consommateur en bout de chaîne ? Cela est important car quand on demande aux EME de supporter les charges, cela revient à leur intimer de réduire leurs marges et partant celles de tous leurs partenaires.
Interview réalisée par Emmanuel Akani
Source: Minutes Eco