Société (701)
Solidarité durant le mois du ramadan// Des cadres du Hambol offrent 30 tonnes de vivres et non vivres
jeudi, 30 mai 2019 21:20 Written by ossey84Ramadan, mois de solidarité et de partage. Le week-end dernier, les élus et cadres ressortissants des Sous-préfectures de Tafiré, Badikaha et Niédiékaha, ont traduit cette affirmation en actes. Ils ont sillonné les trois localités, les bras chargés de dons divers. Ils ont offert aux populations, plus de 40 tonnes de vivres et de non-vivres. Ces produits offerts au nom du chef de l’Etat, Alassane Ouattara et du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, sont essentiellement composés de sucre, de riz, de pâtes alimentaires, de lait, de nattes et de bouilloires pour les mosquées, d’une valeur de plus 25 millions de FCFA. Le Directeur général des Impôts, Ouattara Sié Abou, porte-parole de la délégation des cadres et principal initiateur du don avec le Directeur général du Budget et des Finances, Traoré Seydou, a saisi l’occasion pour rappeler la nécessité de l’union entre les populations, condition pour réussir le projet de développement gouvernemental. « Par ce don, l'ensemble des cadres, fils et filles des sous-préfectures Badikaha, de Niédiékaha et de Tafiré, vous apportent le salut et le soutien du président de la République, SEM Alassane Ouattara et du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly ", a-t-il fait savoir. Revenant sur l’actualité qui domine sur place, il a salué les actions de développement posées par le gouvernement : éducation, eau potable, renforcement de l’électricité. Sur la question de la mévente de la noix de cajou qui fait débat, il est revenu sur les initiatives prises dans le sens de l’amélioration du prix de vente. Mme Ouattara Matenin, Préfet du département de Niakara, qui a présidé le lancement de la remise à Tafiré, avait à ses côtés, l’ensemble des Sous-préfets des localités : Brikpo Yohou Casimir (Tafiré), Kouadio Kan (Badikaha) et Coulibaly Laimehè (Niédiékaha). Elle, à son tour, s’est félicitée de l’action des cadres et soutenu que le chef de l’Etat est à l’écoute des populations. Pour l’occasion, les chefs traditionnels et les populations ont fait nombreux le déplacement sur l'esplanade de l'Hôtel de ville de Tafiré. S'exprimant au nom des bénéficiaires, M. Kanté Tidiane, Président de la communauté musulmane , a traduit la joie et la reconnaissance de ceux-ci, non seulement aux cadres mais aussi et surtout au Chef de l'État et au Premier ministre pour " les efforts constants à la construction et à la modernisation de la Côte d'Ivoire et particulièrement de Tafiré et ses localités voisines ".Le guide religieux a dit des bénédictions et promis des prières en vue d'optimiser la cohésion, l'entente et la paix en Côte d'Ivoire. Après le guide religieux, Koné Sanga, chef de canton et Coulibaly Allassane, Président du Conseil supérieur des Chefs de villages, sont intervenus pour saluer les donateurs, tout en s’engageant à être aux côtés du Chef de l’Etat et de son gouvernement. C’est le même message de gratitude que Coulibaly Siaka Minayaha, Directeur de Cabinet du ministre de l’Agriculture et le Colonel Coulibaly Amadou, fils de Kouroukouna et Directeur général adjoint des Douanes, ont tenu lors de leurs différentes interventions. En soutien à la communauté musulmane, une rupture collective de jeûne a été organisée. Les guides religieux des trois sous-préfectures se sont réunis pour prier ensemble et partager un repas, dans la soirée de vendredi, avec les autorités et les cadres. Selon le premier magistrat de la commune de Tafiré, Coulibaly Sounkalo dit Charles Sanga, cette rupture collective de jeûne est « une démarche conjointe des cadres qui entendent témoigner leur soutien et leur solidarité à la communauté musulmane locale, en ce temps de pénitence, de partage et prières »
Moussa Kader
Légende photo : Les représentants des cadres lors de la cérémonie de remise du don
Ramadan à Port- Bouêt // Siandou Fofana aux côtés de 70 mosquées de vendredi
dimanche, 12 mai 2019 09:10 Written by ossey84Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana a manifesté, samedi après-midi, dans le cadre du Ramadan, son élan de solidarité et de générosité envers quelque soixante-dix «mosquées de vendredi» de la commune de Port-Bouët, dans le sud d’Abidjan. L’information est rapportée par Apa. Depuis le lundi 06 mai 2019, les musulmans de Côte d’Ivoire observent le mois «béni » de Ramadan qui a vu la révélation du Saint Coran au Prophète de l’Islam, Mohammed (Paix et salut d’Allah sur Lui). Ce 9ème mois lunaire est également accueilli en tant que période de grande générosité, de solidarité et de partage.C’est dans ce contexte que le ministre Siandou Fofana a traduit son soutien à la communauté musulmane de Port-Bouët en offrant six tonnes de sucre, deux tonnes de riz, vingt-six cartons de lait, vingt-cinq cartons d’huile et vingt-cinq cartons de pâtes alimentaires aux imams des soixante-dix « mosquées de vendredi » de cette commune.« C’est la période où il faut faire beaucoup de sacrifices, des dons pour soutenir les imams et les fidèles », a déclaré M. Fofana en s’adressant à ces religieux qu’il a invités à prier pour la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. Poursuivant, il a souligné que Port-Bouët compte au total cent soixante-seize mosquées dont soixante-dix officient la prière de vendredi. Dans le même élan, Siandou Fofana, également cadre du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie (RHDP, majorité présidentielle) a promis une autre vague de dons dès la semaine prochaine pour les « cent-six autres mosquées ordinaires». En retour, l’imam de la Grande mosquée de Port-Bouët, Cheick Farouk Diomandé, réceptionnant le don, a exprimé la joie de la communauté avant de formuler des bénédictions pour le bienfaiteur, mais également pour la paix en Côte d’Ivoire. Le jeune du Ramadan est le quatrième pilier de l’Islam durant lequel les musulmans restent à jeun de l’aube jusqu’au coucher du soleil tous les jours pendant 29 ou 30 jours de même qu’ils s’abstiennent d’avoir des rapports sexuels avec leur époux ou épouse dans la journée. .
Moussa Kader Légende photo : Siandou Fofana, ministre du Tourisme et des Loisirs a encore fait parler son cœur.
Tiebissou :Après une tornade // De nombreux dégâts enregistrés dans la ville
vendredi, 10 mai 2019 17:17 Written by ossey84Des toits de maisons arrachés, des routes coupées, des panneaux publicitaires décrochés, le pylône d’une société de téléphonie brisé. C’est le lourd bilan enregistré dans la commune de Tiébissou après le passage de la tornade au petit matin du mercredi 08 mai 2019. Le passage de la rafale n’est pas sans conséquence pour les populations y compris les opérateurs économiques. Les réseaux téléphoniques et internet très perturbés créent désolations et inquiétudes au sein des populations. « Je n’arrive plus à communiquer, l’antenne d’Orange Côted’ivoire Telecom est cassée et cela freine mes activités » déplore dame Fofana Masséni opératrice économique. « Je n’ai plus de connexion internet depuis que l’antenne est hors service et ça nous crée beaucoup de désagrément » a confié Kouadio Gérard gérant d’un cyber café. Heureusement pour les populations et ces acteurs de notre économie des équipes techniques ont été envoyées sur place pour pallier au problème.
Emanou Yvane Légende photo : Une vue des dégâts après la tornade
Célébration de la fête du Travail( 2019)// La Fesaci demande la libéralisation du secteur de l’eau et électricité
jeudi, 02 mai 2019 13:39 Written by ossey84Le Secrétaire Général de la Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d’Ivoire ( Fesaci), le colonel Traoré Dohia Mamadou, a demandé une libéralisation du secteur de l’électricité et de l’eau courante lors la traditionnelle cérémonie marquant la célébration de la fête du travail, présidée par le premier ministre, chef du gouvernement Amadou Gon ce Mercredi 1er mai 2019 dans l’enceinte de la primature. Selon lui, le monopole de ses deux secteurs d’activités empêche plusieurs autres investisseurs de travailler dans ce secteur. La Compagnie Ivoirienne de l’Electricité ( Cie) qui a en charge la distribution de l’électricité partout en Côte d’Ivoire, n’arrive pas à couvrir totalement le territoire. " Ce qui handicape le programme l’électrification voulu par le chef de l’État " souligne-t-il. Poursuivant dans son intervention, il a ajouté que la Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (SODECI) a plusieurs insuffisances dans sa politique d’approvisionnement en eau potable de plusieurs localités du pays. le chef du gouvernement a promis que la problématique de la libéralisation est bien inscrite à l’ordre du jour des discussions actuellement en cours. Le premier ministre, Amadou Gon a lors de son intervention présenter les acquis sociaux et les avancées en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie des Travailleurs, mais aussi de réfléchir sur les défis à relever. Rassurant les centrales syndicales que leurs doléances seront transmises au chef de l’Etat, Amadou Gon a révélé aux uns et aux autres la ferme volonté et l’engagement du Gouvernement de continuer à travailler sans relâche afin que les fruits de la croissance économique soient mieux redistribués et ressentis de plus en plus par tous les ivoiriens. Il s’est saisi de cette occasion pour inviter les organisations syndicales à mener des grèves constructives plutôt destructives surtout dans les domaines sensibles.Bien avant, les porte-paroles des Centrales syndicales ont, chacun avec ses mots, salué les efforts consentis par le chef de l’Etat pour les nombreux acquis sociaux engrangés par les Travailleurs ivoiriens sous sa gouvernance ces dernières années, notamment le paiement de certains stocks des arriérés aux Fonctionnaires ; fruit du dialogue social institué entre les acteurs sociaux et le Gouvernement. Comme à l’accoutumée en pareille circonstance, les représentants syndicaux ont fait cas de certaines de leurs préoccupations.
Il s’agit notamment de la cherté de la vie ; de l’amélioration des conditions de vie et de travail des salariés ; de l’intégration, dans leurs fonctions ou corps originels, de certains Travailleurs qui étaient sous le coup de sanctions ; du non-respect de la loi portant règlementation des loyers et cautions de maisons ; de l’amélioration du profil de carrière de certains Agents ; de l’alignement de la pension des retraités du privé sur le SMIG (Salaire Minimal Interprofessionnel Garanti ); des problèmes de sécurité; de la poursuite du dialogue social pour l’achèvement du décret portant sur la libération des prisonniers politiques...
Cette cérémonie a été marquée en dehors des interventions, du ministre l’Emploi et de la Protection Sociale, des Représentants des Centrales syndicales, du discours du Chef du gouvernement, par une remise de muguets aux Dames Travailleuses.
Légende photo : Colonel des Douanes Traoré Dohia Mamadou, sg de la Fesaci Source :www.abidjan.net
Entreprise : Les règles à maîtriser pour réussir la croissance// Les recettes de 15 professeurs d’Hec Paris
vendredi, 26 avril 2019 20:48 Written by ossey84
Sous la direction de Françoise Chevalier, 15 professeurs d’HEC Paris exposent toutes les règles à maitriser pour réussir la croissance de son entreprise dans l’ouvrage « Des Pme aux Eti, réussir sa croissance ». Cette publication, proche du terrain, s’adresse aux dirigeants, aux entrepreneurs, aux managers et futurs managers qui souhaitent faire de leurs entreprises de véritables outils au service de la création de valeur. De passage à Abidjan, Françoise Chevalier a présenté et commenté l’œuvre en question à la presse économique et financière ivoirienne. C’était le vendredi 26 Avril 2019, dans les locaux de la représentation de Hec à « la Maison de l’Entreprise », par ailleurs siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire. Françoise Chevalier a relevé le défi de faire collaborer 15 professeurs d’HEC Paris, tous spécialistes de disciplines différentes mais complémentaires de management pour rédiger cet ouvrage qui s’articule autour des questions clés de leadership, de gouvernance, de numérique, de management des ressources humaines, de marketing, de finance et de stratégie. Les 12 chapitres du livre dressent un panorama des questions centrales auxquelles les dirigeants font face au quotidien et y apportent des réponses pratiques.
« Nous souhaitons faire de cet ouvrage une boite à outils pour les dirigeants d’entreprises. De la question du financement à la gestion de la supply chain en passant par le numérique : les différentes facettes du management de la croissance sont abordées. L’objectif est de savoir apprivoiser chacune de ces ressources et de l’adapter à son marché », déclare Françoise Chevalier qui a dirigé la rédaction de ce livre.
Françoise Chevalier est professeur chercheur à HEC Paris et titulaire d’un Doctorat. Membre de l’Academic Board HEC Executive Education elle enseigne le Management des Ressources Humaines dans les différents programmes d’HEC, Grande Ecole, Doctorat et en Executive Education. Elle intervient depuis de nombreuses années auprès de cadres et dirigeants de PME et d’ETI.
Moussa Kader
Légende photo : Françoise Chevalier lors d’une séance de dédicace pour des journalistes ivoiriens après des échanges avec la presse
Célébration de « Paquinou » à N’Da-Akissikro // Le château d'eau inauguré par le ministre de l'hydraulique
mercredi, 24 avril 2019 11:11 Written by ossey84Le village de N’Da-Akissikro, village situé à 7 kms de la commune de Didiévi a désormais son château d'eau. l'ouvrage flambant neuf d'une capacité de 50m3 et d'une hauteur de 12m a été inauguré le samedi 20 avril 2019 veille de la célébration pascale par le ministre de l'hydraulique Laurent Tchagba. Cette action sociale, s’inscrit dans le cadre du programme du gouvernement « Eau pour tous ». Projet réalisé grâce, au Fonds national de l’eau (FNE), pour un coût global de 205. 987. 760 FCFA. Désormais, ce sera près de 5983 âmes qui bénéficieront cette cette adduction en eau potable à l’horizon 2035, a fait savoir Laurent Tchagba « Aujourd’hui nous sommes réunis pour célébrer la vie, la fraternité et aussi la solidarité. Inaugurer un château d’eau, c’est donner de l’eau potable aux populations, mais aussi célébrer un moment de rassemblement de fraternité et de partage dans "paquinou" pâque en locale. Donc, Je ne peux pas me soustraire à cet événement. »,a lancé le ministre Laurent Tchagba puis de rappelerLe président de la république a décidé que les années 2019 et 2020 soient, des années au cours desquelles, "nous devons nous consacrer au social», a t il ajouté en rappelant le rôle dévolus aux ministres pour la réussite de cette politique. " Au niveau du ministère de l’hydraulique, grâce au concours du gouvernement, nous avons commencé un programme, qui consiste à réhabiliter 21000 pompes à motricité humaine au niveau national, visant à impacter la vie des populations rurales. Un programme dans le milieu urbain, a été aussi mis en place à savoir, la réalisation du château d’eau dans les localités de plus de 5000 habitants. Nous avons ciblé cinquante un (51) localités où le manque d’eau se faire de manière très forte. Et pour parer au plus pressé, nous avons affecté un financement de 20 milliards sur ces 50 localités pour que très rapidement, ces populations puissent avoir accès à l’eau potable. », a dévoilé le détenteur du porte- feuille de l'hydraulique. La réalisation du château a été saluée par les braves populations qui ont rendu un vibrant hommage au gouvernement du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. « Nous vous en sommes reconnaissant monsieur le ministre. 48 ans après, le problème d’eau a connu un dénouement heureux dans notre zone. Finis les problèmes d’approvisionnement en eau potable. Le sens des besoins légitimes des populations a été comblé. La question préoccupante étant traitée, nous invitons nos parents à payer leurs différentes factures d’eau afin de pérenniser ce beau ouvrage », a souligné, le président de la mutuelle de développement économique et social (MUDESNA) de N’da-Akissikro, Baïkro Siriki.
Emanou Yvane
Soubré/ Lutte contre les troubles auditives Ci energies au secours de 1200 écoliers
jeudi, 18 avril 2019 23:13 Written by ossey84Dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociétale (Rse) dans les domaines de l’éducation et de la santé. La Direction Communication et Relations Publiques de CI-Energies a organisé récemment deux activités en faveur des écoliers de Soubre La première activité a consisté à un dépistage des troubles de l’audition auprès de plus de mille deux cent (1200) écoliers et la prise en charge totale des frais d’ordonnances prescrits au bonheur des élèves et des parents d’élève. Pour cette première édition, chaque élève a bénéficié d’un examen ORL complet et d’une évaluation de son audition par l’acoumétrie et l’audiométrie tonale pour les cas d’anomalies. Cette activité a permis de détecter 31 cas de surdité pris en charge totalement par CI Energies dont 12 cas d’otite externe, 8 cas d’otite moyenne chronique et 9 cas d’otite de perception. Les écoles ayant bénéficiées de cette première édition du dépistage des troubles de l’audition en milieu scolaire sont les écoles construites par CI Energies dont Epp Barrage, Epp Koperagui entre autres. La deuxième activité a consisté à la distribution des annales de révisions de Cm2 auprès de 250 écoliers pour leur permettre de bien réviser et avoir un taux de réussite de 100% à l’examen d’entrée en 6ème car, elle veut faire de ses écoles, des écoles d’excellence. Cette activité a été suivie de la visite du barrage de Soubré par ces écoliers et leurs enseignants ainsi que les directeurs d’école. Ces activités en faveur des écoles de Soubré visent à améliorer les performances scolaires des écoliers et faire de ces écoles des écoles d’excellence. Elles montrent l’engagement de Côte d’Ivoire Energies à faire de l’Education et de la santé des priorités dans sa politique de responsabilité sociétale axée sur le développement et le bien être des communautés locales.
Bamba M. Légende photo : Après le dépistage les élèves sont allés à la découverte du barrage de Soubré( In LGINFOS DU 18 AVRIL 19
Assinie Mafia// Une Fondation offre une maternité
jeudi, 11 avril 2019 21:25 Written by ossey84Assinie France a maintenant sa maternité. Offerte par la Fondation Atef Omaïs, elle a été inaugurée le 9 avril par le maire d’Assinie Mafia, Hippolyte Ebagnitchie. Cette maternité est intégrée au Centre de santé rural dudit quartier, qui a également été réhabilité par cette fondation dirigée par Mme Zanouma Omaïs. « Désormais, les femmes ont accès à des services de santé à moindre coûts », s’est réjoui le maire qui a pris l’engagement de veiller sur ce centre pour le bonheur des populations.
Sercom mairie d’Assinie Mafia
Légende photo : Le Maire d’Assinie Mafia, M. Hippolite Ebagnichie lors de la cérémonie d’inauguration de la maternité
Distribution des produits pétroliers en Côte d’Ivoire// Des agents de Klenzi licenciés abusivement interpellent Cissé Abdourahamane
mercredi, 10 avril 2019 17:58 Written by ossey84Ce n’est pas le parfait amour entre Klenzi Distribution S.A et des employés licenciés depuis bientôt deux ans. Ce pour syndicalisme. Selon le collectif de huit employés qui disent victimes d’injustice, de la part du repreneur, du groupe marocain Akwa, tout a commencé en novembre 2014 . Quand Klenzi Distribution SA, Société de distribution de produits pétroliers et dérivés, de droit et de capitaux 100% ivoiriens( créée en 1998), confrontée à des problèmes de trésorerie, ouvre son capital au groupe Akwa du Maroc, dans le cadre d’une politique de redynamisation de son activité. Depuis cette date, le groupe AKwa a pris le contrôle de Klenzi Distribution avec l’acquisition de 80% des actions. Le groupe détient à ce jour 100% des actions à ce jour après avoir racheté les 20% restant aux actionnaires ivoiriens par dilution du capital. Cette reconfiguration du capital est marquée par l’arrivée d’un premier groupe de dirigeants marocains du groupe Akwa arrivé à Klenzi était composé de Mr Ali Boutaleb l’actuel Pdg et Mr M’Ahmed Wakrim le Conseiller Technique du Pdg aujourd’hui à la retraite. Ce groupe sera complété plus tard par l’arrivée de Mlle Nysrine Maachtaqui l’actuelle Daf, puis de messieurs Mohamed Bakkal directeur commercial et Salaheddine Meskinaquiki nouveau conseiller technique venus du Maroc ultérieurement. « Dans le courant de l’année 2014, les travailleurs de Klenzi ont entrepris des démarches en vue de s’affilier au syndicat national des travailleurs et entreprises pétrolières de Côte d’Ivoire (Syntepci). En Août 2015, leur affiliation a pris forme par un courrier adressé en date du 14 Août 2015 au Syntepci. Le 19 Août 2015, la direction de Klenzi a été informée officiellement par courrier de leur adhésion. Les relations professionnelles entre le management marocain et le personnel ivoirien ont été ponctuées de propos et d’actes humiliants à la fois dégradants et racistes. Les employés ont au regard de ce qui précède entrepris un certain nombre d’initiatives à l’endroit des marocains, de l’administration du travail et du syndicat se résumant dans les faits et ordre suivants : « Nous savons qu’ils disent qu’ils ne vont plus nous reprendre. Ce que nous demandons c’est de nous payer nos droits. Nous ne tenons plus. Ça devient très difficile sans salaires au sein des familles et des couples ont divorcé. Pendant que d’autres ont été vidés de leurs maisons et sont retournés en famille. Regarder un peu la honte que cela fait. Que nos ex- employeurs nous versent nos droits et puis nous allons nous débrouiller avec ça( …) » nous ont confié l’un des membres du collectif. Qui dit ne pas comprendre l’attitude de l’inspection du Travail qui a été dument saisi et qui ne donne pas suite jusque-là, une suite à leurs préoccupations
Ayoko Mensah
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Saison des pluies dans le district d’Abidjan // 25% de la superficie de la ville qui constitue des zones à risque
mardi, 09 avril 2019 10:08 Written by ossey84Nous ne sommes certes pas encore en plein dans la saison pluvieuse. Mais l’avant- goût qui est servi par dame météo achève de convaincre qu’il va pleuvoir abondamment sur la Côte d’Ivoire encore cette année. Avec pour conséquences l’éclosion de certaines larves qui donnent l’anophèle dont la piqure donne le paludisme qui tue plus le Sida. Selon la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire aéronautique et métrologique( Sodexam), « les perspectives climatiques de la première saison des pluies allant de mars à juin 2019 indiquent des excédents pluviométriques de 1 à 5% par rapport à l’année 2018 dans le sud de la Côte d’Ivoire » Les données de la Sodexam indique : « Dans les perspectives climatiques pour la saison des pluies allant de mars à juillet 2019 en Côte d’Ivoire, l’on note une hausse de la pluviométrie dans plusieurs régions du pays par rapport à l’an dernier. Au sud intérieur de la Côte d’Ivoire, pour les périodes de mars-avril-mai 2019, il est très probable que les cumuls pluviométriques soient supérieurs à ceux des moyennes saisonnières de 1981-2010, tandis que ceux de avril-mai-juin 2019 pourraient être proches des cumuls de la normale saisonnière » En outre, la même source précise que le cumul pluviométrique moyen serait compris entre 300 et 500 millimètres pour la période mars-avril-mai 2019, soit une hausse de 5% par rapport à l’année 2018. Aussi, au cours de la période avril-mai-juin 2019, il est attendu des cumuls pluviométriques entre 400 et 600 millimètres, soit une hausse de 28% par rapport à l’année 2018. Des hausses de pluies par rapport à l’année dernière sont également annoncées au centre une hausse de l’ordre de 2% sur la période de mars-avril-mai 2019 et une hausse de 10% pour la période avril-mai-juin 2019. Sur le littoral ivoirien la hausse est de 1% pour la période de mars-avril-mai 2019 et une hausse de 4% pour la période avril-mai-juin 2019. Dans le Nord ivoirien, une baisse de la pluviométrie est annoncée pour la période de mars-avril-mai 2019. Face à cette augmentation en vue de la quantité des pluies dans le pays pour cette saison des pluies 2019, plusieurs recommandations ont été formulées par la Sodexam en vue de réduire les risques d’inondations et de maladies. Ainsi, il est recommandé entre autres, la sensibilisation des populations des zones exposées, la création des réservoirs de collectes et de conservation d’eau de ruissellement, la mise en place des stocks de moustiquaires, d’antipaludéens, de chlore et d’autres produits de traitement de l’eau et la diffusion des informations d’alerte et de sensibilisation sur les maladies climato-sensibles en collaboration avec les services de la météorologie et de la santé. Il est à préciser que dans le district d’Abidjan, 25% la superficie de la ville qui constitue des zones à risque pendant la grande saison des pluies. Les données du Bureau de la coordination des actions humanitaires de l'Onu (Ocha), au moins 80.000 personnes sont menacées par les conséquences des pluies diluviennes dans le district d'Abidjan. Les personnes habitant ces bidonvilles expliquent leur présence par la proximité de leur lieu de travail, la pauvreté ou la crise du logement à Abidjan. Depuis plusieurs décennies, le déguerpissement est pratiqué en Côte d’Ivoire comme un mode de régulation de l’espace urbain. Dans la perspective d’une meilleure maîtrise du développement des villes, l’Etat et les collectivités territoriales ont eu recours à ce procédé pour juguler les occupations illégales du domaine public. Les résultats de ces opérations n’ont guère été concluants. Face à la détérioration de la situation au cours de ces dernières années, on assiste actuellement à un regain des déguerpissements, notamment à Abidjan. En effet, les nouvelles autorités ivoiriennes ont durci la politique urbaine, d’abord en s’attaquant à des symboles forts de l’occupation illégale, voire contestataire, de l’espace, puis en suggérant une réoccupation des lieux déguerpis plus conforme à l’image d’une métropole moderne. Pour autant, si cette politique commence à être comprise, on est encore loin d’une remise en ordre de l’espace public urbain. Aussi, face au glissement de terrains qui ont emporté des familles entières, le gouvernement ivoirien a décidé de prendre des décisions fortes. Il s’agissait de dispositions préventives et opérationnelles pour limiter les dégâts consécutivement à une saison des pluies qui a officiellement causé la mort de 19 personnes en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan. La mise en œuvre de cette opération devrait permettre de minimiser les effets dommageables des pluies diluviennes. Nos sources nous indique la libération des sites dangereux a été réalisée à 80%. L'opération concernait 52 sous-quartiers listés dans les communes abidjanaises d'Abobo, de Yopougon, de Cocody et d'Adjamé. En 2013, le gouvernement a initié une opération de recasement qui devait concerner au total 6.000 familles installées dans les zones à risque pour un coût de 900 millions Fcfa à raison de 150.000 francs Cfa par ménage. Malgré ce kit de relogement de 150.000 francs et les opérations de sensibilisation, des ménages récalcitrants vivent toujours dans les zones à risque comme à Yopougon, sur les flancs des collines des sous-quartiers Banco et Mossikro exposés aux inondations et éboulements de terrains.
Bamba M.
Légende photo : Une vue des zones à risque dans le District d’Abidjan. Aussitôt déguerpies, elles sont recolonisées par des abidjanais
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Pr Zirihi Guédé Noel, Pr Titulaire d’Ethnobotanique et d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody) / Plantes médicinales en Afrique «Seulement 20% de notre potentiel africain est exploité (…)»
mercredi, 27 mars 2019 11:26 Written by ossey84Pr Zirihi Guédé, Noel, est Professeur Titulaire d’Ethnobotanique et d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody) de Cocody entre autres. Dans cet entretien, il nous présente les fruits de la recherche au niveau de son laboratoire. Non sans jeter un regard critique sur la coopération entre la médecine classique et traditionnelle en Côte d’Ivoire. Interview… Qu’est-ce qu’on fait spécialement à l’Ufr dont vous parlez plus haut ?À l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le Laboratoire de Botanique a été scindé en plusieurs unités. Nous nous intéressons à la recherche des plantes médicinales, à leur identification et leur transformation en médicaments. Ce pour soigner les hommes, les animaux et les plantes. Donc, l’Unité Ethnobotanique et Substances Naturelles d’Intérêt Thérapeutique. Peut-on dire que l’Afrique regorge de plantes et substances naturelles pour soigner les africains à bas coûts ?L’Afrique contrairement à l’Europe, dispose d’une diversité floristique. C’est-à-dire que sur périmètre d’un Km2, nous avons dix fois plus de plantes que dans les pays européens. Nous avons en Afrique, une certaine diversité et ces plantes n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies. Nous sommes seulement peut-être à 20% de notre potentiel qui est exploité. Donc, nous avons encore 80% de notre réserve qui n’a pas encore fait l’objet de recherche. Les pays en voie de développement constituent pour moi, une réserve de plantes médicinales à même de fournir des molécules capables d’intervenir dans le traitement du cancer, du paludisme voire même du Vih Sida. Vous travaillez également sur des maladies chroniques comme le Diabète et l’Hypertension Artérielle ( Hta). Qu’avez-vous trouvé à ce niveau-là ?A l’issue de nos enquêtes ethnobotaniques, nous avons pu sélectionner des plantes dans notre pharmacopée. Ces Plantes sont capables de réduire la glycémie chez les diabétiques d’une part, et aussi contrôler la tension chez les personnes hypertendues d’autre part. Nous avons effectivement sélectionné ces plantes que nous avons étudiées d’autre part. Nous avons fait la toxicité de ces plantes et nous avons extrait leurs principes actifs. Pour fabriquer un médicament antidiabétique soit sous forme de gélules soit sous forme de solution pour traiter les diabétiques. Aussi, nous pouvons traiter des hypertendus avec des plantes. La particularité de Nutrasucre, c’est que les plantes qui ont montré une forte activité antidiabétique ont été associé à du sucre pour pouvoir réduire l’effet néfaste du sucre. Donc le mélange extrait de plante et sucre a permis de mettre au point le Nutrasucre. Qui est un produit sucré mais qui peut aider à lutter contre le Diabète. Avec Nutrasel, nous avons les plantes qui sont fortement anti-hypertensives ont été associées à du sel de cuisine et ce mélange aussi est capable de contrôler l’Hypertension Artérielle chez les personnes malades. Nutrasel est du sel neutralisé quand l’autre est du sucre neutralisé. Cette dernière trouvaille peut-être consommée par des personnes diabétiques ou toute autre personne. Tout comme le sel en question peut être consommé par des hypertendus ou non. A ce jour, vous avez découvert combien de produits et officiellement reconnus ? Nous avons beaucoup de produits. Mais pour qu’un produit soit officiellement reconnu et autorisé à la vente en pharmacie, il doit subir un certain nombre de tests. Pour le moment, nous avons fait subir à tous nos produits, ces tests mais ceux qui arrivent à donner satisfaction, ce sont les deux produits que nous avons cité plus haut. Ils ont été autorisés à la vente ici en Côte d’Ivoire et dans la Sous-région ouest africaine. Également, nous continuons d’exporter hors Afrique avec l’agrément du ministère ivoirien de la Santé publiqueQuels sont vos rapports avec les tradi-praticiens ? Nous sommes Professeurs d’Université et Enseignants-Chercheurs. En principe le chercheur en pharmacopée doit faire un pont entre la médecine dite traditionnelle et la médecine classique. Nous étudions les plantes des tradi-praticiens, nous sélectionnons les plantes les plus actives. Aussi, nous étudions la chimie, la toxicité desdites plantes, pour proposer à la médecine classique, des molécules capables d’être transformées en médicaments. Nous chercheurs, nous montrons que la médecine traditionnelle enrichie la médecine et vice versa. En médecine moderne, lorsqu’on reçoit un malade, on fait des tests cliniques pour voir quelle est la maladie. On fait un diagnostic précis qui peut servir aussi aux tradi-praticiens pour pouvoir trouver la maladie et proposer la plante la plus efficace dans le traitement de cette maladie. Donc nous chercheurs, faisons un pont entre les deux médecines. N’empêche que par moment, il y a des piques entre Tradi- praticiens et chercheurs ? C’est normal ! Le Tradi-praticien pense que nous venons vers eux, pour leur arracher leurs plantes et recherches. Ils disent que nous prenons leurs plantes qu’on transforme et eux, ils ne gagnent rien. Nous pensons que l’Etat doit créer un institut au sein duquel, Tradi-praticien et des Professeur d’Université comme nous peuvent mettre au point des produits. En ce moment-là, tous les acteurs qui sont dans ce projet peuvent bénéficier des ristournes de la vente de ce produit. Ainsi, tout le monde y trouvera son compte dans cette collaboration ( voir encadré) Généralement, certains Chercheurs vont vers les tradi-praticiens. Ils prennent leurs recettes et viennent les transformer en médicaments. En ce moment-là, le Tradi-praticien se sent lésé. Pour éviter d’en arriver là, il faut aller à la formule que j’ai indiquée plus haut. Il faut que l’Etat prenne une décision politique, en créant des groupes de chercheurs sur le paludisme, sur le Diabète et sur l’Hypertension Artérielle Sans oublier les maladies immunitaires. Dans chaque groupe, on pourrait trouver des pharmaciens, des tradi-praticiens, des pharmacologues, des botanistes et des sociologues par exemple. Chaque équipe va plancher sur une maladie et rechercher des médicaments pour traiter ces maladies. Dans ces conditions, ce ne sont pas les médicaments du Professeur Zirihi Guédé ou du Tradi-patricien M. Aka, mais celui de l’équipe, donc de l’Etat de Côte d’Ivoire.Le paludisme tue en Afrique que le Vih Sida. Que pouvez-vous faire pour lutter contre le paludisme ou le Diabète ? Nous avons déjà des produits antidiabétiques. Il faut reconnaitre que les maladies métaboliques ne sont pas des infections. La maladie métabolique il faut la gérer toute la vie. Si on fait un bon traitement antidiabétique par exemple, et que le patient suit très bien les conseils qu’on lui donne, il va vivre longtemps avec la maladie. C’est ce que nous faisons et nous avons déjà des résultats et nous sommes sur la bonne voie. En dehors du Diabète, nous avons des produits à même de booster les défenses immunitaires. D’ici deux ou trois mois, ce produit sera en pharmacie. En ce qui concerne le paludisme, disons qu’il est en train de devenir une maladie métabolique. Il n’existe pas un médicament pour l’éradiquer complètement. Nous sommes dans une zone endémique de paludisme. On peut prendre des médicaments pour tuer les plasmodiums, vous êtes guéri demain. Après vous rechutez simplement parce que nous sommes dans une zone endémique où nous avons l’anophèle qui va encore inoculer la maladie. Notre intention, c’est d’utiliser des antipaludiques usuels qui ont déjà confirmé leur activité. Mais à ces antipaludiques usuels, il faut ajouter des extraits de plantes pour renforcer le système immunitaire.( …) les personnes traitées pourraient rester jusqu’à un an ou deux sans faire le paludisme. Parlez-nous un peu du sucre que vous utilisez dans votre produit Nous utilisons du sucre de canne que nous achetons avec les producteurs. Le sucre sur toutes formes donne le Diabète Mais ce sucre associé avec nos extraits de plantes, permet de diminuer la nocivité à donner le Diabète Donc nous n’utilisons pas le sucre normal mais notre est un sucre traité. Votre regard sur la médecine traditionnelle africaine ? Les Etats africains doivent mettre en place des systèmes pour faire collaborer toutes ces médecines. Nous avons des maladies qu’on peut traiter avec la médecine classique mais pas d’autres. Il faut une association des techniques pour arriver à bout de ces maladies. Si j’étais décideur, j’allais commencer par construire des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle, créer des équipes de recherches comme indiqué plus haut. L’initiative est en marche à Madagascar en copiant le modèle français qu’on appelle l’Inserm. Qui a des pôles de recherches. Je pense qu’on peut faire ça ici. Lorougnon Guédé, Frédérique Guédé Guina, Zirihi Guédé. C’est une affaire de famille ? C’est une coïncidence. Le Professeur Guédé Guina est Professeur de Biochimie. Sa spécialité c’est la pharmacologie des substances naturelles. Le Professeur Lorougnon Guédé est botaniste pure. Sa spécialité c’est les plantes et la morphologie des plantes et lui c’est la botanique. Moi, j’ai appris et la botanique avec le Professeur Lorougnon Guédé et la Biochimie avec le Professeur Guédé Guina. En Allemagne, j’ai pu apprendre toutes les techniques pour faire passer la plante en médicament. Sur le plan parenté, nous n’avons pas de lien. (…) A l’Ufr Biosciences, on dit à chaque génération son Guédé. La première génération c’est Lorougnon Guédé, la deuxième c’est Guédé Guina et la troisième actuellement c’est Zirihi Guédé. Professeur croyez-vous au cure-dent Gouro tout comme à Atôté ? Le Cure-dent gouro, c’est une plante qui contient des glucosides cardiaques capables de stimuler la pompe du sang. Qui arrive au corps caverneux et des corps spongieux pour pouvoir maintenir une bonne érection. Les glucosides cardiaques existent mais pour des personnes hypertendues, c’est dangereux de prendre ce produit. Pour les hypertendus, la pression sanguine est déjà forte, si vous utilisez ce genre de produit, ça peut vous causer un problème cardiovasculaire. Ce sont des produits qu’il faut prendre avec beaucoup de précautions. Parce que les glucosides cardiaques en fonction des structures, peuvent être très néfastes pour le cœur surtout chez les personnes hypertendues. Aussi, il est à préciser que l’Hypertension Artérielle est liée au Diabète. Le trou qui est dans les vaisseaux sanguins est réduit par les huiles donc, la tension augmente. A titre d’illustration, si vous voulez arroser un jardin et que vous pincez le bout du raccord, l’eau va plus de dix mètres plus loin parce que le canal est réduit. Le Diabète provoque le dépôt de cholestérol dans les vaisseaux sanguins. Donc cela peut entrainer l’Hypertension Artérielle (…) Quant au « Petit cola», nous l’avons étudié, c’est un puissant antioxydant. Ça réduit le stress oxydant. Lorsque vous n’êtes pas stressé, c’est normal que l’appétit sexuel revienne. Parce que le stresse partie des radicaux libres(…) Les produits aphrodisiaques existent mais il faut être rigoureux sur la qualité et la posologie. Je ne peux pas dire que c’est bon ou pas. Si ce n’était pas bon, peut-être qu’on l’aurait retiré du marché. Ce que je peux conseiller, c’est de faire attention surtout pour les hypertendus. Les produits aphrodisiaques ne sont pas bons pour eux. Les aphrodisiaques qui sont vendus en pharmacie sont des glucosides cardiaques qui boostent l’activité cardiaque. En tant qu’hypertendu, votre cœur est en train de travailler dure et si vous faites remonter encore plus le rythme, vous pouvez faire une Infarctus. Votre cœur peut se déchirer. Il faut donc l’utiliser avec modération parce que vous pouvez non seulement augmenter anormalement votre circulation sanguine mais aussi mettre votre cœur en difficulté. Bamba Mafoumgbé, Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Légende photo : Professeur Zirihi Guédé Noel : « l’Etat doit créer des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle »
Médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire // 80% de la population rurale y a recours
mercredi, 27 mars 2019 09:23 Written by ossey84Selon le Dr Dzadé Koffi Benjamin, médecin de santé publique, chargé d’étude au niveau du suivie évaluation au programme de lutte contre les maladies métaboliques et de prévention des maladies non transmissibles au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, «L’utilisation des corticoïdes est un facteur de risque d’apparition de diabète. Toutes les femmes qui se dépigmentent la peau sont exposées à l’apparition d’un diabète, que ce soit par injection, par voie veineuse, quel que soit le mode d’utilisation de ces produits chimiques, elles sont exposées, » Aussi, il ajoute que la prévalence du diabète en Côte d’Ivoire était en 2003 de 5,19% pour. Il y avait 501053 mille malades et 11884 décès. Le médecin exhorte les malades à être assidus dans l’injection de l’insuline tous les jours, pratiquer l’activité physique en fonction de leur état. Il soutient que le diabète est une maladie métabolique dont le traitement est à vie et basé sur l’alimentation. «Il faut avoir une alimentation équilibrée, avoir ses trois repas bien suivis, » précise-t-il… Des chiffres qui ont évolués certainement. En ce qui la coopération entre médecine classique et médecine traditionnelle, elle est à encourager. De l’avis du professeur Guédé Zirihi, de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody,il faut une franche collaboration entre la médecine classique et la médecine traditionnelle. A travers la création d’instituts de recherches dédiés à certaines maladies. Bonne posture et proposition concrète qui ne feront qu’accroitre davantage la notoriété de la pharmacopée ivoirienne qui a encore du potentiel inexploré. Dans le projet de loi portant réforme hospitalière ; un document de 20 pages que nous avons pu consulter, aborde la question en son article 35. De l’avis Diahou Bertin N’Guessan, un docteur en biologie moléculaire des plantes interrogé par le site d’informations en ligne www.jeuneafrique.com, nous apprend également que dans la réforme proposée par le gouvernement, une section est consacrée à la « coopération avec la médecine traditionnelle et autres soins alternatifs ». L’article 35 indique que « les établissements publics hospitaliers collaborent avec les praticiens de la médecine traditionnelle et autres professionnels de soins alternatifs autorisés » Dans nos investigations, nous avons pu parcourir confirme l’information. Dans un passage pertinent il est écrit : « Section 12: Coopération avec la médecine traditionnelle et autres soins alternatifs. Article 35: Les Eph collaborent avec les praticiens de la médecine traditionnelle et autres professionnels de soins alternatifs autorisés. Les modalités de cette collaboration sont fixées par décret » Praticiens de la santé et populations ivoiriennes attendent donc avec impatience la prise de ce décret après la validation dudit projet de loi par l’Assemblée nationale. Bien que le débat sur le projet de réforme hospitalière soit focalisé sur la « privatisation » supposée des principaux centres hospitaliers, il ne demeure pas moins que celui-ci traite d’autres aspects, comme la médecine traditionnelle, dans un pays où « le droit à un accès aux services de santé » est constitutionnel et où « 80% de la population – particulièrement en milieu rural – a recours à la médecine traditionnelle », selon une étude menée conjointement par Human Dignity, le Mouvement ivoirien des droits humains (Midh) et la Clinique de droit de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po). Par ailleurs, en parcourant le fameux texte dont certaines parties suscitent des craintes et des interrogations dans l’opinion publique,( notamment la privatisation supposée des Chu, Chr et Hg, l’accès aux actes de soins ne sera pas gratuit.
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Légende photo : Des chercheurs préconisent une franche collaboration entre la medecine moderne et la medecine traditionnelle
Pr Zirihi Guédé Noel, Professeur Titulaire d’Ethnobotanique et d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody) / Plantes médicinales en Afrique «Seulement 20% de notre potentiel africain est exploité (…)»
mercredi, 27 mars 2019 09:02 Written by ossey84Pr Zirihi Guédé, Noel, est Professeur Titulaire d’Ethnobotanique et d’Ethnopharmacologie(UfhbCocody) de Cocody entre autres. Dans cet entretien, il nous présente les fruits de la recherche au niveau de son laboratoire. Non sans jeter un regard critique sur la coopération entre la médecine classique et traditionnelle en Côte d’Ivoire. Interview… Qu’est-ce qu’on fait spécialement à l’Ufr dont vous parlez plus haut ?À l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le Laboratoire de Botanique a été scindé en plusieurs unités. Nous nous intéressons à la recherche des plantes médicinales, à leur identification et leur transformation en médicaments. Ce pour soigner les hommes, les animaux et les plantes. Donc, l’Unité Ethnobotanique et Substances Naturelles d’Intérêt Thérapeutique. Peut-on dire que l’Afrique regorge de plantes et substances naturelles pour soigner les africains à bas coûts ?L’Afrique contrairement à l’Europe, dispose d’une diversité floristique. C’est-à-dire que sur périmètre d’un Km2, nous avons dix fois plus de plantes que dans les pays européens. Nous avons en Afrique, une certaine diversité et ces plantes n’ont pas encore fait l’objet d’études approfondies. Nous sommes seulement peut-être à 20% de notre potentiel qui est exploité. Donc, nous avons encore 80% de notre réserve qui n’a pas encore fait l’objet de recherche. Les pays en voie de développement constituent pour moi, une réserve de plantes médicinales à même de fournir des molécules capables d’intervenir dans le traitement du cancer, du paludisme voire même du Vih Sida. Vous travaillez également sur des maladies chroniques comme le Diabète et l’Hypertension Artérielle ( Hta). Qu’avez-vous trouvé à ce niveau-là ?A l’issue de nos enquêtes ethnobotaniques, nous avons pu sélectionner des plantes dans notre pharmacopée. Ces Plantes sont capables de réduire la glycémie chez les diabétiques d’une part, et aussi contrôler la tension chez les personnes hypertendues d’autre part. Nous avons effectivement sélectionné ces plantes que nous avons étudiées d’autre part. Nous avons fait la toxicité de ces plantes et nous avons extrait leurs principes actifs. Pour fabriquer un médicament antidiabétique soit sous forme de gélules soit sous forme de solution pour traiter les diabétiques. Aussi, nous pouvons traiter des hypertendus avec des plantes. La particularité de Nutrasucre, c’est que les plantes qui ont montré une forte activité antidiabétique ont été associé à du sucre pour pouvoir réduire l’effet néfaste du sucre. Donc le mélange extrait de plante et sucre a permis de mettre au point le Nutrasucre. Qui est un produit sucré mais qui peut aider à lutter contre le Diabète. Avec Nutrasel, nous avons les plantes qui sont fortement anti-hypertensives ont été associées à du sel de cuisine et ce mélange aussi est capable de contrôler l’Hypertension Artérielle chez les personnes malades. Nutrasel est du sel neutralisé quand l’autre est du sucre neutralisé. Cette dernière trouvaille peut-être consommée par des personnes diabétiques ou toute autre personne. Tout comme le sel en question peut être consommé par des hypertendus ou non. A ce jour, vous avez découvert combien de produits et officiellement reconnus ? Nous avons beaucoup de produits. Mais pour qu’un produit soit officiellement reconnu et autorisé à la vente en pharmacie, il doit subir un certain nombre de tests. Pour le moment, nous avons fait subir à tous nos produits, ces tests mais ceux qui arrivent à donner satisfaction, ce sont les deux produits que nous avons cité plus haut. Ils ont été autorisés à la vente ici en Côte d’Ivoire et dans la Sous-région ouest africaine. Également, nous continuons d’exporter hors Afrique avec l’agrément du ministère ivoirien de la Santé publiqueQuels sont vos rapports avec les tradi-praticiens ? Nous sommes Professeurs d’Université et Enseignants-Chercheurs. En principe le chercheur en pharmacopée doit faire un pont entre la médecine dite traditionnelle et la médecine classique. Nous étudions les plantes des tradi-praticiens, nous sélectionnons les plantes les plus actives. Aussi, nous étudions la chimie, la toxicité desdites plantes, pour proposer à la médecine classique, des molécules capables d’être transformées en médicaments. Nous chercheurs, nous montrons que la médecine traditionnelle enrichie la médecine et vice versa. En médecine moderne, lorsqu’on reçoit un malade, on fait des tests cliniques pour voir quelle est la maladie. On fait un diagnostic précis qui peut servir aussi aux tradi-praticiens pour pouvoir trouver la maladie et proposer la plante la plus efficace dans le traitement de cette maladie. Donc nous chercheurs, faisons un pont entre les deux médecines. N’empêche que par moment, il y a des piques entre Tradi- praticiens et chercheurs ? C’est normal ! Le Tradi-praticien pense que nous venons vers eux, pour leur arracher leurs plantes et recherches. Ils disent que nous prenons leurs plantes qu’on transforme et eux, ils ne gagnent rien. Nous pensons que l’Etat doit créer un institut au sein duquel, Tradi-praticien et des Professeur d’Université comme nous peuvent mettre au point des produits. En ce moment-là, tous les acteurs qui sont dans ce projet peuvent bénéficier des ristournes de la vente de ce produit. Ainsi, tout le monde y trouvera son compte dans cette collaboration ( voir encadré) Généralement, certains Chercheurs vont vers les tradi-praticiens. Ils prennent leurs recettes et viennent les transformer en médicaments. En ce moment-là, le Tradi-praticien se sent lésé. Pour éviter d’en arriver là, il faut aller à la formule que j’ai indiquée plus haut. Il faut que l’Etat prenne une décision politique, en créant des groupes de chercheurs sur le paludisme, sur le Diabète et sur l’Hypertension Artérielle Sans oublier les maladies immunitaires. Dans chaque groupe, on pourrait trouver des pharmaciens, des tradi-praticiens, des pharmacologues, des botanistes et des sociologues par exemple. Chaque équipe va plancher sur une maladie et rechercher des médicaments pour traiter ces maladies. Dans ces conditions, ce ne sont pas les médicaments du Professeur Zirihi Guédé ou du Tradi-patricien M. Aka, mais celui de l’équipe, donc de l’Etat de Côte d’Ivoire.Le paludisme tue en Afrique que le Vih Sida. Que pouvez-vous faire pour lutter contre le paludisme ou le Diabète ? Nous avons déjà des produits antidiabétiques. Il faut reconnaitre que les maladies métaboliques ne sont pas des infections. La maladie métabolique il faut la gérer toute la vie. Si on fait un bon traitement antidiabétique par exemple, et que le patient suit très bien les conseils qu’on lui donne, il va vivre longtemps avec la maladie. C’est ce que nous faisons et nous avons déjà des résultats et nous sommes sur la bonne voie. En dehors du Diabète, nous avons des produits à même de booster les défenses immunitaires. D’ici deux ou trois mois, ce produit sera en pharmacie. En ce qui concerne le paludisme, disons qu’il est en train de devenir une maladie métabolique. Il n’existe pas un médicament pour l’éradiquer complètement. Nous sommes dans une zone endémique de paludisme. On peut prendre des médicaments pour tuer les plasmodiums, vous êtes guéri demain. Après vous rechutez simplement parce que nous sommes dans une zone endémique où nous avons l’anophèle qui va encore inoculer la maladie. Notre intention, c’est d’utiliser des antipaludiques usuels qui ont déjà confirmé leur activité. Mais à ces antipaludiques usuels, il faut ajouter des extraits de plantes pour renforcer le système immunitaire.( …) les personnes traitées pourraient rester jusqu’à un an ou deux sans faire le paludisme. Parlez-nous un peu du sucre que vous utilisez dans votre produit Nous utilisons du sucre de canne que nous achetons avec les producteurs. Le sucre sur toutes formes donne le Diabète Mais ce sucre associé avec nos extraits de plantes, permet de diminuer la nocivité à donner le Diabète Donc nous n’utilisons pas le sucre normal mais notre est un sucre traité. Votre regard sur la médecine traditionnelle africaine ? Les Etats africains doivent mettre en place des systèmes pour faire collaborer toutes ces médecines. Nous avons des maladies qu’on peut traiter avec la médecine classique mais pas d’autres. Il faut une association des techniques pour arriver à bout de ces maladies. Si j’étais décideur, j’allais commencer par construire des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle, créer des équipes de recherches comme indiqué plus haut. L’initiative est en marche à Madagascar en copiant le modèle français qu’on appelle l’Inserm. Qui a des pôles de recherches. Je pense qu’on peut faire ça ici. Lorougnon Guédé, Frédérique Guédé Guina, Zirihi Guédé. C’est une affaire de famille ? C’est une coïncidence. Le Professeur Guédé Guina est Professeur de Biochimie. Sa spécialité c’est la pharmacologie des substances naturelles. Le Professeur Lorougnon Guédé est botaniste pure. Sa spécialité c’est les plantes et la morphologie des plantes et lui c’est la botanique. Moi, j’ai appris et la botanique avec le Professeur Lorougnon Guédé et la Biochimie avec le Professeur Guédé Guina. En Allemagne, j’ai pu apprendre toutes les techniques pour faire passer la plante en médicament. Sur le plan parenté, nous n’avons pas de lien. (…) A l’Ufr Biosciences, on dit à chaque génération son Guédé. La première génération c’est Lorougnon Guédé, la deuxième c’est Guédé Guina et la troisième actuellement c’est Zirihi Guédé. Professeur croyez-vous au cure-dent Gouro tout comme à Atôté ? Le Cure-dent gouro, c’est une plante qui contient des glucosides cardiaques capables de stimuler la pompe du sang. Qui arrive au corps caverneux et des corps spongieux pour pouvoir maintenir une bonne érection. Les glucosides cardiaques existent mais pour des personnes hypertendues, c’est dangereux de prendre ce produit. Pour les hypertendus, la pression sanguine est déjà forte, si vous utilisez ce genre de produit, ça peut vous causer un problème cardiovasculaire. Ce sont des produits qu’il faut prendre avec beaucoup de précautions. Parce que les glucosides cardiaques en fonction des structures, peuvent être très néfastes pour le cœur surtout chez les personnes hypertendues. Aussi, il est à préciser que l’Hypertension Artérielle est liée au Diabète. Le trou qui est dans les vaisseaux sanguins est réduit par les huiles donc, la tension augmente. A titre d’illustration, si vous voulez arroser un jardin et que vous pincez le bout du raccord, l’eau va plus de dix mètres plus loin parce que le canal est réduit. Le Diabète provoque le dépôt de cholestérol dans les vaisseaux sanguins. Donc cela peut entrainer l’Hypertension Artérielle (…) Quant au « Petit cola», nous l’avons étudié, c’est un puissant antioxydant. Ça réduit le stress oxydant. Lorsque vous n’êtes pas stressé, c’est normal que l’appétit sexuel revienne. Parce que le stresse partie des radicaux libres(…) Les produits aphrodisiaques existent mais il faut être rigoureux sur la qualité et la posologie. Je ne peux pas dire que c’est bon ou pas. Si ce n’était pas bon, peut-être qu’on l’aurait retiré du marché. Ce que je peux conseiller, c’est de faire attention surtout pour les hypertendus. Les produits aphrodisiaques ne sont pas bons pour eux. Les aphrodisiaques qui sont vendus en pharmacie sont des glucosides cardiaques qui boostent l’activité cardiaque. En tant qu’hypertendu, votre cœur est en train de travailler dure et si vous faites remonter encore plus le rythme, vous pouvez faire une Infarctus. Votre cœur peut se déchirer. Il faut donc l’utiliser avec modération parce que vous pouvez non seulement augmenter anormalement votre circulation sanguine mais aussi mettre votre cœur en difficulté.
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Légende photo : Professeur Zirihi Guédé Noel : « l’Etat doit créer des instituts de recherches pour réhabiliter la médecine traditionnelle »
Protection de l’environnement en Afrique// Nestlé rejoint l'Alliance pour le recyclage des plastiques
mardi, 26 mars 2019 21:30 Written by ossey84Nestlé, en collaboration avec plusieurs sociétés internationales de biens de consommation, a lancé aujourd'hui l'Alliance pour le recyclage des plastiques en Afrique, lors du « Africa Ceo Forum » à Kigali, au Rwanda. Cette Alliance a pour objectif de transformer le défi actuel des déchets plastiques en Afrique subsaharienne en une opportunité de création d'emplois et d'activité commerciale en améliorant la collecte et le recyclage des plastiques. L'Alliance pour le recyclage des plastiques en Afrique a été créée afin que les entreprises : Facilitent et soutiennent leurs filiales locales pour qu'elles s'engagent de manière proactive dans des partenariats public-privé, des collaborations et des alliances dans leurs marchés respectifs. Partagent les connaissances, encouragent l'innovation et collaborent sur des solutions adaptées à l'Afrique subsaharienne et participent à des initiatives pilotes locales; S'engagent auprès de la communauté des investisseurs, des décideurs et d'autres acteurs pour accélérer le développement et le financement des infrastructures et des systèmes de gestion des déchets. Cette annonce fait suite à une série d'initiatives et de mesures spécifiques visant à accélérer la lutte contre les déchets plastiques, conformément à l'engagement de Nestlé de rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d'ici 2025.Cette action renforce également les initiatives de Nestlé dans la région de l’Afrique subsaharienne ayant pour vision un avenir sans déchets. Celles-ci comprennent une participation active à des organisations telles que Gripe (Initiative des entreprises privées pour le recyclage au Ghana) qui vise à améliorer les pratiques de gestion des déchets au Ghana, ainsi que Fbra (Alliance des industriels des aliments et boissons pour le recyclage) qui est la pionnière dans la création d'un modèle de conformité dans le cadre du programme élargi des producteurs responsables du Nigeria.
Bamba Mafoumgbé
Légende photo: Les déchets plastiques contribuent à la pollution de l'environnement